Félicitations au Premier ministre pour l’organisation de la Can féminine au Cameroun

Par Shanda Tonme, président de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (Comicodi)

Monsieur le Premier Ministre, La dixième édition de la coupe d’Afrique des nations féminines de Football organisée en territoire camerounais, s’est terminée par la finale au stade Amadou Ahidjo le samedi 03 décembre 2016.

Lancée par le chef de l’Etat camerounais en personne, le 19 novembre 2016 au stade Amadou Ahidjo, devant un parterre de personnalités internationales et en présence du gouvernement de la république au complet, elle a été clôturée dans les mêmes conditions de festivités riches en couleurs et en sons, par la victoire de l’équipe du Nigéria sur celle de notre pays.

Bien que notre brave et jeune équipe ait perdue de justesse à la dernière minute, les leçons à retenir sont de loin à l’avantage du Cameroun et nous honorent entièrement :
* L’organisation a été extraordinaire, malgré les craintes de retard des travaux dues à des mouvements d’humeur, des problèmes de coordination logistique et de disponibilité financière en temps et en besoins de circonstance.

* Les infrastructures livrées, ont dans l’ensemble, correspondu aux attentes et aux prévisions, en dépit de certains dépassements des coûts, et de quelques inadéquations à méditer.

* Les personnels affectés à différentes tâches, ont pour l’essentiel, assuré le rendement avec objectivité.

* L’accueil dans les aéroports a été acceptable et pour ainsi dire, correcte.

* Le comité d’organisation a rattrapé opportunément, quelques défaillances constatées à la veille dans le transport.

* La sécurité directe et indirecte, a été d’un professionnalisme digne de n’importe quel pays bien organisé, et à la hauteur de ce qui se fait de mieux partout dans le monde.

* Les citoyens et citoyennes ont montré un élan patriotique inhabituel, malgré d’immenses perturbations dans la circulation, et des imparités notoires pour leurs activités quotidiennes.

* La ferveur dans les stades a été au-delà des espérances, vivante, permanente, encourageante et prometteuse pour des manifestations à venir d’ampleur continentale.

* L’arrivée et le retour des délégations, toutes les délégations, se sont faits de façon ordonnée, programmée, sans incident et presque sans aucune fausse note.

S’agissant de la prestation de notre équipe nationale féminine, celle-ci est dorénavant élevée au rang des plus performantes dans le classement de la CAF puis de la FIFA. Les filles ont tenu le pays en haleine, et ont redonné goût à la vénération du drapeau et des emblèmes du pays en général. Elles méritent des décorations et des récompenses à la dimension de l’effort, de l’enthousiasme et de l’énergie investis. Il est encore mieux de gagner la coupe ailleurs que chez soi.

Monsieur le premier Ministre,
Au regard de ce succès indéniable qui fait notre fierté à un moment où nous sommes confrontés à de nombreux doutes, challenges et défis, la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination tient à vous adresser ses sincères et très vives félicitations. C’est l’action du gouvernement, la coordination de ses activités, son déploiement concret sur le terrain à partir de l’implication efficace de chacun de ses démembrements, qui a produit ce résultat. Nous voulons en conséquence nous en remettre à la déclaration d’un illustre contemporain de notre pays, chef de l’Etat : « Un seul mot, continuez ».

Avec l’expression de notre plus haute considération

Le Premier ministre camerounais Philemon Yang.
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CAN féminine 2016: Aboudi Onguene élue meilleure joueuse

Après avoir perdu la finale face au Nigéria, l’ancienne joueuse de Louves Minproff peut se consoler avec ce titre individuel

La Confédération africaine de football (Caf) a dévoilé la liste des trophées de la CAN féminine 2016. Malgré l’échec de son pays en finale, la Camerounaise Gabrielle Aboudi Onguene a été élue meilleure joueuse du tournoi. Une récompense méritée pour la joueuse d’Alpha Kaliningrad (club de première division en Russie) qui a ébloui la compétition avec son talent. Elle succède à sa compatriote Gaëlle Enganamouit, désignée en 2014 en Namibie.

En plus de ce titre individuel pour Aboudi, le Cameroun aligne quatre joueuses dans l’équipe type. Annette Ngo Ndom qui garde son gang d’or est alignée dans les buts du onze type de la Caf. Falone Meffometou Tcheno est alignée en défense alors que Raïssa Feudjio Tchuanyo et Aboudi Onguéné sont dans l’entre jeu.

Le trophée du Fair play a été également attribué au Cameroun.

Les récompenses de la CAN féminine 2016
Meilleure joueuse : Gabrielle Aboudi Onguene (Cameroun)
Meilleure buteuse : Asisat Lamina Oshoala (Nigeria) – 6 buts
Fair Play : Cameroun
Le XI du tournoi
Gardienne : Annette Ngo Ndom (Cameroun)
Défenseuses : Meffoumetou Tcheno Falone (Cameroun), Osinachi Ohale (Nigeria), Janine Van Wyk (Afrique du Sud), Linda Eshun (Ghana)
Milieux de terrain : Jermaine SEOPOSENWE (Afrique du Sud), Raisa Feudjio Tchuanyo (Cameroun), Elizabeth Addo (Ghana), Gabrielle Aboudi Onguene (Cameroun)
Attaquantes : Ugochi Desire Oparanozie (Nigeria), Asisat Lamina Oshoala (Nigeria)
Remplaçantes : Alaba Jonathan (Nigeria), Marie Awona (Cameroun), Janet Egyir (Ghana), Francisa Ordega (Nigeria), Portia Boakye (Ghana), Nothando Vilakazi (Afrique du Sud)

Classement des buteuses
6 buts : Asisat Oshoala (Nigeria),
4 buts : Elizabeth Addo (Ghana)
3 buts : Desire Oparanozie (Nigeria)
2 buts : Michelle Akaba (Cameroun), Linda Eshun, Samira Suleman (Ghana), Bassira Touré (Mali)
1 but : Linda Matlhalo (Afrique du Sud), Andisiwe Mgcoyi, Jane Refiloe,Jermaine Seoposenwe, Nothando Vilakazi (Afrique du Sud), Raïssa Feudjio (Cameroun), Ngo Mbeleck (Cameroun), Christine Manie (Cameroun), Gabrielle Aboudi Onguéné (Cameroun), Sama Ahmed (Egypte), Essie Akida, Cheris Avilia (Kenya), Sebe Coulibaly, Binta Diarra (Mali), Faith Ikidi, Ngozi Okobi, Francisca Ordega, Esther Sunday (Nigeria)

Total des buts : 39 (moyenne 2,4 buts par match)
Classement des attaques
13 buts : Nigeria
8 buts : Ghana
6 buts : Cameroun
5 buts : Afrique du Sud
4 buts : Mali
2 buts : Kenya
1 but : Egypte
0 but : Zimbabwe

Classement des défenses
1 but : Nigeria, Cameroun
3 buts : Afrique du Sud, Zimbabwe
4 buts : Ghana
7 buts : Egypte
10 buts : Kenya, Mali

Classement final
1.Nigeria, 2.Cameroun, 3.Ghana, 4.Afrique du Sud, 5.Mali, 6.Egypte, 7.Zimbabwe, 8.Kenya

Gabrielle Aboudi Onguene.
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Can féminine 2016: l’inédite ferveur populaire autour des Lionnes du Cameroun

Leur parcours dans la compétition suscite l’engouement du public au fil des rencontres, et la mobilisation a été très massive lors de la demi-finale mardi face au Ghana

Les joueuses camerounaises sont supportées à cette CAN comme jamais. Leur parcours dans la compétition suscite l’engouement du public au fil des rencontres, et la mobilisation a été très massive lors de la demi-finale mardi face au Ghana. Elles en arrivent même à ravir la vedette aux Lions indomptables en perte de vitesse depuis quelques années.

Le bus des Lionnes indomptables du Cameroun a eu de la peine à se frayer la voie à sa sortie du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé mardi après sa qualification face au Ghana pour la finale de cette 10e Coupe d’Afrique des Nations féminine. Des supporters en liesse se sont rassemblés à l’entrée du stade pour rendre hommage aux joueuses. Le véhicule se faufile lentement, accompagné par les clameurs du public amassé sur l’itinéraire qui va conduire la sélection jusqu’à son hôtel. L’image donne à penser que les Camerounaises viennent de remporter le trophée de la CAN, et pourtant, elles sont encore à quatre-vingt-dix minutes de l’échéance. Il faudra se défaire du Nigeria en finale pour y parvenir, et le public camerounais a déjà remporté son match de «douzième homme», en se mobilisant massivement à chacune des rencontres du Cameroun.

Record d’affluence
Les supporters se sont mobilisés comme jamais mardi pour vivre la rencontre Cameroun-Ghana, et surtout encourager les Lionnes indomptables. Une foule en transe, chantant en hommage aux Lionnes indomptables, et en extase sur chacune des dribbles déroutants de la virevoltante Gabrielle Aboudi Onguené. Un public gonflé à bloc qui frise l’hystérie sur le but salvateur de Raïssa Feudjio (76e). À l’occasion de ce match qui s’est disputé à guichets fermés, le record d’affluence a été battu, et les 40 000 places prévues dans le stade ont été toutes occupées. Jamais le public ne s’était autant mobilisé pour un match de football féminin au Cameroun.

La dernière audience qui avoisinait celle de mardi au stade de Yaoundé, c’était en septembre 2005, lorsque le Cameroun affrontait l’Egypte dans un match des éliminatoires de la Coupe du monde masculine 2006. Et là, le stade pas encore rénové, n’avait qu’une capacité de 35 000 places, alors que pour cette CAN féminine, le nombre de places a augmenté. Cette mobilisation a même surpris l’entraineur du Ghana Yusif Basigi, tombé sous le charme du public camerounais. « Même dans le cadre des CAN masculines, il n’est pas certain qu’il y ait autant de monde. Je félicite le public, et j’attends de voir si au Gabon (CAN 2017), on pourra avoir autant de spectateurs », a-t-il apprécié en conférence de presse d’après match.

L’effet «Lionnes indomptables»
La fête née de la qualification des Lionnes s’est poursuivie jusqu’à une heure très tardive de la soirée dans les rues de Yaoundé. Les fans du foot au Cameroun n’avaient plus vécu pareille ambiance depuis le début des années 2000, lorsque les Lions indomptables procuraient encore de la joie à travers leurs belles performances. Le temps a passé, les hommes sont supplantés par les femmes.

Les héroïnes, ce sont désormais les Lionnes, qui forcent l’admiration et ont déjà gagné une place dans le c ur des supporters, bousculant même certaines habitudes dans le public. Au quartier Nkolndongo dans le 5e arrondissement de Yaoundé, Hilaire Onana est propriétaire d’une buvette, qui porte désormais l’appellation «Lionne indomptable», alors que sa dénomination originale était naguère «Lion indomptable». Cet ancien footballeur amateur de 49 ans explique cette mutation liée au contexte de la CAN féminine : « Le Cameroun est déçu par son équipe nationale fanion. Et en ce moment, ce sont les femmes qui ont réussi à rehausser le football camerounais à travers le football féminin. J’ai choisi d’exprimer l’amour que j’avais pour les Lions, désormais aux Lionnes et de leur rendre hommage pour ce qu’elles font pour notre pays à cette CAN féminine».

De véritables stars
Les Lionnes profitent plutôt bien de la mauvaise passe des Lions, qui n’ont plus atteint la finale d’une compétition depuis la CAN masculine de 2008 au Ghana. La côte de popularité des équipières de Christine Manie a augmenté depuis leur participation à la Coupe du monde féminine 2015 au Canada, où, à l’occasion de leur première participation, elles avaient accédé aux huitièmes de finale. Du coup, le public a commencé à suivre chacune de leurs sorties. Cette 10e CAN féminine a permis à Gabrielle Aboudi Onguené, Raïssa Feudjio, Marie-Aurèle Awona, Falone Meffometou, Nchout Njoya., et surtout leur emblématique entraineur Enow Ngachu -en poste depuis 2008-, de gagner davantage la confiance des fans. « C’est le capital sympathie depuis la coupe du monde, qui a augmenté leur cote de popularité. Leur jeu séduisant et assez diversifié, a même amené certains supporters à les comparer aux hommes. Les gens ont affiché beaucoup plus d’intérêt à leurs prestations. L’adhésion du public monte en puissance au fur et à mesure qu’elles gagnent leurs matchs », analyse Ghislaine Bebom, ancienne entraineure de la Guinée Equatoriale (2004-2005) et consultante à la télévision nationale camerounaise.

Au fil des sorties des Lionnes à la CAN, les maillots des joueuses sont on ne peut plus demandés dans les boutiques. Et parce que leur équipementier (Puma) n’en a pas fabriqué pour la circonstance, certains supporters se procurent à 15 euros des maillots aux couleurs du Cameroun dans les coins de rue, et font imprimer dans le dos les noms des joueuses camerounaises au gré de leurs préférences. « On ne trouve pas leurs maillots. J’ai choisi de m’acheter un maillot de supporter, que j’ai fait floquer », raconte Alioum Signi. Il a jeté son dévolu sur Gabrielle Aboudi Onguené, qui est avec Gaëlle Enganamouit, les joueuses les plus demandées. Il va sans dire que cette passion pour les Lionnes du Cameroun grandirait encore plus si elles parvenaient à s’imposer en finale le 3 décembre face au Nigeria, et à remporter leur premier trophée dans cette compétition.

Le public au Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.
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Can féminine 2016: quelques réactions après les demi-finales

Après un combat de titans pour le Cameroun, le Ghana, l’Afrique du Sud et le Nigeria, les entraineurs, joueuses et spectateurs s’expriment

« Nous sommes satisfaits du match. Le Cameroun va jouer sa troisième finale. Nous espérons que cette fois, la chance nous sourira. Nous sommes satisfaits du match de l’équipe. Des changements ont été opérés en fonction de notre adversaire. La défense ghanéenne a commis une erreur et nous en avons profité. Le public a répondu favorablement à notre appel et nous sommes contents de cet engouement. Les joueuses sont préparées à gérer la pression du public », Enow Ngachu, sélectionneur du Cameroun.

« On annonçait le match très difficile car le Cameroun et le Ghana se connaissent très bien. Il y avait un air de revanche et il fallait que les Camerounaises transcendent la pression du match. C’est la première fois, depuis que je connais le football féminin en Afrique et peut-être même dans le monde, de voir un stade aussi plein, acquis à la cause du Cameroun. Le Ghana nous a offert sur le plan tactique du beau jeu et une belle résistance. Janet Egyir a pu contenir Gaëlle Enganamouit. Celle-ci manque actuellement de baraka. C’est bien que les joueuses aient eu la possibilité de jouer sous pression. Elles seront davantage dans le bain lors de la finale. Le sélectionneur Enow Ngachu nous a proposé une belle leçon tactique. La titularisation d’Agathe Ngani a déjoué tous les pronostics. Il a compris qu’il fallait mettre de l’impact physique pour récupérer les ballons », Thierry Mettomo, entraîneur de football.

« Nous avions pour ambition d’arriver en finale mais cela n’a pas été possible. Nous allons remotiver nos joueuses pour que nous puissions remporter la 3e place. Le match était difficile, comme le sont d’habitude les confrontations contre le Cameroun. Les deux équipes jouent à un niveau élevé. Je suis content de voir l’engouement du public. Ça témoigne du fait que le football féminin gagne du terrain en Afrique. Même pour des matchs de la CAN masculine, ce n’est pas évident d’avoir autant de monde », Yussif Basigi, sélectionneur du Ghana.

Pour la plupart des supporters, les Lionnes redonnent le sourire aux Camerounais. Aux dires de Mama Odéte, le match des Lionnes se regarde avec beaucoup de plaisir. Elle espère que l’une de ses filles deviendra une future Aboudi Oguéné.


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Can féminine 2016: les Nigérianes en finale, mais difficilement

La finale de la 10e Coupe d’Afrique des Nations féminine sera la répétition de la précédente puisqu’elle verra les protégées de Florence Omagbemi défendre leur couronne face aux Camerounaises

La finale de la 10e Coupe d’Afrique des Nations féminine sera la répétition de la précédente puisqu’elle verra les Nigérianes défendre leur couronne face aux Camerounaises. Comme ces dernières, victorieuses difficilement du Ghana en demi-finale (1:0), les protégées de Florence Omagbemi, une des grandes figures du football de son pays, les Super Falcons ont été à la peine devant les Banyana Banyana, s’imposant à la fin sur un score aussi étriqué que lors de la première demi-finale.

Ce fut un match que les Sud-Africains ont souvent dominé sans parvenir à mettre le ballon au fond des filets. Pour la première fois depuis le début de la compétition les Nigérianes sont passées à côté du sujet par la faute d’un adversaire mieux organisé au milieu de terrain et qui a passé une bonne partie de la rencontre dans leur camp.

Finalement c’est sur un coup de pied arrêté que Desire Oparanozie, d’une frappe splendide, a fait la différence (54′, 1:0). Les Sud-Africaines auraient pu égaliser en toute fin de rencontre sans l’intervention décisive de la défenseure Faith Ikidi, dégageant sur sa ligne un tir de Bambanani Mbane.

C’est la quatrième fois que l’Afrique du Sud échoue en demi-finale de la CAN alors que le Nigeria livrera le 03 décembre, au Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, sa huitième finale en dix éditions.


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Can féminine 2016 au Cameroun: Lamina Oshoala, meilleure buteuse du 1er tour

La joueuse nigériane s’est hissée en tête des buteuses en phase de poules avec 6 réalisations, dont 4 face au Mali à l’entame de la compétition

La Nigériane Asisat Lamina Oshoala s’est hissée en tête des buteuses en phase de poules de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football qu’abrite actuellement le Cameroun avec 6 réalisations, dont 4 face au Mali à l’entame de la compétition.

Elle est suivie de la Ghanéenne Elisabeth Addo (3 buts), de la Malienne Bassira Touré, de la Camerounaise Henriette Akaba et d’une compatriote, Portia Boakye, auteures chacune de 2 réalisations.

Au total, ce sont 35 buts qui ont été inscrits lors des 12 matches de cette phase, la meilleure attaque revenant au Nigeria (11 buts) et la meilleure défense au pays organisateur (0 but).

Dans l’autre sens, le Zimbabwe, avec 0 réalisation, a eu la plus mauvaise attaque alors que le Kenya, qui a encaissé 10 buts pour 2 marqués, s’en sort avec la pire défense.

On, rappelle qu’en demi-finales, mardi prochain, le Cameroun affrontera le Ghana dans la capitale, Yaoundé, tandis qu’à Limbe (Sud-Ouest), l’Afrique du Sud sera opposée au Nigeria respectivement à 16 et 19 heures (heure locale).


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Can féminine 2016: des plateformes numériques au service de la communication

Par Hermann Kamgang

La Commission locale d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Cocan) de football féminin – Cameroun 2016 – a mis en place des plateformes numériques très modernes afin de permettre aux personnes de suivre en temps réel l’événement majeur partout à travers le monde.

Des informations sur le pays hôte, les équipes, le calendrier des matchs, les résultats, les résumés et analyses, les photos et vidéos, les transports, les faits divers, etc… sont publiées en longueur de journée.

Pour ne rien rater de la compétition, plusieurs options sont disponibles et cumulables :
1. Téléchargez maintenant et gratuitement l’application pour Android nommée « CAN Féminine Cameroun 2016″ sur playsotre ou directement à l’adresse suivante : https://play.google.com/store/apps/details.
Rejoignez ainsi une communauté dynamique et mondiale, en forte croissance (déjà plus de 3000 personnes), suivant l’événement en direct sur leurs smartphones et tablettes.

2. Visitez le site web et abonnez-vous à la newsletter : www.can-feminine-cameroun-2016.cm

3. Suivez l’événement également sur les réseaux sociaux en tapant « Can féminine » sur Facebook, Twitter, YouTube, Instagram ou en cliquant sur les liens ci-dessous :
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Enow Ngachu va aligner «une équipe conquérante» face au Zimbabwe

Le sélectionneur des Lionnes indomptables étaient face à la presse jeudi. A Yaoundé, il a indiqué que cette rencontre était très importante pour le Cameroun

Le Cameroun a assuré sa qualification pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin qu’il organise (du 19 novembre au 3 décembre) après avoir battu l’Afrique du sud (1-0) mardi en match de la deuxième journée dans le groupe A.

Demain, les Lionnes affrontent le Zimbabwe pour le compte du dernier match de poule. Carl Enow Ngachu ne veut pas prendre ce match à la légère.

« C’est un match très important pour nous parce que le Zimbabwe avait éliminé le Cameroun pour les jeux olympiques 2016. Nous comptons prendre notre revanche cette fois-ci », a indiqué le sélectionneur jeudi 24 novembre 2016, en conférence de presse.

Bien qu’étant certain de terminer en tête de groupe, le Cameroun va aligner la meilleur équipe possible. Pas question donc d’envisager de faire tourner l’effectif selon Carl Enow Ngachu.

« Je voulais vous rassurer qu’à l’exception de Raïssa qui est suspendue pour deux cartons jaunes, toutes les autres peuvent jouer. Nous allons aligner une équipe conquérante. Une équipe qui peut encore rendre les Camerounais heureux. Nous faisons tout pour gagner tous nos matchs », a fait savoir le coach des Lionnes.

Pour lui, remporter des matches est « très important pour le moral, puisqu’on va dans une compétition comme la CAN il faut remporter cinq match pour avoir le trophée ».

Au sujet de l’adversaire du Cameroun pour les demi-finales, le sélectionneur est resté confiant indiquant que « dans la poule B rien n’est encore joué. Même le Mali peut encore se qualifier. On s’est fixé pour objectif de remporter la CAN et on est prêt à rencontrer n’importe quelle équipe ».

Au prochain tour justement, le Cameroun pourrait croiser soit le Mali, le Nigéria ou encore le Ghana. Mais rien n’est encore décidé et les Lionnes seront fixées au soir du samedi 26 novembre au terme des derniers matchs de la poule B, basée à Limbé.

Carl Enow Ngachu en conférence de presse jeudi 24 novembre 2016, à Yaoundé.
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Face au Cameroun, le Zimbabwe veut «jouer son match à fond»

Le sélectionneur du Zimbabwe Shadreck Mlauzi l’a indiqué jeudi à Yaoundé, lors de la conférence de presse d’avant match

Dernier du groupe A avec 1 point, le Zimbabwe affronte le Cameroun vendredi, 25 novembre 2016, lors du match de la troisième journée dans le groupe A de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin.

Malgré leur position au classement, les Zimbabwéennes sont déterminées à faire la peau à leur adversaire qui évoluera devant son public.

« Nous restons dans notre logique de début, celui de battre le Cameroun. Nous restons positifs malgré notre défaite face à l’Egypte », a indiqué Shadreck Mlauzi jeudi en conférence de presse.

L’équipe a livré deux matches pour un nul et une défaite. Une performance qui serait due au manque de préparation, selon le sélectionneur

« Notre piètre prestation dans ce tournoi est due au fait que nous n’avons pas eu le maximum de matchs de préparation. Nous avons eu à peine à livrer deux matchs amicaux ce qui est insuffisant pour une compétition comme à la CAN. Ces matches amicaux nous auraient permis de roder nos joueuses. C’est peut-être pour cette raison que nos joueuses gèrent difficilement les 15 dernières minutes des matchs. Elles sont diminuées physiquement », a-t-il fait savoir.

« Je pense que les matches de préparation permettent à ce qu’on puisse travailler ce genre de chose. Pour que les joueuses ne soient pas diminuées avant la fin du match », a-t-il ajouté.

Face à l’Egypte, l’équipe aurait pu glaner un point. Mais son but égalisateur a été refusé par l’arbitre, qui a sifflé un hors-jeu imaginaire.

« Le but refusé par l’arbitre face à l’Egypte nous a permis de comprendre tout simplement que les officielles du jour avaient déjà décidé du score de la rencontre. Tout ce que je peux dire c’est que nous restons concentrées pour le match contre le Cameroun », a commenté Shadreck Mlauzi avant de conclure que son équipe va « mettre toutes les chances afin de sortir de la compétition la tête haute ».


Journalducameroun.com)/n

Can féminine 2016: des plateformes numériques au service de la communication

Par Hermann Kamgang

La Commission locale d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Cocan) de football féminin – Cameroun 2016 – a mis en place des plateformes numériques très modernes afin de permettre aux personnes de suivre en temps réel l’événement majeur partout à travers le monde.

Des informations sur le pays hôte, les équipes, le calendrier des matchs, les résultats, les résumés et analyses, les photos et vidéos, les transports, les faits divers, etc… sont publiées en longueur de journée.

Pour ne rien rater de la compétition, plusieurs options sont disponibles et cumulables :
1. Téléchargez maintenant et gratuitement l’application pour Android nommée « CAN Féminine Cameroun 2016″ sur playsotre ou directement à l’adresse suivante : https://play.google.com/store/apps/details.
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Can féminine au Cameroun: coup d’envoi samedi à Yaoundé

Pour cette compétition, 11 arbitres et 14 arbitres assistants, toutes des femmes, ont été désignés par la Confédération africaine de football (CAF) pour arbitrer les rencontres

Le coup d’envoi de la 10e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine sera donné à Yaoundé, le samedi 19 novembre 2016 au stade Omnisports Amadou Ahidjo avec la rencontre d’ouverture Cameroun Vs Egypte.

Pour cette compétition, 11 arbitres et 14 arbitres assistants toutes des femmes ont été désignés par la Confédération africaine de football (CAF) pour arbitrer les rencontres.

Le Groupe A composé de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe, du Cameroun, de l’Egypte évoluera à Yaoundé alors que le Groupe B composé du Kenya, du Ghana, du Mali et du Nigeria va jouer à Limbe à quelque 600 km de la capitale.

Le programme des deux premières journées se présente comme suit:
Le samedi 19 novembre au stade omnisports Amadou Ahidjo: Cameroun Vs Egypte à 15h30 heure locale et Afrique du Sud Vs Zimbabwe à 18 heures

Le dimanche 20 novembre à Limbé le Nigeria va rencontrer le Mali à 16 h et la rencontre Ghana Vs Kenya est prévue à 19 heures.


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Can féminine 2016: les établissements hôteliers de Yaoundé déjà sélectionnés

Le Djeuga palace, l’hôtel La Falaise, l’hôtel Mont Fébé et le Hilton hôtel retenus pour la compétition sont prêts à accueillir les différentes délégations

Le Djeuga palace, l’hôtel La Falaise, l’hôtel Mont Fébé et le Hilton hôtel sont les quatre hôtels retenus pour la Can féminine 2016. Ils sont prêts à accueillir les différentes délégations. Leur notoriété, leur emplacement et les commodités qu’ils offrent ne font aucun doute. Chambres, restaurants, salles de conférence, etc. ont été passés au peigne fin et les divers espaces ont globalement répondu aux exigences de la Caf.

Selon les répartitions faites par la Caf, le Cameroun et le Zimbabwe seront logés à l’hôtel Mont-Febé tandis que le Djeuga Palace accueillera l’Afrique du Sud et l’Egypte. Les arbitres auront leur QG à l’hôtel La Falaise et le Hilton hôtel hébergera une partie de la délégation de la Caf.

« Nous avons pris toutes les dispositions pour l’hébergement, la restauration et les salles de réunion des arbitres et officiels. Nous avons 36 chambres à leur allouer. Il s’agit de clients spéciaux. Ils ont besoin d’une certaine discrétion et nous entendons les mettre dans des étages particuliers. L’hôtel sera aménagé de telle sorte qu’ils soient à l’aise, même sur le plan du bien-être avec nos salles de massage et de fitness », déclare sereinement Rose Ebah Nkotto, responsable commerciale de l’hôtel La Falaise.

Les gestes du personnel sont maîtrisés. Ils découlent de l’expérience acquise quotidiennement. « C’est une routine de recevoir les clients. Ceux qui seront là dans le cadre de la Can 2016 seront certes des clients particuliers mais nous savons quoi faire », confie un employé du Djeuga palace.

Des touristes arrivent par vagues. Ils passent d’abord au détecteur de métaux sous l’ il vigilant des responsables de la sécurité avant d’être pris en charge à la réception et conduits dans leurs différentes chambres.

Sur le plan sécuritaire, des éléments des forces de l’ordre se sont joints aux agents de sécurité pour assurer la veille dans les différents hôtels.

Du côté de Limbé, le Mountain hôtel abritera une autre délégation de la Caf. Les équipes nigerianes et Kenyanes seront logées au Parliamenterian Flats tandis que le Fini hôtel hébergera le Mali et le Ghana.


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Can féminine 2016: les Kenyanes déjà à Limbé

Sur les sept attendues, le Kenya est la première équipe à fouler le sol camerounais. Arrivées en début de semaine, les Harambee Starlets ont préféré démarrer leur acclimatation plus tôt

Le Kenya est la première équipe, sur les sept attendues, à fouler le sol camerounais, en prélude au démarrage de la Coupe d’Afrique des nations féminine de football (Can 2016).

Depuis ce début de semaine, les Harambee starlets sont à Limbé, base de la poule B qu’elles partagent avec le Nigeria, le Mali et le Ghana. Elles ont choisi de rester une fois sur place après le match amical retour contre le Cameroun (défaite 2-1), le 06 novembre dernier, à Yaoundé.

En attendant de rejoindre le Parliamentarian Flats, l’équipe entraînée par David Ounia est logée à l’hôtel Seme Beach alloué par la Confédération africaine de football (Caf) le temps que durera le premier tour.

Le Kenya, en regroupement depuis le mois de juillet, est également la première équipe à avoir dévoilé ses 21 joueuses pour la compétition, bien avant le délai du 09 novembre imposé par la CAN.

L’équipe féminine du Kenya.
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Can féminine 2016: les billets d’accès aux stades désormais disponibles

Les premiers tickets sont écoulés depuis mardi au Commissariat de Mokolo, à l’INJS, à la Fecafoot, au Minsep, au stade Omnisports, et au palais des Sports de Yaoundé

Six points de vente de billets à Yaoundé : la guérite du Minsep, le palais polyvalent des Sports (direction du tournoi), le Stade Omnisports, l’INJS, le siège de la Fédération camerounaise de football à Tsinga, et le Commissariat de Mokolo. Les premiers tickets d’accès aux stades où se joueront les matchs de la 10e édition de la coupe d’Afrique des nations de football féminin (Can féminine) 2016 sont écoulés depuis mardi, 08 novembre 2016, soit 3000 pass mis en vente pour 20 vendeuses chargées de les écouler.

Les prix des billets d’accès au stade – pour le match d’ouverture du 19 novembre qui opposera le Cameroun à l’Egypte à la finale du 03 décembre prochain – se présentent comme suit : 1000 F pour les virages, 2000 F pour les tribunes A et B et 5000 F pour la sous-tribune présidentielle. Les espaces dits V-VIP et la tribune présidentielle seront accessibles sur invitation.

« A Limbé, les billets seront vendus à partir du 13 novembre prochain puisque la compétition débute dans la ville le 20. En plus, nous devons gérer le dernier match international des Lions prévu de ce côté », explique Jules Eloi Mindjeme, directeur du développement des sports de Haut niveau au Minsep et responsable de la commission billetterie qui se dit prête à assurer la bonne gestion des 240 000 tickets imprimés.

Selon les explications de Jules Eloi Mindjeme, « la vente est prévue de 9h à 15h. Les vendeuses doivent rentrer à la base pour que ceux qui sont chargés des recouvrements le fassent. Selon que la demande sera forte, nous allons multiplier les points de vente. Nous voulons que la cérémonie d’ouverture se passe à guichets fermés », pour des besoins de comptabilité.


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Stade Ahmadou Ahidjo: Philémon Yang exprime sa satisfaction

À un mois du début de la Can féminine 2016, le Premier ministre camerounais était sur le terrain jeudi, 20 octobre 2016, pour apprécier les dernières retouches

L’inquiétude est presque dissipée. L’essentiel a été réalisé pour accueillir le match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations du football féminin, le 19 novembre prochain au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. La pelouse est posée, les tribunes, dont celle du président de la République et sa suite n’attendent plus que les supporters et autres délégations.

Les cabines de reportages TV, radio, presse écrite, cyberjournal et les services sanitaires sont également à jour. Dans la perspective d’une métamorphose complète de l’ouvrage d’ici quelques jours, le Premier ministre, chef du gouvernement, Philémon Yang engage les techniciens et les ouvriers à peaufiner rapidement ce qui reste encore à parfaire, notamment les alentours du stade.

La Cameroon radio television (Crtv) entend elle aussi, jouer sa partition pour imprimer un cachet particulier à l’événement grâce aux équipements de dernière technologie, nouvellement acquis. L’affirmation est du président du conseil d’administration de la Crtv, par ailleurs ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary. Pour l’heure, point de doute sur la certitude du déroulement de la Can 2016 sur l’ensemble des stades prévus à cet effet, au regard du niveau d’avancement significatif des travaux sur les différents sites.


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Can féminine 2016: l’heure est aux derniers réglages!

À 38 jours de la compétition qu’abrite le Cameroun, les travaux sont en phase terminale sur les différents stades en chantier

Depuis quelques jours, le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé présente un nouveau visage. Une nouvelle attraction architecturale s’offre aux passants de la capitale camerounaise. Sa toiture métallique déjà posée fait également des curieux.

De jour comme de nuit, ouvriers et ingénieurs mettent les bouchées doubles pour effectuer les dernières touches de maçonnerie, de peinture, de renouvellement des atours de la clôture. Des sources indiquent également que les vestiaires sont achevés, les pylônes des projecteurs dressés, le parking marqué et les lampadaires en place pour l’éclairage.

Mutations similaires aux stades annexes n°1 et 2. L’inquiétude d’il y a quelques mois laisse désormais place à un sentiment de sérénité. En effet, les pelouses, régulièrement tondues, ont fière allure. Au stade annexe n°1, les vestiaires sont en cours d’équipements et les douches prêtes. Grâce à l’énergie solaire, l’eau chaude y sera fournie. Le béton de propreté pour les gradins a aussi été posé. Nous sommes entre 80 et 85% de taux d’exécution. Il est prévu que les vestiaires ici soient livrés le 15 octobre prochain », a confié René Tabi, responsable du chantier pour Djeumo Btp, au quotidien national Cameroon Tribune.

La mascotte de la Can féminine 2016.
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Can-feminine-cameroun-2016.cm, site officiel de la compétition

Mis en ligne il y a quelques semaines par le comité local d’organisation, le site relayera la 12e édition de la compétition prévue du 19 novembre au 30 décembre 2016 au Cameroun

Il a été mis en ligne il y a quelques semaines par le comité local d’organisation. Pour le président de la commission communication, Jean Lambert Nang, ce site répond à une commande: « La philosophie vient de la Caf qui exige qu’il y ait un outil de communication de grande masse et donc nous nous sommes attelés à concevoir un site interactif qui renseigne largement sur la Can féminine 2016 que va organiser le Cameroun ».

À travers ses contenus riches en textes et en images, le site consacré à ce rendez-vous continental de sport féminin a pour missions de renseigner sur les préparatifs, l’organisation et le déroulement de la compétition mais aussi de plonger les internautes dans les frémissements de la Can.

Pour remplir ces missions, le site est constitué de plusieurs rubriques dont Cocan, classement, infrastructures, historiques, équipes.La rubrique équipes à elle seule regroupe 8 sous-rubriques. Ces dernières déroulent le profil des sélections qualifiées pour la compétition.

La page d’accueil entraine sur les vagues de la Can avec à la Une, les dernières actualités, le compte à rebours, une séries d’articles sur les Lionnes, une interview du concepteur de la mascotte Lili, Franck Martial Wamba, le récapitulatif des articles les plus lus et un sondage sur l’équipe susceptible de remporter la Can. La mascotte et l’hymne de la Can restent en vedette à la page d’accueil.

Avec un nom qui découle de la dénomination de la compétition, can-feminine-cameroun-2016.cm est un site interactif et bilingue. Il se veut dynamique, les animations visuelles étant gérées par le module slide Ck qui permet le défilement des articles.


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Can féminine 2016: au Cameroun, « les jours sont comptés »

Le Directeur du tournoi, Pierre Ndoungui, l’a déclaré en début de semaine sur les antennes de la télévision publique camerounaise

Le compte à rebours est lancé pour le Cameroun qui accueille dès le 16 novembre 2016 la Coupe d’Afrique des nations féminine (Can féminine 2016). A ce stade, le directeur du tournoi, Pierre Ndoungui, a insisté sur le niveau de préparation de la compétition. Avec la cérémonie de présentation de la mascotte, de l’hymne, et le tirage au sort des poules, la Can féminine 2016 a été officiellement lancée. A cette date, il reste 61 jours exactement pour le match d’ouverture qui opposera le Cameroun à l’Égypte.

Côté préparatifs, toutes les commissions s’activent pour être prêtes, avant le jour-J. Deux dossiers urgents sur la table du comité d’organisation : les préparatifs des cérémonies d’ouverture et de clôture où toute une chorégraphie doit être préparée et le recrutement de jeunes volontaires qui serviront comme hôtesse, ou ramasseur de balle, etc. Pierre Ndoungui, pendant l’entretien avec la présentatrice Carine Olive Yabit sur le plateau du 12h00, a rappelé que ces recrutements auront lieu la semaine prochaine, et seront dirigés par des équipes compétentes mises sur pied à cet effet.

À la question de savoir si le Cameroun est prêt ou pas pour le 16 novembre prochain, Pierre Ndoungui donne une réponse mitigée mais rassurante. Il explique que les préparatifs se font à trois niveaux. Le niveau infrastructurel où le Cameroun est à 90%. Mais dès le 15 octobre, tout sera fin prêt, en ce qui concerne la livraison des stades, en particulier.

Côté sportif, les Lionnes sont « prêtes ». Les premiers matchs amicaux se disputeront dès le mois d’octobre. Le comité d’organisation n’attendait que le tirage au sort pour organiser les poules.


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CAN féminine 2016: le Cameroun dans une poule «très difficile»

Les Camerounaises ont hérité des deux adversaires de poids en match de groupe à savoir l’Afrique du sud (48e mondiale) et le Zimbabwe. Seule l’Egypte fait figure de petit poucet

Les huit équipes qui prendront part à la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football féminin, prévue du 19 novembre au 03 décembre prochain, sont désormais fixées sur leurs adversaires du premier tour de la compétition.

Pays organisateur, le Cameroun évoluera dans le groupe A en compagnie de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe et de l’Egypte. Un tirage difficile selon le sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun.

« Lorsque vous analysez ce groupe, vous allez remarquer que le Zimbabwe et l’Afrique du sud étaient aux derniers Jeux Olympiques. Le Zimbabwe ayant au passage éliminé le Cameroun pour se qualifier. Il faut savoir que c’est une poule très difficile », a réagi Carl Enow Ngachu après le tirage au sort.

Au vu des dernières performances de ces deux équipes, le Cameroun a de quoi s’inquiéter. Au premier rang des adversaires à prendre au sérieux, l’Afrique du Sud. Le pays Arc-en-ciel totalise huit participations sur les neuf dernières éditions de la compétition. Les Banyana Banyana ont en effet atteint la finale à trois reprises (1995, 2000 et 2012), mais n’ont jamais remporté le titre.

Quant au Zimbabwe, les « Warriors » seront à leur quatrième participation à la CAN. Leur meilleure performance à cette compétition remonte en 2000. Cette année-là, l’équipe avait terminé quatrième. Mais ces derniers temps, elle est montée en puissance puisqu’elle a connu une participation historique au tournoi olympique après avoir barré la voie au Cameroun.

Mais avec l’avantage d’évoluer à domicile, le Cameroun a des armes pour pouvoir s’imposer face à ces adversaires. « Nous avons notre mot à dire, parce que lorsqu’on se fixe nos objectifs, nous devons être prêts à affronter n’importe quel pays », a conclu Enow Ngachu.

Pour le reste, l’Égypte est a priori comme une équipe peu redoutable. A Yaoundé, l’équipe sera à sa deuxième participation après avoir pris part l’édition de 1998. Au Nigéria, elle avait été éliminée au premier tour.

Les Egyptiennes sont les premières adversaires du Cameroun en match d’ouverture de la compétition qui se disputera le 19 novembre prochain au stade Omnisports de Yaoundé.


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CAN féminine 2016: Cameroun – Egypte en ouverture le 19 novembre

Les Lionnes indomptables seront opposées à l’Egypte, au Zimbabwe et à l’Afrique du Sud, d’après le tirage au sort qui a eu lieu dimanche à Yaoundé. Le Nigéria, tenant du titre, sera dans le groupe B

Les Lionnes indomptables évolueront dans la poule A, avec l’Egypte, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud, lors de la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2016 qu’organise le Cameroun du 19 novembre au 03 décembre prochain.

Les Lionnes indomptables joueront le match d’ouverture de la compétition le 19 novembre 2016 au stade omnisports de Yaoundé face à la sélection nationale égyptienne, jamais primée.

Comme le Cameroun, l’Afrique du Sud a participé aux 10 éditions de la CAN féminine mais n’a remporté aucune de ces éditions.

Le Zimbabwe, troisième en 2000 lors de la deuxième édition, n’avait plus participé à une phase finale de la CAN féminine de football depuis 2004.

Les Camerounaises ont connu leurs adversaires au cours du tirage au sort des poules de la compétition, organisée ce dimanche, 18 septembre, au Palais des sports de Yaoundé, en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, Philémon Yang, qui représentait à l’occasion le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, en déplacement aux Etats-Unis.

Le président de la Confédération africaine de football, Issa Hayatou; le président de la fédération camerounaise de Football, Tombi à Roko Sidiki; le ministre des Sports, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt; des émissaires de la FIFA et de nombreuses autorités gouvernementales camerounaises ont assisté à l’événement.

Dans le deuxième et dernier groupe (groupe B) de l’édition 2016, on retrouve: le Nigéria (tenant du titre), le Mali (qui en est à sa sixième participation sans gros succès); le Ghana (qui n’a manqué qu’une seule édition, celle de 2010 mais qui n’a jamais remporté de trophée), et le Kenya (qui participe pour la première fois à une édition de la CAN féminine de football).

Cette CAN, la 10ème depuis la création de la compétition en 1998, se jouera dans deux principaux stades: le stade omnisports de Yaoundé, dans la région du Centre; et le stade de Limbe, dans la région du Sud-Ouest.

Les Lionnes indomptables au Cameroun, qui n’ont jamais remporté de titre continental, malgré une présence régulière à chacune des éditions de la CAN, espèrent inscrire leur nom dans le palmarès de la compétition.

Depuis le lancement de la CAN féminine, le tournoi est dominé par les Super Falcons du Nigéria, tenantes du titre et championnes à sept reprises (1998, 2000, 2002, 2004, 2006, 2014); et la Guinée Equatoriale, titulaire de deux trophées (2008, 2010).

Le Cameroun est le cinquième pays à organiser la CAN féminine après le Nigéria (1998, 2002, 2006), l’Afrique du Sud (2000, 2004, 2010), la Guinée Equatoriale (2008, 2012) et la Namibie (2014).

Les poules de la 10e édition de la CAN féminine de football:

Groupe A:
Cameroun
Egypte
Afrique du Sud
Zimbabwe

Groupe B:
Nigéria
Mali
Ghana
Kenya


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Can féminine 2016: le clip de l’hymne en tournage

Charlotte Dipanda et Richard Kings sont arrivés au Cameroun en provenance de la France pour réaliser le vidéogramme de «Hommage aux footballeuses»

Le duo arrivé au Cameroun le 09 août 2016 en provenance de Paris en France séjourne depuis le 10 aout dans la région du Sud-Ouest, notamment à Limbé puis à Buéa à l’effet de tourner le clip de l’hymne de la CAN féminine 2016. Après ces deux villes, les deux artistes ainsi que leurs accompagnateurs et encadreurs artistiques parmi lesquels Roméo Dika regagneront la capitale Yaoundé pour les besoins de la même cause.

Ils ont cinq jours pour tout boucler. En rappel, l’hymne de la CAN féminine 2016 intitulé « Hommage aux footballeuses », a été dévoilé le 05 aout dernier à Yaoundé par le Comité Local d’Organisation de la compétition, après validation de la CAF et du président de la République du Cameroun, Paul Biya.

Selon le coordonnateur des jurys de sélection du logotype, de la mascotte et de l’hymne de la CAN féminine 2016, Joseph Eloundou Atangana, un cadre du ministère des Arts et de la Culture , le choix de l’hymne a tenu compte des critères rigoureux de sélection et ont porté sur l’originalité, la conformité au cahier de charges de la CAF, l’esthétique (moderne, mobilisateur, fédérateur), l’orchestration (mélodie, partition, harmonie, rythme), le message, le bilinguisme, la force de création, la puissance artistique et culturelle.


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Can féminine 2016: la Guinée Equatoriale disqualifiée au profit du Mali

La décision a été prise par la CAF ce jeudi, 04 août 2016. La Guinée Equatoriale, qui ne sera pas de la partie au Cameroun, est également suspendue pour les éditions 2018 et 2020

La Commission d’organisation du football féminin de la CAF, en charge de l’organisation des compétitions féminines de la CAF, notamment de la Coupe d’Afrique des nations féminine, a décidé ce jour, 4 août 2016, de la disqualification de la Guinée Equatoriale de la prochaine édition de la CAN féminine Total, Cameroun 2016. Mais également de sa suspension pour les deux éditions suivantes, à savoir 2018 et 2020.

Cette décision fait suite à une réserve introduite par le Mali, adversaire de la Guinée Equatoriale lors du 3e et dernier tour des éliminatoires de la compétition. Ladite réserve portait sur la joueuse Camila Nobre do Carmo Oliveira, qui a disputé les matchs aller et retour entre les deux équipes disputés respectivement les 6 et 10 avril 2016 et à l’issue desquels la Guinée Equatoriale a obtenu avec un résultat cumulé de 3-2.

La Commission s’est saisie du dossier en application de l’article 43 des règlements qui stipule que : « si la CAF apprend, quel que soit la source, qu’une fraude et/ou falsification de documents accomplie par quelque moyen et/ou support que ce soit a été commise par une ou plusieurs équipe (s) nationale(s). Une enquête sera ouverte ».

Les investigations ouvertes par la CAF ont permis d’établir que la joueuse avait été enregistrée pour les éliminatoires de la CAN féminine 2014 en Namibie avec le nom Camila Maria Nobre de Carmo et la date de naissance : 10.07.1994. Pour l’édition de 2016, la date de naissance enregistrée est le 10.06.1988 et le nom Camilla Nobre do Carmo Oliveira.

Faisant suite à la demande d’informations de la CAF, la fédération équato-guinéenne a admis qu’il s’agit bien de la même joueuse, mais que « l’autorité équato-guinéenne responsable de l’émission des passeports avait commis une erreur en enregistrant une date de naissance et un nom différent, cette erreur ayant été rectifié sur le nouveau passeport de la joueuse en septembre 2015 ».

La Commission d’organisation du football féminin a conclu qu’il revenait à la fédération d’indiquer les changements d’information sur la joueuse entre les enregistrements pour la CAN féminine 2014 et celle de 2016. Ce qui n’a pas été fait. La fédération n’a pas demandé à la CAF une modification des données de la joueuse, mais a plutôt procédé à un nouvel enregistrement. En conséquence, « la participation de la joueuse Camila Nobre do Carmo Oliveira avec la Guinée Equatoriale durant les deux matchs contre le Mali est considérée non réglementaire ».

Par ailleurs, après la clôture des éliminatoires de la CAN féminine, ladite joueuse a fait l’objet d’une suspension de la FIFA pour avoir utilisé des passeports différents avec des dates de naissance différentes lors des éliminatoires des Jeux Olympiques. Les sanctions de la FIFA ont prouvé que la fédération de Guinée Equatoriale a été reconnue coupable d’une fraude sur les différentes informations relatives à l’identité de la joueuse.

Sur la base de ce qui précède la Commission a décidé, en application des dispositions des articles 43 et 44 des règlements de la Can féminine de football, de la disqualification de l’équipe nationale féminine de Guinée Equatoriale pour la CAN féminine 2016 et de sa suspension pour les éditions de 2018 et 2020.

L’article 44 stipule que : « au cas où les faits incriminés seraient avérés, l’association nationale reconnue coupable sera suspendue de participation aux deux éditions suivantes de la Coupe d’Afrique des Nations féminines ».

Le Mali remplacera donc la Guinée Equatoriale au tournoi final de l’édition 2016 prévue au Cameroun du 19 novembre au 3 décembre 2016.


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Chantiers de la Can féminine 2016: le Premier ministre sur le terrain

Le chef de gouvernement, Philemon Yang, s’est rendu sur les sites de Yaoundé jeudi, pour apprécier l’état d’avancement des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures

Le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, a procédé jeudi, 14 juillet 2016, à la visite des chantiers de construction et de réhabilitation des infrastructures sportives dans la ville de Yaoundé, capitale camerounaise. Là-bas, Philemon Yang – accompagné de plusieurs ministres et membres du comité d’organisation de la coupe d’Afrique des nations de football féminin – a recommandé l’accélération des travaux en prélude à la compétition que le pays compte abriter dans quatre mois.

Au stade militaire, les responsables du site avancent un taux d’exécution de 87%. La pelouse pointe son nez mais par endroits, « il faut ressemer. Il n’y a pas eu assez de pluies et c’est ce qui a causé le retard à ce niveau, surtout que la bâche à eau n’est pas encore achevée », explique un technicien. La pose des pavés aux alentours de l’aire de jeu est annoncée pour les prochains jours. Du reste, les quatre entreprises en charge du site doivent s’assurer de la bonne croissance du gazon, finaliser les tribunes et autres boutiques et aménager la route tout autour de l’infrastructure qui servira de terrain d’entraînement.

Au stade Omnisports, un grand échafaudage est déjà visible. La pose des 40 000 sièges grand public sera achevée d’ici fin juillet tandis que celles dites VIP seront installées en fin septembre au plus tard. Sur le terrain, une pelouse verte est visible alors que la piste d’athlétisme tarde à se dessiner.

Au niveau des stades annexes 1 et 2, le spectacle est moins réjouissant. On vient à peine de planter la pelouse et on est en pleine construction des fondations pour l’une des tribunes. Impossible que les travaux, évalués à 53%, soient achevés d’ici août. Les entreprises ont toutefois rassuré le gouvernement : tout sera prêt d’ici octobre prochain.

Après sa tour de travail à Yaoundé, Philemon Yang se rendra à Limbé lundi 18 juillet, pour poursuivre la visite des chantiers dans cette autre ville hôte de la CAN 2016. Il faudra également convaincre la mission d’inspection de la Confédération africaine de football annoncée au Cameroun du 25 au 31 juillet prochain.

Le PM sur les chantiers de la CAN 2016 (Photo archive).
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Can féminine 2016 au Cameroun: le fiasco est-il encore évitable?

Par Ludovic Yarro

C’est en 1972 que le Cameroun organisait pour la première fois de son histoire une Coupe d’Afrique des Nations sur son territoire. Celle-ci, avait d’ailleurs été marquée par son élimination de la compétition au stade des demis-finale par les diables rouges du Congo (0-1).

44 ans plus tard, il a donc fallut attendre plus de quatre décennies pour voir à nouveau le Cameroun comme pays organisateur de la CAN féminine (2016) et masculine (2019). Mais aujourd’hui, la question qui fait couler beaucoup d’encre et de salive est celle de savoir si le Cameroun se trouve aujourd’hui dans les meilleures dispositions pour organiser un évènement d’une telle envergure ?

Sans se positionner dans le camp du pessimisme ou de la fatalité, nul besoin d’être un expert pour s’apercevoir qu’on assiste aujourd’hui à une véritable course contre la montre et à moins de trouver une solution miraculeuse, il sera quasiment impossible d’achever les travaux selon les échéances déterminées. Alors se dirige t- on vers un échec dans l’organisation de cette compétition ? Honnêtement, je voudrais bien croire le contraire. Mais lorsqu’on se rend compte de la gestion cacophonique qu’il y’a dans cette organisation, il n’y a pas beaucoup de raisons d’y entrevoir un succès. Ainsi à l’heure actuelle où les infrastructures sportives font cruellement défaut, il me semble qu’il n’y ait pas un seul stade, pas un seul qui soit en mesure de recevoir un match de CAN.

D’ailleurs, on peut voir chaque semaine dans quelles conditions nos clubs de première division évoluent en MTN Elite One. N’avons-nous pas honte de voir ces clubs professionnels disputer des matchs sur des terrains semblables à des champs de patates ? Combien de stades sont munis de vestiaires, de sièges, de tribune de presse ou même de simples bancs de touche qui répondent aux normes conventionnelles ? Et pendant ce temps, le peuple camerounais se demande bien évidemment mais que fait donc la Fécafoot ?

Au lieu de répondre aux responsabilités qui sont les leurs et de regarder en face les défis qui leurs incombent, les membres du comité exécutif se réunissant il y’a quelques semaines adressaient plutôt une motion de soutien au chef de l’État sollicitant ouvertement sa candidature aux prochaines élections de 2018 alors qu’on sait très bien que, la FIFA interdit formellement à toute fédération de s’ingérer dans la sphère politique nationale. En effet, je me demande souvent si dans ce pays les dirigeants et responsables ont tout bonnement vendu leur conscience au diable ?

Dans quel pays qui se respecte peut- on voir une telle mascarade où les responsables ne sont qu’intéressés que par ce qu’ils profiteront de la mangeoire ? Ainsi, tout se passe comme si tous les mécanismes ont été mis en place dans ce pays pour éviter que les gens aient une certaine lucidité et une cohérence dans la manière de penser, et surtout dans la manière d’agir, mais qu’il faut avant tout « normaliser l’écart et s’écarter de la norme ». Alors dans un tel environnement, comment envisager de manière sereine le déroulement de la CAN au Cameroun ?

Pendant près d’un demi-siècle, ceux qui gouvernent ce pays en général et le football plus spécifiquement sont demeurés spectateurs de leur propre fainéantise ne voulant rien faire pour faire avancer la moindre chose au lieu d’agir. Combien de stades ont vu le jour en près de quatre décennies de gouvernance sous le régime en place ? Le constat est tout simplement choquant surtout lorsqu’on regarde tout le potentiel dont dispose ce pays.

Par ailleurs, alors que les échéances approchent au pas de course, les chances de voir les autorités parachever efficacement et dans les délais le programme national de développement des infrastructures (PNDIS) qui prévoit la construction de plusieurs stades sur l’étendue du territoire s’amenuisent un peu plus. Aujourd’hui, même les stades déjà en place comme les stades omnisport de Yaoundé ou de Douala construits il y’a 42 ans, et même celui de Garoua ne s’arriment pas aux standards internationaux. Il faudrait impérativement les réaménager pour espérer qu’on puisse voir s’y dérouler une compétition.

Alors qu’il ne reste que quelques mois pour que les différents stades qui abriteront la CAN soient livrés, le pari de l’organisation peut- il encore être gagné ? Même si plusieurs man uvres ont été déclenchées pour accélérer la cadence (à l’instar de l’appel lancé à la compagnie Arab Contractor en vue de remplacer Sinohydro Corporation à cause de son inefficacité dans la réalisation des attentes), les résultats ont du mal à être perceptibles. À titre d’exemple, au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, les taux d’avancement estimés à ce jour à 8 % ont sérieusement du mal à évolué. Alors que la plupart du temps les travaux sont à l’arrêt faute de moyens financiers, les réalisations avancent à pas comptés.

C’est donc dans ce contexte qu’aujourd’hui, la CAF n’exclut pas un simple retrait de la compétition aux mains du Cameroun si les infrastructures sportives ne sont pas construites dans les délais escomptés. Ceci aurait évidemment des allures d’un scenario catastrophe pour un pays comme le Cameroun ou le Football déchaîne les passions et fait vibrer les c urs.


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CAN féminine 2016: les qualifiés pour le Cameroun sont connus

Le Nigéria et la Guinée équatoriale classés parmi les favoris ont répondu présents tandis que le Zimbabwe et le Kenya ont réussi l’exploit d’une première qualification

Les éliminatoires de la CAN 2016 dames ont livré mardi, 12 avril 2016, tous les qualifiés pour la phase finale prévue au Cameroun. Les favoris ont répondu présents à l’instar du Nigéria, de la Guinée équatoriale. Le Zimbabwe et le Kenya ont quant-à-eux réussi l’exploit d’une première qualification.

Après son bon match 2-2 à Alger, le Kenya a été accroché 1-1 à Nairobi mais suffisant pour passer devant l’Algérie au goal average.

Le Zimbabwe également sera à sa première CAN après sa victoire en Zambie 3-2. A l’aller, les Chipolopolo dames s’étaient déjà inclinées 0-1.

Le champion en titre du Nigéria n’a laissé aucune chance au Sénégal. Victoire des Super Falcons 2-0.

Victoire écrasante également pour l’Afrique du Sud à domicile 3-0 devant le Botswana. Le cumul des deux rencontres donne 5-0 pour les Banyana banyana.

La CAN 2016 dames de football a lieu du 19 novembre au 03 décembre au Cameroun dans les villes de Yaoundé et Limbé.

Résultats du dernier tour des éliminatoires (entre parenthèses les scores à l’aller)
Guinée équatoriale 2-1 Mali (1-1)
Zambie 2-3 Zimbabwe (0-1)
Cote d’Ivoire 2-1 Egypte (0-1)
Kenya 1-1 Algérie (2-2)
Nigéria 2-0 Senegal (1-1)
Ghana 4-0 Tunisie (2-1)
Afrique du Sud 3-0 Botswana (2-0)


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CAN féminine 2016: menaces de résiliation des contrats d’infrastructures

Le ministre camerounais des Sports a donné «une semaine de rattrapage» aux bureaux d’études et aux entreprises de construction des infrastructures devant abriter la compétition

Le ministre camerounais en charge des Sports, Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt, a donné «une semaine de rattrapage», sous peine de résiliation des contrats, aux bureaux d’études et aux entreprises de construction des infrastructures devant abriter la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football dames qu’abrite le Cameroun du 19 novembre au 3 décembre prochain.

Au terme d’une visite interministérielle d’évaluation effectuée jeudi et vendredi à Buea et Limbe (Sud-Ouest), il a en effet été constaté que l’exécution des chantiers n’avait pas avancé, au contraire, plusieurs ouvrages étaient carrément à l’abandon sans justification sérieuse.

Il a ainsi été rappelé aux bureaux d’études et constructeurs que le calendrier de rattrapage à eux fixé par le gouvernement devait être respecté, faute de quoi ils seraient également retirés de la liste des prestataires agréés par les pouvoirs publics.

Le coup de sang de Bidoung Mpkatt intervient alors qu’une mission d’évaluation de la Confédération africaine de football (CAN) est attendue au Cameroun le 22 janvier prochain.

En octobre dernier, rappelle-t-on, le ministère camerounais des Marchés publics avait attribué des prestations à plusieurs entreprises locales et étrangères pour un montant total de plus de 24,4 milliards FCFA et pour 8 mois, en vue de la réfection du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, la capitale politique, et de finalisation du stade Ngueme de Limbe, appelés à accueillir les rencontres de la CAN dames 2016.

Sur le premier site cité, d’une capacité de 39.000 places et construit en 1972, il est question de réhabiliter la pelouse ainsi que la piste d’athlétisme, d’équiper les gradins de nouveaux sièges et d’aménager 3 terrains d’entraînement.

La nouvelle arène de Limbe, quant à elle, avec ses 20.000 places, devrait subir des travaux connexes pour ses voies d’accès et de contournement, ses parkings et d’aménagement d’espaces verts.


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Can féminine 2016: les infrastructures sportives se matérialisent

À Yaoundé, le stade Ahmadou Ahidjo est en réhabilitation, et de nombreuses aires de jeu en construction dans des régions du Cameroun

Dans son discours de fin d’année à la nation, le président de la République accorde un intérêt particulier à l’organisation des coupes d’Afrique des nations d football féminin et masculin qu’abrite le Cameroun. « Nous devons accueillir la Can féminine en 2016 et la Can masculine en 2019 », a-t-il.

« Pour cela il faut des infrastructures adéquates », a souligné Paul Biya. L’insistance vaut son pesant d’or lorsqu’on sait que le Cameroun souffre de manque d’infrastructures sportives sur le plan quantitatif et qualitatif. Le chef de l’État a « demandé au gouvernement de s’y employer activement ».

Pour ce qui est de la Can féminine prévue du 19 novembre au 03 décembre prochain, les travaux sont en marche, même s’ils n’avancent pas au rythme souhaité comme l’a relevé récemment le ministre des Sports et de l’Education physique, Bidoung Mkpatt. Il s’agit du stade Omnisports, les stades annexes numéro 1 et 2, le stade militaire à Yaoundé ; à Limbe le Centunary Stadium, le Middle Farm, le stade de Ngueme et son annexe ; à Buea le Molyko Stadium et le Municipal stadium.

La majorité des marchés ont déjà été passés. D’où l’appel à impulser un coup d’accélérateur aux différents chantiers. Autre Can en préparation, celle de 2019. Les stades d’Olembé et de Bwang-Bakoko (Douala), d’une capacité, chacun, de 60000 places, sont encore dans l’attente du démarrage effectif de leur construction. Le stade de Bafoussam, lui, est prêt à 92%. Les aires de jeu existant à Yaoundé, Douala et Garoua ont également besoin d’être réaménagés.


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CAN féminine 2016: la Fécafoot détecte de jeunes talents

La Fédération camerounaise de football vient de faire appel à un préparateur physique de nationalité suisse, Mathieu Degrange, en vue d’aider à la détection de jeunes talents

La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) vient de faire appel à un préparateur physique de nationalité suisse, Mathieu Degrange, en vue d’aider à la détection de jeunes talents pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine qu’accueille le pays du 19 novembre au 3 décembre prochain, apprend-t-on de source officielle.

Arrivé samedi soir à Yaoundé, la capitale du pays, le technicien helvète eu, le lendemain, une séance de travail avec la Direction technique nationale avant des sessions de prise de paramètres anthropométriques sur un échantillon de 100 filles susceptibles de faire partie de la sélection.

Parmi les joueuses ayant été soumises à ces tests, apprend-on, figuraient des «Lionnes indomptables» éliminées en 8èmes de finales de la Coupe du monde de football canadienne, et finalistes malheureuses des 11èmes Jeux africains (JA) de Brazzaville en 2015.

Il procédera ensuite à une évaluation des joueuses à travers un match test, avant d’attribuer à chacune des athlètes retenues «des orientations qui leur permettront de développer leurs capacités physiques».

Dans la métropole économique, Douala, Mathieu Degrange effectuera lundi une séance de travail similaire dans un centre de formation avant de remettre ses conclusions aux techniciens locaux.


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CAN féminine 2016: huit milliards de F pour la rénovation des hôtels

Cette somme est destinée à la réhabilitation du Mountain Hotel et du Parliamentarian Flats Hotel de Buéa dans le Sud-ouest, en prélude à la compétition qui se tiendra au Cameroun en 2016

Le gouvernement camerounais a annoncé récemment le déblocage de plus de 8 milliards de francs CFA pour la réhabilitation du Mountain Hotel et du Parliamentarian Flats Hotel de Buéa, (Sud-ouest) dans la perspective de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine en 2016.

Ces deux structures hôtelières serviront à l’hébergement des équipes devant prendre part à la CAN féminine de football qu’organise le Cameroun du 19 novembre au 03 décembre 2016.

Le plus grand bénéficiaire de ces contrats est la société camerounaise Gresceram International, qui s’adjuge deux contrats d’un montant global de 5,6 milliards de francs CFA, pour la réhabilitation du Mountain Hotel de Buea, en groupement avec deux autres entreprises locales.

Le groupe Somaf, lui, s’adjuge un contrat d’un montant de 2,5 milliards de francs CFA, pour la réhabilitation et l’extension du Parliamentarian Flats Hotel de Buéa.

Les travaux qui commencent en janvier prochain dureront huit mois.


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Issa Hayatou revient sur la polémique liée au report de la CAN féminine 2016

Initialement prévue pour se dérouler du 8 au 22 octobre, la compétition se jouera finalement du 19 novembre au 3 décembre 2016, le Cameroun ayant invoqué des raisons de pluviométrie

La CAN Féminine 2016 a été reportée par la Confédération Africaine de Football (CAF) sur demande des autorités du football camerounais qui évoquaient des raisons liées à la pluviométrie. Initialement prévue pour se dérouler du 8 au 22 octobre, la compétition se jouera finalement du 19 novembre au 3 décembre 2016.

Un report qui a engendré de nombreuses polémiques quand on sait que, quelques mois plus tôt, la CAF avait refusé le report de la CAN 2015 demandée par le Maroc pour cause de virus Ebola. Interrogé sur le sujet, Issa Hayatou, de retour au Cameroun après son séjour en Suisse, estime qu’il n’y a pas de comparaison à faire entre les deux événements.

«Nous avons accepté ce que le Cameroun nous a demandé. Comment peut-on comparer la grande Coupe d’Afrique des nations dont la CAF dépend à 95% à la coupe féminine qui n’a même pas de sponsor?», s’est interrogé le dirigeant au micro de la CRTV.

«On ne peut jamais accepter le report de la grande CAN (.) L’Afrique s’est sentie blessée car en nous demandant de reporter la CAN, le Maroc a dans le même temps accepté d’organiser le championnat du monde des clubs à un mois de la CAN», a ajouté le patron de la CAF.

Issa Hayatou
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