Cameroun : les emballages des produits « made in cameroon » font débat

Une rencontre a eu lieu à Yaoundé le 06 décembre 2022 à cet effet.

Achille Bassilekin III a présidé le 06 décembre 2022 la cérémonie d’ouverture de la première édition du FORUM de l’emballage, conditionnement et de la logistique des produits alimentaires « Made in Cameroon », à l’Hôtel de ville de Yaoundé.

Une initiative de l’Agence de communication Stratégies et Marketing Reflex qui va s’étendre jusqu’au 08 décembre 2022 autour du thème « Packaging et compétitivité des produits « Made in Cameroon ».

L’objectif de cette rencontre est d’accélérer le développement du packaging innovant grâce aux nouvelles techniques numériques, d’encourager le recyclage des déchets légers, de développer une filière responsable en matière de packaging, de permettre aux PME locales de nouer des partenariats avec les fabricants d’emballages, mais aussi d’être outillées sur l’importance de l’emballage pour l’attractivité de leurs produits.

Les différentes articulations que sont les conférences, ateliers, rencontres B to B et expositions rassembleront, durant ces trois jours, plusieurs cibles dont les investisseurs nationaux et étrangers, les bailleurs de fonds, les porteurs de projets, les promoteurs des PME/PMI, les artisans, les associations patronales et groupements des PME et les corporations des producteurs d’emballages.

Cameroun : ouverture de la 5ème édition du Forum économique – Afrique le 27 juillet

Le forum placé sous le thème « l’information juridique dans les pratiques économiques en Afrique »se tiendra dans la cité capitale.

L’Hôtel Mont-Febe de Yaoundé servira de cadre à la 5e édition du Forum économique-Afrique  prévu du 27 au 28 juillet. Pendant deux jours, les participants – l’Agence française pour le développement (Afd), l’Institut d’analyse économique  de  la France (Iae) et des cabinets d’audit et conseils – échangeront sur des thématiques tournant autour des questions comptable, fiscale, juridique et économique.

En matière comptable, l’accent sera mis sur les problèmes rencontrés en entreprise dans l’application des nouveaux dispositifs du Sycohada revise, et sur les opérations de contrôle interne, d’audit et de commissariat aux comptes.

Il sera par ailleurs question d’aborder les implications fiscales liées au Sycohada revise ; le droit de la concurrence et de la distribution ; l’arbitrage et la médiation en droit Ohada, ainsi que sur les sûretés et autres garanties en droit Ohada. Et pour terminer, en matière économique, il sera question de comprendre la place de l’Afrique dans la compétition économique mondiale et en indiquer les enjeux.

Cameroun-Maroc: un forum économique et universitaire en vue

Une soixantaine d’entreprises et d’institutions universitaires camerounaises sont attendus à Marrakech du 20 au 22 juillet pour la tenue dudit Forum.

La ville de Marrakech va abriter du 20 au 22 juillet 2017 un forum économique et universitaire entre le Cameroun et le Maroc. De manière précise, ces assises vont porter sur la régionalisation avancée et le développement économique. Ce forum est organisé dans le but de faciliter la coopération entre les hommes d’affaire des deux pays. Il sera l’occasion de mettre en vitrine les atouts de chacun des deux pays, en vue d’une coopération commerciale «plus renforcée», selon le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam).

«Ces moments offriront la possibilité aux entreprises de la délégation camerounaise de présenter leurs savoir-faire, de faire des rencontres B-to-B et de saisir des opportunités de joint-venture avec les investisseurs marocains», précise le Gicam.

Le forum de Marrakech s’étendra par ailleurs sur le consolidation de la coopération universitaire entre le Cameroun et le Maroc, en vue de créer des ouvertures de collaboration inter-universités et d’insertion professionnelle pour les étudiants.

 

Un forum de la diaspora camerounaise interdit en Côte d’Ivoire

Les autorités ivoiriennes avaient pourtant donné leur accord pour l’organisation des assises centrées sur l’optimisation des actions de  la diaspora dans la vie politique du Cameroun.

Après le Burkina Faso, c’est au tour de la Côte d’Ivoire d’interdire la tenue d’un forum de la diaspora camerounaise sur son territoire. L’information est de la cellule de communication du Forum qui indique que l’autorisation leur avait pourtant été accordée, de même que l’obtention de visas d’entrée pour tous les participants.

«Le scénario a été presque le même  à Ouagadougou et à Abidjan : d’abord l’enthousiasme affiché des autorités du pays d’accueil. Ensuite, après l’intervention de l’ambassade du Cameroun à Abidjan (qui couvre aussi Ouagadougou), les services de renseignements s’en mêlent et procèdent à des interrogatoires qui traduisent une hésitation, voire des soupçons. Dans les deux cas, il s’est avéré que l’ambassade du Cameroun a, soit dépêché une mission (le cas de Ouagadougou), soit simplement saisi les autorités (cas d’Abidjan) pour peindre les organisateurs comme des opposants hostiles au régime de Yaoundé», indique la cellule de communication.

Le forum de la diaspora camerounaise était initialement prévu les 25, 26 et 27 mai à Ouagadougou sur le thème «stratégies et organisation de la diaspora camerounaise pour une contribution durable au changement socio-politique au Cameroun». Suite à des hésitations des autorités locales, le forum a été déplacé pour la Côte d’Ivoire en date du 26, 27, et 28 mai 2017. Il était question pour les participants de définir un cadre d’action de la diaspora pour contribuer à la transition politique au Cameroun.

S’ils avaient lieu, lesdits travaux se seraient tenus un mois avant le forum de la diaspora  camerounaise (Fodias 2017) prévu du 28 au 30 juin prochain, dans le but de créer une plateforme de promotion et de renforcement des actions des Camerounais de l’étranger en faveur du développement du pays.

Le Forum sur l’économie numérique s’ouvre ce lundi

Les travaux se dérouleront au Hilton hotel de Yaoundé, sur le thème : «Comment réussir l’économie numérique ? Comment la réussir au Cameroun?»

Le Forum international sur l’économie numérique s’ouvre ce lundi dans la capitale du Cameroun, pour s’achever le 17 mai prochain. Près de 200 délégués issus de plusieurs pays et constitués d’experts, des membres de la société civile et des hommes de médias sont attendus aux assises placées sous le thème «Comment réussir l’économie numérique? Comment la réussir au Cameroun?»

Ce forum se propose d’être une plateforme de visibilité des atouts que présente  le Cameroun pour l’émergence d’une économie numérique. De même, il servira de cadre de réflexion sur les actions que le gouvernement peut entreprendre pour le développement de ce secteur dans le pays. Il est organisé dans la continuité du forum «Investir au Cameroun, terre d’attractivités», tenue les 17 et 18 mai 2016 à Yaoundé, sous le patronage de la présidence de la République, dans le but d’attirer plus d’investisseurs dans le pays.

Il est question durant les travaux de mobiliser des financements internationaux en faveur des projets innovants dans le secteur, de faciliter la mise en œuvre des partenariats entre les institutions, les porteurs de projets locaux, les entreprises nord-américaines et les investisseurs nationaux.

Yaoundé accueille un sommet sur l’économie numérique en mai

Cet évènement se tiendra du 15 au 17 mai sous le thème: «Comment réussir l’économie numérique ? Comment la réussir au Cameroun?»

En collaboration avec le ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel), l’organisation Afrique expansion organise un forum international sur l’économie numérique à Yaoundé. Le thème retenu pour ce forum est «Comment réussir l’économie numérique ? Comment le réussir au Cameroun?». La problématique ainsi énoncée répond à l’objectif que s’est fixé le gouvernement «d’installer des bases solides pour l’émergence et le développement d’une société numérique.»

De manière précise, cette société numérique permettra d’améliorer les offres de service Internet dans le pays.  Elle favorisera également les initiatives numériques privées et publiques et permettra de créer plus d’emplois.

Les assises qui se tiendront du 15 au 17 mai 2017 seront animées par des experts locaux et internationaux. Objectif : «offrir une véritable vitrine des atouts de l’économie numérique au Cameroun ; décliner les actions entreprises et à entreprendre par le gouvernement dans le sens du développement de l’économie numérique, du triple point de vue de la facilitation, la régulation, et l’accompagnement ; divulguer les axes pertinents et significatifs ainsi que les actions prioritaires du Plan stratégique du gouvernement ; mettre en scène les acteurs divers qui contribuent au développement de l’économie numérique ; intéresser les organismes de financement à l’investissement dans le secteur du numérique au Cameroun ; et mettre en présence opérateurs et porteurs de projets au Cameroun et les investisseurs».

 

 

Sénégal: 3ème édition du Forum paix et sécurité en Afrique de Dakar

Il réunira deux jours durant, experts, responsables politiques ou membres de la société civile autour des thèmes de l’extrémisme violent et de la gestion des espaces africains

Il s’ouvre ce lundi dans la capitale sénégalaise. Ce forum informel sur la paix et la sécurité en Afrique se tient sous le haut patronage du président Macky Sall. Il réunira deux jours durant, experts, chercheurs, militaires, et responsables politiques ou membres de la société civile autour des thèmes de l’extrémisme violent et de la gestion des espaces africains. Le Forum est co-financé par une vingtaine d’entreprises de défense et de sécurité françaises et européennes.

Le Forum de Dakar aura lieu cette année au centre de conférence Abdou Diouf avec la participation du centre sénégalais des Hautes études de défense et de sécurité. Il est avant tout un moment d’échange et de réflexion, il n’y aucune résolution ni déclaration politique à attendre. Le Forum n’est pas une instance de décision, comme l’est le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, rappelle-t-on avant le Forum.

D’ailleurs, le commissaire Smaïl Chergui sera là, comme à chacune des éditions. L’an dernier, le Forum s’était terminé sur un constat simple : « nos sécurités sont liées » n’avaient cessé de répéter les représentants africains et occidentaux. Quatre jours plus tard, Paris était frappée par des attentats, puis ce fut le tour de Bamako, Ouagadougou, Grand-Bassam. Sur le continent la menace jihadiste persiste en Afrique de l’Ouest, au Sahel, au Maghreb et dans la Corne.

Le président nigérian Muhamadu Buhari a répondu à l’invitation. Le chef d’Etat malien, Ibrahim Boubakar Keita devrait être également là. Les présidents du Togo, du Kenya, du Mozambique sont également annoncés, mais le président tchadien Idriss Déby ne devrait pas venir cette année. Côté français, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian qui depuis quatre ans, a tissé des liens étroits avec certains chefs d’Etats africains, assistera certainement à son dernier Forum de Dakar. Federica Mogherini, la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la sécurité, fera le voyage dans la capitale sénégalaise, alors que l’Europe a été confrontée en 2016 à une crise migratoire sans précédent.

Le président sénégalais Macky Sall, en 2015 à Paris.
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Promotion de la femme: l’APF se dévoile au centre d’études Rigel

Cette association à but non lucratif a fait connaissance avec le Minproff au cours d’un forum organisé le 29 octobre 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise

Une vidéo pour illustrer les actions et le parrainage de l’APF en faveur de la femme et de la famille. C’est par là que le forum organisé par l’Association pour la promotion de la femme s’est ouvert samedi, 29 octobre 2016, à Yaoundé, la capitale camerounaise. La rencontre, placée sous le thème : « Expériences et bonnes pratiques de développement » a réuni une centaine de personnes.

Invité d’honneur à cette plateforme d’échanges qui avait pour cadre le centre d’études Rigel, le ministère de la Promotion de la femme et de la famille était représenté par son Conseiller N°1 madame Maïspa Wespa. L’allocution du ministre Marie Thérèse Abena Ondoa, lue par sa représentante personnelle, a révélé que les missions de l’Association pour la promotion de la femme (APF), vielle de seize ans, « rejoignent celle du minproff ».

Le thème du jour, exposé par le Pr Ongolo Zogo Valérie, et enrichi par les interventions des participants, a permis de retenir quelques bonnes pratiques de développement à expérimenter, aussi bien pour un travail rémunéré que bénévole. Il s’agit pour l’essentiel de se former pour agir efficacement, de veiller à travailler dans un environnement propre et de favoriser de bons rapports sociaux professionnels.

Au centre, la représentante du Minproff, entourée du Pr Ongolo et de madame Ottou. Centre d’études Rigel, samedi 29 octobre 2016
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La visite guidée du Centre d’études Rigel, belle illustration de ces « bonnes pratiques de développement », a permis aux invités de découvrir un environnement de travail assaini au quotidien et d’apprécier le savoir-faire de quelques filles formées dans le domaine de la restauration au CFPF sorawell, un centre crée par l’APF.

Quelques activités initiées par L’APF
Créée en 2000, l’Association pour la promotion de la femme a déjà à son actif deux centres de formations, en plus des activités agropastorales et des campagnes éducatives qu’elle parraine en zones rurales. Il s’agit du CFPF Sorawell et du Centre d’études Rigel.

A Sorawell, les filles sont formées dans les domaines de l’hôtellerie et de la restauration. Le centre leur offre également depuis 2009, une préparation au CAP Economie sociale et familiale. Du côté de Rigel, en plus des salles d’études et d’une bibliothèque, il est offert une gamme variée de formations pour celles qui veulent apprendre à entreprendre ou à exercer un métier. Une session de montage de projets est d’ailleurs programmé pour les deux derniers mois de l’année en cours.

Les participants au forum, Centre d’études Rigel, samedi 29 octobre 2016
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Les étudiants pour la création d’un fonds de financement de leurs startups

Cette doléance fait partie des recommandations de l’édition 2016 du Forum des Etudiants des Universités du Cameroun, tenue les 27 et 28 octobre sur le campus de l’Université de Dschang

L’édition 2016 du Forum des Etudiants des Universités du Cameroun s’est tenue les 27 et 28 octobre à l’ampli 1000 de l’Université de Dschang. Sous la supervision d’officiels du ministère de l’Enseignement supérieur, une cinquantaine de leaders d’étudiants venus des huit universités d’Etat et deux établissements privés (Institut supérieur Nanfah et Institut supérieur Foyagem de Dschang) ont échangé sur le thème retenu pour l’occasion : « Intégration nationale, patriotisme et enjeux de développement ».

Au bout de deux jours de réflexions, les locataires d’amphithéâtres camerounais ont fait un ensemble de constats. Il s’agit des situations qui les empêchent de prendre une part active à l’accélération du développement du pays. Ils ont relevé une disparité des systèmes d’enseignement au niveau du supérieur, la cherté des parcours de formation professionnelle, l’insuffisance de la professionnalisation des enseignements, l’absence de mécanismes de financements des projets d’entreprise portés par les étudiants, l’insuffisance des laboratoires et incubateurs technologiques, le détournement de leurs projets, le non fonctionnement des services d’orientation, la non prise en compte des points de vue estudiantins dans le façonnement des politiques publiques au niveau de l’enseignement supérieur, entre autres.

Face à cet ensemble de lacunes, les leaders d’étudiants présents au rendez-vous de Dschang ont fait un ensemble de recommandations qu’ils adressent au ministre de l’enseignement supérieur. Ils souhaitent : la mise sur pied dans chaque université d’un fonds pour financer la réalisation des projets d’entreprises portés par les étudiants, une harmonisation des systèmes d’enseignement, une systématisation des formations professionnelles et une réduction de leurs coûts, l’extension de la prime d’excellence académique à toutes les institutions privées d’enseignement supérieur, une meilleure application de l’équilibre régional lors de la tenue des concours d’entrée aux grandes écoles, la massification de l’offre en matière de laboratoires technologiques de haut niveau, l’imposition d’un quota de 60 % pour les cours pratiques et de 40 % pour les cours théoriques dans toutes les universités, l’autorisation du Minesup en vue de la mise sur pied d’une association nationale des étudiants camerounais.

Promesses aux étudiants
Le Recteur de l’Université de Dschang, Prof. Roger Tsafack Nanfosso, a représenté le ministre de l’Enseignement supérieur à la cérémonie de clôture de ces assises estudiantines. Il a promis aux congressistes de porter leurs recommandations jusqu’à celui qui l’a mandaté. Il en a profité pour faire un certain nombre d’annonces. S’agissant de la prime d’excellence académique pour le compte de l’année universitaire 2015-2016, il a indiqué que le paiement se fait progressivement dans chacune des universités concernées. Pour ce qui est de la numérisation des campus, l’orateur a affirmé que le ministère de l’Enseignement supérieur a un projet d’interconnexion à travers une plateforme numérique de toutes les universités d’Etat, y compris celle inter-Etats de Sangmélima. « Cela veut dire qu’un étudiant de l’Université de Douala pourra avoir accès à toutes les ressources numériques de toutes les 08 autres universités. C’est absolument une révolution », a-t-il souligné. Pour ce faire, un centre technologique et numérique sera construit sur le campus de chaque université concernée. « Chaque chef d’institution est en train d’indiquer l’espace où sera bâtie l’infrastructure. C’est ce que le Recteur de l’Université de Dschang est en train de faire », a-t-il ajouté. En ce qui concerne l’opération « un étudiant, un ordinateur », le patron de l’Université de Dschang a dit, au nom du ministre de l’Enseignement supérieur, qu’avant la fin de l’année universitaire 2016-2017 en cours, « chaque étudiant remplissant les conditions aura effectivement son ordinateur ».

Dans la déclaration finale du forum, les étudiants ont indiqué qu’ils expriment leur « indéfectible élan de solidarité aux victimes des exactions de la secte terroriste Boko Haram et aux accidentés de la catastrophe ferroviaire d’Eséka ». Ils encouragent « les jeunes camerounais en général, les étudiants en particulier, à faire des dons de sang en faveur des accidentés ». Ils ont pris l’engagement « d’être des messagers de la paix et de la concorde et de faire germer cette semence dans nos différents campus et milieux de vie ».

Des communications à but pédagogique ont également marqué l’édition 2016 du Forum des Etudiants des Universités du Cameroun. L’on retiendra celle faite par le Dr Alexandre Djimeli, en marge de la cérémonie officielle d’ouverture, le 27 octobre 2016 à l’amphi 1000, sur le thème : « Les étudiants et les technologies de l’information et de la communication : fondements éthiques, appropriation et perspectives pour un Cameroun émergent en 2035 ». Il en ressort que les solutions liées au réseau internet sont celles qui captivent le plus les cops du Cameroun. Les supports qu’ils utilisent le plus sont le smartphone et l’ordinateur, avec une montée en puissance de l’usage du téléphone comme terminal d’accès à internet ces dernières années. Ce chercheur en sciences de l’information et de la communication a constaté que la plupart des apprenants surfent sur les réseaux sociaux. En tant que « multiplicateurs des opportunités et catalyseurs du développement », les étudiants ont la capacité de s’appuyer sur les TIC pour détruire ou construire le Cameroun. Pour que l’option de la construction soit leur priorité, il y a lieu de multiplier les incubateurs numériques sur les campus du pays et de mettre en place les mécanismes de soutien aux initiatives estudiantines en matière de TIC. Il appartient désormais au ministre de l’Enseignement supérieur d’appliquer toutes ces recommandations.

Cérémonie de fermeture de l’édition 2016 du Forum des Etudiants des Universités du Cameroun.
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Le Cameroun invité au premier Forum d’affaires algéro-africain

L’ambassadeur-résident d’Algérie, Merzak Bedjaoui, a souhaité que les autorités camerounaises uvrent pour une participation massive du pays aux assises qui s’ouvrent le 3 décembre à Alger

Le Cameroun a été invité à prendre part au premier forum d’affaires algéro-africain qui se déroulera à Alger du 3 au 5 décembre 2016, au cours d’une audience que le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, a accordé le 28septembre 2016 à l’ambassadeur-résident d’Algérie, Merzak Bedjaoui.

Selon les mêmes sources, Merzak Bedjaoui, l’ambassadeur d’Algérie au Cameroun, «a souhaité que les autorités camerounaises uvrent pour une participation massive du Cameroun au Forum d’affaires algéro-africain».

Ce Forum d’affaires vise non seulement à présenter les opportunités d’investissements existants en Algérie, mais aussi à développer davantage de partenariats pour la promotion des exportations algériennes vers le continent africain, notamment en ce qui concerne des filières comme l’agro-alimentaire et le médicament.

Dans certains milieux d’affaires, il s’agit pour l’Algérie de conquérir le marché africain notamment au Sud du Sahara, où l’on note déjà une réelle implication de certains pays magrébins, en l’occurrence le Maroc dont des entreprises sont présentes dans des secteurs aussi variés que l’assurance, la banque, les BTP ou les infrastructures.

Le groupe pharmaceutique algérien Saidal a annoncé au mois de mai 2016, avoir conclu un accord en vue de la distribution de ses produits dans 13 pays africains, dont le Cameroun.

Le même mois, l’ambassadeur d’Algérie au Cameroun avait annoncé l’ouverture prochaine d’un comptoir commercial algéro-camerounais dans la ville de Douala, la capitale économique du pays.

Cette initiative vise à renforcer la coopération économique entre les deux pays pour en faire le 3e comptoir commercial du genre en Afrique, après ceux de Dakar et d’Abidjan.


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Yaoundé abrite un forum interafricain sur la prévoyance sociale

Pendant trois jours, il sera question d’approfondir l’analyse des facteurs et contraintes qui menacent la viabilité financière des systèmes de retraite en Afrique

Le premier forum international sur la retraite dans la zone de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (Cipres) s’ouvre ce mercredi 27 juillet 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise. La cérémonie d’ouverture ce matin est présidée par le Premier ministre, Philémon Yang, représentant personnel du chef de l’Etat.

Pendant trois jours, il sera question, pour les participants, d’approfondir l’analyse des facteurs et contraintes qui menacent la viabilité financière des systèmes de retraite au sein de la zone, mais également de proposer des approches et des stratégies pertinentes de réforme du système de retraites.

Les participants vont procéder à la revue-diagnostic des systèmes de retraite de la zone Cipres, proposer des approches axées sur la vision multi-piliers intégrant les complémentaires retraites, identifier les approches sur les réformes des systèmes de sécurité sociale visant à étendre la couverture des retraités aux secteurs informels et offrir des prestations de retraite décentes.

Durant le forum, les participants devront également proposer des moyens de renforcement des sources de financement de la branche et des stratégies nouvelles en matière de politiques de placement des réserves techniques des régimes de retraite. De même, harmoniser les approches sur les réformes en vue d’étendre la couverture retraite aux secteurs informels.

La Cipres a pour membres le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo-Brazzaville, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Mali, le Niger, République démocratique du Congo, le Sénégal, le Tchad, le Togo et l’Union des Comores.

Y sont attendus à cette conférence, les ministres du Travail et des directeurs généraux de la Caisse de sécurité et les experts des questions concernant la retraite.

La capitale camerounaise Yaoundé.
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Le Cameroun récompensé au forum mondial d’investissement

Le pays a été primé pour ses réformes économiques simplifiant la procédure, les délais et les coûts de création d’entreprise lors de la rencontre tenue à Nairobi au Kenya

Le Cameroun vient d’être primé au forum mondial d’investissement qui s’est tenu à Nairobi, au Kenya pour ses réformes économiques simplifiant la procédure, les délais et les coûts de création d’entreprise.

Ce prix est une initiative commune du réseau mondial de recherche et d’entrepreunariat et du Département des USA. Ils ont reconnu les efforts du Cameroun dans son objectif de relancer l’économie et réduire la pauvreté en facilitant la création de plusieurs entreprises en tenant compte bien évidemment des règles qui régissent le secteur.

Pour obtenir cette première place sur 17 pays participants, le Cameroun a promulgué une loi portant sur la mise en place d’un guichet unique pour les formalités de création d’entreprise. En outre, grâce à sa plateforme mybusiness.cm, les entrepreneurs peuvent facilement créer leurs entreprises avec des procédures simplifiées.

Le Réseau mondial de recherche et d’entrepreneuriat a été créé pour simplifier les procédures administratives de création d’entreprise dans le monde. À ce jour, seulement 29 pays ont adopté des reformes visant à rendre plus facile la mise en place d’entreprise.

L’organisation espère convaincre d’ici 2019, de nombreux pays à opté pour des mesures aidant la création d’entreprise.


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Le Cameroun représenté au premier forum des énergies renouvelables au Maroc

La rencontre, qui a pour partenaires officiels les pays membres de la Cemac, se tiendra les 15 et 16 juillet 2016 à Marrakech

Dans un contexte très porteur au Maroc, en Afrique et en perspective de la COP 22, la ville de Marrakech abritera les 15 et 16 juillet la première édition du Forum africain des énergies renouvelables (Forum AFER 2016).

Organisée en partenariat avec le ministère délégué marocain chargé de l’environnement auprès du ministère des Mines, de l’Energie, de l’Environnement et de l’Eau, cette édition sera placée sous le thème : « Les énergies renouvelables au service du développement du continent africain : Enjeux et Perspectives ». Selon les organisateurs, la thématique retenue pour cette première édition rentre dans le cadre de l’engagement du Maroc, en faveur de l’environnement, mais aussi tous ses efforts pour renforcer et promouvoir la coopération sud-sud.

Le Forum AFER mobilise une centaine d’intervenants, tous acteurs des énergies renouvelables, en Afrique, mais aussi ailleurs. Experts, responsables gouvernementaux, acteurs économiques et sociaux, se donnent rendez-vous à Marrakech pour discuter de l’importance des énergies renouvelables dans le développement du continent africain.

Les organisateurs de cette première édition ont bel et bien décroché un partenariat stratégique d’envergure avec les pays de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique Centrale – Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, République de Centrafrique et Tchad). Grâce à ce partenariat stratégique, la Cemac confirme sa participation en tant que partenaire officiel du Forum AFER, à travers une large délégation ministérielle composée d’une dizaine de ministres de l’Energie, de l’Environnement et de l’Agriculture, issus des pays membres de la Communauté.

Cet engouement exceptionnel des pays africains pour s’inspirer du modèle marocain de développement économique et social, particulièrement la vision royale pour le développement des énergies renouvelables, illustre l’attachement de tous à cet événement et à son thème mobilisateur, au service de l’Afrique. D’ailleurs, le Forum est sollicité à placer sa 2ème édition en Mai 2017 au Congo-Brazzaville. Cet important rendez-vous africain et international contribuera à faire prendre conscience au monde entier que l’avenir ne se fera pas sans une Afrique debout, cohérente et solidaire.

Bien que le continent africain ne contribue qu’à hauteur de 4% aux émissions de gaz à effet de serre, il subira de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique; d’autre part, l’Afrique bénéficiant d’importantes ressources énergétiques, leur exploitation permettrait de réduire considérablement la précarité énergétique sur le continent.

L’accord conclu en décembre 2015 dans le cadre de la conférence internationale de Paris sur le climat COP 21 rappelle ainsi « la nécessité de promouvoir l’accès universel à l’énergie durable dans les pays en développement, en particulier en Afrique, en renforçant le déploiement d’énergies renouvelables ».

L’Afrique est dotée d’importantes ressources en énergies renouvelables qui, pleinement exploitées, peuvent transformer l’image de l’Afrique d’un continent souffrant d’une pauvreté endémique en une puissance économique capable de stimuler l’ensemble de l’économie mondiale. Selon l’Irena, l’Agence internationale des énergies renouvelables, la production d’énergie doit « au moins doubler » d’ici 2030 pour accompagner le développement et satisfaire la demande, et « même tripler » en matière d’électricité.

Cette première édition propose huit sessions thématiques, ainsi que plusieurs tables rondes et ateliers… Des partages d’expériences, propositions de projets et des témoignages du Maroc et d’ailleurs. Il s’agit de créer des passerelles et une synergie entre plusieurs pays africains qui partagent les mêmes ambitions, mais également les mêmes préoccupations énergétiques.

Les thématiques phares de cette première édition porteront sur la COP 22 africaine, la transition énergétique, l’électrification de l’Afrique, l’agriculture, la femme et l’enfant… Le Forum AFER propose aussi plusieurs espaces B to B pour les bailleurs des fonds comme pour les investisseurs, les porteurs de projets, les institutions, entreprises privées et publiques, associations et organismes. D’autres rencontres B to G et PPP seront ciblées afin de favoriser les contacts directs et le développement de partenariats, de valoriser leur savoir-faire auprès de professionnels du secteur, mais aussi d’être au courant des nouveautés de ce secteur.


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Le premier forum des affaires Cameroun-Nigeria prévu en novembre

Ce rendez-vous des affaires vise la finalisation des discussions sur la levée des barrières non tarifaires au commerce et le renforcement des partenariats entre les deux pays

Une réunion inter ministérielle élargie au secteur privé devant déboucher sur l’organisation du premier forum des affaires Cameroun-Nigeria en novembre 2016 à Abuja, a dévoilé ses objectifs a-t-on appris vendredi auprès du ministère de l’Économie de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).

Ce rendez-vous des affaires qui s’inscrit dans la suite logique du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays vise à dynamiser les échanges commerciaux et les investissements entre le Cameroun et le Nigeria.

La réunion interministérielle préparatoire avait pour but de présenter aux différents participants, les objectifs de ce forum d’affaires entre autres, le renforcement des échanges commerciaux et les investissements entre le Cameroun et le Nigeria.

Il s’agit aussi de l’établissement de partenariats d’affaires entre les opérateurs économiques des deux pays, la mise en place et le renforcement des partenariats techniques entre les agences spécialisées dans la promotion du commerce et des Petites et moyennes entreprises entre les deux pays.

Par ailleurs, a-t-on indiqué, il s’agira aussi durant ce forum d’affaires, de finaliser les discussions en cours relatives à la levée des barrières non tarifaires au commerce concernant les normes et qualité ainsi que les procédures administratives, et d’établir des partenariats entre les chambres et organisations patronales conformément aux dispositions de l’accord commercial signé à Abuja le 3 mai 2016.

Ce premier Forum d’affaires Cameroun-Nigeria, permettra aussi de discuter des modalités d’opérationnalisation de l’accord commercial susmentionné et de promouvoir les opportunités d’investissements au Cameroun.

Plusieurs secteurs d’activités ont été identifiés pour ce rendez-vous des affaires. Il s’agit de l’agriculture/Elevage, l’agro-industrie, l’artisanat et les services notamment les Technologies de l’Information et de la Communication(TIC), les services financiers et le transport.


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Un forum sur la qualité des médicaments s’ouvre mercredi à Yaoundé

L’évènement, rendu à sa première édition, est organisé par le Laboratoire national de contrôle qualité des médicaments et d’expertise

Yaoundé, la capitale politique du Cameroun, accueille, à partir du mercredi 29 juin 2016, un forum sur la qualité des médicaments. Organisé par le Laboratoire national de contrôle qualité des médicaments et d’expertise (Lanacome) sous le haut patronage du ministère de la Santé, l’événement se déroulera du 29 juin au 01 juillet 2016.

« Le forum va traiter de l’assurance du contrôle de la qualité des médicaments pour que les acteurs, les intervenants et les décideurs au niveau du ministère de la Santé se rendent compte de l’importance de connaitre la qualité d’un médicament », a indiqué Rose Ngono Mballa, la Directrice générale du Lanacome.

Le forum regroupera les acteurs du médicament humain et animal qui disputeront de la qualité des médicaments au cours des travaux qui se dérouleront en ateliers. Il est question, au cours des discussions, de mettre en place une « synergie pour assurer et renforcer le model de travail pour que les produits qui circulent au Cameroun soient de meilleure qualité ».

Selon la directrice du Lanacome, il est question « de montrer au cours du forum, que des médicaments de bonne qualité sont un gage de développement d’un système de santé », renseigne-t-elle.

Et pour assurer une meilleure qualité du médicament, il faut éradiquer le phénomène du médicament de la rue. C’est l’un des objectifs du forum qui permettra aussi de sensibiliser et éduquer le grand public sur la question.

Ce forum marque le démarrage des activités de collaboration entre le Lanacome et l’United State Phamarcopeial (USP), une organisation scientifique qui élabore des normes des substances de références en vue de l’indentification, du dosage, de la qualité et de la pureté des substances actives pharmaceutiques, des addictifs alimentaires et compléments alimentaires fabriqués, distribués et consommés dans le monde.

Les deux institutions ont en effet signé une convention de collaboration pour l’organisation dudit forum. En plus de l’organisation du forum, « ce protocole est très important pour nous parce qu’il participe au renforcement des capacités de notre laboratoire », a précisé Rose Ngono Mballa, mardi 28 juin, lors d’une rencontre avec la presse. Elle était accompagnée par la Coordinatrice de l’USP, Nenye Njoko

« A côté de l’équipement que nous avons actuellement, il est important d’avoir des intrants, des réactifs, des substances de référence qui vont nous permettre de faire des indentifications des médicaments qui nous sont présentés en échantillon pour que nous puissions en évaluer la qualité. USP va alors mettre à notre disposition des référentiels d’analyse », a-t-elle ajouté avant de conclure que « l’UPS permet ainsi au Lanacome d’entrer non seulement dans le réseau des laboratoires de contrôle de qualité anglo-saxon mais de pouvoir aussi utiliser les référentiels qui permettront de mieux contrôler la qualité des produits au Cameroun ».

De la gauche vers la droite, Rose Ngono Mballa Directrice générale du Lanacome, Nenye Njoko, Coordinatrice de l’USP
JDC/Sylvestre Kamga)/n

Premier forum des organisations de la société civile d’Afrique centrale le 28 juin

Ces assises qui porteront sur la «culture la paix» dans la sous-région sont prévues du 20 au 28 juin 2016 à Yaoundé, capitale du Cameroun

Un forum des organisations de la société civile d’Afrique centrale se réunira à Yaoundé, la capitale camerounaise, du 20 et 28 juin, pour débattre de «la culture de paix» dans la sous-région.

Les organisateurs considèrent que la culture de paix est un impératif pour le développement durable et l’intégration en Afrique centrale. Première initiative du genre, cette rencontre a retenu ce thème au regard des tensions toujours croissantes et des conflits armés que connaissent plusieurs pays de cette partie du continent.

Ils notent qu’à la différence des autres sous-régions, l’Afrique centrale ne profite pas assez de ses énormes potentialités économiques pour assurer son développement. Bien au contraire, les pays qui la composent sont traversés par des conflits armés qui affectent les populations civiles et réduisent à néanmoins les efforts des pouvoirs publics et des partenaires au développement. Ces conflits, rappellent-ils, datent malheureusement des années 1960 lorsque la plupart de ces pays accédaient à leur souveraineté.

Autour de cette problématique de culture de paix, les participants étudieront les mécanismes susceptibles de faire se parler tous les acteurs impliqués dans les questions de développement. A savoir, les gouvernements, la société civile et le secteur privé qui sont le «Triangle démocratique» à même de faire avancer les choses par le dialogue et la concertation.

Le forum de Yaoundé vise à sortir la société civile de la sous-région de la marginalisation dont elle serait l’objet de la part des instances décisionnelles publiques, peut-être aussi de la nonchalance qui l’habite souvent lorsqu’il est question de s’engager comme partenaire incontournable de ces mêmes instances.

On comptera dans la capitale camerounaise des délégués de plusieurs pays d’Afrique centrale regroupés autour d’une dizaine d’organisations uvrant dans les domaines de la presse, de la protection de l’environnement et de la solidarité avec les minorités. Parmi celles-ci, le Forum des responsables des médias d’Afrique centrale dont font partie le Congo, le Cameroun, le Tchad, la RDC, le Gabon, la RCA et la Guinée Equatoriale.


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Une initiative camerounaise présente au 3e Forum sur l’économie sociale de Montréal

Ladite rencontre se tiendra du 7 au 9 septembre 2016 sous le thème «la collaboration entre les gouvernements locaux et les acteurs de l’économie sociale et solidaire pour le développement de nos ville

Montréal, la deuxième plus grande ville du Canada, recevra du 07 au 09 septembre 2016 le 3e Forum mondial sur l’économie sociale. Placé sous le thème «la collaboration entre les gouvernements locaux et les acteurs de l’économie sociale et solidaire pour le développement de nos villes», ce rendez-vous réunira plus de 2 000 participants de plus de 50 pays engagés dans le développement de l’économie sociale et solidaire.

Elle est la branche de l’économie regroupant les organisations privées (entreprises coopératives, associations, mutuelles ou fondations) qui cherchent à concilier activité économique et équité sociale.

Une initiative camerounaise sera présentée à ce forum. Il s’agit de la structuration systémique de l’économie sociale et solidaire (ESS) pour l’inclusion sociale et le développement concerté: accompagnement des entreprises collectives – les RELESS au Cameroun.

Ce projet vise à structurer systématiquement l’ESS au niveau des territoires, des communes en l’occurrence. Objectif: permettre un meilleur encadrement et une meilleure promotion des actions dans lesquelles les acteurs sont engagés.

Pour y parvenir les maires sont formés à la compréhension et à l’accueil de cette dynamique sur leur territoire.

D’autres initiatives seront également présentées à Montréal. Il s’agit entre autres de celles portées par l’Espagne sur le Développement local et les outils financiers pour les organisations de l’économie sociale et solidaire et le Développement des écosystèmes territoriaux en ESS de la Corée du Sud.


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Coopération Sud-Sud: Azur SA décroche le 1er prix

La distinction a été décernée au cours de la 4e édition du Forum Afrique Développement qui vient de s’achever à Casablanca, au Maroc

C’est autour du thème : « Agriculture et électrification : mobiliser les énergies » que la société agro-alimentaire camerounaise Azur SA, appartenant au milliardaire Nana Bouba, a été récompensée pour sa contribution au développement des échanges intra-africains.

Elle a décroché le premier prix de la coopération Sud-Sud au cours de la 4ème édition du Forum Afrique Développement organisée par le groupe bancaire marocain Attijariwafa et Maroc Export.

Cette raffinerie d’oléagineux, dotée d’un capital de 8,5 milliards de francs Cfa, produit du savon, de la margarine et des huiles végétales vendus dans de nombreux pays en Afrique centrale.

Azur SA a réalisé un chiffre d’affaires officiel de 48,5 milliards de francs Cfa en 2013. En deux jours, soulignent les organisateurs, ce forum a donné lieu à environ 4800 rendez-vous d’affaires.


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Réglementation pénitentiaire: un forum sur la situation des prisons au Cameroun

La rencontre a eu lieu le 27 janvier 2016 à Yaoundé, en présence d’une centaine de participants venus des dix régions du pays

Le mercredi 27 janvier 2016 à Yaoundé a eu lieu la rencontre nationale sur la situation des prisons au Cameroun. Le forum était organisé par le Centre d’orientation éducative du Cameroun (Coe Cam) et l’Ong catholique italienne Centro orientamento educativo (Coe), avec le soutien de l’Union européenne et la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés.

Cette conférence s’inscrivait en droite ligne du Projet prison de l’Union européenne (Ppue) qui porte sur l’humanisation des conditions de détention, de la promotion ainsi que de la protection des droits de détenus dans les villes de Yaoundé, Douala, Garoua, Bafoussam et Mbalmayo.

L’objectif de ces travaux était d’exposer les bonnes pratiques des uns et des autres sur les prisons et de susciter des réformes au niveau de la réglementation pénitentiaire.

Une centaine de participants venus des 10 régions du pays et issus de la société civile, du ministère de la justice, des forces de maintien de l’ordre et de l’administration pénitentiaire ont pris part à cette Rencontre. Des ex-détenus ont également accepté de venir faire des témoignages sur leur vie en prison.

Prison de Kondengui à Yaoundé au Cameroun.
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Forum des Dirigeants de l’Unesco: Paul Biya est à Paris!

Le chef de l’Etat camerounais, accompagné de la Première dame, est arrivé dimanche dans la capitale française pour prendre part à ce forum international

Le président de la République est à Paris pour participer au «Forum des Dirigeants» de la 38ème session de la Conférence Générale de l’Unesco, qui débute lundi 16 novembre. Paul Biya prononcera un important discours à cette occasion, qui marque également la célébration du 70ème anniversaire de cette organisation.

Accompagné de la Première dame, Chantal Biya, le chef de l’Etat Camerounais est arrivé dimanche, 15 novembre 2015, en début de soirée dans la capitale française secouée vendredi par une série d’attentats ayant fait au moins 129 morts et plus de 350 blessés. Le couple présidentiel a été accueilli au bas de la passerelle, à l’aéroport d’Orly, par le Chargé d’affaires a.i. de l’Ambassade du Cameroun en France, Jean Joseph Atangana, et des officiels français.

Le chef de l’Etat et son épouse ont été ensuite salués au salon de l’aéroport par les membres de la suite officielle et le personnel de l’Ambassade à Paris. Les militants des deux sections Rdpc (parti au pouvoir), France nord et France sud, se sont mobilisés, comme à l’accoutumée, pour souhaiter une chaleureuse bienvenue au couple présidentiel. Avant de quitter le pavillon d’honneur de l’aéroport, le chef de l’Etat s’est offert un bain de foule au milieu de ses compatriotes.

Paul Biya arrive à l’Unesco dans un contexte marqué par d’importantes victoires engrangées par le Cameroun à l’occasion des travaux de cette 38ème Conférence Générale. Le Pr. Ebénézer Njoh Mouelle a été élu comme membre du Conseil exécutif de l’Unesco et le ministre de l’Education de Base, représentant du Cameroun auprès de l’Unesco, Mme Youssouf Hadjija Alim, a été portée à la présidence du Comité des Sciences Sociales et Humaines.

Le Cameroun a également été élu au Programme International pour le Développement de l’Information (PIDC), au Comité de Bioéthique et poursuivra son mandat au sein du Programme pour la Gestion des Transformations Sociales (MOST). Enfin, le Centre de Microscience de Yaoundé a été érigé en centre de catégorie 2 pour l’Afrique Centrale.

Arrivée de Paul Biya à Paris en France, dimanche 15 novembre 2015.
prc.cm)/n

CIF 2015: plus de 200 entreprises étrangères attendues à Douala

La métropole économique camerounaise accueille la première édition du Cameroon Investment Forum (CIF) prévue du 25 au 27 novembre 2015. L’heure est aux derniers préparatifs

La métropole économique camerounaise, Douala, accueille la première édition du Cameroon Investment Forum (CIF) du 25 au 27 novembre avec la participation de plus de deux cent entreprises étrangères, a indiqué l’Agence de promotion des investissements (API), cheville ouvrière de cette rencontre.

Parmi celles qui ont confirmé leur participation, une cinquantaine d’entreprises vient d’Afrique du Sud, une trentaine des Etats-Unis, une dizaine du Maroc, et bien d’autres pays à l’instar de la Chine, de la France, de la Turquie, du Royaume Uni, du Nigeria..

Ce rendez-vous du monde des affaires dont le thème principal est «l’émergence à travers l’investissement» aura une coloration internationale selon le directeur général de l’API, Marthe Angeline Minja. «Nous sommes en train de boucler les derniers préparatifs puisque toutes les dispositions pour la réussite de ce forum ont été prises. Ceci nous laisse croire que le CIF devra se tenir dans de bonnes conditions. Le comité interministériel est à pied d’ uvre», a précisé Marthe Angeline Minja.

Les organisateurs ont révélé que le secteur bancaire, celui des assurances et des industries, seront «fortement représentés» lors de ce rendez-vous d’envergure au cours duquel il sera question «de mettre en interaction investisseurs nationaux et étrangers».

Le CIF se propose également de créer un cadre de coopération et d’interaction entre la diaspora camerounaise, l’API et les pouvoirs publics. Le Forum sera une occasion de «vanter le dynamisme» des opérateurs économiques camerounais, entre autres activités au programme, des sessions plénières, des ateliers thématiques, des rencontres B2B, l’attribution de CIF Awards, etc.


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New Generation: le CICC propose la culture du cacao à la diaspora

Le «forum jeunes» est organisé ce 20 octobre par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café, à Milan en Italie, à l’occasion de l’Exposition universelle 2015

A l’intention de la diaspora camerounaise en Italie, le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) organise mardi, 20 octobre 2015, à Milan, le «Forum jeunes de New Generation». C’est à l’occasion de l’Exposition universelle 2015. Il est question, au cours de cette rencontre, de présenter les opportunités que recèlent les filières cacao-café au Cameroun; de mettre en exergue les objectifs et les retombées de New Generation.

Considéré par les organisations internationales du cacao et du café comme l’une des initiatives les plus innovantes de ces dernières décennies dans ces filières, le programme a été lancé il y a 3 ans par l’interprofession cacao-café camerounaise. Son objectif, rajeunir à la fois les producteurs et le verger cacao-café, afin d’assurer la durabilité de ces filières qui font face aussi bien au vieillissement des plantations que de la force de production.

Au cours du forum milanais auquel participeront des jeunes producteurs encadrés par New Generation, le secrétaire exécutif du CICC, Omer Gatien Malédy, exposera sur le programme «Retour au pays». Cette communication vise à proposer aux jeunes de la diaspora camerounaise l’insertion dans les filières cacao-café, comme projet de retour au Cameroun.

Le concept «New Generation» ambitionne d’encadrer chaque année 3000 jeunes dans le programme, contre 1000 par an actuellement. Les premiers bénéficiaires ont déjà mis en place 1335 hectares de cacaoyères, dont les premières entreront en production au cours de la campagne courante.

Le forum s’ouvre ce mardi sous la présidence du ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Il constituera le quatrième acte de la participation de l’interprofession cacao-café du Cameroun à l’exposition universelle Milano 2015.

Le CICC a déjà pris part à l’animation de la Journée du Cameroun le 7 juillet 2015, à l’organisation du Business Forum à la chambre de Commerce de Milan le 9 juillet 2015, et à l’organisation du Coffee Business Trip en septembre 2015. Cette dernière initiative visait à favoriser les partenariats d’affaires entre torréfacteurs italiens et opérateurs camerounais de la filière café


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Un forum sur l’introduction des OGM dans l’agriculture au Cameroun

Le gouvernement organise de mardi à jeudi à Yaoundé, un forum autour de l’introduction des Organismes génétiquement modifiés, afin d’assurer la protection de son espace environnemental

Le gouvernement camerounais organise de mardi à jeudi à Yaoundé, un forum autour de l’introduction des Organismes génétiquement modifiés (OGM), notamment dans le secteur agricole.

Sur le thème «Enjeux et défis des OGM pour un développement durable du Cameroun», le tout premier forum national sur les OGM au Cameroun organisé par le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, regroupera les universitaires, les entreprises, les administrations publiques, les instituts de recherche, etc.

Des échanges qui vont «permettre au gouvernement de prendre des mesures de prudence, afin d’assurer la protection de son espace environnemental, social, culturel et économique, et d’opérer ainsi des choix face aux enjeux de la biotechnologie moderne», a indiqué le gouvernement.

Pour les organisateurs, «cette initiative s’inspire du contexte actuel marqué par la manipulation transgénique des êtres vivants et sur le difficile consensus sur les OGM au niveau mondial».

Selon une étude intitulée «Alerte aux OGM», des chercheurs en biotechnologie ont révélé que «25 pour cent des produits qui existent au Cameroun sont génétiquement modifiés». Parmi ces produits, se trouvent les céréales telles que le riz, les farines pour enfants, et des huiles faites à base de soja, tous des produits importés.

Cependant, localement, les OGM ne sont pas encore véritablement d’actualité. Seule la Société de développement du coton (Sodecoton) a déjà clairement exprimé son v u d’introduire le coton transgénique au Cameroun, afin d’accroître sa production.


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Douala accueille la première édition du « Cameroon Investment Project »

Le forum organisé par l’Agence de promotion des investissements se déroulera du 25 au 27 novembre 2015 dans la capitale économique camerounaise

La première édition du « Cameroon Investment Project » se tiendra à Douala du 25 au 27 novembre 2015. L’annonce a été faite vendredi, 07 août 2015, par le directeur général de l’Agence de promotion des investissements (Api), Marthe Angéline Minja.

Ledit forum a pour objectif de promouvoir l’investissement au Cameroun en passant par la recherche de nouveaux partenaires économiques. Il sera donc question pour l’Api de réunir des hommes d’affaires étrangers et nationaux appelés à partager leur expérience pendant trois jours.

Près de 25 000 participants sont attendus à ce forum. Au programme: ateliers thématiques, sessions plénières, débats, exposés, tables rondes sur des questions de financement, etc. Des stands d’exhibition, la remise des Awards et des rencontres B2B sont également annoncés.

Etablissement public administratif placée sous la tutelle financière du ministère des Finances, l’Api, en exercice depuis plus de cinq ans, a pour mission de promouvoir l’image du Cameroun à l’étranger.

L’Api qui a contribué à l’élaboration de la loi 2013 sur l’incitation à l’investissement privé, compte aujourd’hui à son actif de nombreuses conventions signées avec 37 entreprises nationales et étrangères.

Un forum pour accroître l’investissement au Cameroun
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Agroalimentaire: les acteurs du secteur en concertation à Yaoundé

Ils sont réunis depuis mercredi dans le cadre du forum agribusiness. Objectif, trouver des stratégies pour renforcer la compétitivité dans le monde agropastoral et favoriser le développement

Agriculteurs, opérateurs économiques et administrations sont réunis depuis mercredi, 08 juillet 2015, à Yaoundé, dans le cadre du forum agribusiness placé sous le thème: «Enjeux de l’aide au secteur agricole camerounais». L’initiative est du cabinet Africa marketing agency qui entend contribuer au renforcement du secteur agroalimentaire au Cameroun.

Selon, le promoteur du forum, Jean Jacques Njoh Ewane, l’évènement qui interpelle aussi bien les acteurs du monde agricole que les décideurs a pour but de susciter une implication concrète de tous ceux qui souhaitent contribuer à la croissance de l’agriculture.

«Nous voulons encourager la création de partenariats et d’échanges des meilleures pratiques et la promotion des projets d’affaires», a commenté mercredi le président du comité d’organisation, Jean Gaston Petty, en présence du ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Mindelminader), Clémentine Ananga Messina. Il a insisté sur l’urgence de migrer vers une agriculture de seconde génération et de faire d’elle un busines rentable au Cameroun. D’autant plus que le pays réunit toutes les conditions climatiques, hydrauliques et terrestres favorables à une bonne agriculture.

Depuis hier, et ce jusqu’à ce jeudi, les participants prennent part à des ateliers et tables-rondes axés entre autres sur l’état des lieux des différentes filières, le développement de l’approche cluster, et la redynamisation des mouvements coopératifs.


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Cameroun-Corée du Sud: Yaoundé a abrité le 4ème forum de coopération énergétique

Installation d’infrastructures énergétiques et transfert de technologies sont des domaines de coopération enregistrés au cours de cette rencontre tenue mardi dans la capitale camerounaise

Ports en eau profonde, barrages hydroélectriques, sont entre autres des défis énergétiques auxquels est confronté le Cameroun. Le savoir-faire coréen en la matière a été présenté mardi 26 mai 2015 à Yaoundé. Dans la perspective d’une collaboration énergétique entre les deux pays, il s’est tenu à Yaoundé, le quatrième forum de coopération énergétique Corée-Cameroun.

Ont pris part à ce rendez-vous économique, l’ambassadeur de Corée du Sud, Lim Jae-Hoon et le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Basile Atangana Kouna. A l’occasion, l’accent a été mis sur les perspectives d’approvisionnement énergétique du projet du port en eau profonde de Limbe.

Ledit port sera constitué d’installations industrielles et d’autres infrastructures notamment énergétiques et de télécommunications nécessaires à la création d’un pôle de développement économique dans la région hôte. Selon Basile Atangana Kouna, les activités qui s’y dérouleront auront besoin d’approvisionnement adéquat en énergie.

Ce forum qui rentre dans le cadre d’une série d’évènements réguliers organisés par l’ambassade de Corée a permis de présenter les capacités coréennes dans le secteur de l’énergie, entre autres, et de découvrir les besoins énergétiques du Cameroun. «La présente rencontre s’inscrit dans une démarche anticipative visant à cerner les besoins en énergie du futur port en eau profonde de Limbé afin d’y apporter d’éventuelles solutions», a expliqué le Minee. Les experts du Minee et de la Corée du Sud ont identifié ensemble les domaines pertinents de la coopération.

D’après l’ambassadeur, Lim Jae-Hoon, ces assises interviennent à un moment où la Corée et le Cameroun associent leurs efforts de coopération dans le cadre du Fonds de coopération de développement économique coréen en vue de construire le port en eau profonde de Limbé qui, selon les experts, révolutionnera le transport et stimulera l’activité économique dynamique sur la côte du Cameroun.

Le rapport final de l’étude sur le projet du port par exemple révèle qu’à terme, la circulation des produits agricoles au port sera portée à 50 000 t par an à partir de 2017, avant de passer à 60 000 t en 2020.


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Le retour à l’ordre en RCA se discute à Brazzaville

La capitale du Congo accueille les leaders politiques centrafricains de lundi à mercredi pour le « Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique »

Une nouvelle tentative de réconciliation nationale destinée à ramener la paix en Centrafrique se déroule de lundi à mercredi à Brazzaville mais elle est mal partie avant même d’avoir commencé. Selon le groupe de contact international sur la Centrafrique (une trentaine de pays ou organisations internationales) qui en est l’initiateur, l’objectif du « Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique » est de « convenir de l’arrêt de toutes les violences », avec la signature d’un « accord de cessation des hostilités, du désarmement des groupes armés et d’un nouveau cadre politique de la transition ».

Pourrait alors suivre, dans quelques semaines, et si les armes se taisent pour de bon, un dialogue inter-centrafricain dans le pays et dans les camps de réfugiés, avant un éventuel forum national de réconciliation et de reconstruction en octobre à Bangui.

Depuis le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka, la Centrafrique est plongée dans le chaos. Les violences intercommunautaires quasi-quotidiennes ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés. Les ex-rebelles Séléka, majoritairement musulmans, et les milices anti-balaka (majoritairement chrétiennes) s’affrontent dans un cycle meurtrier et sanglant d’attaques et de représailles dont les civils sont les premières victimes.

A Brazzaville, les autorités congolaises attendent près de 170 représentants centrafricains: membres du gouvernement et du parlement de transition, des groupes armés, des partis politiques et de la société civile. Du côté de la Séléka et des anti-balaka, les divisions internes, d’un côté comme de l’autre, compliquent le choix d’un interlocuteur assez représentatif et influent pour engager un processus de paix solide. La classe politique et la « société civile », elles, sont divisées sur l’opportunité d’aller à Brazzaville, certains réclamant que la réunion se tienne à Bangui.

Gestion contestée de la crise
Cette question de la représentativité et le peu de temps prévu pour la rencontre risquent « de peser sur sa réussite et sur la mise en oeuvre des décisions qui y seront prises », estime Thierry Vircoulon, directeur du programme Afrique centrale du cercle de réflexion International Crisis Group.

Plusieurs partis politiques et chefs religieux centrafricains – toutes confessions confondues – ont déjà annoncé leur refus de se rendre à Brazzaville, jugeant plus opportun d’organiser le forum dans leur pays. L’interventionnisme des pays de la région pour tenter de régler la crise est mal vécu, qu’il s’agisse du Gabon ou du Tchad, qui ont abrité des sommets n’ayant rien arrangé, ou encore du Congo, dont le président Denis Sassou Nguesso assure la médiation pour la crise centrafricaine au nom de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

A côté de ses pairs des pays voisins, la présidente de transition de la Centrafrique, Catherine Samba Panza, qui a confirmé sa présence à Brazzaville, en est réduite à un rôle de figurante.

« Le refus de certains d’aller à Brazzaville exprime un rejet ou une critique de cette gestion par la région », considérée comme une mise sous tutelle qui a échoué jusqu’à présent, commente M. Vircoulon. Les pays voisins, eux, manifestent leur exaspération face à une classe politique centrafricaine qu’ils jugent indigente.

En dépit du déploiement d’une force africaine (Misca) et française (opération Sangaris), la Centrafrique, ancienne colonie française riche en pétrole, en uranium et en diamants, reste livrée aux violences et aux pillages et traverse une grave crise humanitaire avec des centaines de milliers de déplacés.

Catherine Samba Panza, présidente de transition de la RCA prend part au Forum pour la réconciliaton nationale
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Ban Ki-Moon: « des gratte-ciels sont construits par le dur labeur des migrants »

Le secrétaire général de l’ONU a participé hier à l’ouverture du Forum mondial sur la migration et le développement

A l’occasion de l’ouverture mercredi du Forum mondial sur la migration et le développement, qui a lieu à Stockholm en Suède, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a rappelé que plus d’une personne sur trente dans le monde est un migrant et que la migration est un phénomène qui touche tous les pays.

« J’ai vu des petits villages dans des pays en développement qui se vident de ses jeunes gens qui partent à la recherche de meilleures opportunités. J’ai vu des villes en pleine croissance où des gratte-ciels sont construits par le dur labeur des migrants et des Etats développés dont l’économie est en partie alimentée par les contributions des migrants », a déclaré M. Ban.

« Ensemble, nous avons travaillé pour saisir les opportunités qu’apporte la migration, pour reconnaître ses avantages et trouver des réponses aux risques qui y sont liées », a-t-il ajouté en saluant la déclaration historique adoptée à l’issue d’un dialogue de haut-niveau de l’Assemblée générale sur la migration et le développement l’année dernière qui reconnait clairement l’importance de la question de la migration

Le chef de l’ONU a souligné que le monde a tout à gagner de la migration si celle-ci est convenablement gérée, mais aussi beaucoup à perdre si elle ne l’est pas. C’est pour cela que M. Ban a exhorté les pays du monde à établir des voies régulières, sûres et ordonnées pour la migration, qui sont respectueuses des droits de l’homme des migrants, quel que soit leur statut.

Ban Ki-Moon a rappelé qu’il a proposé un plan en huit points pour la migration, qui appelle à la protection des droits de l’homme, la lutte contre les exploitations, l’assistance aux migrants qui se trouvent bloqués, la sensibilisation du public, l’intégration de la question des migrants dans le cadre de la préparation du programme de développement, la collecte de données fiables et le renforcement des partenariats.

Pour cela, il est important, selon le secrétaire général de l’ONU, d’assurer la protection des droits des migrants et lutter contre la discrimination, garantir les droits des travailleurs migrants qui sont employés de maison et assurer la protection des enfants.

Ban Ki-Moon: Tout le monde a à gagner de la migration
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Touna Mama: «Le classement Doing Business n’est pas totalement objectif»

Le coordonnateur général du Cameroon Business Forum estime que la Banque mondiale ignore de nombreuses réformes du gouvernement

Le Pr. Touna Mama, coordonnateur du Cameroon Business Forum, plateforme de dialogue entre les secteurs publics et privés au Cameroun, estime que les institutions économiques internationales ne prennent pas suffisamment en compte les progrès du Cameroun.

Interrogé dans le quotidien gouvernemental camerounais sur la relégation du Cameroun à la 168ème place du classement Doing Business en 2014 (sur 180 pays), l’économiste a relativisé cet indice. « Je peux vous dire que le Doing Busines, comme les autres classements des agences de notation, a un aspect que je peux dire subjectif. Il n’est pas totalement objectif » a-t-il indiqué.

Il a par la suite présenté quelques exemples pour son argumentaire, affirmant que de nombreuses réformes n’ont pas été prises en compte. « L’importante loi du 18 avril 2013 que le président a promulguée, qui porte sur les incitations à l’investissement privé au Cameroun. C’est une loi révolutionnaire. Je n’ai même pas le sentiment que les gens sont au courant de cette loi » a asserté le Pr. Touna Mama. Cette non-prise en compte de toutes les réformes serait la première conséquence du mauvais classement du Cameroun à laquelle il faudrait ajouter des « déclarations fantaisistes » auprès des enquêtés.

« Quand ils déclarent qu’il faut 15 jours pour créer une entreprise alors que le Premier ministre avait signé une circulaire pour la création des centres de formalité de création des entreprises. Quand vous avez déposé votre dossier, il vous faut au maximum 72h », a détaillé le coordonnateur du Cameroon Business Forum. Plateforme mise en place depuis 2010 et dont la dernière édition s’est déroulé le 06 février dernier sur le thème : « Accélerer la facilitation des procédures pour asseoir l’émergence ».

Le Pr. Touna Mama, coordonnateur général du Cameroon Business Forum
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La Banque des PME annoncée pour janvier 2014 au Cameroun

En marge du forum Pmexchange qui se tient à Douala, le ministre des PME, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Laurent Serge Etoudi Ngoa, a réitéré cet engagement du gouvernement

La Banque des Petites et moyennes entreprises (PME) débutera ses activités en 2014, avant la fin de mois de janvier. Le ministre des PME, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Laurent Serge Etoudi Ngoa, a réitéré cet engagement du gouvernement précisant que « ce n’est qu’une question de semaines ». Il participe à la deuxième édition du forum des entreprises dénommé PMExchange qui se tient jusqu’à vendredi prochain à Douala, à l’initiative du groupe patronal Entreprises Cameroun (ECAM). « Le gouvernement sera toujours aux côtés des PME pour que les difficultés auxquelles elles font face puissent se transformer en opportunités. Dans cette perspective, la Banque des PME sera opérationnelle dès le début de l’année », a -t-il déclaré. Ce dernier a d’ailleurs précisé que la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) a déjà « octroyé l’agrément », alors que le premier conseil d’administration s’est déjà tenu et a fait des propositions pour la nomination des dirigeants.

Des indications qui laissent croire que le Cameroun a rempli l’un des conditions principales, la mobilisation d’une somme de 10 milliards de francs CFA comme capitaux de base exigés par la COBAC avant toute création d’une banque en Afrique centrale. Même si cette banque ne pourra pas résoudre de nombreux problèmes de financements dont font face les entreprises de petite taille, cela constitue une avancée, d’autant que depuis la liquidation du Fonds de garantie pour les petites entreprises (FOGAPE) il y a une vingtaine d’années, aucun autre établissement financier public n’existe pour appuyer les activités des PME. Celles-ci qui représentent plus de 90 pour cent du tissu économique du pays, contribuent à près de 72 pour cent du PIB et pourvoyeuses de 54 pour cent d’emplois.

La Banque des PME annoncée pour janvier 2014 au Cameroun
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