Cameroun : quatre malfrats entre les mains de la police judiciaire

Le gang a été présenté à la presse ce mardi 02 mai 2023 à la direction de la police judiciaire à Yaoundé.

Quatre présumés malfrats opérant dans les régions du centre, Sud, Sud-Ouest n’ont pas échappé à l’opération tamis. Elle a été lancée par le délégué générale à la Sûreté nationale en prélude à la célébration de la fête nationale du 20 mai prochain. Le 13 avril 2023, les éléments de la police judiciaire ont interpellé les quatre hommes. Claude Crépin Atanga 43 ans mécanicien et repris de justice, Njine Njine Ricky Gédéon, 45 ans, ingénieur informaticien, chef de gang et multirécidiviste, Ezékiel Nassou 37 ans et chauffeur, Jacques Bessala 25 ans, fonctionnaire de police. Ce dernier facilitait le transport et le passage au niveau des barrières de contrôle.

Selon le sous-directeur des enquêtes criminelles de la police judiciaire, ils s’apprêtaient à écouler leur premier butin. Lequel est constitué des médicaments cambriolés la veille à la pharmacie de Ngoumou. Ils ont accédé à l’intérieur de la pharmacie en utilisant une échelle trouvée aux alentours. Ils sont ensuite passés par la mezzanine après avoir sectionné les grilles et les antivols. Pour y parvenir, ils utilisaient deux pistolets automatiques, des arrache-clous, des pinces monseigneur, les marteaux, les bandes adhésives, et les lampes torches pour travailler la nuit.

Ils avaient aussi en leur possession un véhicule de couleur grise d’origine douteuse. D’après les enquêtes, ils auraient emporté un autre véhicule à Buea, lequel se trouverait à Ebolowa, a renseigné l’autorité policière. Les quatre hommes vont à présent répondre de leurs actes devant la justice, tandis que l’opération tamis va se poursuivre dans les lieux criminogènes.

Cameroun : quatre personnes arrêtées suite au braquage du Consulat du Tchad

Le Consulat du Tchad au Cameroun-Douala a connu une attaque la nuit du 27 au 28 novembre 2022.

Les forces de sécurité camerounaises ont inetrpellé quatre assaillants suite au braquage du Consulat Tchadien.

Après avoir forcé l’entrée, les assaillants ont ligoté le gardien et l’ont poignardé mortellement à cinq reprises. Les individus ont emporté la somme de 28 millions de Francs CFA. Elle se trouvait dans un coffre-fort qui n’a pas été forcé. Selon la chaine de télévision Equinoxe TV, l’un des hommes a été appréhendé dans la ville de Maroua.

Rappel

Cinq présumés braqueurs âgés entre 28 et 34 ans escaladent la barrière du Consulat général du Tchad. Dans leur mouvement, relatent les enquêteurs qui ont exploité la vidéo du cambriolage, ils prennent de court le vigile en faction, le ligotent et le poignardent à mort.

Ils s’introduisent ensuite dans le bureau du Consul général adjoint du Tchad, où se trouvait le coffre-fort dans lequel ils dévalisent 28 millions de FCFA. Informés, les fins limiers de la compagnie de gendarmerie de Douala 1er ouvrent une enquête qui permet d’interpeller les suspects. Ces derniers passent aux aveux après la reconstitution des faits, et révèlent au passage que le commanditaire du forfait est un agent dudit consulat. Ils seront traduits dans les prochains jours devant la justice pour jugement.

 

 

Cameroun : des cambrioleurs du ministère de l’Habitat arrêtés

Quatre présumés auteurs de cambriolage au ministère de l’Habitat, et du Développement urbain (Minduh) sont entre les mains de la gendarmerie.

 

Leur interpellation a eu lieu le 1er septembre 2022. Elle est l’œuvre de la gendarmerie nationale, notamment de la brigade de gendarmerie de Melen. Les quatre individus ont accédé dans le bâtiment abritant les services du ministère. Selon les informations fournies par la gendarmerie, ils étaient habillés comme des responsables du ministère et se déplaçaient à bord d’un véhicule de luxe. Cette stratégie leur permettant d’être confondus aux responsables du ministère et de tromper la vigilance des agents de sécurité.

Leur mode opératoire est expliqué par le commandant de la brigade de gendarmerie de Melen. « Ils entrent dans les ministères, passent sous l’œil des vigiles, montent dans les escaliers jusqu’à arriver au niveau du cabinet (du ministre Ndlr). Ils prennent des clés ou ils ouvrent simplement la porte. Dès qu’ils volent le butin ils ressortent », déclare l’adjudant-chef Olivier Nji Gbagni Ndjayo.

En rappel et selon nos confrères Investir au Cameroun et Stopblablacam, ce cabriolage n’est pas le premier dans les services administratifs dans la ville de Yaoundé. Selon ces journaux en ligne,  l’année dernière, des cambrioleurs ont pu s’introduire dans le nouvel immeuble siège de la Direction générale des impôts (DGI), pourtant présenté comme ultra-sécurisé et doté d’un puissant système de vidéosurveillance.

D’autres départements ministériels (Administration territoriale, Marchés publics, Finances, etc.) ont également été cambriolés dans le passé. La délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN), supposée être l’un des édifices les plus sécurisés de la capitale, a aussi été victime d’un cambriolage pour le moins insolite en 2008.

Cameroun : le directeur de l’Hôpital central, le vol de 75 millions de F et les séances de maraboutage

Pr Pierre Joseph Fouda, le directeur de l’Hôpital central de Yaoundé, a été victime il y a bientôt cinq mois d’un vol avec effractions à son domicile de campagne. Il a fait appel à un marabout pour identifier les voleurs.

Rien n’est clair dans ce coup de vol. Les pertes sont évaluées entre 3,5 millions et 75 millions de francs en fonction des sources. Avec l’interpellation d’un chef de 2nd degré parmi les mis en cause, l’affaire est au centre d’une vive controverse. Elle est même devenue une affaire de tentative d’assassinat. Sur la base d’un témoignage inédit, neveu de la victime et petit-frère du chef de groupement, Kalara apporte des détails sur ce qui s’est passé jusqu’ici.

Avec des séances de maraboutage et des pressions du cabinet de Martin Mbarga Nguele à la clé. L’affaire du cambriolage du domicile du directeur de l’Hôpital central de Yaoundé, début novembre 2021, dans son village Nkolbewa 3 par Ngomedzap, a connu un rebondissement la semaine écoulée, avec l’audition du Pr Pierre Joseph Fouda par le capitaine-magistrat Antoine Fackwi, juge d’instruction au Tribunal militaire de Yaoundé.

Le professeur de médecine, qui s’est trouvé avec les onze personnes inculpées dans son affaire au siège du Tribunal militaire, a d’ailleurs été confronté à son neveu et ancien chauffeur, M. Fouda Neme Salomon, le chef de groupement Mvog-Fouda Mballa de Ngomedzap, qui fait partie des accusés incarcérés à la prison centrale de Yaoundé – Kondengui. En principe, selon les sources de Kalara auprès du Tribunal militaire, le Pr Fouda a encore rendez-vous avec le juge d’instruction dès ce lundi, pour la poursuite de l’information judiciaire.

Ce dossier, qui est au centre d’une vive controverse au sein de la grande famille Mvog-Fouda Mballa de la région du Centre, avait démarré par un cambriolage quelque peu anodin, au cours duquel la moisson des cambrioleurs était initialement estimée à 3 millions de francs d’argent frais, 500 mille francs en bons de carburant et une bouteille de whisky, selon les informations de la famille de la victime.

Ceci, avant que l’opinion publique apprenne que c’est un pactole de pas moins de 115 mille euros, environ 70 millions de francs, que les bandits avaient emportés. L’interpellation du chef de groupement par la police était d’autant controversée que des membres d’un gang, démantelé par la gendarmerie, parallèlement à l’enquête de la police, assumait et justifiait le cambriolage.

Kalara, qui a appris la semaine dernière que la victime a revu sa position de départ, estimant que le cambriolage de sa demeure de campagne masquait une tentative d’assassinat, a essayé d’en savoir d’avantage, auprès de diverses sources. En plus, certains témoins font état d’une sourde dispute de la chefferie ou du recours par le professeur de médecine à une tradi-praticienne pour identifier les cambrioleurs…

Sauf que le Pr Pierre Joseph Fouda ne s’est pas montré coopératif : «Ce serait insulter notre justice que de croire que de telles déclarations constituent une cause d’incarcération où une preuve amenant à une condamnation. Les enquêtes sont en cours. On ne peut violer leurs secrets», a-t-il répondu avec grande courtoisie après notre première sollicitation. Avant d’ajouter ceci, après une relance du journal : «Je suis le chef de cette famille. Je ne règle pas nos problèmes dans les réseaux (sociaux). Pour votre gouverne, il n’y a aucune dispute de la chefferie».

Cameroun : 10 millions FCFA réclamé à un agent de sécurité

L’affaire pend devant le Tribunal de première instance de Yaoundé où Renaprov Finance S.A poursuit son ancien vigil; l’accusant d’avoir été complice d’un cambriolage au sein de la microfinance.

 

On a connu braquage à l’américaine. Place maintenant au braquage à la camerounaise. Mais là, il ne s’agit pas d’une fiction. Les faits se déroulent au quartier Messassi à Yaoundé. Un cambriolage dans une des agences de la microfinance Renaprov S.A.
Cette nuit-là, un somme de 10 millions de FCFA avec d’autres effets importants du bureau avaient été emportés. Les faits se sont produits par la porte arrière de la structure qui avait été cassée. Pendant ce temps, se tenait dehors le vigile de l’entreprise Sangarissou Bouba Kalil.
Pour la Renaprov finance S.A, ce dernier serait complice du vol. Et elle précise qu’il est celui qui a commandité le vol dans l’établissement de microfinance. Ses six ans de bons et loyaux services ne semblent pas jouer en sa faveur.
Ce dernier dit n’avoir rien entendu et précise qu’il n’a pas quitté son poste de travail cette nuit. Et à son avocat d’ajouter que l’entreprise dispose d’un système d’alarme et de vidéo surveillance mais elle n’a présenté aucune preuve concrète qui prouve que son client s’est introduit pour voler ou qu’il a quitté son poste au moment du cambriolage.
Pour davantage disculper son client devant le Tribunal de première instance de Yaoundé, l’avocat de Sangarissou Bouba Kalil rappelle que « le chef d’agence a, au cours de son interrogation à l’enquête préliminaire déclaré que Sangarissou Bouba Kalil n’avait pas accès à la porte arrière de l’immeuble. Il fallait passer par un portillon dont seul le comptable détenait les clés ».
Le suspense dans cette affaire va prendre fin le 18 février 2022; jour où le verdict sera prononcé.

Cameroun : les multiples visages de l’insécurité à l’approche des fêtes

La période des fêtes de fin d’année au pays de Paul Biya connaît un regain d’insécurité dans les villes. Des délinquants multiplient les actes délictueux pour satisfaire les besoins qu’exigent les festivités de Noël et de Nouvel an.

La rubrique des Faits divers a pris une place prépondérante dans les journaux télévisés au Cameroun. Agression, vols, cambriolage, arnaque et autres accidents liés à l’insécurité  routière sont fréquemment relayés à l’approche des fêtes. A Yaoundé, les agressions dans les véhicules de transport et dans les rues sont légion.

Dans les taxis, les malfaiteurs utilisent plusieurs techniques. A défaut d’agresser les passagers en présentant des armes, le conducteur et ses complices arborent des masques. Policiers et gendarmes expliquent chaque fois le mode opératoire. Ils font inhaler des drogues et autres somnifères à leurs victimes transportées.

Sale travail des mototaxis 

Certains mototaxis vont plus loin. Ils roulent à toute vitesse dans les arrêts taxis et les rues où la circulation est moins dense. Ils arrachent des téléphones portables, sacs à main et autres gadgets des personnes moins lucides. Certains font semblant de transporter leurs victimes vers leurs destinations. Ils les emmènent par la suite à un autre lieu sombre et moins sécurisé avant de les dépouiller.

Série noire dans les quartiers 

Dans certains quartiers de Yaoundé, les agressions à main libre ou à main armée pullulent. Selon les forces de maintien de l’ordre, Mvan, Mvog-Mbi, Elig-Edzoa, Mokolo, Rue-Manguiers, Ngousso, Poste-Centrale sont quelques repères où il faut redoubler de vigilance à partir de 18h. Dans les marchés d’Elig Edzoa et Mokolo, les cambrioleurs vident des commerces dans la nuit. Le 15 décembre dernier, ils cassent la boutique de la nommée Gaël N. au marché Elig-Edzoa. Ils emportent des vêtements, ustensiles de cuisine, appareils électroménagers, etc.

A Bafoussam, des commerçants sont victimes de cambriolage à répétition, informe Cameroon Magazine. C’est le cas de Justine dont l’atelier de couture et le salon de coiffure ont été dévalisés le 09 décembre dernier au lieu-dit Banengo. Des quartiers tels Banengo, Gabon-Bar, Kilombo, Alpha enregistrent de pareils actes au quotidien depuis le mois de novembre. Les attaques de personnes la nuit sont aussi récurrentes.

L’arnaque sur les ondes

Les cybercriminels utilisent les réseaux sociaux et le téléphone pour arnaquer. Ils réussissent parfois à extorquer de l’argent dans les comptes mobiles des victimes. Le mode récent est le piratage du compte Facebook d’un abonné. Puis, ils demandent de l’aide à ses contacts. Certaines personnes déboursent des sommes d’argent pour acheter des articles inexistants, et/ou de mauvaise qualité en ligne. Certains acheteurs ne sont ni livrés ni remboursés.

Criminalités

 Le 22 novembre 2019, l’étudiante de 2è année à l’université de Yaoundé 2 Soa est agressée et tuée au lieu-dit fin-cimetière Ngousso. Quelque temps avant, proche de là, derrière la station Pétrolex un jeune a été égorgé. Dans la même période, les sapeurs-pompiers retrouvent le corps sans vie de Cédric Momo dans les eaux du Mfoundi au quartier Ahala à Yaoundé. Le 02 décembre de la même année, une employé d’un supermarché et une fille de 09 ans sont tués par des malfrats à Douala.

Cameroun : Cambriolage de l’immeuble siège du GICAM à Douala

Le siège du groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) a été cambriolé dans la nuit du mardi 8 au mercredi 9 juin 2021, a annoncé son président Célestin Tawamba dans un communiqué parvenu à notre rédaction.

Les cambriolages se multiplient au Cameroun. Après le ministère en charge du Contrôle supérieur de l’Etat et la Direction générale des impôts, c’est autour du siège du Gicam de connaître la visite des malfrats. Selon Célestin Tawamba, le président du Gicam, les faits se sont produits dans la nuit du 8 au 9 juin 2021.

L’immeuble siège du Gicam, sis à quartier Bonajo à Douala a été cambriolé par des individus non encore identifiés. « Plusieurs bureaux éventrés, de nombreux dégâts matériels constatés. Une enquête ouverte pour déterminer les circonstances et identifier les auteurs », peut-on lire sur le communiqué.

Néanmoins, le patron des patrons, Célestin Tawamba, tient à rassurer les adhérents, que « toutes les dispositions seront prises pour assurer la poursuite normale des activités ». L’homme d’affaire annonce par ailleurs à travers son communiqué l’ouverture d’une enquête pour déterminer « les circonstances de ce cambriolage et d’en identifier les auteurs ».

Cet incident se produit moins de 48 heures après le cambriolage du siège de la Direction générale des impôts.

Cameroun : cambriolage à la Direction générale des impôts à Yaoundé

Un groupe de bandits encore non identifiés a volé dans les locaux de cette importante direction du ministère des Finances dans la nuit de lundi à mardi. Plusieurs documents et ordinateurs auraient été emportés. Une enquête judiciaire a été ouverte.

Les malfaiteurs ont encore cambriolé un important édifice public.  Le siège de la Direction générale des impôts (DGI) est sous scellé depuis ce matin mardi 8 juin 2021. Il ne sera rouvert qu’après la clôture des enquêtes. Et pour cause, il a été vandalisé dans la nuit de lundi à mardi. Selon les premiers rapports des policiers, plusieurs bureaux ont été éventrés et certains documents et ordinateurs emportés.

Dans le bureau du patron des lieux Modeste-Mopa on signale qu’en dehors de quelques chemises retrouvées sens dessus-dessous, les autres documents sont manifestement à leur place et le coffre-fort où sont sécurisés les documents confidentiels ne semblent pas avoir été ouverts. Idem pour le bureau du chef de cellule des crédits de Tva, où des documents importants ne semblent pas avoir disparu.

Dès lors, une question se pose : comment des malfaiteurs, qui ont agi en plein centre-ville de Yaoundé ont-ils opéré pour cambrioler un immeuble aussi sécurisé ? Le sujet est sensible et les employés restent discrets. Les policiers sont peu diserts. Chose curieuse, la DGI est située non loin de Direction régionale de la police du Centre, au sous-sol l’on retrouve commissariat du 1er arrondissement ; à moins de 500 mètres, il y a la direction du commissariat central numéro 1.

Même le siège de la direction des Equipes spéciales d’interventions rapides (Esir) est situé à moins de 500 mètres de la DGI. Ce cambriolage intervient quelques jours après celui du ministère du Contrôle supérieur de l’État. Les premiers éléments d’enquêtes montrent que plusieurs documents et ordinateurs liés au Covidgate ont été emportés.

En rappel, la Direction générale des impôts (DGI) est un organe opérationnel du ministère des Finances du Cameroun. Ses missions sont définies par le décret no 2013/066 du 28 février 2013. La DGI est ainsi présentée comme le bras séculier de l’État, des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) et des établissements publics en matière de collecte de ressources.

La DGI a à sa tête, un Directeur Général, Modeste Mopa Fatoing en poste depuis octobre 2014. Elle emploie environ 3500 personnes et contribue à hauteur de 61% aux ressources propres de l’État. Elle connaît depuis quelques années de nombreuses réformes organisationnelles et fonctionnelles qui font de la DGI une administration moderne et performante au service de l’État et des contribuables.

Cameroun : Haman Mana prévient que son journal ne se laissera pas intimider par ses détracteurs

Suite au cambriolage de ses locaux dans la nuit du 23 septembre 2020, le quotidien Le Jour répond à ses détracteurs. Dans un communiqué publié ce jour, le journal affirme qu’il gardera son professionnalisme et sa liberté d’esprit.

Même si le quotidien Le Jour n’est pas paru ce 24 septembre, l’équipe se dit déterminée à poursuivre l’aventure. Au lendemain du cambriolage de son siège, la rédaction a commis un communiqué pour narrer les circonstances et faire le bilan de ce forfait.

« Dans la nuit de mardi à mercredi 23 septembre damier, des individus non encore identifiés se sont introduits au siège du quotidien Le Jour situé à la rue CEPER à Yaoundé. Après avoir forcé la grille métallique de sécurité qui protège l’entrée principale du journal, ils ont emporté l’essentiel du parc informatique ainsi que d’autres biens et équipements », déplore le journal.

L’entreprise de presse d’Haman Mana, directeur de publication, qualifie ce cambriolage d’énième acte de provocation. « Ce fait qui survient après des menaces anonymes au téléphone contre certains journalistes du Jour n’entamera pas notre détermination à remplir notre engagement auprès de nos lecteurs et de nos partenaires. Nous continuerons à paraitre, à faire notre travail avec tout le professionnalisme et la liberté d’esprit auxquels nous sommes attachés », garantit le quotidien Le Jour qui en appelle au soutien de ses lecteurs et partenaires.

Cameroun : cambriolage au quotidien Le Jour, plusieurs ordinateurs emportés

Des hommes sans foi ni loi ont saccagé la rédaction du quotidien bleu cette nuit du 23 septembre 2020. Emportant l’essentiel du matériel de travail.

Le Jour a sombré dans cette nuit du 23 septembre après 1h30. Heure à laquelle le monteur a quitté le siège du journal. La rédaction du quotidien bleu au lieu-dit Rue Ceper à Yaoundé a été  retrouvée ce matin saccagée et pillée par des personnes encore inconnues.

 Selon le chef service des sports Achille Chountsa, les cambrioleurs ont emporté les ordinateurs des journalistes, du monteur ainsi que  les livres publiés par les éditions le Schabel d’Haman Mana,  Directeur de publication de Le Jour.

Celui-ci, selon Achille Chountsa, « se bat comme un beau diable » depuis ce matin pour permettre à la rédaction de travailler et de ne pas sevrer ses lecteurs. « Nous avons fait l’horrible découverte ce matin. Très surpris. Mais nous préparons le prochain numéro. Le Jour sera en kiosque demain jeudi », rassure le journaliste spécialisé en sport.

C’est le deuxième cambriolage enregistré ces trois derniers mois au sein des rédactions de presse. Avant le quotidien le Le Jour, c’est le siège de l’œil du Sahel qui avait été vidé dans la nuit du 22 au 23 Juin.  Les bandits après effraction ont mis à sac les bureaux et emportés le matériel de travail. A se demander,  qui a intérêt à tuer la presse au Cameroun ?

Cameroun : des leaders ambazoniens dépouillés en prison

Des détenus ont cambriolé une cellule abritant  des leaders ambazoniens mardi, emportant de l’argent et des vêtements.

Des détenus ont cambriolé mardi la cellule des leaders ambazoniens Awasum, Shufai et Fidelis Che, emportant de l’argent, des vêtements et d’autres biens personnels.

Depuis la survenue de cet incident, les infortunés sont inquiets pour leur sécurité, ont fait savoir des sources proches de ces détenus.

Awasum, Shufai et Fidelis Che, sont condamnés à la prison à vie pour leurs activités au sein du premier gouvernement éphémère de l’ambazonie. Ils sont détenus aux cotés de Julius Ayuk Tabe dont ils sont les principaux collaborateurs.

Cameroun : un jeune interpellé pour le cambriolage de la communauté urbaine de Bafoussam

Les forces de l’ordre ont arrêté un jeune homme de 21 ans qui aurait cambriolé la communauté urbaine de Bafoussam, dans la région de l’Ouest Cameroun au mois de septembre.

Le suspect dans l’affaire du cambriolage de la Communauté urbaine de Bafoussam serait un jeune homme du nom d’Elvis Mbia. Il a été cueilli par des éléments de la Brigade de recherche N°1 de Bafoussam, le 12 octobre 2019 à Bafoussam.

Son arrestation fait suite à une forte dispute entre le présumé cambrioleur et son père au sujet d’une somme d’argent. Le grabuge occasionné par les deux hommes va conduire à l’interpellation du jeune de 21 ans.

Selon les éléments ayant procédé à son arrestation, la somme de 3 391 000 francs Cfa, plus un reçu des transactions communales, du chanvre indien et de la cocaïne ont été retrouvés dans son sac. Les forces de l’ordre ont vite fait le rapprochement avec le vol perpétré en septembre à la Communauté urbaine de Bafoussam.

En rappel, dans la nuit du 28 au 29 septembre 2019, des malfrats sont entrés par effraction dans la Communauté urbaine, emportant plusieurs millions de francs Cfa.

Les forces de police espèrent que l’arrestation d’Elvis Mbia va leur permettre de retracer la liste de toutes les personnes ayant participé à ce cambriolage.

Le jeune homme est actuellement en détention à Bafoussam, tandis que l’enquête sur le vol se poursuit.

Selon des sources, c’est la troisième fois que la Communauté urbaine est cambriolée cette année.

Le domicile du footballeur camerounais Choupo Moting cambriolé à Paris

Des cambrioleurs se sont introduits mercredi dans le domicile de l’international camerounais. Ils ont emporté un butin d’une valeur de 393 millions de Francs CFA.

Le domicile de Maxim Eric Choupo Moting a été cambriolé mercredi, 28 novembre, alors que celui-ci affrontait Liverpool avec son son club, le Paris St Grmain, dans le cadre de la Ligue des champions de l’UEFA.

Maxim Eric Choupo Moting a célébré la victoire du Psg dans les vestiaires  avec ses coéquipiers avant de prendre, une heure plus tard, la route de son domicile à l’Ouest de Paris. Il a constaté le préjudice sur place.

Les malfrats ont emporté un butin d’une valeur de 600 000 euros (393, 574 millions de Francs CFA). Ce montant est reparti entre 200 000 euros (131,191 millions de Francs CFA) de sacs à mains et 400 000 euros (262, 382 millions de Francs CFA) de bijoux. Des accessoires qu’il prévoyait d’offrir aux membres de sa famille restés au Cameroun à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Une enquête est ouverte. elle est menée par la Brigade française de répression du crime.

 

La police arrête 13 adolescents soupçonnés d’être à l’origine de 40 cambriolages

Selon la police judiciaire, les concernés âgés de 17 à 21 ans auraient cambriolé, entre autres, une entreprise de production de chocolat, une société forestière, une station-service et une provenderie

Tchato, 17 ans seulement est chef des malfaiteurs. Cabrel, Joël Boris, Rayan, Martin Brando, Leonel, Sillas et Joël, d’autres membres du gang ont eux aussi entre 17 et 21 ans. Tous séjournent depuis mardi 19 juillet 2016, à la prison centrale de New Bell. En cause, quelques 40 cambriolages dans de nombreux commerces de Douala, métropole economique du Cameroun, à l’instar d’une entreprise de production de chocolat, une société forestière, une station-service et une provenderie.

Le mode opératoire des malfrats à la fleur de l’âge, «grimper jusqu’à la toiture des bâtiments à cambrioler, puis à la découper» afin de s’y introduire. Ils emportent argent, bijoux et consommables informatiques, qu’ils revendaient par la suite. C’est l’une des pistes qui a permis à la Police judiciaire de mettre un terme à leur sale besogne.

Pour la première fois le premier groupe de ces braqueurs a été appréhendé par la police le 22 juin dernier. En leur possession, des armes à feu, des machettes et des ciseaux. Parmi eux, une dame, reprise de justice, jouait le rôle de receleur et fournissait en «équipements» qui venait de passer une commande de munitions. La Police judiciaire souligne que tous sont passés aux aveux.


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Cameroun: trois bureaux cambriolés à la Cour suprême

Le service de greffe, le bureau du président de la Chambre judiciaire et du Juge-conseiller près de la Cour suprême viennent de recevoir la visite de cambrioleurs qui ont emporté des documents

Des malfrats présumés sévissent à la Cour suprême camerounaise sise à Yaoundé, capitale camerounaise. C’est que révèlent ce jeudi, certains médias locaux. Selon eux, le forfait n’a été constaté qu’en début de la semaine, compte tenu de l’absence des propriétaires des trois bureaux cambriolés.

Il s’agit des bureaux du président de la Chambre judiciaire, Dagobert Bisseck, du juge-conseiller près de la Cour suprême, Jean Claude Robert Foé, et du service de Greffe de la Chambre administrative.

D’après les médias, les voleurs présumés auraient emporté avec eux des dossiers et des documents juridiques de grande valeur. Une enquête est déjà ouverte.


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La mairie d’Obala victime d’un cambriolage

Les cambrioleurs se sont introduits par effraction dans la nuit du 14 au 15 mars, défonçant le bureau du receveur municipal et le coffre-fort. Troisième fois en l’espace de deux années

La mairie d’Obala, chef-lieu du département de la Lékié dans la région du Centre, a été victime d’un cambriolage dans la nuit du 14 au 15 mars. Les braqueurs ont défoncé le bureau du receveur municipal ainsi que le coffre-fort qui s’y trouvait. Le maire, Simon-Pierre Ediba, n’a pas communiqué sur les montants emportés.

C’est la troisième fois en deux ans que les locaux de cette mairie reçoivent la visite des bandits. D’après les faits relatés par le vigile présent sur les lieux au moment du braquage, rapportés par le maire à l’antenne de la chaine de télévision Canal 2 International, les bandits sont arrivés z vers 19h. Après avoir bâillonné et immobilisé le vigile, ils ont défoncé les portes et les coffre-fort à l’aide d’un chalumeau et d’une bonbonne de gaz (laissés sur les lieux). Ils seraient repartis vers 02h du matin, toujours d’après le maire, rapportant la version du vigile.

Selon Simon-Pierre Ediba, les voisins ont déclaré n’avoir rien entendu malgré le matériel utilisé par les braqueurs et le temps mis par ces derniers sur les lieux.

La mairie d’Obala a été victime d’un braquage dans la nuit du 14 au 15 mars, le troisième en deux ans
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Cameroun: L’enquête sur le cambriolage de l’avion militaire français avance

Les trois principaux suspects de l’affaire auraient reconnu et relaté les faits, l’opinion publique reste très divisée dans cette affaire

L’enquête s’est poursuivie
Cette fois le ministre Issa Tchiroma de la communication n’a pas encore pris la parole pour un point définitif sur cette affaire. La reconstitution des faits a été publiée dans l’édition du vendredi 08 janvier, du quotidien national Le Jour. L’identité du principal suspect est désormais rendu publique. Il s’agirait d’un certain Emane, âgé de 17 ans. Avec lui, deux complices fortement présumés. Fongang, un gendarme major en service à la brigade piste de l’aéroport international de Nsimalen à Yaoundé aujourd’hui relevé de ses fonctions et Mbomo, le chef chargeur des Aéroports du Cameroun (ADC). Le petit Emane premièrement arrêté, aurait cité les deux autres. « Le suspect a été interpellé « en possession de certains des effets déclarés volés par l’équipage » de l’avion-cargo de l’armée française, cambriolé dans la nuit du 12 au 13 décembre », avait déclaré à la presse, Issa Tchiroma Bakary.

Le premier suspect aurait eu des complices
Dans la reconstitution des faits on apprend que l’idée de départ était de permettre au petit Emane, de s’immigrer clandestinement. Il aurait approché pour cela Mbomo qui aurait accepté de lui apporter son aide. Le jeune devait se cacher dans l’avion, mais aurait changé d’avis et décidé de ne plus voyager, pour profiter des sommes d’argent tirées du vol à bord de l’avion français. Il aurait pris deux ordinateurs, des coupures d’argent en devises étrangères d’un montant de près de trois millions de FCFA, et deux bouteille de vin de table. Dans la répartition, l’agent des ADC aurait reçu près de 700 000 FCFA et le gendarme en faction deux bouteilles de vin. La piste Emane se serait déclenchée, lorsqu’il a voulu vendre les ordinateurs à la célèbre Avenue Kennedy de Yaoundé. D’après une source à la Gendarmerie, c’est ce technicien qui aurait alerté les forces de l’ordre, après avoir constaté que cet ordinateur contenait des informations « secrètes ».

De nombreuses zones d’ombre dans cette première version
Cette version rapportée par plusieurs média n’a pas encore été confirmée par des sources officielles. Les premières interventions du ministre Tchiroma sur cette affaire ont fortement divisé l’opinion publique dans la capitale camerounaise. La principale question étant de savoir comment un mineur âgé de 17 ans seulement, aurait eu le courage d’entrer dans un avion de la taille du Transvaal. La reconstitution des faits rapportée par certains médias apporte un type de réponse à cette question. Mais de l’avis des observateurs avisés, de nombreuses zones d’ombre entourent l’affaire. Comment le technicien de l’avenue Kennedy a fait pour accéder aux données secrètes de l’un des ordinateurs. Il est déjà difficile de franchir la sécurité sur un ordinateur simple de civil. Autre interrogation, comment le jeune Emane a-t-il réussi à convaincre des adultes, à faire un partage qui lui donnait la plus grosse part. Les auditions devant la justice devraient permettre d’en savoir un peu plus.

De nombreux rapports d’enquête attendus sur d’autres scandales
La rapidité avec laquelle l’enquête a avancé dans cette affaire soulève aussi d’autres types d’interrogation. Plusieurs scandales sont survenus l’an dernier au Cameroun, suscitant l’émoi chez les populations. Parmi les plus graves, le double accident de train qui avait fait plusieurs morts, et les troubles dans la diffusion du match opposant le Cameroun au Maroc, dans la dernière journée des éliminatoire CAN/Coupe du Monde. Les premiers rapports d’enquête promis par le porte-parole du gouvernement restent toujours attendus. Bien que ces trois suspects soient impliqués dans cette affaire, si les faits restaient ceux connus aujourd’hui, le jeune Emane pourrait profiter de sa circonstance atténuante de mineur, et voir sa peine réduite. Mbomo et Fongang pourrait être poursuivis pour tentative de fraude à l’immigration, complicité de vol, recel et exploitation de mineur.


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Insécurité: Cambriolages en série dans les services administratifs

Depuis le mois d’octobre 2008, cinq administrations publiques ont été visitées par des malfrats

La nuit du 12 au 13 janvier 2009, des hors-la-loi sont entrés, par la toiture, dans les locaux de la direction générale des Impôts de Yaoundé. D’après certaines sources, les malfaiteurs ont profité des travaux qui ont cours en ce moment sur la façade principale du bâtiment pour opérer leur forfait. Les deux bureaux les plus visés, selon des informations recueillies à bonne source, sont celui du directeur général lui-même, et celui du chef de la cellule des remboursements des crédits Tva. Aucune estimation n’est précise en ce qui concerne les pertes. Ce cas vient rallonger la liste des cambriolages perpétrés dans les administrations publiques.

Quelques jours plus tôt, plus précisément le week-end dernier, le bureau du Général James Tataw Tabe, logé au 1er étage du bâtiment rattaché au ministère de la défense, en face du mess des officiers avait été visité. Des malfrats avaient alors emporté une somme de 1.5 millions de Fcfa qu’il gardait dans son tiroir ainsi que son ordinateur portable. Ces derniers s’étaient introduits dans la pièce par effraction. Ils ont dû forcer la porte, et casser le mur par endroits. D’après quelques sources, les cambrioleurs se sont servis d’une échelle pour atteindre la vitre qu’ils ont brisée afin de s’introduire dans le bureau. Sans toutefois attirer l’attention des postes de garde qui travaillent tous les jours, 24h/24. On se souvient également que le 7 octobre 2008, un incendie avait consumé le bureau du général Nganso situé au 3e étage du même bâtiment du ministère de la Défense baptisé «le Pentagone ». Et l’enquête ouverte depuis lors n’a pas encore eu de suite.


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Le 28 novembre 2008, ce sont trois directions de la Délégation générale à la sureté nationale(Dgsn) qui ont été cambriolées. Notamment la police des frontières, les Renseignements généraux et la direction des finances. La nuit du 1er au 2 décembre dernier, les cambrioleurs ont refait surface. Cette fois-ci, ce sont plusieurs bureaux de la direction des affaires du ministère des Relations Extérieures qui ont été visités, sans aucune infraction. Le premier janvier 2009, c’était au tour du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation de recevoir la visite de ces hors-la-loi qui opèrent. Alors que les postes de garde qui y officient 24h/24 sont en place.

Suite à ces cas de vol enregistrés ces derniers mois dans les administrations publiques, les populations inquiètes s’interrogent sur ce qui se passe réellement. Comment en effet comprendre que la Dgsn, ainsi que le ministère de la Défense soient cambriolés avec autant de facilité. Dans ces situations, l’hypothèse d’un complot en interne orchestré par certains responsables n’est pas à exclure. Surtout avec l’opération Epervier qui vient de reprendre son envol. Egalement, l’hypothèse des remaniements ministériels qui tardent à venir est envisagée par certaines personnes.


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