Le mur du stade Ndoumbé Oumar effondré, la toiture d’une maternité envolée, deux bébés sont nés à la belle étoile.
Dame pluie pourtant très attendue suite à la canicule devenue insupportable ces derniers temps à Ngaoundéré n’est pas arrivée sans provoquer des malheurs. D’abord le stade Ndoumbé Oumar qui était prêt à accueillir le match de la 22e journée du championnat national Mtn Elite one s’est vu débarrassé de plus de 30m du mur de sa clôture. Une situation tout à fait regrettable lorsqu’on sait que ce stade avait fait l’objet d’une suspension la saison dernière par la FECAFOOT pour les mêmes raisons. C’est ce même stade qui devient pratiquement le piège qui va accueillir en décembre prochain les 2e jeux nationaux «Dixiades». Dans sa chute, le mur a endommagé un atelier de scierie dans lequel les ouvriers étaient en plein travail. L’un d’eux nommé Célestin retiré des mottes de briques a été victime d’une fracture à la jambe gauche. Sur les mesures à prendre concernant le stade Ndoumbé Oumar, le maire de Ngaoundéré 2e, Mohaman Toukour déclare que je suis obligé de prendre le plus rapidement possible des actes pour pouvoir libérer les alentours du stade afin de trouver une solution et recaser tous ces gens qui sont tout autour du stade. C’est un danger permanent.
Le vent violent qui accompagnait l’averse a détruit non seulement les ateliers, mais aussi les installations d’AES Sonel. Sur leur passage, ces éléments de la nature ont également remis en cause les efforts des parents de l’école franco-islamique du quartier Joly Soir où trois salles de classe entièrement construites ont été remises à l’étape de la fondation. Et du coup, les écoliers ne retrouveront plus leurs salles de classe ce lundi 26 avril, alors qu’ils s’acheminent progressivement vers la fin de l’année scolaire.
Le mal a également atteint l’hôpital protestant de Ngaoundéré qui a vu s’envoler la toiture de la maternité alors qu’étaient en salle des femmes enceintes dont certaines ont accouché au moment où les dégâts se produisaient. Deux jolis bébés dans cette circonstance ont été accueillis dans des salles couvertes des flaques d’eau. De nombreuses habitations sont dans la même situation et lorsqu’on connaît l’abondance de la pluviométrie dans l’Adamaoua, il est temps de prendre toutes les précautions.
