Yaoundé s’apprête à accueillir le festival international des enfants

L’évènement organisé par l’Ambassade de Turquie se tiendra le 23 avril 2016 dans la capitale camerounaise avec la participation des enfants venus des quatre coins du monde

L’Ambassade de Turquie, avec le soutien de la communauté turque et le parrainage des sociétés turques basées à Yaoundé, organise un festival le 23 avril 2016 dans la capitale camerounaise. L’évènement baptisé « festival des enfants à Yaoundé » s’étendra sur une semaine. Au menu des activités, défilé et gala sont annoncés entre autres. A l’honneur, les enfants turcs, camerounais et ceux d’autres nationalités représenteront leurs pays à travers leurs tenues, danses et musiques nationales.

En plus des activités divertissantes, le « festival des enfants à Yaoundé » inclura un spectacle de talent au cours duquel des enfants monteront sur scène pour chanter, danser ou jouer d’un instrument.

Il est à noter que le 23 avril 1920, jour de la fondation de la grande Assemblée Nationale de la Turquie, a été choisi comme « Fête des Enfants » par Mustafa Kemal Ataturk, le fondateur de la république de Turquie. Lorsque l’an 1979 a été déclaré comme année mondiale des Enfants par les Nations Unies, TRT (télévision Radio Turque) a organisé un « Festival International des Enfants » en Turquie avec la participation des enfants de tous les coins du monde. Depuis lors, le 23 avril est célébré avec un nombre toujours croissant de pays participants.


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Cameroun: exit Pâques 2016

Les Chrétiens camerounais ont commémoré la résurrection de Jésus-Christ dimanche

Les chrétiens camerounais et ceux du monde entier ont célébré la fête de pâques dimanche, 27 mars 2016. Cette fête d’après le curé de la paroisse de Nkolbisson (quartier de Yaoundé), l’abbé Mvogo, « commémore le résumé du salut apporté par Jésus-Christ mort sur une croix et ressuscité dans la gloire par son Père. La Pâques est la révélation de l’amour infini de Dieu pour l’Homme, manifesté en son fils incarné pour l’Homme. La Pâques du Seigneur culmine ainsi toutes les fêtes religieuses en Eglise. Inspirée de la pâque juive, la Pâques chrétienne restaure l’humanité pécheresse dans sa dignité des fils et filles de Dieu par la miséricorde du Père qui offre son Fils pour l’Homme. »

Par sa résurrection à Pâques, l’église catholique romaine, soutient que Jésus délivre par là même l’Humanité de ses péchés. Pour elle, il s’agit d’un sacrifice suprême qui appelle les Chrétiens à la Foi inconditionnelle. D’où la Pâques tire toute sa profondeur comme la plus importante fête chrétienne.

Traditionnellement, la fête de Pâques est l’occasion de se réunir en famille pour un repas et de partir à la chasse aux ufs Ebena Nathalie ménagère explique « nous célébrons toujours la pâques en famille et après je cache les ufs dans tout le jardin pour une partie de chasse aux ufs. » Dans la religion Chrétienne, Pâques est la fête la plus importante du calendrier puisqu’elle commémore la résurrection de Jésus-Christ énoncée par la Bible.


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Cameroun: du matériel roulant pour vaincre Boko Haram

Les comités de vigilance de la région de l’Extrême-Nord ont reçu 40 motos et 60 bicyclettes mardi 1er mars 2016

C’est un don de 100 véhicules qui a été octroyé par le chef de l’Etat Camerounais aux comités de vigilance de la région de l’Extrême-nord. Il s’agit précisément de 40 motos et 60 bicyclettes mis à la disposition des auxiliaires des forces de l’ordre camerounaise pour renforcer la lutte contre les assaillants de la secte islamique Boko Haram. C’est au cours d’une cérémonie présidée par le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari, le 01er mars dernier, que les récipiendaires sont rentrés en possession de ces engins.

Sont concernés par ce soutien logistique, trois départements frontaliers avec le Nigéria, victimes à plusieurs reprises des exactions de Boko Haram. Il s’agit du Logone et Chari, plus gros bénéficiaire de ces dons avec 18 motos et casques, 18 paires de gants et 20 bicyclettes. Le Mayo-Sava a reçu 16 motos et casques, 16 paires de gants et 20 vélos. Et le département du Mayo-Tsanaga a, quant à lui, réceptionné six motos, casques, paires de gants et 20 vélos.

A plusieurs reprises, les comités de vigilance mis en place par les autorités administratives ont émis le v u d’être dotés de moyens de locomotion, question de les rendre mobile et plus opérationnel lors de leurs interventions. Un souhait qui a été exaucé.

Cette cérémonie a été l’occasion pour Midjiyawa Bakari, le patron de cette unité administrative, d’inviter les préfets et les responsables des diverses collectivités décentralisées à faire bon usage de ces appuis du chef de l’Etat. Il a émis le v u que ces outils de travail permettent aux membres du comité de vigilance d’être plus efficaces sur le terrain.


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Cameroun: le chef de l’Etat remobilise les comités de vigilance

Mandaté par le président de la République, Paul Biya, le gouverneur de l’Extrême-Nord a présidé jeudi une réunion de sensibilisation et d’encouragement desdits comités

Le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari, a rencontré jeudi, 28 janvier 2016, dans le Mayo-Sava, les comités de vigilance de Bonderie, Limani, Kolofata, Kerawa, Mora.

La visite effectuée par Midjiyawa Bakari avait pour objectif de remobiliser lesdits comités après une baisse du déploiement des membres observée par le gouvernement Camerounais. Il était question durant les échanges de trouver des stratégies pour pouvoir contrecarrer et anéantir la secte islamiste Boko Haram.

Cité dans le quotidien national édition du mardi, 02 février 2016, Midjiyawa Bakari a saisi cette opportunité pour rappeler à tous, les missions des membres des comités de vigilance : «informer, renseigner et dénoncer les situations suspectes aux autorités et aux forces de sécurité pour prendre des décisions dans les délais raisonnables ».

Au terme des échanges de jeudi, le gouverneur a remis des distinctions à certains membres des comités de vigilance. Signe de la reconnaissance de leur acte de bravoure. Il a également remis à ces groupes de citoyens, des appuis financiers.

Midjiyawa Bakari décore des membres de comité de vigilance
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Le directeur général du Port Autonome de Douala est de retour au Cameroun

Selon le quotidien national, Emmanuel Etoundi Oyono a débarqué à l’aéroport international de Douala dans la nuit du 22 au 23 décembre 2015

Le directeur général du Port Autonome de Douala (Pad), Emmanuel Etoundi Oyono, a débarqué à l’aéroport international de Douala dans la nuit du 22 au 23 décembre 2015, informe le quotidien national jeudi 24 décembre 2015.

Seulement, il a déjà été remplacé à la tête de ladite structure par Charles Michaux Moukoko Njoh, conformément à une résolution du conseil d’administration du Pad prise le 11 décembre dernier. Le motif, son départ en Europe en septembre dernier pour des besoins probables de santé.

En principe, l’intérim qui couvre la période d’empêchement du titulaire ne devrait pas dépasser six mois. On peut lire dans les colonnes du quotidien que « les dispositions de cette résolution du conseil d’administration sont abrogées de plein droit dès la reprise de fonction du directeur général titulaire ».

C’est le 21 septembre dernier qu’Emmanuel Etoundi Oyono avait quitté le Cameroun pour Amsterdam (Pays-Bas) où il devait, avec une délégation d’officiels, réceptionner un navire de servitude multifonctionnel. Il avait été aperçu début décembre au Bourget, devisant avec la délégation camerounaise à l’ouverture de la Conférence internationale sur le climat (COP21), qu’accueillait la capitale française.


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L’hôpital Central de Yaoundé inaugure de nouvelles infrastructures

Le personnel de cette formation sanitaire a reçu lundi, des mains du Minsanté, un nouveau scanner, un pavillon de haut standing et une nouvelle morgue

Le ministre de la Santé (Minsanté), André Mama Fouda, a inauguré lundi, 21décembre 2015, le nouveau scanner, le pavillon de haut standing et la nouvelle morgue à l’hôpital Central de Yaoundé.

« Merci de nous avoir soustrait de l’humiliation. Que de malades et de corps transportés ailleurs! Nous sommes fiers de ce cadeau de noël qui donne une image positive de l’hôpital en matière de confort du patient », s’est réjoui le directeur de l’hôpital, Pierre Joseph Fouda.

Selon André Mama Fouda, le scanner de 16 barrettes, nombre de couronnes de détecteurs de pathologies, dont est doté l’hôpital central de Yaoundé, devra servir à améliorer le diagnostic et par conséquent le traitement des patients.

«Désormais nous avons deux scanners qui fonctionnent, et nous n’aurons plus de rupture en terme de réception des patients. L’un gère les urgences et l’autre gère les rendez-vous », rassure le chef de service radiologie, Dr Ongolo Zogo.

Le pavillon haut standing a été rénové pour optimiser le confort des patients dans ladite institution hospitalière. C’est dans le cadre équipé d’une cuisine et d’une salle d’eau que les malades Vip seront reçus en consultation et hospitalisés.

Pour ce qui est de la nouvelle morgue d’une capacité de 50 places, elle devra permettre de procéder à trois levées de corps simultanées. L’ancienne morgue étant désormais réservée aux corps abandonnés et non identifiés


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Reponses au mémorandum des candidats recalés à l’élection fédérale de la Fecafoot

Par le Pr. Joseph Owona, Président du Comité de normalisation de la Fecafoot

Yaoundé, le 16 décembre 2014

LE PRESIDENT DU COMITE DE NORMALISATION, A

Hon. Brigitte MEBANDE ; MM: Robert PENNE ; ATAH Robert BAHAZAH ; Jules Fréderic NYONGA ; Joseph Antoine BELL

Objet : Mémorandum des candidats recalés à l’élection fédérale.

Honorable, Messieurs,
Nous accusons réception du mémorandum susvisé, que vous avez remis au Président du Comité de Normalisation dans le cadre de la réunion à laquelle il vous a invités le 24 novembre 2014 au siège de la FECAFOOT.

Les faits énumérés dans ce document et qui, selon vous, paraissent suffisamment graves et de nature à discréditer le processus électoral en cours, sont les suivants :

la création de plus de cent (100) clubs fictifs dans de nombreux départements par les hommes du Secrétaire Général ;
la révocation de la Fonction Publique de Monsieur KABA Christopher qui figure sur la liste du candidat TOMBI A ROKO ;
le détournement de plusieurs dizaines de millions de francs CFA par Monsieur Pierre Joseph BATAMAK, ancien président du football des jeunes qui figure sur la liste de Monsieur TOMBI A ROKO, les soupçons de corruption qui pèsent sur lui ainsi que le fait d’avoir « tiré au révolver » à Pouma sur une aire de jeu ;
l’autorisation donnée à Monsieur NSANGOU KOMA de voter en qualité de vice-président du club Football Club Sanaga dans le Littoral alors qu’il est président de la Commission d’Homologation et de Discipline de cette Ligue ;
le fait que les Statuts de la FECAFOOT aient été gardés au secret dans les tiroirs de la FECAFOOT pendant cinq (5) mois avant d’être soumis en catimini à l’Assemblée Générale pour adoption, alors que la FIFA courant mars 2014 a mis à la disposition de la FECAFOOT, par l’entremise de Monsieur TOMBI A ROKO, la version finalisée des textes de la FECAFOOT approuvée et répondant aux exigences de la FIFA ;
la distribution aux délégués de l’Assemblée Générale d’un projet de textes revus et corrigés plutôt que la version finalisée des Statuts de la FECAFOOT approuvée et répondant aux exigences de la FIFA ;
des interprétations différentes du Code électoral et/ou des directives selon les cas ;
l’implication du Secrétaire Général de la FECAFOOT dans l’organisation de toutes les activités conduisant aux élections ;
la non disqualification du Secrétaire Général de la FECAFOOT en dépit du fait qu’il reste à ce jour en fonction.

L’examen attentif des faits ainsi énumérés, a donné lieu de notre part aux observations suivantes :

1) Sur la prétendue création de clubs fictifs
Le dictionnaire Larousse définit ainsi le terme fictif: «Imaginaire, qui n’a rien de réel».

Pour étayer vos affirmations, vous citez, non pas dans le mémorandum, mais dans un document subséquent intitulé «Avant et pendant la normalisation, une FECAFOOT anormale», une liste de clubs fictifs selon vous, et ayant participé aux Assemblées électives des ligues départementales.

Mais les clubs cités, à l’instar de ceux des ligues départementales de la Région du Centre, ont produit des documents attestant de leur existence.

Dans la région de l’Adamaoua qui, selon vous, bien que n’ayant jamais connu de championnats de ligue départementale, a vu tous ses départements tenir des Assemblées électives avec des clubs fictifs, nous appelons votre attention sur le recours introduit par Monsieur NKOU MVONDO Prosper, que l’on ne saurait considérer comme un fervent supporter du Comité de Normalisation, duquel il ressort qu’il représente dans cette procédure les clubs OPERATEURS FC, ONZE SOLIDAIRE DE TIGNERE et GASSANGUEL FC DE TIGNERE, tous participant au championnat départementale de la Ligue du Faro et Déo (cf. décision n°186/FCF/PCN/STCE/2014). Toutes choses qui contredisent vos allégations.

Bien plus, Monsieur ATAH Robert BAHAZAH, signataire de votre mémorandum, s’inscrit en faux contre votre allégation de création de clubs fictifs. En effet, dans sa correspondance du 15 décembre 2014, on peut y lire que: «sa démarche en protestation tient du fait qu’en tant que Président élu de la ligue départementale de la Momo, son propre club, BOME UNITED, celui de son vice-président, META SPORT ACADEMY et bien d’autres clubs de la ligue dont il a la charge depuis le 19 octobre 2014 figurent incompréhensiblement dans cette liste de clubs dits fictifs».

A toutes fins utiles, il importe de relever que pour fermer la porte à des clubs créés uniquement pour des raisons électoralistes, les Directives n°002/FCF/PCN/2014 portant sur l’exécution des dispositions relatives aux élections au sein des ligues départementales prescrivent, en leur point 1 que: «Seuls les clubs ayant participé au championnat départemental saison 2012/2013 ou ayant été relégués du championnat régional ou ayant été promus du championnat d’arrondissement à l’issue de la saison 2012/2013 et qui participent effectivement au championnat départemental saison 2013/2014, seront admis aux Assemblées Générales électives de 2014.

Prendront également part à ces Assemblées, les clubs déjà affiliés à la FECAFOOT sortant d’une période de cessation d’activités et admis à participer au championnat départemental saison 2013/2014 ».

Sur la base de ces prescriptions, les collèges électoraux des ligues départementales admises à participer au processus électoral ont été publiés sur le site de la FECAFOOT.

A la suite de cette publication, les requêtes suivantes ont été introduites et examinées par le Secrétariat Technique auprès de la Commission Electorale de la FECAFOOT, toutes relatives à la composition des collèges électoraux. L’examen de ces recours et a donné lieu aux décisions ci-après :

L’admission de AS NDOGBELE a été ordonnée au sein du corps électoral de la ligue départementale du Nkam région du Littoral avec pour conséquence l’annulation des élections dans ladite ligue et leur reprise dans un délai de 48 heures à compter de la date de publication de la décision (cf. décision n°179/FCF/PCN/STCE/2014) ;
L’admission de MONACO FC au sein du corps électoral de la Ligue départementale du Mbéré (Région de l’Adamaoua) avec pour conséquence l’annulation des élections dans ladite ligue et leur reprise dans les 48 heures à compter de la date de publication de la décision (cf. décision n°181/FCF/PCN/STCE/2014) ;

Le retrait de AVENIR FC du corps électoral de la ligue départementale du Mbam et Inoubou (Région du Centre) avec pour conséquence l’annulation des élections dans cette ligue et leur reprise dans le délai de 48 heures suivant publication de la décision (cf. décision n°182/FCF/PCN/STCE/2014);

L’admission de NGUADJE LIKOL FC au sein du corps électoral de la ligue départementale du Nyong et Kéllé (Région du Centre) et l’éviction du NYONG ET KELLE FC de cette ligue avec pour conséquence l’annulation des élections dans ladite ligue et leur reprise dans les 48 heures à compter de la date de publication de la décision (cf. décision n°183/FCF/PCN/STCE/2014) ;

L’annulation des élections des membres de la ligue départementale du Dja et Lobo tenues le 19 octobre 2014 pour non organisation du championnat (cf. décision n°180/FCF/PCN/STCE/2014);

Le rejet de la requête du Président de la ligue départementale du Haut Nyong tendant à l’organisation des élections dans cette ligue motif pris de l’insuffisance de clubs remplissant les conditions prévues par les prescriptions des Directives suscitées (cf.décision n°185/FCF/PCN/STCE/2014) ;

Le rejet de la requête de la ligue départementale de Kupe Muanenguba (Région du Sud-Ouest) tendant à l’organisation des élections dans cette ligue au motif que la Région du Sud-Ouest à laquelle appartient cette ligue n’a pas organisé de championnats ces deux dernières années dans aucune de ses ligues départementales lors des saisons 2012-2013 et 2013-2014 (cf. décision n°184/FCF/PCN/STCE/2014) ;

Le rejet de la requête de Monsieur NKOU MVONDO représentant les clubs OPERATEURS ECONOMIQUES FC, ONZE SOLIDAIRE DE TIGNERE et GASSANGUEL FC DE TIGNERE de la ligue départementale du Faro et Déo (Région de l’Adamaoua) au motif qu’il ne rapporte pas la preuve de l’abus de blanc seing reproché au Président de cette ligue, ni les preuves de ses allégations relatives au dol et au faux dans la désignation des délégués à l’Assemblée Générale élective de cette ligue (cf. décision n°186/FCF/PCN/STCE/2014).
Le rejet de la requête de Monsieur NKOU MVONDO Prosper agissant au nom et pour le compte du sieur ABDOUKARIM, Président de AWACAM FC et tendant à l’admission de ce club dans le collège électoral de la ligue régionale de l’Adamaoua, au motif que cette équipe participe actuellement au championnat départemental de la ligue du Mayo Banyo (cf. décision n°189/FCF/PCN/STCE/2014);

Le rejet de la requête de Monsieur DEFFO SIMO Pascal Blaise ayant trait à la falsification du procès-verbal des assemblées générales de certains clubs et à la disqualification du club DEMSSIM FC qui n’aurait existé qu’en 2014 au motif, d’une part, que le requérant ne rapporte pas la preuve du faux allégué et, d’autre part, que c’est à raison que DEMSSIM FC est dans le corps électoral de la ligue départementale du Koung Khi (Région de l’Ouest) au regard des éléments produits (cf. décision n°188/FCF/PCN/STCE/2014);

Le rejet des requêtes de Monsieur FEUTCHEU Joseph et DEFFO SIMO Pierre relative à la manipulation et à la falsification des collèges électoraux de certaines ligues départementales de l’Ouest, au motif que les recourants ne rapportent pas la preuve de leurs allégations (cf. décision n°187/FCF/PCN/STCE/2014).

C’est le lieu de relever que Monsieur Bell Joseph Antoine s’est vu propulser à la Présidence générale de l’Association Sportive Bandjoun FC lors d’une Assemblée ordinaire du 25 juillet 2014, manifestement à des fins purement électoralistes, sans que certains qui jouent aux garants de l’éthique, crient au scandale.

En conclusion, il y a lieu de relever que:
a)L’argument pris des clubs fictifs est fallacieux et dans tous les cas non fondé ;
b)Le Secrétariat Technique auprès de la Commission Electorale de la FECAFOOT, composé de Hauts Magistrats de 4ème grade et d’avocats à la réputation établie, a instruit les affaires relatives au processus électoral en cours avec toute la rigueur requise.

2) Sur la révocation de Monsieur Christopher KABA de la Fonction Publique
Sur ce point, la décision n°240/FCF/PCN/STCE/2014 de la Commission électorale sur le recours de Monsieur ATAH Robert BAHAZAH a motivé le rejet du recours y relatif ainsi qu’il suit: «Considérant pour ce qui est des accusations concernant Monsieur ATANGA KABA Christopher, que le requérant a joint à sa requête un communiqué radio en date du 06 juillet 2008 du Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative invitant diverses personnes figurant sur une liste à prendre l’attache d’une commission envoyée dans le Nord-Ouest Cameroun, munies des pièces justificatives, à l’effet d’exposer auprès de celle-ci, le contenu des réclamations antérieurement formulées sur leur situation professionnelle ;

«Que cet acte ne porte nullement révocation de Monsieur ATANGA KABA Christopher ;

«Qu’il appert qu’aucun élément de nature à compromettre la crédibilité de la candidature contestée ou même d’y jeter un doute raisonnable n’est versé au soutien de la requête».

Qu’il y a par conséquent lieu de considérer votre argument comme non justifiée.

3) Sur les accusations portées contre Monsieur Pierre Joseph BATAMAK d’avoir tiré au révolver à Pouma, d’être soupçonné de corruption et d’avoir détourné plusieurs dizaines de millions de francs en qualité d’ancien président de football des jeunes.
Sur ce point, la décision n°240/FCF/PCN/STCE/2014 susmentionnée a motivé le rejet de la requête de Monsieur ATAH Robert BAHAZAH ainsi qu’il suit: «Considérant s’agissant des allégations visant Monsieur Pierre BATAMAK, que le requérant n’a joint à sa demande aucune pièce justificative à même non seulement d’accréditer ses affirmations, mais aussi de remettre en cause le bulletin n°3 du casier judiciaire vierge versé par le concerné dans le dossier de candidature de Monsieur TOMBI A ROKO au poste de Président du Comité Exécutif de la Fédération Camerounaise de Football, tant en ce qui concerne les faits de corruption à lui reprochés en rapport avec Marlène EMVOUTOU, que pour ce qui est des malversations financières alléguées dans la gestion du football jeunes, et encore moins de la perturbation à l’aide d’une arme à feu, d’un match du championnat régional à Pouma»

Il s’en suit que vos allégations sont non fondées.

4) Sur l’autorisation donnée à Monsieur NSANGOU KOMA de voter en qualité de vice-président de Football Club Sanaga dans le Littoral, alors qu’il est président de la Commission d’Homologation et de Discipline de cette Ligue.
La décision n°228/FCF/PCN/STCE/2014 de la Commission électorale sur le recours de Messieurs LOGA et consorts, a décidé ce qu’il suit: «Qu’en ce qui concerne la qualité de NSANGOU NKOMA MOHAMMA, l’incompatibilité s’apprécie lorsque l’intéressé est appelé à exercer dans le cadre des fonctions dont cumul est interdit;

«Que l’intéressé devenu président de club depuis le 15 février 2014 s’expose à la sanction de déchéance telle que prévue par l’article 85 alinéa 4 des Statuts de la ligue régionale du Littoral par l’organe disciplinaire compétent ;

«Que cependant, le fait d’avoir pris part au scrutin en qualité de président de club ne saurait vicier ledit scrutin ;
Que les arguments ci-dessus non pertinents méritent rejet ».

5) Sur le fait que le Statuts de la FECAFOOT aient été gardés au secret dans les tiroirs de la FECAFOOT avant d’être soumis en catimini à l’Assemblée Générale pour adoption.
Comme vous le savez certainement, l’organisation des élections à la FECAFOOT nécessite deux textes essentiels : les Statuts de la FECAFOOT et le Code électoral de la FECAFOOT.

Les seuls projets de Statuts ne pouvaient donc pas être soumis à l’Assemblée Générale, sans le projet de Code électoral dont la version finalisée ne nous a été transmise par la FIFA qu’en juillet 2014.

Ce n’est qu’après cette réception qu’il nous a été possible de convoquer l’Assemblée Générale de la FECAFOOT pour l’adoption de ces deux textes.

Vous n’êtes également pas sans savoir que la FIFA n’a pas compétence pour adopter les textes d’une fédération, mais l’Assemblée Générale de cette Association qui peut modifier ou rejeter des dispositions même recommandées par la FIFA.

Dans le cas d’espèce et contrairement à vos affirmations, nous avons soumis à l’appréciation des délégués à l’Assemblée Générale, et même du grand public, les projets de Statuts et de Code électoral de la FECAFOOT plus d’un (01) mois avant la date fixée pour l’adoption de ces textes.

Les observations des délégués pendant la session du 23 août 2014 de l’Assemblée Générale adoptive tenue en présence des représentants de la FIFA, de la CAF et du MINSEP ont permis la modification de certaines dispositions des projets de Statuts et de Code électoral soumis à l’appréciation des délégués .

Il y a donc lieu de considérer cet argument comme non fondé.

6) Sur l’implication du Secrétaire Général de la FECAFOOT dans l’organisation de toutes les activités conduisant aux élections dès le niveau départemental
Nous relevons de prime abord que vous ne produisez aucune preuve pour étayer vos affirmations.

Nous appelons ensuite votre attention sur le fait que dès son installation, le Président du Comité de Normalisation a pris trois (03) décisions créant respectivement une Commission chargée de la révision des textes de la FECAFOOT et de ses ligues présidée par le Pr. Adolphe MINKOA SHE, une Commission chargée du processus électoral présidée par le Pr. James MOUANGUE KOBILA et une Commission chargée de l’amélioration de la gestion des affaires courantes présidée par monsieur NGASSA HAPPI.

Le Secrétaire Général de la FECAFOOT ne faisait pas partie des deux premières commissions directement impliquées dans les élections, mais de celle chargée de l’amélioration de la gestion des affaires courantes.

En outre, pour assister la Commission Electorale de la FECAFOOT, le Président a créé, d’une part, des Comité de Suivi des élections dans les ligues départementales et régionales composés de personnalités à la réputation établie et choisies en dehors de la FECAFOOT et de ses ligues, dont des officiers ministériels et, d’autre part, un Secrétariat Technique composé de magistrats et d’avocats.

Il y a donc lieu de constater que la Secrétariat Général a été écarté des questions liées au processus électoral.

L’argument pris de l’implication du Secrétaire Général dans toutes les activités conduisant aux élections n’est par conséquent pas fondé.

7) Sur la disqualification du Secrétaire Général pour des raisons prétendument d’éthique et de fair-play

Les conditions générales d’éligibilité des membres du Comité Exécutif de la FECAFOOT définies à l’article 36 alinéa 1 de Statuts de la FECAFOOT et celles particulières d’éligibilité du Président de la FECAFOOT définies à l’article 45 desdits Statuts, n’interdisent pas au Secrétaire Général de la FECAFOOT d’être candidat à la Présidence de la FECAFOOT et ne l’obligent pas à quitter ses fonctions dans le cas où il voudrait postuler à ce poste.

Bien plus, l’article 45 précité autorise le Président sortant de la FECAFOOT à se présenter comme candidat à sa succession, sans autres conditions que celles prévues à l’article 36 alinéa 1 précité.

Du reste, tous les candidats potentiels ont reçu les textes de la FECAFOOT et de ses ligues suffisamment longtemps à l’avance pour se déployer sur le terrain afin de convaincre les différents collèges électoraux. Ils ne sauraient aujourd’hui se prévaloir de leurs propres turpitudes.

Au total, et après avoir relevé que vous ne remettez pas en cause les textes de la FECAFOOT dans votre mémorandum susmentionné, nous vous invitons à compléter vos dossiers de candidature conformément aux conditions définies par les Statuts et le Code électoral de la FECAFOOT dans le délai qui vous sera imparti, et de participer aux élections dans la sérénité et dans un esprit de fair-play.

Veuillez agréer, Honorable, Messieurs, l’expression de notre considération distinguée.

LE PRESIDENT DU COMITE DE NORMALISATION, Pr. Joseph OWONA

Copies :
SG/PR
SG/PM
MINSEP
DGSN
MINATD
SG/FIFA
SG/CAF

Joseph Owona, Président du Comité de normalisation de la Fecafoot
DR)/n

Fête de la jeunesse: 1ère célébration pour l’arrondissement de Ngaoundéré III

Le district de Dang transformé en arrondissement de Ngaoundéré IIIème par le décret de 2007 a célébré la 47e édition de cette fête

Il a fallu attendre six ans d’existence pour prendre véritablement les affaires en main à tous les niveaux. Le district de Dang transformé en arrondissement de Ngaoundéré IIIème par le décret de 2007, a connu à sa tête jusqu’à ce jour deux administrateurs. Le sous-préfet par intérim Guy Régie Essie ZE a présidé ce matin et pour la toute première fois depuis l’existence de cette unité administrative, la cérémonie de la 47ème édition de la fête nationale de la jeunesse. Ceci dans le but non seulement de renforcer le processus de transfert des compétences aux collectivités territoriales décentralisées, mais surtout d’asseoir dans les consciences locales la pratique relative d’une démocratie effervescente.

Avec plus de vingt milles âmes, Ngaoundéré IIIème compte en son sein vingt établissements primaires dont deux privés, trois formations d’enseignement secondaires et plusieurs associations culturelles qui animent la vie sociale de cette localité. Ce sont ces structures qui ont pris part de la plus belle de manière à cette fête de la jeunesse 2013, sous l’appréciation des autorités politiques et traditionnelles locales. Ces derniers ont mis tous les moyens en jeu pour la réussite de cet événement. Il faut noter que cet arrondissement fait face aux difficultés énormes en matière d’infrastructures socio-éducatives. Pour plus de 2500 élèves, on dénombre deux CES et un lycée bilingue. L’effectif du personnel est loin d’être subséquent. Il est à préciser également que Ngaoundéré IIIème abrite dans sa circonscription administrative l’unique institution universitaire d’Etat de la région de l’Adamaoua, l’Université de Ngaoundéré. Le secteur des motos-taxis communément appelés « klandos » ont pour la première fois honoré de leur participation effective à cette fête. Un secteur qui regorge la majorité des élèves en déperdition scolaire. L’appel à la réforme du secteur par le Chef de l’Etat dans son traditionnel message du 10 février adressé à la nation pose beaucoup de polémiques. Paradoxalement, ces jeunes très mal vus souvent par la société à cause du phénomène du banditisme, du vandalisme flagrant se trouvent réconfortés un fois de plus. Pour certains observateurs, c’est un métier qui n’a pas d’avenir pour un pays en quête d’émergence. Mais dans cette localité, le métier de moto-taximen est le premier secteur socioprofessionnel qui emploie la quasi-totalité des jeunes de ce milieu.

1ère célébration pour l’arrondissement de Ngaoundéré III
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Quoiqu’il en soit donc, la célébration du 11 février au Cameroun date de 1966. Une vieille fête qui chaque revêt des nouveaux symboles. L’appel thématique  »Jeunesse, responsabilité civique et participation au processus de développement » va au-delà du simple défilé. C’est une véritable implication des jeunes à la politique surtout dans un contexte de refonte de listes électorales en vue des municipales et législatives prochaines. L’arrondissement de Ngaoundéré IIIème essentiellement juvénile s’est approprié de cet aspect purement politique et incommensurablement important dans la réussite de consultations électorales à venir. La commémoration de la fête nationale de la jeunesse à Ngaoundéré III est rentrée dans le rétroviseur afin de pérenniser la pratique historique et symbolique pour une jeunesse en quête d’un cadre de vie adéquat pour un lendemain enchanteur.


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Dr.Babatunde Osotimehin: « Aucune femme ne doit mourir en donnant la vie »

Les pays africains s’associent à la campagne menée pour sauver la vie des mères à travers tout le continent

L’Afrique compte à son actif de nombreux accomplissements dont elle peut tirer fierté et confiance. Les progrès accomplis sur bien des fronts sont spectaculaires et un nouveau sentiment d’optimisme règne partout sur le continent. La croissance économique est solide et se traduit par l’augmentation des revenus et l’amélioration des niveaux de vie. L’investissement étranger afflue de toutes parts, encouragé par l’énergie et le talent des Africains, la demande accrue des consommateurs et une meilleure gouvernance. Mais, pour que le continent tire le plus grand parti possible de son riche potentiel, il faut encore relever bien des défis. Et aucun n’est plus redoutable que d’améliorer le bilan de l’Afrique en matière de santé maternelle. Sur ce point aussi de remarquables succès ont été enregistrés. La Guinée équatoriale, par exemple, a déjà dépassé la cible d’une réduction de 75 % des décès maternels énoncée dans les Objectifs du Millénaire pour le développement. L’Erythrée est elle aussi en voie d’atteindre cette cible. L’Ethiopie et le Rwanda figurent au nombre d’autres pays où la réduction a déjà dépassé les 60 %. Mais en dépit d’exceptionnels accomplissements et succès en bien d’autres pays, la situation ne s’est pas améliorée en Afrique au même rythme que dans les autres continents. En fait, une récente étude publiée par The Lancet, revue médicale qui fait autorité, a montré qu’en 2008, huit des dix pays enregistrant les taux de mortalité maternelle les plus élevés se trouvent en Afrique. Les pays qui ont été frappés avec une dureté particulière par l’épidémie du VIH/sida ont vu les chiffres augmenter, plutôt que baisser, ces dernières années.

Le résultat est que, si l’Afrique compte seulement 14 % de la population mondiale, elle regroupe nettement plus de la moitié des décès maternels dans le monde – décès évitables dans leur immense majorité. Car ce ne sont pas des maladies incurables, mais c’est le manque d’accès à la planification familiale, de soins élémentaires lors de l’accouchement, d’une assistance qualifiée, d’examens médicaux et de conseils durant la grossesse à quoi tient principalement cette perte de vies humaines. L’impact de ces milliers de drames individuels va bien au-delà de la famille touchée. Ils représentent un coup de frein brutal pour le développement économique et social au sens le plus large. L’effort résolu en cours pour en finir avec cette hécatombe inutile est une preuve de la détermination nouvelle qui anime toute l’Afrique d’écarter les obstacles au progrès. La Campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique – CARMMA – a été lancée voici trois ans par l’Union africaine, avec le soutien de l’UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la population, que j’ai le privilège de diriger. Depuis que le Mozambique a été le premier pays à lancer sa campagne nationale en 2009, 36 pays africains ont adhéré à l’initiative. L’objectif est, à travers la CARMMA, de galvaniser l’action politique et de forger de nouveaux partenariats à travers des sociétés entières afin d’identifier les raisons des décès maternels et de mettre en place les politiques et ressources nécessaires pour s’y attaquer. La campagne a bénéficié d’un prodigieux appui aux plus hauts niveaux. En Zambie, par exemple, l’initiative a été lancée par le Président en personne. De nombreux pays ont mis en route la CARMMA non pas seulement au niveau national, mais aussi à celui du district et de l’Etat. Le grand nombre de naissances non assistées – en partie faute de praticien(ne)s qualifié(e)s – aide à expliquer les taux élevés de mortalité maternelle. Pour tenter de combler ce déficit, le Cameroun ouvre actuellement huit écoles de sages-femmes. Dans un pays où le dernier diplôme de sage-femme a été délivré en 1987, une seconde vague de plus de 200 étudiantes est en train d’achever sa formation.

Nous assistons à des succès analogues sur tout le continent, avec le renforcement des systèmes de santé, un financement accru et de nouveaux partenariats entre les secteurs public et privé et le bénévolat. La Sierra Leone a introduit la gratuité des services médicaux pour les femmes enceintes et leurs bébés. Cependant, malgré certains résultats remarquables, plus de 450 femmes et filles continuent de mourir chaque jour en Afrique de complications de la grossesse ou de l’accouchement. C’est pourquoi le sommet de la CARMMA, qui a lieu cette semaine à Addis-Abeba sous les auspices de l’Union africaine et de l’UNFPA, revêt une telle importance. Il représente une chance pour les pays de s’engager de nouveau à mettre en oeuvre la campagne, ainsi qu’à partager idées et bonnes pratiques. Les décisions prises en Ethiopie cette semaine aideront à stimuler une transformation positive de l’Afrique. Si l’on veut que Ie continent poursuive le remarquable progrès économique et social réalisé durant la dernière décennie, la réduction de la mortalité infantile et maternelle doit être une absolue priorité. Il est à notre portée de faire en sorte qu’aucune femme ne meure en donnant la vie. Tenir cet engagement est aussi entre nos mains.

Dr.Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif de l’UNFPA
carmma.org)/n

Nicolas Juhel: «Former au service des entreprises»

Le Directeur de L’Institut Supérieur de Technologie d’Afrique Centrale a accepté de nous parler d’une nouvelle filière de son établissement qui formera en développement durable

Vous organisez ce 04 décembre 2012 2012, une conférence débat sur la problématique de l’adéquation formation emploi, quelle est l’opportunité d’une telle initiative?
L’opportunité de cette conférence c’est le lancement d’une nouvelle formation professionnelle aux métiers du développement durable à l’IST-AC, sur laquelle on se doit de communiquer. Cette formation est d’ailleurs soutenue par la coopération française et le MINREX dans le cadre des accords bilatéraux France/Cameroun. Nous en profitons aussi pour parler du mode de formation par apprentissage, compte-tenu de son impact sur l’employabilité.

Vous organisez l’évènement sous le prisme de votre établissement, l’institut supérieur de technologie d’Afrique centrale, présentez nous un peu l’institution?
Nous sommes une école de l’Université Catholique d’Afrique Centrale, qui en a confié la direction opérationnelle à l’Icam (Institut Catholique d’Arts et Métiers), école française qui forme 600 ingénieurs par an. L’IST-AC est une école sous régionale qui accueille des étudiants de 6 nationalités différentes. Le premier cycle (2 ans) est à Pointe Noire au Congo, et le second cycle (cycle ingénieur de 3 ans) est à Douala au Cameroun.

Depuis 2004, si on s’en tient à votre communiqué, votre structure a formé jusqu’à 215 ingénieurs généralistes par apprentissage. A quoi correspond la terminologie « généraliste » et dans quels secteurs vos apprenants ont été intégrés?
Premièrement, la terminologie « généraliste » signifie qu’il n’y a pas de filière spécifique qu’un étudiant peut choisir dans son cursus de formation ; c’est-à-dire que l’ensemble des sciences et techniques de l’ingénieur est enseigné pareillement à tous nos étudiants, avec un complément en formation humaine, en management, en gestion des projets… Cela permet à nos étudiants de s’adapter aux réalités complexes de l’industrie, pour mener des carrières flexibles et évolutives avec des postes à responsabilité. De nombreux secteurs d’activités différents accueillent nos ingénieurs : le Pétrole, les BTP, l’Agroalimentaire, l’Energie, les Télécommunications, et bien d’autres.

Parallèlement au débat sur l’adéquation entre la formation et l’emploi, vous semblez aussi vouloir proposer un nouveau programme dans le domaine du développement durable, parlez-nous un peu du contenu de cette formation et du profil des candidats que vous y recevrez?
La formation portera sur quatre domaines : l’Environnement, l’Efficacité énergétique, les Energies renouvelables et l’Ethique. Sont concernés, tous les élèves de Terminale aussi bien scientifiques (C, D) que techniques (E, F).

Nous revenons sur votre technique de formation par l’apprentissage, concrètement comment cela se passe pour un apprenant que vous admettez à l’un de vos programmes?
L’apprenant admis à l’IST-AC doit chercher une entreprise d’accueil, avec laquelle il signe un contrat de 3 ans. Tous les 3 mois, il passe de l’école à l’entreprise et vice versa. Au final, il passe 14 mois en entreprise d’accueil et 18 mois à l’école.

Quel est le public que vous ciblez pour la conférence débat de ce 04 décembre et quel est en synthèse le message que vous leur adresserez?
Il est aujourd’hui important d’investir dans le développement durable pour le développement du pays et dans l’apprentissage comme moyen de formation pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes.

Un dernier mot pour l’ensemble de nos lecteurs?
Nous comprenons notre mission comme étant au service des entreprises, en leur fournissant des cadres techniquement compétents et humainement responsables. Ces entreprises elles mêmes uvrant pour le développement économique d’un pays. Dans ce cadre, nous pensons que les entreprises ont également une responsabilité sociale de participer à une formation de qualité des jeunes des pays dans lesquelles elles sont implantées.

Nicolas Juhel, Directeur de L’Institut Supérieur de Technologie d’Afrique Centrale
Journalducameroun.com)/n

Droits de l’Homme: François Zimeray achève sa visite au Cameroun

L’Ambassadeur Français a terminé sa visite de travail au cours de laquelle il a rencontré Michel Thierry Atangana, un français d’origine camerounaise, incarcéré à Yaoundé

L’ambassadeur Français des droits de l’Homme, a achevé mercredi 28 novembre 2012, sa visite de travail au Cameroun. Comme le prévoyait son agenda, il a rencontré Thierry Michel Atangana, un camerounais d’origine aujourd’hui naturalisé français, et qui a été condamné à 20 ans de prison pour son implication dans des détournements de fonds publics, selon la justice. Monsieur Zimeray qui aurait sollicité de visiter la cellule de son compatriote, s’en est vu interdire l’accès. « «Je n’ai pu voir de mes yeux la cellule de M. Atangana. Des éléments de la gendarmerie m’en ont fermement empêché. Et pourtant je suis au Cameroun dans le cadre d’une mission d’assistance consulaire à mes compatriotes en détention. Je souhaite que Mme la consule ait plus de chance pour accéder à cette cellule. Car, notre mission d’assistance consiste à s’assurer des conditions de détention, de la régularité des procédures et du respect des droits de la défense. Ce que je viens de voir ne me laisse pas intact. Il s’agit bien de l’enfer vécu. Il faut comprendre pourquoi Michel Thierry Atangana m’a dit, je suis ici pour mourir», a-t-il indiqué, selon des propos rapportés par le quotidien Mutations. « C’est une affaire qui est très suivie en France, ne serait-ce que parce qu’elle concerne un compatriote. Je pense que ma présence ici a valeur de message », a ajouté l’ambassadeur.

Mais l’ambassadeur français a tenu aussi à mettre de l’eau dans son vin. Il a précisé les contours de sa mission. «Je ne suis pas venu au Cameroun donner des leçons, mais je suis venu partager notre expérience, sans condescendance et sans complaisance», a-t-il déclaré, alors qu’il échangeait avec des journalistes. Il a aussi fait passer le message qui est celui de privilégier la resocialisation des coupables plutôt que le tout carcéral. Prenant exemple sur d’autres visites qu’il a effectuées dans différents pays, il a fait savoir que le défi de respect des droits de l’homme et surtout des prisonniers, était celui de tous les pays aujourd’hui. Pour les proches de monsieur Atangana et au-delà de la symbolique politique, l’arrivée d’un ambassadeur français est un signe d’espoir : «Pour mon père et moi, c’est vraiment une très bonne nouvelle. C’est le premier signe que la politique française va s’impliquer dans cette affaire » a indiqué Eric Atangana, le fils du détenu, selon des propos rapportés par Radio France Internationale. « Il s’est senti vraiment délaissé par la France. Or, le fait que François Zimeray soit venu au Cameroun, ça lui a fait chaud au c ur et il se sent un peu plus accompagné dans cette situation » a ajouté le jeune Atangana, toujours selon le même média. Le gouvernement camerounais subirait-il des pressions de la part de la France ? Cette position semble partagée par de nombreux médias au Cameroun. Depuis les déclarations de l’ambassadeur de France sur la condamnation de Thierry Atangana en passant par la rencontre Hollande-Biya à Kinshasa lors du sommet de la francophonie, ils sont plusieurs à penser que la France souhaite obtenir la libération de son citoyen, ou au pire, son transfert en France. Pour le gouvernement de Biya, c’est un charbon ardent.

François Zimeray, ambassadeur Français des droits de l’Homme était au Cameroun
blog.lefigaro.fr)/n

La femme ce n’est pas le travesti ou la prostituée, c’est quelque chose de beau

Par Mgr Victor Tonye Mbakot, archevêque de Yaoundé

Chers fidèles du Christ,

Nous célébrons en ce jour les merveilles que le Seigneur a faites pour la Vierge Marie: «La voici élevée bien au-dessus des anges, elle partage désormais les triomphes du Christ et règne pour toujours avec lui». L’Assomption de la Vierge Marie est la manière propre à l’Eglise, de rendre un hommage mérité à la Sainte Vierge Marie, la Mère de Jésus et notre Mère.L’Evangile de Luc I, 39-56, en ce jour spécial, propose le chant du magnificat qui est en réalité l’action de grâce de Marie au moment où cette dernière accueille la salutation d’Elisabeth sa cousine: «Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exalte en Dieu mon Sauveur. Il s’est penché sur son humble servante; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom!» En reprenant ce chant du magnificat il y a peu; j’ai eu l’impression de voir défiler devant mes yeux toutes les femmes du monde entier, de toutes les races, de toutes les cultures et de toutes les conditions! Intérieurement, je me suis rendu compte à quel point la femme était une chance pour l’humanité! Elle qui, à la fois est épouse et mère, donne la vie et la protège aussi bien sur le plan physiologique que spirituel; elle qui accueille les premiers mots du petit enfant et veille sur ses premiers pas; elle l’éducatrice et la consolatrice; elle la gardienne de la tradition et de la société; et la liste pourrait encore s’allonger! Alors, qu’en avons-nous fait? Réfléchissons-y en ce jour propice où Jésus nous fait la leçon en prenant au ciel sa Mère, celle qui a cru, celle dont le c ur fut transpercé par un glaive, celle qui, un jour à cana dit aux disciples: «Tout ce qu’il vous dira, faites-le», lorsque Jésus transforma l’eau en vin. Oui, bien aimés de Dieu, qu’avons-nous fait de la femme, cette chance dont Dieu nous a si généreusement gratifiés! Il arrive des moments où nous entendons dire que «les femmes ont toute une journée du 8 mars pour elles. Que veulent- elles encore?» De quoi se désoler surtout lorsqu’on est chrétien, car il est bien triste d’être obligé d’avoir une journée pour rappeler au monde que la moitié de l’humanité n’est pas traitée comme l’autre; même s’il faut se réjouir de la progression observée au niveau des instances internationales, car d’immenses avancées ont été faites en faveur des femmes, mais bien d’autres devraient suivre dans l’urgence.

Depuis 40 ans que le féminisme a pris de l’ampleur, des combats ont été menés par les femmes: égalité des salaires, tâches domestiques, éducation des enfants, nominations à des postes de responsabilités, traitement médiatique … Ils sont nombreux, mais à entendre parler les femmes, le combat le plus important concerne la violence. Le reste des combats n’est pas injuste, mais secondaire, disent-elles. Nous savons que le viol, les crimes d’honneur, tout ce que subissent encore les femmes est totalement inacceptables dans une société comme la nôtre qui se dit évoluée. Malgré la présence des femmes dans les secteurs d’activités professionnels autrefois réservés aux hommes, grand est encore le nombre de femmes dont les capacités intellectuelles et les compétences sont bafouées. Elles sont nombreuses, les femmes méprisées, battues, violées, excisées, livrées à la prostitution, tuées par les coups du mari et j’en passe! Les débats politiques sont de plus en plus construits avec un souci de parité; on parle d’imposer des quotas, même si pour certains observateurs, il s’agit d’un aveu de faiblesse. Cette volonté de reconnaître en la femme un partenaire valable, capable de réflexion est une avancée considérable qu’il faut encourager. La femme est la mère de la société. Il est urgent pour l’Etat, pour l’Eglise, et la société civile d’améliorer la condition de la femme sur tous les plans, en mettant en place des structures pour aider les femmes en situation de violence; il en existe, mais ce n’est pas suffisant, quand nous voyons que la plupart des femmes violentées n’osent pas se plaindre, cela prouve que bien des sujets restent encore tabous. Au Cameroun et ailleurs! Le harcèlement sexuel est monnaie courante dans les établissements scolaires et d’autres instituts de formation, Ce fléau qui a fini par faire son lit dans nos universités était déjà présent dans ces lieux depuis les années 80, connues comme les années phares de l’université où la scolarité était gratuite et où la majorité des étudiants logeaient dans les cités universitaires. On ne pouvait donc pas dire que les filles se vendaient, mais plutôt qu’on abusait d’elles. Aujourd’hui, le voile est à peine levé sur cette malencontreuse situation. C’est pour moi l’occasion de saluer ici l’ouvrage d’un intellectuel camerounais, le Professeur Jean-Emmanuel Pondi qui traite du harcèlement sexuel et de l’idéologie en milieu universitaire en s’appuyant sur le cas de neuf histoires réelles de harcèlement sur les campus universitaires de notre pays.

Bien-aimés de Dieu; Etre femme est une noblesse, c’est une dignité spéciale que Dieu a conférée à l’être féminin: à ce titre, la femme mérite un respect de la part de son semblable masculin. La pornographie encouragée par l’ouverture en série des maisons closes est un ennemi de la femme et donc de la société. Que dire de la publicité sexiste, qui d’une manière ou d’une autre enferme la femme dans une situation d’éternelle subordonnée. Dommage, car à cause de l’idéologie du genre, l’on vole à la femme sa dignité et même sa joie d’être femme. La sexualité, il faut le souligner, est un vaste programme parce qu’elle ne se limite pas qu’à l’anatomie de l’homme ou de la femme, il y a un réel danger à tout banaliser, à tout mélanger au point de tout confondre. Quand cette sexualité dans notre monde n’a plus sa place, que reste-il à l’être qui n’est alors ni femme ni homme? Femme, tu as de la valeur aux yeux de Dieu. Que l’on cesse de te sous-estimer, de ternir ton image, de t’avilir, plus grave encore, de souhaiter indirectement la disparition de ton genre en banalisant ton rôle de protectrice. On entend parler de débats sur le mariage homosexuel. En quoi l’homosexualité promeut-elle la procréation et l’idéal familial? Quand bien même tous les hommes auraient pris pour compagnes les autres hommes, que deviendra la femme? Lorsqu’on aura tout détruit que restera-t-il? La télévision présente assez souvent des reportages qui traitent du sujet de l’homosexualité. Dans ces reportages, on peut voir des hommes arborer des poitrines généreuses, gesticuler et essayer de parler comme des femmes, se maquiller et même s’habiller comme des femmes. Certains, aidés par la médecine ont carrément modifié leur corps pour ressembler davantage à une femme. On les appelle travestis. Les plus engagés veulent même que, quand on parle d’eux, qu’on dise «ELLE» à la place de «IL». C’est une honte, une critique irrespectueuse à l’endroit de notre Dieu qui a choisi de nous faire homme ou femme.

L’homosexualité est un affront à la famille, un ennemi de la femme et de la création! Il existe aussi des pratiques telles que la pédophilie qui est un ennemi de la vie. C’est un drame lorsqu’on apprend que dans notre pays, des pères de famille prennent pour partenaires sexuels leurs propres filles tandis que les mères sont obligées de céder aux avances de leurs propres fils, Les bourreaux promettent alors de couper les vivres et mêmes de tuer les victimes au cas où ces dernières viendraient à dévoiler leur forfait. Certes, l’Eglise, à l’exemple du Christ, accueille avec miséricorde les personnes homosexuelles, les pédophiles et bien d’autres dépravés de la société, tout comme elle accueille aussi les autres pécheurs que nous sommes tous d’une manière ou d’une autre. Mais cela ne signifie pas pour autant que la morale catholique cautionne le comportement homosexuel et le style de vie qu’il inspire. Bien plus, elle les condamne! En ce jour où l’Eglise célèbre la Mère de l’humanité, notre message est celui-ci: que les destructeurs de la famille cessent leurs projets iconoclastes, car le cataclysme que la société met en marche par ces pratiques contre-nature risque de n’épargner personne, ni les destructeurs ni les détruits. Je veux aussi dans le même ordre d’idées me tourner vers les femmes pour relever deux situations bien tristes qui engagent aussi bien les hommes que les femmes: dans les milieux où la perversion morale est poussée à outrance, certaines femmes encouragées ou non par leurs maris se jettent bec et ongles à la recherche des honneurs et de l’argent en se livrant à des relations sexuelles avec des animaux, tels que le boa, le chien, le cheval. L’enrichissement qui en découle n’est autre que du satanisme et l’Eglise est tenue de le dénoncer formellement. De nos jours, le phénomène de placement de femme a pignon sur rue: de nombreuses dames font des voyages en Europe sous prétexte que c’est pour des raisons de santé alors que leur destination véritable n’est autre qu’un deuxième foyer, avec parfois la complicité du mari! Au bout de quelque temps, on voit pousser des châteaux ici et Ià dans nos grandes villes avec l’argent du péché; que dis-je, l’argent de la prostitution! A toi femme, l’Evangile d’aujourd’hui apprend que quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, elle fut remplie de l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte: «Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi?». C’est pour dire que: lorsque nous croisons une femme on aimerait bien être frappé par quelque chose de fort, quelque chose de beau, quelque chose de merveilleux, merveilleux de dignité, de générosité, de simplicité, d’humanité, de beauté, de bonté et de spiritualité. Femme, notre société dépravée compte beaucoup sur toi, elle ne peut pas faire sans toi; le monde entier est à la recherche de ton image originelle de femme vertueuse, celle que présentent les saintes Ecritures dans le Livre des Proverbes: celle-là qui a bien plus de valeur que les perles. Le récit conclut en rappelant que la grâce est trompeuse, et la beauté est vaine: la femme qui craint le Seigneur est celle qui sera louée!

Le Seigneur fit pour moi des merveilles!

Bien-aimés de Dieu, Avec Marie notre Mère qui est accueillie au ciel, chantons ensemble le beau chant du magnificat: «Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur»! Merci à vous, cher Père Recteur, pour votre accueil toujours chaleureux dans cette belle cathédrale. Merci à vous chers fidèles, de venir toujours aussi nombreux chaque année, pour acclamer Marie, la Reine de la paix accueillie au ciel. Merci à vous, hommes des médias, de relayer jusqu’au loin l’écho de notre message fraternel de ce jour. Que le Femme camerounaise, qui aime tant Marie se sente à jamais glorifiée en elle. C’est une chance pour le Cameroun d’avoir la Mère de jésus pour patronne.

Joyeuse fête de l’Assomption, paix et joie dans vos familles! Loué soit Jésus Christ!

Mgr Victor Tonye Mbakot, archevêque de Yaoundé

Cameroun: A nouveau des vacances pour les enfants handicapés

Pour la deuxième fois, l’association Child’Up de Patricia Bakalack organise ce programme social d’intégration des enfants défavorisés

Depuis le 16 juillet dernier, les activités du programme «Eveil Vacances» ont débuté avec à la clé une participation attendue de près de 100 enfants pour cette deuxième édition. Présentant le concept à la presse il y a quelques jours, la promotrice, Patricia Bakalak, a présenté le programme des trois semaines que dureront le concept cette année. « Durant trois semaines, les participants vont se livrer à des activités telles que le dessin, la peinture, la danse, le théâtre, les sorties éducatives et culturelles, les visites guidées et randonnées, les spectacles de contes de théâtre, les séances de cinéma, et animations sociales avec des jeux concours, tombola. Ils iront également visiter le siège de l’assemblée nationale et auront des échanges avec des personnes du monde de la musique, du théâtre et du cinéma camerounais », a expliqué la promotrice. Toutes ces activités se feront dans le cadre des objectifs premiers de l’association, favoriser, dès le plus jeune âge, la rencontre et le partage d’activités entre enfants et jeunes handicapés et valides, dans le cadre d’activités de loisirs et de vacances. De nombreux parents présents lors de la cérémonie de présentation ont partagé l’enthousiasme de leurs enfants à revivre le programme. « Mon fils est déjà impatient de revivre ce moment. L’an dernier se frotter aux autres a été très bénéfique, pour lui, il est aujourd’hui plus ouvert et a moins peur de se frotter aux autres », explique le papa d’un des jeunes participant, atteint d’un trouble rare du comportement.

La promotrice du concept a déclaré que ces différentes activités n’étaient que la face visible de l’iceberg. « Lorsqu’on voit ce à quoi de nombreux jeunes enfants sont soustraits chez nous pour une raison ou une autre, on se dit qu’il y a quelque chose à faire », explique-t-elle. Installée en France depuis 2008, celle qui dit avoir été sensibilisée à la cause des enfants handicapés après une visite dans un centre s’occupant d’eux, a mis en place le programme ÉVEIL VACANCES. Aidée de professionnels, d’artistes et de bénévoles divers. « Personne ne gagne 1 franc dans cette opération, nous le faisons juste par amour pour ces jeunes », explique-t-elle. Le contexte semble donner une pertinence à son action. Au Cameroun comme dans nombre de pays africains, par manque d’informations ou méconnaissances des troubles moteurs ou physiques dont souffrent plusieurs enfants, l’un des problèmes reste le regard que la société a sur eux. « En brisant l’isolement, en sensibilisant les parents et les enfants valides sur le handicap, c’est une façon, pour Chil’Up, d’aider à améliorer les choses » a fait savoir l’artiste engagée. Elle invite d’ailleurs tous ceux qui sont sensibles à cette cause à se joindre à elle, pour un soutien encore plus important à cette tranche de la population. « Parmi ceux qui nous soutiennent, on retrouve des camerounais résidant au pays et ceux de la diaspora, les artistes qui animent les activités avec les enfants, les psychologues et tous les encadreurs accompagnateurs bénévoles. Et aussi AES SONEL qui nous a fait confiance dès la première édition, mais évidemment, tous les camerounais qui le veulent bien, peuvent nous contacter et participer de n’importe quelle manière à notre projet», a-t-elle expliqué. Les activités se dérouleront au centre culturel Savanah, situé au quartier Fouda, et aussi à Mimboman, au siège de l’association.

Child’Up veut donner du sourire aux enfants handicapés pendant les vacances
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Jean Paul Tchomdou et les questions d’emploi au Cameroun

«Nous voulons permettre aux jeunes d’avoir des conseils pratiques qui puissent leur donner plus de force soit dans la recherche d’un emploi, soit dans la gestion de leur carrière»

Le producteur de la première émission télévisée consacrée aux questions d’emploi au Cameroun revient en profondeur sur les mobiles d’une telle émission et les avantages pour les chercheurs d’emploi qui avoisinent les dix millions au Cameroun

Pourquoi Carrières?
C’est la première émission télévisée camerounaise consacrée à la présentation des Success-Stories, à la valorisation des initiatives pertinentes et à la professionnalisation des compétences. Carrières part du fait que nous nous rendons compte qu’aujourd’hui, les jeunes qui frappent aux portes de l’emploi n’ont pas suffisamment d’informations ni de formation prospectives. Résultat des courses, les CV sont mal conçus, les lettres de motivation mal rédigées. En conséquence, ils se retrouvent au chômage pendant de longues années. Ceux qui ont même la chance de trouver un boulot se posent un certain nombre de questions, notamment en entreprise, sur leur carrière, sur leur profil, sur leur avancement. Quand ils ont envie de rebondir ils se retournent vers qui? Tout ce qu’on a comme journaux spécialisés dans le domaine vient de l’étranger, et ces journaux ne tiennent pas compte des spécificités locales. Au-delà, quand un jeune a le bac, il se demande quelle formation peut-il faire pour quel métier après, mais il n’a pas toujours de réponse. Carrières est donc la réponse à toutes ces questions dont les jeunes se posent.

Carrière s’adresse-t-elle aux chercheurs d’emploi uniquement ou à la jeunesse dans son ensemble?
Carrières est une émission pour des cadres débutants, ou pour les jeunes chercheurs d’emplois. Quand nous parlons de jeunes chercheurs d’emplois, nous ne parlons pas forcément des jeunes de Terminale ou de ceux qui viennent d’avoir le bac. La télévision permet de ratisser large. Mais, aujourd’hui, les jeunes qui ont des difficultés sont les jeunes cadres qui viennent de débuter en entreprise et qui ont besoin des repères. Ils ont besoin des modèles, afin de développer leur carrière professionnelle, en s’arc-boutant sur eux. Accessoirement aussi, nous permettons aux jeunes en quête d’emploi d’avoir des armes efficaces pour se débrouiller dans cette jungle.

Quel est de manière concrète l’intérêt d’une telle émission pour les jeunes?
Le premier avantage pour un jeune c’est d’avoir des exemples. Nous avons des personnes au Cameroun qui ont réussi des choses extraordinaires, mais personne ne sait quelles sont les difficultés qu’elles ont rencontrées, le chemin adopté, comment elles ont répondu aux questions qui se posent. Il y a une espèce de blackout total sur leur parcours. Tous les jeunes qui veulent être pilotes, médecins, enseignants, ingénieurs, etc., doivent connaitre des modèles dans ces métiers. Ensuite, dans l’émission Carrières, il y a la rubrique appelée Coaching. C’est une rubrique pratique qui donne des informations pratiques et utiles. Lors de la première émission, le thème était «Comment rédiger un CV gagnant et convainquant». On donne des informations pratiques. A la 2e émission, le thème sera «Comment obtenir son premier emploi». Nous voulons permettre aux jeunes d’avoir des conseils pratiques, d’avoir des astuces pour leur donner plus de force soit dans la recherche de l’emploi, soit dans la gestion de leur carrière en entreprise.

Jean Paul Tchomdou, producteur de Carrières
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La production d’une telle émission demande beaucoup de moyens. Comment avez-vous géré cet aspect?
C’est vrai. La production d’une telle émission demande beaucoup d’argent. J’ai envie de dire même trop d’argent. Parce que nous avons des exigences de qualité qui se situent au même niveau que celles des émissions produites en Europe. Il y a beaucoup de mouvements et de déplacement. Carrières demande non seulement le matériel, mais les hommes et les moyens financiers. Dans notre business plan, nous nous sommes dit que nous n’allons pas avoir des rentrées financières au minimum avant la 4e ou 5e émission. Nous avons eu la chance d’avoir un partenaire qui nous suit déjà et qui permet d’anticiper un peu sur certains aspects. Au niveau de la production, nous avons pris l’engagement et les dispositions pour financer au moins 4 émissions. Nous avons des moyens personnels. J’ai contracté un emprunt bancaire pour pouvoir réaliser Carrières.

Qu’est-ce que Jean Paul Tchomdou gagne en retour ou c’est un sacerdoce?
Chacun a son objectif dans la vie. Il y a ceux qui veulent faire plaisir à leurs parents, ceux qui veulent être reconnus par leurs pays. En ce qui me concerne, mon objectif principal est de contribuer à ma manière à l’évolution du Cameroun et de l’Afrique toute entière. Je ne veux pas me contenter d’un emploi bien rémunéré. J’ai envie de me dire que 60 ans, 80 ans, après mon départ, les uvres que j’aurai entreprises parleront de moi. Je veux contribuer à ma manière à la professionnalisation des compétences au niveau de la jeunesse. Nous avons des jeunes frères et s urs qui, cinq ans après leur sortie de l’école, n’ont toujours pas d’emploi et cela me gêne énormément.

Jean Paul Tchomdou en compagnie de son boss, Perrial Jean Nyodog, DG de TRADEX
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Coupes africaines interclubs : Les adversaires des clubs camerounais sont connus

Union sera opposée à Kallon Fc, Unisport à Séwé Sport et Les Astres vont défier DFC 9ème arrondissement. Coton Sport est exempt de ce tour.

La Confédération africaine de football (Caf) a procédé, samedi, au tirage au sort du tour préliminaire des compétitions interclubs.
En Ligue des champions, Les Astres Douala seront opposés au DFC 9ème Arrondissement. La formation sacrée championne de Centrafrique en 2011.

Les matches allers sont prévus pour le week-end du 17,18 et 19 février 2012. Les matches retours sont prévus pour les 2, 3 et 4 mars 2012. Si le championnat de football du Cameroun démarre effectivement le 7 janvier 2012, les Astres de Douala, qui ont occupé le deuxième rang lors du précédent exercice, auront disputé au moins quatre matches avant d’aller défier les Centrafricains. La trêve au Cameroun ayant durée six mois (le championnat s’est achevé le 24 juillet 2011), le représentant camerounais devra vite se mettre au point sur tous les plans, pour éviter une éventuelle surprise.

Toujours en Ligue des champions, Coton Sport, le champion du Cameroun en titre, habitué des joutes continentales, à l’instar de douze autres équipes, est exempt de ce tour préliminaire. Outre le détenteur du trophée, l’Espérance Tunis, il y a El Ahly (Egypte), le Djoliba (Mali), le Stade Malien (Mali), le MAS Fès (Maroc), le Raja Casablanca (Maroc), les Sunshine Stars (Nigeria), le TP Mazembe (RD Congo), Al Hilal (Soudan), Al Merrick (Soudan), l’ES Sahel (Tunisie) et les Dynamos (Zimbabwe). Ces équipes entreront en lice à partir des huitièmes de finale. C’est ainsi que Coton sport jouera contre le vainqueur du match, Sony de Ela Nguema-Dolphin. Cette rencontre entre le champion de la Guinée équatoriale et le deuxième du championnat du Nigeria semble être déséquilibrée sur papier. Les équato-guinéens sont rares sur la scène africaine, alors que le club nigérian a atteint les demi-finales de la récente Coupe de la Confédération.

Une Coupe de la Confédération dont le tirage au sort a également dévoilé les combinaisons du tour préliminaire. Si 16 clubs sont exempts de cette phase préliminaire, les deux représentants camerounais sont concernés. Union sportive de Douala, qui renoue avec la scène africaine, à la faveur de son troisième rang au classement de la saison 2010/2011, sera opposée au FC Kallon. Une équipe qui a été créé en 2002 par le plus grand footballeur sierra léonais de tous les temps, Mohammed Kallon, et qui est déjà sacrée quatre fois champion du Sierra Léone et deux fois vainqueurs de la Coupe nationale. Les Nassaras devront donc prendre très au sérieux leur adversair, tout comme Unisport du Haut Nkam qui va rencontrer les Ivoiriens de Séwé Sport. La formation de San-Pedro, a terminé la saison en Côte d’ivoire au troisième rang.

Les « brésiliens de Bépanda » (Astres FC) joueront contre les centrafricains du DFC
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Conférence de lancement de l’Association Internationale des Droits de l’Homme

La franco – camerounaise Françoise Traverso, présidente de l’AIDH, a accepté de nous en parler

Présentez nous l’Association Internationale des Droits de l’Homme
L’Association Internationale des Droits de l’Homme – A.I.D.H – est née en 1998 en Haute-Savoie près de Genève. Elle est régie par la loi de 1901

Quel est l’objectif de votre association?
L’ A.I.D.H. a pour objectifs essentiels la Formation, l’Education et la Promotion des Droits de l’Homme. Cette Formation implique des actions auprès des Associations, des Centres de Formation, du grand public, des Institutionnels afin que les Droits de l’Homme soient l’affaire de tous et de chacun en particulier.

Il existe déjà plusieurs associations africaines qui uvrent dans la promotion et la défense des droits de l’homme, quelle sera la particularité de la vôtre?
L’A.I.D.H se singularise par sa stratégie de formation et d’éducation aux Droits de l’Homme. Elle se double également d’un volet humanitaire à savoir la mise en place d’un plan d’action au profit des personnes et des groupes de populations en détresse.

Quelles sont vos ambitions à moyen et long termes?
A court terme, l’ A.I.D.H, se propose d’organiser des cycles de conférence sur les droits des jeunes filles mères et des femmes en Afrique notamment au Cameroun. Des séminaires de sensibilisation sont également prévus en partenariat avec des associations et le grand public dans le but de rendre la femme autonome économiquement. Un réseau d’ambassadeur de l’A.I.D.H sera constitué afin de célébrer chaque année, la journée de l’A.I.D.H contre la faim, ce sera chaque 26 Novembre. A long terme, un observatoire sera institué afin de dénoncer les dysfonctionnements des institutions. Le traitement réservé par certaines administrations aux personnes d’origine, les demandeurs d’asile et même les sans papiers sera dénoncé dans un rapport périodique afin d’y remédier. La dignité humaine devant être préservée quelque soit le statut de la personne. Des actions seront menées pour un partenariat avec les pouvoirs publics afin que les Droits de l’Homme soient vulgarisés dans tous les milieux de la société et bien sûr à l’école et au sein même des familles.

Quels sont vos moyens de financement lorsqu’on sait que beaucoup d’associations ne font pas long feu à cause du financement?
En effet, les petites associations à l’instar de l’A.I.D.H survivent difficilement sans les subventions des institutionnels et des mécènes. Nous ne sommes donc pas l’exception, mais la cause est si juste que nous saurons trouver écho chaque fois que cela sera nécessaire malgré la morosité de l’économie mondiale.

Vous organisez la conférence de lancement dans quelques jours. Un mot sur les panélistes
J’ai la chance d’avoir un panel aussi prestigieux pour cette première à Paris. Messieurs les Ministres Jacques GODFRAIN et Olivier STIRN sont deux anciens Ministres français de la Coopération, tous les deux connaissent bien l’Afrique, les Africains et les difficultés que rencontre ce continent. Le professeur émérite Kapet DE BANA, humaniste et président d’honneur de l’Union Inter africaine des Droits de l’Homme, chargé de la gestion des Conflits en Afrique, est le parrain de la conférence et j’en suis honorée. Monsieur Franklin NYAMSI, Professeur agrégé de philosophie à l’Université de Rouen ; il fait partie du monde associatif et aussi un défenseur des Droits de l’Homme – France. Madame Micheline MAKOU NDJOUMA, Présidente d’Ocaproce International, ONG Suisse pour la défense des Droits économiques, Sociaux et Culturels des Femmes. Monsieur Christophe LOKOSSOU, Professeur de Droits de l’Homme à Lyon – France. Et l’un des membres fondateurs de l’A.I.D.H. Dr Mathieu MBARGA-ABEGA, journaliste politique et écrivain, participera à l’évènement et jouera le rôle de modérateur.

Nous allons terminer par une question sur vous. Pouvez – vous vous présenter à nos lecteurs?
Je suis Françoise TRAVERSO, née GUENA EBODE, Juriste de Droit Privé, spécialisée en Droit de l’Homme et Présidente Fondatrice de l’A.I.D.H. depuis 1998, je suis mariée et mère de 3 enfants.

Françoise Traverso, présidente de l’AIDH
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Cameroun: Revue de la presse du vendredi 10 décembre 2010

Le cinquantenaire de l’armée, emprunt obligataire, les affaires Petit pays sont les grands sujets d’actualité cette semaine

De report en report, les célébrations du cinquantenaire de l’armée camerounaise sont finalement programmées. Selon le quotidien Mutations L’évènement qui aurait dû commencer ce jour (7 décembre NDLR) à Bamenda est programmé pour les 8 et 9 décembre. La surprise était nette chez certains responsables du ministère de la Communication aux premières heures de la journée d’hier. Eux qui étaient arrivés dans les locaux de leur ministère un peu avant cinq heures du matin, pour un départ en délégation vers Bamenda, avec une équipe d’hommes et de femmes de médias, se trouvaient en effet sur les lieux avec quelques uns de ceux-ci et les chauffeurs des bus affrétés à leur déplacement lorsqu’ils ont appris, après un coup de fil passé par l’un des conducteurs, qui s’étonnait de ne pas voir arriver le principal responsable de l’opération, que le départ était programmé pour demain à quatre heures du matin au même endroit. Et à la grande une du quotidien national bilingue Cameroon Tribune on a pu lire: « Paul Biya ce mercredi à Bamenda » du mercredi 8 décembre. Parce que continue le journal : le chef de l’Etat y préside les manifestations marquant la célébration du cinquantième anniversaire de l’armée camerounaise, et sera accompagné d’une suite officielle composée des personnalités. La Nouvelle Expression écrit plutôt : « Bamenda : Fru Ndi disposé à rencontrer Paul Biya » Le leader de l’opposition invite le chef de l’Etat à dîner à Ntarikon lors de la visite officielle qu’il entame ce jour dans la capitale régionale du Nord-Ouest. Et dans son édition du jeudi 9 décembre le journal estime que le : « Cinquantenaire des armées : Paul Biya sur un air de campagne » En promettant une université d’Etat et un hôpital de référence aux habitants de Bamenda, le probable candidat du Rdpc à la prochaine présidentielle prend une certaine avance sur ses concurrents. Et pour clore le sujet, Cameroon Tribune pense que: La célébration à Bamenda du cinquantenaire des Armées a été l’occasion d’une rencontre fusionnelle entre le chef de l’Etat, les forces de défense et ses compatriotes de la région du Nord-Ouest.

L’emprunt obligataire qui s’invite comme sujet d’actualité même dans les conversations, reste cependant encore un peu flou. C’est pourquoi le quotidien Le jour a donné la parole au ministre des Finances, Essimi Menye pour quelques explications : L’emprunt obligataire est une démarche qui consiste pour l’Etat à émettre des coupons. Mais cette fois-ci, les coupons ne sont plus du papier. Ils sont dématérialisés et électroniques. L’Etat émet des coupons d’une valeur faciale de 10 000 francs CFA. Ces coupons sont achetés contre un versement d’un loyer de 5,6%. L’Etat a l’obligation de vous le payer à échéance prévue. Selon La Nouvelle Expression : Les investisseurs et les personnes intéressées par cette offre doivent seulement se rapprocher des principaux établissements placeurs, à savoir la Sgbc, Citi Group et Afriland First Bank. Ceci, afin de retirer les bulletins de souscription, et plus tard les modalités de gestion des comptes titres et même les négociations desdits titres à la Douala Stock Echange (Dsx), la bourse des valeurs mobilières de Douala. A la question: « Réticences, et quoi encore ? » posée par Mutations, le quotidien répond :On n’en voudra pas au représentant résident du Fonds monétaire international (Fmi) au Cameroun d’avoir tenu à dire les réticences de cette institution au sujet de l’emprunt obligataire de l’Etat du Cameroun. C’est normal qu’il prêche pour sa propre chapelle, puisque, selon son propos, les appréhensions que le fonds nourrit sur l’appel public à l’épargne lancé par le gouvernement camerounais repose premièrement sur le fait que le taux d’intérêt de 5,6% retenu pour appâter les investisseurs est élevé, alors que, a-t-il tenu à rappeler, les prêts concessionnels du Fmi ne sont frappés que d’un taux d’intérêt de… 0,5%. Moralitéâ€,: au lieu de servir un taux d’intérêt aussi élevé aux souscripteurs, l’Etat du Cameroun aurait fait des économies en recourant aux caisses du Fmi. Et pour Cameroon Tribune : « L’épargne prend une nouvelle valeur en L’emprunt obligataire ». Dès la publication du projet de recourir à ce mode de financement, certains observateurs ne cachaient pas leur réserve quant au succès de l’opération. D’abord à cause du montant jugé excessif pour un coup d’essai. Bien plus, expliquaient d’autres, il faudrait que l’Etat convainque de sa crédibilité à honorer ses engagements.

L’artiste musicien Petit Pays de son véritable nom Adolphe Claude Moundi, recherché, signe son retour en faisant parler de lui en sport. Pendant que La Nouvelle Expression annonce : « Cavale : Petit Pays annoncé à l’étranger » Depuis son évasion, le fugitif reste introuvable et poursuivrait sa course hors Cameroun. Cameroon Tribune informe finalement qu’« Un arrangement à l’amiable trouvé dans l’Affaire Petit-Pays ». Zean Evènementiel et l’artiste se sont finalement accordés après le versement par Petit-Pays d’une indemnité de 8 millions de FCfa. Sans perdre du temps, il revient dans les colonnes des journaux cette fois en sport : « Caïman club de Douala : Petit-Pays limoge des dirigeants et le staff technique » selon Mutations. Les six membres concernés promettent de se réunir à leur tour pour déposer le président général du club. Il s’agit notamment de Georges Martin Ngambi (président exécutif), Narcisse Mbangue (vice-président), Lotin Elimbi (secrétaire général), Aaron Mpah (conseiller), Daniel Mbaka (membre) et Laurent Moundi (trésorier). Au cours de sa rencontre avec la presse, Petit-Pays a également décidé de limoger l’entraîneur principal Gabriel Zabo et le coach adjoint Léon Tchuenté. La Nouvelle Expression est convaincu que dans le club « Caïman de Douala : Petit Pays règle des comptes ». Car S’estimant trahi par ses collaborateurs du bureau directeur de Caïman pendant son exil, il a saisi Iya Mohammed pour lui présenter ses nouveaux hommes de main, en nommant, entre autres Gweha Ikouam Fils comme entraîneur. Mutations a simplement conclu que « Petit Pays fait le ménage »

Concernant le comice on peut dire qu’un évènement a caché un autre. Car toute l’attention était portée vers Bamenda pour le cinquantenaire de l’armée au détriment de ce grand rendez-vous du monde pastoral qui devrait s’ouvrir ce jeudi 9 décembre à Ebolowa. Certaines sources l’annoncent finalement pour la semaine suivante du 15 au 19 décembre prochain. Le reste certainement sans changement.

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La hausse des tarifs de l’électricité au Cameroun est-elle justifiée?

Analyse de Maxime Kamdem sur la base des évolutions de tarifs et de réglémentation

Dans le cadre des réformes engagées au Cameroun à partir des années quatre vingt dix, le gouvernement a entrepris de rationaliser la gestion des entreprises du secteur public et parapublic à travers la restructuration de certaines, la liquidation et la privatisation d’autres. C’est dans cette optique qu’est intervenue le 18 juillet 2001, la cession de la Société Nationale d’Electricité (SONEL) qui devint l’AES-SONEL. Les principales causes de cette privatisation sont notamment la dégradation de la structure financière et l’insuffisance des investissements. A ces dernières s’ajoute aussi des insuffisances au niveau des tarifs appliqués à la clientèle, qui ne permettaient pas d’équilibrer les finances de la SONEL, étant donné qu’il avait été établit que les consommateurs basse tension subventionnaient ALUCAM. Cette privatisation a été marquée par deux principales innovations en ce qui concerne la basse tension, dont on va précisément s’intéresser dans le cadre de cette réflexion : la configuration de la clientèle et la nouvelle grille tarifaire.

L’évolution des grilles tarifaires au Cameroun
C’est à partir de 2003 (deux ans après la privatisation) que l’on a connu au Cameroun la première hausse des tarifs. La grille établie segmente les clients en fonction des usages : usages domestiques, usages professionnels et éclairage public. Un consommateur appartient à la première catégorie lorsqu’il utilise l’électricité à des fins exclusivement domestiques (éclairage, électro-ménager, etc). Dans la seconde catégorie, il s’agit des consommateurs qui utilisent l’électricité exclusivement pour des activités commerciales, artisanales, et de services, toutes branches confondues (pharmacie, moulin à écraser, restaurant, débits de boissons,.), soit lorsque les activités ci-dessus sont couplées aux usages domestiques. L’éclairage public concerne exclusivement les communes, de 18h30 à 6h00 dans le cadre de l’éclairage des voies publiques. Avant la privatisation, la structure des tarifs était complexe : 24 prix étaient appliqués en moyenne tension et basse tension, et ceux-ci dépendaient déjà des usages. Les prix de vente dans la catégorie basse tension étaient de 50FCFA pour une consommation inférieure ou égale à 90 kWh et 58,15FCFA au-delà des 90kWh. L’innovation apportée dans la tarification après la privatisation a été l’introduction de la saisonnalité : une saison sèche (1er janvier au 30 juin) et une saison humide (1er juillet au 31 décembre). Le prix du kWh varie donc désormais en fonction de ces saisons.
Pour les usages domestiques : Pour le tarif social, les consommations sont exonérées de TVA et pour les autres, seuls les 110 premiers kWh sont exonérés de TVA.
Pour les usages professionnels : Le tarif appliqué à ce segment se compose de deux termes : un terme fixe appelé prime fixe mensuelle et un terme proportionnel au niveau de consommation et de la durée d’utilisation de la puissance souscrite. Le terme fixe est de 2000FCFA, et le montant total de la prime fixe mensuelle à payer est proportionnel à la puissance souscrite lors de l’abonnement ; si celle-ci est de 2,2 kVA (kilo Volt Ampère), ce montant sera de 4400 FCFA (2000*2,2).
Pour l’éclairage public : les prix de vente de l’électricité aux communes sont de 40FCFA/kWh en saison humide et46,5FCFA/kWh en saison sèche.


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En 2007, une nouvelle grille tarifaire fût mise en place pour les abonnés basse tension, et est marquée par la suppression de la prime fixe et de la tarification par saisons. La principale information de cette nouvelle tarification est l’augmentation de la tranche sociale qui est passée de 50 kWh à 110 kWh. Ce tableau montre que la suppression de la saison (saison sèche et saison humide) dans la tarification a conduit à un plafonnement des tarifs, qui se situe désormais à 85 FCFA/kWh pour les abonnés utilisant l’électricité à des fins domestiques, et à 92 FCFA/kWh,pour ceux utilisant l’électricité à des fins non domestiques (usage professionnel). Ce plafonnement est connu sous le nom de price-cap, qui a fait son apparition en Grande-Bretagne lors de la privatisation de certaines entreprises de services publics.
Depuis avril 2010, une nouvelle grille tarifaire a été mise en place par l’AES-SONEL, et se présente comme suit : Cette grille indique à nouveau un plafonnement des tarifs d’électricité, se situant à 95 FCFA/kWh pour les abonnés domestiques et à 96 FCFA/kWh pour les abonnés professionnels. L’analyse ainsi faite indique qu’en une décennie, l’on a assisté à trois augmentations des tarifs d’électricité. Cette dernière a ainsi marqué le point de discorde entre la tutelle (Ministère de l’Energie et de l’Eau-MINEE), l’Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité (ARSEL), et le concessionnaire du service public AES-SONEL. Toutefois, ces augmentations sont elles réellement justifiées ?

La hausse des tarifs de l’électricité est-elle réellement justifiée ?
La loi 98/022 du 24 décembre 1998, régissant le secteur de l’électricité avait pour objectif de préparer la privatisation de la SONEL, et consistait à mettre en place un cadre réglementaire adéquat à la gestion du secteur. Elle a été marquée par la création de l’ARSEL (titre 4, chapitre 2), qui est chargée entre autre, comme le précise l’article 42 :
– De veiller aux intérêts des consommateurs et assurer la protection de leurs droits pour ce qui est du prix, de la fourniture et de la qualité de l’énergie électrique;
– De mettre en uvre, suivre et contrôler le système tarifaire établi, dans le respect des méthodes et procédures fixés par l’Administration chargée de l’électricité (.).
La création de l’Agence de Régulation avait donc pour but de contrôler le repreneur quant aux abus dont les consommateurs pouvaient être victimes, étant donné que la privatisation devait automatiquement s’accompagner d’une augmentation des tarifs de l’électricité.
En parcourant le contrat cadre de concession et de licence en son article 5 (tarifs de vente au détail exclusive), l’on s’aperçoit effectivement que des augmentations sont prévues durant les deux premiers quinquennaux suivant la privatisation, ainsi que les formules de contrôle des tarifs de l’électricité. Ces augmentations sont de l’ordre de 3% pour la première période quinquennale, et de 5% pour la deuxième ; l’ajustement devant se faire sur la base d’une révision d’au moins 10%. La lecture de ce contrat indique donc que les consommateurs devaient faire face à deux augmentations au maximum au bout de dix ans, c’est-à-dire jusqu’en 2011. Cependant, qu’est ce qui peut justifier la troisième augmentation dont on a été victime en avril dernier ?


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Pour répondre à cette interrogation, l’on va se référer à l’alinéa 2 de l’article 5 du contrat cadre de concession et de licence.

Par dérogation, (.), les formules de contrôle des tarifs, les formules de contrôle des tarifs dérivés ou les formules de contrôle des revenus dérivés pourront être révisés de manière exceptionnelle et à tout moment en cas d’événement imprévisible et extérieur à la volonté de la SONEL ou de l’Agence. (.) A cet effet, la SONEL fera une proposition de révision à l’Agence. La révision de formules de contrôle des tarifs, des formules de contrôle des tarifs dérivés ou des formules de contrôle des revenus dérivés sera effectuée par l’Agence en concertation avec la SONEL. Cette révision pourra s’accompagner, également sur décision de l’Agence, et après consultation de la SONEL, d’une modification des obligations quantitatives et qualitatives de la SONEL (.).
l’alinéa 2 de l’article 5 du contrat cadre de concession et de licence

On constate que cette clause autorise la révision des tarifs de l’électricité à tout moment, à condition que survienne un événement imprévisible. De quel événement imprévisible s’agit-il ? Aucune précision n’est faite à ce niveau dans le contrat, et l’on aimerait bien avoir une liste, fût-elle exhaustive des événements que l’on pourrait caractériser d’imprévisibles selon l’AES-SONEL. En se référant au dictionnaire français, l’imprévisible renvoie à ce qui ne peut être prévu. Il s’agit en effet d’un événement dont la survenance est inattendue. S’il n’est certes pas aisé de caractériser un tel événement, l’on peut tout de même recenser ceux qui sont jugés normaux ou conventionnels, afin de se faire une idée de ceux que l’on pourrait classer parmi les événements imprévisibles. Il y a une faille à ce niveau qui donne une marge de man uvre assez importante à l’AES-SONEL en ce qui concerne les propositions de révision des tarifs auxquelles l’ARSEL ne peut réellement s’opposer. Toute opposition devant entrainer des compensations, comme le précise l’alinéa 3 de l’article 5 : « (.), l’Agence pourra, à titre exceptionnel s’opposer à la révision des tarifs proposés par la SONEL. Dans ce cas, l’Agence, le Ministre chargé du secteur de l’Electricité et le Ministre chargé des Finances détermineront, après consultation de la SONEL, toute forme de compensation appropriée au profit de cette dernière pour compenser son manque à gagner à ce titre. ». Ceci confirme effectivement la marge de man uvre importante qu’à l’AES-SONEL sur le gouvernement camerounais.

L’augmentation des tarifs de l’électricité a conduit à la diffusion d’un communiqué, sommant l’AES-SONEL de revenir à l’ancienne grille tarifaire. Cette prise de position a marqué une fracture entre le MINEE et l’ARSEL. Cette dernière étant accusée de n’avoir pas respecté l’une des ses obligations contractuelles qui est de préserver les intérêts des consommateurs. L’on a donc assisté à la remise en cause du rôle des uns et des autres. Cependant, l’Agence peut elle réellement s’opposer à l’augmentation des tarifs quand le contrat et le cahier de charges le prévoient ? Nous avons vu ci-dessus que toute opposition ne peut s’accompagner que des mesures compensatoires de la part de l’Etat et après consultation de l’AES-SONEL. Ces mesures ont donc été apportées par l’Etat camerounais, ou alors le seront, pour compenser les manques à gagner de la société. Cette opposition à la hausse des tarifs de l’électricité, par le Ministre de l’Energie, sonne plutôt comme une mesure visant à apaiser les tensions sociales déjà créées au sein des consommateurs. En somme, on observe que la troisième hausse des tarifs n’est pas une surprise et pourrait ne pas être la dernière sur cette décennie, étant donné que le contrat le prévoit. Toute opposition devant entrainer une compensation de la part du l’Etat. Mais l’Etat aura-t-il les moyens nécessaires pour compenser à chaque fois la hausse des tarifs proposée par le concessionnaire ? Bien que l’augmentation des tarifs ait constitué le point de discorde entre le MINEE et l’ARSEL, on doit par ailleurs noter qu’elle est bien justifiée et était prévisible d’après l’article 5, al 2 du contrat cadre de concession et de licence.
Les défaillances observées montrent que la privatisation de la SONEL a été mal menée, étant donné que plusieurs clauses sont à l’avantage du repreneur. Tout a donc été biaisé dès le départ et l’on se demande comment tout un Etat s’est laissé emporté et berné par un groupe d’intérêts étranger ? En se focalisant uniquement sur l’article 5 du contrat, l’on pense que sa modification est impérative, afin qu’il ne soit pas uniquement à l’avantage du concessionnaire, cependant l’on devra encore attendre jusqu’en 2021, date butoir de la fin dudit contrat, c’est-à-dire dans dix ans. Gardons espoirs et restons patients.


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La poste africaine fait son bilan

La 29ème session du conseil d’administration de l’UPAP s’est ouverte ce lundi 2 août 2010 à Yaoundé

Améliorer la qualité du service
Après le Caire en Egypte en 2006, c’est au tour de la capitale camerounaise d’accueillir la 29ème session du conseil d’administration de l’Union panafricaine des postes (UPAP). Ouverte par le ministre camerounais des postes et télécommunications Jean-Pierre Biyiti bi Essam, la session a réuni une vingtaine des pays africains membres du conseil d’administration parmi les 43 que compte l’UPAP. Le directeur général du bureau international de l’Union postale universelle (UPU) Edouard Dayan, a axé le premier point de son propos sur la qualité du service. Les différents participants ont exploré les efforts fournis et fait le diagnostic des problèmes qui minent la poste en Afrique. Pour Edouard Dayan, La qualité de service constitue un enjeu majeur pour toutes les postes et en particulier les postes africaines. Seule une qualité de service constante permet d’acquérir et de conserver la confiance des clients, et donc de développer les marchés. Et le moins que l’on puisse dire est que la poste camerounaise depuis quelques années traverse une véritable crise de confiance.

Les nouveaux défis des services postaux publics
Cependant, le bilan dressé indique que vingt-huit pays contre vingt en 2006 participent aujourd’hui au contrôle continu de la qualité de service organisé par le bureau international. Par ailleurs, les postes souhaitent désormais identifier clairement les maillons faibles de la chaîne de transmission de leurs courriers. Ainsi, deux pays membres de l’UPAP participent déjà au projet Global monitoring system (GMS) lancé en 2009 par l’UPU. Une technologie qui n’était auparavant accessible qu’aux postes des pays industrialisés en raison de son prix. Neuf nouveaux pays seront connectés dans les prochaines semaines à ce nouveau système qui devrait être utilisé aussi bien pour le courrier international que national. En ce qui concerne les colis, le trafic domestique a augmenté de 16% entre 2007 et 2008. 91% des opérateurs désignés africains utilisent désormais les codes à barre pour assurer le suivi des colis sortants contre 35% en 2006. Sur la maîtrise du processus logistique, les projets de transport du courrier par voie terrestre mis en uvre en Afrique de l’Ouest et en Afrique Australe sont à féliciter. Des méthodes qui selon la secrétaire générale de l’UPAP,Rodah Masaviru, doivent être intensifiées et répliquées dans le reste du continent notamment en Afrique Centrale.

Les travaux ont permis à Hesham El Ghorab président délégué du conseil d’administration de souligner la vision de l’Upap, à savoir, former un réseau des postes en Afrique faisant partie du réseau mondial des postes, qui offre des services modernes et de qualité aux clients. Pour Edouard Dayan, la Cameroon postal services (Campost) à tout intérêt à travailler dans le cadre de l’UPAP puisqu’elle bénéficiera de l’expérience et des meilleures pratiques des meilleures postes du continent pour améliorer la qualité de son service. Cette session va aussi lancer de nouveaux programmes d’innovations technologiques et des formations par e-Learning sur tout le continent. Les travaux se sont achevés par des résolutions fermes. Résolutions que les participants camerounais devraient mettre en uvre pour redonner le goût des services postaux aux Camerounais.


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Jeux de la francophonie, rendez vous culturel des nations francophones.

Dès le 27 Septembre , 37 pays nations s’affronteront dans des disciplines culturelles.

Les prochains jeux de la francophonie se tiennent du 27 septembre au 6 octobre 2009 à Beyrouth au Liban. Compétition multisports, ces jeux ont connu ou révélés des sportifs tels que Monique Ewange Épee, médaille d’or du 100m haies en 1989, Marie José Perec médaillée d’or du 200 m dame, David Douillet et bien d’autres. Ces jeux ne revêtent cependant pas que la dimension sportive.

Depuis 1989, date de tenue des premiers jeux de la francophonie à Casablanca et Rabat au Maroc, ils tendent à faire connaître l’originalité des cultures francophones dans toute leur diversité, à développer les échanges artistiques entre les pays francophones, mais aussi à favoriser l’émergence de jeunes talents artistiques francophones sur la scène internationale.

C’est notamment aux jeux de la francophonie que des artistes tels que le peintre belge Stéphan Balleux avec son uvre Palindrome en 1997 et le sculpteur congolais Freddy Bienvenu Tsimba médaille d’argent 2001 pour son uvre victime malgré elle, ont été découverts. Des futures stars de la chanson, entre autre Mayra Curado Andrade, une jeune artiste Cap-Verdienne, le groupe Mamar Kassey du Niger et le groupe Hoba Hoba Spirit y ont également été repérés.

Les VIème Jeux de la Francophonie de Beyrouth au Liban ne font pas l’exception. Puisque 7 disciplines culturelles sont d’ores et déjà retenues pour la compétition. Il s’agit de la chanson, de la catégorie contes et conteurs, de la catégorie danse de création, de la catégorie littérature et nouvelle, de la catégorie peinture, la photographie et la sculpture.

A cet effet les 2 et 3 mars 2009, se sont tenus à Paris les sélections définitives des participants au concours culturel des jeux de la francophonie. Ils sont près d’une centaine, groupes et personnes individuelles, âgés de moins de 35 ans et venant de 37 nations différentes à avoir été sélectionnés.

Pour ce qui est du Cameroun, ce sont kareyce Fotso, Annie Tchawak, Landry Mbassi, Jean-François Amougou qui porteront haut les couleurs du pays au Liban, respectivement dans les catégories chanson, contes et conteurs, photographie et sculpture, dès le 27 Septembre prochain.

Source: www.jeux.francophonie.org


Jeux de la Francophonie 2009)/n

C.U.D : Informatisation du système de gestion de la ville de Douala

La communauté urbaine envisage d’investir près de 300 millions de francs Cfa sur le projet

www.developingdouala.com, ainsi se nomme le futur site Internet de la ville de Douala, qui devrait être disponible d’ici la fin de cette année. Le site est en effet l’un des trois sous-systèmes de gestion de données de la ville, qui ont été présentés ce mercredi 9 septembre 2009 à Douala par le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine, le Dr Fritz Ntonè Ntoné. En plus du site, il y a aussi le sous-système d’information géographique, intégré à l’observatoire urbain de la direction des études, de la planification urbaine et du développement durable. Le troisième sous-système est celui de la gestion des données financières et comptables, considéré comme le plus important. En effet, il permettra de palier au manque de fiabilité des états comptables, au faible rendement dans le recouvrement des recettes et à l’absence d’outils informatisés pour leur traitement.

Des manquements relevés il y a deux ans par une mission conjointe ministère des finances – ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, effectuée entre avril et juillet 2007. Des manquements qui, dès la mise en service du nouveau système d’information et de gestion des données (SIGED), ne seront plus qu’un triste souvenir. Le délégué du gouvernement a invité ses collaborateurs à se mettre sur les voies d’une nouvelle vision de la gouvernance au sein de la Communauté Urbaine de Douala, qui nous éloignera quelque peu des lieux communs qui ont porté l’institution sur les feux de l’actualité ces derniers mois. Selon lui, ce système arrive à point nommé, dans un environnement marqué par la décentralisation, et qui nécessite la mise en uvre d’un système amélioré de gestion des villes.


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Le Système d’information et de Gestion des Données (SIGED)
Adossé au logiciel sim-ba, le système, selon ses concepteurs (l’association internationale des maires francophones), va permettre d’avoir une même interface servant à enregistrer des opérations de l’ordonnateur et du comptable ainsi que des contrôles internes permanents. Cofinancé par la Communauté Urbaine de Douala, l’Association Internationale des maires Francophones (AIMF) et la Coopération française, le système est évalué à 300 millions de francs Cfa et devrait être mis en service dès octobre prochain. Et dire qu’une nouvelle aire s’ouvre à la Communauté Urbaine de Douala.


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Cameroun: La centrale électrique à gaz de Logbaba opérationnelle en 2010

Une convention a été signée à cet effet entre EDC et une société Sud-Coréenne

Il ressort des documents remis à la presse que l’urgence et la nécessité de mettre fin aux délestages ont conduit le Premier ministre à instruire expressément à la société Electricité du Cameroun (EDC) de conclure un accord pour la réalisation d’unités de production immédiatement disponibles. La signature de cette convention a réuni côte à côte la société EDC, maître d’ouvrage représentée par son directeur général, Célestin N’donga, Yogesh Kotak, Chairman de Energy Trading Group (une société Sud-Coréenne) et le représentant la société Hyundai. Par cette convention, Energy Trading Group et Hyundai s’engagent à la mise en place du démarrage d’une centrale thermique d’une capacité de 232MW à Douala/Logbaba dès septembre 2010, avec des turbines de seconde main.

Bien que le projet ait été présenté comme étant d’importance majeure, de nombreux experts le jugent précipité et inapproprié. L’argumentaire qui soutient cette position se retrouve dans les objectifs fixés par la convention elle-même. La centrale thermique projetée est censée avoir une capacité de 232MW dès septembre 2010, avec des turbines de seconde main. Or sa production sera injecté dans le Réseau interconnecté Sud (RIS) dont la production à ce jour est de 630 MW pour une demande estimée à 1 000 MW. Et les prévisions pour 2012 prévoient une hausse de 20% pour cette demande. La nouvelle centrale n’apportera donc pas une solution sérieuse dans ce cas, le déficit énergétique étant toujours effectif.

Les mêmes documents renseignent que l’urgence des opérations en cours a conduit EDC à engager les opérations avant les autorisations normalement préalables : licence de production, licences de vente haute tension/moyenne tension. Bien que cela ne soit pas expressément mentionné, cette urgence impliquera aussi que soit mis en veilleuse des études environnementales approfondies, en raison d’une course vers l’augmentation des capacités en offre d’énergie au Cameroun.

Des études ont démontré qu’une centrale à fuel ou à gaz émet 0,9 tonne de GES (gaz à effet de serre) qui détruit la couche d’ozone et augmente le réchauffement climatique de la planète. En plus d’être une source de pollution et de nuisances multiformes pour les riverains du site abritant les installations de la centrale, il est établi que le thermique est l’une des technologies de production de l’électricité les plus coûteuses. Plusieurs pays ont abandonné la thermoélectricité au profit de sources d’approvisionnement en énergie électrique plus propres et moins onéreuses.

Si l’utilisation des centrales thermiques est indispensable pour assurer la satisfaction des besoins en électricité de certains pays, le choix du thermique comme solution d’urgence pour résorber le déficit énergétique au Cameroun est une incongruité. Notre pays possède le deuxième potentiel hydroélectrique d’Afrique Centrale après la République Démocratique du Congo ; Ce potentiel, selon les chiffres du Ministère de l’Energie et de l’Eau est de 19,7Gw pour un productible moyen de 115Twh et moins de 1,5% sont actuellement exploités. EDC aurait pu opter pour un renforcement d’utilisation de cette capacité. En 2007 le meme projet initiée par AES-SONEL avait connu une forte désapprobation des associations de défense des droits de l’homme.


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