Cameroun : un contrat commercial signé en faveur de la route Ebolowa-Akom-Kribi

La signature a eu lieu entre le ministère des Travaux Publics et ICM Ltd, l’entreprise en charge de la construction.

En 2021, Emmanuel Nganou Djoumessi, avait annoncé le début imminent des travaux de cet axe routier qui avait provoqué une manifestation publique violente des populations en octobre de la m Ces derniers sont allés jusqu’à barrer la voie publique pour exprimer leur colère, car depuis le choix du constructeur italien ICM-CMC en 2019, les travaux n’ont pas commencé.

« Parmi les projets qui vont démarrer en 2022, l’on peut notamment citer la construction de 381,5 km de routes et 150 ml d’ouvrages d’art, soit : la route Maroua-Bogo-Pouss (93 km) ; Ebolowa-Akom II–Kribi (179,6 km) ; Entrée Est de la ville de Douala (Phase II) : (38,9 km) ; Olounou-Oveng, y compris construction d’un pont de 150 ml sur le fleuve Kom, phase I de la route Olounou-Oveng-Frontière Gabon (70 km) », indiquait le Mintp.

Ce mercredi 23 mars 2022, les  deux parties ont paraphé l’accord qui autorisé le début des travaux. L’entreprise a promis de mettre tout en œuvre pour livrer ce chantier dans les délais impartis, une fois les travaux lancés d’ici le second semestre 2022.

Selon le site d’information Investir a Cameroun (octobre 2021), « pour construire la route Ebolowa-Akom II-Kribi, le gouvernement camerounais a attribué de gré à gré le marché 160 milliards de FCFA au premier trimestre 2019 ».

« Le coût global du projet serait de 168 milliards de FCFA (160 milliards pour les travaux proprement dits ; 6 milliards pour le Bureau d’études techniques et 2 milliards pour le contrôle géotechnique desdits travaux). Mais c’est le montant de 179,63 milliards de FCFA qui figure dans le rapport d’activités 2020 du ministère des Travaux publics ».

Le Cameroun et le Maroc renforcent leur coopération

Trois événements d’envergure réuniront les deux pays en novembre, occasion de nouer et de renforcer le partenariat économique, commercial, diplomatique, politique, sécuritaire et culturel

La coopération entre le Maroc et le Cameroun est de plus en plus fructueuse et diversifiée. Pour le seul mois de novembre 2016, pas moins de trois événements d’envergure réuniront les deux pays, occasion de nouer et de renforcer le partenariat économique et commercial, mais aussi de passer en revue d’autres axes de la coopération africaine et internationale, aussi bien sur le plan diplomatique, politique, sécuritaire et culturel, où il y a à donner et à recevoir de part et d’autre.

Il y a lieu de constater que les préparatifs de la deuxième édition des Journées économiques camerounaises au Maroc, prévues du 02 au 05 novembre 2016 à Casablanca, s’intensifient sous l’égide du Centre national de promotion des échanges (Cnpe).

La énième réunion préparatoire en l’espace de deux mois avec les milieux d’affaires à Douala avait pour objectif de faire le point des préparatifs notamment le dossier lié aux invitations pour que rien ne puisse entraver la préparation technique à la participation à l’évènement.

Les participants venus des différentes administrations publiques et privées ont également mis un accent sur les aspects liés à la promotion de l’image du Cameroun. Et pour cause, les Journées camerounaises au Maroc constituent «une plate-forme d’échanges du savoir-faire des institutions et entreprises locales relevant du secteur des BTP, de l’industrie, des TIC, de la recherche scientifique. Elles visent à promouvoir les atouts économiques du Cameroun et à attirer les investisseurs à travers des expositions et autres rencontres B to B».

Cette deuxième édition sera ponctuée, entre autres, par la participation à un atelier de présentation des opportunités d’affaires qu’offre le Cameroun de même qu’une conférence est également prévue sur le thème de «L’impact des relations économiques Cameroun-Maroc : quels enjeux pour les deux pays?». Lors de la première édition en 2009, à laquelle plus d’une centaine d’entreprises avaient pris part, plusieurs partenariats entre les entreprises camerounaises et marocaines ont été noués et la coopération économique entre les deux pays s’est renforcée, ont rassuré les organisateurs.


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Le Salon économique et commercial Nigeria-Cameroun reporté

Ledit événement initialement prévu pour le 12 au 19 juillet 2016 à Yaoundé, s’ouvrira le 05 décembre 2016

Le Salon économique, financier et culturel Nigeria-Cameroun (NICAMEX), initialement prévu du 12 au 19 juillet 2016 dans la capitale camerounaise, Yaoundé, a été reporté du 5 au 12 décembre de l’année en cours «sur instructions des autorités gouvernementales camerounaises», a -t-on appris vendredi auprès du comité d’organisation de l’événement.

Selon une note d’information signée du coordonnateur de cette manifestation, Marcel Tchuisseu, cet ajournement vise à permettre la tenue du forum entre les deux pays que les présidents Biya et Buhari «ont résolu d’organiser à Abuja au Nigeria», sans plus de précision quant à sa date.

De l’avis de l’organisateur, Africa Business Club, le NICAMEX, qui prévoit la participation de 2000 délégués des deux pays pour 250 stands et plus de 25.000 visiteurs, ambitionne de promouvoir le label «Made in Cameroon», mais aussi la destination de ce pays aux investisseurs de ce grand voisin.

Cette manifestation annonce ainsi des rencontres «Business to Administration» (B2A) destinées à des échanges directs avec les plus hautes autorités administratives nigérianes, des rencontres «Business to Business» (B2B) permettant des rencontres directes de partenaires importateurs ou représentant de marques, mais également des rencontres «Business to Consumers» (B2C) qui permettront, aux entreprises, de réaffirmer leur notoriété auprès de leurs consommateurs et visiteurs.

A en croire les récentes statistiques du ministère des Finances, en 2014, le Nigeria demeurait le premier partenaire du Cameroun en Afrique de l’ouest avec 42% des exportations et 61% des importations, suivi de la Côte d’Ivoire (28%).

Ce voisin, avec 11,5% des échanges globaux, était aussi le deuxième partenaire bilatéral après la Chine et devant l’Espagne, la France, l’Inde et les Pays-Bas.

S’agissant du plan du solde global de la balance des paiements, il était déficitaire avec le Nigeria (-570,7 milliards FCFA), après les 414,2 milliards FCFA 2013.
Concernant les principaux fournisseurs du Cameroun, le Nigeria pointait également à la 2ème place derrière la Chine et devant la France.

Le Cameroun et le Nigeria sont, par ailleurs, actuellement engagés dans la guerre contre la secte islamiste Boko Haram qui sévit de part et d’autre de la frontière terrestre depuis plus de 3 ans.


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