Financement : SCB Cameroun met 12 milliards F dans les travaux au Port de Kribi

SCB Cameroun et Kribi conteneurs terminal (KCT) ont signé la convention de prêt le 26 juillet 2023.

SCB Cameroun et KCT respectivement représentés par les Directeurs Généraux Alexandre BEZIAUD et David AZRA ont procédé le 26 juillet 2023, à la signature d’une convention de prêt pour le financement à hauteur de 12 Milliards alloué pour la deuxième phase des travaux de construction du Port Autonome de Kribi.

Lancés en novembre 2017, les travaux de cette 2e phase de construction avaient été interrompus en novembre 2018. Ils ont été relancés en février 2020. Initialement prévus pour 42 mois, ces travaux devraient finalement être bouclés en 36 mois, en considérant les travaux réalisés dans la phase préparatoire, entre novembre 2017 et novembre 2018. « Ce qui laisse entrevoir une livraison du chantier en 2023 », projetait en 2022 Alain Patrick Mpilla Ayissi, le directeur de l’aménagement et de l’environnement au PAK,

D’un coût global d’environ 400 milliards de FCFA, la 2e phase de construction du port en eau profonde de Kribi permettra de doter cette plateforme portuaire d’un 2e terminal à conteneurs de 750 mètres, soit deux fois plus long que le premier.

Les travaux sont réalisés par la société chinoise CHEC, et consisteront au prolongement du mur de quai de 715 mètres, au rallongement de la digue de protection de 675 mètres, et à l’aménagement de la chaussée portuaire couvrant une superficie globale d’environ 37 hectares.

Cameroun : deux morts sur un chantier inachevé de la Can 2022 à Garoua

Deux corps sans vie ont été découverts ce 6 mars 2023 dans un chantier de Prime Potomac à l’abandon dans la ville de Garoua.

Les faits. Il y a deux versions. Selon certaines sources, une dalle s’est effondrée, ce 6 mars, sur le chantier de construction d’un hôtel à Garoua. L’accident a causé la mort de deux personnes. Les éléments des sapeurs-pompiers de la ville ont mis plus de 3 heures pour extraire les deux corps coincés, d’après le réseau d’information Nord Actu.

L’autre version est soutenue par le président directeur général de l’entreprise Prime Potomac. Dans un communiqué parvenu à la rédaction de journal du Cameroun, Ben Modo, le responsable de cette structure nie tout lien entre ces cadavres et son entreprise. Le PDG écrit : «L’entreprise Prime Potomac informe le Public que deux corps sans vie ont été retrouvés sous des prédalles en attente, sur l’un des sites de construction dont elle a la charge, dans la ville de Garoua.

Aussitôt informée, la Direction de Prime Potomac a saisi les autorités, et le Procureur de la République près les tribunaux de Garoua descendu sur le terrain, a ordonné l’évacuation des corps par les Sapeurs-Pompiers. Il convient de noter que ces corps retrouvés sur l’un de ses chantiers, n’ont pas été identifiés comme ayant un lien avec l’Entreprise Prime Potomac ».

« Prime Potomac déplore néanmoins ce triste évènement, et présente d’ores et déjà ses condoléances aux familles endeuillées, ce, en attendant l’identification desdits corps par les autorités. Prime Potomac collaborera avec les autorités compétentes, afin que toute la lumière soit faite à ce sujet.», précise le président directeur général de l’entreprise, Ben Modo.

Prime Potomac est le maître d’œuvre de ce chantier de construction d’un hôtel de 100 chambres dans le quartier Roumdé Adja. Cet hôtel est l’un de ceux qui devaient accueillir des délégations de la Coupe d’Afrique des nations (Can) qui s’est jouée au Cameroun entre janvier et février 2022. La ville de Garoua avait accueilli une poule de cette compétition.

Depuis que le ministre des Sports et de l’éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi, a demandé, au mois de janvier dernier, à cette entreprise de reprendre les travaux, rien n’a bougé à ce jour. Prime Potomac réclamant toujours le paiement de ses décomptes avant toute reprise des travaux.

 

 

Cameroun-Awae-Esse-Soa (82km) : lancée en 2016, la route sera livrée en septembre 2023

Le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi a effectué le jeudi 09 février 2023, dans le département de la Mefou et Afamba, région du Centre, une visite du chantier de construction de la route Awae-Esse-Soa.

7 ans après le lancement de la construction de cette route d’une longueur  de 82 km, Emmanuel Nganou Djoumessi fixe le délai de livraison en août 2023.

Sur le tronçon Awae-Esse (33 km) dont les travaux sont exécutés par l’entreprise Super Confort Sarl, pour un montant de 11 943 196 452 FCFA Toutes Taxes Comprises les travaux sont jusqu’ici exécutés à 39,87%. Le second lot Esse- Soa, qui s’étend sur une longueur de 49 km est construit par l’entreprise Bofas Sarl pour montant de 29 824 493 729 FCFA Toutes Taxes Comprises. Ici, les travaux sont réalisés à 57,91%.

Au rang des obstacles à l’évolution de ces travaux, le ministère des travaux publics annoncent plusieurs freins. « la libération des emprises occupées par les habitations ; la mauvaise organisation de l’entreprise qui se traduit par le faible nombre des ressources humaines qualifiées et l’absence du personnel clé; les difficultés liées à la production des granulats et la prolongation des délais de la mission de contrôle« .

Nganou Djoumessi a lors de sa visite sur le terrain fait des recommadations. En effet, l’entreprise Super Confort Sarl a été sommée de livrer les travaux en septembre 2023. A l’entreprise Bofas Sarl, il a été demandé de multiplier les ateliers afin d’achever les travaux en août 2023

Au préalable lancé le 18 octobre 2016, le chantier était censé s’achever le 17 septembre 2019.

Mondial 2022 : l’équipe du Cameroun toujours en chantier

A quelques semaines du début de la Coupe du monde « Qatar 2022 », les Lions indomptables sont toujours en construction. Seule solution : les binationaux.

Rigobert Song, le manager-sélectionneur des Lions indomptables cherche clairement la bonne formule dans tous les compartiments. Si à la suite des deux matchs de préparation perdus face à l’Ouzbékistan (0-2), et (0-1), devant la Corée du Sud, le patron technique s’est dit satisfait de son équipe, il n’en demeure pas moins vrai que le secteur défensif est encore en construction.

De retour en sélection après plus de cinq ans d’absence, Nicolas Nkoulou, longtemps blessé à Watford, a montré qu’il manque de rythme. Le défenseur central d’Aris Salonique, en Grèce, convoqué pour suppléer Ngadeu Ngadjui qui s’est montré très fébrile ces derniers temps, n’a pas aussi été très rassurant dans ses interventions.

Sur ces deux matchs, Nicolas Nkoulou qui est apparu en équipe fanion pour la première fois en 2008, face à l’Afrique du Sud, a montré qu’il a perdu en vivacité. Sa relance, qui fût longtemps un de ses points forts, est devenue approximative. L’essentiel des bonnes relances a été effectué par André Onana. Il peine à remporter ses duels, obligeant Castelletto à aller seul au charbon. On en vient à souhaiter que Nkoulou qui est remplaçant en club trouve du temps de jeu pour arriver prêt au Mondial qatari.

Sur les côtés, Fai Collins et Nouhou Tolo ne se sont guère montrés très rassurants. Utilisés comme des pistons, face aux Loups blancs, ils ont peu apporté sur le plan offensif. Ce qui démontre qu’ils n’avaient pas le profil idéal pour évoluer dans ce système en 3-4-3, à la mode en ce moment. Face à la Corée du Sud, dans un schéma de jeu en 4-4-2, plus conforme à leurs aptitudes, ils se sont mieux exprimés.

Mais en Coupe du monde, face à la vivacité des ailiers (Vinisus par exemple), la défense camerounaise devra se montrer très hermétique. Les renforts de la trempe de Sacha Boey, (Galatasaray), Evan Ndicka (Eintracht Francfort) et Brandon Soppy, (Atalanta Bergame) sont attendus. Samuel Eto’o doit se montrer très persuasif pour convaincre ces trois talentueux Franco-camerounais qui sont dans l’antichambre des Bleus.

Au milieu de terrain, les interrogations existent aussi. Seul Olivier Ntcham, grâce à son activité, est sorti grandi du rassemblement en Corée du Sud. A l’absence de Zambo Anguissa, étincèlent en club, le jeu des Lions a manqué de consistance et surtout de créativité. Titulaire face à l’Ouzbékistan, Georges Mandjeck, sorti des retards depuis 2019, était en retard sur presque tous les ballons. Joueur usé, le demi-défensif du modeste club chypriote de Nea Salamis Famagouste, ne peut plus apporter grand-chose aux Lions.

Les «bannis» de la dernière Can, Yvan Neyou et Lea Siliki, devraient avoir une seconde chance. Adrien Tameze, performant avec Hallas Verone, qui rêve aussi de Coupe du monde, doit s’en mordre les doigts. Courtisé par Samuel Eto’o à la veille de la Can 2019, l’ancien joueur de Nice avait maladroitement demandé un temps de réflexion…Mais Oum Gwet et Martin Hongla sont irréguliers en club.

Lors de ces deux matchs amicaux, les Lions ont montré également les lacunes dans l’animation offensive, seulement trois tirs cadrés. Moumi Ngamaleu, excentré sur le côté gauche, où évolue habituellement Toko Ekambi, absent sur blessure, s’est limité aux tâches défensives. Techniquement très limité, il n’a jamais pu déborder son vis-à-vis en deux matchs.

A ce poste, le staff technique gagnerait à essayer plus souvent Georges Kevin Nkoudou qui est plus percutant. Sur le front de l’attaque, où Bryan Mbeumo est l’une des rares satisfactions, la bande à Léandre Tawamba et Jean Pierre Nsamé, étant très lourd, il ne se fait pas tard de convaincre Hugo Ekitiké (PSG) et ou Youssoupha Moukoko (Dortmund).

Enfin, il y a un homme dont tout le monde parle et qui a été au cœur des débats durant cette fenêtre Fifa, c’est le manager-sélectionneur Rigobert Song, qui peine à imprimer un style de jeu conquérant aux Lions. Ceci bien qu’il y ait eu un léger mieux en termes de possession de balle face à la Corée du Sud.

Après un schéma de jeu en 3-4-3, expérimental, face à l’Ouzbékistan, le patron technique des Lions est revenu à des meilleurs sentiments en choisissant un système en 4-4-2, devant le Corée du Sud, mais le constat est resté le même : le jeu du Cameroun manque d’automatisme, de créativité, de solidité défensive (trois buts encaissés) et surtout d’efficacité offensive (seulement trois tirs cadrés). Vaste chantier à une quarantaine de jours du début du Mondial « Qatar 2022 » dont le président Samuel Eto’o rêve d’arriver en finale.

Cameroun : 15 milliards de F pour la construction des magasins de stockage au Port de Douala

Ce projet sera réalisé par le Groupe Turc Erdem, qui n’est pas à son premier marché au Port Autonome de Douala (PAD).

« Le Directeur Général du PAD, Cyrus Ngo’o et la Société de Gestion des Magasins Portuaires (SGMP) du groupe turque Erdem chargée de la construction de nouveaux magasins cales du Port de Douala-Bonabéri et Afriland First Bank paraphaient la Convention de financement de ce projet d’un coût global de 15 966 507 136 (Hors taxes hors intérêts bancaires) », a souligné ce jour le PAD. il s’agit en effet d’un contrat d’accord signé entre les trois parties en 2021.

Les travaux ont été lancé le 07 juillet. « le chantier est lancé. Cyrus Ngo’o était sur le site et a instruit le respect des délais contractuels ». Il s’agit à terme de construire des aires de stockages aux normes requises par l’activité portuaire.

Il s’agit concrètement de l’autorisation de financement, de construction, d’exploitation, de maintenance et de réhabilitation avant transfert au PAD, des magasins cales au terminal conventionnel du Port de Douala-Bonabéri. Ces activités concernent également l’exploitation et l’entretien des terre-pleins avoisinant les magasins cales au Terminal Conventionnel du Port de Douala-Bonabéri.

Rappelons que les magasins existants et en cours de destruction datent des années avant les indépendances et sont en déphasage avec la dynamique actuelle du secteur portuaire.

Erdem est un cabinet international d’architecture fondée à la fin des années 1990 par les frères Sunay Erdem et Günay Erdem. Il est présent à Ankara, Istanbul et New York. Le groupe turc opère également dans le secteur de l’urbanisme et l’aménagement paysager. Aujourd’hui, ce cabinet d’architecture emploie environ 50 architectes travaillant sur des projets dans plusieurs pays.

 

Can 2019 : effondrement partiel d’un hôtel en chantier à Garoua

L’incident a eu lieu le vendredi 7 septembre dernier. Aucune victime n’a été déclarée.

C’est par une photo devenue virale que les Camerounais ont été informés d’un incident survenu sur le chantier de construction d’un hôtel de la Coupe d’Afrique des Nations –prévue au Cameroun en 2019- dans la ville de Garoua.

L’information a, par la suite, été confirmée lundi par un communiqué de Mota-Engil, le prestataire en charge de ce chantier. Lundi dernier, Jorge Rocha, le contract manager de l’entreprise portugaise, a précisé que « le coffrage prévu pour recevoir un segment de la dalle du premier du premier étage de l’hôtel en chantier s’est affaissé peu avant le coulage du béton. C’était pendant les tests de résistance de l’échafaudage, c’est-à-dire, avant le bétonnage ».

Cet incident n’a fait aucune victime humaine. Cependant, il « a retardé de quelques jours le coulage du béton sur cette surface d’environ 25m² située à l’aile gauche du bâtiment », affirme le communiqué de Mota-Engil, qui assure que le délai de livraison des chantiers sera respecté. L’entreprise portugaise a pris un engagement contractuel avec l’Etat du Cameroun le 11 août 2017 pour la réhabilitation du stade Roumdé Adja, la construction des stades annexes d’une capacité de 1000 places et la construction d’un hôtel quatre étoiles de 70 chambres. Elle disposait de 15 mois pour achever les travaux.

Aménagement des stades communaux: six entreprises présélectionnées

Elles sont en course pour l’engazonnement synthétique des stades en construction dans sept communes du Cameroun

La Fédération camerounaise de football ( Fécafoot) a publié, mardi 02 mars 2016, les résultats d’un avis d’appel à manifestation d’intérêt pour la réalisation des travaux de construction des terrains de football en gazon synthétique.

L’avis lancé le 08 janvier dernier visait à présélectionner des entreprises pour l’aménagement des terrains des villes de Bafang, Bafia, Banganté, Bamenda, Ngaoundéré, Ngoumou et Sangmélima.

Sept stades avec des pelouses en gazon synthétique doivent être livrés. Six entreprises ont été sélectionnées pour décrocher ce marché. Il s’agit de Polytan, Groupement Jut, Top Modular, Groupement Edga et Greenfield, Prime Protomac global et Sae International.

C’est le 23 novembre 2015 que la Fécafoot a signé des accords avec les communes sus évoquées. Les conventions portaient sur la conception, la construction, l’exploitation et l’entretien des terrains de football en gazon synthétique, ainsi que leurs annexes. Les gradins et les vestiaires étant aux frais des communes. Le projet est entièrement supporté par l’association qui avait pris l’engagement de doter les communes de ces aires de jeu.

Selon le président de la Fécafoot, Tombi à Roko Sidiki, « il est incontestable que des terrains de football de bonne qualité sont d’une importance capitale non seulement pour la formation des jeunes joueurs mais aussi pour pour la qualité du spectacle produit par les joueurs d’élite. Toutes choses susceptibles de ramener les spectateurs aux stades et donner une visibilité aux matchs en championnats professionels en quête d’éventuels sponsors ».


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Douala: le chantier des grands drains démarre en janvier 2016

L’annonce a été faite dimanche, 08 novembre, par le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de la ville, Fritz Ntonè Ntonè

A l’occasion de la troisième édition de l’agora de Douala où des citadins de la ville discutent du devenir de leur cité, le délégué du gouvernement Fritz Ntonè Ntonè a annoncé, dimanche 8 novembre 2015, que les travaux d’édification de nouveaux drains (pose de parois et fonds en béton sur les tracés existants) vont commencer en janvier 2016.

Un projet d’une centaine de milliards de francs prévu depuis peu. Il s’agit de la principale réponse des pouvoirs publics au difficile assainissement de la capitale des affaires, engluée dans d’inextricables conflits entre vie urbaine et occupation anarchique des sols, décharges sauvages d’ordures, circulation des eaux, pour ne citer que ceux-là.

Fritz Ntonè Ntonè a également fait savoir qu’un aménagement de Makepe-Missoke allait se réaliser avec l’appui de la coopération internationale. Une manière de concilier urbanisme et social, de décharger quelque peu ce quartier-symbole des problèmes d’assainissement, bien que la zone reste précaire.

En juin dernier, des inondations géantes avaient d’ailleurs frappé des dizaines de quartiers, et singulièrement les communes de Douala III et V, parmi les plus populaires de la cité. Qui a alors pu mesurer que les effets du changement climatique se manifestent ainsi, a regretté le délégué du gouvernement devant quelques citadins venus discuter de solutions pour éviter que Douala se noie. A la salle des fêtes d’Akwa, place traditionnelle du débat, les personnes ayant répondu à l’appel des Amis de la ville de Douala interpellaient autant l’édile que la conscience collective.

Dirigeants et citoyens sont convaincus que le degré d’implication des habitants n’est pas suffisant, bien que les effets néfastes du climat actuel se vivent au quotidien. Ceux qui en ont pris conscience animaient donc des échanges dimanche, afin d’enrichir la participation camerounaise à la Cop 21, la prochaine conférence sur le réchauffement du climat prévue à Paris fin novembre.


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Le Barrage de Memve’ele déjà réalisé à 60%

Tous les ateliers majeurs du chantier « connaissent une avancée considérable », indique le directeur du projet, Dieudonné Bisso.

Encore 40% de travaux à exécuter avant que le chantier de Memve’ele ne soit livré. Sur le terrain, à Nyabizan dans la région du Sud, l’ouvrage se met progressivement en forme, «le chantier avance bien», rassure le directeur du projet, Dieudonné Bisso, qui a fait le point des travaux dans une interview publiée par le quotidien national public jeudi.

D’après ses explications, les ateliers majeurs du chantier sont en cours de construction. Il s’agit notamment de l’évacuateur principal de crues, avec la mise en place du béton structural réalisée à 99%. « Cet ouvrage va servir d’écoulement de l’excédent d’eau afin de protéger la digue de la phase I qui est aussi achevée », explique Dieudonné Bisso. Quant aux travaux de bétonnage à l’ouvrage de prise d’eau en cours, ils sont effectués à 79 %. L’installation de ces divers équipements devrait s’achever ce mois.

Au niveau de l’usine, centrale de production de l’énergie électrique, l’exécution des travaux est actuellement estimée à 58 %. Les travaux de la digue principale (phase II), qui est l’ouvrage principal de retenue d’eau, sont «en avance de six mois sur le calendrier initialement arrêté, et courent depuis novembre 2014, pour un taux de réalisation actuel de 37 %», précise le directeur du projet.

Conformément au plan général d’exécution des travaux, la livraison du chantier de Memve’ele est prévue le 30 juin 2017. Mais avant, « 2015 sera un grand évènement pour le projet. C’est la dérivation. On fait passer la rivière pour l’évacuateur de crue principale. Cela va permettre de finir les travaux », signale Dieudonné Bisso.

L’objectif du projet est d’augmenter l’offre énergétique au Cameroun en sécurisant notamment le Réseau interconnecté Sud. Aujourd’hui, le pays dispose d’une production d’environ 600 MW, dont 200 venant du barrage d’Edéa et 380 de Songloulou. L’apport de Memve’ele, sera de 211 MW.


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Cameroun: Les employés du Chantier Naval en grève

A l’origine du mouvement d’humeur entre autre, la suspension de deux cadres, des mois d’arriérés de salaire

Un mouvement d’humeur est observé depuis la semaine dernière, précisément le jeudi 28 novembre par le personnel du chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic). A l’entrée principale de la direction générale, on dénombrait près de 300 ouvriers en colère. Ces derniers réclamaient le paiement des trois mois d’arriérés de salaire, la suspension de deux collègues cadre de l’entreprise à savoir les Directeur de la production, financier et comptable (Dfc). Sans oublier le départ du Coréen Directeur général du Seoung Rok Yang. Selon certains employés, le Directeur général favoriserait certains employés en leur payant leur salaire au détriment des autres.

L’entreprise connait des mouvements d’humeur à répétition. Pourtant à l’arrivée de l’actuel Directeur général, des espoirs avaient été mis sur le maintien du climat social qui est redevenu calme et serein dans l’entreprise grâce à la signature de la convention d’entreprise qui a eu pour conséquence, une revalorisation des salaires de près de 30% et qui permet au Chantier Naval et Industriel du Cameroun de s’atteler véritablement aux tâches d’exploitation en vue de renouer avec la croissance de son chiffre d’affaires. Et avec le redémarrage des travaux du Yard Pétrolier de Limbé dans la Région du Sud-Ouest, c’est une grande et heureuse perspective de développement qui s’ouvre au CNIC.


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Le chantier de la route Kélo-Cameroun est lancé

Les travaux de bitumage de cette route située à la frontière Cameroun-Tchad ont été lancés par le couple présidentiel tchadien à Kelo

En donnant le premier coup de pioche de bitumage de la route historique de Kélo pour la frontière voisine du Cameroun, et ses différentes bretelles (Mbélé-Gounou Gaya/Moursalé-Baouré), le Président de la République Idriss Deby Itno lance un vaste projet qui concerne trois régions dont la présence d’une voie de communication aura une forte valeur économique. Il s’agit du Mayo-Kebbi Est, du Mayo-Kebbi Ouest et de la Tandjilé. Les gouverneurs des régions citées ont, ainsi, au nom des populations, remercié le Président de la République pour le lancement de ces travaux attendus par tous. Cet axe routier, ont-ils reconnu, contribuera inéluctablement à développer les trois régions, en les désenclavant. La construction de cette route s’inscrit également dans le cadre de l’intégration sous-régionale car elle va relier le Tchad au Cameroun.

Longue de 286 km, la construction de la route Kélo-Pala-Léré-frontière Camerounaise et ses différentes bretelles a été confiée à deux entreprises chinoises. Les représentants des sociétés ont tenu à rassurer le Président de la République et les futurs usagers de cette route que les travaux seront effectués dans les règles de l’art et les délais impartis. Ils ont indiqué qu’ils feront appel à la main d’ uvre locale et beaucoup de jeunes recevront une formation adéquate. L’axe Kélo-Pala et sa bretelle Mbélé-Gounou Gaya sera construit en 42 mois. Tandis que l’axe Pala-Léré-frontière camerounaise le sera en 40 mois. Le coût total de construction de cette route s’élève à 102 milliards de FCFA financés sur prêt auprès d’Eximbank China.

Le ministre des Infrastructures et Equipements, M. Gata Ngoulou a indiqué que les deux objectifs du Président de la République en matière d’infrastructures routières sont la construction de toutes les voies de desserte extérieure et celle des routes stratégiques au plan intérieur. Outre la route Kélo-Pala-Léré-frontière camerounaise, le Président de la République a donné des instructions pour que soient aussi construites les routes Kélo-Laï-Koumra et Moundou-Beinamar-Kélo-Gounou-Gaya-Léré-Binder-Fianga, a annoncé le ministre Ngoulou. Sans routes praticables, tout effort de développement est compromis, a rappelé à juste titre le ministre des Infrastructures et Equipements


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Au cours de l’interview qu’il a accordée à la presse nationale, le Chef de l’Etat a mis un accent particulier sur la nécessité de développer la région de la Tandjilé qui n’a pas beaucoup bénéficié d’infrastructures de base. En outre, il s’est félicité du comportement responsable des fils et filles de la région qui, au plus fort des troubles que le pays a connus, n’ont pas tiré un seul coup de fusil. Au sujet de la demande qui lui a été faite de scinder la région de la Tandjilé en deux, le Président a indiqué que le Gouvernement va étudier la question afin de donner une suite à cette doléance des enfants de la région. Kélo est une ville cosmopolite, c’est un véritable condensé du Tchad où vivent toutes les populations. C’est pourquoi, la région a besoin de se développer, a affirmé le Chef de l’Etat.

Antoine Bikoro de retour à la tête du Chantier naval du Cameroun

A cause de l’absence prolongée du directeur général, les rênes ont été confiées au directeur général adjoint, qui va officier en intérim durant une période indéterminée

Recommandations
C’est le ministre Transports (Mintrans) qui a officialisé cette décision le 1er juin 2012, à l’occasion de la cérémonie de remise de médaille de chevalier de l’ordre de la valeur à Moon Kwi Ho, l’ancien directeur général limogé pour incompétence : «J’annonce ici solennellement que l’intérim à la tête de la direction générale du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic) sera assuré par le directeur général adjoint », délimite-t-il. Avant d’ajouter : « Il assurera pleinement ces fonctions jusqu’à l’arrivée effective du prochain directeur général titulaire », tranche Robert Nkili, en faisant une recommandation de taille à l’endroit des employés. « Je demande à tous les responsables et à tout le personnel de lui prêter main forte pour que l’avenir de votre entreprise soit toujours radieux ». Le nouveau « directeur général titulaire » dont parle le ministre est Seoung Rok Yang. Il a été nommé depuis le 27 avril 2012, au cours du dernier conseil d’administration du Cnic tenu à Yaoundé. Depuis cet acte, le Coréen est introuvable. Il devait être installé le 10 mai 2012 et ne s’est pas présenté. Et personne ne maitrise d’ailleurs son agenda. Pourquoi ne s’est-il pas présenté jusqu’ici ? Cette question est esquivée au Cnic. «Je suis mal placé pour répondre à cette question », lance d’entrée de jeu le chef du département juridique, chargé également des questions de gouvernance. « Je suis aussi dans l’attente. Je n’ai pas été dans la prise de contact et la négociation contractuelle », insiste Aimé Landry Nkoa Ayissi.

Affaire des ex-temporaires
Seulement, le président du conseil d’administration qui a été au centre des négociations reste aussi silencieux sur la question. «Mon ami, je n’ai rien à dire sur le sujet », esquive Louis Claude Nyassa. C’est là où le bât blesse. Donc, l’intérim d’Antoine Bikoro Alo’o est bien parti pour être long. Si l’on s’en tient au cahier de charges du Mintrans. Antoine Bikoro reprend donc les commandes de cette entreprise, lui qui, il y a deux ans, a été vomi par les employés. Sera-t-il accepté cette fois-ci ? Aimé Landry Nkoa Ayissi lève vite l’équivoque. « Ce n’est pas monsieur Bikoro qui a créé le problème avec les ex-employés temporaires. On a vu où on est tombé, on n’a pas vu où on a commencé la glissade », déroule le chef de département juridique. « Ce n’est pas monsieur Bikoro qui a recruté les Camerounais pour les maintenir éternellement dans le statut de temporaire. Quand il est arrivé, il a pris toutes les mesures pour trouver une solution à ce type d’emploi précaire », poursuit Nkoa Ayissi. « Les bonnes décisions ne peuvent plaire à tout le monde. C’est pour cela qu’il y a eu des remous. Mais, à ce jour, le problème a été entièrement réglé avec l’appui du gouvernement. Aucun Camerounais n’a plus un seul franc à réclamer au Cnic », conclut-il. En rappel, le Cnic était dirigé depuis septembre 2010 par Moon Kwi Ho, ingénieur et architecte naval. C’était à la suite du contrat de management et de l’accord de partenariat signés entre le gouvernement camerounais, le Cnic, et la société sud-coréenne, Marine Technology and Information Co. Il a été limogé pour incompétence caractérisée. Sa médaille lui a été décernée au cours d’une cérémonie d’adieu présidée par le Mintrans, en présence de l’ambassadeur de la Corée du Sud au Cameroun. En fin politicien, Robert Nkili s’est illustré à travers des remerciements pour les « bons et loyaux services » rendus au Cnic.

Antoine Bikoro de retour à la tête du Chantier naval du Cameroun
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Chantier naval du Cameroun: Soulagement et incertitude après le limogeage du Directeur Général

Antoine Bikoro a été limogé lundi par décret présidentiel

La nouvelle du limogeage du Directeur Général du chantier naval et industriel du Cameroun, CNIC, Antoine Bikoro Alo’o, s’est propagée plus qu’à la vitesse d’une traînée de poudre au siège de l’entreprise basée à Douala. Soulagement et incertitude, sont les deux grands sentiments qui animent les employés rencontrés sur place, au lendemain du décret présidentiel. Par cette matinée, ceux-ci par petits groupes, devisent entre eux. Je suis content comme il n’est plus là, affirme un employé, on l’a acclamé à son arrivée ici à la tête du chantier naval, mais comme on dit, mieux vaut avoir à faire à un diable qu’on connaît, qu’à un ange qu’on ne maîtrise pas, poursuit un autre. Au chantier naval et industriel du Cameroun, les employés continuent d’épiloguer sur les dysfonctionnements enregistrés depuis plus de deux ans, soit au moment de l’arrivée de M. Bikoro à la tête de la structure. On lui reproche un mauvais traitement des employés, l’absence de recherche des marchés, il traite mal les ouvriers, il est tribaliste car depuis qu’il est là, il a embauché plus de 100 personnes de son ethnie. Il n’était pas présent au chantier naval, je ne pense pas qu’il faisait deux jours ici, il est toujours en voyage, déclare un autre employé. Il est aussi reproché à l’ex DG, le flou entretenu autour des gratifications du personnel.Le conseil d’administration signe des résolutions qui ne sont jamais respectées. Les gens vont en mission avec 5 000F CFA, ils doivent se loger, se nourrir, se divertir dans cet argent, etc. Le climat social était vraiment au degré zéro. On n’a pas de gratification, l’arbre de noël n’existe pas, les crédits scolaires ne sont pas donnés, selon l’employé. Même son de cloche de la part de son collègue qui s’insurge contre les réductions des primes. Sur 100 000F CFA par exemple, on vous donne 10 000F CFA. Où est passé le reste?, S’interroge-t-il.

L’avenir incertain
Au chantier naval et industriel du Cameroun, la nouvelle du départ de M. Bikoro a certes soulagé les employés, mais ceux-ci estiment que ce n’est pas pour autant que l’avenir sera radieux. On ne sait pas comment ça va se passer avec le nouveau directeur de nationalité coréenne. On a travaillé avec les européens par le passé, mais on ne connaît pas la mentalité des coréens, on attend de voir, indique un employé.

Antoine Bikoro, Directeur général limogé
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Chantier Naval du Cameroun: Début des indemnisations des ex-employés

Le comité ad-hoc chargé de résoudre le problème de ces indemnisations a rendu son rapport vendredi

270 millions FCFA pour 340 personnes
Des temporaires du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC) devraient passer à la caisse dès ce jeudi 26 août 2010. L’information a été rendue publique depuis vendredi 20 août dernier, par Antoine Bikoro, le directeur général de la structure. Sur les 1458 dossiers examinés par le comité ad-hoc chargé d’assainir le climat social au sein de cette société d’Etat, seulement ceux de 292 temporaires ont été déclarés éligibles ainsi que 48 autres des travailleurs de l’ex-Union des industries du Cameroun (UIC) qui devraient recevoir au total un peu plus de 270 millions de francs CFA. Le ministre Robert Nkili en charge du travail et de la sécurité sociale s’est déclaré satisfait du fait que ce problème soit arrivé à son terme. Il a d’autre part rassuré les ex-employés de l’UIC du paiement de l’intégralité de leurs droits y compris de la prime de bonne séparation. Dans un souci d’apaisement du climat social, les ex-temporaires non-éligibles, près de 1200, recevront également une prime de bonne séparation, avaient indiqué le ministre. Autre recommandation, l’ensemble des ex-temporaires constituera une banque de données bénéficiant de la priorité d’embauches en cas de besoin pour les grands chantiers. Une nouvelle confirmée par Antoine Bikoro qui avait annoncé pour lundi 23 août dernier une première vague de recrutements. Le projet de construction d’un yard pétrolier à Limbe dans la région du Sud-ouest, devrait absorber jusqu’à 3000 emplois.

De nombreux points à éclaircir
L’identité de ceux qui ont été éligibles n’a pas été transmise aux médias. En octobre 2009, les ex-employés de l’Union industrielle du Cameroun (Uic) qui avaient exprimé leur volonté de quitter l’entreprise après l’opération de «fusion/absorption» de cette dernière par le Chantier naval et industriel du Cameroun(CNIC) avaient observé un mouvement d’humeur, à la préfecture du Wouri à Douala la capitale économique camerounaise. Une manifestation menée par Ousmanou Moundé, le porte-parole de ces ex-employés. Le paiement des droits des 44 employés qui ont demandé les départs volontaires ne sont pas bien faits. Les calculs ont été faits sans tenir compte des pourcentages de toute nature à payer. La direction a enlevé les frais de transport, logement et les primes de séparation à l’amiable. Il y a également des erreurs de calcul parce qu’elle n’a pas tenu compte des employés ayant travaillé le mois d’août et de septembre, revendiquait à l’époque Monsieur Moundé. Le ministre Nkili a parlé de calmer les tensions, mais il est difficile de savoir si ce désaccord à l’origine des manifestations a trouvé un terrain d’entente. Selon des sources proches du dossier, le ministre Nkili aurait joué de l’équité et de l’équilibre. Selon les montant que les protestataires vont recevoir, il semble que la méthode de calculs des droits en cause dans cette affaire n’ont pas changé. Mais le ministre a étendu ce paiement même à ceux des employés qui avaient été suspendus du bénéfice de ces droits, dont le porte-parole. Vous voudrez bien noter que sur les 48 employés concernés, quatre sont à exclure de cette procédure avait déclaré Antoine Bikoro, le 02 septembre 2009, sur cette question. Etaient concernés par cette exclusion, Ousmanou Moundé, Raymond Bafou, Mme Thérèse Ngo Njip, qui avaient tous été licenciés pour faute lourde.

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