ALIOS FINANCE veut céder ses actifs au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Gabon

La société Alios Finance SA, holding de droit français, détenant des participations majoritaires dans plusieurs sociétés de financements spécialisés, principalement dans le leasing, et opérant dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, est en discussion avancée avec un investisseur de renom. C’est ce qu’a annoncé la société mère, Tunisie Leasing et Factoring, dans un communiqué.

Le Conseil du marché financier de Tunis, le groupe Alios Finance, qui est présent sur le marché du crédit-bail dans neuf pays d’Afrique subsaharienne, est entré en discussion avec un investisseur pour céder ses actifs au Cameroun, au Gabon et en Côte d’Ivoire. Concrètement, les discussions portent sur la cession des participations d’Alios Finance SA dans les sociétés «SAFCA» (Alios Finance Côte d’Ivoire) (52,02% du capital), «SOCCA» (Alios Finance Cameroun) (70,59% du capital), et «SOGACA» (Alios Finance Gabon) (72,89% du capital).

La réalisation de la transaction précitée reste subordonnée à la signature d’un protocole de cession satisfaisant pour les parties et à l’obtention des accords préalables des autorités de contrôle dans les différents pays concernés.

La société ALIOS FINANCE SA est contrôlée directement et indirectement par TUNISIE LEASING ET FACTORING et AMEN BANK à hauteur de 41,5%. La réalisation de la transaction précitée reste subordonnée à la signature d’un protocole de cession satisfaisant pour les parties et à l’obtention des accords préalables des autorités de contrôle dans les différents pays concernés.

Alios Finance Groupe est un acteur de référence en Afrique, spécialisé dans le financement des professionnels et des particuliers. Il est implanté dans 9 pays d’Afrique Subsaharienne (Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Kenya, Mali, Sénégal, Tanzanie, et Zambie). Il est également présent en Afrique du Nord (Tunisie, Algérie) à travers son actionnaire de référence le Groupe Tunisie Leasing.

 

Afrique centrale : la Bdeac veut lancer un APE de 100 milliards de FCFA

L’institution l’a rappelé le 08 août 2023 lors de la visite de travail entre le président de la Bdeac et la présidente de la Cosumaf.

Le mardi 08 août 2023, le Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), 𝐃𝐢𝐞𝐮𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞́ 𝐄𝐕𝐎𝐔 𝐌𝐄𝐊𝐎𝐔, a reçu en audience 𝐉𝐚𝐜𝐪𝐮𝐞𝐥𝐢𝐧𝐞 𝐀𝐃𝐈𝐀𝐁𝐀-𝐍𝐊𝐄𝐌𝐁𝐄, Présidente de la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF) dans les bureaux de la Banque à Brazzaville.

Dans l’exposé de sa vision, ADIABA-NKEMBE a présenté à son homologue la situation des grands chantiers amorcés au sein de l’Institution chargée de la régulation du Marché Financier de la CEMAC qu’elle dirige depuis le 16 juin 2023.

A noter que, la BDEAC a déjà eu à lancer consécutivement avec succès, au cours des dernières années, trois (3) emprunts obligataires par Appel Public à l’Epargne (APE) avec le visa préalable de la COSUMAF, en conformité avec les exigences du Régulateur. Dans le cadre d’un nouveau programme d’émissions, elle s’apprête à lancer un APE de 100 milliards de FCFA au dernier trimestre 2023.

Ce nouvel emprunt obligataire rentre dans le cadre du nouveau plan stratégique (2023-2027) adopté par la BDEAC le 22 décembre 2022. Baptisé « Azobé », ce plan quinquennal vise à parfaire l’intégration régionale, à diversifier les ressources, ainsi qu’à moderniser et transformer l’institution bancaire sous-régionale.

« Les actionnaires ont réaffirmé leur soutien à la mise en œuvre du Plan stratégique Azobé 2023-2027 ainsi qu’au business plan y associé. C’est ainsi qu’au cours de leurs délibérations ils ont principalement adopté deux résolutions destinées à accroitre la capacité d’intervention de la Banque, à savoir : une résolution visant à faire passer le capital social de la BDEAC de 1200 milliards FCFA à 1500 milliards FCFA, soit une augmentation de 25% et, une résolution approuvant le programme 2023 d’émissions obligataires par Appel public à l’épargne, pour un montant de 100 milliards FCFA », précisait le communiqué publié le 27 juillet 2023 au terme de son Assemblée générale à Douala, capitale économique du Cameroun..

Cameroun : la Cosumaf alerte sur l’illégalité de la microfinance « United Forest Finance »

 

L’information est contenue dans un communiqué signé le 21 juillet 2023 par Jacqueline Nkembe présidente de la Cosumaf.

« Alerte sur une opération d’Appel public à l’épargne illégale de la structure United Forest Finance ». Tel est l’intitulé du communiqué signé le 21 juillet 2023 par Jacqueline Nkembe, présidente de la Commission de la surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf).

Il est dit dans le communiqué que la Commission de la surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf) a constaté qu’une structure dénommée « United Forest Finance », établie à Douala en République du Cameroun, a procédé à la publication et à la diffusion d’un prospectus qui invite le public à souscrire des actions dans son capital social.

En effet, dans son appel à souscription adressé au public, « United Forest Finance » se présente comme le « premier établissement populaire de microfinance de la région du Sud ».

Selon la Cosumaf, l’opération entreprise par cette microfinance constitue un service d’investissement réglementé et soumis à la délivrance d’un agrément préalable. « La structure United Forest Finance ne figure pas sur la liste des organismes agréés par la Cosumaf et habilités à fournir le service de placement de titres émis par appel public à l’épargne », souligne la Cosumaf. Pour conclure ainsi que, « l’opération d’appel public à l’épargnée ainsi engagée est illicite ».

La Cosumaf invite le public et les investisseurs à « s’abstenir instamment de procéder à toute souscription des titres proposés par United Forest Finance en attendant d’être édifiés sur les suites judiciaires et administratives qui seront réservés à cette affaire ». « La Cosumaf saisit cette occasion pour rappeler la nécessité pour les épargnants et les investisseurs de faire preuve de prudence envers les opérations illicites et de veiller en toute circonstance, avant toute souscription de titres, à s’assurer de la conformité de l’opération, laquelle suppose l’octroi d’un visa du régulateur et l’intervention de professionnels habilités pour le placement des titres, à savoir les sociétés de bourse et les banques », conclut Jacqueline Nkembe.

Le patronat du Sud en question

Patrice Melom (actuel Directeur général du Port autonome de Kribi), Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo Akame (actuel Directeur général de la Cnps), Cyrill Edou Alo’o (Directeur du budget), Philémon Zo’o Zame (Directeur général de l’Art), Andrée Caroline Mebande (Directeur général du Ceneema), Daniel Olle Olle, Bonaventure Mvondo Assam, Martin Bile Bidjang, Alain Ngondi, Elissar Mbang Ekoutou, et Joël Monefong.

 

Cameroun : Paul Biya augmente le budget de l’Etat

Le président de la République a signé le 2 juin 2023 une ordonnance modifiant la loi de finances 2023 qui devrait être adoptée au cours de la session parlementaire en cours.

La révision de la loi de finances est intervenue quelque temps après que le gouvernement ait décidé sur des recommandations insistantes du Fonds monétaire international (FMI) de réduire l’enveloppe budgétaire destinée aux subventions des carburants au motif qu’elles bénéficieraient davantage aux groupes sociaux les mieux nantis. Dans cette logique les ressources économisées à la suite de cette initiative, pourraient être investies pour le développement social et au profit des populations.

La note signée du président d la République fait passer le budget 2023 de l’État de 6345,1 à 6726,9 milliards de FCFA, soit une hausse de 381,8 de FCFA. Selon le document, le budget général augmente de 367,7 milliards de FCFA et celui des comptes d’affectation spéciale progresse de 14,1 milliards de FCFA.

Le gouvernement, indique l’ordonnance du chef de l’Etat, est habilité à recourir aux emprunts sur les marchés financiers et bancaires intérieurs et extérieurs, pour des besoins de financement des projets pour un montant maximum de 650 milliards de FCFA.

Pour ce faire, le plafond des ressources à mobiliser sur le marché financier intérieur, notamment en émissions de titres publics, est fixé à 450 milliards de FCFA contre 200 milliards de FCFA comme ressources à mobiliser sur les marchés bancaires extérieurs, destinés à l’apurement des restes à payer.

Marché financier Cemac : EDC Asset management Cemac lance son second Fonds commun de placement

C’est à travers le lancement hier jeudi, 23 mars à Douala d’un Fonds Commun de Placement (FCP) dénommé « FCP Ecobank Monétaire CEMAC » par la filiale EDC Asset management CEMAC.

Effectué un investissement à partir de 1000FCFA sur les titres financiers de la sous-région CEMAC, c’est possible. Le FCP Ecobank Monétaire CEMAC offre la possibilité à tout type de souscripteurs de bénéficier de ses avantages. Au cours de la conférence de presse de lancement donnée jeudi, 23 mars à Douala, les clients, ainsi que les hommes et femmes de médias ont été édifiés sur les contours de ce FCP, notamment ses opportunités, question pour eux de se lancer dans les marchés financiers.

Dans sa présentation, la Directrice Générale d’EDC Asset Management Cemac, Noëlle Kouo Ngamby, a tenu à convaincre le public venu nombreux de souscrire aux fonds communs de placement qu’offre son entreprise. « La gestion d’actifs est une activité dans laquelle notre objectif est de faire fructifier l’épargne des clients ou alors la trésorerie des entreprises. La particularité de FCP Monétaire CEMAC d’EDC Asset management CEMAC est qu’il est d’abord très accessible. C’est un produit qui permet aux entreprises d’investir sur le court terme, c’est-à-dire en moins d’un an, ainsi qu’aux particuliers », déclare Mme Kouo, managing director d’EDC Asset management CEMAC.

Une volonté de cette filiale du Groupe Ecobank de rendre accessible, même à la classe moyenne, les avantages d’investir sur les actifs de la zone CEMAC. « EDC Asset management CEMAC est disponible à 1.000FCFA avec un investissement minimum de 10.000FCFA et qui distribue des dividendes deux fois l’année, précisément en  juin et en décembre de sorte à rassurer les investisseurs sur la capacité de se produire des intérêts et à distribuer un rendement qui est supérieur à celui des produits bancaires classiques », poursuit Noëlle Kouo Ngamby, directrice générale d’EDC Asset management CEMAC.

Puis, il s’en est suivi les présentations brèves des services qu’offre la banque Ecobank. Il s’agit des départements EDC Investment Corporation, spécialisé dans l’investissement ; ainsi que Commercial banking. Les participants repartent avec la satisfaction de la présentation par le top management d’EDC Asset management CEMAC, de souscrire en investissant sur les marchés financiers de la zone CEMAC, à travers, encore faut-il le rappeler, le fond commun de placement  FCP Ecobank Monétaire CEMAC.

Emprunt obligataire : la Bdeac recherche 78 milliards de F sur le marché financier

C’est la troisième opération de son programme triennal d’Emprunt Obligataire par Appel Public à l’Epargne (APE).

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) lance un nouvel emprunt obligataire à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), le marché financier unifié des pays de la Cemac.

Cette opération, dénommée « BDEAC 6% Net 2022-2029 », se caractérise par un taux d’intérêt de 6% et une maturité de 7 ans arrivant à échéance en 2029. Elle vise à mobiliser sur le marché financier de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) un montant total de FCFA 78 milliards à raison de 10 000 FCFA la valeur nominale d’un titre. Les souscriptions se font dans les six (6) Etats de la CEMAC, du 07 au 21 décembre 2022 auprès des sociétés de bourses et établissements bancaires membres du syndicat de placement.

Les fonds qui seront collectés dans le cadre de cet Emprunt Obligataire serviront au financement des projets de développement déjà approuvés et en cours de décaissement ainsi que des nouveaux projets identifiés ou en cours d’instruction à la BDEAC, en cohérence avec le Plan Stratégique 2017-2022. De nombreux secteurs seront ainsi impactés, au rang desquels le Transport, l’Energie, l’Industrie, l’Agro-industrie, le Tourisme, la Santé, l’Education, etc.

Pour l’accompagner dans cette opération, la BDEAC a retenu 5 sociétés de bourse co-chef de file. Il s’agit de Société Générale Capital Securities Central Africa (SG Capital), Upline Securities Central Africa(USCA), Attijari Securities central Africa(ASCA), et AFG Capital Central Africa déjà présentes lors de la précédente levée de fonds.

ESS Bourse, du camerounais Christian Din Dika fait son entrée dans le consortium d’arrangeurs. Ces intermédiaires de marché ont d’ores et déjà injecté dans la cagnotte 50 milliards de FCFA au titre de la prise ferme avant même le lancement de la collecte auprès du public.

Le Cameroun va rembourser 55,6 milliards de F de son emprunt obligataire

L’information a été publiée hier 10 novembre 2022 par le ministère des Finances.

Le ministre des Finances Louis Paul Motaze va procéder le 15 novembre année courante au remboursement de la quatrième échéance de l’emprunt à hauteur de 50 milliards de francs CFA pour le principal et à la mise en paiement des intérêts pour un montant de 5,6 milliards de F CFA. Soit une enveloppe globale de 55,6 milliards de francs CFA.

Il s’agit du paiement de la 4ème échéance de la valeur ECMR 5,6% NET 2018-2023. Soit 50 milliards pour amortissement du principal de l’emprunt et 5,6 milliards constituant les intérêts générés.

« Le Cameroun honore toujours ses engagements. Depuis que l’État du Cameroun intervient sur les différents marchés financiers en 2010, nous avons toujours honoré nos engagements à date. Nous avons ouvert un compte séquestre à la banque centrale. Celui-ci est alimenté avec une fraction de ressources mensuelles de l’Etat, de manière à constituer la réserve suffisante pour honorer chaque séance », a souligné Samuel Tela, Directeur de la trésorerie à la Direction Générale du Trésor.

Lancé en 2018 pour un montant initial de 150 milliards de F CFA, l’emprunt baptisé « ECMR 5,6% net 2018-2023 » avait permis de lever 200 milliards de F CFA après sursouscription des investisseurs (207 milliards FCFA au total). Une surallocation autorisée par le régulateur du marché financier national de l’époque, ayant per mis au gouvernement d’empocher 50 milliards de F CFA supplémentaires sur l’enveloppe disponible.

Cemac : les défis du Camerounais Eugène Cissé Kouoh à la tête de l’Association des gestionnaires d’actifs

Il a été placé à la tête de l’Association des sociétés de gestion de portefeuille en Afrique Centrale (ASGPAC) par ses pairs pour un mandat de 2 ans.

Celui qui est Directeur général d’ASCA Asset Management remplace son compatriote Marc Kamgaing qui avait pris la tête de cette association lors de la création en 2020. Il sera secondé Noelle Kouo Ngamby, Directeur Général d’EDC Asset Management, la filiale d’Ecobank dédiée à la gestion d’actifs dans la région.

Il a été porté à ce poste par ses pairs le 25 octobre dernier. Durant deux ans, son équipe et lui devront œuvrer à rehausser l’activité de gestion de portefeuille et de promouvoir la gestion de portefeuille et le marché financier régional.

Eugène Cissé Kouoh, aura pour missions dans un premier temps, d’œuvrer pour une fiscalité incitative et un traitement comptable harmonisé des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (Opcvm).

Aussi, contribuer à l’élaboration des textes de loi (instructions notamment) contribuant à l’encadrement de notre activité ; s’associer à d’autres corporations pour un partage d’expérience ; œuvrer pour une activité multi capacitaire des sociétés de gestion de portefeuille ; finaliser les chantiers en cours de l’Asgpac.

Créé en novembre 2020 à Douala, L’ASGPAC réunit tous les acteurs de la Cemac habilités par la Cosumaf à collecter l’épargne public. L’association est un lieu de réflexion permanente sur les évolutions de la profession de gestion de portefeuille dans la sous-région. Elle contribue à la sensibilisation sur les activités d’investissement et précisément la gestion des portefeuilles.

Marché financier : deux entreprises camerounaises accompagnent le Tchad dans la recherche de 100 milliards

Il s’agit de Beko Capital Advisory pilotée par Brice Beumo et Afriland Bouyrse Investissement tenue par Pierre Kammogne. Ces entreprises ont pour co-arrangeurs la Commercial Bank du Tchad (CBT).

Le Tchad revient sur le marché financier régional. Il prévoit émettre cette année, un emprunt de 100 milliards auprès des investisseurs de la Cemac sur une maturité de 5 ans.

Le 05 septembre 2022, le pays a lancé un appel d’offres pour le recrutement d’une société de bourse devant l’accompagner dans ce processus. A la suite du dépouillement des offres, les sociétés camerounaises, Beko Capital Advisory et Afriland Bourse investissement (AFB) ont été sélectionnées pour structurer cette émission monétaire sur le marché des titres publics.

Dans l’ensemble, pour l’emprunt obligataire de 100 milliards FCFA sur le marché financier sous-régional, le Tchad a sollicité le concours du consortium Afriland Bourse, Beko Capital Advisory, Atlantic Financial group capital et la CBT Bourse.

Pour l’heure, les mises fermes et garanties déjà à la signature sont de 80 milliards, soit un taux de 80% en attendant la mise sur le marché courant ce mois d’octobre.

Basée à Douala, Beko Capital Advisory pilotée par Brice Beumo intervient sur le marché financier depuis l’obtention de son agrément en 2021. Afriland Bourse Investissement que dirige Pierre Kammogne s’illustre de manière active sur ce marché depuis plusieurs années. Elle jouit de la confiance des émetteurs souverains à l’instar du Cameroun. 

Les fonds levés devraient permettre au pays de redynamiser son économie après la conjoncture difficile renforcée par la pandémie du Covid-19. Plusieurs projets vont ainsi être réalisés notamment la construction des infrastructures économiques, électriques, scolaires, la finalisation des chantiers de grands édifices publics tels que la voirie urbaine pour l’assainissement de la ville de Ndjamena.

Marché financier : Bange Bank fait son entrée à la BVMAC

Dans un document signé le 21 septembre 2022, le Camerounais Louis Banga Ntolo, directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), informe le public et les sociétés de bourse intervenant sur le marché financier unifié de l’Afrique centrale.

La Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) s’est enrichie d’un nouveau membre, il s’agit de la banque équato-guinéenne Bange Bank.

Cette introduction en bourse selon les responsables du marché financier unifié de l’Afrique centrale est la résultante de l’examen concluant du dossier d’admission faisant en sorte que « les titres de capital de Banco nacional de Guinea ecuatorial sont officiellement admis aux opérations du dépositaire central unique de la CEMAC à compter du 22 septembre 2022 ». L’arrivée de la BANGE entraîne une double conséquence d’abord, elle porte à six le nombre d’entreprises listées sur ce marché.

Concrètement, la banque centrale commune aux États de la Cemac peut désormais comptabiliser dans ses livres les titres de Bange Bank détenus par les intermédiaires financiers opérant à la Bvmac. Elle peut aussi désormais organiser et gérer le dénouement des transactions (ventes et achats) autour desdits titres.

Bange Bank au Cameroun

En août 2022, la filiale camerounaise de la banque équato-guinéenne, a reçu l’autorisation de la Cobac de porter son capital de 20 milliards de F à 55 896 000 000F.

Près de 40 milliards d’augmentation. À l’issue du processus et après avoir accompli toutes les formalités juridiques et réglementaires, notamment l’obtention de l’autorisation préalable de la Cobac, « l’augmentation de capital a été souscrite à hauteur de 35 896 000 000 FCFA, soit 89.74% de taux de réalisation avec une prime d’émission de 5 311 000 000 FCFA ».

Selon l’organisation bancaire, « cette augmentation qui a vu la forte mobilisation des investisseurs a été un franc succès grâce à la participation de la République de la Guinée Equatoriale et d’actionnaires historiques nationaux ».

L’opération va permettre à la banque de consolider sa place en zone Cemac et avoir plus d’impact dans un marché lourdement compétitif. La filiale camerounaise de la banque équato-guinéenne trace progressivement son sillon dans le secteur bancaire camerounais.

En mai 2022, après seulement 2 mois d’exercice, Bange Cameroun avait pu collecter un volume de 2,277 milliards de dépôts sur le marché camerounais, soit 0,04% des parts de marché. Avec un portefeuille essentiellement constitué de dépôts à vue, la clientèle de la banque est composée des administrations privées (6 millions de F), des entreprises publiques (1,6 milliards de F), des entreprises privées (431 millions de F des particuliers (215 millions de F).

 L’entreprise dirigée par Emilio Moyo Aboro est par contre restée peu active sur le marché du crédit avec seulement un volume de 4 millions de FCFA au cours des 2 premiers mois de l’année.

 

 

Emission des titres publics : Paul Biya autorise l’emprunt de 200 milliards de F supplémentaires

Le président de la République Paul Biya, a habilité son ministre des Finances à recourir aux émissions de titres publics à travers un décret signé le 23 août 2022.

L’Etat du Cameroun a besoin de nouveaux financements pour achever certains projets. Pour ce faire, le président de la République Paul Biya, dans un décret signé le 23 août 2022, autorise le ministre des finances « à recourir au nom du gouvernement, à des émissions de titres publics, notamment des obligations du trésor pour un montant supplémentaire maximum de 200 milliards de Fcfa, destiné au financement des projets de développement inscrits dans la loi n° 2022/011 du 14 juillet 2022 ».

Les 200 milliards FCFA sont destinés au financement de certains projets ciblés, qui devraient contribuer de façon efficace à l’amélioration des conditions de vies des populations. Il s’agit entre autres de la reconstruction des régions en crise (Nord-Ouest, Sud-Ouest, Extrême-Nord), la consolidation de la décentralisation, la mise en œuvre de la politique d’import-substitution et les grands projets infrastructurels.

Il faut dire que, ce retour sur le marché des titres va davantage alourdir la dette du Cameroun. Mais le pays semble contraint, car il fait face à une coûteuse politique de subvention aux carburants, ainsi que l’apurement partiel de la dette due aux enseignants.

Le marché régional des titres publics repose sur le mécanisme d’émission des titres publics selon lequel les adjudications des valeurs du Trésor s’effectuent par voie d’appel d’offres, organisées par la Direction nationale de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) du pays émetteur. Les titres émis sur ce marché sont dématérialisés et assimilables.

Depuis son lancement en novembre 2011, le marché des titres publics émis par adjudication, organisée par la BEAC a vu l’entrée respectivement du Cameroun le 23 novembre 2011, de la Centrafrique le 28 décembre 2011, du Gabon le 8 mai 2013, du Tchad le 22 octobre 2014, de la Guinée équatoriale le 9 septembre 2015 et du Congo le 22 février 2017.

Investir dans les ETF : ce qu’il faut savoir

ETF veut dire Exchange Traded Fund ou encore Tracker. Il s’agit d’un placement qui tente de suivre l’évolution d’un indice boursier.

On peut le définir comme étant un fonds indiciel ou encore un fonds d’investissement. Il peut être acheté ou vendu sous le contrôle du dépositaire et de la société de gestion. Il s’agit là d’un moyen simple et efficace d’investir en bourse et de se faire un bénéfice intéressant. Pour un investissement dans les ETF, voici ce que vous devez savoir.

Comment investir dans les ETF ?
Vous disposez de maintes possibilités d’investissement dans les ETF. Vous pouvez passer par un courtier ou une banque comme Saxo Banque. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur site https://www.home.saxo/fr-fr/products/etf.

Ainsi, vous pouvez acheter des ETF sur un marché primaire ou sur un marché secondaire. Cependant, vous devez disposer d’un compte titre ordinaire, d’un PEA ou d’une assurance-vie.

Pour investir dans les ETF, ne vous fiez pas à l’apparence. Certains ETF bien qu’ils soient des produits complexes paraissent simples et peuvent conduire à de mauvais choix. Avant tout investissement, veuillez comprendre ce que vous vous apprêtez à acheter.

En plus, votre investissement doit tenir compte des risques que vous êtes prêt à prendre. Quels sont les différents ETF sur le marché ?

Quels sont les différents types d’ETF ?
Il existe 3 types d’ETF, pour mieux orienter vos choix, vous devez avoir une idée des possibilités qui s’offrent à vous. Premièrement, nous avons les ETF sur indices du marché, deuxièmement, les ETF sur indices de stratégie et troisièmement les ETF avec effet de levier.

Les premiers répliquent la performance des indices d’obligations ou d’actions. Les deuxièmes intègrent des stratégies d’investissement sophistiquées. Si vous avez de bonnes connaissances des marchés financiers, ces ETF vous seront très avantageux.

Les troisièmes ETF avec effet de levier peuvent multiplier les tendances de l’indice à la hausse comme à la baisse. Vous avez donc la possibilité de multiplier vos gains, mais attention, vous pouvez aussi subir de lourdes pertes. Quoi qu’il en soit, l’expérience constitue un avantage considérable en la matière.

Quels sont les avantages à investir dans les ETF ?
Investir dans les ETF, présente de nombreux avantages. D’abord, vous pouvez les vendre à tout moment, car ils ont une cotation en continu. Ensuite, les frais sont moindres avec la possibilité de diversifier vos placements.

Pour finir, ils répondent aux règles de sécurité des placements collectifs, vous n’aurez donc pas à vous en plaindre.

La gestion d’un ETF est passive, car il suit fidèlement l’évolution d’un indice boursier. Contrairement aux fonds d’investissement traditionnels qui vont mobiliser énormément de ressources et amoindrir votre rendement, les ETF vont occasionner très peu de frais. D’un autre côté, les sociétés de gestion des ETF assurent la disponibilité de la liquidité en correspondance avec l’indice sous-jacent.

Quels sont les risques à investir dans les ETF ?
Investir dans les ETF peut vous faire gagner gros. Cependant, soyez sûr d’être suffisamment outillé. Il n’y aura pas que des gains, il peut tout aussi y avoir des pertes.

Il est important pour vous de prendre la mesure des risques que vous êtes prêt à prendre. Le risque premier se rapporte à la variation de l’indice de marché. Votre portefeuille monte et descend en fonction de cet indice. Un risque souvent ignoré est l’évolution d’un ETF sans une correspondance avec son indice. En outre, investir dans des ETF peu connus représente un grand risque.

Par ailleurs, l’investissement dans les ETF entraine des frais. Il s’agit des frais de courtage, des droits de garde et des frais de gestion des ETF. Malgré tout, ils présentent assez d’avantages par rapport aux fonds d’investissement traditionnels. Pour investir efficacement, il faut se rapprocher d’une banque et surtout étudier le marché.

Cameroun : Afriland, Société Générale, BGFI et Usca en lice pour structurer l’emprunt obligataire 2022

Ces 4 co-arrangeurs proposent une prise ferme record de 180,50 milliards soit un taux de couverture de 90% du montant avant l’ouverture des souscriptions aux autres investisseurs institutionnels.

BGFI Bourse, Afriland Bourse & Investment, Société Générale Capital Securities Central Africa(SG-Capital) et Upline Securities central Africa(Usca, filiale de la Bicec) sont en lice pour accompagner l’Etat du Cameroun dans son opération de levée de fonds de 200 milliards de F sur le marché financier de la Cemac au mois de mai prochain

Les 4 sociétés de bourse ont été retenues à l’issue d’un appel d’offres lancé le 25 mars dernier par le ministre camerounais des Finances.

Ces quatre sociétés de bourse, qui ont été retenues parmi les sept ayant souscrit à l’appel à propositions du gouvernement, lancé le 25 mars dernier par le ministre camerounais des Finances.

Les prestataires susmentionnés devront, s’ils sont sélectionnés, assurer le bon déroulement de l’émission et son placement sur le marché primaire, ainsi que la liquidité du titre qui en résulte sur le marché secondaire de la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique Centrale(Bvmac) ; effectuer le montage et la structuration de l’emprunt suivant les meilleures pratiques en matière ; déterminer l’ensemble de ses caractéristiques essentielles.

Quel est l’état du marché des crypto monnaies en ce moment ?

L’une des caractéristiques principales du marché des crypto monnaies, c’est la fluctuation constante du cours des actifs. Raison pour laquelle certains investisseurs n’hésitent pas à rester scotchés sur les actualités concernant leurs placements. Alors, si vous aussi, vous investissez sur des plateformes telles que Bitcoin Prime et voulez savoir quel est l’état du marché,  nous avons passé en revue quel est l’état du marché pour vous en ce milieu de mois de novembre.

Bitcoin se stabilise

Alors que les commerçants commençaient à réaliser des bénéfices, le prix de la BTC a chuté vers le niveau de prix de 63 000 $. La liquidation semble avoir été alimentée par une réduction des positions à effet de levier. Heureusement, depuis quelques jours, les analystes s’attendent à une hausse supplémentaire malgré les fluctuations des prix à court terme. En effet, le Bitcoin (BTC) se stabilise après le recul d’hier par rapport à un sommet historique de près de 68 950 $.

Les analystes continuent de s’attendre à une nouvelle hausse des crypto-monnaies malgré les fluctuations de prix à court terme. Ainsi, les investisseurs pourraient utiliser les bénéfices de leurs ventes pour renforcer leurs positions dans le marché. C’est d’ailleurs l’avis de Nicholas Cawley, analyste chez DailyFX. D’autres analystes ont souligné que la prochaine mise à niveau de Taproot de la blockchain Bitcoin était un événement haussier pour le prix de BTC.

La mise à niveau de Taproot active dès la semaine prochaine

Considérée comme la mise à niveau la plus importante depuis Segwit en 2017, cette mise à niveau de Taproot aura d’importantes répercussions sur l’ensemble de la série de fonctions clés. Pendant ce temps, chez Coinbase, le bureau de négociation de la bourse continue d’avoir des volumes plus élevés. « Bien que ce comportement soit assez courant à chaque fois que nous approchons des records de [crypto-monnaie]. Bien que la situation actuelle, en faveur de la mise à niveau de Taproot soit une source de motivation pour les investisseurs.

Activité haussière sur les options d’éther

Les traders d’options sont extrêmement optimistes sur l’éther après que la crypto-monnaie a atteint un prix record d’environ 4 800 $ mercredi. Le graphique ci-dessous montre le plus grand montant d’intérêt ouvert au prix d’exercice de 5 000 $ ETH, suivi de 10 000 $ et 15 000 $. Plusieurs experts maintiennent des objectifs de prix élevés pour l’éther cette année.

L’intérêt ouvert est le montant total des contrats en cours qui n’ont pas été réglés. Les options d’achat donnent à leur détenteur le droit d’acheter l’actif sous-jacent à un prix prédéterminé jusqu’à une date d’expiration définie. Actuellement, les options d’achat d’ETH l’emportent largement sur les options de vente (une position baissière donnant le droit de vendre) sur des échéances plus élevées.

Sotheby’s autorisera les enchères en direct dans l’éther pour les œuvres de Banksy. Et en parallèle, le commissaire – priseur Oliver Barker présentera des offres en temps réel pour les célèbres « Trolley Hunters » et « Love Is In The Air » du célèbre artiste de rue. L’exposition virtuelle à venir sur le 18 novembre aura lieu au « siège » de Sotheby à Decentraland.

Point sur les Altcoins

De plus en plus d’entreprises adoptent le métavers. En effet, un rapport de Morgan Stanley a décrit le métavers comme un « monde virtuel pour des co-expériences immersives qui est disponible en permanence et où les utilisateurs peuvent explorer un grand nombre d’expériences simultanément ». C’est un moyen par lequel nous socialisons avec les autres et/ou spéculons sur des actifs numériques tels que les jetons non fongibles (NFT).

Placements financiers au Cameroun : comment bien se lancer ?



Les placements financiers constituent aujourd’hui un excellent moyen pour mieux gérer son patrimoine et l’améliorer. Au Cameroun, il existe de nombreuses possibilités d’investir son argent pour réaliser des bénéfices importants au bout d’une période. Mais, comment s’y prendre ? C’est ce que nous partageons avec vous dans cet article.

Se renseigner sur le marché financier et définir une stratégie de placement

Placer son argent est une excellente solution pour atteindre l’autonomie financière. Mais avant de se lancer, il convient de se renseigner correctement sur les placements financiers pour mieux orienter son choix.

Contrairement aux idées reçues, il est impossible de placer son argent sans risque. En effet, plus les possibilités de rendement d’un placement financier sont élevées, plus le risque est important. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est fortement recommandé de toujours prendre la peine d’évaluer les risques avant de s’engager. Si le risque est trop élevé, le mieux serait de se tourner vers une autre solution.

Ce n’est pas parce que les placements financiers sont risqués qu’il faut investir son argent de façon hasardeuse. Prenez plutôt le temps de définir une stratégie de placement. C’est important pour limiter les risques et optimiser les gains. En effet, c’est votre stratégie de placement qui vous permet de réagir de façon adéquate aux fluctuations de cours. Ne minimisez donc pas cette étape.

Choisir des placements adaptés à son profil

Pour qui veut placer son argent, les organismes financiers au Cameroun offrent de nombreuses possibilités. Aujourd’hui, les actions sont les placements financiers les plus répandus dans le monde. Du coup, presque tous les nouveaux investisseurs pensent qu’ils n’ont que cette solution pour fructifier leur patrimoine. Il existe pourtant beaucoup d’autres options qui offrent des avantages non négligeables.

En dehors des placements directs dans des obligations ou des actions au Cameroun, vous pouvez décider d’investir dans les métaux ou l’immobilier. À noter qu’il est tout à fait possible de combiner différentes formes de placements pour maximiser ses gains. Assurez-vous toutefois d’examiner minutieusement les solutions proposées par les banques pour trouver ce qui vous correspond.

Quoi qu’on en dise, chaque type de placement financier est unique en son genre. Il convient donc d’établir au préalable une liste en tenant compte des spécificités des produits qui vous intéressent. Cette démarche vous permettra de recueillir des informations utiles pour choisir le placement qui cadre avec vos objectifs.

Sachez-le bien : l’économie est une science. Assurez-vous donc de toujours demander des conseils d’experts avant de choisir un placement financier. Au Cameroun, la plupart des banques possèdent des professionnels prêts à vous proposer une assistance sur mesure au moment de choisir votre placement. À noter que d’autres organismes financiers proposent également un accompagnement professionnel et personnalisé dans ce sens. Ainsi, vous pouvez compter sur l’expertise de Finance Héros pour trouver rapidement la solution ou la forme de placement adaptée à votre profil.

Déterminer un horizon de placement et diversifier son portefeuille

C’est fait, vous êtes convaincu d’avoir trouvé le produit idéal et vous souhaitez commencer automatiquement à investir. C’est une bonne idée. Mais, avez-vous déjà défini votre horizon de placement?

Dans l’univers des placements financiers, plus vous investissez sur le long terme, mieux c’est. En général, il faut attendre une période allant de 6 à 8 temps pour compenser les fluctuations de cours à court terme. Avec un horizon de placement considérable, vous mettez toutes les chances de votre côté de voir le risque de pertes diminuer de façon automatique. Par ailleurs, un horizon de placement à long terme offre la garantie d’un rendement élevé.

Si le placement est plus rentable lorsqu’il est de longue durée, il faut savoir s’y prendre pour en tirer le meilleur. Contrairement à ce que pensent certaines personnes, miser toutes ses économies sur un seul type de placement est une erreur. Il faut plutôt diversifier son portefeuille pour obtenir un bon retour sur investissement. Alors si vous choisissez les actions en bourse, évitez d’investir tout votre capital dans une seule entreprise. Dans la mesure du possible, investissez dans différentes branches pour réduire vos risques.

Au lieu de vous concentrer sur un seul placement, pensez à faire une diversification de votre portefeuille. Il s’agit de considérer d’autres formes de placement qui pourraient vous aider à atteindre votre objectif d’investissement.

Si vous désirez faire fructifier votre argent, les placements financiers constituent une solution efficace. Suivez les recommandations de ce guide pour trouver le meilleur placement afin d’assurer la rentabilité de votre investissement.

Afrique centrale : de nouveaux instruments pour « mieux » structurer le marché financier

La semaine internationale de l’investisseur Cemac, initiée par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf).

« L’éducation boursière et la protection de l’investisseur à l’ère de la digitalisation des instruments financiers et de la gestion collective« . C’est le thème de la semaine de l’investisseur qui s’est ouvert le 12 octobre à Douala. En présence des responsables du ministère des Finances, de la Banque des États de l’Afrique centrale, des sociétés de gestion de portefeuille.
 Il est question d’élaborer une stratégie avec les investisseurs pour améliorer leurs connaissances des instruments financiers, et d’acquérir des compétences et la confiance pour identifier les risques et saisir les opportunités sur le marché et opérer des choix judicieux.
Ce qui permet d’éviter aux investisseurs les escroqueries qui se sont multipliés ces derniers mois sur les instruments financiers digitaux.   Pour le président de la Cosumaf, tout sera fait pour que ces défis soient relevés. L’élaboration d’un business plan est ainsi annoncée, de même que de nouveaux instruments financiers pour mieux structurer le marché, avec l’engagement des États.

Comment le Cameroun a mobilisé 76,960 milliards de Fcfa sur le marché monétaire

Cette enveloppe se compose d’une part de Bons du trésor assimilables (20 milliards de F cfa) et d’Obligations du trésor (56,960 milliards F cfa). L’échéance de remboursement est prévue pour le 1er avril 2022.

Le mercredi 29 septembre 2021, le Cameroun a procédé à deux émissions sur le marché monétaire communautaire des six pays de la Cemac (Cameroun, Tchad, Gabon, Guinée-Equatoriale, Congo et République centrafricaine). La première d’une maturité courte (Bons du trésor assimilable) visait à collecter la somme de 20 milliards, tandis que la seconde d’une maturité longue (Obligations du trésor assimilable) visait à collecter 60 milliards.

Selon une information du site Ecomatin, au sortir de cette cérémonie d’adjudication, le Cameroun s’en sort avec une enveloppe globale de 76,960 milliards de Fcfa sur les 80 milliards recherchés (20 milliards en BTA et 56,960 en OTA). Dans le détail, pour l’émission de BTA, le Cameroun sollicitait la somme de 20 milliards et s’est vu servir 26,400 milliards de Fcfa, par 9 Spécialistes en valeur du trésor (SVT) soumissionnaires. Le pays s’est contenté d’entrer en possession du montant mis en adjudication. D’une durée de 26 semaines, l’échéance de remboursement est prévue pour le 1er avril 2022.

S’agissant des OTA, le pays recherchait la somme de 60 milliards de Fcfa, mais n’a pris que 56,960 milliards de Fcfa, sur les 61,960 milliards de Fcfa mis à disposition par les 8 SVT soumissionnaires. Soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 103,27%. Pour le compte du 4e trimestre de l’année en cours, le pays entend mobiliser sur ce marché, une enveloppe totale de 275 milliards de FCFA.

Le Cameroun en quête de 275 milliards de FCFA pour financer son économie au 4è trimestre

C’est le montant que le pays de Paul Biya ira chercher sur le marché monétaire, à travers les émissions de titres publics entre octobre et décembre prochain.

 

Le Cameroun va de nouveau s’endetter. Pour faire face à ses besoins de trésorerie tout au long du quatrième trimestre 2021, l’Etat du Cameroun prévoit trouver un total de 275 milliards de F CFA sur le marché monétaire de la Banque des Etats d’Afrique centrale. Ce sera, selon Cameroon tribune, à travers les émissions des Bons de trésor assimilables (BTA) et d’Obligations de trésor assimilables (OTA).

Pour ce qui est des BTA, titres publics à courte maturité (entre 13 et 52 semaines) le ministère des Finances prévoit six émissions dont la première a eu lieu le 22 septembre dernier. Le pays recherchait alors 20 milliards de F, mais n’a retenu que 14 milliards de F sur les propositions faites des banques agréées pour ce genre d’opérations, encore appelées spécialistes en valeur du trésor (SVT). Pour le reste du trimestre, cinq autres émissions sont programmées, entre le 7 octobre et e 9 décembre 2021. Ce sera pour rechercher une enveloppe globale de 100 milliards de F.

Au sujet des OTA, titres publics à longue maturité (de deux à six ans) quatre  sont programmées dès le 29 septembre prochain. Au total 155 milliards de F sont attendues de ces émissions. Ainsi, pour la première émission, le trésor public sera à la recherche de 50 milliards de F, remboursable sur ces cinq ans, avec un taux d’intérêt de 5,50%.

Le 27 octobre, le Cameroun retournera sur le marché, à la quête de 40 milliards de F, d’une maturité de trois pour un taux d’intérêt de 3,70%. La troisième émission, prévue le 24 novembre, portera sur une enveloppe de 40 milliards de F achetés à 5,90% sur une durée de six ans. Le 8 décembre, on émettra les derniers titres de l’année 2021. Montant à collecter, 25 milliards de F, deux à de maturité et un taux d’intérêt de 3,40%.

Au ministère des Finances, on rappelle que els OTA sont un placement rentable et sécurisé, tant pour les SVT que pour les autres agents économiques. En effet, ces titres sont exonérés d’impôts et leurs intérêts sont plus élevés que ceux des épargnes classiques. De plus, ils bénéficient de la garantie souveraine de l’Etat et ne sauraient donc souffrir de défaut de paiement.

Afrique centrale: le marché financier régional «fonctionne au ralenti»

Selon le cabinet français Roland Berger, l’institution enregistre des activités primaires et secondaires faibles dues en partie à la coexistence des Bourses de Libreville et de de Douala

Le marché financier de l’Afrique centrale continue de fonctionner «au ralenti» après 12 ans d’existence, selon un rapport que vient de publier le cabinet français Roland Berger.

Dans un rapport intitulé «Etude prospective sur le potentiel du Marché financier régional de l’Afrique Centrale et mesures d’accompagnement», l’institution pointe des activités primaire et secondaire faibles, dans un espace étroit également marqué par la coexistence de la Bourse de Libreville (BVMAC, Gabon) et de la Bourse de Douala (DSX, Cameroun), «freinant le dynamisme du marché et rédhibitoire en termes de perception par les utilisateurs».

Toujours au plan de l’offre actuelle Roland Berger constate des processus perçus comme longs et contraignants par les parties prenantes, mais aussi un déficit de formation technique pénalisant l’exécution des opérations.

Le même diagnostic fait état d’une réglementation bien perçue par les acteurs locaux, mais nécessitant un effort de pédagogie, une tarification supérieure à des places financières comparables, un cadre fiscal non harmonisé, des mesures fiscales méconnues des émetteurs potentiels ainsi qu’un cadre légal en cours d’harmonisation nécessitant une application plus poussée.

Selon le cabinet, l’espace sous-régional a une notoriété et une image à développer auprès des émetteurs potentiels, dont les besoins ne sont pas pour l’instant adressés par le marché, dispose d’un potentiel important d’investissement à développer en adressant les attentes et les freins des investisseurs, avec un écosystème de parties prenantes non vertueux empêchant le décollage dudit marché.

De même, apprend-on, beaucoup d’investisseurs locaux favorisent actuellement l’investissement sur le marché financier de l’Afrique de l’Ouest, l’écosystème actuel au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) étant perturbé par des dysfonctionnements dans les relations des acteurs au marché, qui empêchent son décollage, et pénalisé par des difficultés dans le circuit des flux de financement et d’investissement.

D’une profondeur estimée à quelque 250 milliards FCFA en 2015, le marché financier de la sous-région pourrait atteindre 2150 à 2450 milliards de FCFA en 2025, un scénario plus volontariste portant ladite profondeur à 4000-5000 milliards FCFA, soit 8,2% à 10,2% du produit intérieur brut (PIB).

Pour Roland Berger, les cinq leviers permettant la dynamisation durable du marché financier de la Cemac demeurent dans la création des conditions de départ et d’un choc pour la redynamisation par des mesures ponctuelles fortes des Etats, la mise en valeur d’émetteurs «modèles» et d’intermédiaires de référence, capables de porter le marché et de véhiculer une image positive.

Il s’agit aussi de répondre au besoin de financement de l’économie à travers l’élaboration d’une offre adaptée au besoin des entreprises et des investisseurs, de définir un cadre réglementaire favorable à l’investissement et au contrôle de sa mise en uvre, et d’engager une promotion active du marché auprès des émetteurs potentiels via un plan marketing, d’accompagner et de développer une culture financière locale.