Investissement-African Energy Week (AEW) 2024 : la date est connue

La Chambre africaine de l’énergie est fière d’annoncer le lancement de l’édition 2024 de l’événement phare du continent pour le secteur de l’énergie : La African Energy Week : Invest in African Energy, qui aura lieu du 4 au 8 novembre au Cap.

 

La conférence de la African Energy Week (AEW) sert de plateforme d’engagement, de collaboration et d’investissement dans une Afrique où les défis de l’industrialisation sont énormes. La Chambre africaine de l’énergie (AEC) organisatrice de la conférence AEW, a annoncé le lancement de AEW 2024 : Invest in African Energy. Fidèle à son engagement en faveur d’un avenir énergétique sûr et durable en Afrique, la conférence AEW revient au Cap du 4 au 8 novembre avec pour mission de reléguer la pauvreté énergétique au rang d’histoire d’ici 2030.

L’AEW a pour but d’investir dans l’African Energy et ce n’est pas pour rien que l’événement est devenu le premier rendez-vous pour signer des accords en Afrique. L’événement réunit le plus grand nombre de ministres africains de l’énergie et du pétrole et est ouvert par les présidents africains. Les compagnies pétrolières nationales de tout le continent mènent les discussions, tandis que les entreprises internationales du secteur de l’énergie et des technologies viennent signer des accords et établir des partenariats. L’événement réunit les parties prenantes africaines et les autorités mondiales, les poids lourds de l’énergie du Moyen-Orient, d’Europe et d’Asie utilisant l’AEW comme plateforme pour s’engager et investir dans les opportunités africaines.

« L’AEW a été créée avec pour mission de faire de la pauvreté énergétique une histoire ancienne d’ici 2030. Axé sur une approche intégrée du développement, cet important rassemblement de parties prenantes africaines et mondiales met en lumière les obstacles au progrès tout en mettant en place des solutions tangibles et réalisables pour un avenir énergétique durable. Nous sommes fiers d’annoncer les dates de AEW 2024 : Invest in African Energy, une plateforme qui s’est non seulement imposée comme le plus grand événement énergétique du continent, mais aussi comme le lieu officiel pour signer des accords, forger des partenariats et faire progresser l’énergie durable », déclare NJ Ayuk, président exécutif de l’AEC.

Cameroun : plus de 262 000 candidats à l’assaut du CAP et du BEPC

Des élèves des classes de 3è et 4è année des lycées et collèges sont face aux épreuves écrites et orales du Brevet d’études du premier cycle et du Certificat d’aptitude professionnelle.

Ils sont à la quête de leur premier diplôme du cycle secondaire. Les candidats au BEPC et au CAP rendent depuis ce matin les connaissances apprises durant l’année scolaire. Pour la session 2023, la direction des examens, des concours et de la certification (Decc) du ministère des Enseignements secondaires enregistre 262 661 candidats dont 140 porteurs de handicap. 207 266 se présentent au BEPC ordinaire, 3 310 au BEPC bilingue, 37 580 au CAP industriel et 14 505 au CAP STT. Ils sont repartis dans 1 055 sous-centres dans les dix régions du pays, a détaillé le directeur des examens, des concours et de la certification sur la radio nationale.

Selon Madeleine Cheuwa, les opérations avant les examens se sont déroulées sans incident. Toutes les dispositions sont prises pour que la session du BEPC et du CAP se termine dans de bonnes conditions.

Ainsi, le Decc assure que tous les acteurs de la chaine d’organisation des examens à savoir les chefs d’établissements, les délégués départementaux et régionaux, le personnel de la Decc ont été formés au traitement digital des candidatures à l’aide de l’application Spider compile nommée TCAO (traitement des candidatures assisté par ordinateur). L’objectif est de booster la décentralisation de certains aspects de l’organisation des examens. Cette application permet de réduire l’encombrement par des supports papiers, voire de réduire le délai de traitement des dossiers ainsi de la publication des résultats.

Cameroun : plus de 126 000 candidats face aux épreuves écrites du baccalauréat ESG

Depuis la première heure de la matinée ce lundi 28 mai 2023, les candidats aux baccalauréats de l’enseignement secondaire général sont face aux premières épreuves écrites.

Plus de 126 000 élèves des classes de terminales de l’Enseignement secondaire générale frappent aux portent aux portes de l’Enseignement supérieur. Les candidats aux baccalauréats des séries A, ABI, C, D, E et TI sont depuis ce matin face aux épreuves écrites de la session 2023. Jusqu’au samedi 02 juin prochain, ils devront se donner à fond dans plus de 330 sous-centres environ dans les 10 régions du pays, pour mériter le diplôme de fin d’études secondaire donnant accès aux études supérieures.

Au cours cette semaine, les candidats au probatoire technique industriel seront aussi face à leur destin. Au terme de cette semaine d’examen, suivront les épreuves écrites du CAP STT , du CAP industriel et du probatoire STT qui seront lacées le 05 juin prochain. Le lendemain, les candidat au BEPC prendront le relai. Du 12 et le 16 juin, les épreuves écrites du probatoire de l’Enseignement secondaire générales viendront boucler la phase écrite des examens officiels de la saison 2023 dans le sous-système anglophone.

Pour la session antérieure, ce sont 137 541 candidats qui étaient faces aux épreuves écrites, selon les statistiques fournies par l’Office du baccalauréat du Cameroun. Pour le bon déroulement des épreuves, les responsables de l’Obc font des descentes dans les sous-centres d’examen. Chaque année, le ministre des Enseignements secondaire effectue une descente dans certains centres d’examen pour s’assurer du bon déroulement des épreuves et des difficultés éventuelles.

IST/VIH/SIDA: « Les camionneurs des axes routiers sont une population où le taux de prévalence reste élevé au Cameroun »

Les résultats de l’étude sur les connaissances, les attitudes et les pratiques des camionneurs(CAP) de l’axe Douala-Garoua-Boulai en matière de sexualité ont été rendus publics

La salle de conférence du Centre Pasteur de Yaoundé a servi de cadre à l’atelier de restitution de l’étude des « Connaissances, Attitudes et Pratiques(CAP) en matière de sexualité, de prévention et prise en charge des IST et du VIH/Sida des camionneurs de l’axe Douala-Garoua Boulaï au Cameroun. » Le contexte de cette étude est justifié car l’épidémie de VIH-SIDA reste généralisée au Cameroun. La prévalence moyenne nationale de l’infection à VIH/SIDA est de 4,3%, avec de fortes disparités régionales(6,3% à l’Est, 7,2% au Sud par exemple) et urbaines, spécifiques à certaines villes comme Douala(4,6%) et Yaoundé (6,2%). Même à l’heure de l’utilisation des antirétroviraux à large échelle, y compris pour la prévention, les moyens classiques de prévention de l’infection à VIH restent pertinents. Au Cameroun, le « Plan Stratégique National de Lutte contre le VIH/SIDA et les IST pour la période 2011-2015» élaboré par la Comité National de Lutte contre le Sida accorde une place importante à la prévention, en particulier pour les stratégies pouvant aider les groupes vulnérables ou à haut risque(camionneurs, travailleurs du sexe, homme ayant des relations sexuelles avec les hommes et population du milieu carcéral. Au Cameroun, la mise en uvre et le pilotage de ce programme en direction des routiers de l’axe national n°1 Douala-Garoua Boulaï a été confié à l’ONG Moto-Action avec l’appui du Centre Pasteur du Cameroun. Il a bénéficié de l’appui financier de la Fondation Total et de la GIZ.

Les résultats
Au total 660 sujets ont été enquêtés dont la majorité était constituée des chauffeurs (72,7%), des convoyeurs (22,3%) et des mécaniciens (5,0%). La tranche d’âge a été de 26 à 35 ans. Près de 13% des enquêtés n’avaient jamais été scolarisés. Toutefois, la majorité des participants de l’étude avainet un niveau d’éducation primaire ou secondaire (58,3%) selon l’étude. 57,5% des participants étaient officiellement mariés,23,8% vivaient en concubinage et 18,6% étaient célibataires ou veufs. Ces routiers passaient en moyenne 13 jours par mois hors de leur domicile et ils dormaient en général soit dans leur camion, soit dans un hôtel. Une proportion non négligeable (33,0%) de ces routiers ainsi que leurs aides consommaient régulièrement des drogues (tabac, chanvre indien, caféine) et d’autres substances telles que les boissons énergisantes et bien d’autres. Il en ressort de façon générale que les connaissances sur les IST sont très partielles parmi les routiers. Si d’aucuns parviennent clairement à les définir en citant les plus populaires comme la syphilis, la gonococcie, d’autres par contre ont une idée précise de la transmission sexuelle de ces infections ; et un troisième groupe les range parmi les maladies mystiques. Pour ces camionneurs, les connaissances sur les vecteurs et les voies de transmission sont relativement incertaines. Concernant la prévention, lé connaissance des moyens de prévention du VIH était faible. Si l’abstinence et la fidélité sont perçues comme moyens de prévention certains, des doutes demeurent à la protection conférée par le préservatif. Pour ce qui est des possibilités de traitement, les IST sont des infections facilement guérissables. Par contre, l’issue du SIDA semble être liée au type de traitement administré. Pour ces enquêtés, on ne guérit pas du SIDA, on utilise des calmants ou « antirétroviraux » pour atténuer l’évolution du virus. Et seuls les riches parviennent avec les antirétroviraux à survivre longtemps avec la maladie. Pour eux, le Sida fait partie des maladies dangereuses, mais il ne constitue pas une fatalité en soi.

Analyse des données
Les camionneurs sont des personnes mal encadrées, pas assez sensibilisées sur les dangers de la route, les normes de prévention routière et les IST/SIDA, enclins à prendre des risques (drogues, antalgique puissant, antiasthénique) pour un meilleur rendement (primes). Le préservatif est davantage perçu par ce groupe à risque comme une méthode contraceptive plutôt qu’une méthode préventive de VIH/IST. Ces résultats obtenus devraient permettre de disposer des données pertinentes pour décrire les camionneurs, leurs comportements sexuels, identifier les interventions de prévention les plus pertinentes ainsi que les stratégies les mieux adaptées pour toucher cette population spécifique.

Image d’illustration
rajadcameroun.wordpress.com)/n

Can 2013: Les révélations d’une compétition palpitante

En accédant au second tour de cette phase finale pour sa toute première participation, le Cap-Vert a enchanté la Can

Les Requins Bleus ont séduit
Le Cap-Vert qui participait à sa première Can a surpris et attirer l’attention des observateurs au détriment du Maroc et l’Angola. Les Capverdiens ont fait match nul contre l’Afrique du Sud (0-0) et le Maroc (1-1) avant d’arracher leur ticket qualificatif pour le quart devant l’Angola, battue 2-1. Les Requins bleus sont finalement tombés, sans avoir démérité, en quart de finale contre le Ghana, 0-2. Dans le même sillage, mais à un degré moindre, l’on peut citer les Eperviers du Togo, dont la préparation avait été troublée par plusieurs péripéties (notamment les allers-retours d’Adebayor et l’élaboration de la liste des 23 joueurs pour la Can). Le Togo a atteint en 2013 pour la première fois de son histoire les quarts de finale du tournoi continental.

Quelques révélations
Le tunisien Youssef Msakni a ouvert les compteurs par un but contre l’Algérie, avant de continuer à démontrer ses qualités techniques, malgré une grippe tenace. Cela n’a pas suffi pour qualifier son pays pour les quarts. S’il fallait ressortir un homme de la rencontre entre le Niger et le Ghana (0-3), c’est serait bien Christian Atsu. Remplaçant en début de compétition, le jeune ailier (21 ans) du FC Porto, a parfaitement remplacé Mubarak Wakaso – suspendu – sur l’aile gauche de l’attaque ghanéenne pour le dernier match de poule du Ghana. Mubarak Wakaso est en effet l’homme providentiel de son pays. Déjà buteur décisif contre le Mali en phase de poules de la Can (1-0), l’attaquant des Black Stars (22 ans) a récidivé en quarts de finale face au Cap vert (2-0). Entré en jeu en tout début de seconde période, il a fait basculer la rencontre à lui seul. Avec un doublé, le joueur de l’Espanyol Barcelone a propulsé son équipe dans le dernier carré. En demi-finale, il a permis sur le penalty, a son équipe de rétablir la marque. Mais ça n’a pas suffi.

L’Afrique du Sud n’est pas parvenue à atteindre les demi-finales de « sa » Can, mais s’est trouvée un nouveau feu follet pour espérer reprendre bientôt le flambeau des glorieux Bafana Bafana des années 90. A 23 ans, May Mahlangu a brillé tout au long de sa première Coupe d’Afrique des nations. Le milieu de terrain des Bafana Bafana Furman a également crédité d’un bon tournoi. Si le Mali n’a encaissé que deux buts sur ses trois matches du premier tour, Molla Wague n’y est pas pour rien. Titulaire en ouverture contre le Niger (1-0), le défenseur central a été ménagé ensuite contre le Ghana (0-1) avant de retrouver une place de titulaire lors du match décisif contre la RD Congo (1-1). Le Caennais de 21 ans s’est montré très serein et lucide face aux Léopards et a su utiliser son 1,91m dans des duels musclés durant toute la compétition.

Au rayon des confirmations, Jonathan Pitroipa a éclaboussé la Can de son talent. Il est à l’origine de tous les buts qui ont permis aux Étalons d’arriver en demi-finale de la Can 2013. Il mérite de remporter le titre de meilleur joueur pour ses deux buts, trois passes décisives et le prix de l’homme du match gagné à quatre reprises. Alors que les analystes européens n’avaient étrangement les yeux que pour Alain Sibiri Traoré dans la formation burkinabè, Jonathan Pitroipa discrètement permettait aux Étalons, de réaliser des performances exceptionnels. Ainsi, tout montre qu’il est la pièce maîtresse des Étalons. Gervais Blaise Kouassi alias «Gervinho» a également survolé ses matches, excepté celui contre le Nigeria. Une formation du Nigeria où Victor Moses et John Obi Mikel permettent aux Super Eagles, grâce à leurs immenses talents, de survoler la compétition.

Jonathan Pitroipa, quand le Burkina-Faso gagne
afp.com )/n