Cameroun: c’est parti pour le cinquantenaire de la fête de la jeunesse

La ville de Tiko a abrité lundi, les cérémonies menées par le Minjec, pour le lancement des activités liées à la célébration de la fête de la Jeunesse

Le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), Mounouna Foutsou, donne Le coup d’envoi des activités marquant le cinquantenaire de la fête de la jeunesse ce lundi, 01er février 2016. Les cérémonies y relatives se dérouleront dans deux villes. Il s’agit respectivement de Tiko, située dans la région du Sud-Ouest, et de Yoko dans le Centre.

« Le lancement des activités se fait dans deux localités pour permettre aux jeunes de ces lieux d’avoir le sentiment d’être pris en compte», a indiqué Mounouna Foutsou, cité dans le quotidien national édition du lundi, 01er février 2016.

Concernant la célébration de la fête de la jeunesse 2016, le Minjec a indiqué jeudi, 28 janvier 2016, qu’elle se tiendra sous le thème « Jeunesse, citoyenneté et lutte contre l’insécurité pour l’avènement d’un Cameroun émergent », un thème relatif à la campagne nationale d’éducation civique et d’intégration nationale en cours au Cameroun.

Des innovations ont été apportées à la célébration du cinquantenaire de la fête de la jeunesse. Il s’agit notamment de la construction de monuments commémoratifs ; la conception d’un logo de la jeunesse ; la composition de l’hymne de la jeunesse et des chants patriotiques et la réalisation d’une fresque historique.

Le port d’un pagne non obligatoire a aussi été adopté. « ce pagne est le fruit de l’initiative et de l’ingéniosité des jeunes eux-mêmes, sous l’égide du Conseil national de la Jeunesse. 100 000 pièces seulement ont été produites à titre expérimental », a indiqué le Minjec.

De nombreuses activités sont prévues en attendant la date buttoir du 11 février. Le 5 février est consacrée aux activités d’intérêts communautaires sur le territoire national. Suivra ensuite Le carnaval de la jeunesse]. Les 8 et 9 février sont consacrés à la foire des initiatives et de la créativité des jeunes, etc.

Le Minjec, Mounouna Foutsou, devant la presse vendredi, 28 janvier 2016
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Le Minjec évalue le comportement de la jeunesse camerounaise

Arrivé au terme d’une tournée y relative dans le Mfoundi, Mounouna Foutsou a constaté que les jeunes se livrent à l’ivrognerie, à la prostitution et à toute autre forme d’incivisme

La jeunesse de Yaoundé, capitale politique du Cameroun, est indisciplinée et ne respecte pas les emblèmes de la République. C’est le constat qu’à récemment fait le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), Mounouna Foutsou. C’était au cours d’une tournée effectuée dans le Mfoundi, en vue d’évaluer l’impact de la campagne nationale d’éducation civique sur la jeunesse de cette circonscription.

L’exercice mené par le Minjec a permis de relever d’autres maux qui minent la jeunesse camerounaise. « l’indécence vestimentaire, la consommation des stupéfiants, le banditisme, le vandalisme, l’irrespect envers les ainés, la prostitution, le proxénétisme, etc », a indiqué Mounouna Foutsou dans une interview publiée dans le quotidien national édition du mercredi, 20 janvier 2016.

Toutes choses qui ont conduit le Minjec à mettre en place des clubs d’Education civiques dans les zones fréquentées par les jeunes. Notamment, les quartiers, les établissements scolaires, universitaires et de formation et les villages. Objectif Optimiser les effets de la campagne de sensibilisation qui s’étend désormais sur les réseaux sociaux.

« Chaque semaine il y a des thématiques qui sont lancées en débat. Les réactions sont récoltées et réorientées pour que les jeunes sachent identifier les défis et les maux qui minent notre jeunesse », a indiqué le Minjec.

Ladite campagne vise également les adultes. Selon Mounouna Foutsou il est question de sensibiliser tout le monde en demandant aux adultes de servie de modèles de vertus aux plus jeunes, et à ces derniers de ne pas suivre les mauvais exemples.


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