Le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, affirme que le siège de la chancellerie du Cameroun à Washington « est et demeure » la propriété de l’Etat
C’est un communiqué du ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella, publié ce vendredi, 22 avril 2016, qui l’annonce: « L’immeuble siège de la chancellerie du Cameroun à Washington n’a jamais été mis ni en vente, ni racheté par un tiers.
Il s’agit clairement d’un démenti catégorique du Minrex qui intervient après la diffusion – dans certains médias privés paraissant sur le territoire national, ainsi que des sites en ligne et sur des réseaux sociaux – de ce qui pourrait être qualifié aujourd’hui d’intox, et qui attribuait au footballeur Samuel Eto’o un acte d’une rare générosité envers le Cameroun.
« l’Ambassade du Cameroun à Washington (USA) a été rachetée par le sociétaire d’Antalyaspor. Mais loin de garder l’édifice pour lui, l’ancien capitaine des Lions Indomptables l’a fait rénover à ses frais et l’a rétrocédé à son pays », pouvait-on lire dans les articles contestés par le chef du département en charge de la diplomatie camerounaise.
« Il (l’ambassade du Cameroun à Washington, ndlr) est et demeure une propriété de l’Etat du Cameroun. Les travaux en cours de sa réhabilitation sont entièrement financés par le budget de l’Etat du Cameroun », informe Lejeune Mbella Mbella.
Une manière peut-être pour le Minrex de rassurer le nouvel ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis, Henry Etoundi Essomba, nommé seulement le 11 avril dernier, sur ce qui fera office de sa résidence.
« L’ambassade du Cameroun à Washington est la propriété de l’Etat », informe Lejeune Mbella MbellaDroits réservés)/n
Samuel Mvondo Ayolo appelé lundi à servir en France; tandis que M. Etoundi Essomba Henry représentera le Cameroun aux Etats-Unis
Le président de la République a nommé ce lundi, 11 avril 2016, Samuel Mvondo Ayolo« ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire » du Cameroun en France, avec résidence à Paris. Son compatriote, Henry Etoundi Essomba, a été appelé ce jour à servir à la tête de l’ambassade du Cameroun aux Etats-Unis d’Amérique, avec résidence à Washington.
L’ambassade du Cameroun dans la capitale française est à nouveau pourvue près de six mois après le départ de Lejeune Mbella Mbella, appelé au gouvernement en octobre 2015 en qualité de ministre des Relations extérieures.
Avant les textes de ce 11 avril, Samuel Mvondo Ayolo servait comme ambassadeur du Cameroun au Gabon, fauteuil qu’il occupait depuis 2008. Avant cette nomination, il officia comme directeur des Nations Unies et de la Coopération décentralisée au ministère des Relations extérieures (2006 – 2008).
Samuel Mvondo Ayolo a été nommé lundi, 11 avril 2016, ambassadeur du Cameroun en FranceDroits réservés)/n
Henry Etoundi Essomba qui arrive au poste d’« ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Cameroun auprès des Etats-Unis d’Amérique, remplace Joseph Bienvenu Charles Foe-Atangana. Le nouvel ambassadeur désigné dans la première puissance mondiale était, avant ce lundi, ambassadeur du Cameroun en Israël avec résidence à Tel Aviv.
Henry Etoundi Essomba a été désigné lundi, 11 avril 2016, ambassadeur du Cameroun aux Etats-UnisDroits réservés)/n
Affaire Monique Koumate: une grande manifestation annoncée le samedi 19 mars prochain à Bruxelles
Camerounais, amis du Cameroun, mères, filles, jeunes ,les associations socioculturelles la société civile, les partis politique, les amis de la diaspora africaine ,les organisations des droits des enfants et de la femme, les leaders d’opinions… le Mouvement de Février 2008 au Cameroun tient à vous informer que la conférence de clôture de la 8ième semaine des martyrs, initialement prévue à Bruxelles le 19 mars prochain a été annulée pour des raisons que nous savons tous avec le triste spectacle qui a eu lieu dans la journée du 12 mars devant la maternité de l’hôpital Laquintinie à Douala au Cameroun.
Un drame est survenu ce 12 mars à l’Hôpital Laquintinie à Douala. Madame Koumate Monique âgée de 31 ans a perdu la vie en voulant en donner. Les deux enfants qu’elle portait n’ont pas survécu après une intervention de sa nièce devant l’hôpital faute de personnel adéquat. Ce drame est la parfaite illustration du mépris que ceux qui nous gouvernent ont pour la vie des Camerounais .
Chers compatriotes, personne n’est dupe. Il y a des jours comme ça où l’imposture s’écroule. La décrépitude des structures sanitaires , la corruption, les manquements professionnels du corps médical tuent les vies humaines. C’est tout le système hospitalier entretenu par nos dirigeants actuels qui a longtemps tué en silence qui est mis à nu. Et personne ne doit nous distraire !
De ce fait, vous êtes tous invités à la Grande manifestation que le Mouvement de Février 2008 au Cameroun avec la collaboration de plusieurs autres associations socioculturelles camerounaises et Belges le Samedi 19 mars 2016 à 15h devant les locaux abritant les services de l’ambassade du Cameroun sis au numéro 131, Avenue Brugmann à 1190 Bruxelles pour dénoncer la situation désastreuse des urgences et de la prise en charge médicale au Cameroun
Il est temps de dire non à cela. Non à l’injustice, non à la paupérisation et à l’abandon de l’Etat camerounais des ses fonctions régaliennes
Venez tous le samedi 19 mars 2016 munis d’une bougie pour dire: Plus Jamais ça
Où: Au 131,Avenue Brugmann à 1190 Bruxelles (Ambassade du Cameroun)
Heures: de 15 à 17 heures
NB: La manifestation sera bel et bien silencieuse, non violente et pacifique
D’après l’actuel ambassadeur du Cameroun au Japon, qui vient de commettre un ouvrage, «la diplomatie ne fait pas bon ménage avec la pauvreté»
Le propos peut paraître un tantinet provocateur mais Pierre Ndzengue, actuel ambassadeur du Cameroun au Japon, n’a visiblement pas la langue dans sa poche et a voulu se débarrasser de la réserve connue aux diplomates, le temps de la rédaction de l’ouvrage «Au service d’un idéal et du Cameroun 1978 – 2007», qui vient de paraitre aux éditions Proximité. «Ce n’est pas l’ambassadeur qui parle dans ce livre, c’est le directeur à la retraite (.) En parcourant l’ouvrage, vous constaterez que je ne révèle aucun secret. Ce sont des informations qui sont tombées, pour la plupart, dans le domaine du public», affirme-t-il, dans une interview accordée à l’hebdomadaire Repères, édition du 19 mai dernier.
La période choisie pour les événements du livre a trait au passage de Pierre Ndzengue dans l’administration publique camerounaise. Juillet 1978 marque l’année de son intégration au ministère des Relations extérieures, dans le corps des diplomates de carrière avec le grade de secrétaire des Affaires étrangères; et janvier 2007, le départ de ce département au poste de directeur des Affaires d’Amérique et des Caraïbes, en tant que ministre plénipotentiaire hors échelle. C’est le 19 février 2008 que Pierre Ndzengue a été nommé ambassadeur du Cameroun au Japon. L’ouvrage commis par le diplomate aborde le passage au sein du ministère des Affaires étrangères, de ses difficultés et de celles ayant des répercussions sur la diplomatie camerounaise en général.
«Je vais vous avouer qu’il y a beaucoup de choses que nous devons faire pour que le diplomate qui est à l’étranger se sente à l’aise. Il y a des diplomates dans des pays, au moment où je parle, qui n’ont pas d’assurance médicale. Donc, on peut dire d’une certaine manière que les choses n’ont pas tellement changé», déclare-t-il.
«A l’époque, quand on a décidé la coupe des salaires, je trouve que ça a été une grande catastrophe pour des gens qui sont à l’étranger. Je raconte, dans un livre qui va paraître, cette expérience que j’ai vécue aux Etats-Unis où j’ai été au tribunal parce que je ne pouvais pas payer des choses que j’avais prises à crédit, pour la simple raison que mon pouvoir d’achat avait drastiquement baissé. On ne devrait pas faire vivre ça aux diplomates. Parce que le diplomate est le reflet de son pays à l’étranger», apprécie l’ambassadeur.
Des pistes sont envisageables selon l’ambassadeur du Cameroun au Japon. «Quand pour des raisons tout à fait pertinentes nous ne pouvons pas faire face à un certain nombre de problèmes, vous fermez temporairement l’ambassade. D’autres pays l’ont fait. Ou bien vous diminuez le nombre des personnels pour pouvoir gérer la situation. La diplomatie ne fait pas bon ménage avec la pauvreté».
Longévité aux postes
Les problèmes de la diplomatie camerounaise ne se limitent pas seulement au niveau des moyens financiers, mais également au niveau de la longévité aux postes. Dans l’interview accordée à Repères et dans son ouvrage, Pierre Ndzengue prend pour illustration le cas de Philémon Yang, qui a été ambassadeur du Cameroun au Canada pendant une vingtaine d’années (26 juillet 1984 – 8 décembre 2004), aujourd’hui à la tête du gouvernement en tant que Premier ministre.
«Un bon ambassadeur n’est pas celui qui passe 20 ans en place. Non! Pour moi, un ambassadeur doit sa valeur à son action, aux résultats qu’il apporte en tant que chef de mission. Alors passer 10 ans, 20 ans au même poste, je l’ai écrit à celui qui est mon patron me concernant moi-même, qu’il n’est pas bon de garder trop longtemps un ambassadeur en place. Je prends le cas du Japon. Ce n’est pas bon que vous deveniez finalement comme une espèce de musée et votre capacité d’innover s’émousse. Posez-vous la question: pourquoi les autres pays ne font pas ça? Dans la plupart des pays, on sait que l’ambassadeur est là pour trois ou quatre ans et après, il va ailleurs (.) Il ne faudrait pas que les gens soient scotchés à des postes pour 10 ans, 15 ans. Ce n’est pas productif», prescrit-il. «A un moment, on croit que c’est sa maison, on peut faire comme on veut et avec les conséquences que nous connaissons», ajoute l’ambassadeur du Cameroun au Japon.
Cette position sur la longévité aux postes est très vite nuancée par Pierre Ndzengue, lorsqu’il s’agit de parler du chef de l’Etat camerounais Paul Biya, qui a déjà mis 32 ans au pouvoir. Le diplomate soutient que «le Cameroun a la chance d’avoir le président Biya comme président». Un point de vue qui sera développé dans son «prochain ouvrage»: «le couple Cameroun Etats-Unis», promet M. Dzengue. «Il ne faut pas précipiter le changement», «ça nous amène dans le chaos», estime l’ambassadeur.
Pierre Ndzengue, Ambassadeur du Cameroun au Japoncameroon-embassy-jp.org)/n
Entretien avec la présidente du Comité d’organisation du DAVOC 2014
La septième édition du forum DAVOC se tient à Paris du 20 au 21 novembre prochain, où en sont les préparatifs ?
Le forum Draw a vision of Cameroon, Davoc, se tient effectivement à Paris dès le 20 novembre. Le comité d’organisation de Paris 2014 est prêt, juste quelques derniers réglages logistiques à valider à quelques heures de l’évènement. Le soutien de nos partenaires dans la préparation de cette édition a été capital et c’est l’occasion de leur dire merci, notamment à l’Ambassade du Cameroun en France qui n’a pas ménagé ses efforts, l’Office National du Cacao et du Café, dont le bureau Europe va faire déguster le café, le thé et le chocolat camerounais. Nous profitons pour dire merci à SAP et à tous les autres partenaires qui accompagnent l’aventure depuis des années sans oublier toute l’équipe mise en place en France pour ce Davoc 2014.
Comment s’est déroulée la mobilisation ?
Le Davoc étant un forum économique, il y’a des irréductibles qui, année après année, essaient de suivre l’aventure quel que soit le lieu de l’organisation. Nous avons ensuite tous ceux qui, par le biais des médias, ont été informés et se sont inscrits. La mobilisation par les contacts associatifs a été très forte et l’ambassade du Cameroun en France, via son réseau, a contacté les porteurs de projets et opérateurs économiques camerounais pour qui le forum peut servir de vitrine et d’espace de networking.
Sentez-vous un intérêt de la diaspora camerounaise pour cette édition?
Nous sentons un intérêt de la diaspora pour tout ce qui concerne le devenir de notre pays. Vous savez, il y’a une diaspora travailleuse et laborieuse, à l’affût de toutes les opportunités que ce soit pour le business ou pour l’investissement dans les projets de développement. C’est cette diaspora souvent silencieuse et donc marginalisée dans les médias, que nous avons mobilisé. Une poignée de Camerounais vivant à l’étranger parvient à donner une image biaisée de l’amour de la diaspora camerounaise pour leur patrie. L’intérêt nous le sentons depuis des années à travers des initiatives personnelles ou des aventures de groupe au service du développement social du Cameroun, l’intérêt nous l’avons senti dans la mobilisation bénévole des compétences qui ont, malgré leur emploi de temps surchargé, accepté de mettre en place ce Davoc de Paris. L’intérêt nous l’avons senti dans les échanges avec certains porteurs de projets et présidents d’associations qui seront présents à ce forum. L’intérêt nous l’avons senti dans l’accompagnement que notre ambassade a réalisé au cours de la préparation de cette édition. L’intérêt enfin, est aussi et surtout celui du gouvernement qui a bien compris les enjeux d’une telle plateforme de dialogue et qui a mis en place des outils et des expertises pour nous accompagner et témoigner ainsi de leur volonté d’associer ces camerounais d’ailleurs au projet économique et social du pays.
Pouvez-vous donner un pourcentage permettant d’apprécier les participations confirmées à l’heure actuelle en comparaison de celles attendues, tant du côté du Cameroun que de la diaspora ?
Nous avons à ce jour 180 participants inscrits, ce qui est au-delà des 150 participants attendus au départ. L’immense majorité de ces participants est issue de la diaspora camerounaise, partant des USA au Maroc en passant par les pays de l’Union Européenne et de Guadeloupe. Nous avons 15 pays représentés au total. Du côté du Cameroun, une délégation officielle constituée d’une douzaine de personnes de divers départements ministériels est attendue, celle-ci devrait être accompagnée des entreprises parapubliques et organisations internationales telles que le FNE ou l’Organisation Internationale des Migrations (OIM).
A quoi devrait-on s’attendre à la clôture du Forum le 21 novembre prochain ?
A la fin du Davoc 2014 de Paris, les participants auront compris, nous l’espérons grandement, que l’agropastorale constitue un atout majeur dans le développement de notre pays. Vu la situation géographique du Cameroun, un investissement massif dans ce domaine ferait du pays la mamelle nourricière de la sous-région. Nous souhaitons que les Camerounais de la diaspora s’approprient cet aspect du développement économique. Il s’agira aussi de plaider auprès du gouvernement afin qu’il mette en place une politique d’acquisition des terres pour le développement de l’agropastoral. Au-delà des aspects suscités liés à la thématique de cette année, nous souhaitons sensibiliser la diaspora afin qu’elle se sente davantage concernée par la vision consignée dans le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi.
Ingrid Ngounou d’Halluin, présidente du Comité d’organisation du DAVOC 2014Journalducameroun.com)/n
Les personnes porteuses de projets agricoles ou intéressées sont conviées à l’événement qui se tiendra à l’ambassade du Cameroun à Paris et à l’hôtel Molitor les 20 et 21 novembre 2014
La diaspora camerounaise est officiellement invitée à prendre part au forum Davoc (Draw a vision of Cameroon), dont l’édition 2014 se tiendra les 20 et 21 novembre prochains à Paris sur le thème : «Diaspora et coopération décentralisée : Focus sur les régions agro-écologiques».
Son Excellence Mbella Mbella, «invite les membres de la diaspora camerounaise en France, porteurs de projets agricoles ou intéressés, à participer massivement aux travaux, qui se dérouleront à l’Ambassade du Cameroun à Paris et à l’Hôtel Molitor», écrit l’ambassadeur du Cameroun en France dans un communiqué.
Des officiels camerounais prendront part aux travaux qui s’ouvrent le 20 novembre à l’Hôtel Molitor à Paris, à l’instar du ministre des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo ; le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Zacharie Perevet ; le ministre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation en charge des collectivités territoriales décentralisées, Jules Doret Ndongo.
Trois ateliers thématiques sont au programme: «Modèles de coopération décentralisée nationale et internationale», «Investissements étrangers directs : facteur de promotion du développement économique régional», «Potentialités et besoins des régions du Cameroun en matière de développement agropastoral».
A la clôture du Davoc 2014, le réseau Casa-Net, organisateur de l’événement, échangera avec les participants sur certains projets en cours : L’«annuaire des compétences de la diaspora camerounaise» ; le Fonds camerounais de la diaspora ; le projet B-Meet (plateforme de rencontre des start-up avec Focus sur le Cameroun). Un rapport général et une déclaration seront produits à l’issue des travaux.
Les quatre comptes personnels du percepteur de l’ambassade, François Ngoubene, sont désormais bloqués. L’intéressé est interdit de toute signature
Où est donc passé François Ngoubene? A en croire des sources fiables, le percepteur de l’ambassade du Cameroun aux USA depuis une vingtaine d’années répond désormais aux abonnés absents. «Qui sait s’il n’a pas encore quitté le sol américain?» a†t†on entendu s’interroger un membre de la mission diplomatique du Cameroun.
C’est que François Ngoubene est dans de sales draps depuis que le Département d’Etat américain a découvert des sommes d’argent astronomiques dans chacun de ses quatre comptes bancaires. Sommé de s’expliquer sur l’origine de tout cet argent, il a indiqué que l’ambassade du Cameroun à Washington était le véritable propriétaire du pactole. Une façon de faire que les Américains ont trouvé de très mauvais goût. Le Département d’Etat a immédiatement frappé. Les quatre comptes personnels de François Ngoubene sont désormais bloqués. Et l’intéressé est interdit de toute signature dans quelque transaction financière que ce soit sur le sol américain. Autant parler de la mise au chômage de l’une des têtes de proue de la diplomatie camerounaise aux USA. A la place de François Ngoubene, le Département d’Etat américain fait la main levée sur les quatre comptes. L’ambassadeur du Cameroun à Washington, Foe Atangana, pour avoir de quoi faire rouler sa maison, devra donc désormais adresser des sortes de bons au Département d’Etat américain, qui étudie, décaisse et contrôle de près les pistes prises par cet argent.
A en croire une source très introduite dans les milieux de la diplomatie camerounaise aux USA, les entrées de la perception de l’ambassade de Washington devraient se limiter à la vente des services de visas et passeports. Et ce sont ces recettes péchées sur place qui doivent être utilisées pour les dépenses diverses. Mais ce qui se passe, c’est qu’un flot d’argent arrive en permanence de Yaoundé. Du temps où elle était aux affaires au Département d’Etat, Hillary Clinton avait signé une interdiction contre l’ambassade du Cameroun de posséder un quelconque compte dans une banque sur le territoire américain. D’une part, Mme Clinton justifiait qu’elle agissait pour la sécurité de son pays, qui craignait de voir de gros fonds tomber entre les mains des terroristes pour leur donner un trésor de guerre en vue d’un remake du 11 septembre 2001. D’autre part, elle sabotait un réseau de détournement des deniers publics camerounais.
En effet, certains dignitaires du régime de Yaoundé se servaient des caisses de l’ambassade pour convoyer des fonds mal acquis. Aussitôt déposés dans les caisses des banques, cet argent ressortait tout de suite pour servir à des achats des maisons à travers l’Amérique. Le personnel des services financiers de l’ambassade jouait les garçons de courses. François Ngoubene a trouvé une astuce pour contourner la loi d’Hillary Clinton. Il a ouvert plusieurs comptes bancaires personnel pour loger de gros virements venus de Yaoundé. Mais, que ce soit avant ou après la décision d’Hillary Clinton, la gestion de François Ngoubene a toujours été décriée par ses propres collaborateurs. Certaines enquêtes déclenchées par Yaoundé ont démontré que l’homme avait su profiter de sa position pour amasser une fortune à couper le souffle. Malgré tant de rapports nocifs, François Ngoubene est resté inamovible.
Pourquoi Paul Biya, qui a lancé l’opération Epervier pour débarrasser le pays des voleurs des deniers publics ferme-t†il les yeux quand il s’agit de François Ngoubene? Sans doute parce que ce dernier en sait long sur les identités et les pistes utilisées par les pilleurs des caisses publiques au Cameroun? Le coup de savate du Département d’Etat fait comprendre à François Ngoubene qu’il est aussi vulnérable. Et s’il se confirme qu’il a pris la poudre d’escampette, c’est certainement parce qu’il a flairé l’Epervier roder sur sa tête. Mais, jusqu’où peut†il courir? Interpol aux USA a déjà rassuré à Paul Biya de faire convoyer à Yaoundé toute personne d’origine camerounaise réclamée par les tribunaux pour des crimes financiers. Par ailleurs, les autorités américaines, qui ont toujours été favorables à la campagne d’assainissement des m urs au Cameroun, se disent prêtes à collaborer en fournissant toutes les informations en leur possession contre tout prévaricateur ayant utilisé le pays de l’oncle Sam comme caverne d’Ali Baba. Un coup de pouce que Paul Biya hésite curieusement d’accepter. Vox Dei.
L’actuel interviewer de Gisèle Alima traîne une réputation sulfureuse dans les milieux de la diaspora camerounaise en France et aux Etats†Unis.
Quand il débarque à New York, en provenance de la France, Patrice Nouma offre à quiconque parmi les Camerounais sa carte de visite. Il est styliste et modéliste, entre autres. Il dit être venu aux USA pour lancer une ligne de vêtements. Il distribue aussi un CD qu’il a sorti en France, qui lui donne étrangement le titre de «poète camerounais engagé». Ledit CD vendu dans les boutiques du Front National de Le Pen en France a pour titre éponyme: «Si tu n’aimes pas la France, sors de la France». Des commentateurs disent qu’il contribue à la lutte pour l’intégration des immigrés et rejette l’islamisme ou l’immigration clandestine. Cette époque est celle où il est très fréquent de voir des Camerounais, immigrés aux USA, descendre dans la rue pour dénoncer le régime de Yaoundé. Patrice Nouma affiche des signes d’une certaine aisance et ne dit que du bien de la politique du régime. Il se voit ouvrir les portes de la Représentation diplomatique du Cameroun auprès de l’Onu. Certains pensent même qu’il est un homme des services secrets dépêché par Yaoundé. Le business du vêtement ne mord pas. Et Patrice Nouma pense déjà à autre chose. Il rêve d’ouvrir un cabaret cent pour cent camerounais dans lequel il y fera jouer des musiciens venus du Cameroun. L’affaire est mort†née.
Et s’ils sont nombreux parmi les Camerounais de New York à avoir des larmes aux yeux, c’est qu’ils seront tombés dans la supercherie de Patrice Nouma. Il leur fit miroiter le rêve de les mettre clandestinement dans la délégation des musiciens camerounais annoncés à New York. Pour ça, il fallait lui payer trois millions de F Cfa par tête de pipe. Aujourd’hui encore, ses victimes lui revendiquent le remboursement de leur argent. Puisque le projet fut un fiasco. Sa liste des victimes s’allonge quand il prend la tête d’une association des Beti qu’il fonde. Des membres inscrits à cette éphémère association ne rentreront jamais dans leurs cotisations. Tandis que des voix commencent à crier haro contre lui parmi les Camerounais, Patrice Nouma devient un membre zélé des supporters de Paul Biya. Il est assis au premier plan pendant les réunions à l’ambassade. Justement dans cette ambassade, l’ambiance n’est pas celle de la convivialité entre les employés. Patrice Nouma en profite pour mettre la main sur des documents supposés circuler exclusivement entre les bureaux. Et bientôt, il commence à utiliser ces documents pour faire chanter certains diplomates. Ferdinand Ngoh Ngoh, à l’époque en poste à New York est sa première victime. Patrice Nouma dit qu’il a des dossiers compromettants sur le ministre plénipotentiaire. Il menace de les publier si jamais l’actuel Secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun ne négocie pas avec lui. Ferdinand Ngoh Ngoh lui dit de publier lesdits documents. On attend toujours de les voir.
Personnage virevoltant
D’autres personnes du département des Finances et de la Sécurité seront aussi approchées par le maître chanteur, qui, curieusement, reste très proche de l’ambassadeur Michel Tomo Monthe. L’ambassadeur lui confie très souvent des missions dans la couverture médiatique. Car, depuis que la presse des communautés connait un essor à New York ces derniers temps, il s’y est mis quoique sans formation et qualification. Le titre d’homme de presse lui ouvre des portes dans certaines ambassades des pays de l’Afrique de l’Ouest et aussi de l’Onu. Du fait qu’en 1952, Ruben Um Nyobe prononçait pour la première fois les mots réunification des deux Cameroun devant l’Onu, le comité d’organisation du cinquantenaire de cette Réunification piloté par Martin Belinga Eboutou choisit New York comme l’un des sites de célébration de l’événement, en synchronisation avec Buea. Patrice Nouma est parmi une poignée de Camerounais qui se réunissent pour élire les membres du comité d’organisation local. Mais l’affaire ne marche pas, car c’est chacun dans la bande qui veut être le pilote. L’ambassadeur Tomo Monthe se battra comme il pourra pour sauver les meubles. Avant le bal, il organise des tables rondes. En octobre dernier, Patrice Nouma fait partie d’un groupe qui entretient sur « l’apport de la diaspora camerounaise au développement du Cameroun ». Et depuis ce temps, l’homme dit avoir changé de convictions.
Frustré de n’avoir pas tiré avantage du système et des fonds alloués aux festivités du cinquantenaire à New York? Patrice Nouma s’illustre en tout cas au début de cette année en publiant sur sa page Facebook une lettre qu’il dit avoir envoyé à Barack Obama. Sans fioritures, il demande au patron de la Maison Blanche de ne pas recevoir Paul Biya à l’occasion du sommet USA†Afrique d’août prochain. Reprise par quelques sites internet, ladite lettre ne crée pas pour autant le buzz. Désormais, Nouma donne des interviews à deux télévisions en ligne basées à New York. Il y dénonce des personnes et des pratiques à l’ambassade du Cameroun auprès de l’Onu. L’effet est aussi celle d’un pétard mouillé. L’homme décidé de créer un scandale. Il a l’inspiration de prendre Gisèle Alima chez lui et de l’interviewer. Un véritable buzz sur You tube.
Patrice Nouma dans une autre vie
En réalité, un tel activisme ne se serait vu si Paul Biya n’était pas annoncé aux USA dans le cadre du sommet USA†Afrique en août prochain. A chacune de ses visites, il est connu que Paul Biya, autant il donne de l’argent à ses partisans, autant il en donne à ceux qui s’opposent à son régime pour étouffer d’éventuelles marches de protestation. Cette fois†ci, une entente semble avoir été faite par les deux camps pour que Paul Biya débourse du costaud. Plus simplement, il s’agit pour les uns de faire des sorties qui donnent de la chair de poule à Yaoundé. L’objectif est de présenter les USA comme la plaque tournante d’une opposition mieux organisée et farouche. Et pour éviter le pire, le régime de Yaoundé sera tenté de négocier avec cette opposition†là. Autant donc parier que Patrice Nouma, qui est vraisemblablement la face dévoilée de cette opposition d’un autre genre, lâchera d’autres bombes dans les jours et mois qui viennent. Des agents doubles pendant ce temps sont en train de jouer sous la table la carte de l’apaisement. Qu’ils doivent négocier avec un camp ou l’autre, l’enveloppe à déposer par le pouvoir de Yaoundé ne sera pas maigre. Patrice Nouma et son équipe revendiquent 200 millions de F CFA. La feymania a un nouveau nom au Cameroun.
Un journal local revient sur « la vraie histoire d’une camerounaise qui voulait parler l’Anglais comme une Américaine »
Dans une vidéo publiée récemment sur le web, Patrice Nouma interviewe Gisele Alima jadis employée à la résidence de Martin Belinga Eboutou, du temps où il était ambassadeur représentant diplomatique du Cameroun auprès de l’Organisation des Nations unies (Onu). L’ancienne femme de ménage devenue Sans Domicile Fixe (SDF), connue dans les rues de Manhattan et de la capitale de l’Etat de New Jersey voisin, est visiblement mal en point. Le récit de ses mésaventures aura causé de l’émoi chez plus d’un. Gisèle Alima, sans fioriture, accuse celui qui l’a amené aux Etats†Unis d’Amérique de l’avoir mis dans de sales draps. La vidéo de Gisèle Alima suscite des réactions chez de nombreux internautes. Ils sont aussi nombreux à proposer leur aide et contactent Patrice Nouma, auteur de la vidéo, manifestement
devenu le bon samaritain. «Dans ma seule boite e†mail, il y déjà plus de 6700 contacts depuis la sortie de la vidéo», disait†il dans la soirée de vendredi dernier. Parmi les âmes de bonne volonté, il cite une certaine Kah Walah, président d’un parti politique d’opposition au Cameroun. Patrice Nouma dit avoir décliné toutes les offres d’aide. « Je n’ai pas envie qu’on fasse de cette affaire une récupération politique », dit Nouma qui poursuit: » Belinga Eboutou devrait faire un effort pour régler ce problème rapidement. Nous lui donnons encore le temps d’arranger l’affaire à l’amiable ».
Si de toutes les nombreuses réactions, l’on n’en voit point qui viennent de New York, la ville où Gisele Alima vit son supplice, c’est parce qu’ici, son histoire est connue de toute la communauté camerounaise. Malade, l’épouse de Martin Belinga Eboutou, alors directeur du protocole à la présidence de la République, se rend toute seule dans un hôpital de Yaoundé. Une infirmière sera particulièrement attentive à son chevet. En quittant l’hôpital, l’épouse de Martin Belinga Eboutou veut se montrer reconnaissante. Elle demande à l’infirmière attentionnée de lui présenter l’une de ses s urs sans emploi, qui ne rechignerait pas à faire des travaux domestiques. L’infirmière débarque avec Gisèle Alima, sa s ur qui vit l’enfer d’un époux violent et détraqué. En plus du salaire, Gisèle Alima vient de gagner une ceinture de protection contre son mari, qui a désormais la police pour répondre à son fantasme diabolique.
Tralalas familiaux
En début d’année 1998, Martin Belinga Eboutou est nommé représentant permanent du Cameroun auprès des Nations unies. Il décide d’amener avec lui ses employés. Gisèle Alima,
Engoncée dans les tralalas familiaux, ne sera pas de la vague qui débarque à New York au même moment avec l’ambassadeur en mars 1998. Son arrivée aura lieu en septembre de la même année. Comme tous les autres employés, elle signe un contrat de travail d’une année avec le gouvernement camerounais, devenu désormais son employeur. Mais Gisèle Alima voit très vite New York comme une place où il n’est pas question de perdre son temps à faire des travaux de ménage, fut†il chez un ambassadeur. Elle exprime aussi à ses collègues son intention de ne pas retourner au pays natal sans parler l’anglais avec l’accent américain. Pour accomplir son rêve, elle veut fréquenter les lieux où il y a des Américains. Son rendement prend un coup. Elle déménage même de la résidence de l’ambassadeur. Elle y retournera quelques jours après et demandera pardon. Mais, elle semble plus que jamais avoir la tête ailleurs et ses efforts ne satisfont plus ici.
Lorsqu’il faut renouveler les contrats un an plus tard, c’est une fin de non-recevoir pour elle. Elle doit rentrer au Cameroun. Martin Belinga Eboutou lui signe un chèque et achète son billet d’avion. Puis il charge sa secrétaire particulière d’escorter Gisèle Alima à l’aéroport pour aider aux formalités d’usage. Mais Gisele Alima, qui avait depuis rejoint un copain, ne sera pas au rendez†vous de l’aéroport. Ce sera cinq bonnes années d’éclipse. Puis un beau matin, les employés découvrent une femme devant le portail de la résidence de l’ambassadeur Belinga Eboutou à New Rochelle. Gisele Alima est revenue. Elle parle un anglais fluide à l’américaine, mais elle n’a pas bonne mine. Elle dit être venue revendiquer ses droits. Martin Belinga Eboutou est en voyage. Il sera ensuite rappeler au Cameroun et est remplacé à New York par Michel Tomo Monthe. Après une autre éclipse, Gisèle Alima est devant la Représentation du Cameroun à Manhattan. Elle dit cette fois†ci être venue pour le renouvellement de son passeport. Michel Tomo Monthe, qui converse avec elle, lui dit que la représentation auprès de l’Onu n’établit pas de passeport. L’ambassadeur lui dit de voir du côté de Washington, où se trouve l’ambassade du Cameroun. Gisèle Alima se dit sans argent et Michel Tomo Monthe lui donne $200 pour les frais de transport. A Washington, on lui dit qu’un laissez †passer est idéal pour elle, puisqu’elle dit vouloir retourner au pays natal. Le passeport ou rien dira†t†elle.
Scandale
Après de longs mois, elle se pointe de nouveau à la Représentation du Cameroun à New York. Gisèle Alima semble cette fois†ci venue pour faire un scandale. Elle porte des sacs qu’elle dépose dans le hall de la représentation diplomatique. Voyant le nouvel ambassadeur Tomo Monthe débarquer, elle se place au travers de la porte. Michel Tomo Monthe retourne s’asseoir dans sa voiture. Gisèle Alima va aussi obstruer la voie à d’autres employés de la représentation du Cameroun auprès de l’Onu. Il s’en suit alors une altercation avec l’un des chauffeurs, Bruno Tonye, de regrettée mémoire. Appelée, la police enquête. Les forces de l’ordre new-yorkaises demandent à Gisèle Alima d’évacuer les lieux et de ne plus y mettre les pieds. Peut†être les policiers la trouvent en état d’ébriété. Elle doit entrer dans un hôpital.
Lorsque la forme semble être revenue, les autorités américaines entendent la rapatrier. Mais pour cela, il faut avoir l’identification complète de cette dame. Pour toute connaissance, Gisèle Alima donne le nom de Amombo Elisabeth, ancienne collègues restée en service à la résidence de New Rochelle, malgré le départ de Martin Belinga Eboutou. Mais, avant de laisser les enquêteurs américains parler au téléphone avec sa compatriote, elle s’arrange à parler en Beti avec cette dernière. Gisèle Alima demande qu’elle ne lâche aucune information sur elle. Désarmés, les enquêteurs américains doivent la laisser repartir.dans la rue. Et l’histoire de Gisèle Alima est à nouveau rangée. Jusqu’au jour où est publiée cette vidéo signée Patrice Nouma.
Le rappel est de l’ambassadeur du Cameroun en Chine, Martin Mpana, qui demande de lui signaler « tout cas de refus »
L’ambassadeur du Cameroun en Chine, Martin Mpana, rappelle, dans un communiqué publié ce 24 avril 2014, que la Chine a levé, depuis avril 2010, les restrictions d’entrée et de séjour appliquées aux personnes porteuses du Virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Par conséquent, recommande Martin Mpana, « l’ambassade invite les Camerounais(es) à lui signaler tout cas de refus de séjour ou de résidence en Chine pour cause de VIH ». L’ambassadeur rappelle ainsi des engagements pris par la Chine, qui ne seraient pas appliqués dans quelques consulats et représentations diplomatiques du géant asiatique.
Les restrictions contre l’entrée des séropositifs dans divers pays ont été mises en place dès la fin des années 1980, quand la maladie venait d’être découverte. La Chine a supprimé ses restrictions en 2010, année au cours de laquelle les Etats-Unis, l’Arménie et les îles Fidji ont également pris cette décision. En 2012, 45 pays continuaient à poser des obstacles au déplacement des séropositifs dans le monde. Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH SIDA (Onusida), souhaite que d’ici à 2015, il n’y ait plus de pays au monde imposant des restrictions aux personnes séropositives.
Gilbert Tsimi Evouna veut intéresser la diaspora camerounaise à l’achat des appartements de la nouvelle Cité des 7 collines
Dans l’invitation établie par l’ambassadeur du Cameroun en France à l’endroit des Camerounais résidant en France, Lejeune Mbella Mbella parle d’un « important événement ». Il s’agit de la réunion que présidera le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evouna, dans les locaux de la représentation diplomatique du Cameroun à Paris le 12 avril prochain. Le lundi 14 avril et le mardi 15 avril 2014, une « permanence d’informations » sera également consacrée aux opportunités, d’acquisition d’un logement de type T3, T4, T5 à la Cité des 7 collines à Yaoundé, Tsinga, selon la note de l’ambassadeur. Encore appelée « Résidence Ongola », cette nouvelle cité, en train d’être achevée, et qui devrait être habitable à la mi-2014, a été construite sur le site de l’ancien Camp SIC (mis pour Société immobilière du Cameroun, ndlr) de Tsinga.
Le délégué du gouvernement a déjà publié des annonces dans les médias camerounais pour indiquer la mise en vente des deux cent logements disponibles . Les appartements T3 disposent de deux chambres à coucher, deux douches, une cuisine, un salon de 25m2 ; les T4 sont constitués de trois chambres, deux douches, une cuisine, un salon de 30 m2 ; Les T5 enfin comportent quatre chambres, trois douches, une cuisine et un salon de 31m2. Peut-être est-ce pour trouver une clientèle ayant « le cash » que Gilbert Tsimi Evouna se rend à Paris pour intéresser la diaspora. Les T3 sont mis en vente à 30 millions de F CFA; les T4, 40 millions ; les T5, 50 millions.
Une affiche de la Communauté urbaine de Yaoundé présentant la nouvelle » Résidence Ongola »nkul-beti-camer.com)/n
Le cinquantenaire de la Réunification du Cameroun a été célébré à Riyad en présence de l’Ambassadeur, IYA TIDJANI, de la communauté camerounaise, de nombreux ambassadeurs et autres invités
Le cinquantenaire de la Réunification du Cameroun a été célébré à Riyad le samedi 22 février en présence de l’Ambassadeur IYA TIDJANI, de la communauté camerounaise, de nombreux Ambassadeurs et autres invités.
Après l’exécution des hymnes nationaux, le Chef de la Mission diplomatique a relaté en anglais l’histoire de la Réunification du Cameroun. Il a ensuite invité ses hôtes à découvrir l’exposition photographique réalisée pour la commémoration de cet événement.
L’ambassadeur du Cameroun en Arabie Saoudite coupe le gâteau de la célébration Ambacam/Riyadh)/n
La coupure du gâteau, le partage du repas et la diffusion du discours du Chef de l’Etat le 20 février à Buea ont clôturé la célébration de cette fête de l’Unité à Riyad.
A Djeddah, la deuxième ville principale saoudienne, le Consulat général organise du 28 février au 1er mars 2014, en collaboration avec le Ministère des Enseignements Secondaires du Cameroun, des cours d’histoire à l’intention des jeunes camerounais résidant dans le Royaume saoudien.