Les élèves arrivés à la fin du niveau primaire ont affronté les épreuves du concours d’entrée en 6è, en première année technique ou du Common entrance examination ce 17 avril 2022.
Au total, 255 584 candidats ont affronté les épreuves du concours d’entrée en 6è (environ 170 000 candidats) ou du concours d’entrée en première année de l’enseignement technique (environ 80 000 candidats) du sous-système francophone, dans les 10 régions du pays. Ainsi a déclaré le directeur des examens, concours et de la certification du ministère des Enseignements secondaires. Des milliers d’autres candidats étaient face aux common entrance examination dans le sous-système anglophone.
Pour leur premier examen officiel les candidats au concours d’entrée en 6è ont affronté au moins six épreuves. Il s’agit de la dictée, de la compréhension de texte, de la culture générale, du calcul rapide, des mathématiques et de l’anglais.
A Yaoundé ce 17 mai 2022, c’est sous une forte pluie que les examens ont débuté le matin. Les centres d’examen ont enregistré des centaines de candidats. C’est le cas du lycée bilingue d’Ekounou (avec près de 1000 candidats au concours d’entrée en 6è), le collège Jean Tabi (avec 629 candidats) ; le lycée d’Elig-Essono (503 candidats), etc.
Le ministre d es Enseignement Pauline Nalova Lyonga a visité au moins trois centres d’examen à savoir le collège de la Retraite, le Cetif de Yaoundé et le lycée général Leclerc. Au terme des épreuves, les candidats entrent dans la phase de l’attente des résultats. Ces derniers seront rendus publics au plus tard le 24 mai prochain, selon le chronogramme établi.
Le principal du Complexe scolaire Yona a reçu deux coups de poignard de l’un de ses élèves récalcitrants.
Encore du sang d’un enseignant sur les mains d’un élève à Yaoundé, capitale politique du Cameroun. Selon les informations qui circulent sur la toile et relayées par les médias, un collégien a poignardé le principal du Complexe scolaire Yona sis au quartier Nkolbisson ce mercredi 06 avril 2022.
Toujours de mêmes sources, l’élève est allé au bureau du responsable de l’établissement scolaire pour réclamer son blouson. Le vêtement a été confisqué par l’administration pour des raisons d’indisciplines. Face au refus du principal de lui remettre son habit, l’apprenant aurait retiré le couteau de son sac avant de l’enfoncer dans le ventre, puis à l’épaule de l’enseignant.
Au terme de son forfait, le délinquant a tenté de prendre la fuite avant d’être rattrapé les conducteurs de motos. Selon des témoignages, il est entre les mains des éléments de la Brigade de gendarmerie de Nkolbisson. La victime quant à elle serait hors de danger et interné dans une formation sanitaire.
C’est au moins la deuxième fois en deux ans qu’un élève poignarde un enseignant dans ce même quartier de Yaoundé VI. L’on se souvient que le 14 janvier 2020, le professeur de mathématiques Djomi Tchakounte a rendu l’âme au Centre hospitalier universitaire de Yaoundé, après avoir été poignardé par son élève au lycée de Nkolbisson.
La scène de ce mercredi 06 avril 2022 survient à la suite d’une exclusion définitive infligée à une élève pour avoir battu une surveillante. La scène de violence a eu lieu lundi 28 mars 2022 au Lycée bilingue de Nkol-Eton, alors que l’enseignante tentait de récupérer le téléphone portable que l’élève tenait au mépris de l’interdiction instituée par le règlement.
Le Lycée bilingue d’Ekondo Titi, dans le Sud-Ouest a reçu ce matin du 24 novembre 2021, la visite armée d’un groupe d’assaillants armés qui ont par ailleurs fait plusieurs graves.
Joint au téléphone par la rédaction anglaise de journal du Cameroun.com, le sous-préfet d’Ekondo Titi dans la région du Sud-Ouest , Timothé Aboloa, confirme qu’il y a eu quatre morts.
Le bilan fait état d’un enseignant de français (Celestina Fien) et trois élèves tués (Emmanuel Orume 12 ans, Joyceline Iken 16 ans, Kum Emmanuel 17ans). Deux élèves sont gravement blessés, dont l’un à l’article de la mort.
Selon la journaliste Mimi Mefo, les élèves étaient la cible principale des assaillants. L’attaque se serait produite au moment où les élèves étaient au rassemblement comme tous les matins avant le début des cours.
La journaliste alerte que d’autres institutions de la ville pourraient également être attaquées par la suite.
Les deux compères qui étaient en service, l’un à Ngaoundéré, et l’autre à Obala, à l’époque des faits au centre d’un procès passent en jugement pour s’être fait payer de grosses sommes d’argent sur la base de documents réputés faux. Ils auraient utilisé le stratagème des stages à l’étranger pour obtenir des paiements jugés frauduleux.
L’enquête est menée par Kalara. Depuis mi 2019, l’enseignement de Lycée Danbe Wourso n’a dispensé aucun cours dans son établissement. S’il officiait jusqu’à cette période dans un lycée de Ngaoundéré, il séjourne désormais à la prison centrale de Yaoundé, où il est placé en détention provisoire.
En fait l’intéressé passe en jugement devant le Tribunal criminel spécial pour une supposée coaction du détournement de 106,3 millions de F en compagnie d’un autre enseignant de Lycée, notamment Barthelemy Komono Bedziga, considéré en fuite. Ce dernier, sous le coup d’un mandat d’arrêt, était en fonction au lycée d’Obala au moment des faits. Des faits qui auraient été réalisés entre le 6 décembre 2017 et le 22 février 2018.
On fait le reproche aux deux enseignants de s’être servi de faux documents ayant abouti à la signature de trois décisions du ministre des Finances (Minfi) autorisant le déblocage des fonds litigieux à leur profit. Les décisions querellées prennent en charge les frais supposés de stages de perfectionnement professionnels que les accusés prétendaient passer à l’étranger : en Allemagne, en Suisse ainsi qu’aux Emirats Arabes Unis.
Selon l’accusation, Danbe Wourso a perçu un peu plus de 48 millions de F, tandis que son acolyte est accusé d’avoir empoché un peu plus de 31 et 37 millions de F. Alors que M. Danbe Wourso est passé aux aveux complets pendant les enquêtes, il est revenu sur son choix de défense lorsque le tribunal lui a notifié les charges retenues contre sa personne le 10 novembre dernier.
Pas de témoin
Ce revirement a irrité le représentant du paquet. « Je suis stupéfait qu’un accusé qui a reconnu les faits pendant l’information judiciaire vienne aujourd’hui les nier au tribunal », a-t-il fustigé. « Nous avons beaucoup de pièces à produire. Pas besoin de faire entendre des témoins pour démontrer que l’Etat du Cameroun a été délaissé de 106 millions de F, a indiqué le ministère public.
L’accusation a ensuite présenté au tribunal un lot de documents entourant la fraude décriée. Il s’agit des photocopies des cartes nationales d’identité des accusés portant leurs empreintes, les copies de leurs bons de caisse, les décisions ministérielles litigieuses, entre autres. Des documents certifiés conformes à la paierie générale du Trésor.
En réaction, l’avocat de M. Danbe Wourso a demandé au tribunal de rejeter tous les documents présentés par l’accusation au motif qu’ils ont été authentifiés par une autorité qui a signé un document est habilitée à le certifier conforme. L’accusation a opposé que quiconque est en possession de l’original d’un document peut l’identifier.
Pour le cas d’espèces, les pièces comptables de la direction générale de budget sont conservées dans le bureau des archives de cette administration. Finalement tous les documents présentés par l’accusation ont été admis aux débats. Le ministère public a annoncé d’autres pièces accablantes le 5 janvier 2022, date de la prochaine audience.
Elles se sont tenues dans l’enceinte du Lycée technique et du CETIC de la ville, et ont accueilli le passage le gouverneur de la région Enow Abram’s Egbe
Les mauvaises langues avaient longtemps relégué l’enseignement technique à une certaine catégorie d’élèves. C’est la raison pour laquelle ce volet de l’enseignement avait souvent été négligé dans notre pays. Il est temps de faire tomber les préjugés, l’enseignement technique et la formation professionnelle sont des piliers qui peuvent permettre à l’Adamaoua de gagner les défis du millénaire. Il est donc temps de donner à l’enseignement technique et à la formation professionnelle une nouvelle dynamique dans l’Adamaoua. Voilà les termes employés par le gouverneur de la région Enow Abram’s Egbe dans son allocution de circonstance. Aujourd’hui plus qu’hier, le choix des pouvoirs publics pour la promotion de l’enseignement technique est tout simplement irréversible.
C’est un secret de polichinelle, l’enseignement technique et la formation professionnelle dans l’Adamaoua sont en net progrès depuis quelques années. Les chiffres donnés à l’assistance par le proviseur du lycée technique pour ce qui est de son établissement et du CETIC de Ngaoundéré sont évocateurs de cet intérêt sans cesse grandissant chez les apprenants et même chez les parents. C’est ce qui explique sans doute la forte mobilisation observée ce jeudi 18 mars 2010 à l’occasion des journées portes ouvertes de ces deux établissements.
Les élèves, surtout ceux de l’enseignement général, parents, enseignants et autorités administratives avec à leur tête le gouverneur de la région de l’Adamaoua Enow Abram’s Egbe ont massivement honoré le rendez-vous de ces journées. Lesquelles ont donné l’occasion aux apprenants de présenter au public leur savoir, leur savoir faire et leur génie créateur au cours de la visite des différents ateliers. Une visite au terme de laquelle Enow Abram’s Egbe a saisi l’occasion pour vanter le choix judicieux des pouvoirs publics à travers le PARETFOP (Projet d’appui à la réforme de l’enseignement technique et la formation professionnelle) qui apparaît ainsi comme un cadre idoine à la valorisation de la professionnalisation des enseignements, instrument efficace de lutte contre la pauvreté.
Le thème choisi pour cette 43ème édition célèbre les valeurs du patriotisme
Jeunesse et refondation des valeurs autour des emblèmes et symboles de la république , c’est le thème choisi par le ministère de la jeunesse pour cette fête nationale de la jeunesse. Il faut dire que depuis le lancement des activités à Edéa le 04 Février dernier par le Ministre ADOUM GAROUA, le thème n’était jusque là pas encore choisi. Monsieur André Marie MANGA, le directeur de l’éducation citoyenne, de l’insertion sociale et de la participation des jeunes au ministère de la jeunesse, justifie ce retard par la multitude des thèmes proposés. Il fallait donc choisir celui qui cadre le mieux avec le contexte actuel.
De manière générale, la philosophie éducative est fondée sur les enseignements et les valeurs d’éthique et de morale qui permettent à l’homme de s’approprier un certain type de normes qui le mettent en harmonie avec l’environnement et avec lui-même. Or au Cameroun, de nombreux jeunes évoluent de plus en plus en marge de ces valeurs et s’illustrent par leur attachement à la débauche et à diverses formes de déviances sociales et sociétales. André Marie MANGA estime que la jeunesse camerounaise met en vitrine des valeurs qui ne les mettent véritablement pas en phase avec l’esprit patriotique.
Journalducameroun.com)/n
Le thème choisi pour cette 43ème édition de la fête nationale de la jeunesse devrait donc être le point de départ d’une synergie entre la jeunesse et les emblèmes et symboles de la république. Les actions des jeunes devraient donc converger autour de ces symboles et emblèmes qui sont : l’hymne national, le drapeau (vert-rouge-jaune avec une étoile jaune sur la couleur rouge), les armoiries, la devise (Paix – Travail – Patrie), les sceaux. Les jeunes devraient donc les connaître, s’en approprier pour faire valoir leur esprit de patriotisme.
Il s’agira pour eux d’adopter des comportements sains, le respect du bien public, l’amour pour la patrie, et du travail bien fait, le respect des institutions de la République.
A travers ce thème, révèle André Marie MANGA, le ministère de la jeunesse voudrait amener les jeunes à tourner le dos aux maux et autres fléaux qui minent la société camerounaise, notamment la corruption. C’est d’ailleurs ce qui justifie la signature le 02 Février 2009 de la convention entre le Ministère de la jeunesse et la Conac (Commission Nationale Anti Corruption). Une plate forme qui a pour but de sensibiliser, dénoncer et combattre tous les actes de corruption en milieu jeune, eux qui sont le fer de lance de la nation et amenés à prendre les rênes du pouvoir dans le futur. Aussi faudrait – il que les jeunes évoluent avec des valeurs qui feront d’eux de véritables patriotes, qui pourront à leur tour combattre les maux tels que le tribalisme, l’ethnocentrisme, le népotisme, le clientélisme, la corruption, le vol, le banditisme, la criminalité et l’incivisme qui ont pignon sur rue dans l’administration camerounaise. Jeunesse et refondation des valeurs autour des emblèmes et symboles de la république est un thème édifiant certes, mais il aurait encore été plus bénéfique pour la jeunesse s’il n’avait pas été choisi à quarante huit heures de l’événement, au moment où de nombreux jeunes sont quasiment plongés dans des activités socio-culturelles dans leurs établissements scolaires et universitaires.
Les élèves des lycées et collèges se partagent entre activités ludiques, et instructives.
Le plus important, c’est de rassembler les jeunes des établissements sur un seul podium pour célébrer l’excellence dans leur expression artistique. Nous avons remarqué que les meilleures productions de chaque établissement, ont été mises ensemble pour hausser le spectacle sur scène. C’est un brassage jeune, c’est l’excellence dans l’unité. A l’avenir, il faudrait que les jeunes apprennent à être toujours en compétition tout ensemble d’abord, et ensuite seuls face aux défis de la vie.
Jean Claude Etoa Mballa, sous préfet de Douala Ier
Dans le cadre des préparatifs de la fête de la jeunesse à Douala, c’est le lycée d’Akwa qui a été choisi pour abriter cette année, l’évènement baptisé : « la matinée culturelle de l’arrondissement de Douala Ier ». Manifestation qui s’est déroulée lundi, 09 février. La compétition a regroupé au total, 14 établissements d’enseignement secondaires et centres de formation dans différentes domaines : ballets traditionnels et modernes, sketches, défilé de mode, uvres caritatives. En présence des autorités administratives dont le sous préfet de Douala Ier, Jean Claude Etoa Mballa, et traditionnelles ainsi que des chefs d’établissements scolaires, les jeunes ont défilé à tour de rôle, chaque fois ovationnés par le public également venu nombreux. Les jeunes ont pour cette journée spéciale, mis dans les tiroirs livres, cahiers, bics et crayons pour faire étalage de leur brillant talents artistico culturel, au grand bonheur de leurs camarades et familles. Cette cérémonie revêt un caractère symbolique d’après le sous préfet qui souligne que : « le plus important, c’est de rassembler les jeunes des établissements sur un seul podium pour célébrer l’excellence dans leur expression artistique. Nous avons remarqué que les meilleures productions de chaque établissement, ont été mises ensemble pour hausser le spectacle sur scène. C’est un brassage jeune, c’est l’excellence dans l’unité. A l’avenir, il faudrait que les jeunes apprennent à être toujours en compétition tout ensemble d’abord, et ensuite seuls face aux défis de la vie ». Jean Claude Etoa Mballa rappelle que les jeunes, les plus concernés par cette fête, sont inviter à modeler positivement leur comportement pour mieux préparer le futur. Notons que la matinée culturelle qui s’est poursuivie jusque dans la soirée, n’est qu’un axe parmi tant d’autres activités marquant la célébration de la 43é édition de la fête de la jeunesse dans le département du Wouri. Selon M. Mawela, proviseur du lycée d’Akwa, « L’objectif de cette cérémonie, c’est que les jeunes doivent prendre conscience du fait que demain, ils doivent assurer la relève. Et quand parle relève, on doit s’arrêter un temps soit peu pour réfléchir sur l’avenir, car l’avenir ne dépend que du présent. Les comportements qu’ils ont aujourd’hui, doivent être améliorés au fur et à mesure qu’ils grandissent, afin de mieux préparer le Cameroun de demain. Cette manifestation vient en quelque sorte clôturer les préparatifs de la fête de la jeunesse, et je peux vous assurer que tout est fin prêt pour mercredi, le grand jour».
Jean Claude Etoa Mballa, sous préfet de Douala IerJournalducameroun.com)/n
Plus que 24h, et ce sera la fête !
On doit s’arrêter un temps soit peu pour réfléchir sur l’avenir, car l’avenir ne dépend que du présent. Les comportements qu’ils ont aujourd’hui, doivent être améliorés au fur et à mesure qu’ils grandissent, afin de mieux préparer le Cameroun de demain.
M. Mawela, proviseur du lycée d’Akwa
Demain 11 février, les jeunes de Douala Ier vont rejoindre leurs camarades des autres des établissements scolaires en provenance des différents arrondissements à la place de l’UDEAC, pour le traditionnel défilé. Cette année, 341 groupes sont attendus, on enregistre la participation de 129 lycées et collèges, et de 78 écoles primaires. Chaque carré devra être constitué de 80 élèves. Les autorités indiquent que les enfants de moins de huit ans, ne prendront pas part au défilé, de même que les slogans sont interdits, pas d’arrêt devant la tribune. Toutes ces dispositions ont été prises par Jean Abate Edi, secrétaire général de la région du Littoral.
Dans les rangs des partis politiques, la fête de la jeunesse se prépare également, notamment au sein du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC). Dans la Circonscription de Wouri 5, le maire Françoise Foning a distribué des pagnes aux militants au cours d’une cérémonie au siège du parti à Bepanda. Au quartier New Bell, la section des jeunes OJRDPC, organise actuellement des séances de formation à l’intention des jeunes du parti. Les travaux se déroulent sous le thème « emploi et auto emploi ». Sur un tout autre plan, les marins saisissent l’occasion de cette fête de la jeunesse, pour s’adresser aux jeunes de Douala, principalement les élèves des classes de première et de terminale. Et c’est à la faveur des journées portes ouvertes qui se déroulent depuis hier à la base navale. Les responsables de la marine, présentent à ceux-ci, les différents métiers de la mer et du domaine portuaire. Même scénario ailleurs. D’autres journées portes ouvertes sont organisées à l’aéroport international de Douala. La compagnie aérienne Air Affaires Cameroun initiatrice, présente au public ses innovations jusqu’à demain. Le sport n’est pas en reste, puisque la ligue régionale de kick-boxing et disciplines affinitaires du Littoral, organise demain, un gala de boxe au carrefour Anatole à Douala.
M. Mawela, proviseur du lycée d’Akwa, DoualaJournalducameroun.com)/n
Les activités socioculturelles battent leur plein dans tout le pays!
A Yaoundé comme dans les autres régions du Cameroun, toute la jeunesse vibre au rythme des festivités de la 43ème édition de la fête nationale de la jeunesse qui a pour thème jeunesse et refondation des valeurs autour des emblèmes et symboles de la République. C’est un vaste programme articulé autour des multiples activés telles que l’enregistrement d’une émission spéciale « jeunesse parlons- en » diffusée sur la télévision nationale et présentée par Michelle Ngoumou, une journée de vie communautaire entre les jeunes et les personnes du 3ème âge qui a eu lieu le 05 février 2009, à Béthanie Viacam et au centre d’accueil des Missionnaires de Simbock par Mendong. Le même jour, s’est tenue au lycée de Nkolbisson de Yaoundé une table ronde intercommunale sur le dialogue intergénérationnel. Dans l’après- midi se tenait à la Mairie de Yaoundé 3ème, une autre table ronde intercommunale sur le dialogue intergénérationnel.
Les activités sportives auront aussi marqué cette 43ème édition, avec notamment les éliminatoires du tournoi de basket-ball sur fauteuil roulant pour handicapés, une manière d’intégrer ces personnes dans la fête afin qu’elles ne se considèrent pas comme des personnes à part, mais comme des personnes à part entière. Un autre tournoi, de handball cette -ci s’est aussi déroulé, toujours à l’Institut National de la Jeunesse et des Sport (INJS) de Yaoundé. Du 05 au 06 février les handballeurs des universités et grandes écoles ont pu démontrer leurs talents. Au stade de la concorde de l’université de Yaoundé, le public a assisté à des rencontres de football pour moto taximen de la capitale.
Plusieurs tables rondes étaient aussi au rendez vous. Le Lycée Bilingue d’Application de Yaoundé, l’école publique du centre administratif, les radios Magic FM et Campus ont organisé des causeries éducatives entre les élèves jeunes, les parents et responsables des structures en charge des questions des jeunes.
Le lundi 9 février l’hôtel Hilton de Yaoundé a servi de cadre à la tenue d’une soirée culturelle de l’Excellence Jeunesse. Le Boulevard du 20 mai a, quant à lui, été choisi comme espace approprié pour l’organisation d’une foire promotionnelle qui aura permis à de nombreux jeunes de faire savoir et faire valoir leur savoir et leur savoir- faire. Leurs expositions étaient focalisées sur des secteurs tels que l’hôtellerie, l’agro alimentaire,l’élevage, la couture, les arts, la restauration , la menuiserie,etc. Le ministère de la jeunesse compte d’ailleurs primer les meilleurs uvres de ces exposants venus des 10 régions du cameroun.
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A la commune de Yaoundé 4ème, les manifestations culturelles ont attiré de nombreux jeunes à la maison du parti de Nkolndongo où ont eu lieu des spectacles artistiques. La même ambiance était au rendez vous des différentes kermesse organisées dans les établissement scolaires de la capitale. Le ministère de la communication a profité de cette fête de la jeunesse pour organiser, le mardi 10 février, des « journées portes ouvertes » sur les métiers de la communication. Le but visé par ce département que dirige le ministre Jean Pierre Biyiti Bi Essam, est de faire découvrir aux jeunes, toutes les voies d’accès à ces métiers, mais aussi et surtout, les règles d’éthique et de déontologie qui régissent les métiers de la communication surtout le journalisme. La fête sera marquée cette année encore par le traditionnel message du chef de l’Etat à ses jeunes compatriotes le 10 février à 20 heures sur les antennes de la radiotélévision nationale. Un message qui sera réécouté au boulevard du 20 mai, où aura lieu le grand défilé, suivi des résultats du concours des meilleurs défilants, en présence du gouverneur du centre, le préfet du Mfoundi, e Délégué du gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé, les membres du corps diplomatique, le ministre de la jeunesse et les autres membres du gouvernement.
Devenue une tradition, les élèves s’en donnent à c ur joie!!!
Les banderoles accrochées à l’entrée des établissements scolaires annoncent la saison des kermesses dans les lycées et collèges. Ce samedi 7 février 2009, c’est le tour du lycée de Mendong de faire valoir son savoir -faire. Il arbore d’ailleurs une tenue différente des jours ordinaires. Au portail qui donne accès à l’enceinte de l’établissement, filles et garçons se bousculent pour arracher le ticket vendu à 500 Fcfa. Tous vêtus dans la tendance actuelle, des pantalons sur mesures aux jeans slim, passant par les robes panneau. Rien à voir avec les robes bleues ciel ou les pantalons et chemises kaki qu’ils arborent à longueur de journée. C’est la kermesse, un des temps fort de la semaine nationale de la fête de la jeunesse, dont le lancement a eu lieu le 4 février 2009 à Edéa par le ministre de la jeunesse Adoum Garoua.
« Nous préparons cette kermesse depuis le 5 janvier, jour de la rentrée du deuxième trimestre dans les établissements primaires et secondaires. Nous avons mis les petits plats dans les grands, pour qu’il soit un succès total » explique Paska Emmanuel, président de la coopérative scolaire et élève en classe de seconde A4 espagnol. Le début des manifestations prévu à 9heures se fera avec un grand retard et c’est finalement autour de 14 heures que les jeux concours vont ouvrir le bal. Puis suivra la prestation de l’artiste camerounais Tsimi Toro dont l’arrivée va mouvoir les foules et la tenir en alerte pendant moins de 5 minutes, juste le temps pour le chanteur de Bikutsi de prester et s’en aller. « Il ne peut pas rester plus longtemps. C’est une question de contrat. D’autant plus qu’il n’est pas cher payé » explique un responsable de l’établissement impliqué dans l’organisation de l’événement. Les interprétations des chansons des musiciens les plus en vu a permis aux spectateurs de passer des moments de joie et de gaiété, « La sélection des interprètes au finish des répétitions a été rude. Il n’était pas question qu’une personne débourse 500 Fcfa pour ne pas trouver satisfaction. C’est la raison pour laquelle, il y a plusieurs passages discographiques, un seul sketch et deux poèmes. Des jeux concours pour permettre à l’assistance de gagner des lots, qui sont des cahiers, des t-shirts offerts par notre principal sponsor et des pack de jus » mentionne Ronald Effoudou, président du club coca cola.
Malgré le retard qu’a connu le début des manifestations, le staff administratif se veut rassurant « ils vont se ménager pour finir à 15h. La note administrative stipule que les activités débutent à 9h et s’achèvent à 15h. Nous pouvons leur accorder une heure de plus. Tout le monde quitte les lieux à 16h. C’est important pour leur sécurité et chacun pourra rentrer chez soi avant la tombée de la nuit. Les années antérieures, les kermesses s’achevaient un peu plus tard et le lendemain, les paquets de préservatif utilisés jonchaient les salles de classe. Il n’est plus question que ce genre de scénario se produise » précise M. Herace Libon, responsable au lycée. Un dispositif sécuritaire constitué des enseignants, du censeur, des responsables de jeunesse et d’animation ainsi que des chiens veillent au grain à l’intérieur du lycée. Le commissariat de sécurité de Yaoundé VI est mis en alerte pour intervenir au cas de besoin.
Le lycée général Leclerg le collège Vogt, le lycée bilingue d’application, le Cetic de Ngoa-Ekelle pour ne citer que ceux là entrent dans la danse dès ce lundi 9 février et ce jusqu’au 11 février. Au menu jeux et attractions diverses, interprétation et sketchs.
Les ministères de l’Emploi et de la Jeunesse ont mis sur pieds plusieurs programmes qui favorisent l’auto emploi des jeunes
Projet d’insertion socio-économique des jeunes par la création des micros entreprises de fabrication du matériel sportif (Pifmas)
Le programme d’appui à la jeunesse rurale et urbaine (Pajer-u), le projet d’insertion socio-économique des jeunes par la création des micros entreprises de fabrication du matériel sportif (Pifmas). Ce sont là quelques uns des programmes mis sur pied par les ministères de la Jeunesse et celui de l’Emploi et de la Formation Professionnelle pour combattre le chômage en milieu jeune. La célébration le 11 février prochain de la 43ème édition de la fête nationale de la jeunesse a donné l’opportunité à plusieurs jeunes camerounais de se faire une meilleure idée de ces programmes, mais surtout d’appréhender les opportunités qu’ils offrent. C’était dans le cadre de causeries éducatives, des tables rondes et autres évènements notamment la semaine de l’emploi.
Crée en 2007, le Pifmas se propose d’assurer l’insertion socio-économique des jeunes des villes et des bidonvilles du Cameroun par la fabrication et la vente du matériel sportif. De façon plus spécifique, il est question au cours de la phase pilote de trois ans (2007-2009) d’accompagner administrativement l’initiative jeune ; d’identifier et d’appuyer les groupes de jeunes dans le processus d’insertion ; de former les groupes de jeunes en technique de fabrication du matériel sportif et en gestion administrative et financière ; d’installer au profit des groupes les plus aptes une ligne de crédit et les appuyer en marketing ; de fabriquer et de commercialiser les produits à l’ échelle nationale et internationale. Pour bénéficier des financements du projet, les jeunes postulant en groupe ou individuellement, doivent s’inscrire auprès des responsables du projet, ou auprès des antennes provinciales du projet logées dans les délégations régionales du ministère de la jeunesse.
Elèves du collège de la Retraite, YaoundéJournalducameroun.com)/n
Programme d’appui à la jeunesse rurale et urbaine (Pajer-u)
Quant au programme d’appui à la jeunesse rurale et urbaine (Pajer-U), il entend accompagner le jeune en emploi et en auto-emploi aussi bien en zone rurale qu’en zone urbaine en respectant les équilibres statistiques de la population jeune. Une tranche de la population qui était estimée en 2006 à 1.515.216 personnes, soit 09,8% de la population totale du Cameroun. La phase pilote du Pajer-U lancée en 2007 et qui doit prendre fin en 2009, a pour objectif général de promouvoir l’insertion socio-économique des jeunes camerounais non scolarisés et déscolarisés âgés de 15 à 30 ans par le biais d’une mobilisation sociale et d’un encadrement technique et financier, en vue d’en faire le moteur véritable du développement de la nation. De façon plus spécifique, il est question de mobiliser pendant cette période 5.000 jeunes par le développement de leur compétences dans la création des entreprises véritables, et les accompagner aussi bien en emploi qu’en auto emploi ; de mobiliser des lignes de financements et identifier des structures de financements pour la création effective, en trois années, de 125 juniors entreprises et de 1500 micro activités par les jeunes dans les dix régions ; de proposer un mécanisme de financement spécifique et d’accompagnement en emploi et en auto emploi pour jeunes entrepreneurs. Pour bénéficier du Pajer-U, les jeunes postulants doivent s’inscrire auprès des responsables du programme indépendamment de leur niveau scolaire. Les conditions particulières de sélections sont précisées lors de chaque appel à candidatures.
Il y a lieu de préciser que le Pajer-U ainsi que le Pifmas ont bénéficié d’un appui financier du gouvernement pour la première phase (2007-2009). Le premier a bénéficié d’une enveloppe de 12 milliards de Francs Cfa, tandis que le second a reçu 650 millions de Francs CFA. D’autres programmes tel que le Panej et le Fonij ont reçu respectivement 165 milliards de Fcfa et 6 millions dans le cadre du programme gouvernemental de résorption du chômage en milieu jeune. Ces fonds de financement des projets sont remboursables après un certains moment défini par le programme.
Fonds national de l’emploi
Les projets sus-cités faut-il le préciser viennent appuyer l’action du fonds national de l’emploi (Fne), dans le cadre de l’emploi des jeunes. Depuis sa création en 1999, le fne à employer des milliers de jeunes. Dans sa stratégie, le Fne appui l’auto-création et la création des micros projets. Ce qui consiste à l’accueil et l’évaluation du candidat, à l’assistance au montage de son plan d’affaire, à l’évaluation de ce projet par le comité de crédit, à la formation, au financement et à l’installation du dit projet, et au suivi plus encadrement du candidat. En bonne place aussi le programme emploi diplômé (Ped), qui a pour but de faciliter l’insertion des jeunes diplômés et pérenniser l’entreprise. C’est un programme de stage pré-emploi basé sur le partage des frais d’indemnités (50%) par le Fne et l’entreprise. Le fne donne également l’opportunité aux entreprises de recruter des camerounais de l’étranger à travers le programme d’appui au retour des immigrés camerounais (Paric). Installé dans les villes de Yaoundé, Douala, Bertoua, Ebolowa, Maroua, et Limbé, le Fne organise des séminaires de formation dans ses locaux et ce sont les gens qui y assistent qui ont beaucoup plus d’opportunité d’avoir un travail.
Elèves du collège de la Retraite, YaoundéJournalducameroun.com)/n
Chacun doit montrer de quoi il est capable
Pour moi, la fête de la jeunesse est une période où le jeune doit se valoriser. Grâce à l’appui des dirigeants et d’autres personnes, le jeune doit saisir ce moment pour montrer de quoi il est capable dans les domaines sportif, culturel et bien sûr scolaire. C’est aussi l’instant où les encadreurs doivent se lever et montrer également de quoi ils sont capables, car eux aussi sont jeunes. La jeunesse comme on le dit, c’est de 0 à 77ans, c’est donc un moment où tout le monde doit montrer de quoi il est capable, à mon avis.
Roland Lele, élève au collège Alfred SakerJournalducameroun.com)/n
La jeunesse est le fer de lance de la nation, nous devons le montrer
Pour moi la fête de la jeunesse est une période où le jeune doit mettre en valeur ce qu’il sait faire. Particulièrement pour nous au Cameroun, nous devons, nous jeunes, apporter notre contribution pour avoir un Cameroun meilleur. On dit que la jeunesse, c’est le fer de lance de la nation. Ce n’est pas une simple formule en l’air, et au delà des réjouissances diverses, nous devons donc donner tout ce que nous avons au plus profond de nous même, pour que notre pays soit meilleur.
Njombo Viviane, élève au Lycée d’AkwaJournalducameroun.com)/n
Les jeunes doivent s’exprimer positivement
La fête nationale de la jeunesse selon moi, est une période où le jeune doit s’exprimer positivement. Montrer aux dirigeants de son établissement, sa famille, bref tous ceux qu’il côtoient au quotidien, de quoi il est capable. Nous devons montrer à nos dirigeants que nous pourrons être une bonne relève de demain. C’est donc une période dans laquelle le jeune doit s’exprimer positivement et surtout pas négativement, car nombreux sont les aînés qui nous observent.
Vialli Ngatcha, élève à l’IESB de BonadjindjéJournalducameroun.com)/n