Cameroun : l’Etat prévoit un budget de 76 milliards de F pour relancer la filière café

Ce montant a été dévoilé ce 12 septembre 2023 à Kouoptamo (région de l’Ouest) lors du lancement officiel des activités du Projet d’appui à la relance de la filière café (Parf-Café).

La relance de la filière café est sur la bonne voie. Ressusciter la filière café est le défi que s’est donné Gabriel Mbaerobe, le ministre de l’Agriculture et du développement local (Minader). À cet effet, tous les moyens seront mis en jeu par le gouvernement. 76,7 milliards de F cfa. C’est le coût estimatif du Projet d’appui à la relance de la filière café (Parf-Café). Ce chiffre a été dévoilé par le Minader qui présidait ce 12 septembre 2023 à Kouoptamo, le lancement officiel des activités relatives à ce projet d’une durée de 5 ans (2027).

L’objectif principal est de doubler la production caféière d’ici 2027 car, selon des données fournies par l’Office national du cacao et du café (Oncc), la production de café s’est chiffrée à 11 557 tonnes (robusta et arabica) pour la campagne caféière 2021/2022. Concrètement, le gouvernement vise : « 22 086 tonnes cumulées de café vert de qualité soit 4 858 tonnes pour le café arabica et 17 228 tonnes pour le café robusta ».

A ceci, il faudrait ajouter des ambitions de «10 529 tonnes de café vert de qualité en 2027 soit 2 316 tonnes de café arabica et 8 213 tonnes pour le café robusta pour augmenter la production nationale qui gravite autour de 35 000 tonnes de nos jours ; un rendement moyen attendu de 0,7 tonnes/hectares soit un accroissement de 0,5 t/ha par rapport au niveau actuel de 0,2 t/ha », projette le membre du gouvernement.

Pour atteindre ces objectifs, le volet financement est un facteur crucial. Pour lever la difficulté, le Minader rassure que le Fonds de Développement des filières Cacao et Café (Fodecc), s’est engagé à financer les activités du Parf-Café à hauteur de 7,6 milliards de Fcfa soit 9,9% du coût global du projet à travers son Guichet projet. En plus, « il est nécessaire de rappeler qu’en plus de de financement, le Parf-Café va bénéficier des appuis indirects du Fodecc à travers le Guichet producteurs, qui a prévu environ 4 milliards de subventions en intrants pour le café en 2023 au profit direct des producteurs », fait-il savoir.

A en croire Ecomatin, le projet étalé sur cinq ans repose sur trois composantes techniques à savoir : la production et la diffusion du matériel végétal à haut rendement ; l’appui au développement des exploitations caféières et l’appui à la durabilité de la filière café.

 

Cameroun-cacao-café : 28 000 producteurs vont recevoir 6,5 milliards de FCFA en 2023

L’annonce a été faite le 17 avril 2023 par le Fodecc au cours de sa session du comité de pilotage d’octroi des subventions aux agriculteurs.

Le guichet producteurs du Fonds de développement des filières cacao et café (Fodecc) devrait distribuer 6,5 milliards de FCFA de subventions aux producteurs en 2023. Précisément, 5,2 milliards de FCFA aux producteurs de cacao, et 1,3 milliard de FCFA aux caféculteurs.

Trois grandes catégories de subventions sont concernées par le guichet producteurs. La première concerne les subventions de masse constituées d’intrants agricoles. C’est-à-dire les engrais, les semences, les plants et les produits phytosanitaires. Cette catégorie est ouverte à tous les producteurs de cacao et de café sans aucune discrimination.

Les 2e et 3e catégories de subventions portent respectivement sur les équipements et machines agricoles, ainsi que les infrastructures de soutien à la production. Ces types de subventions se font à la carte et appellent à une autre forme d’organisation et à a des conditions un peu plus importantes, avec notamment la présentation d’un plan d’affaires.

Selon Samuel Donatien Nengue, administrateur du Fodecc, le guichet producteurs lancé en 2021, est un nouveau mécanisme permet aux producteurs de cacao et/ou de café des différents bassins agricoles du pays, de rentrer directement en possession des subventions gouvernementales de masse ou à la carte.

Il ambitionne d’injecter 50 milliards de FCFA dans les filières cacao-café en 5 ans, et est ouvert à tous les producteurs, sous la double réserve de l’aptitude à cofinancer l’investissement agricole et à s’arrimer à la technologie digitale. Le producteur déclenche le processus d’acquisition en mobilisant sa quote-part majoritaire de 60 à 70%. Le Fodecc libère par la suite par dépôt bancaire ou monnaie mobile (Orange Money, Mobile Money, YUP, Express Union mobile) pour chaque producteur, le montant de la subvention à hauteur de 30 à 40% de l’investissement.

Cameroun : 400 milliards de F pour relancer le développement de la filière cacao

Cette contribution sollicitée du budget d’investissement public du Minader représente 50.53% du montant total du projet et le fonds de développement des filières Cacao et café (Fodecc) 49.47%.

Le projet a une durée de cinq ans et couvre la période 2022-2026 et sera financé à hauteur de 40 milliards de F.

Le projet d’appui au développement du Cacao (Pad-cacao) a tenu hier son premier comité de pilotage. Il s’agit d’un projet qui a pour missions, l’accompagnement de structures dédiées à la production et à la diffusion du matériel végétal performant et l’amélioration de la productivité des exploitations et de la qualité du Cacao.

Pendant cinq ans, le Pad-cacao va contribuer à réhabiliter des champs semenciers estimés à 260 ha et 270 autres ha qui seront mis en place d’ici 2025 ainsi qu’à la reproduction de plus de 100 millions de plants performants d’ici 2026.

Il va également contribuer au rajeunissement et à densification de 60.000 ha de verges d’âge inférieur à 25 ans et plus de 25 000 ha de verges de plus de 25 ans.

Par ailleurs, le projet ambitionne de créer 40 000 ha de surfaces productives d’ici 2026, plusde 1500km de pistes cacaoyères créées et de réhabiliter plusieurs infrastructures rurales.

« Un accent sera mis sur le financement de la production et la diffusion du matériel végétal et sur le désenclavement des bassins de production », a souligné Jean-Claude Eko’o, vice-président au Pad-cacao.

Cameroun-Guichet producteurs cacao-café : 500 producteurs sont passés à la caisse

Le démarrage de la remise des premières subventions aux producteurs de cacao et de café a débuté en présence du ministre de l’Agriculture et du développement rural Gabriel Mbairobe.

Les producteurs du Moungo ont été subventionné. En effet, le 24 juin 2022 a eu lieu la remise symbolique des cartes de leurs parcelles aux producteurs, et des équipements  POS aux Agro Dealers et aux EMFs /Banques.

Aussi, l’octroi effectif de subventions directes par voie électronique aux 500 producteurs séance tenante, le traitement des opérations comptables et leur traçage en vue d’en assurer l’apurement par les services financiers du Fodecc.

Gabriel Mbairobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural justifie le choix de Moungo par le fait que « le Moungo est le site pilote de ce Guichet Producteur ,les populations et les agriculteurs du Moungo  se sont déjà inscrits sur le système ,mais nous pouvons dire qu’à partir d’aujourd’hui, le système  est déjà disponible sur toute l’étendue du territoire national, et que chaque producteur peut s’auto identifier dans le système du Guichet producteur et  bénéficier des subventions de l’Etat » .

L’objectif du gouvernement consiste à augmenter la production nationale de cacao à 640000 tonnes à l’horizon 2030, contre 257151 tonnes au cours de la saison  2019-2020.Pour ce qui est du café, la production ciblée est 160000 tonnes contre 22000  tonnes actuellement .Pour l’exercice  2022, les enveloppes budgétaires  s’élèvent à  6.2  milliards de FCFA.

Ces chiffres selon le Fodecc  sont appelées  à croitre de façon exponentielle pour atteindre 50 milliards  de FCFA, dans 5 ans. Ce mécanisme de financement direct lancé le 8 juillet 2021, à Yaoundé   à en croire   le  Pr Brusil  Miranda Metou Secrétaire générale du Ministère du Commerce « vient rompre avec des dispositifs qui, par le passé, ont fait la preuve de  leurs limites et nous ont éloigné des objectifs assignés et produits des résultats mitigés en comparaisons avec les prévisions du plan de relance 2014/2020. »

Cameroun : 7,5 milliards de F pour appuyer les producteurs de cacao-café

Plus de 10 000 producteurs sont annoncés comme premiers bénéficiaires des subventions du Guichet producteurs dans la zone pilote du Moungo.

Samuel Donatien Nengue, Administrateur du Fonds de développement du Cacao et du Café (Fodecc) a donné un point de presse hier 22 juin à Yaoundé en prélude à la remise des premières subventions aux producteurs de cacao et café prévue le 24 juin, année courante à Melong dans la région du Littoral.

A l’occasion il a été dit que 7.5 milliards de F sont disponibles et cette enveloppe représente les 40% de l’apport de l’Etat. Pour l’heure près de 500 producteurs sont déjà enregistrés dans la base de données du Fodecc pour recevoir un appui.

Les appuis sont exposés en trois catégories. La première, concerne l’appui en intrants agricoles. Ceci s’adresse à l’ensemble des producteurs. La seconde catégorie  concerne les équipements et les machines agricoles ; cette catégorie concerne les producteurs engagés dans un processus de formalisation de leur activité économique et susceptible de produire un plan d’affaires. La dernière vise les infrastructures de soutien à la production.

A noter que, le processus de subvention est recommandé numérique. Pour le déclencher il faut utiliser l’application Agri4farmer. La plateforme permet au producteur d’effectuer les transactions en ligne.

Cameroun : un nouveau guichet de subvention pour les producteurs du cacao-café

Le Fonds de développement des filières cacao-café du Cameroun (FODECC), a annoncé ce 6 juillet 2021 à Yaoundé, la mise en œuvre dans les prochains jours, d’un nouvel outil de subventions dénommé « Guichet producteurs ».

C’était à la faveur d’un déjeuner de presse qui s’est tenu ce mardi à la Chambre d’agriculture de Yaoundé. Le gouvernement camerounais entend à travers ce dispositif favoriser l’accroissement quantitatif et qualitatif de la production des filières cacao-café. Pour cette année 2021, l’Etat a validé 6 milliards 350 millions FCFA pour appuyer le guichet producteurs.

Dès son opérationnalisation, le guichet va délivrer trois types de subventions notamment les intrants agricoles c’est-à-dire en engrais, semences/plants et produits phytosanitaires ; ensuite les équipements et machines agricoles et enfin les infrastructures de soutien à la production.

« Le Guichet producteur est ouvert à tous les producteurs, sous la double réserve de l’aptitude à cofinancer l’investissement agricole et à s’arrimer à la technologie digitale. Ici, c’est le producteur qui déclenche le processus d’acquisition en mobilisant sa quote-part majoritaire de 60 à 70%. Le Fodecc libère par la suite pour chaque producteur le montant de la subvention à hauteur de 30 à 40%. Il n’y a pas d’appels d’offres, de marchés à passer, ni de stocks à constituer », a précisé Samuel Donatien Nengue, administrateur du Fodecc.

Il faut tout de même préciser que le producteur pour bénéficier des subventions, doit avoir une plantation géolocalisable et remplir un formulaire d’identification. Il doit aussi avoir un compte approvisionné dans une banque ou un établissement de microfinance agréé.

Le processus de guichet producteurs sera dans un premier temps lancé dans le département du Mongo, région du Littoral où 14 mille producteurs ont été recensés.

Cacao-café: un comité de gestion des finances mis en place au Cameroun

Installés lundi à Yaoundé par le Minfi, les membres du comité de gestion du Fonds de développement de ces filières ont pour principale mission de gérer harmonieusement les ressources

Lundi, 07 novembre 2016, le comité chargé de la gestion du Fonds de développement des filières cacao et café (Fodecc) a été mis sur pied à Yaoundé, la capitale camerounaise. Ses 12 membres ont été installés par le ministre des Finances (Minfi), Alamine Ousmane Mey, en présence des ministres en charge du commerce, de l’agriculture et de la recherche scientifique. Tous trois ordonnateurs du Fodecc, ces départements ministériels ont investi 12,372 milliards de FCFA de 2006 (date de création du Fodecc, Ndlr) à 2016, pour la réalisation de projets.

Conduits par Théodore Ebobo, les membres nouvellement désignés auront donc ont pour mission de procéder à une gestion harmonieuse des ressources affectées aux activités de production du cacao et du café. Ce qui implique selon le Minfi « La mise en place d’un système de gouvernance pour éviter la dispersion des ressources financières et la mise sur pied d’un budget-programme pour 2017 ».

Ainsi, ledit comité devra s’appuyer sur les conditions climatiques favorables, le capital humain et le du fonds de financement pour garantir une production abondante susceptible d’améliorer la qualité du label Cameroun. Alamine Ousmane Mey a également insisté sur la nécessité de sensibiliser les acteurs des filières sur le régime fiscal incitatif relatif aux filières cacao et café, dans le but de les rendre : « plus compétitifs et d’accroître la production du pays ».

Depuis le 30 septembre 2014, date d’adoption par le gouvernement du Plan de relance des filières cacao et café, sa mise en uvre entend atteindre l’objectif de 600 000 tonnes de cacao, 120 000 tonnes de café Robusta et 35 000 tonnes de café Arabica produits d’ici 2020. Pour financer ce plan, le prélèvement à l’exportation opéré sur les deux produits a augmenté depuis 2015, passant de 54 F à 150 F pour le cacao et 100 F pour le café. Des fonds reversés au Fodecc pour augmenter les ressources devant financer les projets prévus pour la relance.

Les membres du comité de gestion installés lundi 07 novembre 2016.
Droits réservés)/n

Cameroun: Les cacaoculteurs sceptiques sur la production de 600.000 tonnes à l’horizon 2020

Le président de l’Association nationale des producteurs de cacao et du café (Ancc), estime que c’est du bluff, avec l’enclavement actuel des bassins de production du cacao

Pour accélérer la croissance économique nationale, le gouvernement camerounais a ciblé des filières de production prioritaires au rang desquelles la culture du cacao, un des principaux produits d’exportation où une production nationale annuelle de 600.000 tonnes est recherchée à l’ horizon 2020, un objectif difficilement réalisable aux yeux des producteurs.

« L’objectif de 600.000 tonnes, c’est du bluff, parce que rien n’est fait pour qu’on atteigne cet objectif. Lorsqu’on veut relancer une filière, comme celle du cacao au Cameroun, il y a des choses à prendre en compte. Le désenclavement des bassins de production devrait être une priorité », a souligné à Xinhua André Bélébénié, président de l’Association nationale des producteurs de cacao et du café (ANCC).

Sur les dix régions administratives du Cameroun, sept (Centre, Sud,Est, Littoral, Sud-ouest, Ouest et Nord-ouest) s’offrent à la culture du cacao, qui représente 28% de la valeur totale des exportations non pétrolières, 2% du PIB (produit intérieur brut), 6% du PIB primaire et environ 30% du sous-secteur des produits agricoles destinés à l’exportation et à la transformation, d’après les statistiques officielles.

L’accès aux zones de production se fait pour la plupart à travers des pistes rurales en mauvais état, qui accroissent la pénibilité du travail des quelque 400.000 paysans recensés dans cette activité par ailleurs confrontée au vieillissement du verger et de la main d’oeuvre dont l’âge moyen est situé à environ 55 ans, à un moment où le marché vit pourtant une période d’embellie due à des prix attractifs.

Pour Bélébénié, grand producteur du département du Mbam-et- Inoubou,dans le Centre, la mise à disposition des plants de cacaoyer de bonne qualité et à temps est un autre défi à relever, « parce que l’agriculture a un timing. Si on vous donne les plants en fin ou juillet, vous travaillez pour perdre autour de 60% de votre production, étant donné que la chaleur commencera en novembre-décembre ».

Puis il y a aussi « l’accompagnement avec les engrais, les insecticides, les fongicides pour l’entretien de ces plants. Tout cela n’est pas fait. Il y a en outre l’implication des producteurs dans les programmes qui fait défaut : si vous faites des programmes pour les producteurs qui ne sont pas impliqués, je crois qu’on ne peut pas atteindre les objectifs », alerte-t-il encore.

Quatre organismes sous tutelle des ministères du Commerce et de l’Agriculture et du Développement rural sont chargés de la gestion de la filière : la Société de développement du cacao (SODECAO), l’ Office national du cacao et du café (ONCC), le Conseil interprofessionnel du cacao et café (CICC, interprofession) et le Fonds de développement des filières cacao et café (FODECC).

Les budgets respectifs de ces institutions tirent une partie de leurs ressources des prélèvements effectués sur les revenus générés par la commercialisation de ces produits. Lors de la campagne 2013-2014, clôturée par une production établie à 209.905 tonnes, un montant total de 35 milliards de francs CFA (environ 70 millions de dollars) de prélèvements est déclaré.

Sur la base des répartitions, « le FODECC a pris la grande partie,soit autour de 160.000 francs la tonne, le CICC autour de 10.000 francs, l’ONCC environ 15.000 francs, la SODECAO 5.000 francs et la cellule des services du Premier ministre autour 1.000 ou 2.000 francs », informe André Bélébénié qui s’était insurgé contre la mise en place en 2014 de la cellule spéciale de gestion de la filière mixte à la Primature.

Selon l’agriculteur, cette décision inexplicable est le témoignage de la volonté des vautours de l’administration publique camerounaise gangrenée par la corruption de faire main basse sur l’ argent du cacao.Pas grand-chose est fait, martèle-t-il, pour réellement faire redécoller la filière, qui fut par le passé un des fleurons de l’économie nationale.

Il n’en faut pas plus pour déterminer les causes de la publication hasardeuse des statistiques qui ne permettent pas toujours d’obtenir des informations fiables sur le secteur.

« Le problème des statistiques, c’est un autre pan de voile. Ces statistiques sont truquées par ci, par là à cause des intérêts égoïstes de certains. Par exemple, les exportateurs évitent de déclarer les quantités d’exportation réelles pour ne pas payer les taxes conséquentes »,soutient le chef de file des producteurs.

Face au flou artistique, les producteurs, eux, n’ont pas d’autre choix que de se résigner: « On se contente de ce que l’ONCC nous donne. Ils ont dit qu’on était autour de 209.000 tonnes. Mais on ne peut pas, il y a deux ans, être à 250.000 tonnes et revenir à 209.000 tonnes. C’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas quelque part ».

Entre 1.380 et 1.460 francs (2,76 et 2,92 dollars) le prix d’achat officiel du kilo proposé par le programme de système d’information financière du CICC, les producteurs ont malgré tout un motif d’encouragement pour s’accrocher à leur activité qui, pour cette raison, suscite un engouement chez d’autres amoureux du travail de la terre, dont quelques jeunes.

Cinquième producteur mondial derrière la Côte d’Ivoire, le Ghana, l’Indonésie et le Nigeria, le Cameroun mise sur le programme « New Generation » du CICC pour justement attirer davantage de main d’oeuvre jeune, afin de permettre la relève et d’ accélérer le rajeunissement du verger entrepris avec le concours aussi de la SODECAO à travers la mise à disposition du matériel végétal. Mais en ce moment, les caprices du climat se posent comme une autre source de préoccupation.

« Depuis le retour des pluies, il ne pleut pas suffisamment dans les bassins de production. Dans le Mbam-et-Inoubou, il fait très chaud. J’espère que les pluies arriveront et que la production sera meilleure que celle de l’année passée », implore André Bélébénié.


un.org)/n