Appel à la cohésion sociale, à l’humanisme et au développement participatif

Par François Zavier Fonkou Wolong

Chère population de la Mifi, chers parents, frères et s urs. Depuis quelques temps, on assiste dans la Mifi en général à des man uvres déshonorantes vis-à-vis de certains de nos frères.

Nous devons comprendre que nos différences et nos valeurs humaines constituent une force pour le développement. Arrêtez les coups bas inutiles, Chacun a son temps. La nature est telle que nous naissons tous de la même façon, mais chacun a sa façon de mourir et la vie de chacun est guidée par son âme. C’est l’âme de chacun qui fait de lui un roi.

Tout le monde ne peut pas être roi le même jour ; encore moins sur le même trône ou même sur les trônes différents. C’est pourquoi nos parents peuvent nous donner leurs amours, mais pas leurs forces. Ils peuvent recevoir notre corps à la naissance, mais pas notre âme. Il est donc superflu de passer le temps à nuire à x ou à Y en rêvant que s’il n’est plus là, vous prendrez sa place !!!

La société est animée par des activités diverses avec des stratifications diversifiées tant dans l’administration, les organisations traditionnelles et même dans nos familles. A partir de là, on peut comprendre nos différences et la nécessité de la complémentarité pour constituer un environnement fort et Prospère, Chacun dans sa position en respectant celle des autres.

Tous, face à un seul idéal : Quel environnement pour nous et quel avenir pour nos enfants. Vous comprenez que, autant tout le monde est important, autant la contribution de tous est nécessaire et attendue pour le développement de notre département et de notre pays en général.

Certes, la recherche des conditions de vie et de l’amélioration des acquis est le souhait et v u de tous. Mais, ne perdons pas de vue que la problématique pour y parvenir dans un contexte démocratique n’est pas la chose la mieux partagée.

Parents, Fils et Filles de la Mifi, un peu d’indulgence. Rien n’est certain que les acquis d’aujourd’hui seront les mêmes demain. Sachons donc préserver ces acquis. Détruire c’est facile ; mais construire n’est pas toujours une évidence.

Privilégions le dialogue franc entre les uns et les autres. Chacun mérite son respect peu importe sa position sociale. Ceux de nos frères qui occupent des positions doivent éviter les abus qui sont source de tension. L’épanouissement de notre département et de ses populations en dépend.

Bien à vous.


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