Le Ministre du Commerce, 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮, a reçu le 05 novembre 𝗦𝗵𝗶𝘃𝗮𝗺 𝗠𝗮𝗹𝗶𝗸, Responsable Afrique de la société indienne 𝗔𝗺𝗶𝗿 𝗖𝗵𝗮𝗻𝗱 𝗝𝗮𝗴𝗱𝗶𝘀𝗵 𝗞𝘂𝗺𝗮𝗿 𝗘𝘅𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗟𝘁𝗱.
Selon une note du ministère du Commerce, l’Inde a consenti à exporter 1,34 million de tonnes de riz vers sept pays d’Asie et d’Afrique. Le Cameroun est ainsi servi avec 190 000 tonnes. Cette annonce a été faite au mois d’octobre 2023. C’est dans ce contexte que 𝗦𝗵𝗶𝘃𝗮𝗺 𝗠𝗮𝗹𝗶𝗸, Responsable Afrique de la société indienne 𝗔𝗺𝗶𝗿 𝗖𝗵𝗮𝗻𝗱 𝗝𝗮𝗴𝗱𝗶𝘀𝗵 𝗞𝘂𝗺𝗮𝗿 𝗘𝘅𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗟𝘁𝗱. a rencontré Luc Magloire Mbarga Atangana. Cette entreprise spécialisée dans la production, la transformation et la commercialisation du riz indien, propose de faciliter l’importation de ce stock de riz au Cameroun, à des prix abordables.
Selon le ministère du Commerce, 𝗔𝗺𝗶𝗿 𝗖𝗵𝗮𝗻𝗱 𝗝𝗮𝗴𝗱𝗶𝘀𝗵 𝗞𝘂𝗺𝗮𝗿 𝗘𝘅𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗟𝘁𝗱 dispose de succursales qui se chargent de faciliter les formalités de transport des marchandises à des tarifs compétitifs. La société se propose donc de mettre en place les meilleures solutions logistiques pour garantir une livraison rapide et efficiente du riz au Cameroun. 𝗦𝗵𝗶𝘃𝗮𝗺 𝗠𝗮𝗹𝗶𝗸 a également exprimé l’intérêt de sa société à développer un partenariat avec le Cameroun, permettant ainsi au pays d’accéder facilement à différentes qualités de riz indien.
Lors de la réunion, des échantillons de riz ont été présentés au Ministre du Commerce pour évaluer la qualité du produit. Les deux parties ont convenu de travailler ensemble pour établir un partenariat gagnant-gagnant. Cependant, 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮 a souligné qu’au-delà de ce partenariat facilitant l’importation de riz, la société indienne devrait également envisager d’investir au Cameroun dans la production et la transformation du riz.
En rappel, l’Inde devrait expédier au total plus d’un million de tonnes de cette catégorie de la céréale vers ces 7 pays, dont 295 000 tonnes vers les Philippines uniquement. Cette démarche reste exceptionnelle dans un contexte global d’interdiction des ventes à l’étranger de riz blanc non basmati depuis le 20 juillet dernier afin d’assurer un approvisionnement confortable sur le marché intérieur et limiter la hausse des prix.
D’après les données de la plateforme TradeMap, la Guinée a importé près de 800 000 tonnes de riz indien en 2022 pour 284 millions $. Pendant ce temps, le Cameroun a dépensé 175 millions $ dans l’achat de 529 000 tonnes alors que la Côte-d’Ivoire a injecté 417 millions $ pour l’acquisition d’environ 1,2 million de tonnes de la céréale.
« Une victoire majeure pour notre pays, classé deuxième en termes de volume de riz reçu avec 190 000 tonnes« , selon le ministère du Commerce.
L’Inde exportera du riz blanc non basmati vers 7 pays à travers le monde à savoir la Guinée, la Côte d’Ivoire, les Seychelles, le Cameroun, les Philippines, le Népal et la Malaisie. C’est ce qu’a indiqué un décret du gouvernement publié le 18 octobre.
Selon une note du ministère du Commerce, l’Inde a consenti à exporter 1,34 million de tonnes de riz vers sept pays d’Asie et d’Afrique. Le Cameroun est ainsi servi avec 190 000 tonnes. « Ce volume considérable équivaut à près de quatre mois de consommation locale de riz, garantissant ainsi la couverture du marché et soulageant les consommateurs de toute crainte de pénurie pendant les fêtes de fin d’année« .
Le Cameroun peut ainsi se féliciter d’occuper la deuxième place en termes de volume à recevoir, juste derrière les Philippines qui bénéficieront de 290.000 tonnes. Les autres pays concernés par ces exportations spéciales sont la Malaisie, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Népal et les Seychelles.
Il faut souligner que, l’essentiel du riz consommé au Cameroun provient des importations. Rien qu’au cours des 6 premiers mois de l’année 2021, le Cameroun a importé une cargaison de 319 330 tonnes de riz. Soit une hausse de plus de 59 000 tonnes par rapport à la même période en 2020.
L’Institut national de la statistique tirait la sonnette d’alarme en 2019 dans son rapport sur le commerce extérieur. «La production nationale est estimée à 217 280 tonnes et la demande nationale (consommation finale des ménages et variations des stocks) à 757 000 tonnes… Il ressort que la forte hausse des importations de riz engendre un gap entre l’offre et la demande d’environ 332 300 tonnes.
Cet écart s’expliquerait par les exportations informelles vers les pays voisins » peut- on lire dans ledit document. Par ailleurs, selon une étude sur le positionnement stratégique de la filière fabrication des produits à base de céréale, menée en 2021 par le bureau de mise à niveau des entreprises camerounaises, 70% de la production locale de riz est exportée vers le Nigéria.
Cette somme a été dépensée entre 2018 à 2022 par le pays de Paul Biya pour l’acquisition des produits médicaux à l’étranger.
Au Cameroun, la quasi-totalité des médicaments pharmaceutiques sont importés. 521 milliards F cfa c’est la somme que pays a dépensé pour les importations des médicaments entre 2018 et 2022. Cette information contenue dans la « Note sur les relations entre le Cameroun, le G7 et les Brics » de l’Institut national de la statistique (Ins), indique aussi qu’au cours de cette période, les médicaments occupent le top 5 des produits les plus importés par le Cameroun.
A en croire Datacameroon, de manière détaillée, les fournisseurs du G7 à savoir : la France, le Canada, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Japon et le Royaume Uni, ont ravitaillé le Cameroun à hauteur de 246 milliards F cfa. Quant à eux, les pays du Brics ; Brésil ; Russie ; Inde, Chine et Afrique du Sud ont ravitaillé le marché camerounais à hauteur de 275 milliards F cfa.
Un coût des importations fort élevé qui prouve que le secteur pharmaceutique au Cameroun dépend quasiment des industries étrangères. Une dépendance aux importations qui pousse à s’interroger sur la production locale des produits pharmaceutiques. « La fabrication des médicaments au Cameroun est encore à l’état embryonnaire. Elle est nouvelle, c’est la raison pour laquelle notre production est encore insuffisante au point où nous nous retrouvons assujettis aux importations », confie sous anonymat, un pharmacien industriel.
Cet informateur poursuit que les laboratoires installés au Cameroun tels que Africure, Cinpharm et Tebimosa ne fabriquent pas encore les médicaments en quantité considérable. En plus, leur production se limite aux médicaments basiques tels que le paracétamol et la doxycycline. « Le secteur pharmaceutique local dépend à 98 % des importations en attendant que les grandes firmes se créent et fonctionnent à plein régime », conclut le pharmacien industriel.
Pour expliquer ce retard de la filière, un autre pharmacien industriel évoque le manque de moyens financiers, un défaut de partenariats et d’investisseurs qui ont peut-être peur du marché camerounais. « Le marché pharmaceutique est très concurrentiel. Par exemple, une grosse firme internationale qui fabrique un médicament X ne va pas permettre au Cameroun d’en fabriquer aussi c’est pourquoi il va passer négocier avec les pouvoirs publics pour empêcher le développement de la filière question de monopoliser le marché », explique le pharmacien.
En Afrique, plus de 80 % des médicaments sont importés, essentiellement d’Inde et de Chine pour les génériques et auprès des grands laboratoires internationaux pour les médicaments sous licence. Le matériel médical, les masques, les tests, les protections, sont aussi importés, bien souvent d’Asie. Autant dire que le Covid-19 a agi comme un révélateur. À l’exception de quelques pays qui ont développé une véritable industrie pharmaceutique, comme l’Afrique du sud, le Maroc, la Tunisie ou l’Égypte, lesquels couvrent entre 70 % et 80 % de leurs besoins, pour les autres pays du continent, les fabricants de médicaments se comptent sur les doigts.
L’Inde, nouveau partenaire de la Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique, s’engage à verser 2 millions de dollars pour stimuler l’inclusion financière numérique en Afrique.
2 millions de dollars, soit 1 201 000 000 FCFA. C’est la somme que le gouvernement Indien entend mettre dans le projet de Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique (ADFI). Initiative hébergée et gérée par la Banque africaine de développement, affirmant ainsi son engagement à aider à lever les obstacles à la croissance et à l’adoption de solutions financières numériques et à accélérer l’inclusion financière en Afrique.
Manisha Sinha, secrétaire adjointe au Département des affaires économiques et membre principal du Conseil d’administration de l’ADFI pour l’Inde, a déclaré que le modèle unique, abordable, inclusif et équitable de l’infrastructure publique numérique de l’Inde offre des possibilités d’apprentissage partagé dans l’ensemble de l’écosystème de la finance numérique.
« Le rôle pionnier de l’Inde dans les services financiers numériques, l’extension de l’inclusion financière aux zones rurales reculées et la création d’infrastructures pour la numérisation des services financiers, offre à l’Inde une excellente opportunité d’œuvrer au sein du partenariat de l’ADFI pour partager l’apprentissage et l’expertise sur l’infrastructure publique numérique afin de promouvoir l’inclusion financière numérique à travers le continent », a-t-elle signifié Sinha.
Solomon Quaynor, vice-président chargé du Secteur privé, de l’Infrastructure et de l’industrialisation de la Banque africaine de développement, a déclaré : « Nous sommes heureux que le gouvernement indien soutienne le rôle de catalyseur joué par l’ADFI dans l’accélération de l’accès et de l’utilisation des solutions financières numériques et de l’inclusion financière sur l’ensemble du continent. Nous nous réjouissons à l’idée de travailler ensemble pour intégrer les enseignements tirés de l’expérience réussie de l’Inde en matière d’infrastructure publique numérique dans notre portefeuille croissant d’initiatives de solutions financières numériques afin d’accroître l’impact sur l’autonomisation économique, la résilience et la croissance en Afrique».
Si nous regardons tous les territoires qui étaient des colonies entre 1890 et 1950, je pense à l’Amérique, l’Australie, l’Inde, l’Afrique du Sud et même l’Amérique latine.
Tous ces territoires étaient presque sur un pied d’égalité car ils entraient tous dans la modernité, ils ont vu arriver les premières voitures, les premiers trains, les premiers avions, les premières lignes télégraphiques. Le Katanga dans les années 1920 semblait beaucoup plus riche que l’Amérique. Comment se fait-il que ces territoires aient évolué pour devenir ce qu’ils sont aujourd’hui et que l’Afrique soit la seule à ne pas l’avoir fait ?
L’explication est aujourd’hui évidente, l’Afrique n’a pas eu accès avec les indépendances à toutes les informations et connaissances accumulées depuis les années des premières rencontres avec l’Occident. Et donc l’information de son entrée dans la modernité. La focalisation sur le politique et l’ethnique a perdu l’Afrique. Avec toute cette information accumulée sur le continent il n’était pas possible d’être dans la situation dans laquelle se trouve l’Afrique aujourd’hui.
Le modèle qui consistait à laisser partir les blancs signifiait aussi le départ de la connaissance accumulée, qui était la clé qui faisait de nos pays des états modernes. Les nouvelles élites se sont contentées de la « chaise » vide laissée derrière elles. C’est ainsi que l’Afrique fait un pas en arrière en pensant qu’elle sera capable de reconstruire ce savoir par elle-même. Même si cela était possible, le retard était acté.
Et l’Occident s’est engouffré dans ce vide qu’il avait créé en se positionnant comme un donateur, un bienfaiteur avec une aide au développement et une assistance technique qui semble être désormais naturelle à nos yeux et est aujourd’hui sans fin, c’est-à-dire que cette absence de connaissances qui ont fait ce pays à sa naissance ne sera donc jamais comblée? La première aide au développement que l’Afrique doit exiger c’est la restitution de tous les documents qui la concerne et qui se trouvent en Europe. Gardez les masques et rendez-nous les archives!
Krishna Mandal a traversé le Bangladesh à la nage pour rejoindre l’Inde afin de s’envoler en noce avec Abhik Mandal.
La scène se déroule au Bangladesh et l’Inde. C’est entre deux amoureux qui se sont rencontrés sur facebook. Mais, ils sont de deux nationalités différentes. La dame, Krishna Mandal est du Bangladesh et le monsieur, Abhik Mandal de l’Inde.
Mais comme on le dit très souvent, l’amour n’a pas de frontière et encore moins de limite. Et puisqu’il est de tradition qu’une relation amoureuse se concrétise par un mariage, Krishna et Mandal ont décidé de s’unir. Pour le faire, il a été convenu entre les deux que Krishna Mandal doit joindre son fiancé en Inde.
Il s’est alors posé une embûche. Elle n’a pas de passeport valide pour se rendre légalement en Inde. Elle a alors décidé d’emprunter la voie terrestre. Ce qui lui a fait traversé la forêt de Sunderbans qui est réputée pour servir d’habitat aux Tigres. Plus dur encore, elle a traversé la rivière Malta. Son amour pour Abhik Mandal aussi fort lui a permis de ne pas se décourager. Elle s’y est lancée pour une heure de nage.
Arrivée dans un village du nom Kaikhali, son futur époux l’attendait déjà. Le repos n’étant pas au programme, ils ont directement pris la route pour la ville de Kolkata pour s’unir au sein du temple de Kalighat.
Cette union et tout ce qu’elle a connu comme aventure a rapidement été relayée sur le réseaux sociaux. Et elle n’a pas échappé aux oreilles des forces de sécurité. Krishna ayant traversé la frontière illégalement a été interpellé lundi dernier et quelques jours après, elle a été remise au Haut-Commissariat du Bangladesh en Inde.
Cela s’inscrit dans le cadre du programme ICCR Scholarship Sheme for Indian Culture.
Un communiqué du ministre des Arts et de la Culture, porte que le Gouvernement Indien offre au Cameroun cent (100) bourses de formation dans les domaines de la danse, la musique, le théâtre, la sculpture et la cuisine indienne pour le compte de l’année académique 2021-2022.
« La formation est ouverte à tous les Camerounais des deux sexes. Le Gouvernement Indien prend en charge les frais de transport international, d’hébergement, ainsi que les perdiems des candidats définitivement sélectionnés», explique Pierre Ismael Bidoung Mkpatt.
L’offre de formation de l’Inde s’inscrit dans le cadre du programme ICCR Scholarship Sheme for Indian Culture.
Le ministre invite les volontaires à retrouver les conditionnalités et toutes les informations supplémentaires en ligne sur le site http://a2ascholarships.iccr.gov.in.
Le délai de soumission des candidatures est fixé au plus tard le 30 mai 2021.
Le pays vise à être « un leader en matière de réflexion et d’action sur le climat », selon Harsh V. Shringla, son ministre des affaires étrangères.
» Cinq ans après l’accord de Paris, l’Inde fait partie des rares pays en développement qui non seulement atteignent leurs objectifs « verts » mais aspirent à des objectifs climatiques plus ambitieux.
Lors du récent Sommet sur l’ambition climatique, le Premier ministre Narendra Modi a exposé l’approche indienne. Il a déclaré que nous devons viser « encore plus haut« , même si nous ne perdons pas de vue le passé. Il a ajouté que l’Inde ne se contenterait pas d’atteindre les objectifs de l’accord de Paris, mais qu’elle les dépasserait.
Lors du sommet de l’ONU sur l’action climatique en 2019, M. Modi a déclaré qu’une once de pratique vaut plus qu’une tonne de prédication. Nous prenons des mesures concrètes dans tous les domaines, y compris l’énergie, l’industrie, les transports, l’agriculture et la protection des espaces verts, dans le cadre de notre voyage à travers toute la société pour devenir un leader en matière d’action et d’ambition climatiques.
L’Inde reconnaît que le changement climatique ne peut être combattu en vase clos. Il nécessite une approche intégrée, globale et holistique. Il nécessite l’innovation et l’adoption de technologies nouvelles et durables. Consciente de ces impératifs, l’Inde a intégré le climat dans ses stratégies industrielles et de développement national.
L’énergie est au centre de toutes les stratégies climatiques. Nous pensons que l’Inde est devenue une centrale d’énergie propre et qu’elle est un leader dans la transition énergétique des sources productrices de dioxyde de carbone vers les énergies renouvelables et les sources de combustibles non fossiles.
Nous avons l’intention de continuer à exploiter le potentiel de l’Inde en matière d’énergies renouvelables. Notre capacité d’énergie renouvelable est la quatrième plus importante au monde et l’expansion de capacité entreprise est également l’une des plus importantes au monde. La majeure partie de cette énergie proviendra de la source d’énergie la plus propre, le soleil.
Nous constatons déjà des progrès. Nous nous étions initialement engagés à atteindre une capacité de 175 GW d’énergie renouvelable d’ici 2022. Nous sommes allés plus loin et nous prévoyons de passer à 220 GW dans les deux prochaines années. Nous avons un objectif encore plus ambitieux de 450 GW d’ici 2030.
Nous nous efforçons de faire en sorte que 40 % de l’électricité en Inde provienne de sources d’énergie non fossiles d’ici 2030. Cette poussée en faveur des énergies propres va de pair avec un effort parallèle visant à réduire l’intensité des émissions de notre économie de 33 à 35 % (par rapport aux niveaux de 2005) d’ici 2030.
Le programme Ujala – une campagne nationale en faveur de l’utilisation des lampes LED – permet de réduire les émissions de CO2 de 38,5 millions de tonnes chaque année. Le programme Ujjwala, dans le cadre duquel plus de 80 millions de ménages ont eu accès à du gaz de cuisine propre, est l’une des plus grandes initiatives en matière d’énergie propre au monde.
L’action en faveur du climat et de la durabilité est intégrée aux programmes gouvernementaux dans de nombreux secteurs. Notre mission « Villes intelligentes » travaille avec 100 villes pour les aider à devenir plus durables et à s’adapter aux défis du changement climatique. Le programme national pour l’air pur vise à réduire la pollution atmosphérique (PM2,5 et PM10) de 20 à 30 % au cours des quatre prochaines années.
La mission Jal Jeevan, qui vise à fournir de l’eau potable sûre et adéquate à tous les ménages de l’Inde rurale par le biais de branchements individuels au robinet d’ici 2024, est fortement axée sur la durabilité.
Davantage d’arbres sont plantés et les terres dégradées sont récupérées pour créer un « puits » de carbone pouvant absorber 2,5 à 3 milliards de tonnes de CO2.
Nous travaillons également rapidement à la création d’un réseau de transport vert, afin de compenser un secteur connu pour ses émissions polluantes, notamment dans nos grandes villes.
Ces initiatives sont pour notre propre bien car l’Inde est l’un des pays les plus vulnérables aux conséquences du changement climatique.
Nous reconnaissons qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, mais ces efforts portent déjà leurs fruits. L’intensité des émissions de l’Inde a diminué de 21 % sur la période 2005-2014. Au cours de la prochaine décennie, nous prévoyons des réductions encore plus importantes.
L’Inde entend être un citoyen mondial responsable dans le domaine du climat. Nous n’allons pas seulement au-delà des engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris. Nous adoptons des instruments innovants pour faire progresser la coopération internationale en matière d’action climatique.
Nous avons créé des organisations internationales telles que l’Alliance solaire internationale et la Coalition pour des infrastructures résistantes aux catastrophes, qui travaillent à la création de filières mondiales à faible intensité de carbone. Plus de 80 pays ont adhéré à l’Alliance solaire internationale, ce qui en fait l’un des organismes internationaux dont la croissance est la plus rapide.
Cette combinaison d’action nationale et de citoyenneté internationale responsable fait de l’Inde un pays unique parmi les pays en développement et la place sur la voie de la réalisation de ses ambitions de devenir un leader en matière de réflexion et d’action sur le climat. »
Harsh Vardhan Shringlaest le ministre des affaires étrangères de l’Inde. Les opinions exprimées sont personnelles.
C’est un secteur attractif selon le haut-commissaire de l’Inde, Shri Rakesh Malhotra, qui estime que le pays asiatique peut fournir, de son côté, des équipements
L’Inde, pays manufacturier, trouve un potentiel dans le “secteur minier” du Cameroun, a expliqué à JournalduCameroun.com, en début de semaine, Shri Rakesh Malhotra, haut commissaire de la puissance asiatique à Yaoundé.
Les échanges commerciaux entre l’Inde et le Cameroun ne sont pas “très élevés actuellement”, selon le diplomate. Ils sont estimés à environ 500 millions de dollars par an, dont 300 millions du Cameroun vers l’Inde et 200 millions de l’Inde vers le Cameroun.
Pour le diplomate, tout premier haut-commissaire de l’Inde au Cameroun depuis septembre 2019 – avant les relations avec le Cameroun étaient gérées à partir du Nigéria -, il y a des opportunités d’améliorer les échanges entre les deux pays.
L’Inde peut fournir davantage d’équipements (motos, appareils électroniques), médicaments au Cameroun entre autres, a indiqué Shri Rakesh Malhotra.
Interrogé sur l’opportunité d’ouvrir une liaison aérienne entre New Delhi et Yaoundé ou Douala, le haut-commissaire a relevé que l’idée n’est pas à l’ordre du jour des compagnies aériennes qui desservent des pays “voisins” au Cameroun.
“Le Cameroun est probablement un peu loin pour que ces entreprises opèrent à partir de là, mais des efforts pourraient certainement être faits”, a-t-il affirmé.
L’information émane du gouvernement de ce pays qui, par ailleurs, a annoncé l’ouverture de 17 autres nouvelles ambassades au cours de la même période sur le continent africain.
Le gouvernement indien a annoncé l’ouverture de 18 nouvelles ambassades dans plusieurs pays d’Afrique, parmi lesquels le Cameroun. L’information a été diffusée au travers d’un communiqué officiel du gouvernement de ce pays, cité par le quotidien anglophone local The Times of India, et relayé par les médias panafricains.
Selon ledit communiqué, «l’ouverture de nouvelles ambassades permettra de renforcer la coopération économique entre l’Inde et l’Afrique et de consolider les liens avec la diaspora indienne établie dans les pays africains». L’opération s’étendra sur trois ans, et verra l’ouverture d’ambassades au Burkina Faso, Cap-Vert, Tchad, République du Congo, Djibouti, Guinée équatoriale, Érythrée, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mauritanie, Rwanda, Sao Tomé & Principe, Sierra Leone, Somalie, Swaziland, au Togo et au Cameroun.
Le Cameroun et l’Inde entretiennent des relations de longue date, qui se manifestent principalement sur le plan économique. On note, en effet, que de nombreuses entreprises de ce pays d’Asie exécutent des chantiers de construction au Cameroun ; tandis que de nombreuses enseignes commerciales indiennes ont pignon sur rue dans les villes de Douala et Yaoundé.
Sur le plan diplomatique, l’Inde a autorisé les voyageurs camerounais à obtenir des visas électroniques indiens en 2017, question de faciliter d’avantage les déplacements entre les deux pays. Avec l’ouverture d’une ambassade, l’Inde compte rattraper son retard vis-à-vis de la Chine en Afrique, en s’appuyant sur son secteur privé dynamique et une diaspora très entreprenante.
Le trésor national Sud-africain annonce que la nouvelle Banque de développement des pays Brics (Ndb) recrute son personnel
Avec son siège à Shanghai en Chine, la banque est en train d’établir son Centre régional pour l’Afrique à Johannesburg. Comme annoncé par le ministre des Finances Pravin Gordhan lors de son discours sur le budget 2016.
Le centre régional offrira des possibilités d’emploi pour un nombre de Sud-Africains, qui sont encouragés à postuler pour les offres d’emploi à la banque. Simon Freemantle, économiste principal de la banque Standard Bank affirme que le Centre régional pour l’Afrique de la Ndb jouera un rôle important dans le financement des projets africains, bien que le siège reste plus influent dans son ensemble.
Le premier lot de projets est prévu en avril et la banque envisage des prêts allant jusqu’à deux milliards de dollars cette année.Les premiers projets financiers concerneront des entreprises d’énergie verte et les projets d’infrastructure dans les pays membres.
Les économies émergentes – le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, appelées les pays Brics ont lancé la Ndb l’année dernière avec un capital initial de 50 milliards de dollars, partagés entre les cinq pays fondateurs.
La Chine et l’Inde investissent depuis une décennie en Europe et sont entrées dans le capital des entreprises qui ont fait la fierté et la renommée du vieux continent. Cette coopération est saluée par la presse comme un acte de mondialisation. Dans une période difficile et inflationniste, ces nouveaux partenaires apportent une bouffée d’oxygène à des économies européennes essoufflées et parfois moribondes.
La Chine vient de faire sensation la semaine dernière en s’engageant à financer un tiers du projet d’une nouvelle centrale nucléaire qui va être bâtie par le groupe français EDF dans le sud-ouest de l’Angleterre. Un contrat d’un montant de 24,5 milliards d’euros. Une véritable aubaine, my God !
La Chine « gloutonne » investit à tout va en Europe. Elle a pris la gestion du port du Pirée en Grèce et multiplie ses acquisitions en France, en Grande Bretagne, en Espagne, en Italie et au Portugal. Elle est imitée par le Qatar et ses fonds d’investissements qui ont acheté l’équivalent du quartier d’affaires parisien, La défense, à Rome. L’Indien Mittal est devenu leader mondial de l’acier en achetant la sidérurgie lorraine en France. Un autre indien, Tata, avait déjà acquis le fleuron anglais Jaguar qui est le dernier bastion de l’automobile britannique.
Toutes ces acquisitions des pays émergents en Europe n’ont pas soulevé de protestations. Les médias, si souvent critiques, n’ont pas réagi. Nous pouvons les comprendre. Le chômage, la précarité sociale et l’incertitude du lendemain ne rassurent pas le citoyen.
En résumé, quand la Chine investit en Europe, le tapis rouge est déroulé avec tous les honneurs. Les médias y voient un partenariat opportun, équilibré et fructueux. Les mêmes chinois sont décriés quand ils investissent en Afrique. Les médias occidentaux, bercés dans la suspicion, y voient une spoliation, un déséquilibre. La mansuétude fait place à la pitié et se transforme bien souvent à la paranoïa. . Bref, ce qui est bon pour l’Europe ne l’est pas pour l’Afrique. Une leçon d’échelle des valeurs s’installe.
L’Afrique doit choisir sereinement ses partenaires économiques
Existe-t-il un consensus entre les médias européens sur la distillation de l’information sur l’Afrique? Voilà une question ouverte qui a le mérite de dresser les cheveux des plus récalcitrants. En effet, chaque fois que les pays émergents et en particulier la Chine investissent en Afrique, les médias européens lancent une croisade contre les dirigeants africains. Ces médias qui aiment tant l’Afrique et qui ont pour elle cette condescendance séculaire ne tarissent pas d’avertissements, de recommandations et de mises en garde.
Une phrase revient : l’Afrique va se faire manger par la Chine. Des propos infantilisants, bien entretenus et partagés depuis l’époque coloniale. Dans cette cabale insensée, irresponsable et faite d’injonctions maquillées, les médias condamnent sans réserve la nouvelle coopération entre l’Afrique et les émergents. Le cordon ombilical qui lie l’Afrique à l’Europe ne peut être coupé. L’Afrique n’a pas le droit de diversifier ses partenaires et de choisir ce qui est bon pour elle. Elle doit rester un bon enfant qui écoute et exécute les recommandations du vieux continent. Le monde peut évoluer, mais il doit rester statique en Afrique, chasse gardée et préservée.
Ironie du sort, l’Inde a accueilli pour quatre jours la semaine dernière, un sommet économique avec l’Afrique. Ce rassemblement inédit a réuni plus de 40 chefs d’état et de gouvernement africains. Elle veut s’implanter en Afrique où son grand rival, la Chine, a pris de l’avance.
L’Inde a décidé va mettre les moyens qu’il faut. Cette coopération va permettre à l’Afrique de diversifier ses partenaires économiques. Une concurrence saine et loyale va permettre à tous les investisseurs désireux d’acquérir les matières premières de répondre à des cahiers de charges jusqu’ici formalisés par les « amis européens » et de mette fin à une situation monopolistique qui a toujours plombé les prix des matières premières et le décollage d’une industrie africaine.
Mais l’Afrique peut aussi se réjouir de ces nouveaux partenaires. En effet, ils s’engagent à transformer sur place les matières premières minières. C’est le cas avec le platine. Le gouvernement zimbabwéen a décidé de ne plus exporter le platine brut, obligeant les industriels à transformer sur place la matière première de nos ordinateurs.
Les nouveaux engagements vont accélérer l’électrification du continent sans laquelle aucun progrès industriel ne peut se réaliser.
L’Afrique a besoin de nouveaux partenaires pour prendre le wagon du progrès économique et social. Cette mutation est irréversible. L’arrivée des émergents mettra aussi un coup de frein aux dirigeants africains formatés à la soumission, à la peur et à la dévotion et qui n’ont pu jusqu’ici décoloniser leurs esprits. La relation de l’Afrique et de l’Europe est très ancienne. Elle doit se poursuivre, mais elle doit aussi s’équilibrer.
Les camerounais ont remporté in extremis, une médaille supplémentaire, portant à 6 le nombre total des récompenses
Six médailles pour le Cameroun
La délégation camerounaise partie pour les jeux du Commonwealth en Inde, devrait retourner au Cameroun avec seulement 6 médailles, dont zéro en or. Une contre-performance par rapport aux jeux de la francophonie à Beyrouth, en 2009, mais une amélioration par rapport aux jeux du Commonwealth en 2006 en Australie. La première médaille en argent du Cameroun à New Dehli, a été remportée par la lutteuse Ali Annabel Laure. Dans la catégorie des 72 kilogrammes, cette dernière a perdu à 1 point contre 3, la finale qui l’opposait à la canadienne d’origine nigériane Akuffo Ohenewa. Hugo Schlick Mamba, le porte-drapeau camerounais lors de ces jeux, a remporté la deuxième médaille en argent de la délégation camerounaise. Il a lui aussi été battu par un nigérian dans la finale du triple saut, sautant 2 centimètres en moins que le nigérian, à 17,14 mètres. Il aura aussi battu le record du Cameroun dans la discipline. Les quatre médailles de bronze ont été obtenues par Fegue Marie Josèphe, une jeune haltérophile de la catégorie de 63 kg, qui a réussi à soulever 89 kg à l’arrachée. Le boxeur Yempou Blaise lui a remporté le bronze en boxe, dans la catégorie des poids lourds (91 kilogrammes et plus). En lutte dans la catégorie des 120 kilogrammes et plus, Hugues Thierry Onana a remporté une autre médaille de bronze. La dernière médaille inespérée du Cameroun est celle de sprinteuse Bertille Delphine Atangana. Sortie 4ème de la finale du 100 mètre dames, elle s’est retrouvée médaillée de bronze (3ème place), suite à la disqualification pour dopage de la nigériane Damola Osayemi.
Et aussi de grosses déceptions
On peut relever ici, les contreperformances du boxeur Joseph Mulema, le médaillé d’or des Jeux de la Francophonie 2009 à Beyrouth au Liban, qui aura été battu facilement lors de son combat du 1er tour face à l’irlandais, Patrick Gallagher. Déception aussi chez Pilar Bakam. La jeune haltérophile présentée comme un grand espoir de médaille d’or au départ de la délégation a déçu en terminant à la 8ème place de la catégorie des moins de 58 kg. Le Cameroun a ainsi terminé à la 26ème place au général, dans une compétition une fois encore dominée par les australiens, qui terminent à la première place, suivie de l’Inde pays organisateur et de l’Angleterre. La délégation camerounaise était composée de 21 athlètes de quatre fédérations sportives, à savoir l’Athlétisme, la Boxe, l’Haltérophilie et la Lutte. La moyenne des médailles reste très faible. Les performances des Jeux du Commonwealth de 2002 à Manchester en Angleterre, lors de sa deuxième participation reste un record pour le Cameroun. Le pays avait obtenu 13 médailles (9 en or, 1 en argent et 2 en bronze) et terminé à la 7e place du tableau final. Avant de prendre la direction de New Dehli, les athlètes ont effectué des stages bloqués dans leurs disciplines sportives respectives. Les relayeuses camerounaises n’ont finalement plus pris part à la compétition, en raison de quelques soucis de santé chez quelques athlètes. Afin de miser sur la performance, les médaillés aux derniers championnats d’Afrique avaient été retenus. Un choix qui n’aura finalement pas été payant. Les sportifs camerounais ont une fois encore le temps de se préparer pour les prochains jeux du genre, qui devront en principe avoir lieu en 2014, à Glasgow en Angleterre.