Cameroun : un reportage de Nourane Foster sur France 24 lève le voile sur la dépigmentation

Après son passage sur la chaine d’information française, la députée du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale menace de fermer ses entreprise, chose qui n’émeut pas les internautes.

France 24 a diffusé un reportage sur l’un des produits de Nourane Foster, le « Collagène » le 09 août dernier. Il s’agit d’une boisson qui permet de s’éclaircir la peau. Le reportage est intitulé « Blanchir sa peau : un business juteux, mais dangereux »

Face à ce business qui est d’ailleurs très juteux dans un contexte camerounais où la peau blanche semble très prisée, les internautes sont montés au créneau. « Une députée qui vend des produits de dépigmentation, vraiment ce pays ». Des réactions comme celle-ci ont meublé la toile depuis le reportage de France 24.

Le ministère de la santé publique a été interpellé sur tous les médias sociaux en vue. Face à la polémique née du reportage de la France 24 sur la vente et l’utilisation des produits éclaircissants au Cameroun, le ministre de la santé a émis une première réaction. C’est sûr twitter que Dr Malachie Manaouda a déconseillé l’utilisation desdits produits.

« Sur ce reportage, il faut noter que les données scientifiques ne soutiennent ni les allégations marketing au sujet de produits à base de Glutathione, ni la garantie de sécurité de son usage « a fait remarquer le patron de la santé ». « Je déconseille vivement son utilisation et appelle à la réaction de l’ONPC et de la SCD (Société Camerounaise de Dermatologie, ndlr) », a conclu le membre du gouvernement.

En accusant France 24 d’avoir menti, la députée a annoncé hier 10 août via son compte Facebool la fermeture de ses entreprises après 10 ans d’expérience.

« 10 ans de rêve, 10 ans d’espérance, 10 ans d’innovations, 10 ans d’inspirations et de courage. Le chemin s’arrête ici. J’annonce officiellement la fermeture de toutes les Agences Nourishka au Cameroun. La cabale politico-médiatique a eu raison de nous. Merci à tous ceux qui auraient voulu au moins qu’on me permette de dire un mot. Merci aux milliers de clients. Ce fut une relation spéciale », a écrit Nourane Foster sur les réseaux sociaux.

Nourane Foster

Une sortie qui a suscité davantage d’indignation que de sympathie. « Elle a sorti le biscuit on a mangé, les greffes on a acheté, maintenant qu’on ne veut pas se blanchir la peau, elle menace de fermer ? Qu’elle ferme. De toute façon ce n’est pas une industrie. Zéro valeur ajoutée sur nos réels problèmes d’économies », a écrit une internaute.

Un autre de renchérir « Elle a sans doute commandé elle-même ce reportage, sans prévoir la réaction du Minsanté, elle veut juste jouer les victimes ». Pour encenser cette thèse un internaute affirme que, une des clientes dans ce reportage est la propre belle-mère de la députée.

Pour l’heure les leaders d’opinions demandent au ministère de la Santé de s’attaquer à toute l’industrie de la dépigmentation. Un phénomène qui sera cause de cancer, de l’hypertension etc selon les médecins.

Cameroun : insuffisance de spécialistes et de moyens pour lutter contre le cancer

Le pays de Paul Biya compte plus de 15 000 nouveaux cas de cancer par an, dont 30 à 35% des cas sont des cancers du sein. Cependant, les ressources humaines et matérielles de lutte sont insuffisantes.  

Le cancer tue plus de 10 millions de personnes par an dans le monde dont 70% âgées de 65 ans et  plus selon La dépêche. Au Cameroun, l’on compte plus de 15 000 nouveaux cas de cancer par an en 2020 ce qui équivaut à une prévalence de 25 000, selon le Comité national de lutte contre le cancer (Cnlc).

Pour le Cnlc, le cancer est une prolifération hasardeuse des cellules qui ont perdu leur mécanisme génétiques de régulation biochimique et physique. Ces cellules prolifèrent rapidement en prenant des formes et des tailles variées. C’est un ensemble de 100 maladies différentes, et chaque partie du corps peut développer un cancer.

Les formes générales les plus répandues au Cameroun sont le cancer du sein (18,5%), le cancer du col de l’utérus (13,8%), les lymphomes malins, formes les plus fréquentes chez les enfants (11,9%) le cancer de la prostate (7,3%) le sarcome de Kaposi (6,9%), le cancer du foie (2,9%). L’âge moyen des patients diagnostiqués est de 44,8 ans, révèle Centre pour le développement des bonnes pratiques de santé (Cdbps).

Au regard des affres des cancers dans le monde, l’Union internationale contre le cancer (UICC) organise la journée mondiale contre le cancer le 04 février. Cette journée célébrée ce vendredi permet de mettre l’accent sur un accès plus juste aux soins. Elle offre une occasion de tirer la sonnette d’alarme.

Facteurs de risque du cancer

En effet, il existe plusieurs facteurs de risque pour le cancer.  Le Cdbps énonce, de manière générale, l’hépatite B, le papillomavirus, le tabagisme, l’alcool qui sont responsables de 43% des décès par cancer, l’obésité due à une alimentation déséquilibrée, le manque d’activité physique, la pollution environnementale, le vieillissement de la population.

A ceux-là s’ajoute des antécédents familiaux, l’absence de grossesse, la ménopause tardive, une alimentation riche en graisse, responsables du cancer du sein.

Prévention du cancer

Ainsi, selon les spécialistes, « la prévention et le dépistage précoce sont des remèdes les plus efficaces ». La prévention consiste en l’éducation sanitaire, exercices physiques, alimentation en fruits, et légumes ; la vaccination contre l’hépatite B pour le cancer de foie, HPV pour le cancer du col de l’utérus). En cas d’affection, la prise en charge intervient. Elle se fait soit par une opération d’emblée, soit par un prélèvement, puis une chimiothérapie.

La stratégie camerounaise contre le cancer

Le Cameroun, a adopté le 30 juin 2020 son plan stratégique national de prévention et de lutte contre le cancer. Selon le Pr Paul Ndom, président du Cnlc, cette stratégie vise à réduire d’ici cinq ans le nombre de cas de cancers au Cameroun et d’assurer la prise en charge optimale des malades du cancer.

Cependant, malgré les efforts qui sont fournis, le système de lutte contre le cancer connait des manquements. C’est pourquoi le Pr Paul Ndom suggère la création « des centres de dépistage permanents. Nous voulons maintenant une ressource humaine appropriée, qu’on nous donne suffisamment de personnels et des moyens pour pouvoir donc contribuer à la lutte contre le cancer  qui est un problème de santé publique au Cameroun », lance l’oncologue  au micro de la Crtv.

Cameroun : près de 14 000 morts de cancer en 2020

Réduire de 10 % au moins, la morbidité et la mortalité dues au cancer au Cameroun, c’est le défi que s’est lancé le gouvernement en adoptant récemment le Plan Stratégique National de Prévention et de Lutte contre le cancer.

Selon les statistiques de  l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2020, 13 199 personnes ont succombé au cancer au Cameroun et 20 745 nouveaux cas on été diagnostiqués dont 12235 essentiellement gynécologiques ( cancer du sein et du col de l’utérus). Ces chiffres en augmentation dénotent de la proportion que prend cette pathologie pourtant guérissable au sein de la population.
Selon les experts, le cancer est une maladie guérissable, à condition d’être dépisté tôt et traité efficacement. Malheureusement, le constat montre qu’au Cameroun, les malades dans 80 % de cas, arrivent à l’hôpital à des  stades évolués, ce qui alourdit leur pronostic.
C’est pour pallier cet état de choses qu’ont été lancées officiellement ce 19 octobre à l’hôpital Gynéco-obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé, symbole même de la protection et de la quête du bien-être de la mère et de l’enfant, les activités marquants la campagne de lutte contre le cancer dénommé « octobre rose» 2021.
Ce lancement qui coïncide avec la Journée mondiale dédiée à la lutte contre le cancer du sein a été l’occasion d’un appel à l’éveil, à la prudence mais également à l’anticipation de la prise en charge. C’est pourquoi au cours de son propos de circonstance, l’Inspecteur général des services médicaux et Paramédicaux, Dr ZOA  NANGA Yves Mathieu, représentant du Ministre de la Santé publique, a exhorté les filles, les femmes, les mères à se faire dépister. Parce qu’au regard des chiffres, le cancer est considéré comme un problème de santé publique majeur.
Centres de dépistage
Dans un avenir proche, les hôpitaux de première catégorie seront dotés de centres de dépistage permanent et de diagnostic précoce des cancers. Ceci permettra de détecter le plus tôt les lésions précancéreuses et de les traiter pour le bien-être des populations. Il est en outre annoncé la mise à disposition des registres de cancer, qui aideront à la consolidation des statistiques et à la constitution des données fiables, vérifiables, éléments incontournables pour la prise de décision.
 Dans le cadre d’ Octobre Rose, un train dénommé « train rose » destiné à la sensibilisation et au dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus sillonnera toutes les régions du Cameroun.
Accompagnement des personnes atteintes
Le Cameroun est accompagné, dans ce combat, de ses partenaires à l’instar de l’ OMS et l’UNFPA. Ce dernier collabore depuis plusieurs années avec le Ministère de la Santé Publique pour améliorer les efforts de dépistage et de traitement. C’est dans le cadre de cette collaboration qu’ont été élaborés les modules de formation sur le dépistage et la prise en charge précoce des cancer du col et du sein (cancers génésiques); 18 formateurs nationaux, 16 prestataires de santé (médecins, sages-femmes) et 17 agents de santé communautaire ont été formés chacun en ce qui le concerne à la sensibilisation, au dépistage et à la prise entre charge précoce des cancer du sein et du col de l’utérus; un appui a été alloué à 17 sites pour la détection de ce mal durant ce mois d’octobre rose.
Octobre rose, il faut le préciser, ne se limite pas à la communication, à la sensibilisation et au dépistage des facteurs de risque. Pour le Secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le cancer, le Pr. Paul NDOM, il s’agit aussi d’accompagner les personnes atteintes, pour lesquelles le sacrifice physique, les efforts psychologiques à consentir et le poids financier demeurent énormes.

Prix l’Oréal-Unesco: deux camerounaises honorées

Les scientifiques Francine Tankeu et Inès Ngoh font parties des 20 lauréates qui ont remporté le Prix jeunes talents Afrique subsaharienne 2019 L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science.

Inès Ngoh, dès sa plus tendre enfance a toujours su ce qu’elle voulait faire: être une scientifique. Pari réussi! Aujourd’hui, elle fait partie du Groupe de biologie des populations paludéennes dans le Programme de contrôle et d’élimination des maladies (Malaria Population Biology Group) de l’unité de recherche de la London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM).

Au sein de ce groupe, cette doctorante essaye depuis 2017 de «Comprendre les variations génétiques utilisées par les populations naturelles de parasites du paludisme». Une thématique qui a plu au jury du Prix jeunes talents Afrique subsaharienne 2019 L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science, qu’elle vient de remporter aux côtés de 19 autres scientifiques.

Parmi lesquelles Francine Tankeu, elle aussi de nationalité camerounaise. Si la curiosité et l’amour pour la découverte ont toujours guidé Inès Ngoh, Francine, quant à elle s’est toujours nourrie des situations difficiles qu’elle a vécues. Son thème de recherche «Soigner la leucémie en alliant biochimie et pouvoir des plantes» va naître d’une tragédie.

«Le décès d’un ami des suites d’un cancer m’a véritablement donné la volonté de me servir de la recherche pour résoudre des problèmes de santé publique», rapporte la dame qui compte soutenir sa thèse en fin 2020. Pour l’étudiante en biochimie à l’Université de Yaoundé I au Cameroun, la cuisine est un peu comme un laboratoire de chimie. C’est ainsi, que ses recherches visent à tester des extraits éthanoliques de feuilles de Syzygium guineense, utilisées habituellement comme épice dans la cuisine camerounaise, sur un panel de cellules cancéreuses de différentes origines (cancers du col de l’utérus et du sein, et leucémie).

Il est question pour elle de démontrer les propriétés antileucémiques de cette plante notamment contre la leucémie myéloïde aigüe, c’est-à-dire la leucémie affectant la moelle osseuse.

Ces deux compatriotes ont été récompensées ainsi que 18 autres informaticiennes, ingénieures ou encore biologistes, issues de 15 pays, lors d’une cérémonie organisée le 21 novembre 2019 à Dakar dans le cadre de la 10ème édition du programme régional du Prix l’Oréal-Unesco. Ces lauréates ont été sélectionnées parmi 400 candidatures et auront en plus d’une formation, des appuis financiers pour leurs travaux de recherche.

Cette initiative dure depuis 21 ans et a permis de mettre en lumière 3400 chercheuses issues de 118 pays. «Parmi les chercheurs mondiaux, on compte seulement 2,4 % de scientifiques africains, dont à peine 30 % sont des femmes. Aujourd’hui, il n’y a pas assez de femmes scientifiques en Afrique. Au travers le Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne, nous mettons en avant et soutenons les extraordinaires chercheuses du continent, qui sont indispensables pour développer une recherche inclusive en Afrique, pour l’Afrique et menée par des Africaines», a déclaré Alexandra Palt, directrice générale de la Fondation L’Oréal.

Nouveau coup dur pour la famille du missionnaire Charles Wesco, tué à Bamenda en octobre

Des médecins ont découvert des masses dans le foie de la veuve de Charles Wesco Truman, le missionnaire américain tué au cours d’un affrontement entre séparatistes et militaires en octobre dernier.

Nouvelle tragédie dans la famille du défunt Charles Wesco Truman. Son épouse Stephanie Truman est malade. Des médecins ont découvert une lésion et quatre masses dans son foie le mois dernier. Depuis, elle est suivie dans un centre de traitement du cancer aux Etats-Unis.

Stéphanie assume seule la charge de ses enfants huit enfants depuis le décès tragique de Charles Wesco Truman le 30 octobre 2018 à Bambui, une banlieue de Bamenda (région du Nord-Ouest). Il avait accidentellement été pris à partie dans des affrontements et militaires et séparatistes.

Le véhicule qu’il conduisait avait été criblé de balles et Charles Wesco Truman, blessé, est décédé à l’hôpital de Bamenda. Le gouvernement, après enquête, avait attribué sa mort aux combattants sécessionnistes.

Une page Facebook dédiée au soutien à Stephanie Wesco a été créée. Cette femme y sollicite des prières pour ses enfants.

Lire aussi : Issa Tchiroma apporte des éclairages sur la mort du missionnaire américain

 

Le Cameroun commémore la semaine de lutte contre le cancer

Au programme des activités lancées le 21 mai 2016, conférence-débat, marche de sensibilisation et dépistages gratuits dans les lycées et collègues jusqu’à vendredi

De concert avec la communauté mondiale, le Cameroun célèbre la semaine de lutte contre le cancer lancée samedi 21 mai 2016 à Yaoundé. L’évènement est placé sous le thème : « Nous pouvons tous faire quelque chose de positif pour lutter contre le cancer ».

A l’occasion, plusieurs activités ont été organisées sur l’étendue du territoire national. Notamment, une marche de sensibilisation au Boulevard du 20 mai qui a mobilisé des professionnels de la santé, spécialistes dans la prise en charge des cancers. C’était en présence du ministre camerounais de la Santé publique André Mama Fouda et de nombreux invités.

Cette journée de sensibilisation sera suivie d’une conférence- débat prévue vendredi 27 mai 2016. Cette table ronde portera sur les obstacles liés à la lutte contre le cancer au Cameroun. Egalement au programme, des campagnes de dépistages gratuits des cancers dans les lycées et collèges.

Le cancer est une maladie, des plus redoutées, caractérisée par une prolifération cellulaire (tumeur) anormalement importante au sein d’un tissu normal de l’organisme, de telle manière que la survie de ce dernier est menacée. Au Cameroun, les malades de cancer sont confrontés à deux problèmes : le coût élevé des traitements et la rareté des médicaments même dans les centres d’approvisionnements agrées.

A ce propos, le 04 mai dernier, la Première dame camerounaise, Chantal Biya, recevait en début de soirée, au Salon oriental du Palais de l’unité, une importante délégation de médecins, conduite par le Dr Frédéric Chiche, chirurgien gynécologue à l’hôpital américain de Paris, présents à Yaoundé dans le cadre du 7ème congrès euro-africain de cancérologie.

Le Pr Paul Ndom, oncologue, en service à l’Hôpital General de Yaoundé (HGY) déclarait alors que la visite des congressistes avait pour but de solliciter l’implication de l’épouse du chef de l’Etat, Marraine dudit congrès, dans la prise en charge et la prévention du cancer au Cameroun. A l’occasion, des doléances ont été formulées à l’intention de Chantal Biya. Notamment, la création d’un centre anticancéreux dans l’une des principales métropoles du pays et la construction des centres de dépistages permanents et de diagnostiques précoces du cancer.


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La Première dame camerounaise appelée à soutenir la lutte contre le cancer

La délégation de cancérologues que Chantal Biya a reçue en audience jeudi, a émis le souhait que des centres anticancéreux soient construits au Cameroun

La Première dame Chantal Biya a reçu en début de soirée du mercredi 04 mai 2016, au Salon oriental du Palais de l’unité, une importante délégation de médecins, conduite par le Dr Frédéric Chiche, chirurgien gynécologue à l’hôpital américain de Paris, présents à Yaoundé dans le cadre du 7ème congrès euro-africain de cancérologie.

S’exprimant tour à tour devant la presse au terme de près d’une heure et demie d’entretien, le Pr Paul Ndom, oncologue, en service à l’Hôpital General de Yaoundé (HGY) a déclaré que les congressistes sont venus solliciter l’implication de l’épouse du chef de l’Etat, Marraine dudit congrès, dans la prise en charge et la prévention du cancer au Cameroun.

Parmi les doléances formulées à l’intention de Madame Chantal Biya figure la création d’un centre anticancéreux dans l’une des principales métropoles du pays. L’autre demande porte sur la construction des centres de dépistages permanents et de diagnostiques précoces du cancer. Nous pensons qu’elle nous a compris s’est réjoui l’un des hôtes de l’épouse du chef de l’Etat

Pour sa part, le Dr Alain Toledano, président de l’Association Franco Africaine de cancérologie (AFAC), qui conduit une délégation d’une vingtaine de médecins français au 7ème Congrès Euro-Africain de Yaoundé, s’est félicité de la collaboration sanitaire qui existe entre les médecins africains et européens. Cette coopération a-t-il indiqué favorise un échange d’expérience.

La rencontre avec Madame Chantal Biya, marquée par une grande chaleur humaine a constitué un encouragement à poursuivre le travail. Elle a aussi a été l’occasion de partager un message d’espoir, que l’on peut guérir du cancer, a-t-il relevé.

Photo de la première dame camerounaise et des cardiologues
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Cameroun: 12 à 14 000 nouveaux cas de cancers recensés chaque année

Face à la résurgence de la maladie, la Sochimio demande au gouvernement de construire des centres anticancéreux pour améliorer la prise en charge des patients

Douze mille à 14 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chaque année au Cameroun. Ce sont les statistiques présentées par le secrétaire permanent de l’ONG « Solidarité chimiothérapie », Paul Ndom, en marge du 7e Congrès euro-africain de cancérologie qui se tient à Yaoundé du 04 au 06 mai 20016. «80% des personnes souffrant de cancers arrivent tardivement à l’hôpital et la plupart des malades qui arrivent n’ont pas les moyens de soigner parce que le traitement coûte cher», relève le spécialiste, dans une interview publiée dans la presse publique ce mercredi, 04 mai 2016.

D’après le Pr Doh Anderson Sama, cancérologue, outre les 14 000 cas recensés, il est aussi à noter que 25 000 Camerounais vivent avec le cancer et 8 000 en meurent chaque année.

«Le cancer affecte plus les femmes que les hommes au Cameroun. 66% des cancers suivis à l’hôpital à l’hôpital général de Yaoundé dans le service d’oncologie atteignent les femmes. C’est un pourcentage très élevé qui a retenu notre attention cette année et nous pensons trouver des solutions à la fin de ce congrès afin de réduire ce chiffre dans les années à venir», a ajouté Paul Ndom.

La rencontre qui s’ouvre ce jour au Palais des congrès de Yaoundé est placée sous le thème: «les cancers de la femme et de l’enfant». Des spécialistes venus de France, du Tchad, de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Gabon, du Sénégal et du Cameroun vont harmoniser les réflexions sur la prévention des cancers, l’immuno-oncologie, les tumeurs rares et sur les soins palliatifs en Afrique.

Ces assises serviront de cadre de sensibilisation à la prise en charge des patients cancéreux. Elles permettront également de présenter les défis et les avancées de la lutte contre le cancer au Cameroun.

Le 7e Congrès euro-africain de cancérologie sera également marqué par l’organisation d’un forum des survivants du cancer. «C’est une nouveauté que nous voulons apporter à ce congrès euro-africain qui a déjà pratiquement 15 ans d’expérience, le but étant que les survivants du cancer témoignent qu’ils ont été atteints du cancer et qu’ils sont vivants après le traitement», a expliqué Paul Ndom.


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14.000 nouveaux cas de cancer par an au Cameroun

Le Secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le SIDA estime toutefois que le registre de cancer au Cameroun, faute de moyen, peine à être actualisé.

Le Cameroun est dans la célébration de la semaine nationale de lutte contre le cancer. Dans le quotidien Emergence de ce 27 mai 2014, le secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le cancer, le Pr. Doh Anderson Sama, estime que selon les sources venant des structures hospitalières, le Cameroun enregistre « à peu près 14.000 nouveaux cas par an avec 25.000 personnes qui vivent avec le cancer. » D’après l’ancien directeur général de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé à Ngousso, il faudrait relativiser ces chiffres qui pourraient être plus importants. « Le registre de cancer, faute de moyens peine à être actualisé. Pourtant, c’est ce document qui permet d’évaluer la lutte contre le cancer », confie-t-il.

De manière générale, le Secrétaire permanent du comité national de lutte contre le cancer, structure créée en 2002, dit observer un manque criard de moyens dans la lutte contre cette maladie au Cameroun ainsi qu’une faible formation des ressources humaines dans le domaine. « Aujourd’hui, le personnel formé pour prendre en charge les malades de cancer se compte du bout des doigts », indique-t-il. La gent masculine camerounaise souffrirait davantage du cancer de la prostate, du foie et du ganglion, tandis que du côté des femmes, c’est le cancer du col de l’utérus et des seins qui est le plus répandu. La recherche médicale qui a déjà permis de mettre au point un vaccin pour le col de l’utérus devrait bientôt être mis à disposition des camerounaises, assuré le Pr. Doh Anderson Sama. En guise de conseil, « rien qu’une bonne alimentation associée à quelques exercices physiques peut permettre de prévenir cette maladie. Dans le même temps, la population doit se faire dépister », conseille le Professeur de médecine.


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Carole Keyanfe: «Les cancéreux ont besoin de soutien, afin de redonner un sens à leur vie»

La Franco-camerounaise, qui préside l’association «Second-Life» annonce une remise de dons dans des hôpitaux camerounais en juin 2014

Vous êtes peu connue du grand public camerounais. Pouvez-vous vous présenter à notre public ?
Je suis une Franco-camerounaise, fondatrice et présidente de l’association «Second Life». Je suis également responsable à Paris d’un institut capillaire et mammaire pour personnes en chimiothérapie et maladies des cheveux, depuis 10 ans.

Qu’est-ce qui vous a poussée à créer l’association «Second Life» ?
Mon côté humanitaire et social y est pour beaucoup. Pendant des années, j’ai vu des patients de toutes nationalités pour des conseils sur les prothèses, leur bien-être, et parler de tous les problèmes autour de la maladie ainsi que du comportement de leur entourage, un travail psychologique. Et je me suis rendu compte un jour, après le passage d’une patiente camerounaise, que les personnes d’origine africaine en général n’écoutaient pas et posaient difficilement les questions soit par tabou, ou par honte. Malgré le fait que j’y pensais depuis un moment déjà, j’ai fini par prendre le taureau par les cornes afin d’informer, de sensibiliser dans le but de prévenir et de briser tous ces tabous. Le cancer est une maladie qui brise la vie des malades, les pousse vers le fond. Les cancéreux ont besoins de soutien, afin de redonner un sens à leur vie. Car, après la maladie, une nouvelle vie recommence d’où Second Life qui signifie seconde vie.

Est-ce que vous ciblez une couche particulière dans votre campagne de sensibilisation ?
Nous ciblons tout le monde, car la maladie nous concerne tous, de près ou de loin. Néanmoins les pays en voie de développent sont notre cible particulière notamment l’Afrique car, comme je l’ai dit plus haut, les tabous et le déni font partie des m urs de ce continent et il est important de les briser afin que les personnes soient plus ouverts à l’information de sensibilisation. Au Cameroun, où nous nous rendrons au mois de juin prochain, nous souhaitons travailler en synergie avec les grands hôpitaux du pays. La remise de dons pour cancéreux se fera à Yaoundé, mais il concernera les nécessiteux des 10 régions du Cameroun. Après le Cameroun, nous nous rendrons au Gabon, puis au Benin.

En quoi consistent vos campagnes?
Pendant nos ateliers, nous informons, écoutons, orientons les personnes désireuses. Nous utilisons les supports de la Ligue contre le cancer de France et bien d’autres. Nous parlons aussi de la prothèse mammaire externe, échantillons à l’appui, afin de faire comprendre les raisons du port de celle-ci.

Avez-vous des partenaires qui vous accompagnent dans vos différentes actions ?
Pour l’instant non ! Mais nous sommes, bien sûr, à la recherche de partenaires. En attendant, certains accords sont en cours de négociations. Néanmoins nous travaillons déjà avec la Ligue contre le cancer qui fournit toute la documentation. Nous souhaiterions que nos futurs partenaires soient des donateurs (en documentation, prothèses mammaires, poches, cathéters, médicaments etc.). Grâce à tout ce matériel, nous espérons que le public sera plus à l’écoute et plus réceptif. Une fois l’étape de la sensibilisation franchie, selon les cas, nous leur conseillerons de sensibiliser également les uns et les autres à leur tour. Pour ceux dont le dépistage est découvert, nous conseillons de ne pas s’abandonner et, si possible, de suivre les traitements dans la mesure du possible, d’où l’importance des dons que l’association recevra.

Comment vous-y prenez-vous pour attirer le maximum de personnes vers votre association?
En France, nous organisons des soirées, des barbecues, des conférences-débats, participons à des tournois de football. Nous essayons d’être présents lors de manifestations organisées par la diaspora camerounaise et les consulats. Pour ceux des Camerounais du terroir, nous prendrons contact avec les responsables des plus grands hôpitaux du pays et des centres spécialisés, pour qu’ils nous viennent en aide dans le recensement des cancéreux. Nous comptons également sur les médias pour nous accompagner dans ce travail de sensibilisation.

Comment fonctionne votre association ?
Second Life est une association de bénévoles qui fonctionne grâce à vos dons et aux bénéfices de manifestations qu’elle organise, c’est pourquoi nous appelons toutes les âmes bienfaitrices à faire le geste qui sauve.

Quels sont vos objectifs?
Nos objectifs sont vastes. La plus importante est de faire des dons de poches, de prothèses, de médicaments, de cathéters aux malades, faciliter l’accès aux soins avec la création d’une maison médicale à Yaoundé, la ville qui m’a vu naitre. Nous pourrons, en fonction de nos moyens, construire aussi des maisons médicales dans d’autres villes africaines. Prévention, sensibilisation, dépistage encore et toujours. D’où notre devise : « Second Life ensemble pour la lutte contre le cancer. »

Carole Keyanfe, la promotrice de l’association « Second life »
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Hypertrophie bénigne de la prostate,comment le savoir

Plus de 50 % des hommes âgés de 60 ans en sont atteints, et 90 % de ceux de plus de 80 ans

L’hypertrophie bénigne de la prostate se caractérise par une augmentation de la taille de la prostate. Une prostate volumineuse comprime l’urètre tout en faisant pression sur la vessie, ce qui engendre un besoin fréquent d’uriner et divers problèmes de miction, selon le cas (débit plus faible et intermittent, douleurs, etc.). Presque tous les hommes sont sujets à l’hypertrophie bénigne de la prostate, en vieillissant. En effet, plus de 50 % des hommes âgés de 60 ans en sont atteints, et 90 % de ceux de plus de 80 ans. Cependant, tous n’en souffrent pas : environ 1 homme atteint sur 2 est incommodé par des symptômes urinaires. Cette affection n’est pas d’origine cancéreuse. Elle n’augmente pas le risque de cancer de la prostate, mais n’empêche pas non plus son développement. On appelle aussi cette affection « hyperplasie bénigne de la prostate ». L’hyperplasie désigne la prolifération des cellules de la prostate. Le terme hypertrophie, quant à lui, fait référence à l’augmentation du volume de la prostate.

Causes
Les causes de l’hypertrophie bénigne de la prostate ne sont pas clairement identifiées. Il existe probablement une prédisposition héréditaire car certaines familles sont plus affectées que d’autres. Toutefois, d’autres facteurs entrent en jeu. Par exemple, on sait que la testostérone et son dérivé actif, la dihydrotestostérone, jouent un rôle important. Aussi, les oestrogènes, des hormones sexuelles féminines présentes en petite quantité chez l’homme, pourraient être impliquées. Pour le moment, on ignore les mécanismes exacts par lesquels ils agissent. Il est possible qu’avec l’âge, la prostate devienne plus sensible à ces hormones.

Conséquences et complications possibles
Les hommes atteints d’hypertrophie bénigne de la prostate risquent davantage de rencontrer l’un ou l’autre des problèmes suivants. Cependant, la majorité d’entre eux n’en souffrent pas.
Des infections urinaires : une vessie qui ne se vide pas complètement favorise la prolifération de bactéries. Si les infections urinaires se produisent à répétition, une chirurgie pour réduire le volume de la prostate et désobstruer les voies urinaires peut être envisagée ;
La rétention aiguë d’urine dans la vessie : lorsque l’urètre est complètement comprimé, il devient impossible d’uriner ; ce qui cause des douleurs aiguës. Il s’agit d’une situation d’urgence médicale. Un cathéter est introduit dans l’urètre pour vider la vessie ;
Des calculs dans la vessie : des dépôts de minéraux peuvent se produire et causer des infections, irriter la paroi de la vessie et obstruer l’évacuation de l’urine ;
Une distension des parois de la vessie : l’hypertrophie bénigne de la prostate peut accélérer le vieillissement de la paroi de la vessie; avec le temps, celle-ci perd du tonus et ses contractions sont moins efficaces. Il arrive que la vessie reprenne du tonus après une chirurgie de réduction de la prostate ;
Des dommages aux reins : la rétention chronique d’une certaine quantité d’urine dans la vessie et les infections urinaires à répétition peuvent compromettre les fonctions rénales, à long terme.

Diagnostic
Il est important de consulter un médecin en cas de symptômes. On réduit ainsi le risque de complications sévères. Toutefois, il faut savoir qu’il n’y a pas toujours de relation entre les symptômes ressentis et le volume de la prostate. En effet, certains hommes ont une prostate volumineuse sans avoir de symptômes, alors que d’autres en présentent malgré une plus petite prostate. Par un toucher rectal, le médecin peut détecter une prostate hypertrophiée et en suivre l’évolution. Ce test sert aussi à détecter la présence de nodules dans la prostate et d’évaluer le risque qu’il y ait un cancer. Une analyse d’urine et un test sanguin pour mesurer le taux d’antigène prostatique spécifique (APS) peuvent être effectués, selon le cas.

Plus de 50 % des hommes âgés de 60 ans en sont atteints, et 90 % de ceux de plus de 80 ans
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Cancer: La tumeur qui touche l’Afrique

On parle de paludisme, de Sida et de tuberculose. Et pourtant, le cancer gagne du terrain en Afrique. Il en existerait autant de types que de cellules dans le corps humain

Contrairement aux idées reçues, le cancer n’est pas une maladie occidentale. Elle tue en Afrique plus que le paludisme et le Sida. Les chiffres données par le réseau international de lutte contre le cancer Afrocancer sont éloquents : En Afrique, en 2008, 682.000 personnes ont été atteints de cancer La mortalité a été de 572.402 durant la même période. Les études épidémiologiques prévoient 1,2 million de nouveaux cas de cancer en Afrique d’ici à 2030 avec plus de 970.000 morts si des mesures adéquates de prévention ne sont pas prises rapidement. Les types de cancer les plus fréquents sont cancers sont chez les Africaines : le cancer du col de l’utérus, le cancer du sein et enfin la cancer primitif du foie. Chez les hommes les 3 cancers les plus communs sont le cancer de la prostate, le cancer primitif du foie et le sarcome de kaposi. La plupart des cancers de l’enfant enregistrés dans le monde (160.000 cas / an) touchent des enfant du tiers monde avec une surmortalité difficilement acceptable. Actuellement, 16 à 20% des cancers de l’enfant sont guéris en Afrique subsaharienne tandis que ce pourcentage avoisine les 75% dans les pays économiquement avancés. Le manque d’infrastructure (notamment dans les pays francophones subsahariens), le manque de spécialistes et les croyances traditionnelles, sans oublier l’occidentalisation des modes de vie, vont faire augmenter ce chiffre de manière alarmante.

Formes de cancer
On peut compter près de 200 formes de cancer, parmi lesquelles certains sont très rares, tandis que d’autres très fréquentes. Le cancer pulmonaire est le plus fréquent dans le monde avec 1,2 million de nouveaux cas par an. On trouve ensuite le cancer du sein, avec un peu plus d’un million de cas, le cancer du côlon ou du rectum, 940 000 cas; de l’estomac, 870 000 cas; du foie, 560 000 cas; du col de l’utérus, 470 000 cas; de l’ sophage, 410 000 cas; de la tête et du cou, 390 000 cas; de la vessie, 330 000 cas; les lymphomes non hodgkiniens, 290 000 cas; les leucémies, 250 000 cas; le cancer de la prostate ou du testicule, 250 000 cas; du pancréas, 216 000 cas; de l’ovaire, 190 000 cas; du rein, 190 000 cas; de l’endomètre, 188 000 cas; du système nerveux, 175 000 cas; les mélanomes, 133 000 cas; le cancer de la thyroïde, 123 000 cas; du pharynx, 65 000 cas et la maladie de Hodgkin, 62 000 cas. A côté de ces derniers, l’on distingue le cancer de la bouche, de la langue, de la peau, de la thyroïde, du duodénum, des bronches, du corps de l’utérus, du larynx, du pancréas, du rein, du testicule, du poumon, des os, du testicule, etc. De tous ces types de cancer, trois sont les plus mortelles sont le monde : Le cancer pulmonaire est responsable de 17,8 % des décès par cancer, le cancer de l’estomac de 10,4 % et le cancer du foie de 8,8 %

Traitement du cancer
La médecine dispose aujourd’hui de nombreux moyens pour traiter les cancers. Le choix du traitement dépend du type de cancer et de son degré de dissémination, de l’âge, de l’état de santé et des préférences du patient, et aussi de la disponibilité des traitements dans la région où habite le patient. Le spécialiste du cancer est la personne la mieux placée pour discuter avec le patient des choix qui s’offrent à lui afin de choisir un programme de traitement qui définira à la fois les méthodes de traitement et l’ordre dans lequel elles seront utilisées. Le cancer peut donc être traité par la chirurgie qui joue un rôle central dans le traitement précoce. Le fait de retirer la tumeur soulage les symptômes et réduit les risques de propagation du cancer, et, de ce fait, diminue la quantité de cellules cancéreuses dans le corps, ce qui accroît souvent l’efficacité des traitements comme la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie…

Prévention du cancer
L’on peut prévenir le cancer. Notamment par une alimentation saine. Les études épidémiologiques révèlent que la consommation fréquente de fruits et légumes pourrait réduire le risque de cancers du pharynx, du larynx, du poumon, de l’ sophage, de l’estomac, du côlon et du col. Les données livrées récemment par l’Etude prospective européenne sur la nutrition et le cancer (EPIC : European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) permettent de penser que la consommation quotidienne de 500 grammes de fruits et légumes peut diminuer l’incidence des cancers de l’appareil digestif d’une proportion qui pourrait atteindre 25 %. Le dépistage précoce permet également de combattre la maladie au niveau primaire.

Il existe autant de types de cancer que de cellules dans le corps humain
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Des médicaments cancérigènes en vente au Cameroun

La prise des médicaments au parabène conduit lentement au cancer

L’assemblée Nationale Française a voté début Mai une loi interdisant la production et la vente des médicaments au parabène en France. Un parabène est un composé chimique cancérigène qui se trouve dans des médicaments et d’autres produits fabriqués en hexagone comme le
dentifrice Fluocaril. La prise des médicaments au parabène conduit lentement et inexorablement au cancer, sous ses multiples formes qui existent. A titre de comparaison, c’est tout simplement de l’huile que l’on a ajouté au feu.

La France étant un principal fournisseur du Cameroun, cette mesure devrait logiquement s’appliquer ici. Sauf qu’au Cameroun, qui peut se soigner en Europe, personne n’a rien dit. Le Minsanté, quoique saisit à travers son site internet est resté coi. Abandonnés à eux-mêmes, les Camerounais des classes moyennes continuent de prendre du paracétamol Glaxo-Smith-Kline, de l’Ibuprofène, du Bactrim, du Rinathiol, du Primpéran entre autres qui mènent droit au cancer. A cette allure là, le principal fléau qui menacera le Cameroun d’ici vingt ans, sera indubitablement le cancer. L’une des principales causes aura été la sous-information des concernés puisque jamais avertis par le ministère de tutelle du grand danger que représentent certains médicaments qu’ils ingurgitent tous les jours.

Le Monde, un grand quotidien français, a publié une liste de quatre cents médicaments et produits contenant le parabène et par conséquent cancérigène dont certains sont les suivants: Clarix, Codotussyl, Drill, Humex, Pectosan, Maalox, Gaviscon, Zinnat, Fluocaril, Ovastin, Noctran, Actos, Competat, Josacine, Nizoral, Champix, Activox, Ambroxol, Arginine, Biocalyptol, Broncalene, Bronchokod, Carbocistéine, Celltop, Cetavlon, Cicatryl, Esomeprazole, Gentalline, Gentamicine, Locoid, Mycostatine, Neo-Codion, Oraciline, Piracetam, Polaramine, Potassium, Sargenor, Vastan, Zophren, Zovirax, Zyprexa, Zurtec.

Il contiendrait du parabène devenu cancérigène!
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Six journées pour barrer la route au cancer au Cameroun

La 2ème édition des journées camerounaises de la cancérologie a été ouverte le 11 mai 2009

C’est depuis le 9 mai 2009 que des opérations sont menées dans le cadre des journées camerounaises de la cancérologie. Ce sont entre autre la marche contre le cancer, des conférences débats sur le même sujet. Des dépistages gratuits de cancer sont également prévus. La journée du lundi 11 mai a été consacrée à des opérations chirurgicales dans les hôpitaux de référence. Notamment l’hôpital général de Yaoundé, et celui de Douala, l’hôpital central de Yaoundé, l’hôpital Laquitinie de Douala, le Centre hospitalier universitaire de Yaoundé, et l’hôpital Gynéco obstétrique et pédiatrique de Yaoundé où six patients ont déjà pu bénéficier de ces opérations.

Au cours de la cérémonie d’ouverture des journées camerounaises le 11 mai, ces hôpitaux de référence ont reçu des matériaux techniques qui vont nous être très utile dans le cadre de ces opérations, explique le Pr Marie Thérèse Abena Obama, directeur de l’hôpital central de Yaoundé. Il s’agit en effet d’un important stock de matériels de chirurgie, qui devront être mis gratuitement à la disposition de 79 malades cancéreux. A en croire André Mama Fouda, le ministre de la Santé publique, ces opérations ne seront pas totalement gratuites, mais la grande charge va revenir à l’Etat.

Selon les organisateurs de la 2ème édition des journées camerounaises de la cancérologie, cette semaine vise à sensibiliser les populations contre les dangers et les risques que génère cette pathologie dans les pays du Sud et particulièrement au Cameroun où des centaines de nouveaux cas sont enregistrés chaque année. D’après le Dr Paul Ndom, Cancérologue, la lutte contre le cancer passe nécessairement par la prévention, le dépistage, la sensibilisation. C’est dans cet ordre d’idée que les journées camerounaises de la cancérologie vont mettre l’accent sur la sensibilisation, car comme l’a dit le ministre de la Santé publique, le cancer reste très peu connu des populations. Il n’est pas rare d’entendre dire, que c’est une maladie des vieux, des blancs ou des riches ; que c’est une maladie mystique ou encore une maladie inguérissable. Autant de préjugés qui constituent des leviers importants de la progression sans cesse croissante qu’il connait actuellement. Il importe donc au cours de ces journées de ralentir, sinon stopper la progression du cancer dans notre pays.

Ces journées camerounaises de la cancérologie qui sont organisées du 9 au 15 mai 2009 sont à leur 2ème édition et seront dès lors organisées chaque année dans le but de faire reculer les préjugés sur le cancer à travers les marches, des conférences, des communications libres, des expositions, des campagnes de dépistages gratuits. Au cours de la 1ère édition qui s’est déroulée du 24 mai au 2 juin 2008, le dépistage gratuit des cancers du col de l’utérus, du sein et de la prostate avait été fait chez 2497 femmes et 852 hommes; des médicaments avaient été mis à la disposition de 2295 patients à des prix réduits ou gratuitement; un stock de matériels et consommables médicaux avait été remis aux services de radiothérapie et de médecine nucléaire des hôpitaux généraux de Douala et Yaoundé.

Le ministre de la santé remet un don
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