Cameroun : une industrie textile d’uniforme militaire en gestation

Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, a, devant les députés de la nation, indiqué qu’une industrie de confection des tenues militaires est en construction dans le Sud.

A en croire Ecomatin, c’est dans le but de limiter l’importation des équipements militaires, que le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Beti Assomo, a indiqué à l’hémicycle de l’Assemblée nationale  qu’au-delà de la sortie des terres très prochainement de ce projet, une cartoucherie est en gestation à Garoua.

L’importation des tenues destinées à habiller les forces de défense camerounaises a toujours irrité de nombreux parlementaires. Pays producteur de coton en Afrique, certains élus ont longtemps milités pour la restructuration de la Cicam dans le but de relever les nombreux défis sectoriels auxquels le pays est confronté. L’honorable Njume Peter a remis le couvert ce jour à l’Assemblée nationale lors des discussions générales du projet de loi portant sur la coopération de défense entre le Cameroun et l’Egypte.

Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, a saisi l’occasion pour présenter devant la représentation nationale, quelques éléments de la politique de l’industrialisation militaire du Cameroun en cours d’implémentation. Si les coûts de cette opération n’ont pas été révélés, deux projets sont en cours de finalisation à savoir : l’industrie du textile et une cartoucherie.

Pour ce qui est de l’usine de textile, elle sera construite dans la région du Sud plus précisément dans le département de la Mvila (Mengong). Il sera question de produire le textile militaire et le textile civil dans le but de limiter l’importation massive de ces produits. Cette nouvelle approche qui consiste à produire une partie des équipements que nous importons va permettre au Cameroun d’exporter moins ses devises pour le bonheur de l’économie locale.

Au-delà du projet de construction de cette usine de fabrication de  textile, une cartoucherie est en gestion à Garoua a-t-on également appris. « Elle va permettre de produire des munitions de guerre et des munitions pour les fusils de chasse. Le terrain a déjà été identifié et délimité. Nous sommes en train de travailler avec nos partenaires turcs pour que le projet sorte des terres », s’est réjoui le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo.

Cameroun-Assassinat Martinez Zogo : le tribunal militaire demande un complément d’enquête

Jean Pierre Amougou Belinga et ses coaccusés ont été amenés ce 14 février devant le tribunal militaire de Yaoundé, lequel a choisi de ne pas, pour l’instant, se prononcer tout en demandant un complément d’enquête du meurtre de Martinez Zogo.

L’affaire Martinez Zogo qui tient en haleine toute la république est encore loin d’avoir connu son dénouement. Dans la journée du 14 février, les Camerounais ont retenu leurs souffles : Jean Pierre Amougou Belinga allait-il être officiellement inculpé ? La réponse à cette question est finalement tombée le lendemain.

Après plusieurs heures d’auditions, le Commissaire du Gouvernement (CG), l’équivalent de procureur dans les tribaux civils, a choisi de patienter et de demander un complément d’enquête pour mieux établir les responsabilités dans l’assassinat du Directeur d’Amplitude FM, Martinez Zogo.

Pour les experts, en matière de police judiciaire, lorsque sont présentés au Commissaire du gouvernement des suspects soupçonnés d’avoir commis une infraction et qu’à la lecture du dossier, des zones d’ombre subsistent, et qu’au regard des faits, il est difficile au Commissaire du Gouvernement de placer ces suspects en détention provisoire ou de procéder à leur libération immédiate, le parquet peut demander un complément d’enquête.

Cela signifie au moins deux choses :

  1. Soit l’enquête n’a pas été bien menée par ceux en charge de le faire. Des actes de PJ restent à poser. Il pourrait manquer des auditions de témoins ou toutes autres personnes dont les déclarations pourraient éclairer le dossier de procédure afin que le Commissaire du Gouvernement puisse prendre une décision.
  2. Soit il n’existe pas assez d’indices ou preuves dans le dossier (documents, matériels ayant servi à la commission de cette infraction, etc.) suffisamment concordants de nature à justifier l’incarcération des suspects. Dans ce cas, le CG demandera à l’officier de police judiciaire de récolter d’autres indices et preuves, s’ils existent…

Le fait pour un enquêteur de voir son dossier lui être retourné pour un complément d’enquête n’est pas une bonne chose pour celui-ci. Cela relève d’un travail inachevé. Ceci peut l’être pour diverses raisons : pressions autour de l’enquête, interférences, incompétence des enquêteurs ou incapacité à trouver des éléments de nature à incriminer les suspects, faiblesse des preuves, etc.

En général, une enquête de police judiciaire bien menée et transmise au parquet retourne difficilement à la police judiciaire pour un complément d’enquête.

Cameroun : une femme quitte son époux militaire pour son amant mécanicien

L’homme en tenue reproche à son épouse d’avoir déserté le domicile conjugal pendant qu’il était en mission hors du pays pour vivre avec son amant. Il sollicite une séparation de corps, le temps pour lui de réfléchir. Son épouse, quant à elle, sollicite le divorce.

Les faits sont rapportés par Kalara. C’est une forte tempête qui s’abat sur le couple Ashley et Christopher. Seul le juge du Tribunal de premier degré de Yaoundé qui connaît l’affaire, devra siffler la fin des hostilités entre les deux personnes qui sont décidées à briser les liens de leur mariage.

Christopher, un jeune militaire, a traduit Ashley en justice pour les faits qualifiés d’abandon de foyer conjugal. Il sollicite une séparation de corps d’avec cette dernière, le temps pour lui de réfléchir sur leur vie de couple. De son côté Ashley, qui portait un nourrisson de deux mois à peine  dans ses bras, ne s’est pas fait prier.

Elle s’oppose à la requête de séparation de corps initiée par son époux et a, séance tenante, introduit devant le même tribunal une demande de divorce. La jeune dame veut « déchirer » l’acte de mariage qui fait d’elle l’épouse légitime de Christopher. Les époux ont croisé leurs arguments à l’audience du 15 décembre 2021 en présence de leur premier enfant.

Christopher et Ashley ont scellé leur union en 2016, sous le régime de la monogamie et la communauté des biens. Après deux ans de vie commune, ils ont eu un enfant âgé de 2 mois. Christopher souligne qu’à la demande de son épouse, ils avaient prévu d’avoir cinq enfants après leur mariage.

«Dans le lieux de services de mon épouse, les femmes enceintes sont immédiatement licenciées. Lorsqu’elles sont enceintes, elles perdent automatiquement  leur emploi. Comme elle aimait son travail, nous avons voulu profiter pour économiser un peu d‘argent avant d’avoir des enfants », a déclaré le chef de famille.

Amant caché

Seulement la grossesse est arrivée plus tôt que prévu, et Ashley qui prétendait ne pas être prête pour devenir mère a changé de visage. « Elle a commencé à marcher avec d’autres personnes que je ne connaissais pas. Elle rentrait à des heures tardives et au moindre reproche, elle se fâchait. Elle m’insulte partout, que je suis un homme infidèle. Je pensais que c’était les effets de la grossesse »

Les problèmes commencent en 2020, lorsque, de retour d’une mission à l’étranger, Christopher constate que leur domicile est sans présence humaine. Il soutient qu’à la veille de son départ, il n’avait aucun problème avec son épouse. Cette dernière l’a même  accompagné jusqu’à son lieu de service pour lui dire au revoir.

Poursuivant son récit, l’homme en tenue relate qu’après avoir trouvé les lieux déserts, il a appelé leurs deux mamans pour avoir des nouvelles de son épouse. Mais dans une famille comme dans l’autre, il n’a pas eu de nouvelles d’Ashley. Son frère cadet avec qui ils vivaient n’avait également pas de nouvelle de la dame de maison.

C’est quelques semaines plus tard qu’ils ont été informés que son épouse aurait abandonné le domicile conjugal pour aller vivre avec son amant dans un autre quartier de la ville. « Après enquête, j’ai découvert que la femme vivait avec un mécanicien et elle accouché de notre bébé  dans le domicile de cet homme, J’avais pourtant tout donné à me femme avant mon départ, mais, elle en  demandait encore et encore », a confié Christopher.

Il ajoute : « je ne suis même sûr d’être le père de cet enfant qu’elle porte dans les bras. Pourtant, je l’aime encore. Je sollicite une séparation de corps pour réfléchir ». Ashley qui s’impatientait de prendre la parole à chaque chef d’accusation évoqué par son époux, ne pouvait plus se contenir.

Militaire menteur ?

Sans attendre son tour, la jeune dame, qui tremblait de tout son corps, a aussitôt répliqué : « Menteur ! Menteur ! Menteur ! Il y aucun mot vrai dans son témoignage ». Elle a expliqué au tribunal qu’à la veille du départ en mission de Christopher, ce dernier lui a simplement dit sans preuve qu’il part en Centrafrique.

« Quand, j’ai voulu en savoir plus, il m’a dit que ce n’est pas mon affaire. J’étais déjà enceinte et il le savait. J’ignorais le temps qu’il allait mettre là-bas. Voyant que les jours de mon accouchement s’approchaient, je suis allée chez ma tante à l’Est et 7 jours plus tard, j’ai accouché de ce garçon », s’est-elle défendue. Ashley, qui nie avoir abandonné le foyer, soutient en outre que son mari a profité de son absence pour inviter ses maîtresses dans leur domicile.

D’ailleurs, l’une d’elle s’est installée dans leur domicile conjugal. «  Je l’ai appelé un jour et je lui ai dit que tant qu’il ne renvoie pas cette femme, je ne rentrerai pas à la maison. Je ne veux pas être mariée à un homme et vivre loin de lui. Je l’aime encore. S’il demande la séparation de corps, je refuse. Je préfère le divorce pour refaire ma vie », a martelé la jeune maman d’un ton décisif.

La juge, très conciliatrice, a voulu donner une chance à ce jeune couple pour sauver leur mariage qui selon elle traverse une tempête. Elle leur a conseillé une « assisse », question d’avoir une communication sincère. L’affaire a été renvoyée au 5 janvier 2022.

Cameroun : une femme abandonne son époux militaire après six mois de mariage

En service hors de la ville de Yaoundé, l’homme en tenue a saisi le juge du tribunal de premier degré pour obtenir une décision de divorce. Il ne veut plus arborer l’alliance qui l’unit à Marguerite.

Les faits sont rapportés par Kalara. Après six années passées loin de sa femme qui auraient déserté le domicile conjugal, Fabien est désormais prêt à donner un nouveau souffle à sa vie. Marguerite ne se présente pas aux audiences bien qu’ayant été régulièrement convoquée

Fabien a relaté au tribunal qu’il a fait la connaissance  de Marguerite il y a des années. Très attachée à sa religion, cette dernière a conditionné leur vie en commun à une union préalable devant le maire. Un mariage pompeux  a été organisé à leur honneur le 23 janvier 2015. Le couple a établi leur domicile conjugal à Yaoundé, lieu d’affectation du chef de famille.

Le bonheur n’a été que de courte durée, puisqu’à peine six mois de vie commune, Marguerite a déserté le foyer. « Nous avons eu une petite dispute et elle est partie. Je ne sais pas où elle se trouve. Elle est injoignable. Je ne la trouve pas sur les réseaux sociaux », a-t-il déclaré.

Consolation

Ce départ brusque de Marguerite n’a pas permis aux deux tourtereaux d’avoir des enfants. A la question du tribunal de savoir si l’homme en tenue s’est rapproché de sa belle-famille pour prendre les nouvelles de son épouse ? Ce dernier a répondu que personne ne veut lui donner des informations la concernant : « Aux dernières nouvelles, j’ai appris qu’elle est en Europe, et qu’elle a déjà épousé un autre homme ».

Fabien n’a pas hésité à dire au Tribunal qu’il veut divorcer de son épouse pour refaire sa vie avec une autre femme. Cette dernière avec qui a déjà deux enfants, l’aurait soutenu et consolé après le départ de Marguerite de domicile conjugal.

« Pour des besoins de sécurité, je préfère d’abord divorcer de ma première épouse. Je ne lui réclame rien, je juste être libre et refaire ma vie avec ma nouvelle famille », a-t-il conclu. Le verdict est attendu à la prochaine audience.

Cameroun : les assassins d’un militaire passent aux aveux complets

Deux des malfaiteurs à l’origine de la mort d’un sergent de l’armée de l’air ont reconnu leurs forfaits. Ils sont poursuivis pour vol aggravé et meurtre en coaction. Les faits sont rapportés par Kalara.

Eric Ngah Nomo et Marthel François Loïc Engagnim méditent sur leur sort à la Prison centrale de Yaoundé Kondengui depuis près d’un an alors que leur acolyte, un certain Bidias alias «Bâtiment», est déclaré en fuite. Il a échappé de justesse aux filets de la police. Les trois compagnons d’infortune sont accusés d’avoir perpétré des agressions contre les personnes qui avaient emprunté leur taxi.

Ils avaient également causé la mort d’un jeune sergent de l’armée de l’air renversé et grièvement blessé en pleine chaussée par le véhicule des mis en cause. Le 24 septembre 2021, Ngah Nomo Eric et Engagnim Marthel François Loïc sont passés aux aveux complets. Ils ont reconnu tous les faits qui leur sont reprochés devant le Tribunal de grande instance du Mfoundi en présence des victimes et de M. Batje Daniel, le père du disparu.

Dans son exposé des faits au centre du procès, le représentant du parquet a expliqué que le 1er octobre 2020, aux environs de 21h, Mme Fimbo Béatrice, fonctionnaire de police, et Daniel Djakou, ingénieur agronome, ont emprunté un taxi au niveau de la Sous-préfecture de Yaoundé 1er.

A quelques pas de là, le chauffeur du taxi avait brusquement ralenti pendant que les deux autres occupants du véhicule armés de couteaux avaient neutralisé la policière et l’ingénieur agronome. Ces derniers avaient été dépossédés de tous leurs biens avant d’être projetés au sol à proximité de l’immeuble siège de la Caisse nationale de Prévoyance sociale (Cnps).

Blessure par balle

Informés de la situation, les collègues de Béatrice Fimbo avaient ouvert une enquête dans le but de retrouver les agresseurs. Pendant que les investigations se poursuivaient, un étudiant était tombé entre les mains des mêmes brigands au quartier Melen à Yaoundé. Il avait subi le même traitement que les premières victimes. Sauf que ce jour-là, un homme en tenue, témoin de la scène, engageait une chasse aux brigands.

Au cours de la course poursuite qui avait conduit les protagonistes au carrefour de l’hôtel Hilton, Ngah Nomo Eric, le chauffeur du taxi, avait été blessé par une balle au bras. Dans leur course folle, les agresseurs avaient percuté un sergent de l’armée de l’air qui était à bord d’une motocyclette. Conduit à l’hôpital, le militaire blessé avait rendu l’âme. M. Ngah Nomo Eric et Engagnim Marthel François Loïc avaient été appréhendés pendant que Bidias alias «Bâtiment» avait réussi à prendre la clé des champs.

Dans ses réquisitions, le représentant du parquet a estimé que le décès du militaire est un homicide volontaire, étant donné que Ngah Nomo était déterminé à échapper à l’homme en tenue qui le poursuivait. «C’est de manière délibérée qu’il avait balayé le motocycliste qui constituait un obstacle sur son passage. L’acte était voulu et l’objectif a été atteint», a-t-il déclaré. Il s’est réjoui du fait que les accusés, étant face à l’évidence, ont décidé de plaider coupables des faits qui leur sont reprochés.

 Il a ajouté que les aveux spontanés des mis en cause leur permettent de bénéficier des circonstances atténuantes. C’est la raison pour laquelle le parquet, dit-il, a requis l’infraction du meurtre dont la peine est moindre que celle de l’assassinat. L’avocat de l’accusation est allé dans le même sens que le ministère public.

Pour sa part, l’avocat de la défense a plaidé pour l’indulgence du tribunal, étant donné que ses clients ont reconnu leurs fautes et présenté les excuses au tribunal ainsi qu’aux victimes. L’avocat qui se présente comme l’oncle maternel de M. Ngah Nomo a déploré le revirement et les agissements de ce dernier qui avait pourtant suivi une formation en marine marchande à Douala.

Il a noté que son neveu, qui a été emporté par les mauvaises compagnies à son retour à Yaoundé, n’avait pas pour objectif d’assassiner le sergent. Il soutient que le but véritable des agresseurs était de déposséder leurs victimes des biens qu’elles détenaient. Il a demandé au tribunal de condamner les accusés à une peine permettant à ces derniers de se resocialiser.

Cameroun : un militaire veut se venger de son épouse qui l’a abandonné pour un barman

Après deux ans de mariage, une femme a déserté le domicile conjugal en l’absence de son époux parti en mission hors de  la ville. Ce dernier, qui ne veut pas divorcer, accuse son épouse d’abandon de foyer conjugal et adultère devant le juge correctionnel. La dame ne comparaît pas.

«Je veux qu’elle réponde de ses actes. Qu’elle soit punie conformément à la loi. Elle mérite une correction ». Ces déclarations sont de Romuald, un militaire, qui a saisi le Tribunal de première instance (TPI)  de Yaoundé-Centre administratif d’une citation directe dirigée contre Anastasie, son épouse. Cette dernière aurait abandonné  le domicile conjugal après deux ans de mariage. Romuald n’a pas demandé le divorce.

C’est du moins le constat fait par la représentante du paquet, au cours de l’audience, selon le journal Kalara. L’homme en tenue reproche à Anastasie ses faits d’abandon de foyer conjugal et d’adultère. Il a donné sa version des faits le 14 septembre 2012 en l’absence de la mise en cause, qui n’a jamais comparu malgré les multiples convocations qui lui ont été adressées.

D’un air triste au début de son témoignage, Romuald n’a pas réussi à contenir la colère qui était enfouie en lui. Il a relaté au tribunal qu’il a fait connaissance d’Anastasie en 2016 lorsqu’elle était encore étudiante et lui venait de terminer sa  formation. Les deux tourtereaux ont décidé de s’engager dans un mariage en 2018.

Unique garçon de ses parents décédés, le militaire dit avoir bénéficié de l’aide de ses sœurs ainées payer la dot qui lui avait été exigée par la belle-famille. « J’ai versé la dot de la femme avec seize porcs, des sacs de riz, des régimes de plantains, des pièces de pagnes et des marmites pour les parents de ma fiancée. C’est en décembre 2018 que nous avons officialisé notre union sous le régime de la monogamie et de la communauté des biens », a-t-il relaté.

Sorcier

Après la cérémonie de mariage, Romuald raconte qu’il était l’homme le plus heureux, surtout avec l’arrivée de leur enfant en 2019.Il reconnait néanmoins que ses nombreux déplacements hors de la ville pour des raisons professionnels n’ont jamais été appréciés par sa femme, qui le voulait près d’elle. Il déclare qu’à la veille de sa dernière mission avant le départ d’Anastasie du domicile conjugal, ils se sont violemment disputés au point où son épouse la traiter de sorcier.

Une injure qu’il dit n’avoir pas tolérée et à prévu de disputer avec la mère son fils à son retour. Après trois mois d’absence, Romuald a constaté à son retour que la maison est vide. Les effets personnels de son épouse et de leur enfant ne sont plus à leur place. « J’ai cru au départ que ma femme est allée dans sa famille avec notre bébé. C’est après renseignement auprès de ma belle famille que j’ai été informé qu’elle habite dans un autre quartier et qu’elle est tenancière d’un restaurant et d’un débit de boisson.  Le bar en question appartiendrait à un certain Joseph, son nouvel amant avec qui elle vit actuellement en compagnie de notre fils ».

Les multiples tentatives de conciliation pour faire revenir Anastasie sont restées vaines jusqu’à aujourd’hui. Le plaignant déclare en outre que ses grandes sœurs et plusieurs membres de sa famille sont allés supplier son épouse de revenir à de meilleurs sentiments, mais cette dernière, ne veut rien attendre.

Toujours, dans son élan de reconquérir son épouse, Romuald indique qu’au cours d’une discussion avec son beau-père, ce dernier lui a avoué que c’est le même scénario qu’il a vécu avec sa belle-mère, avant de lui conseiller de prendre son mal en patience parce que son épouse va retrouver le chemin de la raison toute seule. Seulement, depuis 2019, Romuald est impatient de retrouver sa famille dit n’avoir aucune nouvelle de son épouse et de son garçon.

Un amant

« Une femme qui a déjà fait deux ans hors de son foyer, qui va encore la reprendre ? Je veux qu’elle me ramène mon enfant et qu’elle soit correctement punie. Que son châtiment serve d’exemple aux femmes qui abandonnent leur foyer pour vivre avec leurs amants », a clamé l’homme en tenue.

A la question du juge savoir si le plaignant verse à son épouse une pension alimentaire pour leur enfant,  ce dernier a déclaré qu’il ne sait pas par canal il peut envoyer de l’argent, son épouse étant injoignable : « Je ne veux pas que ma femme touche un franc de mon argent. Comme elle me taxe de sorcier, il ne faut pas qu’elle soit envoûtée par mon argent ».

Lors des plaidoiries, l’avocat du plaignant a basé son argumentaire sur les dépenses engagées par son client dans ce mariage qui selon lui n’existe plus et les deux années qu’à durée cette union. Il a demandé que Anastasie soit déclarée coupable de toutes les infractions qui lui sont reprochées.

Des affirmations que la magistrate du parquet a balayées d’un revers de la main au cours de ses réquisitions intermédiaires. Elle a estimé que l’infraction d’adultère n’est pas caractérisée et que l’accusée doit se défendre uniquement sur les faits d’abandon du foyer conjugal. Absente à l’audience, la magistrate a demandé au tribunal de déclarer Anastasie coupable de cette infraction. La décision est attendue le 27 septembre 2021.

Crise anglophone: un militaire décapité à Buea

Les groupes séparatistes patrouillent en vue du respect, par les populations, du mot d’ordre du «Lockdown».

Les groupes séparatistes veillent au grain, en vue du respect du «Lockdown», entendez verrouillage, annoncé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, du 5 février au 10 février 2019.

Dans cette atmosphère, un militaire a été décapité au lieu-dit Old GCE board à Buea dans la région du Sud-Ouest ce jour. Au quartier Bunduma, quatre véhicules appartenant aux fonctionnaires ont été incendiés.

Le «Lockdown», consiste pour les groupes armés dans les deux régions d’expression anglaise du Cameroun, de bloquer toute circulation de personnes entre ces deux régions et le reste du pays.

Un mot d’ordre similaire avait déjà été donné en 2018. Ce qui avait provoqué un mouvement de panique au sein de la population. Beaucoup cherchant à sortir de ces régions avant le début du « verrouillage ». Les autorités ont tenu à rassurer les populations. L’administration a parfois utilisé des divers moyens pour les empêcher de quitter la zone.

Meurtre de deux prostituées à Douala: le tueur, un militaire, aux arrêts

Le deuxième classe du corps de la Brigade d’intervention rapide (BIR) a été interpellé à la base navale où il s’était réfugié après avoir tué à coup de couteau deux prostituées et blessé une troisième.

Le nommé Daniel Winga Goulotte, 2e classe au Bataillon d’intervention rapide (Bir) est détenu à l’Etat-major de la légion militaire du Littoral. Il s’y trouve depuis la fin de la semaine dernière pour avoir tué deux femmes de joie au couteau et blessé une autre.

Selon un premier compte-rendu de la deuxième région de gendarmerie du Littoral, Daniel Winga Goulotte a été interpellé à la base navale de Douala où il s’était réfugié suite à sa fuite alors qu’il venait de mettre fin à la vie de Grace Divida Gourda (22 ans) et Rose Alida Banimbeck (25 ans), porteuse d’une grossesse de huit mois et deux semaines.

Le récit de l’affaire : Le 2e classe et deux autres militaires – rendus complices de l’assassin présumé et également détenus – arrivent dans la métropole économique dans la nuit du 27 au 28 avril aux environs de 20h et «quittent délibérément le bateau pour aller se défouler en ville en tenue civile.» Pour ce faire, une destination : le carrefour j’ai raté ma vie, rebaptisé Carrefour Nelson Mandela, un lieu d’affluence des professionnelles du sexe. C’est à ce lieu que Daniel Winga se paie les services d’Ariane Djoum pour une « sieste ». L’acte consommé, une dispute survient au sujet du reliquat «au moment de payer ladite somme (1000 F CFA), Daniel Wingla sort 10 000 F CFA, ce qui énerve la jeune fille obligée d’aller chercher la monnaie. Néanmoins, elle confie la mission à l’Aubergiste qui devrait bénéficier de 500 F CFA. L’aubergiste tardant à revenir, Ariane Djoum s’impatiente et décide d’aller chercher d’autres clients. Le 2e classe s’interpose et surviennent des éclats de voix entre lui et les autres filles joie venues à la rescousse d’Ariane Djoum. Daniel Wingla, ivre, sort son couteau de dotation prétextant se défendre et poignarde deux jeunes dames. Elles meurent sur le champ. Quant à la nommée Ariane Djoum, elle s’en sort avec plusieurs blessures profondes et des doigts presqu’amputés», détaille le compte-rendu.

Daniel Wingla est extirpé de la foule avec l’aide de ses compagnons, le caporal Anaba Onana, les 2e classe Ferdinand Nkoah et Wang Namou. Ce sont ces derniers qui vont par ailleurs provoquer une bagarre sanglante à l’Etat-major en refusant de se faire identifier.

Cameroun : un militaire tué dans un bar

Il a été blessé au cours d’une bagarre dont les circonstances n’ont pas encore été élucidées.

Le sergent Réné Paul Ndjock a été tué samedi 29 avril. Il a été blessé par un tesson de bouteille dans un bar de la ville de Mora, relate le quotidien Le Jour. Le jeune homme est mort lors de son évacuation sur Maroua, la capitale régionale de l’Extrême-nord du Cameroun. Le militaire, qui appartenait au 42ème bataillon d’infanterie motorisé, détaché au secteur n°1 de la force multinationale mixte, a trouvé la mort après une bagarre avec d’autres militaires dont les circonstances restent non-élucidées.

Par contre, selon certains témoignages, il était un peu plus de 22h lorsque la scène s’est produite. Ils étaient une bonne dizaine de militaires assis dans ce bar, à profiter de leur samedi soir, transgressant ainsi les termes de l’arrêté préfectoral fixant l’heure de fermeture des buvettes à 20h.

Le sergent Réné Paul Ndjock était visiblement bien connu dans la ville de Mora. Les tristes événements ont drainé une foule nombreuse, dispersée par les tirs de sommation d’un militaire présent sur la scène.

 

 

20 mai: les célébrations battent leur plein au Cameroun

La parade traditionnel de la fête de l’Unité nationale a lieu ce jour au Boulevard du 20 mai à Yaoundé, devant près de 3000 invités

Le temps des parades militaire et civile, le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a présidé ce 20 mai 2016, la célébration de l’Unité nationale à Yaoundé. Placées sous le thème, « Forces de défense et forces vives de la nation, ensemble pour la lutte contre Boko Haram, la préservation de la paix et de l’intégrité territoriale », c’est au Boulevard du 20 mai que les festivités ont eu lieu.

Le Secrétaire général de l’organisme des Nations Unies pour le commerce et le développement, invité spécial du chef de l’Etat et deux autres invités de Paul Biya, de hauts gradés de l’armée nigérienne dont un détachement de 44 défilants a pris part à la parade, le Chef de la délégation Ahmed Mohamed occupe le rang de chef d’Etat major des armées, Ibrahim Karingana, chef d’Etat major particulier de la République du Niger, ont pris part àl’évènement.

Parade militaire

Le top départ de la parade a été donné par le défilé aérien à travers des hélicoptères d’attaque de type MI 24 qui ont voltigé dans le ciel de Yaoundé en laissant entrevoir dans le ciel des fumigènes aux couleurs nationales. Le train du défilé des forces de défense et de maintien de l’ordre, sous la houlette du Général de brigade, Frédéric Ndjonkep assisté du Colonel Brigitte Biwolé, a emboîté le pas.

Parmi les principales innovations de cette 44e édition de la fête de l’Unité nationale, l’on note la participation des Forces spéciales camerounaises. Sous les mélodies des orchestres de la garde présidentielle, de la Gendarmerie nationale et de la Sureté nationale plusieurs corps de l’armée ont été observés. Observé plus encore que les autres, le Bataillon d’intervention rapide (BIR) dont les composantes terrestres, côtes et centre anti-terroriste ont été ovationnées. Un honneur lié au fait que cette unité d’élite est au c ur des opérations Alpha Emergence 4, luttant contre le terrorisme notamment contre la secte islamiste Boko Haram. Après les Anciens combattants, l’administration des Douanes et celle pénitencière ont clôturé le défilé des troupes à pied.

La parade motorisée a permis de découvrir l’arsenal roulant du Cameroun. Canons, blindés, chars et autres ont impressionné l’assistance. Une logistique qui vient rassurer de la force de mobilisation voire de neutralisation de l’armée camerounaise.

Participation des écoles

Deux mascottes au lieu d’une seule comme à l’accoutumé ont ouvert cette partie de la parade. L’une illustrant l’émergence de l’économie numérique, l’autre représentant l’agriculture de première et de seconde génération mais aussi l’industrialisation du Cameroun. Comme temps fort de cette articulation des festivités, le passage des écoliers, élèves, étudiants des universités publiques et des autres grandes écoles du pays. Ainsi, si les écoliers ont exprimés leur adhésion aux valeurs de l’esprit patriotique, les élèves des lycées et collèges ont tenu à manifester leur soutient aux forces de défense camerounaises et ainsi qu’aux sportifs. La formation professionnels pour sa part a célébré les valeurs du travail et surtout de entrepreneuriat.

Les partis politiques

Ici ont pu battre le pavé neuf partis politiques représentés à l’Assemblée nationale camerounaise. Objectif, manifester l’engagement politique. Plus imposant comme à chaque édition, la quarantaine de carré du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.

Au total ce sont 33 357 défilants qui ont intégré le défilé civil. Traditionnel banquet sera offert au palais de l’Unité de Yaoundé et dans la nuit soit à 20h30 l’on annonce le lâché des feux d’artifice qui culmineront à 300 mètres d’altitude à Yaoundé et à 200 mètres dans les autres chefs-lieux des régions du pays.


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Une grenade explose et fait deux blessés à Douala

Suite à l’incident survenu jeudi dans la capitale économique Camerounaise, au quartier Brazzaville, deux hommes ont été grièvement blessés

Stupeur à Douala. Deux hommes sont grièvement blessés à la suite d’une explosion de grenade survenue jeudi, 25 février 2016. C’est ce que relève le quotidien camerounais à capitaux publics, Cameroon Tribune, édition du vendredi, 26 février 2016.

Selon le journal cité, l’une des victimes a eu le poignet droit coupé et l’autre s’en est sorti avec le crâne presqu’ouvert. Ces hommes ont été conduits à l’hôpital de Tergal pour les premiers soins avant d’être transférer à l’hôpital de la Garnison militaire à Bonanjo.

L’explosion à l’origine de cette situation est due à une mauvaise manipulation de l’engin par deux civils. Selon le Commissariat du 8e arrondissement, les deux individus, Milla Sidi, vigile, et Yaya Bouba André, sont entrés en possession de cette grenade par le canal d’un militaire en service dans la localité de Douala.


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Boko Haram: un militaire camerounais mort sur le champ de bataille

Le Caporal-chef Aziz a rendu l’âme suite à l’explosion du véhicule dans lequel il se trouvait, en partance pour Koumché au Nigeria où l’armée camerounaise est engagée depuis lundi

Mardi 23 février 2016, alors que la troupe spéciale conduite par le Caporal-chef Aziz venait d’entreprendre une opération de déminage d’un terrain pris d’assaut par les assaillants de Boko Haram, c’est un bruit assourdissant qui a déchiré le silence et dispersé les éléments de l’armée camerounaise. Pris au piège par une mine, le Caporal-chef Aziz a été déchiqueté par l’explosion. Non loin de lui, quelques-uns de ses compagnons sont certes secoués par le choc de la déflagration mais, ils s’en sortent avec des blessures graves.

Issu de la promotion de 2009 du BIR, ce fils de Tibati dans le département du Djerem, région de l’Adamaoua était inscrit sur le tableau d’avancement pour le port du grade de sergent le 1er avril 2016. Ce soldat n’aura jamais l’occasion, de son vivant, d’arborer les 02 chevrons d’or censés le hisser au rang de Sous-Officier.

Mais le sort en a décidé autrement. Le Caporal-chef Aziz avait quitté Tignère dans la région de l’Adamaoua, son lieu de service, en octobre dernier pour regagner Kolofata son poste de détachement au front.

Ses camarades de la 54ème unité du Bataillon d’Intervention Rapide de Tignère, (BIR) sont sous le choc.


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Capitaine Robert Djinebo, être militaire, c’est appartenir à la Nation!

Par Vincent Sosthène Fouda, président national du Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie (MCPSD)

18h, samedi le 17 octobre, mon téléphone a sonné. puis un brouillard, un silence! Boko Al Haram a attaqué dans une guerre sans visage et a donné encore plus pour moi un visage à ces centaines, ces milliers d’hommes et de femmes qui tombent. Le capitaine Robert Djinebo est mort. Né le 26 juin 1981 à Garoua, marié depuis 7 ans et papa de deux charmantes filles. C’est en 2006 qu’il achève sa formation à l’EMIA de Yaoundé. Il est aussitôt affecté à Bertoua, puis à Bakassi. L’armée camerounaise l’enverra faire un stage en Chine et à son retour il est affecté à Limani où il a donc trouvé la mort hier.

C’était un ancien de l’Université de Ngaoundéré, un camarade de plusieurs au Lycée Bilingue de Bafoussam et de Garoua.

Beaucoup se souviennent de lui à Bakassi où il a passé 4 ans, construisant, casant, conseillant, intégrant. Il a conduit de nombreuses missions en mer.

Oui sur vos livres d’or glorifiant la mémoire de nos morts
Je vous invite à y mettre le sien
Pleurons toutes les ignorances de rage et de remords
Cet enfant était le mien
Ils sont nos enfants et ceux de toutes les haines de toutes les guerres
Ces enfants ont signé leur engagement au prix de leur sang sous les yeux de leurs frères
Mais n’entendez-vous pas l’appel de nos morts?
Sous les aires d’une bien triste fanfare
Chantée comme une messe solennelle
Leurs chants se mélangent en un bien triste requiem au respect de l’étendard
Soldats tombés pendant toutes les guerres, à la sale guerre
Nous n’ignorons plus le prix de votre souffrance
Victimes de votre temps, sang versé pour notre délivrance
Aujourd’hui pour votre mémoire, la Nation entière pour un souvenir éternel
Martyrs de tous les temps et de tous les régiments
Vous qui tombez loin des vôtres, en des terres lointaines
Sur des terrains minés de la main de l’homme et de la haine.

Capitaine Robert Djinebo, vous n’êtes pas mort avec vos soldats, comme hier vos frères d’armes, vous n’êtes pas morts pour rien. Car vous vous êtes sacrifiés pour une grande cause. Vous avez défendu les plus belles valeurs de notre pays. Même quand nous nous posons la question de savoir pourquoi, pourquoi, nous répondons inlassablement, c’est pour le Cameroun que nous mourons, que vous mourez.

Cette mort tragique nous rappelle les risques très réels auxquels nos courageux hommes et femmes qui portent l’uniforme font face pour défendre les libertés qui nous sont chères. Pour assurer notre sécurité et celle des nôtres.

Oui, avec ces visages qui disparaissent jour après jour, nous voyons de nouvelles preuves de la violente menace que constitue Boko Al Haram. Plus que jamais, il est essentiel que, de concert avec les 256 ethnies de ce pays, en Etat et en Nation, nous poursuivions la campagne visant à stopper la propagation de la haine et de la mort dans notre pays.

Au nom du MCPSD, j’offre mes plus sincères condoléances à la famille du Capitaine Robert Djinebo, à ses amis et à sa famille élargie, les Lamé de Garoua, je pense aussi à cette grande famille composée des hommes et des femmes des Forces armées camerounaises.

Capitaine Robert Djinebo, vous étiez un ami personnel, avec mes enfants vous nous avez accueilli à Maroua le 23 août 2015, vous étiez un professionnel accompli, apprécié de tous. Votre sacrifice ne sera pas oublié.

Muette et sourde est l’étroite demeure, profond est le sommeil de ceux qu’on y ensevelit. Robert, toutes tes espérances sont à jamais éteintes; le soleil dardera ses rayons sur ta tombe; mais tu ne sentiras pas leur chaleur.

Va, ô toi le défenseur de nos frontières et de nos valeurs, emporte avec toi nos bénédictions!

Vincent Sosthène Fouda.
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Maroua: un étudiant meurt sous les coups d’un militaire du Bir

Suite aux manifestations des camarades de défunt Dieudonné Gaston Dinamou, le gouverneur de l’Extrême-Nord a indiqué que toutes les dispositions sont prises pour que justice soit faite

Dieudonné Gatsou Dinamou, puisqu’il s’agit de lui, 28 ans, a été tué lundi 29 juin, au soir, au cours d’une bagarre avec un militaire du Bir (Bataillon d’intervention rapide). Il a été poignardé au moyen d’un couteau blindé au cours d’une bagarre avec un homme en tenue. En signe de deuil, les étudiants de l’Université de Maroua habillés en noir se sont rassemblés jeudi matin devant le rectorat et le gouvernorat de Maroua. Ils étaient une centaine à exprimer leur ras-le-bol après la mort tragique de leur camarade, étudiant en fin de formation à l’Ecole normale supérieure de Maroua, et à exiger que justice soit faite.

Pour la plupart d’entre eux, l’élimination physique de Dieudonné Gatsou Dinamou est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Ils dénoncent ainsi les bavures dont sont victimes au quotidien les populations de l’Extrême-Nord et les étudiants en particulier.

En recevant les manifestants, le gouverneur de la région, entouré de son état-major, a exprimé à l’endroit de la famille et de la communauté université toute la compassion du gouvernement et a promis que toutes les dispositions sont prises pour que les auteurs de ce crime répondent de leur acte devant la justice.

«Nul n’est au-dessus de la loi», a souligné Midjiyawa Bakari, qui a suggéré d’organiser une rencontre avec six représentants des étudiants pour apporter des clarifications par rapport à ce drame.

L’auteur présumé de ce crime est actuellement aux arrêts.

Les étudiants manifestent devant le rectorat pour que justice soit faite.
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Cameroun: Un convoi militaire français sur la voie ferrée sème la panique à Yaoundé

En partance pour Bangui pour l’opération «Le sangaris», le convoi est passé par Yaoundé ce matin effrayant les populations qui pensaient déjà à la guerre dans leur pays

Un convoi militaire français qui traversait le centre ville de Yaoundé ce matin 4 décembre, par voie ferrée a semé la panique parmi les populations qui ont vécu la scène. Un monsieur, apparemment la quarantaine bien sonnée était près à descendre du taxi qui le transportait pour son lieu de travail. A peine a-t-il vu le train chargé de chars français et dont certains étaient estampillés « Croix rouge » qu’il s’est écrié mon Dieu la guerre arrive déjà au Cameroun ? Que se passe t-il en ce moment à Yaoundé ? Une autre dame placée non loin du lieu dit Rond Point de la Poste centrale a tout simplement dit d’ une voix forte je savais que le Cameroun ne peut pas échapper à la guerre. Du coup, toutes les attentions étaient portées sur la voie ferrée pour observer de près le passage de ce train spécial qui avait deux types de wagon : les wagons portes-chars près une dizaine et les wagons portes-passagers, environ cinq. Dans ce dernier, on pouvait voir des soldats français et dont certains jouaient aux stars en saluant du geste de la main au passage de leur wagon les plus courageux des curieux qui les observaient.

Plus de peur que de mal à la fin, ce convoi militaire français apprend-on, est envoyé en mission pour ramener la sécurité et restaurer la paix en République centrafricaine. Des sources indiquent que près de 400 militaires et des journalistes français y sont embarqués pour cette opération militaire baptisée lundi 2 décembre par le président français François Hollande et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian « Le sangaris » qui est un papillon rouge vivant dans les forêts de la Centrafrique. Depuis le départ de François Bozizé de la présidence de la RCA, chassé par les rebelles de la Séléka, ce pays limitrophe au Cameroun est plongé dans le chaos avec des conséquences sur la population Camerounaise, surtout de la région de l’Est. La nécessité de renforcer la présence militaire internationale dans ce pays d’une superficie de plus de 622 000 Km² devient alors impérative. Des sources internationales révèlent aussi que le secrétaire général de l’Onu pourrait présenter d’ici le mois de mars son plan d’opération pour l’envoi des casques bleus en Centrafrique. C’est le feu vert que l’on attend depuis des mois explique-t-on à Paris. Ces soldats français épaulés par une force africaine pourront donc entrer en action et tenter de sécuriser la RCA plongée dans le chaos par les bandes armées de la rébellion Séléka depuis mars 2013. En attendant le compte à rebours qui sera engagé à Bangui, la France qui accueille un sommet des pays d’Afrique les 6 et 7 à Paris pourrait toutefois attendre la fin de cette réunion internationale pour démarrer le gros des opérations. Ce sera sans doute autour du 7 ou du 8, confie un diplomate de haut rang français.

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Football: Le Cameroun prépare la Coupe du monde militaire

26 joueurs camerounais ont quitté Yaoundé jeudi pour un stage bloqué en Belgique, préparatoire à l’édition 2013 de la Coupe du monde de football militaire prévue du 2 au 14 juillet en Azerbaïdjan

La sélection camerounaise dirigée par le coach Joseph Atangana et Bertin Ebwelé est constituée de 26 joueurs évoluant essentiellement dans les équipes locales. Au terme du stage préparatoire qui se poursuivra jusqu’au départ pour Bakou prévu fin juin, 23 éléments seront retenus pour la phase finale de la Coupe du monde militaire.

Les 16 nations participantes sont réparties en quatre groupes. Au cours de cette compétition, le Cameroun, vice champion du monde militaire 2007 en Inde, évoluera dans la poule D, avec le Brésil, les Pays-Bas et le Qatar.

La poule A comprend l’Azerbaïdjan, l’Irak, le Mali et le Canada. L’Algérie, la France, le Bahreïn et le Kenya sont dans le groupe B. La poule C comprend quant à elle Oman, la Côte d’Ivoire, l’Allemagne et les Etats-Unis. Au palmarès général, l’Italie arrive en tête avec 8 sacres mondiaux, suivie de la Grèce (6 victoires), la France et l’Egypte qui comptent 5 médailles d’or chacune.

La Coupe du monde de football militaire est organisée tous les deux ans par le Conseil international du sport militaire (CISM). La compétition a été créée en 1946 et s’appelait à l’origine championnat du monde militaire. Le nom a changé lors de l’édition 2001. Un tournoi féminin dénommé championnat du monde militaire féminin a été créé en 2001.

Le Cameroun prépare la Coupe du monde militaire
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Début de la 8e édition de la Coupe d’Afrique militaire de football à Abidjan

Le Cameroun, vainqueur des deux dernières éditions, participe à cette compétition

C’est aujourd’hui que sera donné le coup d’envoi de la huitième édition de la coupe d’Afrique militaire de football (Camfoot 2012) à partir de 14h00 au stade Félix Houphouët-Boigny. En match d’ouverture, les militaires ivoiriens seront opposés à leurs homologues du Nigeria. Mais avant ce premier match, aura lieu un défilé et des activités proposés par le comité d’organisation piloté par la générale de Brigade, Akissi Kouamé.

Rappelons que 12 pays prennent part à cette huitième édition et la Côte d’ivoire se retrouve dans le groupe A aux côtés du Nigeria et du Mali. Trois autres poules de trois équipes chacune meubleront cette Camfoot qui tiendra en haleine les amoureux du football du 5 au 15 décembre 2012. Jeudi, pour le compte de la 1ère journée, les Pharaons d’Egypte en découdront avec les Chipolopolo de la Zambie (Groupe B), le Cameroun s’expliquera avec l’Angola (Poule C) et le Burkina Faso sera aux prises avec le Kenya (Groupe D).


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8e Coupe d’Afrique Militaire de Football à Abidjan: Le Gle Kouamé Akissi sur le plateau du JT

Cameroun: Appel à candidatures pour admission dans les académies militaires américaines

L’intégralité du communiqué du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense

Il est porté à la connaissance des jeunes Camerounais des deux sexes désireux de faire carrière dans les Forces de défense, qu’un concours pour l’admission dans les académies militaires américaines au compte de l’année académique 2012-2013, sera organisé les 23 et 24 octobre 2012 à l’Ecole militaire interarmées de Yaoundé, centre unique d’examen.

A- Conditions à remplir
– Etre de nationalité camerounaise

– Etre célibataire sans enfant à charge

-Jouir de ses droits civiques

– Etre indemne de toute maladie infectieuse

– Etre reconnu apte par un médecin militaire

– Maîtriser parfaitement la langue anglaise

– Etre âgé de 18 ans au moins et de 23 ans au plus au 31/12/2012.

– Etre titulaire d’un baccalauréat scientifique ou d’un GCE/AL avec au moins une matière scientifique.

B- Composition du dossier de candidature
– 01 enveloppe format A4 timbrée à 500 F CFA portant les renseignements manuscrits ci-après: noms et prénoms, date et lieu de naissance, région d’origine, adresse complète.

-01 demande manuscrite timbrée à 1.000 F CFA adressée à Monsieur le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense.

-01 copie certifiée conforme de L’acte de naissance.

-01 certificat médical.

– 01 copie certifiée conforme du relevé de notes de l’examen du baccalauréat.

-01 reçu de versement de la somme de 20.000 F CFA représentant les frais du concours à acquitter à la Direction des Ressources humaines du ministère de la Défense.

C- Epreuves écrites de présélection
Elles se dérouleront en langue anglaise les 23 et 24 octobre 2012 à l’Ecole militaire interarmées de Yaoundé dès 7h.

Les dossiers complets de candidature seront attendus à la Direction des Ressources humaines au plus tard le vendredi 19 octobre 2012 à 15h30.

Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense,

(é) MEBE Ngo’o Edgard Alain

L’armée camerounaise s’approvisionne chez Airbus

La branche militaire de l’avionneur européen a annoncé la finalisation d’un accord pour l’acquisition d’un CN 235, un avion militaire gros porteur

Pour l’avionneur européen qui réalise ses premières ventes africaines dans la branche militaire avec le Cameroun, c’est un motif de satisfaction : « La branche militaire d’Airbus est fière d’avoir gagné la confiance du Cameroun et espère pouvoir répondre aux autres sollicitations de ce pays pour les années à venir. Le CN 235 est exactement le type d’avion dont l’armée de l’air du Cameroun a besoin pour ses missions actuelles, nous espérons recevoir d’autres commandes à la suite de cette première », a fait savoir Antonio Rodriguez Berbaran, selon des journaux européens spécialisés dans le business de l’aviation. Selon des sources introduites, cela fait un temps que le Cameroun avait passé la commande de cet appareil, mais faisait face à des difficultés financières. Ces mêmes sources indiquent que le pays aurait finalement bénéficié du montage financier d’une banque dont on n’a pas le nom. Le montant de la transaction est lui aussi resté confidentiel. Mais selon des responsables de l’avionneur, le choix de cet appareil par l’armée camerounaise a été motivé par la facilité de son entretien et de sa mise en opération, ainsi que la capacité à l’adapter à des situations variées. Le CN 235 est réputé pouvoir porter jusqu’à 6 tonnes (6 000 kilogramme) de charges utiles et résister à la poussière, l’humidité et la chaleur qui caractérisent l’environnement en Afrique

Cet achat survient alors qu’il est globalement admis que la flotte aérienne du pays connait de petites difficultés. Récemment encore, un article de presse laissait entendre que le C 130, un des célèbres avions militaires du Cameroun était cloué au sol, pour défaut de pièce. Les gros porteurs de l’armée camerounais sont plus que des avions militaires. Plusieurs fois ils sont appelés à transporter des équipes de sportifs et mènent parfois des missions humanitaires, comme cela a été le cas en mars, lorsqu’il fallait porter l’aide humanitaire aux victimes congolaises de l’explosion d’une soute militaire. Le gouvernement camerounais n’a pas encore donné d’information sur cette nouvelle acquisition. Des observateurs font cependant savoir que cette acquisition survient de manière opportune, la flotte militaire du pays étant fortement réduite. Les fournisseurs de l’armée de l’air camerounaise ont jusqu’ici été le Canada, l’Israël, la France et l’Afrique du sud. Conçu au début des années 1980 en coopération entre les sociétés espagnole CASA et indonésienne IPTN, le CN-235 peut emporter jusqu’à 36 parachutistes, pouvant sauter par les deux portes latérales arrières ou par la rampe, en ouverture automatique ou retardée. Pour les missions d’évacuation médicale, il peut accueillir jusqu’à 21 brancards, accompagnés d’une équipe médicale. Il assure également des missions de recherche en mer (largage de chaîne de secours), et de transport de VIP, avec des sièges de type avion de ligne à la place des banquettes latérales. CASA a développé ces dernières années ses propres séries et versions de l’appareil de base, en améliorant sans cesse la capacité de charge utile, les performances globales et les caractéristiques de maintenabilité.

La branche militaire de l’avionneur européen a annoncé la finalisation d’un accord pour l’acquisition d’un CN 235 (photo), un avion militaire gros porteur

Nord Mali: L’imminence d’une offensive militaire?

Une offensive militaire se préparerait du côté de l’armée malienne. Objectif: bouter les extrémistes du nord Mali

La visite du Premier ministre, aux militaires de Ségou, le 1er juin, précède t-elle une offensive de l’armée malienne vers le nord. Les deux tiers du territoire, de Tessalit à Douentza, sont contrôlés, depuis le début du mois d’Avril, par les rebelles du MNLA et divers groupes armés ou djihadistes comme Ansar Dine et Aqmi. A Sévaré, un militaire nous informe que les troupes se préparent. Là, à 600km, sont rassemblés quelques milliers de soldats maliens. « Ils préparent des MIG, des chars de combats, peaufinent les stratégies ».

 » Pas un centimètre carré de territoire ne sera cédé « 
L’offensive viserait à libérer Douentza, à 800km de Bamako et dernier rempart contre les occupants, un point stratégique pour ensuite progresser vers le nord. « Il n’est pas question de renoncer à un seul centimètre carré de notre territoire », avait déclaré Cheick Modibo Diarra aux soldats à Ségou. Pour motiver davantage, les troupes, une « prime d’opération », serait prévue pour ceux déployés au front. Démoralisée, décapitée de son commandement aux premières heures de l’attaque de la rébellion, et surtout traumatisée par l’attaque d’Aguelhok, fin janvier, l’armée malienne a certainement besoin d’être galvanisée pour retourner au front. » Avoir le matériel oui, mais pas les hommes, n’aident pas une guerre! », analyse un éditorialiste malien. Du côté de Bamako, au ministère de la Défense, on ne laisse rien filtrer. « C’est le matériel qui est en train d’être préparé, on rassemble, mais ce sont les militaires qui manquent à l’appel », témoigne, un ancien de la Sécurité d’Etat. La première sortie du Premier ministre à Ségou était nécessaire, témoigne un officier en poste à Bamako.

« Discrétion totale »
Des soldats ont été déployés à Sévaré (base du commandement opérationnel pour le nord depuis la prise de Gao en avril dernier) à partir des camps de Ségou, Sikasso et Kayes pour étoffer l’effectif. Et pour mener ces hommes au combat, deux hommes, les généraux Mahamadou Maïga (gouverneur de Kayes) et Minkoro Kané qui sont réputés dans l’art de la guerre et respectés par les troupes et la hiérarchie militaires. La stratégie de reconquête du nord, inclut par ailleurs, des éléments de renforts comme les milices sonrhais du nord (Ganda Izo et Ghanda Koy), ce qui reste à vérifier. En attendant l’appui des forces d’intervention étrangères comme celles de la CEDEAO ou la communauté internationale, l’armée malienne, dont le rôle premier est la défense de l’intégrité territoriale du Mali, semble reprendre du galon. Si cette offensive s’avérait un succès, elle conforterait la position du gouvernement, en vue des négociations avec les occupants du nord, notamment un certain Iyad Ag Ghaly…

Une offensive militaire se préparerait du côté de l’armée malienne
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Cameroun: Du feu déclaré dans une caserne militaire à Yaoundé

Selon un communiqué du ministère de la défense, la situation a été maîtrisée et les populations riveraines affirment avoir vécu un grand moment de frayeur

Dans sa version officielle, l’armée fait savoir que l’événement qui est survenu dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 avril 2012 dans une soute du camp militaire Yeyap localisé dans la ville de Yaoundé la capitale du Cameroun, est un incident mineur. Le communiqué officiel rendu public par le ministre de la défense parle d’un « départ de feu qui s’est déclaré à l’intérieur d’un compartiment de la soute à munitions de petit calibre situé à la caserne d’Elig Effa ». C’est un soldat de garde qui aurait remarqué le problème et donné l’alerte. « La sentinelle de faction ayant observé une fumée suspecte a immédiatement alerté la hiérarchie. Les services spécialisés du corps des sapeurs-pompiers et de la Direction des Matériels Interarmées se sont immédiatement rendus sur les lieux » a déclaré à la radio nationale le Ministre Edgar Alain Mebe Ngo’o, en charge de la défense, qui précise aussi que « la situation a été vite maîtrisée. L’armée annonce aussi avoir pris des mesures pour sécuriser les populations, qui « ont été maintenues à l’écart du théâtre des événements jusqu’à la sécurisation complète du site ». Le ministre qui est arrivé sur les lieux affirme avoir ordonné une enquête. On ignore donc tout de ce qui s’est effectivement passé dans cette caserne autant que de ce qui a causé le « départ de feu ». Dans la matinée de samedi, rien ne semble indiquer qu’il y a eu un incident particulier dans la zone, mis à part un véhicule des sapeurs-pompiers stationné devant l’entrée de la caserne. Les populations vaquent normalement à leurs occupations.

Jusqu’à 13 heures dans la matinée du samedi, une réunion s’est tenue au ministère de la défense à propos de cette situation. Certaines personnes riveraines interrogées, affirment avoir vécu de véritables scènes de panique. « Il était un peu plus d’une heure du matin, lorsque des militaires ont commencé à taper fortement sur les portes, demandant aux populations de sortir de leurs maisons et de se diriger dans le sens opposé, vers la chapelle d’Elig Effa » affirme un des riverains interrogés. Pour d’autres, ce sont les forces militaires qui ont-elles même suscité une panique déjà alimentée par le son des explosions. « J’ai entendu des explosions que je ne dirai pas fortes, je me suis dit que ce n’était pas grave, jusqu’à ce que je vois mon voisin gendarme, prendre ses enfant et sa femme et fuir de sa maison en invitant tout le monde à faire de même », a expliqué pour sa part Mathurin E, riverain de la caserne. Il ajoute aussi que les forces militaires qui donnaient l’alerte, recommandaient surtout d’emporter les bébés, pour leur éviter de respirer le souffre des explosions. Cette explosion survient alors qu’au Cameroun, certaines personnes peuvent encore avoir des images des conséquences d’une autre explosion de soute à munitions, cette fois dans la république voisine du Congo, où des bilans officiels font état de centaines de morts et d’importants dégâts matériels. Le ministère de la défense s’est félicité de la qualité et de la solidité de la soute sujette à cet incident, ainsi que de l’intervention rapide des unités concernées. Les populations ont rejoint leurs habitations dans la matinée de ce samedi, mais certaines disent avoir toujours un peu peur. Il y a quelques années une explosion, avait eu lieu dans une soute, cette fois au quartier général de l’armée.

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Guinée Bissau: L’armée aux commandes du pays depuis vendredi

Les chefs militaires, auteurs du coup de force, ont instauré dimanche un conseil de transition. Ce à quelques jours des présidentielles

La Guinée Bissau a fait l’objet d’un nouveau coup d’Etat militaire vendredi 13 avril dernier après l’arrestation du président intérimaire, du Premier ministre et du chef d’état-major, dans la capitale désormais quadrillée par les soldats, à deux semaines de la présidentielle du 29 avril. « L’armée confirme avoir déposé le président intérimaire Raimundo Pereira, le Premier ministre Carlos Gomes Junior et le chef d’état-major, le général Antonio Indjai. Les trois sont sains et saufs et se trouvent sous contrôle de l’armée », a informé un communiqué vendredi soir.

L’assaut -condamné par l’ONU et la Maison blanche- a été lancé jeudi soir, principalement sur la résidence à Bissau de Carlos Gomes Junior, homme fort de l’exécutif et favori du scrutin. Sa maison a été attaquée à la roquette, pendant que des militaires prenaient le contrôle de la radio nationale et bouclaient la ville. Vendredi, les soldats ont quadrillé la ville, à pied ou en pick-up. Certains étaient postés devant des ministères et le siège du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir). Le « commandement » a assuré n’avoir « aucune ambition pour le pouvoir » et a proposé un « gouvernement d’union nationale » lors d’une réunion avec les partis politiques. Mais il s’y attribue d’office les ministères de la Défense et de l’Intérieur, et a décrété un couvre-feu de 21H00 à 06H00 (locales et GMT). Ils dénoncent un « accord militaire secret » conclu selon eux entre le pouvoir et l’Angola. En cause: la mission militaire angolaise (Missang) présente depuis 2011 dans le pays et qui servait, selon les militaires bissau-guinéens, à « protéger le gouvernement en cas de crise ».

Lundi à Bissau, le chef de la diplomatie angolaise, Georges Chicoty, avait annoncé le prochain retrait de la force comptant au moins 200 éléments. Ex-puissance coloniale, le Portugal a défendu la mission angolaise, « un facteur de sécurité et non un facteur d’instabilité », et dénoncé « avec véhémence » le coup. Les pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont exigé « le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et du gouvernement légitime » pour permettre aux élections d’avoir lieu comme prévu. L’UA a fustigé un putsch « inadmissible » et exigé la libération immédiate des personnalités détenues. La France a condamné « l’usage de la violence » et les Etats-Unis ont exhorté Bissau à « restaurer le leadership légitime des civils ».

La Guinée-Bissau a une histoire jalonnée de putschs, de tentatives de coups d’Etat militaires et de violences politiques depuis son indépendance en 1974. Elle est devenue ces dernières années une plaque tournante du trafic de cocaïne entre l’Amérique du Sud et l’Europe.

La Guinée-Bissau a une histoire jalonnée de putschs
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Niger: Des militaires arrêtés pour tentative de renversement du régime

La capitale bruissait depuis plusieurs jours de rumeurs sur un éventuel putsch

Le Niger est en effervescence. Plusieurs militaires nigériens, dont des officiers, ont été arrêtés pour tentative de renversement du régime et tentative d’assassinat du président Mahamadou Issoufou, élu en mars après un an de junte militaire, a-t-on appris de source sécuritaire. C’est la première fois que de tels soupçons sont portés sur des éléments de l’armée depuis l’arrivée de l’ancien opposant à la tête du pays. Plusieurs militaires, dont un commandant et un lieutenant, ont été arrêtés depuis vendredi 22 juillet et sont toujours placés en garde à vue. Les officiels gardent le silence sur cette affaire. Les autorités s’exprimeront le moment venu, les investigations se poursuivent toujours, a expliqué une source gouvernementale.

Dans son édition de mardi 26 juillet, l’hebdomadaire indépendant Le Courrier évoque le placement en garde à vue, à la gendarmerie de Niamey, d’un capitaine et d’un lieutenant accusés d’atteinte à la sûreté de l’Etat ourdie par des éléments de la garde présidentielle. Des documents sur la mise en place d’un conseil national pour la restauration de la démocratie populaire ont été saisis chez un civil, qui a réussi à prendre la fuite, affirme le journal. Lors d’une tournée mi-juillet dans des garnisons du pays, le ministre de la Défense, Mahamadou Karidjo, avait appelé les militaires à s’abstenir de faire de la politique. En tout cas, la capitale bruissait depuis plusieurs jours de rumeurs sur un éventuel putsch.

L’ancien opposant Mahamadou Issoufou a été élu le 12 mars à l’issue d’élections démocratiques organisées par la junte du général Salou Djibo, qui avait renversé en février 2010 le président Mamadou Tandja après dix ans de pouvoir. Investi le 7 avril à la tête de ce pays sahélien parmi les plus pauvres du monde, mais riche en uranium, il a dit se donner pour priorités le développement et la lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui commet dans le nord du pays des rapts, essentiellement d’Occidentaux. Le président américain Barack Obama doit recevoir M. Issoufou vendredi prochain à la Maison-Blanche, avec trois autres chefs d’État d’Afrique subsaharienne francophone. Les États-Unis veulent ainsi exprimer leur soutien à ces démocraties en développement. L’Union européenne a décidé en juin de reprendre sa coopération au développement avec le Niger, en signe de reconnaissance des progrès démocratiques accomplis depuis le putsch de 2010.

Mahamadou Issoufou a évité un coup d’état au Niger. Des militaires mis en cause
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Coopération militaire : Un responsable militaire chinois reçu au Cameroun

Paul Biya s’est entretenu avec le Général de Division Jia Xiaoning, directeur général adjoint du bureau des affaires étrangères au Ministère de la Défense en Chine

Le Président camerounais Paul Biya s’est entretenu ce jeudi 16 novembre avec le Général de Division Jia Xiaoning, Directeur Général Adjoint, du Bureau des Affaires Etrangères au Ministère de la Défense Nationale de la République Populaire de Chine, en visite au Cameroun dans le cadre du renforcement de la coopération militaire sino-camerounaise, et accompagné d’une importante délégation. Nous avons été très honorés d’être reçus en audience par son Excellence Monsieur le Président de la République du Cameroun a fait savoir le responsable militaire chinois, a joutant que Le Président Biya avait émis le v u de voir cette coopération se développer encore davantage. Je lui ai réitéré la volonté de la partie chinoise d’étendre notre coopération bilatérale. Dans le domaine militaire, nous essayerons avec les autorités militaires camerounaises de promouvoir cette coopération, a-t-il aussi ajouté. Avant la rencontre avec le chef de l’Etat, la délégation chinoise a eu une rencontre de travail avec des responsables camerounais. Une rencontre qui a donné lieu à la signature d’un accord de coopération militaire entre le Cameroun et la République Populaire de Chine. Un document paraphé en présence du Ministre d’Etat Secrétaire Général de la Présidence de la République, Monsieur Laurent Esso. Le contenu des accords n’a pas fait l’objet de déclarations officielles. Des sources indiquent cependant que cet accord se présente sous la forme d’un don de matériels militaires sans plus de détail.

Des actions appelées à se développer
Ce ne serait pas la première fois que la Chine soutient son « partenaire » camerounais sur le plan militaire. Fin décembre 2009, la Chine avait déjà fait à la gendarmerie camerounaise un don constitué de casques de protection, de boucliers et de matraques. Toujours la même année, le Cameroun a reçu de la Chine un don de près de 210 millions FCFA à l’Ecole internationale des forces de sécurité d’Awaé (EIFORCES), localité située près de la capitale, Yaoundé. Dans le cadre de cette coopération militaire sino-camerounaise, 14 équipes d’experts de 180 personnes au total avaient été envoyées au Cameroun en 2009, dans le cadre d’une mission d’assistance technique. Plus récemment au mois d’octobre 2010, l’armée camerounaise a reçu un autre don de la Chine. Se prononçant sur la question en ce moment là, le ministre camerounais Edgar Alain Mebe Ngo’o, en charge de la défense, a fait savoir que le gouvernement camerounais appréciait cette coopération militaire diversifiée et variée. Il faisait lui aussi savoir que d’autres actions de coopération seraient envisageables dans les années futures. A ce jour, quelque 300 officiers camerounais ont bénéficié de formations complémentaires en république de Chine. Cameroun et Chine entretiennent des relations multiformes depuis 1974.

le Général Jia Xiaoning et Paul Biya le 16 décembre à Yaoundé
Prc.cm)/n