Cameroun : le gouvernement traque certaines entreprises d’exploitation d’or

Pour le ministre par intérim des Mines, l’aspect environnemental et social doivent dorénavant être privilégiés par les entreprises qui exploitent de l’or au Cameroun.

L’exploitation minière consiste à extraire des minerais, c’est-à-dire des roches de la croûte terrestre contenant des minéraux ou des métaux utiles en proportion suffisamment intéressante pour justifier leur exploitation. Deuxième matière métallique (après le cuivre) à avoir été découverte par l’Homme, l’or est un métal qui, de tout temps, n’a cessé de fasciner, d’attiser les convoitises et de déchaîner les passions.

Au Cameroun, le ministère des Mines par intérim entend suspendre les exploitants miniers non conformes et retirer le permis aux opérateurs qui ne respectent pas leurs engagements sociaux. En effet, l’Etat veut formaliser les activités d’exploitation minière artisanale semi-mécanisée. C’est l’objet d’une circulaire signée le 18 août 2023 à l’intention des délégués régionaux et départementaux du ministère des Mines, de l’Industrie et du développement technologique (Minmidt).

En effet, le Minmidt par intérim Fuh Calistus Gentry s’appesantit sur deux griefs. D’abord, malgré un délai 45 jours (prorogé de 15 jours) prescrit depuis le 15 mai 2023, il déplore que certains exploitants en activité, n’ont pas soumis jusqu’ici, leur demande d’autorisation d’exploitation artisanale semi-mécanisée des substances précieuses. A ce propos, « j’ai l’honneur de vous inviter à vouloir procéder sans délai à la fermeture de tous les sites des exploitants qui ne se sont pas conformés aux prescriptions », instruit le membre du gouvernement.

Pourtant, selon la Loi N°2016/017 du 14 décembre 2016 portant Code minier, « l’autorisation d’exploitation artisanale est accordée par l’Administration en charge des Mines, pour une durée de 2 ans renouvelables », précise l’article 22(2) et à l’article 23 d’ajouter : « la collecte des substances minérales est soumise à l’obtention préalable d’une carte individuelle de collecteur de substances minérales ».

Le non-respect de la réglementation en vigueur ne va pas sans conséquences sur l’Etat et les orpailleurs eux-mêmes, à en croire Ecomatin. En l’absence d’une autorisation d‘exploitation, l’Etat perd non seulement le contrôle sur la quantité d’or produite sur les sites mais aussi, un important revenu fiscal. Du moins, le Code minier de 2016 prévoit que « l’Etat prélève un impôt synthétique de 25% sur la production brute de chaque site dans la cadre de l’exploitation artisanale semi-mécanisée des substances minérales ».

Le Cameroun va construire un complexe agro-industriel de 120 milliards F à Nkoteng

L’opération de paiement des indemnisations y relatives à ce projet a été lancée hier mercredi, par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt).

Cinq ans jour pour jour après la pose de la première borne de sécurisation du site devant accueillir le technopôle agro-industriel de Ouassa-Babouté, dans l’arrondissement de Nkoteng, département de la Haute Sanaga (Centre), le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmdt), Gabriel Dodo Ndoke, a effectué une descente hier mercredi sur le terrain pour procéder au lancement de l’opération de paiement des indemnisations dues aux personnes victimes de pertes des droits fonciers et de destruction des biens dans le cadre de ce projet.

A en croire le quotidien Mutations, plus de 340 millions Fcfa vont ainsi être reversés aux 123 personnes et familles impactées avant le démarrage effectif du projet qui, d’après le Minmidt, a d’ores-et-déjà reçu l’avis de soutenabilité budgétaire du ministère des Finances. Ce technopôle s’étendra sur une superficie totale de 450 hectares, pour un coût global de réalisation des travaux estimé à 120 milliards F cfa.

Le site devant l’accueillir avait déjà fait l’objet d’un décret portant expropriation pour cause d’utilité publique et d’incorporation au domaine privé de l’Etat, signé depuis le 21 décembre 2020 par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute. Autour de cette infrastructure de base, seront développés des bassins de production, des centres de collecte, des unités de première transformation, etc., à cheval entre les départements voisins de la Haute Sanaga et du Mbam et Kim.

Sur le plan global, cette zone industrielle particulière s’étendra sur 574000 hectares. Selon le Minmidt, ce projet participe de la volonté du gouvernement de pallier la faible capacité du Cameroun à concevoir des produits nouveaux, à définir et à s’approprier des technologies pour les fabriquer industriellement.

« Les Camerounais ont ainsi tendance à consommer ce qu’ils ne produisent pas, et à produire ce qu’ils ne consomment pas. Un état de choses qui a suscité auprès du gouvernement camerounais la nécessité de créer de la valeur ajoutée par la transformation des produits locaux », explique-t-il. Et dans ce contexte, poursuit-il, les actions du Minmidt « s’inscrivent dans la volonté du gouvernement de développer un secteur industriel moderne, compétitif et innovant, capable d’inverser la structure actuelle de la balance commerciale ».

L’objectif de la mise en place d’un parc technologique agro-Industriel ou technopôle, « est de faire converger sur une même aire géographique des instituts de formation, des centres de recherche, des espaces d’incubation, des zones industrielles ; de créer une synergie entre développeurs de savoir-faire et entreprises de production industrielle, dans des projets collaboratifs et innovants, pour mettre sur le marché des produits dont la nouveauté et la qualité devront conquérir un grand marché national et international », souligne Gabriel Dodo Ndoke.

Pour qui le riche potentiel de l’industrie des produits locaux pourrait décoller grâce à une réforme structurelle et une volonté politique fortes, dans l’harmonisation et la mise en synergie des secteurs de l’éducation, de la recherche et développement et de la production industrielle.

 

Cameroun : qui est Martin Mindjos Momeny, le nouveau président de la Chambre d’agriculture ?

Il a été nommé ce 24 février 2021 par le Chef de l’Etat. Il remplace à ce poste Joseph Roland Matta, décédé le 23 septembre 2020, après avoir passé à peine quatre mois à la tête de cette chambre consulaire.

La Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts du Cameroun (Capef) a un nouveau président. La vacance à ce poste a pris fin  ce mercredi, avec la nomination par le président de la République du Cameroun Paul Biya de Martin Paul Mindjos Momeny.

Avant sa nomination, Martin Mindjos était directeur des études, des programmes et de la coopération au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). Ingénieur agronome à la base,  il avait rejoint son administration d’origine en 2017, après un passage au ministère des Mines, de l’Industrie et de Développement technologique (Minmidt), en qualité de directeur de l’industrie.

Il aura pour principale mission à la tête de la Capef, de promouvoir l’agriculture, les pêches, l’élevage et les forêts, et de défendre les intérêts de ces filières auprès des autorités publiques. Il revient donc à ce haut fonctionnaire de contribuer à créer suffisamment de richesses et d’emplois dans ces différents secteurs d’activités.

Par ailleurs, dans son plan d’action, Mindjos Momeny trouvera surtout le projet de création d’une micro-banque dédiée au financement de l’agriculture, initié par l’un de ses prédécesseurs, Janvier Mongui Sossomba, décédé le 19 mai 2018. Lancée en février 2016, la collecte de fonds visant à mettre en place cette structure avait déjà permis de mobiliser environ 2 milliards de FCFA, avait indiqué le président de la Capef en mai 2016. Depuis lors, les informations n’ont plus filtré sur ce projet.

Cameroun : rude concurrence entre le fer à béton local et importé

Malgré l’interdiction en 2016 de l’importation du fer venu de l’étranger, il continue cependant à traverser les frontières. Soumettant la fabrication locale à une forte concurrence déloyale.

Le fer à béton importé circule librement sur le territoire national  malgré son interdiction. Son importation avait portant été interdite du fait de la disponibilité en quantité et en qualité de la production locale. Mais certains cadres de l’administration accordent toujours des autorisations dites spéciales pour recourir au fer à béton venu de l’étranger.

Les férus du fer à béton importé brandissent tous types d’arguments pour justifier leur choix. Ils évoquent notamment sa plus grande solidité. Un argument contraire aux analyses effectuées sur des échantillons locaux par le Laboratoire national du génie civil (Labogénie) et  les expériences d’utilisation du fer à béton produit localement dans de grands chantiers d’infrastructures, à l’instar du 2e pont sur le Wouri, des stades d’Olembé, de Japoma ou encore des barrages hydroélectriques sortis de terre ces dernières années au Cameroun.

Pour renforcer la production locale, le site Investir au Cameroun annonce une nouvelle usine de  la société Prometal, leader du marché du fer à béton et bien d’autres produits ferreux au Cameroun. Cette nouvelle usine qui verra le jour dans la zone industrielle de Bassa à Douala, projette de faire passer la production globale de la société Prometal de 200 000 tonnes par an à plus de 300 000 tonnes. Investissement d’environ 40 milliards de FCFA soutenu par un consortium de quatre banques locales, et exécuté par le constructeur allemand SMS Group.

Cette usine est présentée par ses promoteurs comme l’usine de transformation de fer la plus moderne, et produisant la gamme de produits la plus diversifiée en Afrique subsaharienne.

Celle-ci aura la particularité de permettre la mise sur le marché de nouveaux produits, jusqu’ici importés par la plupart des pays d’Afrique. « Il s’agit notamment des poutrelles, des cornières, des fers plats et des fils machines qui sont des produits intermédiaires permettant de fabriquer les clous, les fers lisses et les vis », cite le journal. C’est dire donc si l’industrie locale  se prépare contre la fraude organisée.

Gouvernance: le Minmidt veut se reformer pour mieux avancer

Débuter l’année avec une détermination, celle du changement. Tel est l’un des défis relevés du 25 au 27 janvier 2017 à Yaoundé lors de la conférence annuelle de ce département ministériel

Trois jours pour retracer le parcours, l’évaluer afin de se projeter vers l’avenir. Voilà ce qui a constitué l’essentiel de la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés élargie aux structures sous tutelle du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt). Un point important également évoqué du 25 au 27 janvier dernier, celui des réformes. D’où le thème général: «les réformes dans les secteurs minier et industriel comme moyens de relance de l’économie camerounaise pour l’atteinte de l’émergence à l’horizon 2035».

Interpellation
«La réforme que nous dévons promouvoir doit être une réforme d’ensemble c’est-à-dire que nous devons reformer l’appareil et reformer nos mentalités», a rappelé Ernest Gbwaboubou, ministre en charge de ce département. Plus que par le passé, il a indiqué qu’il n’aura aucun ménagement à l’endroit de ceux qui pensent encore que le Minmidt est un eldorado de rechange ou un paradis de compensation. A tous il a demandé de croire et de promouvoir à travers les gestes quotidiens les valeurs de gouvernance et de garder à tout point de vue ce qu’il est convenu d’appeler l’esprit de réforme.

Pour lui, seule cette mutation sera le gage de réussite. A cet effet il a tiré la sonnette d’alarme  en rappelant à ses collaborateurs que «pour atteindre les objectifs allant en droite ligne avec la vision du chef de l’Etat traduite dans le document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce), pour lequel le Minmidt a un rôle majeur à jouer afin de booster la croissance du Cameroun dans un contexte difficile marqué par la conjoncture internationale et les menaces sécuritaires, des réformes profondes s’avèrent nécessaires». D’ailleurs celles-ci ont déjà débuté à travers la promulgation de la loi N°2016/017 du 14 décembre 2016 portant code minier, de la validation des études sur le plan directeur d’industrialisation et de la refondation de la société nationale d’investissement. Ledit code vise la refonte du secteur minier pour favoriser, encourager et promouvoir les investissements susceptibles de contribuer au développement économique et social du pays.

Exit la corruption
Éloigner ce fléau du ministère des mines, de l’industrie et du développement technologique représente également un défi majeur pour Ernest Gbwaboubou. Dans son discours de clôture, il l’a rappelé et a mis en garde tous ceux qui ne résistent pas à la tentation de se servir dans les caisses de l’Etat. «Je tiens à vous réitérer mes appels incessants pour le respect des valeurs morales et éthiques qui doivent fonder la conviction de chacun et guider l’action de tous. La tolérance zéro que j’ai décidée dès le début d’infliger à la corruption devrait continuer à revêtir tout son sens. Je sais que le combat n’est pas gagné d’avance mais nous veillerons».

Le choix des sous thèmes en dit aussi long sur la détermination de ce ministère à se démarquer à travers le travail. Les discussions étaient axées sur «les innovations dans le secteur minier et leurs impacts socio-économiques dans le nouveau code minier ; le plan directeur d’industrialisation comme boussole de la croissance économique ; l’initiative dans la transparence des industries extractives, les acquis et les perspectives de l’artisanat minier au Cameroun ; la refondation de la SNI en tant que bras séculier de l’Etat pour les investissements».

Cameroun: vers une meilleure visibilité du secteur géologique

Le MINMIDT envisage de débloquer plus de moyens pour une meilleure maîtrise des ressources géologiques du pays et une meilleure information des citoyens sur ce secteur

Le gouvernement camerounais envisage de débloquer plus de moyens pour une meilleure maîtrise des ressources géologiques du pays et une meilleure information des citoyens sur ce secteur de production, a indiqué le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (MINMIDT) dans un communiqué rendu public mardi, 27 décembre 2016.

La feuille de route 2017 de ce département ministériel prévoit qu’avec un budget de 11,805 milliards de francs CFA, 6,2 milliards de francs CFA seront affectés à cette activité, ce qui représente 52,9 pour cent du budget global de cette administration publique.

Expliquant les enjeux de cette innovation, le ministre des Mines, Ernest Gwaboubou, a déclaré qu’«un accent sera mis sur l’amélioration de l’information géologique et minière à travers l’intensification des campagnes de levées géophysiques et la poursuite de la modernisation du cadastre minier».

Dans cette perspective, «la troisième conférence internationale sur l’industrie minière au Cameroun sera organisée afin d’assurer la promotion du potentiel minier de notre pays», a-t-il insisté.

Par ailleurs, l’on annonce une plus grande présence de l’administration sur le terrain, à travers l’intensification des descentes dans les sites miniers en vue de s’assurer du respect de la remise en l’état des sites et de l’exploitation harmonieuse des ressources du sous-sol.


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Sénat: le projet de loi sur le nouveau code minier validé

Le texte y relatif a été approuvé au cours d’une séance plénière conduite par le président de la chambre haute du parlement camerounais, Marcel Niat Njifenji

Jeudi, 08 décembre 2016, le projet de loi portant sur le nouveau code minier a été validé par le Sénat, chambre haute du parlement camerounais. C’était au cours d’une séance plénière présidée par Marcel Niat Njifenji.

Cette approbation intervient après examen au sein de la commission de la Production et des Échanges. Sur la base du rapport des débats au sein de ladite commission, le projet de loi défendu par le ministre des Mines de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Ernest Gbwaboubou, est présenté comme un outil de révolution qui renforce et améliore l’arsenal juridique en matière d’exploitations minières.

En effet, le Code entend corriger tous les dysfonctionnements observés dans la mise en valeur des richesses minières. Notamment, la législation éparse en la matière, à l’origine d’une appréciation approximative de la situation dans ce secteur. D’autres irrégularités se rapportent au pillage systématique des ressources, à l’absence de concertation entre les différentes entités dont les promoteurs, les riverains et l’État.

Selon le Minmidt, le nouveau texte de loi a l’avantage de proposer des outils en vue d’optimiser l’effort de transparence et de gouvernance dans les industries extractives. Le résultat à court terme devra être le renforcement des recettes de l’État issues de l’exploitation minière.

Le président du Sénat camerounais, Marcel Niat Njifenji
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Cameroun: la date de démarrage du PECAE fixée au 31 août

Les produits soumis au Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement sont, entre autres, les engrais, les céréales et légumineuses, des produits animaux et de la pêche

Le ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique (MINMIDT), Ernest Ngwaboubou, annonce le démarrage du Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées au Cameroun (PECAE), le 31 août 2016.

Les marchandises visées par ce programme sont : le sucre, les céréales et légumineuses, les engrais ; les produits animaux et de la pêche (frais et congelés – pas traitées), les produits laitiers frais, les produits agricoles frais, les biens usagés ou d’occasion, les matériels et équipements électriques, les huiles alimentaires, les produits cosmétiques.

Dans un communiqué publié dans la presse publique le 09 août, Ernest Ngwaboubou indique les marchandises soumises au PECAE ne pourront être dédouanées qu’après présentation des certificats de conformité délivrés par l’Agence des Normes et de la qualité (ANOR). Il recommande par ailleurs aux importateurs d’«exiger» l’attestation de conformité avant expédition des marchandises.

[i «Lesdits certificats seront basés sur les résultats des activités d’évaluation de la qualité des marchandises à destination du Cameroun, effectuées par les organismes accrédités et dûment mandatés pour la phase pilote (SGS et Intertek) donnant lieu à des attestations de conformité ou des rapports de non-conformité.

A cet effet, toute marchandise importée au Cameroun sans certificat de conformité se verra appliquer une pénalité] de 5% du chiffre d’affaires ou 100% du bénéfice net estimé, conformément à la réglementation en vigueur», précise Ernest Ngwaboubou.

Le PECAE adopté par le Premier ministre, Philémon Yang, en septembre 2015 vise à réduire le risque que des produits à résultats négatifs au test de conformité se retrouvent sur le territoire national. «Cette réforme majeure a pour objectif de renforcer la politique gouvernementale en matière de qualité, dans le but de garantir la santé et la sécurité des consommateurs, de préserver l’environnement et de protéger l’industrie locale contre les produits et les matières premières importés de mauvaise qualité», souligne le communiqué.

Ernest Ngwaboubou rappelle aux importateurs que les frais d’inspection des produits à l’arrivée seront à leur charge. Il en est de même des coûts liés à la destruction ou au recyclage des marchandises jugées non-conformes.


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La deuxième édition des Masters de la qualité prévue en octobre

Les Masters de la qualité 2016 se dérouleront du 12 au 14 octobre à Douala, sous le thème: «La qualité, socle de l’émergence industrielle du Cameroun»

De nouvelles assises pour mener les réflexions sur la qualité et la norme au Cameroun. Le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT) organise la deuxième édition des Masters de la qualité à Douala du 12 au 14 octobre 2016, sous le thème : «La qualité, socle de l’émergence industrielle du Cameroun».

Il sera question de présenter, entres autres, la politique camerounaise en termes de qualité, les actions réalisées par l’état et les acteurs officiels de la qualité au Cameroun.

Ces assises visent la promotion de la culture de la qualité dans l’environnement industriel et auprès des parties prenantes en mettant l’emphase sur l’importance et la complémentarité des fonctions piliers de l’infrastructure nationale qualité que sont la métrologie, la normalisation Technique et l’évaluation de la conformité.

Les Masters de la qualité 2016, s’organisent autour de diverses thématiques, notamment : «Industries camerounaises et saut qualitatif pour l’émergence, la qualité socle de l’émergence industrielle du Cameroun et l’émergence par la qualité : défi de l’industrie camerounaise»], est-il indiqué sur le site.

Les administrations ; les organismes techniques partenaires ; les institutions universitaires ; les experts ; les entreprises publiques et privées et la société civile sont attendus à ces assise.


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Le Cameroun prépare des Journées technologiques nationales

La première édition de cette rencontre est prévue du 19 au 21 octobre 2016 à Yaoundé

Après les Journées nationales de l’économie numérique, voici les Journées technologiques nationales. Le ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique vient d’annoncer la tenue du 19 au 21 octobre 2016 des Journées technologiques nationales (JTN) au Palais des sports de Yaoundé. La rencontre se tiendra sous le thème : « l’innovation technologique au service du numérique et de l’agro-industrie », indique le communiqué signé par Ernest Gbwaboubou.

Sur les particularités de cette édition 2016 des JTN, le ministre explique qu’elle « aura pour objectif de promouvoir le savoir-faire local dans les domaines du numérique et des processus de transformation agro-industrielle, afin de valoriser les compétences et potentiels existants susceptibles d’encourager des investissements des secteurs public et privé ».

Au rang des principales attractions du JTN 2016, on annonce un salon d’exposition d’innovations, des espaces de démonstration, des espaces publicitaires, des conférences – débats et des Awards pour primer les plus méritants.

La compétition est ouverte aux chercheurs et inventeurs indépendants, aux Universités, Instituts et Centres de Recherches, aux entreprises publiques et privées, ainsi qu’au grand public. Les candidats intéressés ont jusqu’au 16 septembre 2016 pour déposer leurs dossiers de candidature en trois exemplaires accompagnés d’un CD contenant l’ensemble des travaux.

Ernest Gbwaboubou
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Cameroun: près de 30 000 emplois projetés auprès des bénéficiaires des facilités à l’investissement

Ce sont les perspectives de l’Agence de promotion des investissements qui a déjà permis la signature de 65 conventions entre le gouvernement et des industriels

Depuis la promulgation de la loi du 18 avril 2013 sur les incitations à l’investissement privé au Cameroun, loi devenue opérationnelle en 2014, le gouvernement a déjà signé à ce jour 65 conventions avec des industriels. L’information a été donnée en début de semaine dans le quotidien gouvernemental par la directrice générale de l’Agence de promotion des investissements (API), Marthe Angeline Minja.

« A ce jour, les retombées de cette loi pour l’économie du pays peuvent se mesurer principalement au niveau du volume des investissements projetés. A ce jour, ils s’élèvent à 870 milliards de F et contribueront à la création de plus de 30 000 emplois prévisionnels », relève Marthe Angeline Minja.

La loi du 18 avril 2013 fixe un certain nombre d’avantages pour les investisseurs au Cameroun. On y retrouve plusieurs incitations fiscales et douanières, ainsi que des incitations financières et administratives.

Cette loi prévoit également, pour les entreprises nouvelles, une durée de 15 ans dont cinq ans pour la phase d’installation et 10 ans pour la phase d’exploitation. Pour les entreprises déjà existantes, elle leur accorde une durée de cinq ans pour réaliser leur projet d’investissement.

C’est le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) qui signe les conventions avec les investisseurs, à travers le travail fait en amont par l’API, qui joue le rôle d’interface entre l’administration et le secteur privé.

A ce jour, de source officielle, le Minmidt a déjà procédé à la signature de 65 conventions dans divers secteurs, les plus sollicités étant: l’agro-industrie (25 entreprises) et l’industrie manufacturière (17 entreprises). Le secteur de l’industrie chimique arrive en troisième position avec cinq entreprises, suivi de l’industrie des matériaux de construction (quatre entreprises).

Pour le moment, difficile d’évaluer les réalisations concrètes, seuls 30 à 40% des projets agréés ayant déjà démarré leur programme d’investissement. « La signature d’une convention est une intention d’investir. Certains investisseurs se servent de la convention pour aller mobiliser des financements auprès des bailleurs de fonds. Etant entendu que la loi leur donne cinq ans pour s’installer, on ne peut déjà pas leur réclamer les réalisations alors qu’ils sont encore dans les délais d’installation », justifie la DG de l’API


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Bientôt la construction d’une nouvelle centrale thermique au Cameroun

Le projet conduit par la société anonyme Grenor devra produire dans six mois entre 150 et 300 Megawatt d’énergie électrique à Edéa, dans la région du Littoral

Un accord a été signé jeudi, 17 septembre 2015 à Yaoundé, entre le Cameroun et la Green energy norway cameroun (Grenor SA), pour l’implantation d’une centrale thermique à gaz de production et de distribution de l’énergie électrique à Edéa.

Selon l’administrateur directeur général de la Grenor SA, Polycarpe Banlong, le projet devrait à son terme, dans six mois, permettre la production de 150 à 300 Megawatt d’énergie électrique. «Nous sommes prêts depuis plus d’un an. Maintenant que la convention est signée, nous allons voyager immédiatement pour commencer à embarquer les centrales thermiques vers le Cameroun. Elles sont déjà acquises. La seule difficulté que nous avons encore c’est au niveau de la disponibilité du gaz naturel que nous utiliserons comme combustible. Mais ce sera résolu incessamment», a indiqué Polycarpe Banlong, cité dans le quotidien national ce lundi.

Ledit projet financé à hauteur de 109 milliards de FCFA, par une association d’entreprises privées camerounaises et norvégiennes, permettra de créer 1114 emplois directs au Cameroun.

Cinq autres conventions ont été signées jeudi dernier au ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), pour la réalisation des projets d’investissement. Il s’agit entre autres de la perspective d’implantation d’une industrie de transformation et de vente des produits dérivés du cacao, menée par la Quantum Cacao SA. Cette initiative coûtera 14 milliards de FCFA et permettra la création de 185 emplois. L’on parle également de la fabrication des tissus maille à base du coton camerounais et des produits dérivés par la société CTA Sotexcam. Le coût d’investissement est estimé à 15 milliards et permettra de créer 890 emplois au Cameroun.


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Des experts pour rentabiliser la ressource du diamant au Cameroun

En visite à Yaoundé au nom de l’Association des pays africains producteurs de diamants (ADPA), ils ont été reçus en audience mercredi par le Minmidt, Emmanuel Bonde

Des experts de l’Association des pays africains producteurs de diamants (ADPA), en séjour actuellement au Cameroun, ont été reçus en audience mercredi, 26 août 2015 à Yaoundé, par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Emmanuel Bonde.

Ces experts venus inviter le Cameroun à «rejoindre l’association panafricaine, vieille de neuf ans», ont pour mission d’«empêcher que les diamants servent à financer la guerre».

«Nous sommes au Cameroun pour comprendre comment est-ce que le secteur du diamant est organisé mais surtout, pour proposer l’expérience des autres pays producteurs de diamant, afin de rentabiliser sa ressource», a indiqué le chef de la délégation d’experts, Edgar Diogo de Carvalho, par ailleurs, secrétaire exécutif de l’ADPA.

Créée en Angola en 2006, L’ADPA a pour but de régir le secteur du diamant en Afrique en régulant le marché diamantifère sur le continent, de sorte que les populations puissent bénéficier des retombées de l’exploitation. D’où les mises en garde et l’encadrement qu’elle apporte aux 18 Etats-membres. Le regroupement fonctionne en se basant sur le processus de Kimberley, auquel le Cameroun est admis depuis 2012.

Au Cameroun, l’encadrement proposé par l’ADPA permettra d’améliorer la production nationale, montrer les bonnes pratiques et rentabiliser la ressource de diamant. [i «le Cameroun n’a produit que 3000 carats en 2014 alors que la ressource est abondante. Dans le futur, nous comptons produire beaucoup plus. On a donc intérêt à profiter de l’expérience des anciens pour y arriver», a précisé le Minmidt.

Au cours des échanges avec Emmanuel Bonde, les experts de l’ADPA ont présenté un projet en gestation, portant sur la création d’une bourse du diamant en Afrique.

«L’Afrique produit plus de 60% du diamant mondial et le vend à l’extérieur. Si on met en uvre une bourse, les acheteurs viendraient vers nous pour acheter sur place, au lieu que ce soit toujours l’inverse. En plus, tous les autres services que la bourse va créer seront profitables à l’Afrique», a assuré, pour conclure, Edgar Diogo de Carvalho.

Le Cameroun compte en produire beaucoup plus.
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Sialy 2015: c’est parti pour la troisième édition!

Organisé par l’agence Reflex, le Salon international de l’industrie agro-alimentaire s’ouvre ce mercredi à Yaoundé

Près de 150 000 visiteurs et 200 exposants sont attendus à l’esplanade de l’Hôtel de ville de Yaoundé où se tient du 22 au 27 avril 2015 la troisième édition du Sialy. Organisé par l’agence Reflex, le Salon international de l’industrie agro-alimentaire ouvre ses portes ce jour, sous la présidence du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt).

Dix pays étrangers participeront également à ce rendez-vous économique porté cette année sur le thème: «les enjeux du secteur manufacturier de l’agro-alimentaire dans le cadre des accords de partenariats économiques Union européenne-Afrique centrale. Pour le développement».

Selon les organisateurs, l’objectif de cet évènement est de vendre le label «made in Cameroon», et d’offrir des opportunités d’affaires entre les investisseurs et les porteurs de projets de transformations des produits agricoles. Il est également question de révéler au grand public, les nouveautés camerounaises et internationales du secteur de l’industrie agroalimentaire, afin de créer un cadre d’échanges entre financiers et porteurs de projets.


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Eaux minérales et de source: le Minmidt autorise 21 opérateurs à exploiter

Selon le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, ces entreprises pourront également commercialiser leurs produits au Cameroun

Le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) a publié la liste des 21 opérateurs autorisés à exploiter les eaux minérales et eaux de source au Cameroun. Le point commun entre ces différentes sociétés étant leur permis d’exploitation qui leur permet de se distinguer des sociétés exerçant dans la clandestinité. Pour Armand Bisso Ndillé, chef du service des Eaux minérales, des eaux de source et des eaux thermominérales au Minmidt, «le communiqué parle de lui-même. Les opérateurs qui ne sont pas mentionnés dans le communiqué ne sont pas autorisés à exploiter».

Parmi ces 21 opérateurs agréés, Source du pays, Semme mineral water, Sidemi, Hesco water, la Société des eaux minérales du Cameroun (Semc), l’UCB, Soprolvin, la Société Nabco. Ces entreprises sont répandues sur l’ensemble du territoire national notamment à Muyuka, Douala, Limbé, Yaoundé, Garoua, Tiko, Mbanga, Nomayos, Mbankomo.

Pour les 21 opérateurs, le communiqué du Minmidt autorise également la commercialisation de l’eau embouteillé et en sachet. En effet, «les décrets d’application de la loi portant code minier reconnaissent l’ensachage. Ce qui fait que trois types de structures sont concernées dans ce communiqué: celles qui font des eaux embouteillées, d’autres qui sont mixtes et celles qui font des sachets», indique le chef de service. Parmi les sociétés mixtes qui proposent à la fois des bonbonnes d’eau et des sachets, la marque Aquavita de la société Aquavita Crystal S.A. est représentée. Pour l’eau en sachet, sont citées en particulier, la Sogoprocam Sarl qui propose des sachets de la marque «Golden mineral» de 500 et 330 ml et la société Tapocam avec ses sachets «Eau bonheur» de 500 ml, entre autres opérateurs.

Le Minmidt invite par ailleurs les exploitants des eaux minérales et eaux de source non détenteurs des permis d’exploitation et d’autorisation d’embouteillage, à se conformer, dans les meilleurs délais, avant la tombée des sanctions.

Eau minérale
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