Cameroun-contrebande: 1920 cannettes de bières saisies

La Douane camerounaise l’a annoncé ce 30 octobre 2023.

« 80 palettes contenant au total 1920 cannettes de bières de marque « 33 Export » ont en effet été saisies en fin de semaine dernière par les éléments de la Gendarmerie Nationale, en appui à ceux de la Zone 2 de l’Opération HALCOMI III« , a annoncé la Douane. La saisie est intervenue au cours d’une suspicion démontée rapidement par le scanner mobile de la Gendarmerie Nationale.

« Logée dans les soutes de deux bus de transport en commun à destination de Yaoundé, la cargaison serait importée en contrebande du Nigéria. Elle est stockée actuellement dans les magasins de l’ancien Secteur des Douanes du Centre, en attendant le bouclage de la procédure contentieuse. La Gendarmerie Nationale et l’Administration des Douanes se complimentent à la suite de cette deuxième prise en moins d’un mois de collaboration sur les axes routiers. C’est aussi cela la communauté nationale de défense et de sécurité« , souligne l’institution.

Pour rappeln le Nigéria est l’un des pays dont le flux et le volume des échanges sont importants avec le Cameroun. Via les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest, plusieurs marchandises et denrées issues majoritairement de la contrebande pénètrent le territoire Camerounais. Par exemple, les autorités ont révélé qu’au cours de la campagne 2022-23, l’Etat a perdu environ 70 milliards de FCFA en raison des exportations frauduleuses de fèves de cacao, principalement vers le Nigéria, couplées à la taxe de sortie de 10 % récemment imposée sur les exportations.

Cameroun-Samuel Eto’o : à la Fécafoot, nous faisons un travail de fond pour réduire l’attractivité de l’exil

A la tribune de l’ONU, Samuel Eto’o a évoqué ce 25 septembre les mesures que la Fécafoot prend pour lutter contre la fraude de l’identité dans le football.

Samuel Eto’o s’est exprimé ce lundi à la tribune de l’Organisation des Nations unies (ONU) à New York. Un discours en ouverture de cet événement qui se tient en marge de la 78ème session de l’Assemblée Générale des nations unies, dont la thématique porte sur les solutions technologiques pour lutter contre l’exploitation et la traite des êtres humains dans le sport. À ce sujet, Samuel Eto’o prend exemple sur la Fécafoot dont il est le président sur les mesures engagées sous son mandat et propose la Biométrie pour lutter contre les fraudes.

« Ces mesures commencent à produire leurs effets dans la régulation de la mobilité des sportifs (…) Il est possible d’éradiquer ce fléau en adoptant la biométrie. On pourrait délivrer une carte du footballeur comportant des données biométriques stockés dans une carte à puce ou un fichier centralisé à la FIFA ou ailleurs (…) Au bout du compte, la solution à la traite des footballeurs se trouve dans les recours aux technologies nouvelles, d’identification et de surveillance (…) En ce qui nous concerne, à la Fédération Camerounaise de Football, nous faisons un travail de fond pour réduire l’attractivité de l’exil par la construction des infrastructures modernes et par l’octroi de revenu en hausse aux joueurs. Si nous parvenons à stopper cet exode nous rendrons service au continent africain qui a besoin de sa jeunesse pour se développer,» a-t-il déclaré.

Affaires : la BAD exlut deux sociétés pour pratiques frauduleuses

Les entreprises concernées sont : Beza Consulting Engineers PLC et M. Gidey Gebrezgabher Gebremariam.

La Banque africaine de développement exclut pour quinze mois deux sociétés pour pratiques fraduleuses. Une enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption (PIAC) du Groupe de la Banque africaine de développement a établi que la société Beza Consulting Engineers PLC et M. Gidey Gebrezgabher Gebremariam se sont livrés à des pratiques frauduleuses dans un appel d’offres pour la fourniture de services de conseil dans le cadre du projet routier Kapoeta-Boma-Raad, une composante des études de facilitation des transports et d’amélioration des routes du programme du corridor Kampala-Juba-Addis Abeba-Djibouti.

Le projet routier Kapoeta-Boma-Raad visait à construire la route reliant entre autres, l’Ouganda, le Soudan du Sud, l’Éthiopie et Djibouti et à développer d’autres infrastructures communautaires.

Durant la période d’exclusion, la société Beza Consulting Engineers PLC, ses filiales et M. Gidey Gebrezgabher Gebremariam seront interdits de participer à des appels d’offres pour des projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement.

À l’expiration de la période d’exclusion, Beza Consulting Engineers PLC ne pourra participer à nouveau aux activités financées par le Groupe de la Banque africaine de développement qu’après avoir mis en œuvre un programme de conformité à l’intégrité conformément aux directives de la Banque.

De même, M. Gidey Gebrezgabher Gebremariam ne pourra participer à nouveau aux activités financées par le Groupe de la Banque africaine de développement qu’après avoir suivi une formation accréditée en matière d’éthique et d’intégrité des affaires conformément aux directives de la Banque.

Cameroun : les recettes douanières s’élèvent à 897,4 milliards de FCFA en 2022

Cette performance est en hausse de 5.3% par rapport à l’année d’avant.

Le directeur général des douanes (DGD), Fongod Edwin Nuvaga, explique que cette performance est au-delà des objectifs qui avaient été fixés pour l’exercice 2022. En effet, le gouvernement avait assigné la douane à la mobilisation 863,9 milliards de FCFA. Avec des recettes de 897,4 milliards de FCFA, le taux de réalisation se situe à 103,9%. Pour l’exercice budgétaire 2023, il est attendu 1004,7 milliards de FCFA de recettes douanières.

Les réalisations de 2022 se sont tenues dans un contexte « de nombreuses saisies de marchandises de fraude, de contrebande, de contrefaçon, ainsi que des marchandises dangereuses pour la sécurité ».

L’objectif annuel de recettes assigné à la direction générale des douanes était de 863,9 milliards de FCFA en 2022, en hausse de 1,4% (+11,6 milliards FCFA) par rapport aux réalisations de l’exercice 2021.

On peut mettre cette performance à l’actif des innovations technologiques qui permettent une meilleure optimisation et mobilisation des ressources. À titre d’illustration, l’application dénommée « Cosmos » permet de mieux traquer les véhicules non dédouanés. Aussi, l’application « portrans.cm » permet d’authentifier le bordereau du dédouanement du véhicule candidat à l’immatriculation. Ce qui réduit les chances des fraudeurs qui causaient un manque à gagner au secteur douanier.

 

Cameroun-contrebande : 12 000 litres de carburant saisis à l’Est

Un important stock des produits pétroliers saisi dans la localité de Tongo Gadima sur la Nationale N°1 axe Bertoua – Garoua Boulay le 07 octobre 2022.

12 060 litres de carburant de contrebande, « tous produits confondus », ont été saisis dans la région de l’Est a annoncé le Minee.

Les produits saisis ont été déposés à la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), la structure assurant le stockage et la distribution en produits pétroliers sur l’ensemble du territoire national. Selon les experts du Minee, la fraude et la pollution des produits pétroliers font perdre près de 50 milliards de FCFA par an à l’économie camerounaise. Pour inverser la courbe, les brigadiers du Minee multiplient les descentes dans des points de vente illicites de carburant.

« Tôt dans la matinée du vendredi, 07 octobre 2022, la Brigade Nationale de Lutte contre la Fraude des produits pétroliers a effectué une descente musclée dans la Région de l’Est et plus précisément dans la localité de Tongo Gadima. Les contrebandiers, surpris à leur réveil par la présence des brigadiers du MINEE et une impressionnante délégation des éléments des Forces de Défense et de sécurité, ne savaient plus à quel saint se vouer ».

« Immédiatement, une fouille systématique des zones suspectes, des magasins et même de certains domiciles va être opérée. Ce qui permettra aux Inspecteurs Assermentés du MINEE de trouver une importante quantité des produits pétroliers de contrebande », a écrit le ministre de l’Eau et de l’Energie sur sa page.

Cameroun : la fraude fait perdre 60 milliards de F par an au secteur de l’électricité

Gaston Eloundou Essombo, ministre en charge de l’Energie l’a expliqué le 20 septembre 2022 au cours d’une rencontre avec Christian Dennys-McClure, Haut-commissaire de Grande Bretagne.

Une rencontre entre le Cameroun et la Grande Bretagne a permis de faire une évalution du secteur de l’électricité au Cameroun.

Au cours des échanges, les deux parties ont parlé des mesures prises par l’Etat avec le soutien de la Banque mondiale, afin de rétablir l’équilibre financier structurel du marché de l’électricité.

A cet effet, Gaston Eloundou Essomba a souligné les efforts du gouvernement visant à lutter contre la fraude. Ce dernier a expliqué que, sur 28% de pertes enregistrées, 14 sont dû à la fraude. Une situation qui fait perdre à l’Etat 60 milliards de F chaque année. Il est donc question de réduire ces pertes et permettre ainsi au secteur de retrouver progressivement son équilibre financier.

Pour ce qui est de la présence de la Grande-Bretagne à cette réunion, le chef de mission diplomatique a dit l’intérêt de son pays concernant les opportunités liés à la gestion et l’amélioration de l’offre en eau et en électricité au Cameroun.

Concrètement, la Grande-Bretagne est intéressée par le projet d’approvisionnement des villes du Cameroun parmi lesquelles Yaoundé. Par ailleurs,  ce pays a un regard sur le projet de renforcement et de stabilisation du réseau électrique notamment à Douala. Mieux encore, la Grande-Bretagne est intéressée par le projet de construction du Barrage de Nachtigal.

 

 

 

Yaoundé II : le recteur suspend un vice-doyen pour fraude aux examens

Tchingankong Moise est suspendu pour une période de trois mois par une décision du recteur signée du 19 juin 2019.

Il est reproché à Tchingankong Moise, vice-doyen chargé de la programmation et du suivi des activités académiques à la Faculté des sciences juridiques et politiques à l’Université de Yaoundé II-Soa des «violations graves et répétées de l’éthique et des usages universitaires, notamment par la modification et l’émission des procès-verbaux des examens en dehors des jurys, et la délivrance subséquente, des relevés de notes et d’attestation de réussite».

Il est par conséquent suspendu pour une période de trois mois. L’article 2 de la décision du recteur Adolphe Minkoa She désigne par ailleurs Bernard Raymond Guimdo Dongmo, vice-doyen chargé de la scolarité et du suivi des étudiants, pour assurer l’intérim.

Un Camerounais arrêté aux Etats-Unis

Rhodri Bongam a été arrêté lors d’un contrôle de police sur la route. Il est accusé de fraude à la carte de crédit

Rhodri Bongam, 32 ans, a été interpellé la semaine dernière à Dickson County dans le Tennesse, en possession de plusieurs cartes de crédit frauduleuses et des dizaines de cartes de pizza. Les agents qui l’ont interpellé ont également découvert dans son véhicule «faussement identifié», des objets de grande valeur: une montre Versace, une paire de lunette de luxe, une paire de tennis estampillées Louis Vuitton, entre autres.

©Droits réservés

Les agents de la police américaine ont, en outre, découvert que ce Camerounais résidant à Washington DC avait séjourné au Hilton et avait payé sa facture d’hôtel au moyen de fausses cartes de crédit. Un ensemble d’équipements utilisés pour perforer les noms et les numéros de cartes de crédit aurait également été trouvé dans le véhicule de Rhodri Bongam.

Accusé d’utiliser des «données financières volées qu’il a chargées sur des cartes-cadeaux de pizza, lesquelles cartes sont plus difficiles à annuler que les cartes Visa ou MasterCard», le jeune Camerounais a été emprisonné. Il devra payer une caution de 92 000 dollars (plus de 50 millions de FCfa) s’il veut comparaître libre. Rhodri Bongham n’avait pas d’antécédents criminels en dehors d’une licence suspendue.

 

Cameroun: en 2017, le chemin sera sans doute encore plus long si rien n’est fait

Par Hugues Bertin Seumo

Nous sommes entrés en 2017. Encore une année de plus d’espoir et de v ux. Et dire que cela fait plus de 34 ans que cela dure.

Plus de cinquante-quatre ans après l’indépendance du Cameroun, ce pays continue à être empêtré dans de multiples dysfonctionnements.
L’on avait espéré un peu naïvement que la pluie des revendications populaires des années quatre-vingt-dix viendrait nettoyer le pays de la kyrielle des maux qui la minent. Erreur. Elle est venue inonder le Cameroun dans le doute et l’exaspération. Pendant que sous d’autre cieux les démocraties se profilent à l’horizon donnant naissance à la prospérité et à de l’espoir, chez nous, c’est la désolation totale.
Le Cameroun disait un contemporain, est devenu un pays où les espoirs n’ont plus de place. Le peuple désabusé est obligé de mendier chez le voisin même s’il faut emprunter la pirogue au risque et péril de sa vie pour s’y rendre. Personne n’échappe à la règle. Adultes, jeunes, hommes, femme-enfant.

Tous les maux ont repris du galon, la zizanie du terrain, la dictature du service. C’est dans ce pays qu’un préfet par exemple ou un commissaire de police qui à bout portant, tire sur des manifestants qui réclament leurs droits élémentaires sans que cela n’émeut personne. C’est dans ce pays que l’on peut voir des étudiants traînés dans la boue, d’autres frappés comme des vulgaires bandits par des forces de l’ordre. Que dire des avocats sauvagement violentés dans les locaux de la police de Muea, à Buea.

Dans cette jungle du 21ème siècle, la vie d’un être humain ne vaut rien devant la méchanceté des hommes en tenues.
C’est dans ce pays que l’impunité a le vent en poupe. Et voilà que le climat social en prend un coup et l’économie s’en va à vau-l’eau. Les années se succèdent mais aucun embelli ne pointe à l’horizon pour un peuple qui n’aspire qu’à vivre dans la dignité. L’an dernier, un communiqué du CEBAPH (Cercle Belgo-Africain Pour la Promotion Humaine) épinglait le gouvernement et révélait que 70% de la population camerounaise croupit dans la misère et la précarité. Une misère qui a précipité la mort de bon nombre des retraités plus tôt faute de moyens pour survivre. Au-delà des cris de colères qui fussent dans tout le pays, c’est beaucoup plus l’incompréhension et le sentiment de révolte qui animent les Camerounais.

Peu d’études sur ce pays voisin du Tchad ne laissent réellement place à l’espoir : on ne cesse d’y répéter que le Cameroun s’enfonce et devient de plus en plus «un musée des maux de l’humanité». L’image d’un pays abandonné à un groupe de gangsters paraît résumer l’ensemble des perceptions d’un pays qui tendrait à se confondre avec la misère, la corruption et la fraude et qui serait la patrie des crises diverses. Lentement, le Cameroun s’en va à la dérive
Pourtant et fort heureusement, derrière ce décor tourmenté, de nombreuses contestations voient le jour en passant par les syndicats, les associations les mouvements sociaux de jeunes et de femmes, les organisations professionnelles, environnementales, des droits de la personne., c’est toute la géographie sociale qui est en plein désespoir.

Dans une république qui se respecte, digne de ce nom donc, un Etat de droit, où les forces publiques de sécurité sont au service des citoyens, celles-ci sont 24H/24 sur la brèche pour traquer les malfaiteurs et protéger les paisibles populations.

Chez-nous au Cameroun, à partir de 19h, les populations sans défense sont à la merci pour ne pas dire livrées aux malfaiteurs et autres agresseurs de tout bord.

Notre police, qui envahit les rues, les marchés, les gares routières etc.. pendant le jour, devient muette la nuit dans les commissariats ou brigades, dans leur maison ou en faction aux domiciles des tenants du pouvoir. Mais une telle disposition ou stratégie pour veiller sur la sécurité publique des populations est vraiment spécieuse et, on pourrait bien se demander, de quelle académie de police sécuritaire est sorti son inventeur, pour concevoir une telle stratégie si négative et dénuée de bon sens ?

En fait, c’est comme si la nuit, les malfaiteurs étaient incapables de commettre la moindre forfaiture. Pourtant, c’est évident et connus de tous, que les crimes, les agressions et les vols sont perpétrés généralement la nuit. Surtout quand les bandits savent, qu’ils ne risquent pas de rencontrer sur leur chemin, une patrouille de police, une brigade antigang ou de GMI, ils prennent tranquillement tout leur temps pour commettre leurs forfaitures

Autre manquement
Les infrastructures sanitaires publiques se distinguent par leur vétusté, leur manque de matériel technique adéquat en rapport avec l’avancée de la technologie, leur insuffisance en dotation de médicaments à prix abordables, ainsi qu’un personnel réduit et peu motivé. Tout ceci constitue des facteurs endogènes et exogènes néfastes qui mettent en danger la santé publique des populations démunies.

Le nombre des accidents mortels de la route sur le plan national donne des froideurs au dos.
Le lot de victimes exprime éloquemment, le haut niveau d’insécurité auquel nous sommes tous usagers de la route, confrontés. Evoquer ici les raisons, qui sont multiples et de plusieurs ordres semblent être une gageure, malgré tout, on peut en citer quelques facteurs.
Il y a tout d’abord l’état d’un réseau routier national défectueux qui a atteint par endroits un niveau de dégradation avancée, pour lequel, il n’est prévu nulle part au niveau de l’Etat, un service technique de surveillance et d’entretien permanent des routes.
Un autre facteur et non des moindres, l’irresponsabilité des conducteurs dont certains ne respectent même pas le Code de la route. Il y a aussi le laxisme des services habilités de l’Etat, qui laissent faire et n’appliquent des semblants de sanctions qu’en cas d’hécatombes.

Dans le domaine scolaire et universitaire, nous assistons aux effectifs pléthoriques dans des salles des classes surchargées allant en moyenne de 100 à 180 élèves dans le primaire et le secondaire, des amphis dans lesquels les étudiants s’étouffent, conduisant à une baisse drastique du niveau de l’enseignement ; au manque d’ouvrages didactiques tant pour les enseignants que pour leurs élèves ; à la privatisation de l’enseignement par le désengagement de l’Etat qui conduit à la cherté de la scolarisation et aux multiples malversations grevant l’enseignement privé où les plus grands escrocs s’enrichissent sur le dos des parents d’élèves au moment où, avec les milliards détournés, les dignitaires du régime vont scolariser leurs enfants à l’étranger.

Si l’on est prêt à se mobiliser pour investir des millions pour la construction des panneaux solaires à Mvomeka’a, pourquoi ne le ferait-t-on pour secourir les sinistrés des inondations récurrentes de Douala ou des déplacés du fait de Boko Haram de la ville de Kolofata ?

Si on peut offrir des véhicules 4×4 flambant neuf aux gouverneurs des régions comme Paul Biya l’a fait récemment, pourquoi ne ferait-on pas ce même geste pour les sinistrés de Kerawa? L’aide qu’on doit apporter à ceux qui on a besoin ne devrait souffrir d’aucune préférence. Vouloir diviser le peuple pour des questions qui nécessitent le patriotisme républicain n’honore personne.
Les problèmes d’électricité et d’eau potable que vivent les populations du Cameroun ces dernières années ont dépassé le simple cadre des délestages et des pannes. L’eau et le courant électrique tendent à être ici un luxe.

Il faut juste faire un tour chez les réparateurs d’appareils électroménager pour savoir ce que l’électricité fait comme ravage dans nos foyers. Que dire des victimes des maladies hydriques dans nos hôpitaux ? Quoi qu’il arrive, les populations sont victimes d’un manque de politique énergétique nationale.

Nos dirigeants actuels ont fait de la transformation des ressources économiques en ressources politiques, c’est-à-dire de la corruption, un instrument de gouvernance. Cet instrument-là a pris le temps de construire son nid au point qu’aujourd’hui au Cameroun, le seul parti qui rassemble véritablement les Camerounais calculateurs, le seul parti visible dans nos marchés, dans nos rues, dans nos villages, dans nos villes, dans nos administrations, dans nos commissariats, dans nos camps militaires….dans nos cimetières bref, dans tous les espaces publics, dans toutes les strates de notre quotidienneté et de la société, et plus grave encore, dans nos consciences d’Homme, c’est le parti de la corruption et de l’impunité.

Au Cameroun, la classe politique au pouvoir et l’opposition dite institutionnelle sont les seules à régner en véritable maîtres comme dans une chefferie traditionnelle. Cette classe ne songe, ni à traiter les questions de citoyenneté ni de susciter un dialogue social. Chacun ne pense qu’à s’enrichir illicitement, à piller l’économie du pays. Au Cameroun, on nomme souvent des ministres et les relèvent de leurs fonctions quand on veut, un peu comme un jeu similaire au « Songo » pour un président qui s’ennuie à faire et à défaire son jeux avec des pions choisis en avance.

Le chemin sera sans doute encore long si rien n’est fait.
Mais pour que le peuple se lève d’une seule voie pour mettre fin à ces années de souffrance, il faut qu’on la rééduque par tous les moyens nécessaires que possibles .Il faut créer au sein de nos associations des espaces de démocratie, fédérer nos efforts dans une dynamique de réseau et offrir des alternatives concrètes aux pratiques sociales et de développement en vigueur. C’est le prix à payer pour échapper à la crise qui guette toute initiative de transformation sociale et d’alternance politique.

Une plate-forme commune de la diaspora progressiste comme celles qui existent déjà nous offre-t-elle aujourd’hui l’opportunité de construire un autre Cameroun ou, une fois de plus, une nouvelle occasion pour retomber dans la « raque de l’histoire » ?

A nous d’éviter la deuxième éventualité et de faire en sorte que la première se réalise. Un autre Cameroun est possible mais, avec la volonté de tous sans discrimination aucune.


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Port de Kribi: une offre de service pour simplifier le traitement des marchandises

Elle a été présentée au chef de l’Etat camerounais Paul Biya, par le responsable de Webb Fontaine reçu le 04 novembre 2016 au Palais de l’Unité à Yaoundé

Vendredi 04 novembre 2016, le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a accordé une audience au président fondateur de Webb Fontaine, Jean Gurunlian reçu au Palais de l’Unité à Yaoundé, la capitale du pays. Au menu des échanges, la présentation au chef de l’Etat d’une offre de service relative à la simplification du traitement des marchandises au port en eau profonde de Kribi.

Pendant près d’une heure, le Président Paul Biya et son hôte ont échangé sur la faisabilité de cette nouvelle approche dans le contexte camerounais. Selon Jean Gurunlian, le nouvel outil, de par sa performance, permet de détecter la moindre fraude dans l’activité portuaire.

Le président fondateur de Webb Fontaine par ailleurs reconnu comme fondateur du système Sydonia utilisé par la douane camerounaise, entend ainsi assurer le transfert de compétence en la matière.

La société Webb Fontaine, dont le siège est à Dubaï et en Suisse est leader mondial dans les domaines de la facilitation du commerce. Ses activités s’étalent en Europe, en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire.

Webb Fontaine assure également la mise en place de la solution e-government pour la modernisation des administrations.

Jean Gurunlian reçu par le président Paul Biya vendredi, 04 novembre 2016, au Palais de l’Unité à Yaoundé.
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Cameroun: ils mentent sur leur âge pour avoir une chance d’évoluer

Au Cameroun, il n’est pas rare de voir des footballeurs mentir à propos de leur âge pour intégrer des clubs professionnels ou des sélections nationales

Quatorze footballeurs de l’équipe nationale cadette de football du Cameroun ont été suspendus après que des tests aient révélé que leur âge était plus avancé que celui requis pour leur participation à la prochaine Coupe d’Afrique des nations des cadets.

Au Cameroun, comme dans de nombreux pays africains, il n’est pas rare de voir des footballeurs mentir à propos de leur âge, pour intégrer des clubs professionnels ou des sélections nationales.

La fraude sur l’âge des joueurs s’exerce avec la complicité de certains dirigeants du football africain.

Les joueurs de ce club du centre de formation « Sport et étude » d’Eding de football de Yaoundé s’entraînent sur un sol nu, à quelques mètres du chantier du stade omnisports de Yaoundé.

L’entraîneur, Georges Ndoum, un ancien footballeur professionnel reconverti dans la formation des jeunes, dit suivre « à la trace » ses pensionnaires dès leur arrivée au centre de formation, pour éviter toute méprise concernant leur âge.

« Nous avons des fiches techniques à l’aide desquelles nous suivons à la trace les enfants. Nous surveillons sa croissance jusqu’à sa sortie du centre », assure-t-il.

Les dirigeants du centre d’Eding peuvent savoir si leurs pensionnaires ont « modifié » leur âge, après leur formation, selon Georges Ndoum.

Dans le monde du football camerounais, « modifier son âge » ou « couper son âge », sont des expressions locales pour désigner le fait de s’octroyer une durée de vie moins importante que donnée par la nature.

Au quartier Nlonkak, situé à moins de deux kilomètres du chantier du stade omnisports de Yaoundé, des clubs s’entraînent au quotidien sur un terrain en terre battue.

Quatorze footballeurs de l’équipe nationale cadette de football du Cameroun ont été suspendus après que des tests aient révélé que leur âge était plus avancé que celui requis pour leur participation à la prochaine Coupe d’Afrique des nations des cadets.

Au Cameroun, comme dans de nombreux pays africains, il n’est pas rare de voir des footballeurs mentir à propos de leur âge, pour intégrer des clubs professionnels ou des sélections nationales.

La fraude sur l’âge des joueurs s’exerce avec la complicité de certains dirigeants du football africain.

Les joueurs de ce club du centre de formation « Sport et étude » d’Eding de football de Yaoundé s’entraînent sur un sol nu, à quelques mètres du chantier du stade omnisports de Yaoundé.

L’entraîneur, Georges Ndoum, un ancien footballeur professionnel reconverti dans la formation des jeunes, dit suivre « à la trace » ses pensionnaires dès leur arrivée au centre de formation, pour éviter toute méprise concernant leur âge.

« Nous avons des fiches techniques à l’aide desquelles nous suivons à la trace les enfants. Nous surveillons sa croissance jusqu’à sa sortie du centre », assure-t-il.

Les dirigeants du centre d’Eding peuvent savoir si leurs pensionnaires ont « modifié » leur âge, après leur formation, selon Georges Ndoum.
Dans le monde du football camerounais, « modifier son âge » ou « couper son âge », sont des expressions locales pour désigner le fait de s’octroyer une durée de vie moins importante que donnée par la nature.

Au quartier Nlonkak, situé à moins de deux kilomètres du chantier du stade omnisports de Yaoundé, des clubs s’entraînent au quotidien sur un terrain en terre battue.


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Cameroun: épinglés pour fraude, des opérateurs de téléphone mobile réfutent!

Camtel et MTN viennent de rejeter en bloc les accusations de lourdes dettes vis-à-vis de l’Etat détaillées dans un rapport de la Conac publié mardi

La Cameroon Telecommunications (Camtel) et Mobile Telecommunication Networks (MTN) viennent de rejeter en bloc les accusations de lourdes dettes vis-à-vis de l’Etat, mais également de pratiques illégales et autres manquements dont les accuse la Commission nationale anti-corruption (Conac) dans un rapport publié mardi, 19 janvier 2016.

Epinglée pour non-respect des obligations fiscales et du paiement de certaines taxes publicitaires pour un total de plus de 18 milliards FCFA, le premier opérateur (public) cité, dans un communiqué publié mercredi soir, affirme que c’est plutôt l’Etat qui lui est redevable de quelque 15,2 milliards FCFA, objet d’une convention de compensation des dettes réciproques signée le 6 octobre 2015 entre les parties.

«Un échéancier de 15 mensualités a ainsi été établi, et le mois de novembre 2016, retenu comme dernière échéance que l’Etat s’est fixé pour l’apurement de sa dette.»

Camtel se dit donc à jour de ses obligations fiscales, et continuera d’honorer l’ensemble de ses engagements dans le respect des lois et règlements qui régissent les activités du secteur de la téléphonie au Cameroun.

Egalement indexé par le rapport de la Conac, MTN, par voie de communiqué, a indiqué jeudi qu’il «n’est pas et n’a jamais été impliqué dans des faits de corruption dans la conduite de ses activités», et a «toujours traité avec l’Etat du Cameroun et ses représentants de manière transparente et en conformité avec les lois du Cameroun».

Dans le même élan, l’opérateur sud-africain se targue d’être un investisseur responsable, parfaitement à jour de ses obligations fiscales vis-à-vis des différentes administrations compétentes, mais aussi de faire partie des deux plus gros contributeurs de l’Etat en termes d’impôts et taxes payés, une attitude «responsable et citoyenne» qui lui a d’ailleurs souvent valu des reconnaissances publiques, notamment de la direction générale des Douanes.

En dehors de Camtel et MTN, le français Orange fait partie des entreprises de téléphonie mis à l’index par la Commission pour moult pratiques illégales et autres malversations à eux imputées, sans oublier des violations répétées des lois et conventions régissant le domaine pour une dette totale de 176 milliards FCFA.

Dans ses conclusions, la Conac, rappelle-t-on, a aussi épinglé le vietnamien Viettel pour avoir adopté, localement, le nom commercial «Nexttel» et ce en l’absence de tout avenant à la convention de concession le liant à l’Etat camerounais.

Quant à l’Agence de régulation des télécommunications (ART), elle est traitée de «laxiste» vis-à-vis desdits opérateurs et invitée à assainir le secteur dans l’urgence.


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Mali: alerte à la fraude électorale

Les résultats provisoires du premier tour des législatives maliennes sont connus depuis mardi alors que le vote ne s’est toujours pas déroulé dans l’une des sept communes d’Ansongo

Depuis mardi 12 janvier, les résultats provisoires du 1er tour de la législative partielle d’Ansongo, localité située dans la région de Gao, sont connus. Il s’agit de pourvoir un poste de député vacant depuis la mort de son titulaire. Un candidat de la majorité et un autre de l’opposition sont qualifiés pour le second tour. Mais déjà, de graves accusations de fraudes, de bourrages d’urnes, sont proférées, alors que le vote ne s’est pas encore déroulé dans l’une des sept communes du cercle d’Ansongo.

Des groupes armés rebelles qui occupent la localité de Talatay ont refusé que les opérations de vote se déroulent sur place. Le Mali n’a pas encore autorité sur cette partie du territoire national, expliquent les groupes rebelles. Peut-être là encore une fois la preuve que le chemin vers la paix dans le nord du Mali est toujours jonchée de difficultés.

Dans les six autres communes maliennes, le vote s’est déroulé, mais les regards se tournent vers la commune de Tessite. Le taux de participation de 98 % des inscrits sur place fait bondir l’opposition, qui parle de bourrage d’urne, de grandes magouilles, avant de rappeler que la localité, à cause de la crise, s’est vidée de ses électeurs, donc impossible d’avoir ce taux de participation qui profite essentiellement au candidat du parti au pouvoir.

Côté parti au pouvoir, on accuse les opposants d’être de mauvais perdants. Réplique du candidat de l’opposition : nous n’irons pas au deuxième tour de cette législative partielle si justice n’est pas faite.


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Contrefaçon: des fausses bouteilles de gaz saisies à Douala

Une enquête des forces de l’ordre a permis de découvrir des bouteilles de gaz contrefaites par une société chinoise frauduleuse située un faubourg de la capitale économique du Cameroun

C’est une entreprise chinoise, le groupe Yong Fa Gaz sari qui fait l’objet du scandale. Cette société qui n’est pas déclarée officiellement est spécialisée dans le remplissage des bouteilles de gaz avec du mauvais contenu.

Yong Fa Gaz faisait la production non autorisée des gaz FME, Air Liquide, GIM Gaz et en de volumes assez importants. Les bouteilles de gaz produites étaient distribuées dès l’aube par des individus recrutés par cette entreprise.

Plus grave, l’entreprise chinoise jouxte le port de Douala, un danger dans la mesure où elle utilise des substances très inflammables. Les risques sont donc grands au vue de la mauvaise qualité de produits en quantité retrouvés sur le site par les forces de l’ordre et dans des conditions de conservation observées.

Après cette descente des policiers, les responsables de cette société ont été appréhendés et vont répondre de leurs agissements devant la justice.


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Cameroun: accusés de fraude, 46 candidats suspendus d’examens pour trois ans

La liste a été publiée mercredi par le Minesec. En plus de la suspension, certains d’entre eux, en l’occurrence, des enseignants, devront également répondre de leurs actes devant les tribunaux

Le ministère des Enseignements secondaires du Cameroun (Minesec) a publié, mercredi, une liste de 46 candidats et examinateurs qui ont été accusés de fraude et interdits de salles d’examens durant les trois prochaines sessions.

En plus de la suspension pendant trois ans, certains d’entre eux, en l’occurrence, des enseignants, devront également répondre de leurs actes devant les tribunaux.

Ils sont entre autres épinglés pour substitution de candidats, arnaque et extorsion de fonds, inscriptions frauduleuses, sous-traitance et soustraction des frais d’examen auprès des candidats, refus de corriger les copies, dépôts tardif des dossiers de candidature.

Pour ces pratiques interdites et bien d’autres, le ministre des Enseignements secondaires, Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe, a sévi.

Sont particulièrement concernés vingt candidats au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), au Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et au Certificat d’aptitude pédagogique d’instituteurs de l’enseignement maternel et primaire (CAPIEMP), lors de la session 2015 écoulée.

Ces candidats composaient dans des régions de l’Adamaoua, du Centre, de l’Est, de l’Extrême-Nord et du Littoral.

Côté examinateurs, quinze enseignants ont été interpellés. Ils sont des propriétaires d’établissements, des responsables de cours du soir, des censeurs, des principaux d’instituts, des économes, etc.

La faute a été commise dans les régions du Centre, de l’Est, du Littoral, de l’Extrême-Nord et de l’Ouest.

La troisième catégorie de personnes sanctionnées est constituée de  »mercenaires », c’est-à-dire, des diplômés pour la plupart qui ont présenté le BEPC, le CAP ou le CAPIEM pour leurs amis ou pour des candidats moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes.

Au nombre de onze, ils ont été interpellés dans les régions de l’Adamaoua, du Centre et de l’Est.

Ces 46 candidats et examinateurs sont interdits des salles d’examen durant les trois prochaines sessions. Y compris des examens organisés par l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC).

Ces enseignants pourront continuer à exercer leurs fonctions mais certains devront répondre de leurs actes devant les tribunaux, a-t-on confié au Minesec.


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Poisson frauduleux: plus de 40 tonnes saisies dans un bateau au Cameroun

Surpris en flagrant délit de pêche mercreddans une zone interdite, le bateau affrété par une entreprise étrangère avec un relais local a été interpellé au large de la côte atlantique dans le Sud-Ouest

Un bateau de pêche ayant en son sein plus de 40 tonnes de poisson et d’autres crustacées, surpris en flagrant délit de pêche dans une zone interdite, a été arraisonné mercredi, 14 octobre 2015, au large de l’Océan Atlantique et ramené sous bonne escorte par la marine camerounaise au port de Douala.

Dénommé le Guo Ji 832, ce bateau affrété par une entreprise étrangère avec un relais local a été interpellé au large de la côte atlantique dans la région du Sud-Ouest.

«Notre tâche, s’est résumée à arraisonner le navire surpris en flagrant délit avant de le mettre à la disposition des administrations compétentes en matière de violation des lois de la pêche», a déclaré le capitaine de vaisseau Abougou Abouma, commandant des forces de surface de la marine nationale.

Selon les services compétents du ministère de l’Elevage, de la Pêche et des Industries animales (Minepia), l’armateur devra répondre de la présence du bateau dans des eaux interdites à la pêche, et en l’occurrence d’une zone située en deçà de trois nautiques (5,6 km) à partir de la ligne autorisée.

L’inspection des soutes de l’embarcation a aussi permis de constater qu’elles contenaient d’«importantes quantités de crevettes et de poissons immatures» alors que la licence du pêcheur était limitée aux poissons de taille adulte, précise le procès-verbal sommaire.

Autres infractions reprochées au navire et à l’équipage, l’utilisation de filets non-conformes, la taille des mailles de ces matériels prohibés étant de 40 millimètres au lieu des 70 millimètres exigés.

Par ailleurs, la douane a qualifié de double contrebande car, le navire ne s’étant pas acquitté des droits de douane comme moyen de transport tout comme les filets utilisés et donc importés contrairement à la loi.


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Téléphonie mobile: les opérateurs suspendent six millions de puces au Cameroun

Au cours d’une récente rencontre sur les conséquences économiques de la fraude à la Sim box, les opérateurs de la téléphonie installés dans le pays ont dû suspendre des puces jugées suspectes

Pour des raisons de détournement des appels émis depuis l’étranger, les fraudeurs à la Sim box ont besoin d’avoir plusieurs puces téléphoniques pour mettre en place un système de détournement des appels, a-t-on appris.

«Nous avons retrouvé dans la base des opérateurs, des personnes qui enregistraient 100 voire 200 puces avec une même Carte nationale d’identité et cela suscitait des interrogations», a certifié le sous-directeur des systèmes d’information à l’ART, le régulateur des télécoms dans le pays, Thomas Marcellin Manyanye.

De fait, pour mettre un terme à cette fraude, le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a par ailleurs, signé un decret, le 03 septembre 2015, fixant à 12, le nombre maximum de puces pouvant être détenu par un même abonné. La vente ambulante des puces a également été purement et simplement interdite.


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Exportation: mille sacs de riz saisis par la marine et la douane camerounaises

Cette saisie a été rendue publique vendredi par les deux administrations, qui ont indiqué que les occupants des embarcations n’étaient en possession d’aucun document administratif légal

Les équipes de la douane et de la marine camerounaises ont arraisonné, à Ekondo-Titi dans la région du Sud-Ouest du pays, une demi-douzaine d’embarcations contenant 1000 sacs de riz, destinés à l’exportation vers des pays voisins.

Cette saisie qui remonterait à mardi dernier, a été rendue publique vendredi, 11 septembre 2015, par les deux administrations, qui ont indiqué que les occupants des embarcations n’étaient en possession d’aucun document administratif justifiant l’exportation de ce riz.

Il s’agit d’une opération de contrebande démantelée par la douane et la marine camerounaises qui ont récemment scellé un partenariat en vue de sécuriser l’espace commercial du pays.

L’objectif est également de réduire considérablement la fraude et la contrebande, dont le principal point de départ est la côte maritime camerounaise, et principalement à destination du Nigeria, voisin.

Depuis 2008, l’importation du riz au Cameroun est défiscalisée, ce qui constitue une brèche pour certains importateurs véreux, qui réexportent frauduleusement les cargaisons officiellement destinées au marché camerounais vers le Nigeria avec la complicité d’importateurs du Nigeria, pays voisin où les prix sont plus rémunérateurs, à cause de la décision prise par le gouvernement fédéral de taxer le riz importé à 110 pour cent, dans l’optique de booster la production locale.

L’année dernière, un rapport de la Seaport Terminal Operators Association of Nigeria (STOAN), le regroupement des opérateurs de la place portuaire, révélait qu’ »environ 600 000 tonnes de riz ont été redirigées vers les ports de pays voisins comme le Bénin, le Cameroun, le Ghana et le Togo, à cause de cette taxe’‘.

Ces cargaisons, soulignait le rapport, étaient ensuite réimportées au Nigeria au moyen de la contrebande.


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Soupçons de fraude aux examens: Après le Baccalauréat, le BEPC

Le ministère des Enseignements secondaires réfute les rumeurs faisant état d’une fuite d’épreuves avant la tenue, du 10 au 12 juin 2014, du Brevet d’Etudes du premier cycle

Après la sortie du directeur de l’Office du BAC sur la fraude au baccalauréat littéraire, des rumeurs se répandent également sur des fuites d’épreuves dans le cadre de l’organisation du Brevet d’Etudes du premier cycle (BEPC), dont les épreuves ont eu lieu du 10 au 12 juin 2014. Ici on parle de sujets d’examens dont certains candidats ont pu prendre connaissance à Mbalmayo dans le Centre, à Douala dans le Littoral, et à l’Ouest.

Approché par Cameroon Tribune, le directeur des Examens, des Concours et de la Certification au ministère des Enseignements secondaires (Minesec), Alain Blaise Bisse Bea, a reconnu qu’il y a effectivement eu des épreuves qui ont circulé entre certains candidats comme étant celles du BEPC 2014. « Après comparaison, nous avons découvert que c’étaient des fausses », affirme-t-il. Les épreuves en question, selon Alain Blaise Bisse Bea, étaient identiques dans la structure mais différentes dans le contenu en rapport avec celles qui ont été effectivement présentées aux candidats le jour de l’examen.

Selon le Minesec, les épreuves présentées aux candidats étaient différentes de celles de l’examen
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Fraude fiscale: Une ONG internationale indexe les multinationales établies au Cameroun

D’après TAX Justice Network, l’évasion fiscale, souvent liée aux facturations bidonnées de ces entreprises, atteint 60 à 65%.

Entreprises fictives, sociétés écrans, fondations caritatives, falsification des prix, etc.
Le rapport de cette ONG internationale apprend clairement que l’évasion fiscale est plus importante que les détournements de fonds et les trafics de drogue réunis. Selon l’ONG, les trafics criminels sont évalués à 30-35% et l’évasion fiscale, souvent liée aux facturations bidonnées atteint 60 à 65%. Pourtant, les détournements des fonds publics par les acteurs gouvernementaux représentent 3% des déperditions subies par l’Etat. Comme pour dire que l’Etat du Cameroun perd plus d’argent à travers la fraude et l’évasion fiscales que par les détournements qui, au regard des statistiques, ne représentent qu’une goutte d’eau dans la mer. Les exemptions fiscales d’autres subventions cachées accordées aux multinationales dans des accords dissimulés privent des gouvernements et leurs citoyens de revenus fiscaux significatifs, peut-on lire dans ledit rapport. Le groupe d’association apprend ainsi que des multinationales puissantes ont, sans aucune honte, mis la pression sur des gouvernements des pays pauvres pour obtenir des exemptions fiscales ou une fiscalité particulière afin d’exploiter des matières premières telles que le Coltan, le pétrole, le gaz naturel, le rutile, le thé ou encore le café, le cacao et le coton. Le rapport montre comment plusieurs entreprises usent des stratagèmes pour échapper aux impôts. Les techniques d’évasions fiscales répertoriées par l’ONG sont quasi-identiques que pour les autres formes de criminalité financière ou de corruption. Il s’agit, entre autres, des entreprises fictives, sociétés écrans, fondations caritatives, falsification des prix, fournitures de documentations mensongères à l’Etat. Le tout étant soutenu par une armée de banquiers, avocats et experts comptables, explique TAX Justice Network.

Maison mère, le fournisseur exclusif des matières premières
Les banques ont clairement été identifiées comme les principaux facilitateurs de la corruption, de l’évasion fiscale, et d’autres flux financiers illicites. Une des techniques les plus courantes consiste à faire de la maison mère le fournisseur exclusif des matières premières utilisées par la filiale locale. On se retrouve ainsi avec des situations surréalistes où la maison mère vend à sa filiale bien plus chère que le taux du marché. Ces contrats sont régulièrement révisés à la hausse du moment que les prévisions montrent une éventuelle hausse du chiffre d’affaires de la filiale. Il y a parfois des contrats d’assistance technique datant d’avant l’indépendance, qui permettent aux maisons mères des siphonner les résultats de leurs filiales locales. Il existe aussi un maillage d’accord, souvent gardés secrets, qui favorisent plus que de raison certaines de ces grandes firmes. Chez nous, ce sont des pratiques courantes. Certaines entreprises, filiales de multinationales européennes, opèrent chez nous en bénéficiant des facilités souvent prévues avant l’indépendance, témoigne un haut fonctionnaire cité par le quotidien La Nouvelle Expression. L’idée est de limiter autant que possible les bénéfices de la filiale. Dans tous les cas, l’Etat perd sur toute la ligne. Il perd les recettes fiscales parce que les bénéfices de la structure sont minimisés, et dans les cas où il est actionnaire, il perd des dividendes. Cette technique dont la finalité est de déplacer le bénéfice du pays africain vers le siège mondial du groupe est assez répandue, comme en témoigne TAX Justice Network. Car, explique l’organisme, les pays africains ayant parié sur l’attraction des grandes firmes internationales pour dynamiser leur économie, ces gouvernements font face au chantage des grandes entreprises multinationales qui exigent toujours des particularités fiscales, voire des exemptions pour ne pas avoir à payer d’impôts. La fraude fiscale opérée par les grandes entreprises se présente comme étant le plus grand ennemi du développement. C’est en tous cas la thèse défendue par cette organisation internationale qui plaide pour la justice fiscale au monde, en Afrique notamment.

Une ONG internationale indexe les multinationales établies au Cameroun
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Niger: Pas de libération prévue pour Mamadou Tandja

L’annonce a été faite, samedi à Niamey, par le chef de la junte militaire, le général Salou Djibo

L’ex chef d’Etat nigérien sera maintenu en détention
Le chef de la junte militaire, Salou Djibo, a réaffirmé ce week-end, lors d’une rencontre avec les représentants des partis politiques et de la société civile, sa décision de maintenir l’ex-président Mamadou Tandja en détention pour le faire juger au moment venu.

Le nouvel homme fort du Niger avait alors profité de l’occasion pour critiquer l’attitude des partisans du président Tandja qui réclament, depuis un certain temps, sa libération. Je ne vois pas certaines têtes qui parlent trop à la radio. Aujourd’hui, j’ai voulu qu’ils soient là pour parler devant tout le monde. Parce que si on est un homme, on doit parler devant les hommes, a déclaré le général Salou Djibo. Ces derniers n’étaient pas présents lors de la rencontre. Le général président faisait allusion aux critiques formulées ces dernières semaines par les partisans du président Tandja qui accusent la junte militaire de détention arbitraire de l’ancien chef de l’Etat. Ils ont déposé récemment une plainte contre les nouvelles autorités militaires devant la cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qui devrait en principe, se prononcer ce mardi, sur la question à Abuja au Nigeria. Mais le président Tandja s’est désolidarisé de la démarche entreprise par ses partisans et a déclaré être bien traité par la junte militaire, dans une lettre rendue publique toujours ce week-end.

Désaccord entre Tandja et ses partisans
Pourtant la junte semble décidée à poursuivre jusqu’au bout son opération d’assainissement. Mamadou Tandja, 72 ans, a été renversé et arrêté par une faction de l’armée en février 2010, après s’être attiré des sanctions internationales en amendant la constitution dans le but de prolonger son mandat présidentiel et d’élargir ses pouvoirs. Une commission anticorruption formée par la junte en mai passe actuellement des dossiers officiels au bout du fil. La campagne de remise en ordre de la junte a été bien accueillie en moyenne par les nigériens et le fait d’épargner un procès à Tandja pourrait semer un vent de colère dans le pays. La junte a obtenu le soutien de divers pays donateurs en se prononçant pour une évolution vers un régime civil via des élections fixées à janvier 2011. En juin, Tandja avait déjà déclaré souffrir de diabète et de cataracte.

Cette opération mains propres a déjà permis de récupérer plus de deux milliards de francs CFA détournés par des anciens dignitaires du défunt régime, selon le général Djibo. Ce dernier promet de poursuivre dans cette même lancée pour retrouver tous les fonds planqués dans les différentes banques pour les restituer au peuple nigérien quel qu’en soit le prix à payer. On ne fait jamais des omelettes sans casser des ufs. Mais si cela nécessite qu’on casse les ufs, on va les casser ! Ça, c’est clair ! On a commencé l’assainissement cela fait à peine deux mois, on a presque récupéré près de deux milliards, a-t-il indiqué, dans une information rapporté par des médias locaux.

L’ex-président nigérien Mamadou Tandja , 72 ans, reste maintenu en détention
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Cameroun: Plus de 500 militaires déclarés coupables de fraudes salariales

Parmi les fraudeurs figurent des gradés de l’armée selon des sources proche du dossier à Yaoundé

Plus de 500 militaires sont déclarés coupables de fraudes salariales pendant des années au Cameroun. La déclaration fait suite à une opération gouvernementale d’assainissement du fichier des personnels de l’Etat et de la solde, a révélé sous couvert d’anonymat une source proche du dossier. Parmi ces fraudeurs figurent des gradés de l’armée, précise cette source au lendemain d’une réunion à huis clos du Comité de coordination et de suivi du Système informatique de gestion intégrée des personnels de l’Etat et de la solde (SIGIPES). Ils étaient réunis autour des ministres de la Réforme administrative et de la Fonction publique, Emmanuel Bondé, et des Finances, Essimi Menye. Environ 15.000 personnes au total, civiles et militaires, sont incriminées par cette opération, avait indiqué le ministre des Finances lors d’une conférence de presse le 1er avril au terme d’une mission des services techniques du Fonds monétaire international (FMI) au Cameroun, excluant des poursuites judiciaires contre les mis en cause. Nous avons constaté que beaucoup de personnes ont touché de l’argent auquel elles n’ont pas droit. Elles vont rembourser cet argent. Nous allons les débusquer. Nous avons dans notre feuille 15.000 individus qui sont dans cette situation-là, avait-il déclaré, précisant que l’opération d’assainissement engagée concerne les quatre dernières années.

Nous allons partir jusqu’en l’an 2000. Les ordres de recette sont prêts pour beaucoup et nous attendons les directives du chef du gouvernement pour commencer ces prélèvements-là. Nous n’allons pas porter plainte parce qu’il n’y a pas assez de places dans les tribunaux. Nous allons simplement utiliser les privilèges du trésor, avait-il ajouté. Ces fraudes consistent généralement à des man uvres qui permettent à leurs auteurs de se faire payer, à travers les services du Centre national de développement informatique (CENADI) du ministère des Finances, des salaires plus élevés et des indemnités ne relevant pas parfois de leurs catégories professionnelles ou de leurs fonctions.

M. Essimi Menye avait également fait état de plus de 200 personnes ayant changé leurs âges pour retarder leur départ à la retraite. Les autorités camerounaises ne fournissent aucun détail sur les montants des pertes de ces trafics pour l’Etat. Toutefois, il est annoncé la mise en place d’un mécanisme biométrique, afin de mieux sécuriser le système de gestion des personnels et de la solde.

Militaires
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Scandale à la BEAC: 19 milliards de FCFA détournés

Les révélations, publiées par Jeune Afrique, permettent d’ interpréter le récent dynamisme diplomatique dans la sous région

Un conseil extraordinaire du Conseil d’administration de la BEAC
Hold-up à la BEAC c’est par ce titre que l’hebdomadaire panafricain a désigné le désormais scandale qui secoue la sous région Afrique Centrale. 19 milliards de FCFA auraient été détournés entre 2004 et 2009. Le 28 Août dernier le gouverneur de la Banque centrale signe un communiqué après la tenue d’une réunion extraordinaire de son conseil d’administration. On peut y lire clairement que le Conseil avait pris connaissance des rapports provisoires sur l’audit général de la BEAC et l’audit spécifique sur la gestion des réserves de change commis par la conférence des chefs d’Etats de la CEMAC. Plus loin on peut aussi y lire il (le conseil) a été informé des mesures déjà prises ainsi que des actions prévues par la BEAC pour corriger les insuffisances relevées.

Les rencontres d’Ali Bongo
Le deuxième indice a été le déplacement du président nouvellement élu du Gabon, Ali Bongo Ondimba en terre camerounaise. Officiellement il est venu en visite d’amitié, et de ses propres termes il a dit être venu rencontrer un sage, en la personne du président camerounais Paul Biya. Sa visite sera marquée par une heure de tête à tête au palais d’Etoudi, un moment durant lequel aucune information n’a filtré. Répondant à l’interview de la CRTV, le président élu du Gabon affirmera aussi que les discussions avec Paul Biya ont porté entre autre sur la question des orientations du développement futur de la sous région. Selon des sources proches des milieux de décision, il ne serait pas exclu que le scandale ait fait l’objet de discussion entre les deux hommes d’Etat. Après le président Biya, Ali Bongo aurait eu des discussions avec Idriss Deby Itno du Tchad et Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville.

Un vrai vol organisé
Les révélations de jeune Afrique apportent les dernières pièces du puzzle de l’évènement qui aujourd’hui occupe les débats dans les grandes villes de la sous région Afrique Centrale. Principalement indexés, de nombreux hauts cadre d’origine gabonaise, dont l’ancien gouverneur Félix Mamalepot et l’actuel Philibert Andzembe. L’article sur la base du rapport d’audit et des documents internes qui on le sait aujourd’hui existent, leur attribue respectivement des trous de 17 milliards et de 2 milliards FCFA. En janvier 2009, Philibert Andzembe aurait échappé à la destitution lors du sommet extraordinaire de la CEMAC qui s’est tenu à Libreville, grâce au soutient du défunt président Omar Bongo.

les affinités nationales gabonaises ont joué un rôle clé dans les dérives coupables du bureau extérieur de Paris (BEP).
Jeune Afrique

Au total, ce serait 2400 chèques frauduleux ou suspects qui ont été émis entre 2004 et 2008, ainsi que 38 virements suspects, 1298 retraits en liquides non reversés et non enregistrés dans le livre de caisse, précise l’hebdomadaire. Le journal dresse également la liste des personnes concernées par l’affaire, les présumés responsables et bénéficiaires. Il y est rapporté que les affinités nationales gabonaises ont joué un rôle clé dans les dérives coupables du bureau extérieur de Paris (BEP) « . Des révélations qui amènent à comprendre comment, depuis 2004, des fonds injectés depuis le siège de Yaoundé, au Cameroun, sur les comptes parisiens du bureau extérieur ont été détournés. Suite à ces révélations, quelques réactions ont été enregistrées. Le ministère français de l’Economie, a déclaré que toutes les responsabilités, y compris en haut lieu doivent être établies estimant sa propre garantie engagée par le scandale. Le trésor public français participe à la gestion et au contrôle de la BEAC. Dans la sous région c’est un gros silence. Essimi Menye, ministre camerounais des finances et président en exercice du comité ministériel de l’Union Monétaire d’Afrique Centrale (UMAC), a affirmé pour sa part à la chaine de Télévision STV, Je ne suis encore officiellement au courant de rien, je viens de rentrer des congés.

Siège de la Beac, à Yaoundé
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