Le Mindef prescrit « encadrement de proximité » aux forces de maintien de l’ordre

Au cours d’une réunion présidée le 22 novembre dernier, Joseph Beti Assomo, le ministre de la Défense a  défini les mesures nécessaires pour que les fêtes de fin d’année se déroulent sans incident.

« L’apparente quiétude des principales cités du pays, à l’exception de Bamenda et de Buea, ne doit nullement nous faire dormir sur nos lauriers ». Mise en garde du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, au cours d’une réunion spéciale d’évaluation sécuritaire tenue le 22 novembre 2021.

Il s’agissait, au cours de cette concertation ayant réuni tout le haut commandement militaire et les principaux responsables des forces de sécurité, de définir des mesures nécessaires pour que les fêtes de fin d’année se déroulent sans incident.

Le Mindef est conscient que « la menace éventuelle sur la sécurité pourrait bien provenir des autres régions. C’est pourquoi nous devons pleinement être conscients de ce que la sécurité concerne l’ensemble du territoire national ». Surtout que, fait observer Joseph Beti Assomo, « il s’agira d’une période d’insouciance pour une partie des populations ».

Il prescrit donc aux forces de défense et de sécurité un encadrement sécuritaire de proximité beaucoup plus alerte qu’à l’accoutumée. Et pour ce faire, elles devront appliquer la stratégie de riposte enseignée au cours d’un exercice de simulation d’une attaque terroriste organisé fin septembre à Yaoundé. Joseph Beti Assomo a annoncé l’organisation imminente de cet exercice dans les quatre autres villes devant abriter la compétition.

Fête des embouteillages

Depuis quelques semaines des doubles voire triples files de voitures, sur des routes étroites, s’étirent à perte de vue sur plusieurs kilomètres à Yaoundé, à la veille de fêtes de fin d’année.

Partir d’un point pour un autre dans les grandes métropoles, quelle que soit l’heure, relevait du véritable parcours du combattant. Les embouteillages qui d’habitude ne sont remarquables qu’aux heures de pointe (7h-8h30 ; 12h-14h et 18h-21h) se prolongent maintenant jusqu’à minuit sur certains axes. C’est d’ailleurs l’un des phénomènes qui caractérise la période des fêtes de fin d’année.

Il est à peine 7 heures du matin et déjà il est presque impossible de traverser le carrefour Total Fouda, le trafic est dense malgré le départ en congé des élèves. Assis dans son véhicule en direction de son lieu de travail, Ryan Ndoumbe rumine sa colère. « Il n’y a pas moyen de circuler », constate-t-il.

A partir de midi la situation devient compliquée, notamment dans les marchés, automobilistes et piétons se discutent même les trottoirs.  C’est tout le monde qui veut sortir faire les emplettes pour que rien ne manque les jours des fêtes.

Nous sommes mercredi 22 décembre soir au lycée Bilingue à Yaoundé, il est 18h.  Arnold Moukala vient de terminer sa journée de travail et il emprunte un taxi pour rentrer chez lui. Après plus de 20 minutes à essayer de trouver un taxi, ce quadragénaire (entre 40 et 49 ans) est enfin accepté. « Notre taxi a passé 1 heure de l’hôtel du Plateau au carrefour Pakita (Une distance d’environ  deux km, Ndlr) », soulagé à sa descente du véhicule Samuel est devenu un adepte de moto. « C’est plus cher mais au moins je suis à l’heure à mes rendez-vous. »

D’aucuns optent pour la marche. « C’est dur de trouver un moyen de locomotion en ces temps. Je suis contraint de marcher quand je rentre», se lamente Christelle. D’autres abandonnent leur voiture pour rentrer chez eux à pied. Il y en a qui attendent dans une buvette le temps que la situation se décante.

Les bouchons ne sont pas seulement un problème pour le transport urbain en cette période de fêtes mais aussi interurbain. Voilà qui contribue à la hausse des tarifs de transport. « Les embouteillages nous font beaucoup consommer en carburant et on fait moins de tour, on est obligé d’augmenter les prix du transport pour ne pas perdre », justifie un chauffeur taxi.

Les automobilistes et autres usagers de la route ne manquent pas d’astuces. Notamment, en empruntant des voies de contournements dans les sous quartiers, pour y faire face, tout en restant vigilants face aux défis sécuritaires liés à cette période.

Cameroun : les multiples visages de l’insécurité à l’approche des fêtes

La période des fêtes de fin d’année au pays de Paul Biya connaît un regain d’insécurité dans les villes. Des délinquants multiplient les actes délictueux pour satisfaire les besoins qu’exigent les festivités de Noël et de Nouvel an.

La rubrique des Faits divers a pris une place prépondérante dans les journaux télévisés au Cameroun. Agression, vols, cambriolage, arnaque et autres accidents liés à l’insécurité  routière sont fréquemment relayés à l’approche des fêtes. A Yaoundé, les agressions dans les véhicules de transport et dans les rues sont légion.

Dans les taxis, les malfaiteurs utilisent plusieurs techniques. A défaut d’agresser les passagers en présentant des armes, le conducteur et ses complices arborent des masques. Policiers et gendarmes expliquent chaque fois le mode opératoire. Ils font inhaler des drogues et autres somnifères à leurs victimes transportées.

Sale travail des mototaxis 

Certains mototaxis vont plus loin. Ils roulent à toute vitesse dans les arrêts taxis et les rues où la circulation est moins dense. Ils arrachent des téléphones portables, sacs à main et autres gadgets des personnes moins lucides. Certains font semblant de transporter leurs victimes vers leurs destinations. Ils les emmènent par la suite à un autre lieu sombre et moins sécurisé avant de les dépouiller.

Série noire dans les quartiers 

Dans certains quartiers de Yaoundé, les agressions à main libre ou à main armée pullulent. Selon les forces de maintien de l’ordre, Mvan, Mvog-Mbi, Elig-Edzoa, Mokolo, Rue-Manguiers, Ngousso, Poste-Centrale sont quelques repères où il faut redoubler de vigilance à partir de 18h. Dans les marchés d’Elig Edzoa et Mokolo, les cambrioleurs vident des commerces dans la nuit. Le 15 décembre dernier, ils cassent la boutique de la nommée Gaël N. au marché Elig-Edzoa. Ils emportent des vêtements, ustensiles de cuisine, appareils électroménagers, etc.

A Bafoussam, des commerçants sont victimes de cambriolage à répétition, informe Cameroon Magazine. C’est le cas de Justine dont l’atelier de couture et le salon de coiffure ont été dévalisés le 09 décembre dernier au lieu-dit Banengo. Des quartiers tels Banengo, Gabon-Bar, Kilombo, Alpha enregistrent de pareils actes au quotidien depuis le mois de novembre. Les attaques de personnes la nuit sont aussi récurrentes.

L’arnaque sur les ondes

Les cybercriminels utilisent les réseaux sociaux et le téléphone pour arnaquer. Ils réussissent parfois à extorquer de l’argent dans les comptes mobiles des victimes. Le mode récent est le piratage du compte Facebook d’un abonné. Puis, ils demandent de l’aide à ses contacts. Certaines personnes déboursent des sommes d’argent pour acheter des articles inexistants, et/ou de mauvaise qualité en ligne. Certains acheteurs ne sont ni livrés ni remboursés.

Criminalités

 Le 22 novembre 2019, l’étudiante de 2è année à l’université de Yaoundé 2 Soa est agressée et tuée au lieu-dit fin-cimetière Ngousso. Quelque temps avant, proche de là, derrière la station Pétrolex un jeune a été égorgé. Dans la même période, les sapeurs-pompiers retrouvent le corps sans vie de Cédric Momo dans les eaux du Mfoundi au quartier Ahala à Yaoundé. Le 02 décembre de la même année, une employé d’un supermarché et une fille de 09 ans sont tués par des malfrats à Douala.

Cameroun : Orange vous fait vivre une fin d’année exceptionnelle

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Après une année 2020 assez difficile, la marque de téléphonie apporte la gaieté dans les cœurs des camerounais. Il faut rappeler que ce spot est diffusé dans tous les pays africains où la marque est représentée. Comme quoi, la bonne humeur est contagieuse.

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