Cameroun : plus de 550 milliards de F pour développer une zone industrielle à Kribi

Un mémorandum d’entente a été signé entre le Port Autonome de Kribi (PAK), Bolloré Africa Logistics, China Harbour Engineering Co (CHEC), International Container Terminal Services, Inc. (ICTSI) et l’agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA).

900 millions de dollars soit  551 533 320 000 FCFA. C’est le cût du projet de développement d’une zone industrielle intégrée dans la zone portuaire Kribi.  Le 15 février 2023, le Port Autonome de Kribi (PAK) a signé un mémorandum d’entente avec Bolloré Africa Logistics, China Harbour Engineering Co (CHEC), International Container Terminal Services, Inc. (ICTSI) et l’agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA) à cet effet.
Cette initiative, qui devrait coûter environ 900 millions de dollars, vise selon le PAK à « aménager une superficie brute de 1 500 hectares pour l’implantation d’activités logistiques et industrielles, avec la création de plus de 50 000 emplois directs. La superficie ainsi attribuée fait du port de Kribi l’un des ports les plus étendus d’Afrique et du monde, confirmant les grandes ambitions du Gouvernement« . L’ambition du PAK est de proposer une offre de service adaptée aux besoins des clients afin de faire du port un hub sous-régional.
Les travaux concernent principalement le terrassement de plateformes, la construction des VRD (télécommunications, eau, électricité, éclairage public, assainissement, réseau routier, etc.) et la construction de bâtiments à vocation commerciale (centre des affaires de haut-standing, entrepôts, etc.). Cette initiative constitue un tournant majeur pour l’avenir du PAK et même du Cameroun en général.

Cameroun : le Port autonome de Kribi enregistre des recettes douanières de 73 milliards FCFA au premier semestre 2021

Le bilan des activités opérationnelles à mi-parcours, pour la période de janvier à Juin 2021, confirme que le port devient un maillon essentiel de la chaîne d’approvisionnement du Cameroun et du reste de la Sous-région Afrique centrale.

De janvier à juin 2021, 237 escales ont déjà été enregistrés sur les quais du Port de Kribi contre 206 navires sur la même période l’année dernière, au Port de Kribi (PAK). « Ce qui constitue un taux semestriel de réalisation de 115% mais également un pic d’activités largement au-dessus des prévisions de 413 navires attendus pour l’année 2021 », informe le PAK. Cet attrait qu’il exerce est le résultat, d’une dynamique mise en place par l’autorité portuaire et qui fait désormais de lui le port-pivot en Afrique centrale sur les lignes reliant l’Asie aux côtes Ouest-africaines.

Aussi, 202% d’augmentation, avec 21 594 Equivalent vingt pieds (EPV) traités contre 7 149 sur la même période l’année précédente. Un bond historique, selon le top management de ce complexe infrastructurel, qui confirme l’excellence opérationnelle reconnue au Port de Kribi par les spécialistes en la matière.

En termes de recettes douanières, « le secteur Sud II a déjà collecté plus de 73 milliards FCFA, comparés aux 78 milliards FCFA de toute l’année 2020 ou aux 19 milliards FCFA de l’année 2019 », ajoute le PAK. Une augmentation exponentielle qui fait de la circonscription douanière Sud II, la 2ème plus grosse pourvoyeuse de recettes douanières au Cameroun après celle du Littoral.

Cameroun : un accord pour la « ceinture agricole » autour du port de Kribi

Les modalités de mise en oeuvre de cette ceinture verte ont fait l’objet de la signature d’un partenariat entre  le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et la Direction générale du Port autonome de Kribi.

La « ceinture agricole », objet de l’accord de partenariat signé le 07 août 2020 entre le ministère de l’Agriculture et le Port autonome de Kribi, consiste au développement des projets agricole pour garantir la sécurité alimentaire pour la cité balnéaire et ses environs.

Cette ceinture initié en 2018 met l’accent sur les cultures maraîchères, les cultures à cycle court et les produits de grande consommation.

Selon cet accord, le ministère de l’Agriculture s’engage à veiller au respect des bonnes pratiques agricoles et sur la productivité des cultures qui seront mises en place. « Les semences de qualité et les intrants seront disponibles », a rassuré le ministre Gabriel Mbairobe lors de la signature de l’accord à Kribi.

Ledit accord a deux axes principaux. Il s’agira d’une part de mutualiser les moyens pour l’accomplissement des missions respectives de chaque partie et d’autres part, mutualiser les efforts des parties prenantes pour la mise en œuvre des procédures en vue de faciliter l’importation des outils et intrants agricoles et l’exportation des produits issus de l’agriculture.

Cameroun/Covid-19 : le Port de Kribi redoute une chute de ses recettes

Si l’autorité portuaire se réjouit des résultats réalisés au cours du premier trimestre 2020, elle craint toutefois que ses objectifs soient affectés par la crise sanitaire.

L’administration du Port autonome de Kribi (PAK) a rendu public les résultats de ses performances en 2019, mais aussi ceux du début de l’année en cours. De janvier à mars 2020, « le secteur des Douanes du Sud II a réussi le pari de 108.83% de ses objectifs, soit une recette de 10 083 193 956 F CFA sur des prévisions de 9 264 700 000 F CFA », lit-on dans un communiqué publié le 17 avril dernier.

Mais avec la crise sanitaire du Covid-19, les projections pour 2020 seront négativement impactées selon  les acteurs de la place portuaire.  Ceci du fait du « confinement des populations et la fermeture des frontières ». Le deuxième trimestre qui vient d‘être entamé s’annonce pas aisé en terme de recettes « bien que des plans de relance et de redressement ont d’ores et déjà été élaborés », redoute-t-on au PAK.

S’agissant des performances de 2019, « c’est le satisfecit dans l’ensemble », se sont réjouis les acteurs au terme d’une réunion tenue par visioconférence le 16 avril, présidée par Patrice Melom, le directeur général du PAK. Le bilan de l’année affiche « 331 escales enregistrées contre 295 en 2018. Soit une avancée de 12%; 8.534 MT de marchandise traitée contre 7.019 MT en 2018. Soit 17% en plus ».

En valeur financière, cela implique  que : «  le Secteur des Douanes du Sud II a réalisé en fin 2019 des recettes de 24 210 488 703 F CFA. Contre 9 793 913 035 F CFA pour l’exercice précédent. Au titre des recettes pétrolières, Il est passé de 29 542 488 590 F CFA en 2018 à 35 012 943 441 F CFA en 2019 ».

Patrice Melom et ses collaborateurs se félicitent de leur apport dans l’économie camerounaise : « Le Secteur des Douanes du Sud II se classe désormais au deuxième rang des contributeurs aux recettes de la Direction Générale des Douanes (DGO) du Cameroun, juste derrière le secteur Littoral I. supplantant littoral II ».

Cameroun : le port de Kribi veut développer une zone économique spéciale

D’une superficie de 500 hectares, le projet vise à doper l’attractivité de cette place portuaire à travers la viabilisation d’espaces et la construction d’un centre d’affaires.

Dans l’optique de favoriser « la montée en puissance de l’activité et des trafics » du Port autonome de Kribi (Pak) du Cameroun, la direction lance un projet de développement d’une « zone économique spéciale ».

Sur une superficie de 500 hectares attenante au port (dans le département de l’Océan, région du Sud), la zone économique spéciale consiste en divers aménagements. Il s’agit par exemple, selon les autorités du Pak, du terrassement, de la préparation des parcelles prêtes à la location, de la construction des réseaux routiers, d’eau, d’électricité, d’assainissement, d’éclairage public et à la réalisation La d’aménagements paysagers.

La zone devra également comporter une « composante immobilière [qui] prévoit la construction d’un centre des affaires et de plusieurs entrepôts logistiques ».

La Pak assure que les investisseurs intéressés pourront « bénéficier de toutes les incitations administratives et fiscalo-douanières » prévues par la loi n°2013/011 du 11 décembre 2013 régissant les zones économiques au Cameroun et qui sert de cadre réglementaire à ce projet.

A la suite du lancement d’un appel d’offres en avril 2019, six entreprises ont été sélectionnées pour accompagner le Pak dans l’« implémentation optimale de ce projet ».

Port autonome de Kribi: des cartes marines au service de la sécurité

La remise de ces cartes a eu lieu le 15 février à la résidence de l’ambassadeur de France au Cameroun, S.E. Gilles Thibault. C’était en présence de l’ambassadeur, du ministre des Finances, du ministre des Transports, du Directeur du Port autonome de Kribi, entre autres personnalités.

Se mettre à jour en termes de cartographie et d’instructions nautiques vis-à-vis de l’Organisation maritime internationale, est un objectif dont le Cameroun se rapproche avec la réception de ces cartes marines. Réalisées par la société française Shom, ces ouvrages ont été financés par l’Agence française de Développement (Afd).

Ils permettront entre autres, d’étudier de manière approfondie les mers, notamment le phénomène sédimentaire, de comprendre les effets du dérèglement climatique, de recevoir dans des conditions de sécurité optimales de nombreux navires et auront une incidence sur le domaine du transport maritime.

Les cartes maritimes remises au Port autonome de Kribi, ne constituent qu’une étape au développement de cette infrastructure. Avec la mise en place du Système d’information portuaire, le complexe franchira une nouvelle étape qui permettra au Cameroun de se faire une place de choix dans le domaine du transport maritime.

Pour le ministre des Finances Louis Paul Motaze, la conception d’Aude Tychensky, ingénieur en chef hydrographe et représentant de la société Shom, est «un outil puissant à l’exploitation du port en eau profonde». D’après le ministre des Transport, Ernest Massena Ngalle Bibehe «le port de Kribi dispose de tous les atouts pour s’imposer (…) comme un port de référence».

L’entrée en service des deux terminaux du Port autonome de Kribi annoncée pour mars 2018

Cette étape marquera le début des activités commerciales au sein de l’infrastructure.

Le Port Autonome de Kribi (PAK) a organisé, les 15 et 16 février derniers, un séminaire sur la vulgarisation des procédures de passage des marchandises sur ses infrastructures. Au cours de cette session de formation placée sous le patronage du ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o, le directeur général du PAK a passé en revue l’état de préparation de l’ensemble des intervenants dans le processus de passage des marchandises. Il a également mis au même niveau d’information et d’implication, les différents acteurs publics et privés en vue du lancement effectif des activités d’exploitation du Port de Kribi.

Selon Patrice Melom, en effet, c’est au mois de mars que les activités commerciales débuteront effectivement au Port de Kribi. Une date qui avait déjà été évoquée par Lionel Odeyer, directeur général de CMA-CGM, concessionnaire du terminal à conteneurs. C’était en janvier dernier, au cours d’un entretien avec le ministre délégué auprès du ministre des Transports, Mefiro Oumarou. « Il y aura plusieurs étapes hebdomadaires. On aura une escale qui viendra des pays d’Asie directement. Nous aurons également deux services hebdomadaires qui viendront d’Europe et de la partie Westman (Italie et Espagne)« , assurait Lionel Odeyer dans les collines du quotidien Cameroon Tribune.

Le séminaire de vulgarisation des procédures de passage des marchandises a également été l’occasion pour le directeur du Pak de revenir sur les règles contenues dans le nouveau manuel de procédures douanières. Un exercice devant permettre une meilleure transparence et une meilleure collaboration entre l’administration des douanes et le Port autonome de Kribi.

En rappel, le Port en eau profonde de Kribi est une infrastructure reliée à la mer par un chenal de 650 mètres de long, 200m de large et 17m de profondeur. Ses caractéristiques indiquent un plan d’eau de manœuvre des navires constitué d’une zone d’évitage de 600m de diamètre, et protégé de la houle par une digue à talus de 1852m. Il permet d’accueillir des navires de 70 000 tonnes de Port en lourd (Tpl) pour le port général et de 350 000 Tpl, pour les terminaux spécialisés.