Cameroun : la police nationale ouvre un centre d’enrôlement des passeports à Douala

Le Délégué général à la sûreté nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguele, a inauguré le 29 septembre à Douala, un nouveau centre d’enrôlement des passeports.

Les voyageurs de la région du Littoral peuvent pousser un ouf de soulagement. Finir le calvaire pour l’obtention d’un passeport. Après la capitale Yaoundé, Douala a son centre d’enrôlement des passeports. L’infrastructure a été inaugurée ce jour au cours d’une cérémonie présidée par le DGSN, Martin Mbarga Nguelé. Fonctionnel depuis des mois, ce centre d’enrôlement se situe au quartier administratif à Bonanjo, précisément dans l’enceinte du Groupement mobile d’intervention (GMI 2). Il a une capacité d’accueil de 650 usagers par jour pour 16 postes de travail, apprend-on.

Ce centre est inauguré deux ans après celui de Yaoundé. En effet, c’est en juillet 2021 que la police nationale a ouvert un centre d’enrôlement des passeports à Yaoundé. Dotée d’une technologie récente en la matière, l’infrastructure a pour but d’accélérer la délivrance des passeports. Les délais sont ainsi passés de plusieurs semaines à 48h. Le centre de Douala participe de la même politique et vise également à désengorger celui de Yaoundé.

Au cours de la cérémonie officielle de ce jour, le DGSN a annoncé que la délivrance rapide de la Carte nationale d’identité est à l’étude. « Les problèmes de Cartes nationales d’identités seront un lointain souvenir pour les Camerounais dans quelques jours. Les Camerounais pourront avoir les cartes en 48h de la même façon que nous avons réglé les soucis de passeports », a-t-il fait savoir.

La CNI sera délivrée en moins de 48 heures à partir du jour et de l’heure d’enrôlement. Dans les tous prochains mois, un partenaire va construire trois centres autonomes de production de la CNI à Yaoundé, Douala et Garoua. Des centres modernes d’enrôlement seront également construits avec un minimum de 15 postes d’enrôlement dans chaque chef-lieu de région.

Le nombre de postes d’identification va passer de 280 à 543. Plus de 700 kits fixes et 300 kits mobiles seront installés dans les postes d’identification. Le DGSN a aussi indiqué qu’un Comité interministériel est à pied d’œuvre pour trouver une solution définitive aux problèmes de double et de fausse identité que rencontrent de nombreux compatriotes, avant le lancement du nouveau système de délivrance des CNI.

Cameroun : près de 30 millions de F de faux billets saisis par la police à Souza

Les faussaires, mis aux arrêts, s’apprêtaient à injecter de la fausse monnaie pour un montant de 30 000 000 F dans le circuit.

A la suite de l’exploitation d’un faisceau de renseignements et d’une opération d’infiltration minutieusement organisée, les agents du Commissariat de sécurité publique de Souza se sont rendus au domicile de certains membres du gang. Près de 30 millions de FCFA de faux billets de 10.000, 5000 et 2000 FCFA ont été saisis le weekend dernier par le commissariat de sécurité publique de Souza, localité située dans le département du Moungo, région du Littoral.

D’après des sources, l’argent appartenait à un gang de présumés malfrats composé essentiellement de femmes dont le but était de faire écouler ces faux billets dans la ville de Souza et ses environs. La collaboration entre commerçants du marché de Souza arnaqués et la police a permis de mettre la main sur Geneviève Ateme Belogo, Nicole Djoukoua et Annabelle Bedjeu, toutes en plein travail d’écoulement de ces faux billets dans la ville.

Le présumé chef de gang, Etienne Beaudelaire Fotieo, a également été pris la main dans le sac au centre de production et de fabrication de ces faux billets basé à Bafoussam, capitale régionale de l’Ouest. Ils sont en exploitation dans ledit commissariat. Deux autres cerveaux du gang, Patrick et Éric, sont toujours en fuite.

 

Cameroun : le gouvernement arrête des mesures pour sécuriser la rentrée scolaire

Le ministre délégué à la présidence de la république chargé de la Défense Joseph Beti Assomo a présidé une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire du pays le mardi 22 août à Yaoundé.

Le lundi 04 septembre prochain, dans moins de deux semaines, élèves et enseignants retrouveront les campus scolaires sur l’ensemble du territoire camerounais. Le rendez-vous qui mobilise tous les composants de la communauté éducative, nécessite un encadrement sécuritaire particulier. Le but étant d’éviter la survenue des actes supplémentaires d’insécurité dans le pays, le chef de l’Etat, chef suprême des forces armées a ordonné la tenue de cette réunion.

Placée sous la présidence du ministre chargé de la défense Joseph Bet Assomo, la rencontre s’est déroulée en présence du ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji, du délégué général à la Sûreté nationale Martin Mbarga Nguele, des secrétaires d’Etat à la défense chargés de la gendarmerie, des anciens combattants et des victimes de guerre, des autorités administratives, ainsi que des hauts gradés de l’armée et de police. Était au centre des travaux, la sécurisation de la rentrée scolaire qui se pointe et des fêtes de fin d’année et de nouvel an 2024 qui s’annoncent.

La réunion qui s’est tenue à huis clos. Les instructions ont été données aux chefs et commandants territoriaux de poursuivre avec plus d’efficacité les actions sécuritaires sur le terrain. Pour ce faire, les forces de défense et de sécurités travailleront en collaboration étroite avec les autorités administratives et autres acteurs concernés.

Ces recommandations visent en particulier les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où les séparatistes menacent de perturber la rentrée scolaire et de créer des écoles clandestines pour dispenser des enseignements hors programme et faire l’apologie de la sécession. Elles sont prises dans un contexte sécuritaire mondial marqué par des bouleversements et des crises dans des pays voisins. Une situation qui demande de réajuster des mesures dans la région de l’Extrême-Nord où Boko Haram renoue avec ses activités, et dans d’autres régions comme l’Adamaoua, l’Est et le Nord où les migrants parfois affluent.

Cameroun : un commissaire interpellé pour trafic de drogue

Le haut gradé de la police exerçant dans la ville de Douala est mis en exploitation au Groupement d’intervention mobile (Gmi) à Yaoundé.

Le commissaire de l’aéroport international de Douala est entre les mains des éléments du Groupement mobile d’intervention à Yaoundé. C’est dans le cadre d’une affaire de trafic de cocaïne, drogue interdite par la loi au Cameroun. Le fonctionnaire de police est soupçonné d’appartenir à un réseau de trafiquants de drogue. Il lui est reproché de n’avoir pas donné des instructions fermes contre un trafiquant suspect, informe nos confrères de Koaci.

Le trafiquant présumé dont il s’agit était en provenance du Niger. Il a été pris en possession de 12,5 kg de cocaïne à l’aéroport international de Douala en décembre  2022. Placé en garde à vue, il a disparu avec la cargaison de drogue. Pour tirer le mystère de sa disparition au clair, les responsables de la police ont ouvert une enquête. C’est dans ce cadre que le commissaire interpellé est mis en examen.

Même si le commissaire divisionnaire Ahmadou Babanguida nie tout rapprochement avec le trafiquant, ce dernier est soupçonné travailler avec un responsable de la police au Cameroun, renseigne la même source. S’il est déclaré coupable par un juge, le présumé policier trafiquant de drogue pourrait écoper de la prison et/ou de la révocation du corps.

Cameroun : recrutement de 2500 policiers lancé

L’information est contenue dans les arrêtés signés du 1er décembre 2022.

Le Délégué général à la sûreté nationale (DGSN) porte à la connaissance du public l’organisation des concours de recrutement de 2500 jeunes Camerounais dans le corps des fonctionnaires de la Sûreté nationale pour l’année 2022-2023.

Au concret, il s’agira du recrutement de 50 élèves commissaires de police directs dont 3 médecins généralistes et 2 psychiatres ; 50 élèves commissaires de police spéciaux ; 100 élèves officiers de police directs ; 50 élèves officiers de police spéciaux ; 400 élèves inspecteurs de police directs ; 100 élèves inspecteurs de police spéciaux ; 1750 élèves gardiens de la paix directs.

Les dossiers de candidature seront reçus dans les dix chefs-lieux de régions du 19 décembre 2022 au 17 février 2023. Les épreuves écrites des élèves commissaires et officiers de police, sont programmées au centre unique de Yaoundé respectivement les 25 février et 4 mars 2023. Quant aux épreuves écrites des concours des élèves-inspecteurs de police et gardiens de la paix, elles se dérouleront dans tous les chefs-lieux de régions respectivement les 11 et 25 mars 2023.

Cameroun : militaires et magistrats se forment pour lutter contre le blanchiment de capitaux

Les autorités judiciaires, militaires et civiles des régions du Centre, de l’Est et du Sud, s’outillent depuis hier sur les techniques de lutte contre ce fléau.

La formation des corporations suscitées ouverte hier 16 mars à Yaoundé vise la sensibilisation sur la conduite  des enquêtes en rapport avec le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Selon le ministre des finances, cette session de formation est la première d’une série de quatre à organiser pour les magistrats, civils et militaires ; mais aussi, les officiers de la police judiciaire et de la gendarmerie nationale.

« Je sais que la matière peut paraitre difficile, du fait de l’ingéniosité des criminels qui complexifient les opérations. Mais face à l’ingéniosité des délinquants, nous devons opposer un professionnalisme qui passe par des formations adéquates », a indiqué Louis Paul Motaze.

Il est question à l’issue de cette formation de trouver des solutions afin de punir comme il se doit les délinquants qui mettent à mal l’économie du pays et menace sa sécurité.

Bénin : six Camerounais poursuivis pour faux passeports, leur procès renvoyé

La Cour de répression renvoie l’affaire des six Camerounais, du commissaire divisionnaire Florent Edgard Agbo et ses autres co-accusés poursuivis dans l’affaire des faux passeports, au lundi 07 février 2022.

Le commissaire Florent Edgard Agbo, six Camerounais, des policiers béninois et un chef de quartier étaient devant le juge ce lundi 24 janvier 2022. Ils sont poursuivis pour « abus de fonction », « faux et usage de faux » dans une affaire de faux passeports délivrés aux Camerounais.

Le procès s’est ouvert ce lundi comme prévu et le juge de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a renvoyé l’audience dans deux semaines. Par conséquent, les accusés n’ont pas été fixés sur leurs sorts aujourd’hui. Ils retournent à la prison où ils séjournent depuis le 30 décembre  2021 en attendant la nouvelle date fixée par le juge.

La Criet reproche à l’ancien directeur de l’Emigration et de l’Immigration au Bénin d’avoir fait preuve d’abus de fonction en délivrant de faux passeports. Ce commissaire divisionnaire, haut gradé de la police républicaine, était chargé de la délivrance des titres de voyage au Bénin.

L’affaire commence un peu avant mi-décembre. Six voyageurs veulent se rendre en Equateur en Amérique du Sud en passant par Istanbul. Ils se présentent à l’aéroport de Cotonou pour accomplir les formalités policières. La police des airs constate que les passeports béninois dont ils sont détenteurs sont faux. La direction de l’Emigration et Immigration est saisie, les faussaires gardés puis relâchés, relate Rfi

Les investigations de la Brigade économique et financières engagées après vont déboucher sur l’arrestation des voyageurs. Ceux-ci sont des Camerounais présentant des titres de voyage béninois. Le chef de quartier est aussi interpellé. Il aurait facilité l’établissement des attestations de résidence sans lesquelles aucun titre de voyage ne peut être délivré. Les enquêtes se sont poursuivies jusqu’à l’arrestation de six policiers vendredi 21 janvier.

Cameroun : cinq policiers en jugement pour torture dans un commissariat

Les hommes en tenue répondent de supposés actes inhumains  et dégradants infligés à un présumé bandit au sein du Commissariat de sécurité publique au quartier Ngousso à Yaoundé. Les flics clament leur innocence en compagnie d’une personne accusée d’avoir filmé et propagé les images des violences au centre du procès.

Les faits sont rapportés par le journal Kalara, spécialisé dans l’information juridico-judiciaire. Le sort des carrières de l’officier de police André Arol, l’inspecteur de police David Keyo, le gardien de paix principal Patrick Kolwé et les gardiens de paix Ngoh Marguérite et Ndjea Fualem écroués à la Prison centrale de Yaoundé Kondengui depuis deux mois, dépend désormais de la décision que va prendre le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre administratif.

Les cinq fonctionnaires de police sont poursuivis pour avoir, d’après l’accusation, infligé des violences physiques de grande ampleur à un certain Tchoumi, présumé voleur, dans la nuit du 15 au 16 septembre 2021. Une vidéo dont l’auteur serait Williams Kamga, l’une des victimes supposées du vol au centre du procès, avait fait le tour du monde à travers les réseaux sociaux.

La publication de cette vidéo, en septembre 2021, avait suscité l’indignation au sein de l’opinion publique, obligeant ainsi Martin Mbarga Nguele, le Délégué général à la Sureté nationale (Dgsn) de publier un communiqué de presse condamnant les actes imputés à ses éléments. Le patron de la police camerounaise avait alors indiqué que les mis en cause placés en garde à vue, devaient comparaître devant la justice pour répondre de leurs actes.

Deux mois après la commission des faits décriés et le communiqué du Dgsn, le procès qualifié désormais de procès de la torture a été ouvert le 29 novembre 2021. André Arol et ses collègues ont comparu en compagnie de Williams Kamga, poursuivi pour sa part pour publications équivoques. Il est reproché à ce dernier d’avoir filmé et propagé sur les réseaux sociaux une vidéo qui présentait des scènes de violence pendant lesquelles des policiers déchainés rouaient de coups de bâton et de machette un détenu accusé de vol.

Correction et riposte

Devant la barre, les flics ont tous rejeté les faits de torture qui leur sont imputés et parlé plutôt d’une correction et d’une riposte qu’ils ont opposée à un détenu violent et récalcitrant. Au cours de leurs déclarations, les policiers expliquent que le supposé voleur avait tenté de s’évader à deux reprises et engagé une bagarre contre le chef de brigade chargé de la conduite dans la cellule.

Des flics expliquent que c’est ce comportement belliqueux du voleur qui aurait poussé d’autres policiers à venir au secours à leur chef menacé dans l’exercice de ses fonctions. Les mis en cause se sont indignés du fait que la supposée victime de tortures, qui  a été remise en liberté sous caution par le juge d’instruction, ne comparaisse pas dans le cadre de cette affaire.

Dans sa prise de parole, André Arol, chef de section dans cette unité de police, a indiqué que c’est au cours d’une patrouille de routine que deux bandits ont été arrêtés pendant qu’ils commettaient leur forfait. L’un d’entre eux aurait accepté d’entrer dans la cellule sans opposer la moindre résistance.

C’était tout le contraire de Tchoumi qui, dit-il, avait résisté aux ordres de ses collaborateurs. « Quand mes éléments se sont mis à le corriger, je leur ai demandé d’arrêter. Et le voleur violent et récalcitrant a finalement rejoint lui-même la cellule », a-confié l’officier de police.

S’agissant de la participation de chacun de ses collaborateurs dans la commission des faits décriés, André Arol a dit qu’il était occupé par des auditions des supposées victimes du vol au centre du procès. Il a néanmoins indiqué que l’inspecteur de police David Keyo a « corrigé » le voleur en lui appliquant quelques 5 à 6 coups de machettes sur la plante des pieds.

Par contre Ndjea Fualem a appliqué environ 10 coups de matraque qui est d’un outil de travail dans les cas de riposte, selon les dires des policiers aux fesses du voleur récalcitrant. Dans la suite de son récit, il a indiqué que ses collaborateurs Patrick Kolwé et Marguerite Ngoh ont aidé David Keyo à «neutraliser»  le détenu récalcitrant. Des propos que d’autres mis en cause ont corroborés.

Le gardien de la paix Ndjéa Fualem, le plus jeune du groupe, a  ajouté qu’il avait utilisé la matraque pour riposter  au fait d‘avoir été mordu par cet individu particulièrement violent. Il a reconnu que la brutalité utilisée par ses collaborateurs n’obéissait certes pas à la déontologie de la police, mais était une technique de la force publique pour discipliner un détenu rebelle et agressif.

Mondial de Handball : quatre joueuses du Cameroun en fuite en Espagne

Quatre joueuses de l’équipe de handball du Cameroun, actuellement en Espagne pour le Mondial féminin, ont quitté leur sélection sans la prévenir.

L’humiliation du Cameroun au mondial, dames, de handball n’est pas seulement sportive. Éliminées dès le premier tour sans gloire, les Camerounaises s’illustrent désormais en Espagne sur un autre chapitre. En effet, quatre joueuses de la sélection nationale de handball du Cameroun ont quitté leur sélection sans la prévenir, a-t-on appris samedi auprès de la police espagnole, selon qui cette «disparition» n’est toutefois pas «inquiétante».

«Une plainte a été déposée hier par la Fédération de handball du Cameroun», a indiqué à l’AFP une porte-parole de la police dans la région de Valence (est), où est basée la sélection de ce pays. Mais cette «disparition n’est pas inquiétante» car les joueuses «ont pris toutes leurs affaires» avant de quitter leur hôtel, «rien n’indique qu’il s’agit d’une disparition contrainte», a-t-elle assuré, sans être en mesure de donner les identités des quatre joueuses.

La sélection féminine du Cameroun s’est inclinée 35-24 jeudi face à l’Angola, à Lliria dans la région de Valence, lors duquel quatre joueuses n’apparaissaient effectivement pas sur la feuille de match. L’Espagne accueille le Mondial féminin jusqu’au 19 décembre.

Cameroun : Maurice Kamto quitte Douala, son parti dénonce…

Sous surveillance policière depuis hier matin à Douala, Maurice Kamto a quitté la capitale économique vers 11h30 ce jeudi 2 décembre 2021 sous très forte escorte, renseigne nos confrères du Groupe Equinoxe.  

Encadrée par des véhicules anti-émeutes de la police et de la gendarmerie, la voiture du leader du MRC a été conduite jusqu’à la sortie Est de la ville de Douala. Interdit de quitter son hôtel, le célèbre universitaire a été empêché hier d’aller dédicacer certains de ses ouvrages au lieu-dit « Restaurant la Chaumière ».

Dans un communiqué publié ce 2 décembre, le secrétaire général du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) condamne la séquestration de son leader et accuse le pouvoir  de nuire à l’épanouissement du MRC. « Si Maurice Kamto n’est plus un citoyen camerounais libre de ses mouvements dans son propre pays, si sa liberté d’expression lui est retirée et s’il est persona non grata à Douala, le régime doit avoir le courage de le dire, de le lui signifier et d’assumer ses actes ainsi que leurs conséquences », invite Me Ndong Christopher Nveh.

A propos de ce qui s’est passé le 1er décembre 2021, il raconte que « Tôt ce matin (1er décembre. Ndlr), gendarmes et policiers ont bloqué l’accès à l’hôtel où il est descendu. Dans le même temps, ils ont envahi le restaurant La Chaumière, à Bonapriso, où devait avoir lieu la Cérémonie de dédicace et bloqué depuis 4h du matin toutes les voies d’accès audit restaurant « .

Me Ndong Christopher Nveh s’étonne du déploiement sécuritaire alors que  : « la cérémonie de dédicace n’avait pourtant rien à voir avec l’activité politique, et concernait des ouvrages en libre circulation au Cameroun et à l’étranger. » Il estime qu’une telle cérémonie aurait été  un moment de communion entre un auteur et ses lecteurs.

Cameroun : Maurice Kamto désormais indésirable à Douala

Interdit de dédicacer ses ouvrages, l’universitaire et leader du MRC reste séquestrer à son hôtel dans la capitale économique.

Selon le récit d’Albert Dzongang , le conseiller spécial de Maurice Kamto, un commissaire de police lui a confié que le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun est désormais persona non grata à Douala.

« Il m’a dit qu’il ne pouvait me laisser entrer que si je devais lui donner la garantie de ressortir immédiatement avec Président élu , pour l’emmener hors de Douala sous escorte militaire jusqu’à la destination que j’aurais choisie. Ce commissaire a rajouté que Maurice Kamto ne pouvait pas tenir sa séance de dédicace prévue ce jour car, déjà, l’espace dédié à cette cérémonie a été pris d’assaut par ses collègues », rapporte  Albert Dzongang.

Outre l’entrée de lhôtel la Vallée, le restaurant la Chaumière à Bonapriso dans le premier arrondissement qui devait abriter le rendez-vous littéraire de Maurice Kamto, a été encerclé par les forces de l’ordre. A la stupéfaction du propriétaire Sam Baka, président national de l’Alliance des forces progressistes (AFP). Il dénonce ce  déploiement sécuritaire pour un évènement qui n’est point un meeting politique.

Rappelons que quelques jours avant, Maurice Kamto a dédicacé ses ouvrages à Yaoundé sans incident. La police et la gendarmerie n’y avaient pas opposé un tel blocage.

Cameroun : Maurice Kamto sous haute surveillance à Douala

Après avoir barré une voie au quartier Bonapriso pour empêcher le leader du MRC d’aller dédicacer ses derniers ouvrages au lieu-dit « Restaurant la Chaumière », la police vient de barrer une autre voie au carrefour Bonakouamouang.  

La circulation est fortement perturbée dans certaines artères de la ville de Douala. Depuis hier, une escouade de  policiers a pris d’assaut les alentours de l’Hôtel la Vallée, où séjourne le Pr Maurice Kamto. Et les différentes routes qui mènent au « Restaurant la Chaumière », où était prévue ce jour la dédicace des derniers livres de Maurice Kamto, sont barrées par des forces de maintien de l’ordre.

Pourtant, hier mardi 30 novembre, le président national du Mouvement pour le Renaissance du Cameroun a tenu un meeting improvisé au siège de son parti sans le moindre incident.  Au cours de cette rencontre, il a surtout, une fois de plus, appelé à la libération de tous les prisonniers politiques anglophones, les militants  et sympathisants du MRC, la mise en place d’un plan de reconstruction d’urgence et fait quelques suggestions sur la réforme du code électoral camerounais.

Mais, contre toute attente, ce mercredi, il lui est interdit de vaguer à ses occupations. Dans les propos rapportés par le lanceur d’alerte Kand Owalski, Albert Dzongang, son conseiller spécial, on peut y déceler un certain agacement. «Alors que j’allais dire bonjour au Président, j’ai moi-même été interdit d’accéder à l’immeuble par un commissaire. Ce dernier m’a fait comprendre que Maurice Kamto était persona non grata à Douala. Il m’a dit qu’il ne pouvait me laisser entrer que si je devais lui donner la garantie de ressortir immédiatement avec Président élu, pour l’emmener hors de Douala sous escorte militaire jusqu’à la destination que j’aurais choisie. Ce commissaire a ajouté que Maurice Kamto ne pouvait pas tenir sa séance de dédicace prévue ce jour car, déjà, l’espace dédié à cette cérémonie a été pris d’assaut par ses collègues »

Albert Dzongang  ajoute qu’il a entamé des négociations. Il dit alors avoir proposé à ces derniers : «  d’entrer dans l’hôtel pour lui signifier qu’il était prié de quitter la ville. Il m’a été répondu que personne d’eux n’irait vers lui .les droits du Président comme ils l’ont toujours fait, sont ainsi violés. Dans ces conditions, je leur ai dit d’attendre simplement et patiemment que vienne son heure de quitter l’hôtel, pour le faire. De toutes les façons, Maurice Kamto que j’ai eu au téléphone est serein, et paré comme d’habitude à assumer toutes les éventualités qui s’offriront à lui ».

Il conclut en ajoutant que : « Comme toujours, le mystérieux donneur d’ordre opère à visage couvert et refuse d’assumer ses actes devant l’histoire. Les militants et tous les acteurs du changement dans la paix, doivent se réjouir de cette peur qui, chaque jour, change de camp. Fait quoi fait quoi le soleil de liberté éclairera bientôt notre beau pays. Si le régime Biya avait déboursé autant d’énergie à construire le pays ces 39 ans, qu’il le fait depuis quelques années dans une vaine tentative de bâillonnement d’un homme résolument attaché à la bonne cause, cet homme-là, Maurice Kamto, ne serait même pas entré en politique. C’est laid d’être à la fois médiocre et arrogant . »

Cameroun : Maurice Kamto et d’autres acteurs politiques interdits de réunion à Yaoundé

Elle visait à rendre public les conclusions d’une réflexion visant à doter le pays d’un code électoral « consensuel ».

La concertation entre  formations politiques de l’opposition devait se tenir ce matin à l’hôtel Hilton de Yaoundé. Mais avant le début, la farte présence policière présageait déjà une interdiction de la rencontre.

Le sous-préfet de Yaoundé 3 justifie l’interdiction au motif  « d’ingérence dans compétences législatives ». Argument balayé par ces acteurs politiques. Il s’agit notamment des responsables démocratique du Cameroun (UDC) Tomaino Ndam Njoya, du Mouvement pour la renaissance du Cameroun de Maurice Kamto, du Parti camerounais pour la réconciliation nationale de Cabral Libii, du Social democratic front de Joshua Osih, du Mouvement progressiste d’Hilaire Zipang  et de  l’Union des mouvements socialistes de Pierre Kwemo.

Ces derniers, selon certaines sources, entendent user d’autres moyens pour rendre public les conclusions de leur réflexion portant reforme du code électoral.

Cameroun : la police reprime une manifestation des fils du canton Bali à Douala

La marche  est relative aux questions foncières. Les populations s’opposent à l’expropriation de leurs terres. 

Tel qu’annoncé, le rassemblement prévu ce matin du 19 novembre 2021 s’est tenu au lieu dit Alimentation Koumassi ( bali ) à 9 heures.

Alerté, la police débarque sur les lieux pour contrer la marche «pacifique» de protestation contre l’expropriation des populations de Dikolo – Bali (Bonanjo).

Les actes de protestation du même ordre se multiplient ces derniers jours dans la capitale économique. Sur l’ensemble du territoire national, les litiges fonciers constituent plus de 60% des affaires enregistrées dans les tribunaux. Preuve qu’il y a péril sur la terre.

Cameroun-Héritage : une église saccagée à la suite d’une bagarre entre une veuve et sa «rivale »

Pour un ensemble de logements, deux femmes se battent devant les tribunaux de Douala. Entre contestation de l’état civil, mariage en difficulté, appartenance aux nouveaux mouvements religieux chrétiens et violences, le conflit perdure depuis onze.

Les faits sont rapportés par Kalara. Qui est N. K. ? Comme piquée au vif, la petite dame ronde entre deux âges a lâché : « C’est la bordelle de mon mari ! », provoquant un remous dans le prétoire. La juge l’a avertie immédiatement : « Soignez votre langage madame… ». L’avocat de la partie civile à ce procès venait seulement de commencer à lui poser des questions quand elle a craqué.

Une indication de la trame de fond de l’affaire inscrite au rôle du Tribunal de grande instance (TGI) du Wouri en ce mardi 9 novembre 2021 mentionne simplement que  Minette Nganya Tchapetchet répond à l’accusation de l’Eglise témoin du Christ : « pillage en bande, violences et blessures légères ».

D’après la communauté religieuse, la dame  a entrepris une expédition privée d’expulsion forcée des lieux qu’elle occupe pour son ministère à Bonamoussadi, un quartier résidentiel de Douala. L’assaut aurait eu lieu à 4h du matin le 18 décembre 2018. Dans la série de témoignages, le vigile de l’église claironne que la dame a même demandé qu’il soit tué.

Exhibant une bosse sur son épaule qu’il a dénudé en levant le manche de son t-shirt, il dit à la juge que la protubérance est bien la preuve des violences alléguées. Tout comme ces cicatrices qu’il porterait sur la tête. Tout cela résulterait de l’irruption de malabars armés de gourdins, marteaux et autres machettes qui ont fracassé des équipements, bastonné et obligé les fidèles à fuir les lieux  alors qu’une nuit de prière s’y déroulait.

Malade chronique

L’accusée, Mme Nganya Tchaptchet, nie la majeure partie du récit. Si elle s’est bien rendue sur les lieux, c’était à 7h du matin, en compagnie de son neveu uniquement. «Je voulais qu’ils quittent la concession, car j’ai une décision de justice qui l’ordonne », explique-t-elle.  Les déclarations qu’elle et son neveu ont faites à la police et devant le juge d’instruction, corroborent ce que disent les plaignants ?

Elle ne les reconnaît point. Et de se lamenter sur son sort de veuve, malade chronique, assaillie par diverses plaintes liées à la même affaire, alors qu’elle « ne cherche qu’à utiliser les biens de ses enfants pour les envoyer à l’école et nourrir la famille ». Son avocat et elle-même suggèrent que c’est l’intervention des voisins, exaspérés par la situation, qui a pu causer quelques dégâts.

Dans les habituelles digressions autour de l’objet du procès, l’on apprend en effet que l’époux de Mme Nganya Tchaptchet, feu Nouamo, est décédé le 31 décembre 2009, dans des circonstances spéciales. L’homme a passé ses derniers jours auprès de N.K. et c’est dans l’église que les obsèques ont eu lieu.

Par ailleurs, une procédure pour destruction des preuves d’un acte de mariage oppose le même N.K. à l’accusée. Cette dernière reconnaît que sa rivale a gagné le procès au Tribunal de première instance de Douala-Bonabéri. Toutefois, souligne-t-elle, l’officier d’état civil interpellé « a dit qu’il ne reconnaît pas avoir dressé » l’acte querellé.

De sorte que depuis onze ans, les deux parties se battent pour contrôler l’héritage. Mme Nyanga Tchaptchet se prévaut d’un jugement « définitif » qui lui reconnaît l’usufruit et déclare sa fille héritière. Après une première expulsion manu militari longtemps avant, qui a donné lieu à un procès similaire devant le même tribunal et à un non-lieu à son profit, elle est revenue à la charge contre les occupants.

Son avocat crie «  l’église frustre, provoque, pousse au crime. Quoi qu’il en soit, rétorque le défenseur de l’église Témoin du Christ ; la décision qui lui attribue le droit de percevoir les loyers est limitée par un appel et n’aurait pu être mise en œuvre que par un huissier de justice. L’homme insiste pour que soit sanctionnée le recours à la violence et à la « cupidité » de l’accusée.

Roi Salomon

A propos de l’argent et «des biens de cette terre», interroge l’avocat de la mise en cause : ne serait-ce pas de l’autre côté qu’il faut voir de l’immortalité aggravée par la présentation présumée de l’adversaire comme autorité morale, l’église Témoin du Christ et la dame N.K. ayant offert de racheter l’ensemble immobilier en question ? «Pensez à la justice de Salomon dans la bible !

Comme l’enfant qu’une des femmes accepta de voir diviser en deux, voici une femme qui propose d’acheter à une autre un bien qu’elles sont supposées posséder (chacune à bon droit). C’est-à-dire clairement qu’il y en a une qui connaît la valeur de ce qu’elle a pour avoir contribué à le bâtir », sérine l’avocat de Mme Nganya Tchaptchet.

Le procureur de la République aussi semble épauler Mme Nganya. Elle n’aurait cependant pas dû tenter d’exécuter par ses propres moyens la décision dont elle se prévaut. Aussi, requiert-elle soit condamnée uniquement pour avoir pillé, bien que les autres auteurs du pillage ne soient pas dans le box des accusés. Personne ne reconnaissant qu’elle a porté la main sur quiconque. Les deux autres chefs d’accusations tombèrent du coup.

Avant de clore les débats qu’elle va sanctionner le 23 novembre prochain, la juge a ouvert une fenêtre, précisant qu’il s’agit de renseignements. Pourquoi demandera-t-elle au pasteur de l’église Témoin du Christ, n’avoir pas apaisé ou quitté les lieux alors que le conflit perdure ? « On a voulu concilier mais ça n’a pas marché », répond le plaignant. Raison de plus pour aller chercher un logement ailleurs, insiste la juge. L’homme se justifie : « Nous ne voulions pas laisser le feu après nous ».

En fait de feu, le conflit a de quoi être alimenté, bien au-delà de l’aspect affectif. Car, l’échange entre le juge et le pasteur, l’on apprendra que l’héritage en question porte sur 17 chambres ou studios et une salle de réunion qui servent l’église pour l’essentiel.

Et la juge d’insister pour connaître le prix du loyer, le standing du quartier : « C’est bien ça que vous louez à 125 000f par mois à Bonamoussadi ? », oui répond le pasteur, à la satisfaction visible du camp opposé qui tient à ajouter que le tribunal sortirait de ses gongs si, d’aventure, en plus de la réduction du loyer qu’aurait organisée N.K. avec les concurrents, greffier-séquestre, des sommes payées depuis lors à Mme Nganya Tchaptchet.

Cameroun : mise aux arrêts du policier ayant abattu une fillette de 7 ans à Bamenda

Dans un communiqué rendu public dans la soirée du 12 novembre  2021, le Délégue général la sûreté nationale exprime ses condoléances à la famille de la jeune élève. Martin Mbarga Nguele fait savoir que l’auteur du meurtre est détenu pour répondre de son acte.

 

 

 

« Dans la journée de ce vendredi 12 novembre 2021 aux environs de 12h30 minutes, un malheureux incident a causé la mort d’une fillette  de huit ans au lieu dit New Road à Bamenda dans la région du Nord-Ouest. En effet, le poste de contrôle institué au niveau de « Dream land snack bar », au quartier Nkwen, a interpellé un véhicule particulier conduit par le nommé Ngum Goodluck,  Directeur général de la microfinance Crédit union de Bamenda. Ce conducteur ayant refusé d’obtempérer, le gardien de la paix Fagha Alain de l’équipe de contrôle s’est lancé à sa poursuite et a procédé à des tirs dans le but d’immobiliser le véhicule en fuite. Une balle a atteint mortellement, par ricochet, la nommée Tataw Brandy, élève qui se trouvait de l’autre côté de la route », raconte le patron de la police dans le communiqué publié quelques heures après l’incident.

Martin Mbarga Nguelé exprime sa désolation à la cellule nucléaire de la disparue. Le Délégue général la sûreté nationale « regrette profondément ce tragique incident et adresse ses condoléances les plus attristées à la famille si durement éprouvée ».

Quant à l’auteur du meurtre, il informe  que « le policier auteur de cet acte a été mis aux arrêts dans le cadre de l’enquête immédiatement ouverte par la Division régionale de la police judiciaire du Nord-Ouest ».

Cameroun : encore une élève abattue par un élément des forces de sécurité

Agée de sept ans, la jeune Tartaw Brandy  revenait de l’école au moment de la fusillade  d’un véhicule.

Après Buea le 14 octobre dernier,  où une fillette de 6 ans avait été tuée par un gendarme alors qu’elle se rendait à l’école, c’est au tour d’une autre de 7 ans de tomber au retour des classes.

La jeune Tartaw Brandy est morte ce 12 novembre 2021 à New Road Nkwen, dans la ville de Bamenda sous le coup des tirs d’un policiers qui tentait de stopper un véhicule Pick-up. Ledit véhicule rechignait selon des témoins, d’obtempérer à l’interpellation de l’élément des farces de l’ordre.

Une manifestation a éclaté dans la rue. Des premières images reçues l’on peu apercevoir la fillette transportée par une foule. Et d’un autre côté la maman de la fillette éplorée.

Maman de Tartaw Brandy inconsolable

Bamenda est la capitale régionale du Nord-ouest en crise sécuritaire depuis 2016. Dans le cadre  de la guerre de sécession qui agite les deux régions anglophones du pays.

Pour l’instant, aucune autorité ne s’est encore  prononcée. sur le drame de cette mi-journée

Guinée équatoriale : des Camerounais pourchassés par la police

Depuis le 1er novembre 2021, 1es forces de l’ordre opère une vaste traque des étrangers sans motif officiel. L’ambassadeur du Cameroun dit avoir approché les autorités équatoguinéenes sans obtenir des explications.

Depuis lundi des camerounais sont interpellées et retenus au Complexe Multisport de Malabo (Banapo) aux côtés de nombreux autres ressortissants étrangers vivant dans la capitale équato-guinéenne. Selon des informations reçues par l’ambassadeur du Cameroun, une opération similaire se déroule sur la partie continentale depuis le samedi 30 octobre 2021. « Les étrangers retenus seraient gardés au Stade Omnisport de Nkoantoma et dans divers postes de Police de la ville de Bata », écrit S.E. Jean Désiré Owono dans un communiqué publié hier.

« L’Ambassade, une fois informée, a immédiatement saisi les Autorités du Pays d’accueil, à l’effet de solliciter des informations relativement à cette vaste opération d’interpellation d’étrangers », ajoutant qu’aucune réponse ne lui a été donnée.

« En attendant les informations officielles sollicitées, l’Ambassade a procédé, aux premières mesures urgentes d’assistance consulaire aux compatriotes détenus à Malabo, en leur fournissant le mardi 02 novembre 2021, notamment des denrées alimentaires, des produits hygiéniques et sanitaires de première nécessité. »

S.E. Jean Désiré Owono invite ses compatriotes à « garder leur calme, en abstenant d’alimenter les campagnes de désinformation ayant cours dans les réseaux sociaux, comme celles annonçant des rapatriements à bord d’aéronefs militaires équato-guinéens, des mauvais traitements dans les lieux de détention et l’inertie de l’Ambassade face à la situation ».

La Guinée équatoriale et le Cameroun, deux pays qui entretiennent des relations d’amitié, mais régulièrement marquées par des tensions aux frontières ou à l’intérieur du pays de Théodoro Abiang Nguema.

Cameroun : deux élèves du Lycée d’Elig-Essono interpelés pour trafic de drogue

Ils ont été happés par les éléments de la gendarmerie le 02 novembre 2021, au quartier Bata Nlongkak à Yaoundé, dans le 1er Arrondissement de la capitale politique du Cameroun.

Des élèves trafiquants de drogue mis aux arrêts par les forces de maintien de l’ordre après plusieurs heures de filatures. Un réseau de consommation et de trafic de drogue et stupéfiants ayant pour dealer le nommé Bitoumou Junior âgé de 28 ans

Ce dernier est spécialisé dans la vente des drogues et stupéfiants aux élèves. Pendant l’opération, les gendarmes ont mis  la main sur ses clients et revendeurs au sein Lycée d’Elig-Essono. Deux élèves pris en uniforme scolaire aux encablures de 16 heures..

L’on apprend qu’ils avaient également en leur possession des armes blanches.

Cette traque des forces de l’ordre arrive un mois après celle opérée le 19 septembre 2021 dans le 3e arrondissement de Douala. Près du lycée technique de Brazzaville, un réseau de présumés dealers et consommateurs de drogue, dont l’âge varierait entre 18 et 30 ans, a été interpelés. Ils détenaient 5 sacs de cannabis de 100 kilogrammes chacun. Mais aussi sur 52 filons de cocaïne, une machette, une moto, 3 briquets, 4 boîtes de poudre blanche (on présume qu’il s’agit d’un sous-dérivé de cocaïne), 0,25g de diluant de cocaïne et bien d’autres stupéfiants.

Des prises qui confirment la montée du phénomène de vente et trafic de stupéfiants au sein de la jeunesse. Qu’est ce qui n’a pas marché pour qu’on en arrive là ?

Cameroun : armée et police à l’école des violences basées sur le genre

Issus des régions du Centre, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord, des gendarmes, militaires et policiers sont les bénéficiaires de cette formation qui s’est ouverte ce 1er novembre 2021 à Yaoundé. 

 

 

 

 

 

 

Selon les Nations unies, toute violence qui s’exerce sur une femme ou sur un homme tout simplement parce qu’elle est une femme ou parce qu’il est un homme, est qualifiée de violence basées sur le genre. Les femmes et les jeunes filles sont les plus visées, du fait de leur vulnérabilité. C’est pourquoi, le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD-AC) tient ce 1er novembre un atelier de consolidation des capacités des forces de défense et de sécurité en matière de violences basées sur le genre.

Y prennent part, des personnels du ministère de la défense, dont cinq travaillant à Yaoundé et 15 issus des régions de l’Extrême-Nord, Nord-Ouest et sud-Ouest. Du côté de la Secrétariat d’Etat à la défense,  15 gendarmes, dont  cinq exerçant dans la capitale  et 10 dans les  régions de l’Extrême-Nord, Nord-Ouest et sud-Ouest. La Délégation générale à la sureté nationale est représentée par 10 éléments.  Cinq sont en service à Yaoundé et les autres  dans les  régions de l’Extrême-Nord, Nord-Ouest et sud-Ouest.

Gendarmes, militaires et policiers sont entre autres sensibilisés sur la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre,  les actions menées en la matière par le ministère de la Défense et celui de la Promotion de la femme et la famille. Des recommandations pour consolider la prévention et la lutte contre les violences basées sur le genre seront formulées à la fin de l’atelier qui s’achève demain.

Cameroun-traitement inhumain : cinq policiers devant la barre

Ils ont été déférés au parquet d’instance du centre administratif de Yaoundé le vendredi 24 septembre 202

Les actes de violence et de torture pratiqués sur le présumé voleur Tchoumi Cyrille ne sont pas restés impunis. Les policiers, auteurs de ces actes ont été déférés devant au parquet d’instance du centre administratif de Yaoundé le vendredi 24 septembre 2021.

Le Délégué général de la sureté nationale, Martin Mbarga Nguelé, avait  dans un communiqué confirmé les faits de torture de la vidéo ayant circulé sur les réseaux sociaux depuis le 16 septembre 2021.   Montrant ses collaborateurs  du 18ème arrondissement de Yaoundé,  bastonnent  le présumé voleur.

 Les actes de tortures étant interdits dans le code pénal camerounais, Martin Mbarga Nguelé avait précisé que les policiers indexés vont répondre devant les instances judiciaires et disciplinaires compétentes.

Egalement,  le nommé Kamga William,  plaignant et auteur de la vidéo, répond de son acte.

Par ailleurs, le Délégué général de la sûreté nationale invite en retour les populations à respecter la police et collaborer avec elle. C’est pourquoi le numéro vert 1500 fonctionnant sur appel gratuit 24/24h est à leur disposition pour toute dénonciation et information utiles.

Cameroun : le patron de la police apaise les tensions autour de la torture d’un civil

Martin Mbarga Nguele promet des sanctions aux fonctionnaires de police à la manœuvre dans une scène de  bastonnade d’un civil à l’aide d’une machette. Une démarche visant à calmer les tôlé suscité par cette affaire.

La vidéo amateur montre un homme en tenue administrant des coups à l’aide d’une machette à un jeune civil. Aidé par ses collègues, ils tentent d’obtenir par la torture des informations sur les complices du voleur. Ce dernier insiste à dire qu’il était seul au moment de son forfait. .

Dans un communiqué de presse rendu public le 21 septembre dernier, le patron de la police camerounaise restitue les faits.  Martin Mbarga Nguele avoue que  les faits de torture « sont exacts et se sont déroulés dans la nuit du 15 au 16 septembre 2021, au Commissariat de sécurité publique du 18ème arrondissement de la ville de Yaoundé ». Le DGSN précise cependant que l’acte s’inscrivait dans le cadre d’une enquête pour vol.

Image de la torture policière

Au regard de la gravité des faits qualifiés de « traitements inhumains et dégradants », Martin Mbarga Nguele annonce que « les fonctionnaires en question ont été identifiés et font l’objet des mesures appropriées pour répondre de leurs actes devant les instances judiciaires et disciplinaires ».

Le fait survient au moment où règne un climat délétère entre les forces de l’ordre et les civils. Les images et vidéos partagées depuis quelque temps à travers les réseaux sociaux présentent des scènes de violence entre policiers et usagers des rues. Le Délégué général à la sureté nationale ainsi que le ministre de l’Administration territoriale sont montés au créneau pour ramener la population civile à l’ordre et annoncé des sanctions contre quiconque s’attaquera une nouvelle fois aux éléments de la sécurité dans e cadre de l’exercice de leurs fonctions.

Axe Yaoundé-Soa : des blessés dans un affrontement sanglant entre camerounais et centrafricains

Au lieu-dit Fougerole à Yaoundé, une rixe a éclaté hier entre conducteurs de mototaxis et chauffeurs de cars desservant la capitale et sa banlieue.

L’on a frôlé le pire le 15 septembre 2021 au quartier Fougerole, situé entre Ngousso et la ville de Soa. Des blessés ont été dénombrés à l’issue d’une bagarre sanglante entre conducteurs de mototaxis d’origine centrafricaine et chauffeurs de cars de la ligne Yaoundé-Soa.

Selon des témoins, tout serait parti de la collision d’un car et d’une moto. Les ressortissants de la RCA sur le chemin du cimetière de Soa pour inhumer l’un des leurs, accusent le conducteur du car  d’avoir percuté a mort un compatriote. Les discussions commencent. D’autres chauffeurs de car viennent à la rescousse de  leur collègue accablé, S’en suit la violence. Durant les affrontements,  des blessures sont enregistrées, plusieurs cars endommagés, la circulation paralysée.

La police et la gendarmerie alertées viendront peu à peu  calmer les tensions. Mais les protagonistes déterminés à en découdre vont certains se livrer à une chasse aux sorcières dans les quartiers environnants. Mettant ainsi le coin en état d’alerte.

Sauf que quelques temps plus tard, la tension va descendre avec l’arrivée massive d’autres éléments des forces de l’ordre sur les lieux. Des personnes seront interpelées pour les besoins de l’enquête ouverte.

Cameroun : le président Paul Biya sanctionne plusieurs policiers

Le président de la République, Paul Biya a signé, ce mercredi  15 septembre  2021, d’importants textes portant abaissement de grade ou d’échelon de certains policiers. Les raisons de ces abaissements sont diverses.

En effet, le décret du chef de l’Etat, chef suprême des forces armées et police, indique entre autres qu’ Emmanuel Gabriel Noah, inspecteur de police, a été sanctionné « pour faute contre l’honneur, le devoir et la probité par non-paiement de loyer »; Armand Wafo Foba, officier de police, est quant à lui été frappé « pour retrait indu et rétention abusive des pièces et documents d’un usager et indélicatesse portant atteinte à la considération de la Police par extorsion des fonds » 

Par ailleurs, Shayadini Tetndap Fadimatou, inspecteur de police, est sanctionné « pour faute contre l’honneur, le devoir et la probité par non-paiement de ses dettes, indélicatesse commise dans la vie privée et préjudiciable au renom de la police par pratique d’une activité privée lucrative » ; Bernardin Gaël Biloa Onana, Inspecteur de Police, est critiqué pour son « indélicatesse ou compromission portant atteinte à la considération de la Police par distraction et vente d’une moto d’origine douteuse »

Le décret du chef d’Etat indique également que Valentine Nguemua Benga, officier de police, est sanctionné « pour faute contre l’honneur, le devoir, la probité par non-paiement de la dette et insubordination hiérarchique par refus de répondre à une demande d’explication » ; Brice Charles Mvondo, gardien de la paix principal, a été sanctionné « pour négligences graves ayant entrainé la perte d’une arme de service et d’un chargeur garni de treize (13) munitions »

Autre personne sanctionné, Narcisse Ambela Djomo, inspecteur de police. Il est sanctionné « pour faute contre l’honneur, le devoir et la probité par émission de chèque sans provision et non remboursement de la dette » ; Daniel Etsike Ekoe, inspecteur de police, est sanctionné « pour faute contre l’honneur, le devoir et la probité par détournement d’un dépôt » 

Les faits reprochés à  Bertrand Bindjeme Enock, gardien de la paix, sont multiples. Il lui est réprimandé son «abandon d’un poste de garde, négligences graves dans l’exercice de ses fonctions et insubordination hiérarchique ». Enfin, Jean Vincent Dadan, gardien de la Paix, puni « pour manquements aux consignes et indélicatesse ou compromission portant atteinte à la considération de la police par extorsion de fonds aux usagers de la voie publique contre restitution des pièces personnelles ».

Cameroun : le ministre Paul Atanga Nji menace les civiles qui s’attaquent aux policiers

Dans une déclaration faite ce 10 septembre 2021 à Yaoundé, le patron de l’Administration territoriale annonce des sanctions contre les citoyens qui s’en prennent aux agents de Police dans l’exercice de leurs  fonctions.

 

 

 

« La  loi de la jungle n’a pas de place au Cameroun », déclare le ministre de l’Administration territoriale dans sa déclaration faite ce vendredi. « Il est donc clair qu’un citoyen ou un usager, quel que soit son rang social, n’a pas le  droit d’exercer des violences contre un agent de Police dans l’exercice de ses fonctions (…) S’en prendre publiquement à un agent de Police ou à tout autre agent des forces de  sécurité en plein exercice de ses fonctions, sera désormais considéré comme un casus belli.», ajoute-t-il.

Tout en rappelant la loi qui punit de tels actes,  il prévient que les : « comportements irresponsables et désobligeants à l’endroit des agents de sécurité  seront dorénavant punis conformément aux textes en vigueur ». Atanga dit avoir donné des « instructions fermes » aux gouverneurs de région pour gérer les cas des personnes qui s’en prennent aux agents de police dans l’exercice de leurs fonctions.

« Tout individu surpris en train d’exercer des violences ou des voies de fait contre un  policier dans son travail, fera désormais face à la rigueur de la loi. Cela ne servira à rien de  tenter de fuir, car c’est un serpent affamé qui viendra vous chercher dans votre cachette », menace-t-il.

Hier, le gouverneur de la région du Littoral a organisé une réunion de crise dans ses services pour comprendre les raisons des rixes entre civils et policiers. Le but est de mettre fin à ce phénomène qui tend à se généraliser.

Cameroun : près de 1300 passeports biométriques en attente de retrait

Ces titres de transport nouvellement conçus sont en souffrance au Centre national de production des passeports (CNPP), dans les commissariats à l’Emi-immigration, et dans les représentations diplomatiques et consulaires du Cameroun à l’étranger.

 

 L’information est du quotidien Le Jour  de ce  2 septembre 2021. Le journal d’Haman Mana renseigne que près de 1300 passeports nouvellement conçus sont en souffrance aussi bien au CNPP, que dans les commissariats à l’Emi-immigration, et les représentations diplomatiques et consulaires du Cameroun à l’étranger.

C’est le 1 juillet dernier que la Délégation Générale à la Sureté Nationale (DGSN), a lancé la production des passeports biométriques. Le nombre de passeports commandés et non retirés attestent de la forte demande.  Si bien qu’en l’espace de deux mois, La DGSN en soit à  exhorter les demandeurs à venir les décharger.

Rappelons que selon la nouvelle procédure, le demandeur peut rentrer en possession de son document 48 heures après la phase de pré-enrôlement en ligne et le rendez-vous à l’unité de production.

Cameroun – Bertoua : un polygame soupçonne l’une de ses femmes d’infidélité et se suicide

Le nommé Bella s’est donné la mort samedi dernier à son domicile au quartier Birpondo en ingurgitant du poison.

 

 

Un homme d’une quarantaine d’années s’est donné la mort le week-end dernier à Bertoua, à cause des supposées infidélités de sa compagne. Le nommé Bella, connu de tous au quartier Birpondo dans l’arrondissement de Bertoua 1, s’est suicidé à son domicile, après une dispute avec sa première épouse. Les faits sont relatés par Cameroon Tribune. Le défunt la soupçonnait depuis peu d’infidélité. D’après leur entourage, la femme ne faisait rien pour rassurer son mari qui n’en pouvait plus des disputes dans son foyer. Une situation qu’il n’a pas supportée.

Selon la première épouse qui ne reconnait pas avoir trompé son mari, le quadragénaire avait déjà tenté de se suicider en essayant de consommer de l’eau dans laquelle il avait versé le poison. « J’ai très vite arraché le verre de ses mains et j’ai versé le contenu », explique la dame. Il a fallu quelques minutes d’inattention de l’épouse pour qu’il échappe à sa vigilance et remette ça le même jour. Cette fois, il  a bel et bien bu le contenu du verre. Quelques minutes après, les pleurs annonçant la triste nouvelle, alertent les voisins surpris de l’acte posé par M. Bella.

« Nous en avions pourtant parlé. Je lui ai demandé de se focaliser sur sa seconde épouse si la première lui faisait effectivement des infidélités. Je suis surpris qu’il ait choisi le suicide comme solution ! », s’étonne l’un de ses voisins. Le défunt laisse deux veuves et plusieurs orphelins. Une enquête a été ouverte par la police judiciaire après constatation des faits.

Gabon: l’ambassadrice du Cameroun recherche sa ménagère pour vol de plusieurs centaines de millions de FCFA

La police est aux trousses de la jeune dame, selon le site d’information Gabonactu.com, accusée d’avoir distrait 600 millions de FCFA le vendredi 27 août 2021 dans la résidence du diplomate camerounais à Libreville.

L’ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Cameroun près la République Gabonaise , Ngaeto Zam Edith Félicie Noëlle épouse Ondoua serait en larme. Le confrère du journal en ligne Gabonactu.com révèle que la diplomate recherche une lourde somme d’argent (environ 600 millions de FCFA) qu’aurait dérobée sa dame de ménage, introuvable à Libreville depuis la disparition de ce pactole.

«  Le vol se serait produit vendredi. L’argent aurait été entassé dans des mallettes. La somme exacte n’a pas été révélée mais plusieurs sources évoquent la coquette somme de 600 millions de FCFA (915 000 euros). La diplomate camerounaise au Gabon est certaine que le coupable serait sa dame de ménage. Celle-ci aurait abandonné ses sandales dans la résidence après son forfait. Plus grave, elle aurait quasiment abandonné son poste de travail sans motif apparent », écrit le journal. Non sans indiquer que la présumée voleuse s’appellerait Colette Eyenga Mvogo.

Plusieurs sources proches de la mission diplomatique du Cameroun au Gabon confirment à la rédaction de Gabonactu.com qu’il y a bel et bien eu un vol à la résidence de l’ambassadeur. Et que les fins limiers de la police judiciaire et de la Direction générale des recherches (DGR, renseignements généraux) sont activement à la recherche du présumé voleur.

Au Cameroun, les hautes personnalités connaissent régulièrement ce type de coup. On se souvient de la récente affaire de vol de plus 100 millions de FCFA chez Narcisse Mouelle Kombi, le ministre des Sports et de l’éducation physique, et pour laquelle les agents de maison ont été emprisonnés. Et un peu plus tôt, chez André Mama Fouda, l’ancien ministre de la Santé publique, délesté de plusieurs dizaines de millions lors d’un braquage à son domicile. Cela n’avait nullement dissuadé les dirigeants à continuer de garder de fortes sommes d’argent dans les chambres et coffres forts de leurs maisons. .  

Cameroun : la production des cartes d’identité et numérisation des actes de naissance, sont les prochains grands chantiers de la police

Le délégué général à la Sureté  nationale l’a reconnu le 25 août 2021 au cours de la cérémonie d’inauguration du Centre National de production des passeports.

« La prochaine étape sera la numérisation des actes de naissance et l’accélération de la production des cartes nationales d’identité. J’exhorte l’équipe technique à la maintenance des équipements acquis », a déclaré hier  Martin Mbarga Nguele, le Délégué général à la Sureté nationale. C’était lors de la cérémonie dinauguration du Centre National de production des passeports.

S’agissant des passeports biométriques nouvellement lancés,  Martin Mbarga Nguelé s’est dit satisfait  de leur production. « La technologie du nouveau système favorise un traitement diligent de Production des passeports. Il n’est plus besoin de partir de sa ville de résidence pour la capitale. Tout devient automatique », vante-t-il.

Depuis le 1er juillet leur production est  soumise à une nouvelle procédure : enrôlement en ligne et  délivrance en 48 heures. Près de 30.000 demandes ont été soumises en ligne, selon le patron de la police.

Cameroun : inauguration du nouveau Centre national de production des passeports

Situé près du Palais présidentiel à Etoudi dans le premier arrondissement de Yaoundé, cet édifice moderne fonctionnel depuis le  juillet dernier, est officiellement  inauguré  ce 25 août 2021 par le Ferdinand Ngoh Ngoh,  représentant le chef de l’Etat.

Inauguration ce mercredi du nouveau Centre national de production des passeports. Il s’agit d’un bâtiment à la façade de verre, de couleurs sobres mais remarquables par son blanc et gris. Un parking externe et interne, et une guérite à l’entrée. L’édifice est  entouré par une clôture surmontée par des grilles de fer épaisses.  Il est construit sur une superficie de près de 1000 m2.

Le Centre national de production des passeports autrefois situé dans un minuscule espace  au quartier Nlongkak a muté de siège pour Etoudi,  près du Palais présidentiel. C’est le secrétaire général à la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh, qui procède ce jour à son inauguration officielle, au nom du chef de la l’Etat Paul Biya.

Il faut dire que ce nouveau siège est fonctionnel depuis juillet dernier. Reçoit des demandeurs de passeports sous la nouvelle configuration de souscription en ligne, de délivrance dans un délai de 48 heures moyennant le montant de 110 000 et non plus 75 000 FCFA comme il y a peu.