Cameroun : la Russie offre 100 bourses aux étudiants

Cette bourse d’études comprend : l’éducation gratuite pendant toute la période de formation en la spécialité choisie et une allocation mensuelle.

Dans une correspondance du 13 janvier dernier, le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures (Minrex) en charge du Commonwealth informe son collègue de l’Enseignement supérieur que le gouvernement de la Fédération de Russie met à la disposition des étudiants camerounais 100 bourses d’études pour l’année 2023-2024.

« La partie russe sélectionne les candidats en dernier ressort, réitère sa volonté de coopérer avec la partie camerounaise dans l’attribution desdites bourses », fait savoir le Minrex. La Russie rappelle également que le principal critère de sélection dans l’attribution de ces bourses est « la performance académique du candidat prouvée par un diplôme et approuvée par un entretien », souligne le Minrex.

En 2022 déjà, le gouvernement russe avait déjà mis à la disposition des étudiants camerounais 16 bourses, dont 14 pour les études universitaires et 2 pour la maîtrise et le niveau doctorat, à en croire stopblablacam. Ces bourses étaient ouvertes dans plusieurs domaines, notamment les mathématiques, l’informatique et science, les géosciences biologiques, l’architecture, le génie électrique, la construction navale et le transport maritime.

La coopération entre le Cameroun et la Russie comporte des domaines tels que la sécurité, l’économie, des finances, des infrastructures hydroélectriques, et portuaires.

France: Des Camerounaises suspectées de fraude aux allocations

Elles seraient complices d’un Sénégalais interpellé pour fausse déclaration de paternité

Une seule sur les 17 femmes entendues aurait avoué
L’information est rapportée par le site internet de la première chaine de télévision française TF1. Ces femmes ont été mises en cause, suite à une enquête conduite par la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), qui a procédé à l’interpellation d’un homme d’origine sénégalaise qui aurait avoué avoir rédigé plusieurs dizaines de reconnaissances de paternité permettant aux mères d’enfants d’obtenir des titres de séjour. Il aurait rencontré ces femmes dans la rue, dans des établissements nocturnes ou bien à l’occasion de retours dans son pays d’origine. Au total, l’homme est suspecté d’avoir fait 55 déclarations frauduleuses de paternité pour permettre à des femmes d’obtenir des titres de séjour, a-t-on appris mercredi. Les enquêteurs auraient été alertés fin décembre 2009 sur cinq reconnaissances d’enfants jugées suspectes. Lors d’une perquisition au domicile de l’individu, les policiers ont découvert des documents établissant la domiciliation d’une cinquantaine de personnes à cette même adresse. Lors de sa garde à vue, le suspect a reconnu avoir fait plusieurs dizaines de reconnaissance de paternité, moyennant la somme de 150 à 200 euros par personne. Il établissait le contact avec les mères sur la voie publique, en boîte de nuit ou directement en Afrique, peut-on lire sur le site TF1.fr. Pour l’heure, 42 mères seulement auraient été repérées. Selon la police française, toutes dont les identités n’ont pas été diffusées sont africaines essentiellement originaire du Cameroun et âgées entre 25 et 50 ans. Sur les 17 entendues, seule l’une d’elle a reconnu avoir versé de l’argent, toutes les autres affirmant que l’homme est bien le père biologique de leur enfant.

Un cas qui devrait alimenter les débats sur les immigrés
Les autres mères sont toujours recherchées alors qu’on ignore encore quel sort la justice française va réserver aux mamans complices. Le Sénégalais âgé de 54 ans a été mis en examen ce mercredi 8 septembre 2010, pour déclaration frauduleuse de paternité, aide au séjour et complicité d’obtention indue de documents administratifs. La police française a estimé le montant global de la fraude présumée à un million d’euros. L’affaire risque de faire un grand boum, dans un contexte où le gouvernement français était sévèrement critiqué en raison de sa politique d’expulsion des Roms vers leur pays d’origine. Cette affaire de fausse déclaration de paternité devrait aider à justifier la politique de l’immigration sélective prônée par le gouvernement Sarkozy. Au mois de juin dernier un Français d’origine maghrébine, du nom de Lies Hebbadj qui était soupçonné de polygamie avait été mis en examen pour fraude aux prestations sociales, escroquerie et travail dissimulé. On lui reprochait la déclaration de paternité pour 17 enfants. De nombreuses analyses du dossier ont laissé croire que c’est plus en raison de son origine que l’affaire avait fait grand bruit. Selon les statistiques de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) dévoilées en avril dernier, la fraude délibérée aux allocations familiales en France représenterait à peine 0,15% du total des sommes versées aux bénéficiaires annuellement. Une grosse partie des fraudes serait le fait des entreprises. La décision des autorités françaises reste attendue dans cette affaire qui devrait certainement alimenter les conversations et les colonnes des médias.


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