Cameroun : 2,5 milliards F de subvention accordés à l’Enseignement privé de base en 2022

Le ministre de l’Education de base a dévoilé le montant total de l’appui financier accordé par le gouvernement aux écoles primaires et maternelles privées.

 

Au total, 2 590 717 000 de F CFA. C’est le montant que l’Etat du Cameroun a débloqué au titre de l’exercice 2022 pour subventionner le service public de l’éducation assuré par le secteur privé. Selon le ministre de l’Education de base, cette enveloppe a été versée aux établissements scolaires primaires et  maternels privés pour le compte de l’année scolaire 2021-2022.

Laurent Serge Etoundi Ngoa a présenté le bilan de l’année scolaire qui vient de s’achever ainsi que les dispositions prises pour la rentrée scolaire 2022-2023. C’était au cours de son exposé au Conseil de Cabinet tenu le jeudi 25 août 2022 à l’auditorium des services du Premier ministre.

De son propos, il ressort que le montant des subventions indiqué plus haut est reparti en deux axes. Les établissements scolaires primaires ont reçu une dotation de 1 584 626 000 F CFA. Les écoles maternelles quant à elles ont perçu une enveloppe de 1 006 091 000 F CFA.

Par ailleurs, dans son exposé, le ministre a indiqué que le sous-secteur primaire et maternel est prêt pour démarrer l’année scolaire le 5 septembre prochain. Des dispositions ont été prises à cet effet. Ce fut le cas lors de la tenue de la 17è Commission nationale de l’enseignement privé de base. La conférence sectorielle des responsables des services centraux et déconcentrés y a aussi contribué. La publication de la liste  officielle des manuels scolaires ainsi que la fermeture de certains établissements clandestins figurent parmi les mesures prises.

Cameroun-Rentrée académique 2022 : plus de 157 400 nouveaux étudiants attendus

Le chiffre est du ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo à l’issue du Conseil de Cabinet du 25 août 2022 à l’Immeuble étoile.

 

Au terme de l’année académique 2021-2022, le gouvernement prépare la rentrée universitaire pour le compte  l’année 2022-2023. Le Conseil de Cabinet du mois d’août présidé par le Premier ministre Joseph Dion Ngute dans ses services à Yaoundé, a été consacré à l’évaluation de l’année scolaire et académique antérieure et aux perspectives de la prochaine année.

Prenant la parole à cet effet, le ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur a précisé que l’année antérieure se termine sur une note de satisfaction. Jacques Fame Ndongo en a profité pour présenter les dispositions prises par son département ministériel en vue d’une rentrée effective le 4 octobre octobre prochain dans les 11 universités d’Etat et dans les 401 instituts privés d’enseignement supérieur.

En effet, pour la prochaine rentrée, les prévisions révèlent que 157 405 nouveaux étudiants feront leur entrée dans les campus des universités publiques. Ils devraient porter l’effectif total réel à 551 206 étudiants. Ces étudiants seront encadrés par 6 775 enseignants permanents. Y sont inclus, les 573 enseignants de la 3è vague du recrutement spécial de 2000 enseignants prescrit par le président de la République. Certains de ces étudiants pourront intégrer les toutes nouvelles universités d’Etat créées à Bertoua, Ebolowa et Garoua le 5 janvier 2022.

A cet effet et selon le ministre, tout est fin prêt. « Les universités sont prêtes, notamment au niveau du corps enseignant, des étudiants et du personnel d’appui. Et pour les trois nouvelles universités créées par le chef de l’Etat, tout est également prêt. Il y a deux groupes. Les établissements qui étaient en fonction avant la création formelle de ces universités ont leurs locaux et ne présentent aucun problème. Les nouveaux établissements qui fonctionnent depuis la création des trois  nouvelles universités vont également démarrer à la rentrée d’octobre 2022 », rassure le ministre.

« Les dispositions sont prises au niveau des enseignants dans les locaux provisoires, sauf quelques établissements qui fonctionnaient avant, et au niveau de la construction des nouveaux locaux pour abriter les rectorats et les salles de cours. Naturellement tous les rectorats ont été pourvus, ont été loués aussi bien à Bertoua, Garoua  qu’à Ebolowa. Et idem pour les salles de cours qui sont dans les locaux provisoires. Un autre groupe d’établissement fonctionnera à la rentrée 2023-2024», explique le chancelier des ordres académiques.

Le Cameroun dénombre 8 810 cas confirmés de choléra

Le chiffre est du ministre de la Santé publique (Minsanté) Malachie Manaouda qui précise que certaines régions continuent d’enregistrer des cas.

Au total, sept régions sur 10 au Cameroun sont affectées par le vibrion cholérique. Le pays enregistre au 22 juin 2022, 8810 cas confirmés de choléra dont 164 décès. L’épidémie apparue en fin octobre  2021 dans certaines régions, s’est répandue et plus d’un semestre après, elle continue de faire sa progression. Quatre des sept régions concernées continuent d’enregistrer de nouveaux malades. Il s’agit du Centre, du Littoral, de l’Ouest et du Sud-Ouest.

Selon le département ministériel en charge de la Santé, les investigations se poursuivent dans les localités touchées. L’objectif général est de réduire la prolifération de cette maladie contagieuse.

Ces précisions sont issues de l’exposé du ministre de la Santé publique Malachie Manaouda au cours du Conseil de Cabinet. Ce conclave mensuel du gouvernement a été présidé par le Premier ministre Joseph Dion Ngute à l’auditorium de ses services mardi 28 juin 2022.

En dehors de l’intervention du Minsanté, le ministre des Finances Louis Paul Motaze et celui en charge de l’Economie Alamine Ousmane Mey ont aussi exposé. Le premier sur les grandes orientations et priorités budgétaires de l’Etat  pour la période 2023-2025. Le second à propos de l’hypothèse du cadre d’investissements à moyen terme de l’Etat.

Projets énergétiques : le Premier ministre prescrit la finalisation des dossiers d’indemnisation

Nachtigal, Memve’ele, Mekin, Bini à Warak, Lom Pangar, etc. Le ministre de l’Eau et de l’Energie a fait le point de ces projets lors du dernier Conseil de cabinet de l’année 2020 qui s’est tenu le 30 décembre à Yaoundé. Il a relevé les contraintes liées à ces projets, notamment le paiement des indemnisations des personnes impactées par la construction des lignes de transport. Le Chef du gouvernement a prescrit au ministre des Domaines et du Cadastre l’accélération du traitement de ces dossiers. Lire l’intégralité du rapport de cette reunion.

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Son Excellence Joseph Dion Ngute, a présidé ce mercredi 30 décembre 2020 dès 10 heures, un Conseil de Cabinet auquel ont pris part, les ministres d’Etat, les ministres, les ministres délégués et les Secrétaires d’Etat.

Au cours de ce conseil, le ministre de l’Eau et de l’Energie, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural ainsi que le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales ont successivement rendu compte de l’exécution des directives qui leur ont été prescrites à l’issue des précédents Conseils. Le ministre de la Santé publique a également fait le point actualisé de la situation de la pandémie du COVID-19 au Cameroun.

Au terme de la communication introductive du Chef du Gouvernement, le ministre de l’Eau et de l’Energie a dressé l’état des lieux, les contraintes et les perspectives des projets énergétiques structurants en cours d’exécution. S’agissant des ouvrages hydro­électriques, il a fait savoir que l’aménagement du barrage-réservoir de Lom Pangar a permis d’accroître la production d’électricité des centrales hydroélectriques de Songloulou et d’Edéa en période d’étiage. Les travaux d’édification de l’usine de pied dudit barrage et des ouvrages connexes sont en cours, pour un taux d’exécution de 23%. Par ailleurs, la réalisation du barrage de Memve’ele est achevée et travaux de construction de la ligne de transport de l’énergie électrique sont évalués à 92%. Pour ce qui est de la centrale hydroélectrique de Mekin, elle a été partiellement mise en service en mai 2019. Les diligences sont engagées afin de garantir son fonctionnement optimal et d’assurer la gestion des aspects environnementaux et sociaux de ce projet. En outre, les études d’exécution de la première phase du projet d’aménagement hydroélectrique de Bini à Warak sont achevées. Les négociations se poursuivent en vue de la mobilisation des financements requis. Quant à la construction du barrage de Nachtigal Amont, les travaux lancés en février 2019 se situent à 35% et devraient être finalisés en mars 2024.

Dans l’optique d’assurer le renforcement, la stabilisation de l’énergie électrique et l’interconnexion des réseaux, divers projets sont en cours d’exécution notamment dans les villes de Yaoundé, Douala, Nkongsamba, Bafoussam, Ebolowa et Kribi. En guise de contraintes, le ministre a insisté sur la finalisation des dossiers d’indemnisation des populations impactées et le règlement de certains problèmes de fiscalité. La levée de ces contraintes permettrait l’achèvement à bonne date de ces projets.

Prenant la parole à son tour, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a fait le point de l’aménagement des périmètres hydroagricoles et du processus d’acquisition des engins de labour au profit de la SEMRY. Il a souligné que dans le cadre du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance économique, il est prévu d’aménager 120.000 hectares de périmètre hydroagricoles, en plus du potentiel de 30.000 hectares dont dispose la SEMRY.

A date, 12.346 hectares sont en cours d’aménagement dans la Région de l’Extrême-Nord, parmi lesquels 411 hectares sont déjà en exploitation. Le Gouvernement entend également aménager 10.000 hectares dans la localité de Karam, en vue de la production de 82.810 tonnes de riz paddy.

En ce qui concerne le renforcement des capacités opérationnelles de la SEMRY, il est prévu l’acquisition de tracteurs et charrues en 2021, en plus de ceux livrés en 2020, ce qui permettra de combler le déficit de la SEMRY en engins de labour.

Intervenant sur l’état d’avancement de la procédure d’appel d’offres pour le développement de la pisciculture au Cameroun, le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales a précisé qu’un avis à manifestation d’intérêt a été lancé le 15 juillet 2020, en vue de la préqualification des opérateurs nationaux et étrangers désireux d’investir dans l’aquaculture. Au total, 07 Régions ont été ciblées par les 135 opérateurs ayant soumissionné.

Pour conclure, le ministre en charge des pêches a fait savoir qu’une équipe ministérielle a été constituée pour accompagner les opérateurs présélectionnés dans l’accomplissement des différentes procédures administratives et techniques nécessaires à la réalisation des projets envisagés.

Relativement à la situation de la pandémie du coronavirus au Cameroun, le ministre de la Santé publique a indiqué que le Cameroun a déjà enregistré 26.277 personnes infectées pour 24.892 cas de rémission et 446 décès. La stratégie de riposte à l’oeuvre intègre la poursuite des actions de renforcement du système sanitaire et des opérations de dépistage, face au regain de la pandémie et à la mutation permanente du coronavirus.

Au terme des échanges qui ont suivi ces exposés, le Premier ministre a instruit le ministre de l’Eau et de l’Energie de s’assurer de l’élaboration, par la SONATREL, d’une matrice de mesures à réaliser au titre des obligations contractuelles, relatives à la mise en service des lignes de transport d’électricité prévues dans le cadre du projet d’aménagement hydroélectrique de Nachtigal. Le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières devra finaliser en urgence le traitement des dossiers d’indemnisation des personnes impactées par la réalisation des projets énergétiques.

Au ministre de l’Agriculture et du Développement rural, le Chef du Gouvernement a prescrit de veiller à la livraison effective en 2021, des tracteurs et charrues dont l’acquisition est déjà programmée au profit de la SEMRY. Quant au ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, il devra boucler avant la fin du mois de février 2021, le processus de sélection des opérateurs privés désireux d’investir dans l’aquaculture. Le Premier ministre a enfin demandé au ministre de la Communication d’intensifier la sensibilisation sur le respect des mesures barrières, en cette période de célébration des fêtes de fin d’année.

Cameroun: le point sur la phase 2 des projets d’autoroutes Yaoundé-Douala et Edéa-Kribi-Lolabe au 26 novembre 2020

Offres en cours d’analyse pour la section Kribi-Edéa, un appel d’offres restreint établi pour la section Yaoundé-Bibodi à l’intention des partenaires techniques et financiers, selon la mise à jour du ministère des Travaux publics

 

Le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, a présenté ce jeudi en conseil de cabinet – présidé par le chef du gouvernement Joseph Dion Ngute – la situation de la phase 2 des projets d’autoroutes Yaoundé – Douala (196 km) et Edéa-Kribi-Lolabé (130 km). 

Pour l’autoroute Yaoundé – Douala, le Mintp a établi un “appel d’offres restreint” pour la procédure de sélection des partenaires techniques et financiers, selon le communiqué publié ce jeudi par les services du Premier ministre à l’issue du conseil de cabinet.

Pour l’autoroute Edéa-Kribi-Lolabé, les offres reçues suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé en mars-avril 2020 sont encore “en cours d’analyse”.

La phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala concerne la réalisation de la section Bibodi-Douala (136 km), la section Yaoundé-Bibodi (60 km) de la phase 1 étant exécutée à plus de 90%, d’après le Mintp.

La deuxième phase de l’autoroute Edéa-Kribi-Lolabé concerne la réalisation de la section Edéa-Kribi (92 km), la section Kribi-Lolabé (38,5 km) de la phase 1 étant réalisée à près de 90%, selon le Mintp. 

Un constat a été fait sur les quatres sections en conseil de cabinet du mois de novembre. En dehors de Yaoundé – Bibodi, où les emprises foncières ont été entièrement libérées par les populations, les autres sections ne le sont pas encore. D’après le ministre des Travaux publics, il est encore question de mobiliser les ressources nécessaires pour les indemnisations et finaliser les actes de déclaration des sites choisis d’utilité publique.

Le MINTP recherche des partenaires potentiels pour signer des partenariats public-privé (PPP) pour la deuxième phase des deux projets d’autoroute. Le partenaire privé retenu sera rémunéré par les paiements provenant des usagers, dans le cadre de l’exploitation, par ses soins, de chacune des autoroutes.

Cameroun/Coronavirus: « dépistages massifs » envisagés dans les écoles, universités, transports publics

Mesure en projet au ministère de la Santé publique, face à la “résurgence de nouveaux foyers” dans plusieurs villes

 

Le ministère de la Santé publique du Cameroun (Minsanté) envisage de procéder à des “opérations de dépistages massifs” de l’infection au Covid-19 en milieu scolaire et universitaire, ainsi que dans les transports urbains et interurbains, a annoncé ce jeudi un haut responsable du gouvernement.

La mesure a été prise “face à la résurgence de nouveaux foyers” de coronavirus dans plusieurs villes du pays, a expliqué le secrétaire d’Etat auprès du Minsanté chargé de la lutte contre les épidémies et les pandémies, Alim Hayatou

La déclaration a été faite au cours du conseil de cabinet du mois de novembre, présidé (par vidéoconférence) ce jeudi par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.

Depuis la notification d’un premier cas officiel d’infection au coronavirus le 06 mars, le Cameroun a déjà enregistré officiellement à ce jour 436 cas de décès dus à ce virus.

Cameroun: le point sur la pandémie du coronavirus en début novembre 2020

Les statistiques présentées par le ministre de la Santé publique au conseil de cabinet du 03 novembre font état de 21 103 cas enregistrés à ce jour sur le territoire national avec 429 décès. Le gouvernement s’inquiète toutefois de la résurgence de la pandémie dans plusieurs pays occidentaux

 

Le ministre de la Santé publique du Cameroun (Minsanté), Manaouda Malachie, a présenté ce mardi, au cours du conseil de cabinet présidé par le Premier ministre Joseph Dion Ngute (photo), les statistiques sur l’évolution de la pandémie de coronavirus sur le territoire national, depuis la confirmation d’un premier cas le 06 mars 2020.

En début novembre, les services du Minsanté comptabilisent 22 103 cas détectés à l’échelle nationale dont 21 151 cas de rémissions et 429 décès, soit un taux de guérison de 96% et un taux de mortalité de 1,9%.

“Le Premier ministre a instruit le ministre de la Santé publique de redoubler d’efforts, afin de renforcer la sécurité sanitaire du Cameroun face à la résurgence de la pandémie du coronavirus dans plusieurs pays [occidentaux]”, souligne le communiqué ayant sanctionné le conseil de cabinet de ce 03 novembre.

Au niveau interne (national), le gouvernement camerounais a choisi de continuer à inciter la population à respecter les mesures barrières (port du masque dans les lieux publics, lavage des mains, entre autres).

En ce qui concerne les voies d’entrée au Cameroun, qui furent un temps fermées, les pouvoirs publics ont décidé de “renforcer” les contrôles sanitaires au niveau des frontières aériennes, maritimes et terrestres, selon le communiqué signé du secrétaire général des services du Premier ministre, Séraphin Magloire Fouda.

Le Cameroun importe plus de 95% de ses besoins en médicaments essentiels (officiel)

La valeur monétaire de la demande domestique de médicaments essentiels représente 200 milliards de F CFA en moyenne annuelle, selon le ministère de l’Industrie

 

Le Cameroun couvre moins de 5% de ses besoins en médicaments essentiels, selon les données présentées le 30 avril au Premier ministre, au cours du conseil de cabinet du quatrième mois de l’année, par le ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndocke

“A date, le Cameroun dispose d’une quinzaine d’unités industrielles de fabrication de consommables médicaux et de médicaments, présentés sous forme liquide, sèche ou injectable. Cependant, la production nationale en médicaments essentiels couvre moins de 5% de la demande domestique, estimée en valeur monétaire à 200 milliards de francs CFA en moyenne annuelle, dans un secteur quasi-dominé par les importations”, a expliqué le Minmidt; en contexte de pandémie du Covid-19 qui amène plusieurs Etats à travers le monde à reconsidérer leurs trajectoires dans le domaine de la santé.

Selon Gabriel Dodo Ndocke, le développement de l’industrie pharmaceutique locale fait face à certaines contraintes dont les principales tournent autour des “coûts élevés des facteurs de production”, “importations massives et frauduleuses de médicaments”, “difficultés d’accès aux financements”, “l’insuffisance de médicaments”, “l’insuffisance des matériels et équipements”. 

Pour développer le secteur, le Minmidt suggère, entre autres, de procéder à un “allègement des charges fiscales des unités industrielles existantes”, d’assurer le “renforcement des capacités financières de la Centrale nationale d’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels [Cename, NDLR]”.

Le secrétaire général des Services du premier ministre, Séraphin Magloire Fouda, souligne, dans le communiqué publié à l’issue du Conseil de cabinet du 30 avril, que le chef du gouvernement a demandé au ministre de l’Industrie de “lui soumettre une matrice d’actions pour le développement de l’industrie pharmaceutique au Cameroun, assortie d’un chronogramme d’exécution et de sources de financement potentielles”.