Mannequin, Marketiste, Directrice de publication, elle a plusieurs cordes à son arc
Mannequin, Marketiste, Directrice de publication, on pourrait dire qu’à 28 ans, Sophie FAMANOU cherche encore sa voie. Mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle a plusieurs cordes à son arc. Battante, courageuse, motivée et déterminée, Sophie FAMANOU est une véritable jusqu’auboutiste qui ne recule devant aucun obstacle comme le témoigne à suffisance son CV très riche et bien étoffé. Née Il y a 28 ans à Mora dans le département du Mayo- Sava à l’extrème-nord Cameroun, Sophie FAMANOU est de l’ethnie Massa et de confession religieuse catholique. Elle commence ses études primaires à Douala, puis à l’Ecole Publique d’Obala dans la Région du centre où elle obtient son CEPE en 1992. La mobilité de ses parents aidant, elle va se retrouver à Garoua en 1998, où elle obtient son BEPC au Collège Moderne de la Benoué, le Probatoire Série D au Lycée de Guider en 2001, puis le Baccalauréat D dans le même établissement un an plus tard. Durant ce cursus très mouvementé dans les établissements secondaires du pays, elle va se frotter à plusieurs activités. Membre active du club Musique au lycée d’Obala ; du club théâtre et musique au collège Moderne de la Bénoué, Vice présidente du club journal au Lycée de Guider.
En 2003, les portes de l’enseignement supérieur s’ouvrent pour elle à l’Université de Ngaoundéré où elle choisit de s’inscrire à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG). En 2006, elle obtient le Diplôme d’Etudes Universitaires Professionnelles (DEUP) en Marketing Commerce-Vente (MCV), puis la Licence dans la même spécialité un an plus tard dans la même institution universitaire. Un parcours parsemé d’embûches que Sophie a su surmonter avec un seul rêve à l’esprit, devenir plus tard directrice d’entreprise. Aujourd’hui, cette passion est en train de passer du rêve à la réalité.

De par sa formation de marketiste, elle a très vite choisi de se lancer dans la vie active après l’obtention sa Licence. Son premier tremplin sera la participation au 12e congrès du CODESRIA qui s’est tenu à Yaoundé en 2008 et durant lequel elle a animé leur stand et assuré la vente de leurs publications. Un strapontin qui ne fera pas long feu puisque quelques temps seulement après, elle va effectuer un Stage aux Editions CLE où elle a assuré l’intérim du responsable commercial, réalisé des campagnes publicitaires, mis en place un système de suivi de la clientèle, fait de la prospection . Toujours dans le domaine professionnel, elle a fait la promotion des puces MTN et effectué plusieurs stages à SAHEL- SPRINGS et à la CIMENCAM. A CIMENCAM Figuil. Sophie FAMANOU a également flirté avec le mannequinat et comme elle le dit elle-même,je le faisais par passion, ça fait presque 10 ans, j’ai été le mannequin phare d’une structure qui était basée à Ngaoundéré, j’ai aussi défilé pour les créations de Papa Abbo.
Actuellement, Sophie FAMANOU s’occupe entièrement du journal qu’elle a créé, et dont elle est la directrice de publication. Il s’agit bel et bien du JOPA (Journal des petites annonces) qui est sa dernière trouvaille et dont le premier numéro publié remonte au mois d’août 2009. Le JOPA est un journal des petites annonces, format tabloïd de parution mensuelle qui s’adresse aux particuliers et aux professionnels qui peuvent y publier leurs annonces et leurs publicités. Il paraît tous les 15 de chaque mois et avec le partenariat du Fonds National de l’Emploi (FNE), il est distribué gratuitement, d’ailleurs c’est le seul journal de petites annonces distribué gratuitement à Yaoundé, Garoua, Ebolawa … avec pour objectif de toucher tout le territoire national et de le ramener à un hebdomadaire. Le journal qui est également disponible sur la toile aux références www.jopa-web.com peut être contacté à l’adresse e-mail jopa@jopa-web.com.
Sophie FAMANOU qui a une formation en informatique est également une grande choriste et Polyglote. Elle s’exprime parfaitement dans plusieurs langues parmi lesquelles on peut citer le français, l’anglais, l’italien, le foulfouldé et le massa. Comme toute camerounaise digne de ce nom, la pratique du sport chez elle est une réalité . Tous les week-ends elle se retrouve au club Noah pour pratiquer la natation et le tennis qui sont ses passions . Comme loisirs, elle aime la musique, la lecture, les voyages. « Je suis un pigeon voyageur », avoue-t-elle.
Dans ce vaste et ambitieux projet, nous ne pouvons que lui souhaiter bonne chance.
