Affirmation de Camille Moute à Bidias, à la tête de l’institution qui célèbre ses 30 ans ce 27 avril
Le Fonds national de l’Emploi (FNE), créé par décret présidentiel le 27 avril 1990 pour assurer la promotion du service public de l’emploi, a permis à la majorité de ses usagers de trouver du travail, selon son directeur général.
“Aujourd’hui en termes d’activités, 60% environ de personnes cherchant un emploi et qui se sont confiées à nous ont à un moment ou à un autre trouvé du travail”, relève Camille Moute à Bidias dans un message publié ce jour dans le cadre des 30 ans d’existence de l’institution.
“Nous avons promu près de 75 000 entreprises et activités qui ont, non seulement généré des centaines de milliers d’emplois directs et indirects (225 000 environ), mais aussi contribué à l’essor de notre économie par leur apport au Produit intérieur brut (PIB). Des milliers d’autres clients ont acquis ou amélioré leurs compétences en vue d’un meilleur positionnement sur le marché du travail. A ce jour, 120 000 en ont bénéficié. Nous mettons en oeuvre quotidiennement de nombreuses actions, au profit des chercheurs d’emploi et des entreprises”, assure le DG du FNE.
Camille Moute à Bidias est à la tête du Fonds national de l’emploi depuis 1991.
L’Office français de l’immigration et de l’insertion a signé deux contrats de prestation avec des institutions camerounaises, afin de faciliter le retour dans leur pays.
L’Office français de l’immigration et de l’insertion (Ofii) veut s’impliquer dans l’encadrement des Camerounais qui décident de retourner au Cameroun après un long séjour en France, pour des études ou pour d’autres raisons. Mardi, l’organe a signé des contrats de prestations avec des institutions camerounaises dans ce sens. Le premier, avec le Fonds national de l’emploi (Fne), permettra de placer les compétences dans les entreprises partenaires de l’entreprise. Le Fne jouera aussi le rôle d’encadrement des demandeurs dans le montage des Très petites entreprises (Tpe).
Le second contrat de prestation a été signé avec le Conseil interprofessionnel de cacao et du café (Cicc). Celui-ci apportera son expertise dans le montage des projets agricoles. « Le Cicc qui a des compétences avérées dans le domaine du cacao et du café soutient les jeunes camerounais voulant mettre sur pied des exploitations cacaoyères ou caféières », a déclaré Gilles Thibault au quotidien Cameroon tribune. L’ambassadeur de France au Cameroun soutient que la signature de ces contrats « illustre une volonté d’aider les Camerounais qui sont partis en France et finalement n’ont pas trouvé leur place et ont décidé de retourner dans leur pays. Ceux qui se sont réinstallés ici réussissent et créent des emplois. Ceux qui veulent rentrer sont nombreux, mais ils n’ont pas toujours la bonne information », regrette Gilles Thibault.
En effet, de nombreux jeunes hésitent à rentrer au Cameroun après leurs études en France. Ceux qui rentrent quand même ne savent pas toujours par où commencer. Certains, malgré les diplômes décrochés, attendent plusieurs mois pour trouver un emploi. Le Fne se chargera de leur donner les informations utiles afin qu’ils soient au contact d’entreprises susceptibles de mettre en valeur leur savoir-faire.
Les concernés, 42 personnes au total, ont été formés sur les techniques de recherche d’emploi et le montage d’une activité génératrice de revenus
Le Fond national de l’emploi (FNE) du Cameroun, à l’initiative du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), a bouclé le jeudi 25 aout 2016, un module de formation des réfugiés urbains de Yaoundé, la capitale du pays, destinée aux techniques de recherche d’emploi et d’auto emploi afin de renforcer les capacités des réfugiés dans la recherche d’emploi salarial ou le montage d’une activité génératrice de revenus.
Ladite formation, qui concernait 42 personnes, ambitionne d’améliorer les moyens d’existence des intéressés et de développer leur autonomisation à travers l’apprentissage aux techniques de rédaction d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae.
Les mêmes ont également été initiés à la connaissance du marché de l’emploi, de création d’activités génératrices de revenus et de recherche de financements.
Dans le pays, le HCR travaille aux côtés du gouvernement dans la protection et l’assistance à quelque 350.000 réfugiés et demandeurs d’asile, qui vivent en majorité dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est et de l’Extrême-Nord.
Les interventions de cet organisme ciblent aussi plus de 190.000 déplacées internes, ainsi qu’un nombre important de communautés hôtes à l’intérieur du Cameroun.
Sur la centaine de personnes ayant bénéficié du prêt, seuls 40 ont effectivement soldé la totalité de leur dette. Voilà qui justifie les avertissements des responsables du Fonds national de l’emploi
Dans une interview parue dans l’édition du 28 juin 2016 du quotidien national Cameroon Tribune, le directeur de l’agence du Fonds national de l’emploi (FNE) de Kribi, Pierre Mateke Selle, presse les insolvables du crédit du programme-filière-distribution de s’acquitter de leur dette. Pour lui : « Le FNE n’aime pas prendre des mesures sévères. Mais s’il faut le faire, nous le ferons » . Pierre Mateke Selle s’exprime en ces termes, au moment où la campagne de recouvrement des fonds prêtés aux petits entrepreneurs de la ville de Kribi, dans le Sud du Cameroun, tire à sa fin.
Pour rappel, tout commence en janvier 2015. L’agence FNE de Kribi, en collaboration avec la mairie de Kribi Ier décide d’accorder un prêt de 8,5 millions de Fcfa à 102 personnes. Chaque petit entrepreneur reçoit 80 000Fcfa. Prêts qui devaient en principe être remboursés le 18 décembre 2015. Le délai a expiré et plusieurs bénéficiaires tardent encore à rembourser, malgré la campagne de recouvrement. Sur la centaine de personnes ayant bénéficié du prêt du FNE, seuls 40 ont effectivement soldé la totalité de leur dette. Les autres doivent, quant à eux, débourser encore plus d’un million, sans compter les intérêts.
Une situation d’insolvabilité qui pousse les responsables du FNE à imaginer, à l’avenir, une autre orientation du programme-filière-distribution qui est à sa première phase-pilote dans le département de l’Océan. « Il a fallu cette première expérience pour voir comment les choses se passent sur le terrain. Dans l’avenir, nous allons travailler avec beaucoup de prudence » affirme Pierre Mateke Selle, directeur de l’agence FNE de Kribi.
Le fonds national de l’Emploi au Cameroun évalue en chiffres le chemin parcouru en plus de vingt ans d’existence
Dans la recherche d’emplois pour les jeunes, le FNE a à son actif plus de 440 000 chercheurs d’emplois placés en 25 ans d’existence. Les chiffres, donnés par les responsables de cette structure, sont «globalement satisfaisants, en dépit des moyens pas toujours en cohérence avec les défis auxquels il y a à faire face», indique Christophe Mambou, chargé d’études à l’agence du FNE.
Depuis sa création en 1986, le FNE a reçu et enregistré jusqu’en mars dernier, 677 244 chercheurs d’emploi. Près de 443 221 candidats ont été placés dans différentes entreprises nationales et internationales. Pour ce qui est des formations professionnelles, la structure a aidé à la formation de 10 214 jeunes en formations formelles. 84 820 ont été formés sur le tard. Dans son programme, la structure a également opté pour la formation de jeunes déjà diplômés. C’est ainsi que 7 780 ont reçu des formations en rapport avec leur qualification.
Financement des projets
Au total, 61 090 projets ont été financés. Notamment 4 623 micro-projets financés, pour des jeunes qui se sont installés à leur propre compte. Toujours en ce qui concerne l’auto-emploi, le Fonds national de l’Emploi a également investi sur près de 56 467 programmes groupés. On compte aussi 109 404 créations d’emploi à travers les projets. Tout ceci, grâce à l’appui de près de 8 000 entreprises, partenaires nationaux et étrangers. Entre autres l’Association mondiale des services d’emploi publics (Amsep), le Bureau International du Travail (BIT), la GIZ et le Gicam.
Le FNE enregistre en moyenne 50 candidats par jour et près de 300 pour une semaine. Seulement l’opinion estime que les chiffres cités plus haut ne sont pas assez importants pour une structure qui a été créée depuis 25 ans. Mais d’après Justin Banko, Job developer au FNE, certains candidats se découragent facilement. Au sujet des statistiques, c’est le nombre que la structure, qui célébrait son 25ème anniversaire le 27 avril 2015, a pu maîtriser.
Les offres collectées par l’agence du Fonds national de l’emploi (Fne) ont connu une légère hausse. Tout comme les postes offerts. Mais, le chômage est toujours présent
Statistiques
La 12e édition de la Semaine pour l’emploi des jeunes s’est ouverte ce lundi 6 février 2012, à Douala. La cérémonie de lancement était présidée par le chef de la division des affaires administratives et juridiques à la région du Littoral. Rachel Sen Kong a saisi cette occasion pour divulguer quelques statistiques sur l’emploi compilées par l’agence régionale du Fne, organisatrice de cette semaine, qui a pour principale cible les jeunes des classes terminales des lycées et collèges et des étudiants. On retient qu’en 2011, 3765 offres d’emploi ont été collectées par l’agence du Fne pour le Littoral pour 13763 postes offerts. Ces chiffres connaissent une légère amélioration par rapport à ceux de 2010 qui affichent 3077 offres d’emploi pour 13501 postes offerts. Soit un ratio de progression de 8,1% pour les offres d’emploi collectées, et de 9,8% pour les offres d’emploi offerts aux jeunes dans le Littoral. C’est cette information qui retient le plus l’attention. En ce qui concerne la région du Littoral, le marché de l’emploi a évolué dans un environnement difficile, certes, mais on observe une hausse des recrutements des jeunes dans les tissus de production, soutient Rachel Sen Kong. Mais, cela demeure toujours insuffisant au regard de l’ampleur du chômage et les moyens insuffisants mis à la disposition du Fne, tempère la représentante du gouverneur à cette cérémonie, en appelant les nombreux jeunes présents à la salle du Castel Hall à la patience. L’espoir est permis en 2012, car 2012 est l’année des grandes réalisations et des grandes réussites, l’année où le Cameroun se transformera en un vaste chantier, l’année de décollage du Cameroun vers son émergence à l’horizon 2025 et de réalisation de nombreux projets structurants, martèle Rachel Sen Kong.
Mesures d’appui
La semaine pour l’emploi des jeunes fait partie intégrante des mesures d’appui que le Fne organise tous les ans dans le sillage de la fête nationale de la jeunesse. L’édition de 2012 va s’achever le 9 février. Cette semaine vise trois principaux objectifs. Informer les jeunes sur les programmes et mesures existant en leur faveur, sensibiliser les jeunes sur la nécessité d’une bonne orientation professionnelle et susciter la contribution de tous les partenaires du marché de l’emploi, notamment les entreprises pour promouvoir la formation et l’insertion professionnelle. En organisant cette semaine, le Fne vise à établir un dialogue avec les jeunes sur leurs préoccupations actuelles ou futures par rapport aux problèmes d’emploi, explique le Directeur régional du Fne pour le Littoral. Elle répond à un besoin crucial ressenti par les jeunes, en matière d’information sur l’emploi, insiste Benjamin Kisso. D’après lui, plusieurs activités vont être déployées tout au long de la semaine. Entre autres, des ateliers d’information et de présentation des activités du Fne, des conférences-débats sur les thèmes relatifs à l’emploi des jeunes, des carrefours métiers. En termes d’innovations, il y a le lancement à l’attention des jeunes du concours de la meilleure idée de projet. Cette manifestation qui se déroule simultanément à Yaoundé, Maroua, Bertoua, Limbe, Bafoussam, Ngaoundéré et Bamenda a été initiée par le Fne. Le thème central de cette année est «Notre offre de service pour l’emploi des jeunes».
Les jeunes en recherche d’emploi lors du recrutement des 25000 par la Fonction publiqueNkul-Beti)/n
Les contrats d’engagement ont été paraphés le 21 septembre, à Douala, en présence du directeur général du Fond National de l’Emploi (FNE)
5 ans de parrainage
A travers les contrats paraphés ce 21 septembre 2011, les parrains acceptent de coacher ces jeunes entrepreneurs pendant une période de 5 ans en moyenne. Onze entreprises ont adhéré favorablement à l’offre du FNE. Mac Darwin, Proximity Sa, Cible Marketing. Les parrainés, quant à eux, évoluent pour la plupart dans les secteurs de la restauration et de la photographie. Certains sont basés à Douala, d’autres à Yaoundé et Limbé. La finalité étant qu’à l’issue de cette période, les parrainés puissent à leur tour transmettre leur expérience aux autres jeunes promoteurs.Ce n’est pas une affaire de finances, mais d’éducation familiale dans le monde de l’entrepreneuriat. Car ce monde a les règles. Ceux qui sont arrivés avant connaissent sans doute plus de choses que les nouveaux. Donc, on donne des conseils car l’argent ne suffit pas pour réussir, explique Bertin Constant Keulieu de Mac Darwin. C’est quasiment le même argumentaire que déploie Bob Ngamoé, le promoteur du groupe ISMA (Institut supérieur de management). Le Programme de parrainage des micros entreprises (MICROPAR) a été lancé en 2007 et est rendu à sa 2e session. Lors de la première session, 20 jeunes promoteurs ont bénéficié de l’accompagnement de leurs « ainés ». Globalement, le MICROPAR a pour but d’aider les promoteurs de micros entreprises à mieux assurer leur développement.
Deux objectifs fondamentaux
Il vise deux objectifs fondamentaux. Renforcer le développement des micros entreprises financées au FNE grâce à un appui, un encadrement et un conseil d’un parrain qui est un chef d’entreprise relativement plus grande donc plus expérimenté et susciter un engagement citoyen des chefs d’entreprises ainées à jouer le rôle de locomotive dans le processus de promotion de l’entrepreneuriat. Afin de l’appuyer dans son développement, le parrain met à la disposition du promoteur de la micro entreprise une gamme d’appuis. L’accueil dans son entreprise pour des stages d’imprégnation, l’appui conseil, l’appui commercial et éventuellement l’appui financier. C’est un programme très important dans le développement des Pme car le soutien est multiforme. Dans la gestion, les relations publiques, le lobbying etc., avoue Camille Mouthe à Bidias, DG du FNE. Les bénéficiaires de la 2e promotion ne cachent pas d’ailleurs leur satisfaction ce 21 septembre, après la signature de leurs contrats. C’est un programme intéressant qui va m’accompagner dans mes affaires. J’en avais vraiment besoin, réagit Aristide Ngue, spécialisé dans le domaine de la restauration. Dans l’ ensemble, le MICROPAR est gratuit et sa population est constituée de tout promoteur de la micro entreprise financée par le FNE. Depuis 2007 donc, 20 jeunes promoteurs ont bénéficié du programme. Avec la 2e cuvée, cela porte à 31 au total le nombre de bénéficiaires de ce programme qui tient véritablement à c ur le DG du FNE. Nous allons tout faire pour le vulgariser et intéresser davantage les chefs d’entreprises, promet Mouthe à Bidias.
Camille Moute à Bidias, DG du FNEslateafrique.com)/n
Les ministres des Finances et de l’Emploi et de la formation professionnelle en avaient décidé par arrêté conjoint.
Recouvrement de la taxe patronale de 1% pour le FNE
L’arrêté avait été signé depuis le 14 avril 2009. Ce n’est que le 10 Septembre dernier que la direction du FNE en a fait l’annonce. Cette taxe représente la contribution des entreprises à la promotion de l’emploi au Cameroun. Désormais le Fonds National de l’Emploi devrait en gérer la collecte et l’affectation. Pendant près de 20 ans, le Trésor public était chargé de son recouvrement, puis de son reversement au FNE. Un mandat qui a souvent été contesté. On reproche à cette manière de faire, des retards dans le reversement de la taxe patronale au FNE. Une situation qui a été souvent une limite pour une action efficace, dit-on au FNE. La preuve ? A moins de trois mois de la fin de l’exercice budgétaire 2009, le FNE n’a réalisé son budget arrêté en début d’exercice à 7,4 milliards de FCFA, qu’à 60% à cause, en partie, des retards observés dans la mise à disposition du FNE des fonds collectés par le Trésor public affirme Camille Moute a Bidias, le directeur général de cette structure.
Des objectifs plus maîtrisés
La nouvelle directive est d’une grande importance. Elle devrait permettre une meilleure maîtrise de cette ressource. Egalement escomptée, une collecte plus rapide permettant d’assurer de manière plus rapide les activités du FNE. 20 000 entreprises privées, publiques et parapubliques sont concernées. Selon le directeur général du FNE, des mails ont été déjà envoyés à près de 6000 entreprises concernées, pour les tenir informé de la nouvelle situation. Parallèlement, une campagne d’affichage est prévue dans les centres des Impôts. Grace à la redéfinition de son intervention dans la maitrise de ses ressources financières, le FNE devrait selon certains experts voir son budget presque tripler. Une conclusion que relativise Camille Moute à Bidias. Pour l’instant, nous ne connaissons pas quel sera l’impact de cette collecte sur les montants recouvrés. Au cas où il s’avère que nos ressources augmentent, forcément nous augmenterons aussi nos activités affirme-t-il.
Les jeunes, principaux bénéficiaires
Selon une enquête de l’institut de la statistique au Cameroun, le Cameroun connaît un taux officiel de chômage de 4,4%, 90% d’emplois crées dans le secteur informel. 70% d’entre eux touchent moins du salaire minimum (25000 FCFA). Crée en 1990, par le gouvernement le FNE d’après ses textes à pour but d’atténuer les effets néfastes du programme d’ajustements structurels dans ses conséquence sur l’emploi. Selon certains, cette entreprise ne remplirait pas sa mission générale, à savoir, la promotion de l’emploi sur l’ensemble du territoire.
Selon une enquête nationale sur l’emploi et le secteur informel, récemment publiée par le Cameroun, les jeunes seraient les plus touchés par le problème de l’emploi. Aujourd’hui les jeunes de moins de 17ans représentent la moitié de la population. Problème, l’offre ne suit pas. De plus en plus, le marché du travail se resserre, les offres de recrutements se font rares et inaccessibles même. Les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur en sont touchés. Un environnement économique. Le diplôme ne facilite plus nécessairement l’insertion professionnelle. Les jeunes se sentent exclus et préfèrent ainsi se rabattre dans le secteur informel. Avec ses nouvelles possibilités le FNE aura désormais peu d’excuses pour justifier ses résultats parfois très mitigés.
Camille Moute A Bidias, Directeur Général du FNEJournalducameroun.com)/n