«Demofem»: sur les sentiers de la parité de genre au Cameroun

Le premier numéro de la publication piloté par Justine Diffo, coordonnatrice national du réseau More Women in politics, est paru en septembre 2016

Le réseau «More Women in politics» vient de doter le Cameroun d’un nouveau journal spécialisé dans la promotion de la parité hommes/femmes. Baptisé «Démocratie au féminin» (Demofem), la publication d’une dizaine de pages et comptant quatre principales rubriques que sont actu Demofem, dossier, comme elle et analyse, est l’instrument d’un plaidoyer en faveur d’un meilleur leadership féminin.

Le numéro 001 de «Démocratie au féminin» est donné à lire au public depuis le mois de septembre dernier et continuera de paraitre suivant une périodicité de trois mois.

Signant le premier éditorial de Demofem, la coordonnatrice de More Women in politics, Justine Diffo, donne le ton sur les défis qui seront ceux de cette nouvelle presse, «contribuer à l’amélioration de la démocratie camerounaise par le développement d’une culture démocratique et citoyenne chez 500 000 femmes, en vue de promouvoir la paix pré et post-électorale au cours des futures échéances électorales d’ici à 2018 et favoriser une meilleure expression du déterminant genre dans la gestion publique».

Entre des reportages, des analyses, des interviews. Demofem ne lésine sur aucun genre journalistique pour engager le lecteur dans la lutte pour une participation massive des femmes à la politique.

Son contenu est adressé aux organisations de la société civile, aux parlementaires locaux et élus de la nation, aux membres du gouvernement et à toute autre organisme et acteurs de ce secteur social.

«Sur le chemin de la gouvernance, des mesures concrètes s’imposent» nous dit la presse dans un des titres d’articles qui composent le menu. Autre sujet développé : «Les élections de 2018 se préparent maintenant!» ou «Partis politiques et leadership politique féminin au Cameroun, une synergie s’impose».

Pourquoi parler de femmes sans rentrer dans leurs vécus? Le portrait du trimestre est consacré à Delphine Tsanga qui siège, à 81 ans, comme membre du Conseil électoral depuis 2011. Dudit texte nous apprenons que cette native de la région de l’Est a été la première femme ministre du Cameroun, après la nomination en tant ministre de la Santé en 1970.


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De 32 à 48 pages: une nouvelle aventure pour Cameroon tribune

La nouvelle maquette du quotidien national d’informations générales est dans les kiosques depuis le 13 juin 2016… A la découverte du CT, new look

Des innovations graphiques, chromatiques et typographiques. C’est un Cameroon tribune new look qui est donné à lire depuis le 13 juin 2016. Le logotype reste le même, toutefois l’on a plus de couleurs; la police de caractère des textes a été rénovée. De nouvelles rubriques comme 24 HEURES ont su se hisser, tout comme quelques sous-rubriques à l’instar de Pochette ont su se glisser.

La publication se débarrasse de son côté austère et se plonge dans une nouvelle ère. Désormais, au-delà de la double page, Cameroon tribune affiche des pages communicantes, des images détourées à fond perdu. La mise en page est plus moderne, dynamique voire artistique, avec des titres et des « lead » dont les dispositions se veulent mobiles selon les articles.

Par ailleurs, le journal passe de 32 à 48 pages. Les textes sont nombreux, courts, mais denses; de quoi faire une césure entre l’actualité « chaude » et celle relative aux initiatives de la Rédaction.

En 41 ans, il s’agit du troisième saut qualitatif qu’effectue Cameroon tribune. On se souvient qu’au départ il existait des versions française et anglaise qui ont fini par fusionner et passer de la bichromie à la quadrichromie. Le nouveau visage de la publication est à mettre à l’actif de l’acquisition d’une nouvelle rotative KBA COMET, dont les performances techniques laissent penser que le lectorat est loin d’être au bout de ses surprises.

Le numéro 11114/7313 de Cameroon tribune est donc parti pour entrer dans l’histoire de la presse écrite au Cameroun. On s’en souviendra comme d’un numéro placé sous le sceau du renouveau même si le titre « ça continue » pourrait suggérer le contraire. Après quatre décennie, il ne sera plus évident de passer à côté du quotidien en lançant un regard indifférent, CT avant.

CT new look, l’édition 13 juin 2016 entre les mains d’un lecteur.
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Cameroun: Sommaire du N°141 d’Emergence en kiosque

En Politique, découvrez enfin la véritable corrélation entre l’homosexualité et le pouvoir politique et en société, Emergence revient sur le braquage à Ecobank

« L’affaire Karim Wade nous interpelle », pose l’Editorial que signe le directeur de publication Magnus Biaga. Les nouvelles venant du Sénégal concernant l’ex-super ministre Karim Wade, ne peuvent nous laisser de marbre. Son ascension jusqu’aux cimes les plus élevées de l’Etat sénégalais grâce notamment au coup de son pouce de son père n’a pas empêché sa chute. En se référant à ce qui se passe au Sénégal, on ne peut aboutir qu’à une seule conclusion logique : en République, qui qu’on soit, on finit toujours par rendre compte et les protections bâties pour ces fils nés avec une cuillère en or dans la bouche sont appelées à fondre plus tard comme neige au soleil. A lire absolument en page 2.

En Politique, découvrez enfin la véritable corrélation entre l’homosexualité et le pouvoir politique. « Voici le lien », titre votre journal. Des révélations-chocs sont faites par un anthropologue, des politologues et hommes d’église. A lire absolument en pages 6 et 7. En Politique toujours, le Cameroun est un « Etat tyrannique ». Les affaires Aboganena, Djimeli et Bekolo le prouvent. D’où l’occasion de fustiger le silence complice des autorités publiques, de l’opposition et même de la population. A lire absolument en page 5.

En Société, Emergence revient sur le braquage à Ecobank, pour constater que le dernier hold-up qu’a subi cette banque est aussi la résultante d’une insécurité généralisée qui a pris en otage la capitale économique. A lire en page 8. Retrouvez notre Invité de la semaine. Mbog Bassong, prêtre-savant, parle de l’aliénation de la chefferie traditionnelle par le politique et la classe intellectuelle au Cameroun. A lire en page 10.

Ne manquez surtout pas la Chronique politique de Patrice Nganang, cette semaine sur « Comment devenir anglophone ? » A lire en page 8.

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Cameroun: Sommaire du N°134 d’Emergence en kiosque

En Politique, le journal s’intéresse à l’identité tribale de celui qui devra assurer la présidence du sénat: «Un Béti: pourquoi pas»

Dans l’Editorial signé par le directeur de publication Magnus Biaga, il est question de disséquer « ces signes qui ne trompent pas ». En effet, beaucoup trop d’évènements ont cours depuis le retour du président Paul Biya de la France. Leur timing, leur enchaînement et leur gravité ne présagent rien de bon, et prouvent tout au moins que la fin du régime Biya est proche. Entre l’enlèvement de sept Français dans l’Extrême Nord, la découverte d’une cargaison d’armes au port autonome de Douala, l’infiltration de nos services militaires par les services d’espionnage occidentaux. les mauvais signes se multiplient. C’est la preuve que le régime du renouveau est sur une pente raide. A lire absolument en page 2.

En Politique, les sénatoriales se taillent la part belle. Mais surtout, votre journal s’intéresse à l’identité tribale de celui qui devra en assurer la présidence : « Un Béti : pourquoi pas ». Les Béti vivent dans la crainte de voir le pouvoir leur échapper si jamais il y avait vacance au plus haut sommet de l’Etat. Cette psychose est avérée au regard de l’histoire, et Paul Biya le sait. Il pourrait ainsi, en confiant le poste de président du sénat à un individu de l’aire culturelle Fang Béti, instituer un principe de dévolution successorale réglé dans les moindres détails. Les Béti n’ont pas intérêt à voir ce pouvoir leur échapper, et feront tout pour le conserver. La présidence du sénat est ainsi pour eux un gage de continuité. Ne ratez pas l’opinion du politologue et sociologue Claude Abé sur la question. A lire absolument en pages 5, 6 et 7.

En Economie, Emergence fait la part belle à l’exportation du bois : « Le Cameroun à l’épreuve du trafic illégal ». En effet, depuis le 03 mars, le bois camerounais doit répondre à une certaine exigence de traçabilité, mais le trafic illégal est encore trop présent dans le pays. A lire en page 4. En Société, Emergence fait une incursion dans le phénomène des migrations : « A la traversée de la Sanaga ». Plus de trois décennies après l’installation des premiers migrants sur la rive droite de la Sanaga, de nombreux Camerounais continuent d’acquérir des terres cultivables dans le département du Mbam et Kim. A lire en page 10. Ne ratez pas la Chronique politique de Patrice Nganang, cette semaine sur « les dernières heures d’un parlementaire ». A lire en page 9.

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Cameroun: Sommaire du N°133 d’Emergence en kiosque

«Sénatoriales 2013: la France piège Biya» pose Magnus Biaga dans son Edito. En Politique, après l’enlèvement des 7 français, la question de la porosité des frontières est d’actualité

« Sénatoriales 2013 : la France piège Biya » pose Magnus Biaga dans son Editorial. Pour lui, l’ingérence des pays occidentaux sur la marche du Cameroun est parfois salutaire. La France a ainsi poussé Biya à s’arrimer à une nouvelle donne, car le président de la République personnellement, n’a jamais songé à un Cameroun après lui. Enfin, à travers la désignation du président du sénat, on aura un dauphin constitutionnel. En vérité, les différents éléments du puzzle sont entrain d’être mis en place, dans l’optique d’une vacance au plus haut sommet. Où ira le poste de président du sénat, puisqu’on vit dans un Etat tribal où tout est toujours élaboré sous le prisme des équilibres régionaux ? Les luttes de positionnement seront rudes, quand on sait les Bétis n’ont pas intérêt à voir le pouvoir leur filer des mains. A lire absolument en page 2.

En Politique, l’affaire Mbia Enguéné retient l’attention. En effet, l’ex trésorier payeur général de Yaoundé croupit en prison. Or, la pléiades de militaires qui ont grassement profité des milliards des audiences foraines courent toujours sans être inquiétés. Il ne fait donc l’ombre d’aucun doute que le Cameroun n’est pas un pays au pouvoir civil. Ce sont les militaires qui font la loi. Mais, la décision du ministre de la défense d’instituer un service de contrôle de gestion des frais de justice dans les juridictions militaires fait penser que le régime a décidé de faire bouger les lignes. A lire absolument en pages 8 et 9. En Politique toujours, au lendemain de l’enlèvement des 7 touristes français, la question de la porosité de nos frontières est plus que jamais d’actualité. Il faut les sécuriser à tout prix. « Voici les solutions », propose donc votre journal, sur la base de l’éclairage du géostratège Stéphane Akoa. A lire absolument en pages 6 et 7.

En Economie, on marque un détour par l’emprunt obligataire, pour noter « les incertitudes du secteur privé camerounais ». Même si de nombreux journaux ont salué l’appel du ministre des finances au secteur privé, derrière, la réalité est plus complexe. A lire en page 4. En Société, Emergence fait une incursion dans la polygamie pour dire qu’elle « n’est pas la solution ». C’est une pratique qui s’avère improductive. A lire en page 10.

Ne manquez pas la Chronique politique de Patrice Nganang, cette semaine sur « la balle qui exécuta le petit Patrick ».

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Cameroun: Sommaire du N°132 d’Emergence en kiosque

En Politique, votre journal explique Pourquoi les Pca des entreprises ne sont pas écroués et en économie le journal s’appesantit sur le projet de banque agricole

« Les leçons d’une présence militaire française au Cameroun » voilà le titre de l’Editorial signé du directeur de publication Magnus Biaga. En effet, avec l’enlèvement de sept ressortissants français à Dabanga dans l’Extrême Nord, on a vu débarquer en terre camerounaise des gendarmes et des militaires français, officiellement pour retrouver la trace desdits otages. Deux principales conclusions s’imposent ici : la France est désormais mordue de la protection de ses citoyens à travers le monde, et va les chercher où qu’ils se trouvent lorsqu’ils sont en danger. Ce, contrairement aux tristes exemples camerounais, qui démontrent que nos autorités ont pour habitudes d’abandonner les compatriotes affectés à leur triste sort. Ensuite, cette présence militaire en France n’est pas anodine et soulève des questions : et si l’hexagone voulait en profiter pour s’installer militairement au Cameroun ? A lire absolument en page 2.

En Politique, votre journal explique « Pourquoi les Pca » des entreprises publiques et parapubliques « ne sont pas écroués ». Il apparaît que l’opération épervier a clairement mis dans l’ il du cyclone les gestionnaires d’entreprises étatiques. Pourtant la quasi-totalité d’entre elles sont dotées de conseil d’administration dont on veut comprendre s’il est possible d’envisager la responsabilité de ses membres dans le cadre des fautes de gestion pour lesquelles les directeurs généraux (Dg) sont souvent épinglés. Une injustice qui doit être corrigée. Ne manquez surtout pas l’éclairage de l’avocat au barreau du Cameroun, Me Cédric Bell. A absolument lire en pages 6, 7 et 8. En Politique toujours, c’est l’affaire Metouck qui retient l’attention. Emergence lit en l’arrestation de l’ex-directeur général de la Sonara « une nouvelle exécution en préparation ». Cette arrestation vient démontrer que Paul Biya a la rancune tenace et qu’il est décidé à en finir avec ceux qui sont présumés avoir un jour cherché à contrarier ses ambitions politiques. Charles Metouck paye en réalité sa proximité d’avec Atangana Mebara. A lire absolument en page 5.

En Economie, votre journal s’appesantit sur le projet de banque agricole : « Les planteurs s’impatientent ». En effet, plusieurs d’entre eux font savoir qu’ils n’espèrent plus l’arrivée de cette structure sensée leur faciliter l’accès au financement. A lire en page 4. En Société, Emergence fait une incursion dans le système Lmd tel qu’appliqué au Cameroun. Entré en vigueur au cours de l’année 2007/2008, le système dit de Licence-Master-Doctorat apparait, à n’en point douter comme une arnaque intellectuelle dans laquelle les étudiants se trouvent être les meilleurs perdants. A lire en page 10. Ne manquez pas la Chronique politique de Patrice Nganang, cette semaine sur l’ « Attentat contre la République ». A lire en page 12.

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Cameroun: Sommaire du N°131 d’Emergence en kiosque

Dans son édito, Magnus Biaga évoque le «Renouveau et son manque d’humilité». Le journal énonce par une forte odeur de remaniement et revient sur la démission de Benoît XVI

Dans son Editorial, un fait majeur retient l’attention du directeur de publication Magnus Biaga : « Le Renouveau et son manque d’humilité ». En effet, il pointe un doigt accusateur sur le défaut d’humilité de la classe dirigeante camerounaise, en commençant par son chef. Déjà, ce dernier se distingue par un certain mépris vis-à-vis de ses principaux collaborateurs qu’il ne voit presque jamais et à qui il ne s’adresse que par personne interposée, par téléphone ou par notes de service. Une attitude qui s’est imposée au sein de toute la classe politico administrative et qui se matérialise par la souffrance accusée par les usagers des départements ministériels et autres administrations à se faire recevoir par ceux qui dirigent. Pourtant, l’humilité est une valeur intrinsèque et cardinale dans la vie d’une nation, ce, pour une meilleure cohésion sociale. A lire absolument en page 2.
En Politique, le journal perçoit « une forte odeur de remaniement » et pense que ces chamboulements devenus monnaie courante au Cameroun sont une routine qui dérange. Le fait pour Paul Biya d’avoir eu, en 30 ans de pouvoir, à user et abuser de cette pratique, a fini par donner comme l’impression que le concept de remaniement a été vidé de sa substance. Pourquoi et quand remanier ? Ce sont là les questions phares auxquelles répond le politologue Owona Nguini. A lire absolument en pages 6 et 7.

En Politique toujours, votre journal s’intéresse à la démission du pape Benoît XVI et pense que c’est une belle leçon d’alternance donnée par le souverain pontife à Paul Biya. Ce dernier refuse de s’imaginer qu’à 80 ans, il est forcément diminué. Il se croit encore capable de se maintenir au firmament tout en déniant l’évidence d’un Cameroun en plein chavirement. Or, il gagnerait beaucoup à prendre exemple sur le pape qui a démontré que même dans une monarchie de droit divin, on peut volontairement tirer sa révérence. A lire absolument en page 5. En Economie, Emergence s’appesantit sur les délestages répétitifs et décèle « La preuve du mensonge de l’Etat ». En effet, Ces dernières années, le gouvernement n’a cessé de faire savoir qu’il travaillait à la résorption des problèmes d’énergie. Le retour des délestages est un démenti fort à ces affirmations. A lire en page 4. En Société, le deuxième pont sur le Wouri retient l’attention. Le journal précise que la pose de la première pierre a été renvoyée aux calendes grecques. A lire en page 9. Ne ratez pas la traditionnelle Chronique politique de Patrice Nganang, cette semaine sur « l’idée d’autonomie ». A lire en page 9.

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Cameroun: Sommaire du N°125 d’Emergence en kiosque

En Politique, le journal analyse le discours de Paul Biya du 31 décembre dernier et dans sa rubrique Potentiel, votre journal dresse le portrait de Bergeline Domou

Le directeur de publication Magnus Biaga dans son Editorial réclame: » Monsieur le président, les Camerounais ne demandent que de l’eau, rien que de l’eau ». Alors que lors de son traditionnel discours de fin d’année, Paul Biya, une fois de plus a gâvé les Camerounais de promesses creuses, le constat est que depuis 30 ans, il a été incapable de fournir à ses concitoyens cette ressource. Le régime, à l’ère des grandes réalisations, ne parvient pas à approvisionner les Camerounais en eau potable, chose incroyable dans un pays au potentiel hydraulique immense et une pluviométrie abondante. Pour l’éditorialiste, un jour il faudra rendre compte aux Camerounais, seuls juges. Comment avons-nous fait pour en arriver là? Qui est responsable de cette situation? A lire absolument en page 2.

En Politique, la rédaction de votre journal consacre sept pages à l’analyse du discours de Paul Biya du 31 décembre dernier: »La politique du mensonge et des fausses promesses ». Emergence dissèque ce discours point par point, séparant la réalité du fictif. Une analyse sous les aspects politique, économique, social et sportif, en se référant notammemt à ses anciens discours. Votre journal relève une absence de bilan, un manque d’humilité de la part du président, un processus biométrique boitilleux, l’inexistence et la frilosité des institutions, un refus du president de voir l’irrealisme d’une politique de développement basée sur le slogan, un déphasage complet entre sa profession de foi « Pour le libéralisme communautaire » et son discours. A lire absolument en pages 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11.

Dans sa rubrique Potentiel, votre journal dresse le portrait de Bergeline Domou: »L’histoire d’une conquérante inlassable » qui a mis sa vie au service des autres. A lire en page 4.

Ne manquez pas la traditionnelle Chronique politique de Patrice Nganang. A lire en page 11.

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Diapason hors série n°14 spécial 40 ans de la Béac

Il contient des documents historiques exclusifs sur les accords de coopérations financières et monétaires entre le France et les pays de la Cemac

Ce magazine spécial hors série est centré sur la célébration des 40 ans de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale. Un Dossier de 10 pages porte sur la Béac et les institutions connexes.
Ce magazine contient des documents historiques exclusifs sur les accords de coopérations financières et monétaires entre le France et les pays de la Cemac.

Les lecteurs y trouveront également des interviews. Celui du Pr Roger Tsafack Nanfosso Directeur du programme de formation en gestion des politiques économiques (Gpe) à l’université de Yaoundé II-Soa qui jette un regard critique sur les activités de la Béac et ses répercutions sur le développement de la Cemac. Egalement Mathieu Mandeng, président l’Association des professionnels des établissements de crédits du Cameroun(Apecam) juge le système bancaire camerounais. Le Secrétaire Général de la Cobac, Idriss Ahmed Idriss dans son interview dresse un bilan du travail de gouvernance mené par son organisme pour renforcer la stabilité et la crédibilité du système bancaire de la Cemac. Enfin les lecteurs découvriront le témoignage de l’ancien Secrétaire Général de la Béac, Gata Ngoulou qui a totalisé 25 ans de carrière à la Béac.

Également en bonne place dans ce numéro spécial, l’analyse économique de la situation des pays de la Cemac ainsi que leurs perspectives en 2013. Un regard est jeté sur le système de partages inégaux de postes dans les organes Cemac décidé par les chefs d’États en juillet dernier à Brazzaville. Le journal aborde aussi d’autres nouvelles des entreprises et organismes patronaux.

Diapason hors série n°14 spécial 40 ans de la Béac actuellement en kiosque au Cameroun et en Afrique
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Cameroun: Sommaire du N°118 d’Emergence en kiosque

Dans son Editorial, le directeur de publication revient sur le comportement rébarbatif de Chantal Biya lors des obsèques du grand frère du président à Mvomeka’a

« Chantal Biya affiche une attitude inacceptable », titre l’éditorialiste. Pour lui, la première dame a ainsi jeté le déshonneur sur la personne du président de la République. Bien plus, elle devrait savoir que Paul Biya est chef de l’Etat, ce qui est lourd de sens. Elle doit comprendre qu’il appartient à tous les Camerounais et qu’il ne devrait pas subir de tels affronts en public, surtout au moment où nous traversons une période charnière de notre histoire. A lire absolument en page 2.

En Politique, c’est la sortie médiatique de Mgr Tonyè Bakot le 15 octobre dernier sur la question bamiléké qui retient l’attention. Se basant sur le fait que le prélat a déclaré qu’à compétence égale il faudrait penser aux autres, votre journal se demande comment concilier compétence et compétitivité. Parole est ainsi donnée à 10 experts triés sur le volet qui donnent chacun sa solution : Dr Hilaire Kamga, Pr Ntuda Ebodé, Dr Owona Nguini, Patrice Nganang. A lire absolument en pages 5, 6 et 7.

En Politique toujours, au lendemain du congrès du Sdf où l’on a vu le Rdpc être invité à ces assises, Ni John Fru Ndi est devenu le chairman de « la majorité présidentielle non déclarée ». Une sympathie à l’égard du pouvoir qui marque la fin de l’époque où le leader du Sdf était le chef de file d’une opposition assoiffée de changement. A lire absolument en page 8.

En Economie, votre journal s’intéresse à la coopération économique Cameroun-France. Il est mis en évidence les propos tenus par François Hollande lors du sommet de la francophonie à Kinshasa qui a annoncé la fin des réseaux mafieux qui ont aidé de nombreux chefs de l’Etat à se maintenir au pouvoir. Toutefois, cela est-il réellement possible ? A lire en page 4.

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Cameroun: Sommaire du N°117 d’Emergence en kiosque

En Politique, le journal révèle qu’après Biya, «les Béti conserveront le pouvoir»

Dans son Editorial, le directeur de publication revient sur le comportement rébarbatif de Chantal Biya lors des obsèques du grand frère du président à Mvomeka’a. « Chantal Biya affiche une attitude inacceptable », titre l’éditorialiste. Pour lui, la première dame a ainsi jeté le déshonneur sur la personne du président de la République. Bien plus, elle devrait savoir que Paul Biya est chef de l’Etat, ce qui est lourd de sens. Elle doit comprendre qu’il appartient à tous les Camerounais et qu’il ne devrait pas subir de tels affronts en public, surtout au moment où nous traversons une période charnière de notre histoire. A lire absolument en page 2.

En Politique, votre journal révèle qu’après Biya, « les Béti conserveront le pouvoir ». Tout cela se passera par le truchement de l’armée. Cette dernière compte au sein de son haut commandement des fils béti qui détiennent tous les postes stratégiques. En cas d’empêchement définitif du président, ils seront les premiers à en être au courant et à prendre les mesures qui s’imposeront. Et même s’il y a lieu de rendre le pouvoir aux civils, ils s’arrangeront à le remettre à un fils béti. A lire absolument en pages 6, 7 et 8. En Politique toujours, Emergence fait une immersion dans la sphère de la biométrie tant vantée par Elecam, suite au lancement des opérations de refonte des listes électorales. Tout cela est pourtant basé sur une illégalité totale, ce qui ne peut mettre fin aux tricheries électorales. A lire absolument en page 9.

En Economie, Emergence marque un arrêt sur les accords monétaires en zone Cfa, pour noter que « la France roule les pays africains dans la farine ». A lire en page 4. En Société, votre journal revient sur le phénomène du carburant frelaté et atterrit au « c ur d’une mafia d’Etat ». A lire en page 10.

Enfin, retrouvez la chronique politique de Patrice Nganang sur le « portrait du tyran en feymen ». A lire en page 8.

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Cameroun: Sommaire du N°115 d’Emergence en kiosque

En Politique, votre journal révèle que «Marafa va se suicider» et en Economie, votre journal révèle que quatre banques sont sur le point de faire faillite

« Opération Epervier : deux poids deux mesures ». Voilà le titre de l’Editorial que signe le directeur de publication Magnus Biaga. Après Titus Edzoa, Marafa Hamidou Yaya qui a écopé de 25 ans de prison est le second secrétaire d’Etat à la présidence de la République à être officiellement condamné par une juridiction. Si la lutte contre la corruption est une initiative louable, elle ne doit cependant avoir rien de politique, comme c’est le cas dans notre pays. Chez nous, le seul fait d’avoir des ambitions présidentielles est un délit préjudiciable pour quiconque. Mais ceux qui font le deuil de ces ambitions peuvent impunément saccager les caisses de l’Etat, sans jamais être inquiétés. Vu sous cet angle, l’opération épervier est faussée dès le départ. A lire absolument en page 2.

En Politique, votre journal révèle : « Marafa va se suicider ». En effet, condamné à 25 ans de prison ferme, il est évident qu’aucun des prochains présidents de ce pays, même s’ils sont originaires du grand Nord, n’aura intérêt à ce que l’ex Sgpr retrouve la liberté, car la prison a ce rien de magique qui transforme souvent ses pensionnaires en martyrs. Comment rendre la liberté à un homme de la stature de Marafa qui pourrait mettre votre pouvoir à mal ? Pire, Marafa sera progressivement lâché par ses soutiens. C’est la voie du suicide qui est ainsi ouverte. A lire absolument en pages 5 et 6. En Politique toujours, votre journal revient sur le verdict de Marafa et titre « Quand le pouvoir judiciaire s’effrite ». Au regard des motivations ayant poussé le juge Schlick à condamner l’ex Sgpr, il est évident que le pouvoir judiciaire a perdu son caractère d’unique rempart qui nous protège contre d’éventuels abus. A lire absolument en page 7.

En Economie, votre journal révèle que quatre banques camerounaises sont sur le point de faire faillite. A lire en page 4. En Société, votre journal fait une incursion dans les chefferies traditionnelles dans le grand Sud, et constate que les hautes personnalités de cette aire culturelle usent souvent de leur pouvoir pour s’imposer comme chefs dans leurs régions d’origine. Ce, au mépris des dispositions légales. A lire en page 9. Retrouvez la Chronique de Patrice Nganang qui revient sur la sentence de Marafa et qui constate : « La tyrannie bien huilée ». A lire en page 10.

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Cameroun: Sommaire du N°114 d’Emergence en kiosque

Dans la rubrique Analyses et commentaires, Charlie Gabriel Mbock pense que lorsque le régime incrimine les ministres tout en innocentant Biya, c’est verser dans le fétichisme politique

« Un seul mot : se servir ». C’est le titre de l’Editorial que signe le directeur de publication, Magnus Biaga. Pour l’éditorialiste, nos gouvernants sont les rois de la politique politicienne et des détournements des deniers publics. Si la vision à long terme était la mieux partagée parmi ces dirigeants, on ne serait plus entrain de parler d’une autoroute entre Douala et Yaoundé. Le projet initial proposé au président Ahidjo dans les années 70 était une vraie autoroute, projet abandonné pour une route à double sens appelée « axe lourd ». On a l’impression que ceux qui ont la charge aujourd’hui de bâtir le Cameroun sont plutôt entrain de le déconstruire. Ce qui compte pour eux, ce sont les châteaux et les villas disséminés aux quatre coins du monde. A lire absolument en page 2.

En Politique, le journal révèle « comment Biya a piégé Mebara ». Paul Biya sachant que ses proches collaborateurs multipliaient les man uvres pour prendre le pouvoir après lui, a fait croire, notamment à Mebara qu’il pouvait décider de tout. Ce, parfois en simulant un état de santé défaillant. Biya va le laisser ainsi positionner les siens, ce qui lui permettra de les identifier. L’occasion est de ce fait trouvée pour faire le portrait du chef de l’Etat, cette bête politique qui ne vit que par sa passion pour la fonction suprême. A lire absolument en page 7. En Politique toujours, votre journal revient sur la condamnation de Marafa Hamidou Yaya, en expliquant « pourquoi le juge Schlick a cédé » à la pression. Ce juge a en effet été dompté par des enjeux politiques trop colossaux pour résister. A lire absolument en page 6. En Société, votre journal fait la part belle à l’appui aux sinistrés du grand Nord, en notant que « les grandes entreprises étalent leur indifférence » à ce sujet. C’est aussi l’occasion de s’interroger sur la direction de la protection civile. A lire en page 5.

Ne ratez pas la rubrique Analyses et commentaires. Charlie Gabriel Mbock pense que lorsque le régime incrimine les ministres tout en innocentant Biya, c’est verser dans le fétichisme politique. A lire en page 8 et 9.

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Cameroun: Sommaire du N°113 d’Emergence en kiosque

En Politique, votre journal révèle le bras de fer qui oppose Paul et Chantal Biya

« L’ingérence de l’occident et les avancées démocratiques en Afrique ». C’est le titre de l’Editorial que signe le directeur de publication Magnus Biaga. Pour lui, les man uvres occidentales au Cameroun, en Libye ou encore en Côte D’Ivoire ne visent aucunement à apporter la démocratie, mais sont sous-tendues par des calculs économiques. L’immixtion des occidentaux dans les affaires africaines est la raison pour laquelle la démocratie chez nous avance à petits pas. Et pourtant, c’est grâce à leur pression que certaines évolutions sont notables un peu partout dans le monde : tolérance et critique, présence d’une presse libre, respect des droits de l’homme et des libertés. Tout cela n’empêche pas qu’on soit critique envers les méthodes de certains pays occidentaux. A lire absolument en page 2.

En Politique, la question est posée : « Minatd : tremplin d’un futur président de la République ? ». En effet, Mbomo Njoya avait déclaré à l’un de ses proches : « Si Paul Biya veut faire d’Emmanuel Sadi son dauphin, qu’attend-il pour le nommer Minatd ? ». Or, Sadi est le désormais Minatd et beaucoup voit plus que jamais en lui l’ombre du futur président. Du coup, Emergence fait une intrusion dans les entrailles de son ministère, afin de comprendre les pouvoirs, les prérogatives, les réseaux et les influences d’un Minatd. Est-ce réellement le gîte d’un futur président ? A lire absolument en pages 6, 7 et 8. En Politique toujours, votre journal révèle le bras de fer qui oppose Paul et Chantal Biya. Ce qui est sûr, « les têtes vont tomber ». La nomination de nouveaux secrétaires généraux au sein de certains ministères constitue les prémices d’un remaniement imminent. En effet, la première n’a accepté de regagner le bercail que parce que le président lui a fait certaines concessions, dont la promesse de virer certains ministres. A lire absolument en page 4.

En Société, Emergence s’appesantit sur la récente fermeture de 800 écoles. La période choisie par le ministère de l’éducation de base pour mettre sous scellés ces établissements scolaires apparaît comme un chantage à l’endroit des promoteurs privés. A lire en pages 8 et 9. Retrouvez aussi la Chronique politique de Patrice Nganang sur l’ « Exemplaire Addec ». A lire en page 9.

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Cameroun: Le N° 111 de votre journal Emergence est dans les kiosques

Le journal revient sur l’intégralité des réquisitions de l’accusation dans l’affaire Marafa/Fotso

L’Editorial est intitulé « Emergence : la reconnaissance n’a pas attendu le nombre d’années ». Le directeur de publication Magnus Biaga revient en effet sur le chemin parcouru par votre journal depuis le premier numéro mis sur le marché le 1er mai 2010. Emergence, qui paraît régulièrement, s’est donné comme défi de livrer à ses lecteurs un titre de qualité par l’originalité des sujets traités, ainsi que par la profondeur et la pertinence de ses analyses. Le public ayant adhéré au projet, l’occasion est trouvée pour Magnus Biaga de remercier ses 30 000 lecteurs à travers le monde. A lire absolument en page 2.

En Politique, votre journal présente Paul Biya comme « le Camerounais le plus riche ». Tout est dévoilé sur la fortune du président de la République disséminé en Suisse, en Allemagne, en France. depuis ses acquisitions immobilières, la gestion opaque des sociétés pétrolières au Cameroun, jusqu’aux distractions et divers détournements de deniers publics à son actif. Raison pour laquelle le décret d’application de l’article 66 se fait toujours attendre car il n’y a pas que le président qui en a peur, mais tout le gotha politico administratif. A lire absolument en pages 6 et 7.

Le journal revient aussi sur l’intégralité des réquisitions de l’accusation dans l’affaire Marafa/Fotso. Pour l’accusation, les accusés sont bel et bien les auteurs du détournement des 31 millions de dollars débloqués pour l’acquisition d’un avion présidentiel. A lire en page 5. En Actu, la part belle est faite à la mission gouvernementale conduite par René Emmanuel Sadi dans les régions du Nord et de l’Extrême Nord afin de venir en aide aux sinistrés des inondations. A lire en page 3. Retrouvez aussi la liste des établissements de micro finance agréés au 30 juin 2012. A lire en pages 8 à 12.


Cameroun: Sommaire du numéro d’ Emergence dans les kiosques

«Cameroun: une curieuse démocratie ou alors une dictature plutôt démocratique», c’est le titre de l’éditorial que signe le directeur de publication Magnus Biaga

Pour le régime Biya, explique l’éditorialiste, la démocratie se résume au nombre élevé des journaux privés, et pourtant rien n’est fait pour favoriser une presse libre et forte. Sur le plan de la liberté politique, même si le pays compte plus de 200 partis politiques, la personnalité de Paul Biya fait problème, après le cumul de quarante ans de pouvoir. Les manifestations de rue anti-Biya continuent à être interdites. La liberté d’expression semble se limiter à la critique dans les médias. A lire absolument en page 2.

En Politique, le journal annonce : « Paul Biya va démissionner ». Le président de la République devrait quitter le palais d’Etoudi avant la fin de son septennat. C’est la substance d’un deal secret passé entre la communauté internationale et lui, avec les soutiens du président chinois Hu Jintao et du secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon. Paul Biya a intérêt à démissionner, afin de quitter la scène grandi. A lire absolument en page 5. En Economie, la part belle est faite au projet Agropole. « Encore un mensonge du gouvernement ? ». Présentée comme une nouvelle opportunité, rien n’indique en quoi cette nouvelle invention de l’économie de source administrative résoudra le problème de la crise alimentaire au Cameroun. A lire en page 4.

En société, un dossier est consacré à la décrépitude du Cameroun. Partant du délabrement ambiant, le journal met à nu les méthodes et les circuits employés par les Camerounais pour quitter leur pays. A lire en pages 6 et 7. Retrouvez aussi en page 9, la chronique de Patrice Nganang qui pose : « Enoh Meyomesse entre vie et mort ».

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Cameroun: Sommaire du N°109 d’Emergence en kiosque

L’éditorial signé par le directeur de publication Magnus Biaga pose: «Paul Biya, en grand stratège politique, tourne le dos au Nord et embrasse l’Ouest»

L’éditorial signé par le directeur de publication Magnus Biaga pose : « Paul Biya, en grand stratège politique, tourne le dos au Nord et embrasse l’Ouest ». Pour l’éditorialiste, le président de la République n’a vraiment plus besoin du grand Nord dans ses calculs politiques. Il sait que les nordistes rêvent de reprendre le pouvoir. Il veut s’appuie sur le grand Ouest pour contrecarrer le grand Nord dont le grand Sud a si peur. Objectif : que le pouvoir demeure dans le grand Sud. A lire absolument en page 2.

En politique, votre journal se lance dans l’analyse de la crainte nourrie par le régime Biya à l’égard de Maurice Kamto. D’abord, il est démontré comment la démission du juriste le 30 novembre 2011 a influencé la constitution du gouvernement du 09 décembre 2011. Ensuite, le journal revient sur les raisons de la frousse du pouvoir. L’arrivée officielle de Kamto sur la scène politique risque de mettre à mal les calculs politiques de Paul Biya qui a besoin de voir l’ouest uni alors qu’il est entrain de tourner le dos au nord. A lire absolument en page 5.

Votre journal effectue également une percée dans l’affaire Fotso, en revenant sur le témoignage de l’expert Otélé Essomba. Ce principal témoin de l’accusation accable l’ex Adg de la Camair. C’est aussi l’occasion d’exposer la défense d’Yves Michel Fotso, qui rejette en bloc tout ce qui lui est reproché. A lire en pages 6 et 7. En Economie, on apprend que le gouvernement veut désormais s’acquitter des factures des prestataires en 60 jours, même si les défis qui entourent cette ambition sont nombreux. A lire en page 4. En société, c’est la ville de Kribi qui est à l’honneur, grâce au forum national des jeunes filles. Occasion d’engager la réflexion sur les problèmes auxquels les jeunes filles camerounaises sont confrontées. A lire en page 8. Retrouvez enfin la chronique de Patrice Nganang qui s’interroge : « Le parti de Maurice Kamto est-il de gauche ou de droite ? ». A lire en page 9.

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Cameroun: Sommaire du N°108 d’Emergence en kiosque

En politique, c’est l’affaire du BBJ II qui retient l’attention et en société, le journal mène une incursion dans l’univers du service des urgences de quelques hôpitaux de la cité capitale

« Un milliard de nos francs pour poser deux pierres » voilà le titre de l’Editorial signé du directeur de publication. Si pour l’éditorialiste, la présence de Paul Biya à Memve’ele et à Lom Pangar pour ces cérémonies de pose de pierres est louable, il n’en demeure pas moins que le milliard décaissé par le trésor public pour l’accueil du chef de l’Etat est excessif. Dans un pays où la quasi-totalité de la population vit dans une pauvreté rampante, cet argent aurait pu doter les urgences de nos hôpitaux de produits de premières nécessités ou encore aider à la construction de plusieurs salles de classe. Magnus Biaga précise d’ailleurs que les richesses du Cameroun n’appartiennent pas qu’à un seul homme, mais sont la propriété de tous les Camerounais. A lire absolument en page 2.

En Politique, c’est l’affaire du BBJ II qui retient l’attention, suite à l’audience de Marafa du 9 août dernier. « Et si le régime avait un plan B en cas d’acquittement ». Le journal vous livre son analyse sur la question, avec en toile de fond la possibilité d’un acquittement de Marafa. Le journal en profite pour consacrer un dernier élément aux 20 questions et réponses les plus pertinentes dans l’affaire. A lire absolument en pages 6 et 7. L’Actu s’intéresse à la décentralisation à la faveur de la première journée africaine de la décentralisation qui a eu lieu le 10 août dernier. L’accent est surtout mis sur les difficultés que rencontre cette initiative, parce que certaines administrations pensent qu’un transfert de compétence équivaut à leur arracher un gâteau des mains. A lire en page 3.

En Société, le journal mène une incursion dans l’univers du service des urgences de quelques hôpitaux de la cité capitale. Dans ce domaine-là, « l’ambition n’est pas grande ». Les malades et blessés démunis ne peuvent y trouver aucune planche de salut. L’occasion est ainsi trouvée pour le reporter de revenir sur la question sensible de l’accès à la couverture médicale pour les populations pauvres au Cameroun. A lire en page 4. Retrouvez la traditionnelle chronique de Patrice Nganang sur « La France faible ». A lire en page 4.

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Cameroun: Yves Atanga, une jeune plume bien expérimentée

A 37 ans, il est rédacteur-en-chef à Cameroon Tribune et compte déjà une longue carrière journalistique

Atanga Tabi Yves Joël, plus connu comme Yves Atanga est une plume qu’on ne présente plus dans l’univers médiatique camerounais. Calme, posé, serein, souriant et surtout professionnellement très exigeant, ce jeune journaliste de 37 ans est rédacteur-en-chef au quotidien bilingue Cameroon Tribune. Bien qu’ayant été le plus jeune étudiant de la 27e promotion de journalisme à l’ESSTIC (1996-1999), un de ses traits de caractère fait l’unanimité auprès de ses ex collaborateurs, collaborateurs et amis : la simplicité. Pour Emile Zola Nde Tchoussi de Mutations qui l’a côtoyé dans ses premiers pas, il n’a pas changé malgré sa progression dans l’entreprise qui l’emploie en ce moment. Il est un homme bien, humble et surtout aime sa profession. Quant à feu Stéphane Tchakam, le Directeur de la rédaction de Le Jour, son grand frère pour utiliser une de ses expressions, [i YAT est un bonhomme plein d’humour, de bonne humeur, qui a toujours le mot pour rire et avec lequel vous ne vous ennuierez jamais. C’est le bonhomme sans histoire qui n’a jamais un mot plus haut que l’autre. C’est le bonhomme des bons mots, des blagues, des calembours, des tours d’esprit et concetti.

« Le benjamin féru » comme l’appelaient ses camarades de promotion pour vouloir dire qu’il était à la fois le plus jeune et aussi l’un des plus beaux fleurons selon un camarade qui avait rédigé son portrait dans un exercice scolaire, fait ses premiers pas dans le métier par les stages professionnels. En première année de formation, il commence au Poste National de la CRTV et dit-il : je suis parti de là un peu déçu parce que je trouvais que la radio c’est un peu paresseux. J’étais surtout choqué de voir un journaliste partir de son domicile le matin pour le boulot et toute la journée, il ne produit qu’un son ou un vox pop. En deuxième année, en 1998, tout zélé d’avancer vers la profession de ses rêves, il postule pour un autre stage à la CRTV, mais cette fois à la télévision juste pour découvrir confie t-il. Mais à cause d’une mésentente avec le rédacteur-en- chef de l’époque sur la date du début du stage, Yves renonce à ce stage se souvient-il encore en émettant un petit sourire. Et avec son inséparable compagnon Stéphane Tchakam (décédé le 13 août 2012, Ndlr), ils vont rédiger une demande de stage à Mutations. Ils ont été acceptés et j’avoue que là bas c’était une bonne école. Stéphane et moi avons fait un mois à cette rédaction qu’on admirait. Toutefois, j’ai été un tout petit peu déçu encore parce que vu de l’extérieur, je pensais qu’il y avait beaucoup de rigueur. Mais une personne m’avait positivement marqué, Haman Mana qui était le Rédacteur-en-chef et Directeur de publication en même temps. Je me souviens encore de ce jour, alors que j’allais à pied à la rédaction, il m’a aperçu en plein centre ville et a garé son véhicule pour me faire une remarque corrective sur un article que j’avais commis. Et l’apprenant de l’époque se souvient que son tout premier papier avait été publié dans le dossier qui paraissait le lundi et dont le titre était : « Les noms-dits de Ngoa-Ekellé » en rapport avec les noms des mini-cités de l’Université de Yaoundé I. Tout souriant, il se rappelle également que cet article avait été apprécié par Alain Blaise Batongué, coordonnateur de la rédaction. Stéphane et moi étions très vite adaptés et là, très vite adoptés aussi. Malheureusement, la période du stage était arrivée à sa fin, mais la rédaction avait gardé le contact avec nous. Quelques mois après, Haman Mana nous a appelé pour participer à la rédaction du supplément des Ecrans Noirs sous la houlette de Serges Alain Godon, le responsable de la rubrique Culture. Et finalement le 15 novembre 1999, le jour de sa soutenance qui sanctionne la fin de la période d’apprentissage à l’Esstic, à sa sortie de la salle, tout content et soulagé à la fois, il rencontre Haman Mana qui lui dit d’un ton blagueur en lui montrant le doigt : Atanga, il faut venir commencer la travail lundi. A ce moment, Mutations s’apprêtait à passer tri-hebdomadaire, et le jeune journaliste mis à l’essai est affecté à la rubrique Economie. La période d’essai était de trois mois, mais un mois seulement plus tard, j’ai été confirmé et mon salaire était de 100.000Fcfa moins 30.000Fcfa de frais mensuel de reportage et 2000Fcfa pour la Mutuelle. Je reconnais que je ne travaillais pas pour de l’argent d’abord, toutefois, j’avoue que c’était un bon cadre pour exercer le métier. J’étais très enthousiaste, je m’appliquais sur mes textes et je travaillais particulièrement mes titres. Faisant partie de la dernière promotion à être intégrée à la fonction publique camerounaise, le jeune fonctionnaire avait désormais l’obligation d’être au ministère de la Communication : mais je n’avais pas de problème à concilier les deux boulots dit-il.

A la création à Mutations du poste de secrétaire de rédaction assistant avec rang de chef de rubrique, Yves n’a pas hésité à embrasser son rêve. Comme a confié Stéphane Tchakam : il avait une vraie prédilection et une réelle passion pour le secrétariat de rédaction (SR). Et il était sans doute le meilleur. Mais en un an et demi seulement d’exercice, Yves Atanga a eu des prises de bec avec ses collègues qui ne supportaient pas qu’on retouche leur article même quand la faute venait de l’édition précise t-il. Ne supportant plus les injures qui se multipliaient j’ai alors compris que le métier de SR est ingrat. J’ai perdu ma motivation du fait des reproches et du manque du terrain. Quelques temps après, Mutations a connu une réorganisation et il est devenu le chef de la rubrique Economie. Et c’est à la période où Mutations passait quotidien qu’il a reçu la proposition de travail à la Sopecam. C’est finalement en mars 2002 qu’il commence officiellement dans sa nouvelle structure. L’un des meilleurs souvenirs qu’il garde de son ancienne rédaction c’est le journal satirique « Imitations » qu’il avait crée. Un journal interne à la rédaction qui passait au peigne fin la vie de l’entreprise et celle des employés.

Arrivé à Cameroon Tribune, j’avais le même désir, bien faire tout ce que j’ai à faire. Affecté au service Culture et Société, la promotion ne s’est pas fait attendre. En 2003, il est nommé chef service Société à ma grande surprise confie t-il. Les premiers jours je me demandais comment je vais tenir. Et j’ai eu la chance qu’à l’époque, il y eu un rajeunissement de la rédaction et cela m’a permis de reconstituer mon équipe. Il y a passé huit années et la hiérarchie lui a demandé de commencer à rédiger le «Coup de griff» ce qu’il a fait avec très peu d’assurance au début. A ma grande surprise encore, je suis affecté au service politique que je détestais. Et juste quelques temps après, l’homme qui a fait ses preuves est nommé Rédacteur-en-chef de Cameroon Tribune. J’ai mal accueilli la nouvelle sur le coup comme toutes mes nominations d’ailleurs. A la lecture du communiqué au Poste National de la CRTV, Yves s’en souvient encore bien: j’ai mis mon téléphone sur vibreur pour ne pas décrocher les nombreux coups de fils et je suis allé me coucher. Ce n’est qu’autour de 20h que je suis revenu en moi et j’ai commencé à prendre certains appels. Mais honnêtement dit le REC: je n’ai pas fais ce métier pour les postes, parce que je suis reporter et les postes m’éloignent un peu du terrain. Et je pense aussi à ma petite famille que je ne vois pratiquement pas. J’estime qu’elle se sacrifie énormément pour moi du fait de mon absence. Aujourd’hui, je ne me prends pas la tête, je ne prends pas mon poste comme un truc prestigieux. Pour moi, le plus important c’est d’informer les gens, écrire dans un style convivial. A la question de savoir son secret, M. Atanga confie que c’est de la chance et Dieu aussi. Sans oublier la discipline et la rigueur personnelle.

Ce père de deux paires de jumeaux né d’une famille de quatre enfants est passionné de musique. D’ailleurs son tout premier salaire lui avait permis de s’acheter une chaîne musicale. Pendant ses heures de loisirs, très rares, il est à la maison auprès de sa compagne et de ses enfants. Et pour rigoler comme il aime bien le faire, Stéphane Tchakam s’était souvenu d’ une anecdote parmi 1 000 pour vous montrer comme Yves Atanga peut être drôle et espiègle. A une époque, à Cameroon Tribune, nous formions un trio avec Osvalde Lewat, notre camarade et amie. Une fois, cette dernière gagne un prix pendant des awards organisés par Sévérin Tchounkeu. Elle ramène son trophée chez elle et, manque de pot, le trophée tombe et se brise. Yves et moi lui rendons visite et elle nous raconte l’histoire. Et Yves, pince sans rire, de balancer « bien mal acquis ne profite vraiment jamais ». Nous étions morts de rire.

Yves Atanga, rédacteur-en-chef à Cameroon Tribune
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Gabon: Deux patrons de presse s’opposent à leur interdiction de paraître

Les patrons des journaux « La Une » et « Ezombolo » suspendus par le Conseil national de la communication pour six mois ont annoncé qu’ils braveront cette décision

Jean De Dieu Ndoutoume Eyi, directeur de la publication du mensuel Ezombolo et Maximin Mezui, patron de La Une ont annoncé au cours d’une conférence de presse conjointe à Libre ville leur intention de braver l’interdiction de paraître pendant 6 mois qui pèsent sur eux Sa décision ne nous concerne pas. C’est pourquoi, avant d’aller en vacances, nous allons fabriquer nos journaux et les publier la semaine prochaine, a déclaré Jean de Dieu Ndoutoume Eyi, directeur de publication du journal satirique Ezombolo. Ce dernier n’a cependant pas précisé le jour de parution envisagé. Pour ces numéros spéciaux, M. Ndoutoume Eyi promet des révélations accablantes contre le pouvoir. Les numéros en question ne seront pas vendus mais distribués gratuitement, a-t-il averti : Nous avons pris toutes les précautions pour que nos journaux puissent être publiés et distribués, a précisé M. Mezui, du journal la Une. Du coté du conseil de la communication, dans une interview accordée à RFI, le président du CNC, Guy Bertrand Mapangou a indiqué qu’il ne souhaitait pas commenter ces sanctions, conformes, selon lui à la loi. Et poursuit en affirmant qu’au cas où ces journaux paraissaient malgré l’interdiction, son administration ne pourra prendre aucune décision. Il reviendra au ministère de l’intérieur, ampliateur de la décision sanctionnant les deux titres de constater le délit de trouble à l’ordre public.

Les journaux gabonais « Ezombolo » et « La Une » ont été suspendus pour six mois pour non respect des institutions de la République, selon un communiqué du Conseil national de la communication. Reprochant notamment a l’Ezombolo d’avoir qualifié le président gabonais Ali Bongo de « bibendum national », ou d’avoir lancé « un appel à l’insurrection » dans l’armée, le CNC accuse également le journal « La Une » d’avoir « qualifié de chiffe molle » le gabonais Jean Ping, ancien président de la Commission de l’Union africaine. Au mois de janvier 2012 , le journal « Echos du nord » et la télévision gabonaise de l’opposant André Mba Obame, « TV+ », ont été suspendus temporairement, après avoir diffusé les « voeux à la nation » de l’opposant qui s’était autoproclamé président en janvier 2011. Les organisations de la société civile réunies au sein de la plate forme « ça suffit comme ça » condamnent fermement cette décision : Cette suspension est la suspension de trop. Elle survient de façon arbitraire alors que, sans être inquiétée, à chacune de ses parutions, la presse pro-présidentielle (…) traîne dans la boue toute forme de contestation proteste la plate-forme dans un communiqué.

Le journal « Ezombolo » a été suspendu pour 6 mois
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Cameroun: Sommaire du N°104 d’Emergence en kiosque

Le journal évoque des négociations entre Paul Biya et Marafa H. Yaya et parlent d’une possible remise en liberté de l’ex ministre

Dans l’EDITORIAL du N°104 intitulé : «Autoroute Yaoundé-Douala : Comment la pression politique du président peut compromettre ce projet», Magnus Biaga s’intéresse aux querelles qui entourent la construction de cet ouvrage par les chinois et s’interroge. Le Cameroun s’est-il entouré de toutes les garanties susceptibles de lui permettre de voir ce projet arriver à bon port ? L’éditorialiste pense que non car, l’empressement visible par lequel le gouvernement essaie à tout prix de boucler ce dossier, est le résultat des pressions exercées depuis le sommet de l’Etat. Des pressions qui peuvent compromettre la mise en uvre du projet. A lire en Page 2.

L’ACTU rapporte la rencontre jeudi dernier à Yaoundé entre le secrétaire exécutif de l’Initiative pour la Transparence dans les industries extractives (ITIE) et les différents acteurs parties prenantes à la mise en uvre de cette initiative au Cameroun. Le constat qui s’en dégage est que le Cameroun ne s’est toujours pas arrimé à la transparence préconisée par cette institution qui promeut une norme internationale de bonne gouvernance dans le secteur des industries extractives, soutenue par une coalition d’Etats, de compagnies extractives, des institutions financières et des organisations de la société civile. A lire en Page 3.

En ECONOMIE, le journal scrute le lien entre les pertes d’énergie sur le réseau de transport d’électricité en raison de son état défectueux et les montants des factures payées par les consommateurs. Selon le Réseau d’Associations des Consommateurs d’Energie, au Cameroun, la quantité d’énergie produite et distribuée est considérablement réduite à cause des défaillances techniques du réseau de transport/distribution. Un dysfonctionnement qui occasionne des pertes représentant près de 40% du prix du kWh payé par les consommateurs. A lire en page 4.

EN POLITIQUE, dans un article intitulé « Biya-Marafa : Vers l’issue d’un combat souterrain » Emergence se fait l’écho des raisons de l’interruption de la publication des lettres ouvertes de Marafa Hamidou Yaya. Selon des sources bien introduites, des négociations entre Paul Biya et Marafa auraient abouti à un consensus contentant pour l’instant, les deux parties : l’arrêt de la diffusion des lettres par le prisonnier du Sed, contre la mise en branle du processus judiciaire devant aboutir à sa libération. A lire absolument en Pp 5-7.

En SOCIETE, un article intitulé : « Soa: La sécurisation des étudiants gagne en ampleur », rapporte les dispositions de sécurité plus renforcées qui sont déployées par la police dans cette cité universitaire pour rendre plus sereine la vie dans les mini cités. A lire en page 8. Retrouvez vos rubriques habituelles : BAROMETRE (point sur les personnalités en hausse et en baisse au Cameroun). IMAGE DE LA SEMAINE (Une vue d’un embouteillage au Carrefour Ndokoti à Douala).

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Cameroun: Sommaire du N°103 d’Emergence en kiosque

Une analyse intitulée «Paul Biya: questions autour de sa solitude», fait le constat que le président Paul Biya est un homme seul, à plus d’un titre

Dans l’éditorial du N°103 intitulé : «Le Cameroun ne sera pas un pays émergent sans une presse libre mais crédible et forte», Magnus Biaga revient sur le débat portant sur les dérives de la presse au Cameroun. En prenant pour prétexte la récente déclaration de Laurent Esso, Garde des sceaux devant la représentation nationale, qui s’indignait du fait que cette profession soit ouverte à n’importe qui, l’éditorialiste indexe principalement la responsabilité du gouvernement. Par une architecture de textes réglementaires vieillotte et l’ouverture de la profession à des aventuriers de tout bord, l’Etat a contribué à paupériser la presse, au moment où elle est appelée à jouer un rôle de premier plan, eu égard aux échéances qui interpellent le pays. A lire en Page 2.

L’ACTU s’intéresse aux récentes nominations des recteurs à la tête de certaines universités d’Etat, notamment Yaoundé I, II, Douala et Buéa. Le limogeage des Pr Jean Tabi Manga et Bruno Bekolo Ebe, sonne comme la sanction de deux gestionnaires dont la gestion était de plus en plus décriée. Le journal rapporte également la signature de conventions de prêts entre l »Etat du Cameroun et quatre bailleurs de fonds pour la construction des infrastructures au Cameroun pour un montant global de 281 milliards. A cet effet, un prêt de 241 milliards de francs accordé par Eximbank China, vient financer les travaux de la 1ère phase de la construction de l’autoroute Yaoundé-Doualla. A lire en page 3.

En ECONOMIE, le journal revient sur l’annonce du démarrage imminent des travaux de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala, pour remarquer que de nombreux points d’ombre, entourent encore sa mise en uvre, notamment son tracé et d’autres spécifications techniques de l’ouvrage. A lire en page 4.

EN POLITIQUE, dans un article intitulé « Tribunal criminel spécial : vers us système judiciaire d’exception » le journal interroge le risque que certaines dispositions définissant le fonctionnement de cette juridiction soient un danger pour la démocratie et les libertés individuelles. Une autre analyse intitulée « Paul Biya : questions autour de sa solitude », fait le constat que le président Paul Biya est un homme seul, à plus d’un titre. Tout d’abord, il est notable que son épouse n’est pas à ses côtés depuis des mois, ensuite, on remarque qu’il reste très peu d’amis à Paul Biya, par ces temps même où il st attaqué de toutes parts. A lire absolument en Pp 5-7.

En SOCIETE, le journal s’intéresse au petit nombre d’appels à candidatures rendus publics par les entreprises et organisme publics, en dépit des recommandations d’une circulation du ministre en charge de l’emploi en ce sens. L’analyse de la rédaction est que bon nombre de ces structures continuent de recruter parfois en catimini. A lire en page 10.

Emergence N°103

Cameroun: Sommaire du N°102 d’Emergence en kiosque

L’éditorial s’intéresse à l’opération Epervier, l’actu revient sur les nominations des recteurs et se demande où est passé Marafa Hamidou Yaya?

Dans l’éditorial du N°102 intitulé : «Opération Epervier : Que la justice soit la même pour tous », Magnus Biaga s’arrête sur certaines curiosités de l’opération Epervier. Les récentes délibérations du Conseil de Discipline budgétaire et financière du contrôle Supérieur de l’Etat ayant mis en débet à hauteur de plus de 60 millions, Jean Jacques Ndoudoumou et Jean Tabi Manga, ont déjà accouché du limogeage du recteur de l’Université de Yaoundé. Aussi l’éditorialiste s’interroge t-il : que font encore dehors ces gestionnaires indélicats,, alors que d’autres à la culpabilité non établie, croupissent dans les geôles de Kondengui et du Sed ? Un tel fait conforte l’idée qu’elle est bel et bien une opération à tête chercheuse. L’ACTU s’intéresse aux récentes nominations des recteurs à la tête de certaines universités d’Etat, notamment Yaoundé I, II, Douala et Buéa. Le limogeage des Pr Jean Tabi Manga et Bruno Bekolo Ebe, sonne comme la sanction de deux gestionnaires dont la gestion était de plus en plus décriée. Le journal rapporte également la signature de conventions de prêts entre l »Etat du Cameroun et quatre bailleurs de fonds pour la construction des infrastructures au Cameroun pour un montant global de 281 milliards. A cet effet, un prêt de 241 milliards de francs accordé par Eximbank China, vient financer les travaux de la 1ère phase de la construction de l’autoroute Yaoundé-Doualla. A lire en page 3.

En ECONOMIE, le journal revient sur le décret présidentiel signé en date du 19 juin dernier portant sur la définition des rôles entre l’Agence de régulation des marchés publics et le ministère des marchés, créé lors de la formation du gouvernement du 9 décembre dernier. La lecture qui en est faite montre que désormais, l’Armp perd bon nombre de ses prérogatives, qui sont désormais du ressort de son ministère de tutelle. A lire en page 4. EN POLITIQUE, dans un article intitulé « Opération Epervier : jusqu’où s’étend la liberté des juges ? » le journal interroge l’indépendance des juges engagés dans les procès de la lutte contre la corruption. Sur la base de témoignages de certains juges, le journal arrive à la conclusion que si dans le principe, les juges jouissent d’une indépendance consacrés par les textes, les pressions ne manquent pas toutefois. Une autre analyse intitulée « Marafa Hamidou Yaya : et si c’était sa mort politique ?», prend pour prétexte le « silence » de Marafa Hamidou Yaya depuis un mois parce que n’ayant pas publié de lettre ouverte au chef de l’Etat. Aussi la rédaction s’interroge t-elle : le pouvoir a-t-il réussi à le mettre sous l’éteignoir ? A lire absolument en Pp 5-7.

En SOCIETE, notre reporter rapporte les réalités quotidiennes vécues par les détenus de la prison centrale de Kondengui. Mauvaises conditions de détention, aliments infects servis aux détenus, pratiques de corruption et d’arnaque des gardiens. Autant de détails qui démontrent que la vie dans cette prison n’est pas loin d’être un enfer. Le journal se fait également l’écho de la tenue récemment à Kribi de la 4ème édition des journées de la Géotechnique, présidée par le ministre des Travaux publics. A lire en page 9. En SPORT, parle de la célébration à venir devant marquer les 60 ans de Roger Milla. Il en profite pour revenir sur les moments marquants de sa carrière sportive exceptionnelle. A lire en page 11.

Emergence N°102
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Cameroun: Le conseil national de la communication violemment critiqué

La presse lui reproche l’annonce faite de l’obligation de se conformer désormais au dépôt légal de l’exemplaire des journaux chez un procureur

A la suite du communiqué de Mgr Joseph Befe Ateba, président du Conseil National de la Communication (CNC) qui demande aux journaux de présenter deux exemplaires au Procureur deux heures au moins avant parution, la guerre semble désormais ouverte entre le Cnc et certains médias et responsables du corps des journalistes. Mutation parle de retour de la censure : La censure administrative, longtemps décriée par la profession, avait disparu du fonctionnement de la communication sociale au Cameroun. Mais à la faveur d’un communiqué du président du Conseil national de la communication (Cnc), elle refait surface, Dans son édition du 28 juin, le journal «La Météo», indexé par le conseil dans une note d’avertissement, a publié un article à la limite de l’injurieux à l’encontre de Monsieur Befe Ateba, le président du CNC.

Joseph Befe Ateba, homme de «Dieu» devant l’Eternel, ne pouvait rester longtemps derrière son masque hideux de fossoyeur de la liberté d’expression. Le prélat, qui gère des centaines de millions de francs du contribuable sans aucun contrôle depuis près de neuf mois, est devenu le bras armé des assassins du métier, lequel l’a pourtant révélé lui-même aux Camerounais. Mgr Befe Ateba dont les fidèles recherchent, sans succès, les traces à Kribi, tombe la soutane du prélat pour revêtir les habits du bourreau.
La météo

Pour sa part, le syndicat national des journalistes camerounais pensent que l’annonce de l’obligation de dépôt d’exemplaire auprès du procureur du lieu de parution d’un organe, est purement et simplement d’une nouvelle man uvre du pouvoir politique camerounais visant à intimider et contrôler au plus près le contenu des journaux libres du Cameroun. Notre conviction est que le pouvoir camerounais qui sait que ce n’est pas ce rappel qui obligera les journaux à se conformer aux dispositions du titre 3 de la loi de 1996 organisant les dépôts obligatoires, veut de manière subliminale installer une sorte de pression psychologique sur les promoteurs des journaux afin qu’ils censurent leurs journalistes courageux ou s’autocensurent lorsqu’une information ou déclaration ou document est gênant pour le pouvoir. Les véritables journaux ne feront que ce qui est économiquement compatible avec leurs engagements sociaux et professionnels, poursuit le communiqué signé d’Alex Gustave Zebaze.

La démarche de ces critiques est assez complexe et difficile à comprendre. Dans tous les cas, on reconnaît que le rappel des responsables du CNC se fonde sur la loi. Mais selon eux, le rappel de son application est la manifestation d’une volonté du pouvoir de l’utiliser à d’autres fins que celles régaliennes. Pour le journal «La Météo», sans utiliser exactement ces propos, semble démontrer que l’application de cette mesure du dépôt, est la preuve que le CNC aurait été influencé par des partisans de ceux qui aujourd’hui sont accusés de détournement de biens, dont le plus célèbre, l’ancien ministre d’Etat Marafa Hamidou Yaya.

Notre conviction est que le pouvoir camerounais qui sait que ce n’est pas ce rappel qui obligera les journaux à se conformer aux dispositions du titre 3 de la loi de 1996 organisant les dépôts obligatoires, veut de manière subliminale installer une sorte de pression psychologique sur les promoteurs des journaux afin qu’ils censurent leurs journalistes courageux ou s’autocensurent lorsqu’une information ou déclaration ou document est gênant pour le pouvoir…
Alex Gustave Azebaze, 1er secrétaire par intérim du Syndicat national des journalistes du Cameroun

Pour le journal la Météo,c’est la loi. Elle n’est pas appliquée depuis des années, mais cela n’a tué personne. Ramener aujourd’hui la question dans le débat, à l’heure où la presse camerounaise s’est engagée à accompagner le chef de l’Etat dans sa croisade d’assainissement des m urs publiques, s’apparente à une tentative de musellement dont les prémices ont été dessinées depuis peu à fleurets mouchetés, certes par quelques autres dirigeants ayant manifestement des choses sur la conscience. Avec le syndicat des journalistes, les deux partagent l’idée selon laquelle il ne serait pas question au motif de la loi de sanctionner des médias de façon arbitraire. Sur un tout autre plan, les critiques craignent la difficulté de faisabilité de l’obligation par les médias: On court toujours le risque de trouver le bureau d’un procureur fermé dans le cas où un magistrat gardera délibérément fermé parce que toujours en retard au service. Ou, pire, s’il lui venait la funeste intention de faire taire un canard dont les écrits ne sont pas du goût de quelques lobbies, explique la Météo. Plus que jamais le bras de fer est lancé entre le CNC et certains journaux. En attendant, la presse continue d’être un ring de boxe où semble désormais se déchirer les acteurs d’un régime en décadence.

Les journaux l’Anecdote et la Météo ont reçu un avertissement du Cnc
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Cameroun: Sommaire du N°101 d’Emergence en kiosque

L’éditorial est intitulé «Paul Biya : la preuve qu’il est un président déconnecté»

Dans l’éditorial du N°101 intitulé : «Paul Biya : la preuve qu’il est un président déconnecté », Magnus Biaga analyse le fait que le chef de l’Etat se déplace rarement en région. Le prétexte de son analyse, est le récent déplacement à Nyabizan où il est allé poser la première pierre pour la construction du barrage hydroélectrique de Memve’ele. Paul Biya s’est de tout temps contenté de rester cantonné à Yaoundé ne connaissant des réalités du Cameroun profond, que ce que lui en disent des collaborateurs pas toujours bien intentionnés. Pour lui, voilà l’une des raisons de la mal gouvernance au Cameroun. A lire en Page 2.

L’ACTU s’intéresse à la tenue des travaux de XVIème session de la commission consultative du travail qui se sont tenus du 20 au 22 juin derniers, sous la présidence de Grégoire Owona, ministre du travail et de la sécurité sociale. Les résolutions des travaux ont globalement relevé la nécessité pour le Cameroun d’arrimer les contenus de ses textes réglementaires en la matière, à la modernité. Ainsi, à cette occasion, Grégoire Owona a révélé que dans les prochaines semaines, le gouvernement va associer les confédérations syndicales à la préparation d’une proposition de loi en ce sens. A lire en page 3.

En ECONOMIE, notre reporter rapporte que dans le Sud-Ouest, Herakles Farm une firme américaine qui investi dans le palmier à huile se livre à des spoliations de terres au détriment des populations riveraines. Par ailleurs, ses exploitations de palmier à huile constituent une grave menace à la préservation de l’environnement que dénonce de nombreuses Ong qui indexent par ailleurs la complaisance et le silence du gouvernement. A lire en page 4.

EN POLITIQUE, le journal analyse le phénomène des remerciements à l’endroit du chef de l’Etat par les élites politiques nationales comme l’objet d’un marchandage politique, n’ayant pour seule visée : celle de recevoir en guise de récompenses des nominations à des postes de responsabilité. Dans une interview, le Dr Mathias Eric Owona Nguini, apporte un éclairage à ce phénomène qui pour lui a une cause : le défaut d’une culture politique conséquente chez les citoyens. Une autre analyse intitulée « Issa Tchiroma : le début de la fin », revient sur les derniers développements de l’affaire du crash du Boeing de la Camair en 1995. Maintenant qu’on sait que le chef de l’Etat a fait transmettre la suite de ce dossier au Garde des Sceaux, on peut penser que ce fait inaugure de sales temps pour l’actuel Mincom, dont les preuves présumées de son implication dans les détournements qui sont évoqués ont été étalées dans la presse la semaine dernière. A lire absolument en Pp 5-7.

En SOCIETE notre correspondant rapporte qu’à Kribi, un projet d’installations des forages d’eau dans certains villages du département divisent les populations entre les villages qui ont d’ores et déjà été dotées en adductions d’eau et ceux qui en réclament. Le projet d’installation d’une vingtaine de forages par la Cotco se heurte à des dissensions entre les chefs de villages où l’arbitrage des autorités administratives est attendu. A lire en page 9.
En SPORT, le journal parle de la toute récente qualification des lionnes indomptables pour le tournoi des Jeux olympiques de Londres. Il rapporte que leur préparation en vue de ce tournoi se déroule dans la sérénité, malgré des difficultés liées à l’acquisition des équipements d’entrainement et de compétition. Une interview du Colonel Hamad Kalkaba Malboum, président du Comité national olympique nous révèle que des jeux olympiques, le Cameroun nourrit l’espoir d’engranger au moins deux médailles d’or. A lire en page 11.

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Emergence N°101
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Cameroun: Scandale autour du financement de la presse étrangère

Une annonce qualifiée d’erreur est à l’origine de l’affaire et des révélations mettent au grand jour, un paradoxe dans le traitement des médias au Cameroun

L’aide du gouvernement camerounais à des médias étrangers comme la chaîne de télévision anglaise Bristish Broadcast Corporation (BBC) ou encore France télévisions, on ne parle plus que de cela dans les milieux de la presse camerounaise, dont l’appui gouvernementale ne déborde pas les 500 millions de FCFA chaque année. A Yaoundé, le correspondant de BBC s’est dit surpris d’apprendre cela. « C’est extrêmement gênant, surtout pour nous qui collaborons avec ces médias. Nous n’imaginons pas même nous en tant que reporter, recevoir une aide de quelque nature que ce soit, du gouvernement. J’ignore donc de quelle aide il s’agit et je ne peux en parler », a fait savoir Jean David Mihamle, commentant cette actualité. Au ministère de la communication on tente de minimiser la casse, en justifiant comme on peut ce qui est aujourd’hui un scandale. « Tous les deux ans, le Mincom dresse la liste des médias qui, en bien ou en mal ont produit des travaux sur le Cameroun. Ce classement que nous faisons, intervient tous les deux ans, et n’est pas destiné au public ; c’est pour une circulation interne restreinte et à aucun moment, il n’est question de donner de l’argent à quelque média étranger que ce soit. Ce serait d’ailleurs très grave qu’on apprenne en Europe qu’une entreprise de presse a reçu de l’argent d’un pays africain», fait savoir Janvier Mvoto Ombounou, le Directeur des médias privés au ministère camerounais de la communication, selon des informations rapportées par le quotidien Mutations.

Pourtant, au sein de la corporation des communicateurs, les explications du ministère de la communication viennent mettre au grand jour une pratique bien huilée et qui a court au Cameroun. « Chaque année, le Cameroun reçoit entre 20 et 30 journalistes qui viennent soit pour des reportages à leur propre compte, soit pour des publiscopies, Le ministère de la Communication leur accorde à cet effet trois types d’appuis ou facilités, des lettres d’accréditation qui sont des cartes de presse auxquelles seuls les journalistes en séjour professionnel de courte durée au Cameroun ont accès, des lettres de recommandation aux régies publicitaires comme le recommande la loi pour ceux qui viennent pour les publiscopies et, enfin, on leur délivre également des lettres de recommandation pour les chefs d’entreprises publiques» explique le responsable toujours selon « Mutations ». Derrière cette simple affirmation, se cache pourtant une réalité bien connue des responsables de la communication des ministères et autres entreprises parapubliques. Au motif de vouloir donner une « bonne image » de la république du Cameroun à l’étranger, ces « journalistes internationaux », délivrent parfois des factures allant jusqu’à 20 millions de FCFA pour un publireportage de deux pages, et dont on ne peut vérifier la parution et la diffusion effective dans et par les médias concernés. « Nous les voyons passer ici tous les jours, chacun avec sa lettre de recommandation, soit du ministère soit d’un autre haut cadre du pays. Sur la pression parfois on est obligé de signer des documents pour lesquels nous n’avons aucune garantie de pertinence », nous apprend un responsable de communication dans un ministère sous le couvert de l’anonymat. BBC et les autres feraient partie de cette catégorie ? Difficile à dire. L’entreprise britannique pour sa part possède une base au Cameroun avec des correspondants permanents et un cadre logique de collaboration.

Malgré les explications fournies par le ministre de la communication et ses collaborateurs, de nombreuses interrogations subsistent. Comment une note interne s’est retrouvée publiée à la SOPECAM, organe d’Etat, et sensible à la protection de l’image du gouvernement ? Une autre question que se posent des personnes au sein de l’opinion est celle de savoir sur quelle base on a évalué la pertinence des médias cités dans le cadre de cette affaire, si le pays reçoit chaque année des dizaines de journalistes. Dans une analyse publiée dans le dernier numéro du journal « l’ il du Sahel », il est admis deux hypothèses. « Ou ces télévisions publiques ont été effectivement corrompues par le gouvernement camerounais et devraient rembourser cet argent, soit produire des démentis ou droits de réponse et éventuellement porter l’affaire devant les tribunaux pour diffamation. Sinon, elles seraient des complices passifs des corrupteurs et des détourneurs de fonds publics au Cameroun ». Pour l’heure, on attend toujours la réaction officielle des médias concernés.

France Télévision devait recevoir une aide à la presse du ministère camerounais de la communication
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Cameroun: Sommaire du N°100 d’Emergence en kiosque ce 25 juin

Avec la parution de ce 100ème numéro, Emergence célèbre ses deux ans d’existence

A l’occasion de ce numéro 100, Magnus Biaga le directeur de publication a choisi de reconduire le texte de l’éditorial paru dans le N° 001 paru le 1er juin 2010. Intitulé « Le pari de l’Emergence », cet éditorial dévoile le projet éditorial de la publication ainsi que l’objectif qu’il s’assigne ; à savoir, « accompagner le processus d’Emergence du Cameroun en dénonçant tout ce qui pourrait l’entraver et en exposant à chaque fois tout le potentiel humain, technique, financier et la richesse de son sous-sol encore inexploré ». A lire en Page 2.

L’ACTU s’intéresse à la promotion des industries extractives au Cameroun, à travers le séminaire sur la sensibilisation des parlementaires organisé jeudi dernier au Palais des congrès de Yaoundé par l’Initiative sur la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). Il s’est agi de sensibiliser les députés de la nation en vue de la promotion d’une saine gestion des ressources naturelles de telle sorte qu’elle profite au mieux au citoyen. Par ailleurs, le journal se fait l’écho de la participation du ministre du travail et de la sécurité sociale à la 101ème session de la conférence internationale du travail tenue du 30 mai au 14 juin à Genève. Il y a précisé l’intention du Cameroun de se doter d’une loi spécifique sur les syndicats. A lire en page 3.

En SOCIETE, un reportage à Yaoundé met à nu les nouveaux visages de la prostitution dans cette ville, avec de plus en plus, la présence de prostituées qui exercent cette activité sous le couvert de certaines autres professions, telles que les vendeuses ambulantes, ou les tenancières de call-box. Un article sur la même thématique, consiste en une synthèse d’une étude réalisée par l’Institut national de la Statistique réalisée au Cameroun en 2010, révèle que plus de 4000 mineurs sont sexuellement exploitées au Cameroun. Et dans ce nombre, on note une forte présence des filles (98,6%). Enfin, de notre correspondant à Kribi, on apprend, que les promoteurs de logements sociaux se bousculent dans la ville de Kribi, attirés par la réalisation des grands projets dans cette cité balnéaire. A lire en page 4.

LE DOSSIER DE LA REDACTION qui s’étale sur 5 pages, est consacré à l’Emergence au Cameroun à l’horizon 2035. Emergence évalue le bilan parcouru 2 ans et demi depuis que l’objectif a été déclaré. Son constat est clair : si dans certains secteurs économiques et sociaux prioritaires, des actions sont perceptibles il reste que l’atteinte de l’objectif demeure tributaire d’un grand nombre de pesanteurs, liées notamment à l’incapacité des institutions qui en ont la charge, de s’insérer dans la dynamique de l’action. Ce dossier est ainsi une sorte de passage en revue des chantiers de l’Emergence, de l’agriculture à la santé, en passant par les infrastructures et l’épineuse question de l’énergie. A lire absolument en Pp 5-9.

En POLITIQUE, le journal part du constat que Paul Biya n’est lus sorti du pays depuis plus de trois mois et signe un article pour analyser les raisons pour lesquelles il n’ose plus sortir du pays. Elles tiennent pour l’essentiel aux révélations de Marafa Hamidou Yaya via ses lettres ouvertes qui constituent une menace pour lui, à un climat délétère au sein du Rdpc dans le grand Nord et enfin à une pression inhabituelle des parlementaires de l’opposition qui tout récemment, ont sans succès engagé des initiatives allant dans le sens de remettre en question l’immunité du président de la République. A lire absolument en page 10.

En SPORT, le journal constate que bien qu’ayant récemment remporté son match contre la Guinée Bissau à Yaoundé, le jeu des Lions indomptables manque d’un véritable fond de jeu, tat il y a des problèmes au sein de l’équipe nationale, qui perd au jour le jour sa stature d’antan. A lire en page 11

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Emergence N°100
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Cameroun/Affaire Marafa: Deux journaux reçoivent des avertissements

La Météo et l’Anecdote ont reçu un avertissement du conseil national de la communication, qui leur reproche de publier des informations diffamatoires

Pour la première fois et depuis que « l’affaire Marafa » a débuté, le conseil national de la communication du Cameroun a averti des médias, qui, selon le conseil, se livraient à des publications injurieuses à l’encontre de certaines personnes qui semblaient soutenir l’ancien ministre d’Etat aujourd’hui prévenu et en détention, dans le cadre d’une affaire de détournement. « Le Conseil National de la Communication, après plusieurs rappels à l’ordre des directeurs de publication des organes de presse, exerçant ses prérogatives en matière de sanctions contenues dans le décret N° 2012/038 du 23 janvier 2012 portant réorganisation du Conseil National de la Communication, adresse un avertissement aux directeurs de publication du journal «la Météo» ainsi qu’à celui du journal « l’Anecdote » pour atteinte répétée à la vie privée de certains citoyens de la République. En cas de récidive, le Conseil National de la Communication sera dans l’obligation de suspendre la parution desdits organes de presse », peut-on lire dans un communiqué en date du 22 juin 2012 dernier. Au passage le conseil de la communication profite pour faire un rappel à l’ordre dans le traitement par les médias de l’affaire Marafa. « En même temps, le conseil national de la communication rappelle à tous les organes de presse qu’ils n’ont pas pour mission de se substituer aux instances judiciaires en organisant des procès populaires et publics, d’exposer la vie privée des individus, et surtout sans preuve à l’appui. Les dénonciations portant sur la vie privée des individus relèvent du droit et sont punies comme telles » a précisé le communiqué.

Depuis le début de cette affaire Marafa, de nombreux journaux ont lancé la bataille de l’opinion, avant même la bataille judiciaire. L’annonce d’une nouvelle lettre de Marafa est toujours accueillie comme un nouvel épisode de la série culte de télévision, « 24 heures chronos ». Entre ceux qui croient et ceux qui sont sceptiques ou carrément contre, les lignes de démarcation sont parfois serrées. Rien que pour la journée de lundi 18 juin, sur 10 journaux parus au Cameroun, 7 ont titré sur l’affaire Marafa, et pas toujours dans le même sens. L’ « il du sahel » suite à la sortie du ministre de la communication, n’a pas hésité à brandir des preuves sensées incriminer le ministre Tchiroma. En face, d’autres médias se positionnent contre monsieur Yaya. On n’hésite pas à procéder à l’injure masquée. Le journal L’anecdote, relatant les manipulations autour de l’affaire Marafa, dira qu’elles sont soutenues par ses « conquêtes », hommes comme femmes. Le journal La Nouvelle parle lui du club des « homos » de Marafa, illustrant la une d’une image significative, montrant l’ancien homme d’Etat nu autour de certaines personnalités. Difficile de comprendre ce qui est en jeu aujourd’hui dans ce contexte. Les opinions discutent sur le fait de savoir si oui ou non Marafa devait être arrêté, et personne ne semble vouloir examiner si les faits qui lui sont reprochés sont pertinents. Le pouvoir dans ce vaste jeu semblait avoir les mains liées. En réagissant pour la première fois dans ce désordre médiatique, il répond à la demande d’une bonne partie de l’opinion, qui s’interrogeait sur les débordements qu’avait pris l’affaire.

La Météo et l’Anecdote ont reçu un avertissement du conseil national de la communication
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Cameroun: Sommaire du N°099 d’Emergence en kiosque ce 11 juin

En politique, le journal s’intéresse à la division comme stratégie de conservation du pouvoir chez Paul Biya

Dans l’Editorial du N°099 d’Emergence, Magnus Biaga pose le problème du peu de considération que Paul Biya le chef de l’Etat, témoigne à l’endroit des investisseurs nationaux. Il s’appuie sur le constat que depuis plusieurs décennies, le Président n’a jamais reçu un homme d’affaires camerounais en grande pompe, au même titre que tous ces investisseurs étrangers qui défilent au Palais de l’Unité. La conclusion qu’il en tire est que ce faisant, Paul Biya les snobe car, à aucun moment il n’a jamais voulu publiquement reconnaître les mérites d’un compatriote, pour se réserver l’exclusivité des honneurs et louanges. Toutes choses qui contribuent à décourager l’esprit d’entreprenariat national. A lire en page 2

En POLITIQUE, le journal s’intéresse à la division comme stratégie de conservation du pouvoir chez Paul Biya. Il relève que ses 30 ans d’exercice du pouvoir sont marqués par des oppositions virulentes entres les élites politiques locales se réclamant de son parti, le Rdpc. Des divisions que lui-même a souvent entretenues, pour affaiblir ceux qu’il considère à tort ou à raison, comme des potentiels challengers pour son fauteuil, au détriment du développement local. A lire en page 6. Dans un article intitulé « Les entraves à la réforme de l’Enam », Emergence, révèle que les efforts de réforme de cette école par Toussaint Linus Mendjana son directeur, se heurtent à la volonté des dignitaires du régime, qui s’offusquent du refus de ce dernier à continuer de favoriser la logique de l’admission à cette école via le clientélisme et la corruption. Dans une autre analyse, le journal analyse la toute récente sortie médiatique d’Issa Tchiroma ministre de la Communication dans un article intitulé « Affaire Marafa : le gouvernement ne réagit pas sur le fond ». Lors de sa conférence de presse, Issa Tchiroma s’est tout simplement contenté de dénoncer la tentative de manipulation de la presse, au lieu de se justifier sur les accusations portées à son encontre sur un possible détournement de fonds publics. A lire en page 7.

En ECONOMIE, le journal s’intéresse au volume des emprunts consentis par la Chine au Cameroun lors de l’exercice budgétaire de l’année dernière. Il constate que sur la dernière année, la Chine a accordé jusqu’à 5 fois plus de prêts que la France pour un montant global de 779 milliards F CFA, ce qui fait de ce pays désormais, le premier bailleur de fonds du Cameroun. A lire en page 4.

Dans la rubrique HISTOIRE, c’est le souvenir de Jean Fochivé qui est évoqué et principalement, les révélations contenues dans un ouvrage commis par son neveu en 2004, sur Paul Biya et le sort qui lui a été réservé par le régime. L’idée mise en exergue est que l’homme a été mis au placard sans ménagement une fois qu’il devenait une gêne pour le pouvoir politique, après qu’il ait utilisé pendant plus de quarante ans. A lire en page 9.

EN SOCIETE, la salubrité dans les hôpitaux publics de Yaoundé est examinée à travers un reportage au Chu et l’Hôpital central. Nos reporters ont constaté que les conditions d’hygiène dans ces hôpitaux y sont tellement déplorables qu’elles indisposent les malades internés. A lire en page 8.

Emergence N°099
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