Cameroun-Nigeria : une décision d’un sous-préfet fait craindre un incident diplomatique

L’alerte est donnée par le ministre des Relations extérieures (Mirex) dans une correspondance adressée à son collègue de l’Administration territoriale (Minat).

 

Attention, l’acte du sous-préfet de Mouanko pris à l’encontre des pécheurs ressortissants du Nigeria viole le droit du travail. Il est susceptible de raviver le trouble dans les relations entre le Cameroun et le Nigeria perturbées par le passé. L’acte peut aboutir à un incident diplomatique. C’est le signal que le ministre des Relations extérieures Lejeune Mbella Mbella a envoyé au ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji.

Le premier demande au second de rappeler à l’ordre son collaborateur, le sous-préfet de Mouanko, arrondissement situé dans le département de la Sanaga Maritime, région du Littoral. Roland Ngah Koa a pris une décision portant suspension des ressortissants nigérians de toutes activités de pêche dans son unité de commandement. Le motif invoqué dans l’acte de l’autorité administrative est le boycott « des commodités relatives à la préparation de la fête nationale du 20 mai et la tenue des Cca Cco des 26 et 27 mai 2023 à Mouanko »

Pour le ministre des Relations extérieures, outre le fait que la décision viole le droit du travail et peut entrainer un incident diplomatique, elle est prise au mauvais moment : « à l’aube de la célébration du 15è anniversaire de la rétrocession de la péninsule de Bakassi » au Cameroun par le Nigeria. En effet, le 14 août prochain à l’hôtel Hilton de Yaoundé, auront lieu les Awards de l’Avenir couplés à la célébration du 15è anniversaire de la rétrocession de la péninsule de Bakassi au Cameroun.

L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo (1999-2007) est invité à y prendre part comme invité d’honneur du président Paul Biya. Ainsi, pour le Minrex, « l’écho d’une telle décision ne manquerait pas de susciter les spéculations quant au traitement réservé à la communauté nigériane vivant au Cameroun ». Aussi Lejeune Mbella Mbella demande-t-il au Minat de prendre des dispositions pour « préserver la cohésion sociale l’harmonie eu sein de cette unité administrative ».

Cameroun : la Russie offre 100 bourses aux étudiants

Cette bourse d’études comprend : l’éducation gratuite pendant toute la période de formation en la spécialité choisie et une allocation mensuelle.

Dans une correspondance du 13 janvier dernier, le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures (Minrex) en charge du Commonwealth informe son collègue de l’Enseignement supérieur que le gouvernement de la Fédération de Russie met à la disposition des étudiants camerounais 100 bourses d’études pour l’année 2023-2024.

« La partie russe sélectionne les candidats en dernier ressort, réitère sa volonté de coopérer avec la partie camerounaise dans l’attribution desdites bourses », fait savoir le Minrex. La Russie rappelle également que le principal critère de sélection dans l’attribution de ces bourses est « la performance académique du candidat prouvée par un diplôme et approuvée par un entretien », souligne le Minrex.

En 2022 déjà, le gouvernement russe avait déjà mis à la disposition des étudiants camerounais 16 bourses, dont 14 pour les études universitaires et 2 pour la maîtrise et le niveau doctorat, à en croire stopblablacam. Ces bourses étaient ouvertes dans plusieurs domaines, notamment les mathématiques, l’informatique et science, les géosciences biologiques, l’architecture, le génie électrique, la construction navale et le transport maritime.

La coopération entre le Cameroun et la Russie comporte des domaines tels que la sécurité, l’économie, des finances, des infrastructures hydroélectriques, et portuaires.

Cameroun-crise anglophone : la solution définitive divise

Tandis que le gouvernement s’engage à relever le défi de la reconstruction, Me Felix Agbor Balla pense que la discussion s’impose.

 

Du haut de la tribune des Nations unies le 26 septembre 2022, le ministre des Relations extérieures du Cameroun aborde la crise anglophone. Lejeune Mbella Mbella, a met un accent particulier sur  les solutions gouvernementales à la crise sécuritaire qui dure déjà 6 ans. Le bilan fait état de milliers de morts, de nombreuses infrastructures détruites, des milliers de réfugiés et de déplacés…

Entre autres réponses, le représentant du chef de l’Etat Paul Biya a rappelé des actions entreprises. Il s’agit par exemple de l’organisation du Grand dialogue national du 30 septembre au 4 octobre 2019. L’accélération et l’approfondissement de la décentralisation ; le désarmement, la démobilisation et la réinsertion ne sont pas en reste. Le membre du gouvernement n’a pas oublié la protection de l’intégrité du territoire.

Pour le Mirex, le « défi actuel du gouvernement c’est la poursuite de la mise en œuvre de la reconstruction des régions affectées, à travers le Plan d’urgence humanitaire et le Plan de développement  élaboré en concertation avec le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement Ndlr) pour la restauration socioéconomiques des régions susmentionnées », a déclaré Lejeune Mbella Mbella. C’était à la 77è session de l’Assemblée générale de l’Organisation des nations unies à New York.

Discussion entre gouvernement et leaders séparatistes

Cependant, ce propos ne coïncide pas avec le point de vue Me Felix Agbor  Balla, défenseur des droits de l’homme. Pour lui, trois ans après la tenue du Grand dialogue national, la crise se poursuit. « Nous constatons que rien ne change effectivement dans les deux régions en crise sécuritaire depuis 2016. Les enlèvements, les attaques à mains armées, au cours desquelles les civils et les militaires trouvent la mort se poursuivent dans les deux régions », fait-il remarquer. L’enseignant des universités accorde une interview au quotidien Le jour paru ce mardi 27 septembre 2022.

Le fondateur du Centre des droits de l’homme et de la démocratie en Afrique fait des propositions en vue d’une paix durable au Cameroun. « Je propose au gouvernement de discuter avec les leaders séparatistes qui sont au Cameroun dans le but de résoudre définitivement la crise dans le cadre des réunions informelles par exemple (…) Le gouvernement peut aussi consulter les membres de la société civile pour trouver une solution définitive à cette crise. Une réforme des institutions républicaines est aussi nécessaire », suggère-t-il.

Pour rappel, dans la mouvance du Grand dialogue national en 2019, le gouvernement a rencontré la société civile. Cette dernière a d’ailleurs pris part aux travaux au Palais des Congrès de Yaoundé. Au sortir du dialogue, l’option de la décentralisation comme système de gouvernance a été adoptée. D’où le vote et la promulgation de la loi portant code général des collectivités territoriales décentralisées du 24 décembre 2019.

Cette loi a été suivie de la mise en place des régions avec statut spécial au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Pour cela à tort ou à raison, « la régionalisation est en marche (…) Elle continue à renforcer la participation des Camerounais à la gestion des affaires de leur pays », conclut le Minrex devant la tribune de l’ONU.

Le Cameroun emploie plus de 300 dames diplomates

Il s’agit des chiffres du ministère des Relations extérieures en marge de la journée internationale des femmes dans la diplomatie qui est célébrée tous les 24 juin.

Les femmes sont à l’honneur ce 24 juin. Plus précisément, celles qui ont la casquette de diplomate. C’est dans le cadre de la journée internationale des femmes dans la diplomatie. Pour l’Assemblée générale des Nations Unies, cheville ouvrière de l’instauration de cette journée, c’est l’opportunité de reconnaitre le rôle important que joue les femmes dans la promotion de la paix, la sécurité et le développement pour un avenir meilleur, « tout doit être fait pour s’assurer que les dames soient à la table, que leurs voix soient entendues et leurs contributions prises en compte, » a déclaré la secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Amina Mohammed.

Cette fête n’est pas passée inaperçue au Cameroun. A cette occasion, un bilan de la représentativité des femmes faisant carrière dans cette profession a été publié par le ministère des Relations extérieures. Il est par exemple souligné que le Cameroun compte à date, plus de 300 dames diplomates diplômées de l’Institut des relations internationales du Cameroun Iric, qui sont employées dans les services centraux et extérieurs du Minrex. On retrouve par exemple des femmes qui assurent la fonction d’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire dans des représentations diplomatiques. Il y a notamment, Madeleine Liguemoh au Pays-Bas, Marie-Yvette Koloko en Côte d’Ivoire et Edith Ondoa au Gabon.

Dans les services centraux, déconcentrés et extérieures du ministère, 8,5% des chefs de missions diplomatiques sont des femmes, quand 33.33% des postes d’inspecteurs généraux sont occupés par des femmes, 13,33% pour les ministres conseillers, 20% pour les consuls généraux, 39,28% au niveau des premiers conseillers, 22,22% pour les premiers vice-consuls, 36,36% pour les deuxièmes.

Pour ce qui est des premiers secrétaires, on note une représentativité de 23,07%, quant au niveau des deuxièmes secrétaires pour ce qui est des services extérieurs, on compte la présence de 25% de femmes, un même pourcentage pour ce qui est des conseillers techniques.

Au niveau des directeurs, la représentativité des femmes est de 14,28%, 41,86% au niveau des sous directeurs, 20% pour les chargés d’étude, 21,42% pour ce qui est des chargés d’études assistants et 54,81% de chefs de service pour les services centraux.

Diplomatie : Eto’o et Milla pour vendre l’image du Cameroun en Uruguay

Le ministre des Relations Extérieures, Lejeune Mbella Mbella a paraphé vendredi 17 juin 2022, les accords d’amitié entre les deux pays pour faciliter les échanges et partenariats économiques, gagnants-gagnants.

C’est sans doute l’un des temps forts de la visite du ministre des Relations extérieures du Cameroun en Uruguay. Il s’agit de don par Lejeune Mbella Mbella des maillots des Lions Indomptables en l’occurrence ceux de Samuel Eto’o Fils et Roger Milla à ses hôtes. Une manière de consolider les relations entre les deux pays avec deux figures qui ont porté très haut le vert-rouge-jaune. Cela s’est fait dans le cadre de la finalisation de l’accord-cadre entre le Cameroun et l’Uruguay.
En 2017, les deux pays ont commencé à nouer des liens d’amitié. Ce qui marquait alors le démarrage des relations officielles entre les deux Etats. Dans la suite de cette optique, le ministre camerounais des Relations Extérieures, Lejeune Mbella Mbella s’est rendu en l’Uruguay  pour parapher les accords d’amitié qu’il a signé avec le vice-ministre des Relations Extérieures de l’Uruguay, Carolina Batlle Ache le 17 juin dernier.
Ministère des Relations extérieures
Les ministres des Relations extérieures (Cameroun et Uruguay)
Il s’agit d’un accord-cadre de coopération mutuelles avec la consolidation des représentations diplomatiques. L’ambassade du Cameroun au Brésil par exemple, sera placée en charge des affaires du Cameroun en Uruguay et vice versa pour l’ambassade de l’Uruguay en Ethiopie qui va s’occuper du Cameroun.
Pour la partie camerounaise, cette visite a été l’occasion de travailler la dynamisation, la densification et la diversification des relations entre les deux pays. Les diplomates camerounais et Uruguayens, se sont accordés pour fixer le cap de leur coopération vers un partenariat multidimensionnel, la nécessité d’ouvrir dans les meilleurs délais, des négociations en vue de la signature d’accords de partenariat spécifiques, dans divers domaines à l’instar de l’agriculture, l’industrie, le tourisme, l’éducation et le sport.
Le voyage du Minrex en Uruguay a également permis de découvrir que le Cameroun occupe une place importante dans le paysage uruguayen. L’art plastique par exemple du pays comme celle de Carlos Paez, l’un de plus grand peintre de l’Uruguay est faite avec la culture Bantou au cœur d’elle. Sans doute à cause de son vécu à Douala au 20 ème siècle.

Le Cameroun et le Canada s’apprêtent à célébrer 60 ans de coopération

L’événement était au menu des échanges lundi 28 mars 2022 entre le ministre des Relations extérieures (Minrex) Lejeune Mbella Mbella et le haut-commissaire de Canada au Cameroun Richard Bale.

La coopération entre le Cameroun et le Canada date de 1962, soit deux ans après l’accession à l’indépendance du pays de Paul Biya. En cette année 2022, les deux pays vont célébrer leur soixantième anniversaire des relations bilatérales. Plusieurs activités sont ainsi en vue pour donner à cette célébration un caractère particulier.

Il s’agit pour l’essentiel des rencontres à caractère scientifique sur des thèmes d’actualité liés aux relations internationales. « Il y aura une conférence académique en juillet à l’Université de Yaoundé I, précédée par une autre conférence organisée conjointement par l’Université de Maroua et une université canadienne qui aura lieu en juin. Celle-là sera axée sur le terrorisme en Afrique », a informé Richard Bale au sortir de l’audience au Minrex.

Puis sur exhortation du ministre des Relations extérieures, une autre conférence pourrait se tenir dans la région du Sud-Ouest Cameroun en proie à la crise sécuritaire. Le haut-commissaire dit pouvoir compter sur les « bonnes relations avec l’Université de Buea » pour la tenue de cette rencontre scientifique qui est désormais en étude.

Par ailleurs, cette célébration est une opportunité qui annonce le renforcement des relations entre Yaoundé et Ottawa. Dans ce sens, le Canada entend ouvrir un bureau d’immigration à Yaoundé dans le but de faciliter les voyages aux hommes d’affaires, aux touristes, aux étudiants… Et puisque 80% des entreprises canadiennes au Cameroun sont des compagnies québécoises, « la province du Québec va bientôt embaucher un consultant basé à douala. Il va travailler sur les aspects commerciaux Québec-Cameroun », a déclaré Richard Bale.

Cameroun : deux nouveaux ambassadeurs prennent fonction à Yaoundé

Christopher John Lamora des USA et et Daniel Gassiki de la République du Congo ont présenté les copies figurées de leurs lettres de créance lundi 21 mars 2022 au ministre des Relations extérieures (Minrex) Lejeune Mbella Mbella.

Un nouveau vent diplomatique souffle entre Yaoundé, Washington et Brazzaville. Christopher John Lamora et Daniel Gassaki, respectivement nouveaux ambassadeurs des Etas-Unis d’Amérique et de la République du Congo, deux habitués de la République du Cameroun, viennent de présenter les copies de leurs lettres de créance au Minrex, informe le quotidien bilingue Cameroon tribune.

D’abord, nommé le 19 avril 2021 par le président Joe Biden, Christopher John Lamora a été confirmé par le Sénat américain le 18 décembre 2021. Le nouvel ambassadeur remplace Peter Henry Barlerin dont la mission s’est achevée en terre camerounaise en juillet 2020. Le diplomate est de retour au pays où il a séjourné et travaillé entre 1992 et 1993. C’était au Consulat des USA à Douala.

Pendant une trentaine d’année, John Lamora qui s’exprime en anglais, en français et en espagnol, a travaillé en Afrique. Le diplômé des relations internationales a séjourné dans les représentations diplomatiques de son pays au Ghana, en Guinée équatoriale et en République Centrafricaine. A Washington, le Kenya et la République démocratique du Congo ont fait l’objet de ses missions au sein de l’administration américaine. Sa fonction de diplomate l’a aussi conduit en Grèce, en République dominicaine et au Guatemala.

Ensuite, le Minrex a reçu l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo, Daniel Ngassiki. Economiste de formation âgé de 66 ans, a exercé en qualité de secrétaire général de la Banque des Etats de l’Afrique centrale à Yaoundé entre 2010 et 2016. Président de la Fondation infinitique inclusive, organisme qui s’intéresse aux questions de finance, de marché et d’investissement de l’Etat, est auteur de trois ouvrages.

Le Cameroun présente ses mesures face au changement climatique

Cela a été fait par son ministre des Relations extérieures Lejeune Mbella Mbella, lors du forum diplomatique d’Antalya organisé en Turquie du 11 au 13 mars dernier.

Pour la deuxième fois consécutive, la Turquie a réuni sur son sol, chefs d’Etats, de gouvernement, leaders d’opinions publiques, opérateurs économiques et universitaires. Et c’est la ville d’Antalya qui a servi de cadre à leur rencontre.

Rencontre qui porte son nom, Forum diplomatique d’Antalya. Le thème y consacré est ‘Reconstruire la diplomatie’. Le Cameroun représenté par son ministre des Relations Extérieures Lejeune Mbella Mbella, s’est appesanti sur ‘Le changement climatique et la transition énergétique’.

Occasion pour le minrex de présenter les efforts du Cameroun dans sa riposte et la protection de l’écosystème. Lejeune Mbella Mbella a par ailleurs tenu à encourager les investisseurs à rejoindre ce combat pour sauver la nature.

Pour Lejeune Mbella Mbella, les Etats et les institutions financières mondiales doivent financer les politiques climatiques mais également investir en priorité dans les projets axés sur l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et les réseaux d’énergies, ainsi que dans les initiatives de recherche au développement et à l’innovation relevant du secteur énergétique.

Le forum d’Antalya a connu la participation de plusieurs dirigeants mondiaux qui n’ont pas manqué de saluer l’initiative. C’est le ministre des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, qui a prononcé le discours d’inauguration et a déclaré « nous organisons le Forum de diplomatie d’Antalya dans cette ville, qui abritait Patara, le premier parlement du monde, où la tradition de chercher des solutions aux problèmes en parlant et en négociant avait commencé ».

Et il n’a pas manqué de souligner «  la Turquie a le cinquième plus grand réseau diplomatique avec deux cent cinquante-deux missions, avec notre personnel expert dans le monde, y compris dans les zones les plus difficiles, et que nous menons une diplomatie entreprenante en essayant de résoudre les problèmes dans tous les coins du monde, à la fois au niveau des dirigeants et au niveau des ambassades ».

Ce forum qui offre une plateforme de discussions interactives sur les aspects clés de reconstruction  des coopérations bilatérales et multilatérales a été l’occasion pour le Cameroun de renforcer ses relations diplomatiques. Le ministre Lejeune Mbella Mbella a pu rencontrer son homologue turc, Mevlüt Çavuşoğlu.

Les deux diplomates ont pu se féliciter de la coopération, l’amitié et la solidarité qui existent entre les deux pays.

Diplomatie : le Cameroun ouvrira  bientôt une ambassade en Corée du Sud

C’est ce qui ressort de l’audience accordée jeudi dernier par le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, à l’ambassadeur coréen à Yaoundé, Jonghan Kim.

Le Cameroun opère  une nouvelle offensive diplomatique en direction de la Corée du Sud. Selon une information de Cameroon tribune, après son entretien avec le Minrex, le diplomate sud-coréen s’est dit heureux de cette nouvelle qui marque un tournant décisif dans les rapports entre son pays et le Cameroun. Jonghan Kim a promis, face à la presse, de tout mettre en œuvre pour accélérer la procédure enclenchée par la partie camerounaise. « Cette décision (prise par le président de la République Paul Biya) tombe au bon moment, et je suis très content », a-t-il indiqué à cet effet.

Déjà très étroites et fructueuses, les relations entre le Cameroun et la République de Corée du Sud vont davantage se renforcer dans les mois qui viennent avec évolution. Le timing de l’annonce est bien choisi puisqu’elle survient au moment où le Cameroun et la Corée du Sud célèbrent cette année le soixantième anniversaire de leurs relations diplomatiques. Les manifestations liées à cette commémoration ont aussi meublé les échanges entre les deux personnalités.

En attendant un chronogramme officiel des festivités, le diplomate a annoncé que celles-ci allaient toucher, notamment, les domaines politique, économique et culturel. Ce sera également l’occasion de faire le bilan des retombées  de la relation entre les deux pays et de se projeter sur les défis qui interpellent chaque Etat.

A ce propos Jonghan Kim a déjà une idée de ce que vont devenir ces relations. D’après le diplomate, il est question pour son pays d’être encore plus aux côtés du Cameroun pour l’accompagner à divers niveaux dans son projet d’émergence. La Corée envisage ainsi un renforcement de la coopération économique et une plus grande implication dans le secteur de l’agro-industrie pour accélérer le développement.

Manifestation de la BAS : l’Ambassadeur de Belgique convoqué au Minrex pour s’expliquer

Suite au mouvement d’humeur constaté ce lundi 14 juin 2021 au siège de la mission diplomatique camerounaise à Bruxelles, des personnes réclamant la libération  du jeune Clément Bonda, récemment interpellé et écroué à la prison de Mbanga après avoir tenu des propos injurieux à l’égard du Président Paul Biya et de ses ministres, le patron des Relations extérieures,  Lejeune Mbella Mbella a fait appel  au diplomate Belge, SE. Eric Jacquemin.

 

Eric Jacquemin vient d’être convoqué au ministère camerounais des Relations extérieures,  quelques heures après le mouvement d’humeur tenu ce lundi devant l’Ambassade du Cameroun à Bruxelles.  La fameuse Brigade Anti-Sardinards (Bas) a refait surface en s’introduisant  dans les services de l’ambassade du Cameroun située à l’Avenue Brugmann à Bruxelles.

Selon plusieurs sources, l’équipe de combattants, accompagnée par des figures emblématiques de cette résistance tels, Olivier Tchanang et Gaétan et bien d’autres, ne sont pas allés par quatre chemins, pour exiger aux Camerounais présents dans l’ambassade, d’évacuer les lieux, afin qu’ils confrontent les responsables des lieux « aux tortures que subissent toute la jeunesse opprimée et séquestrée de notre pays, qui n’a plus le  droit  de s’indigner, de crier sa colère face à la misère croissante qui la détruit considérablement », a-t-on entendu dire.

Drapeau du Cameroun en main,  ils demandent de libérer les trois Camerounais arrêtés à Njombé Penja à la suite d’une vidéo dans laquelle il proférait des injures au chef de l’État, dénonçant le scandale du Covidgate. Les manifestants exigent que l’Ambassadeur intervienne au Cameroun pour la relaxe des trois jeunes. Les forces de sécurité sont intervenues pour sécuriser les lieux.

Au pays, plusieurs voix se sont fait entendre pour exiger la libération de ces jeunes. A l’instar de celle de l’honorable Benilde Djeumeni, député SDF de la circonscription du Moungo Sud, qui estime que la détention de Clément Bonda, André Boris Wameni et Flavy Kamou est  arbitraire.

Jugé ce lundi 14 juin au Tribunal de première instance de Mbanga, la première comparution des trois jeunes hommes a été renvoyée en délibérée au 17 juin 2021.

Cameroun : Médecins sans frontière négocie sa réhabilitation

Suspendue de ses activités dans la région du Nord-Ouest par les autorités camerounaises il y a quelques mois pour n’avoir pas respecté les conventions internationales, l’ONG par son Directeur général Stephen Paul Cornish a entamé des discussions avec le ministre des Relations extérieure Lejeune Mbella Mbella pour une reprise de ses affaires.

Le ministère des Relations extérieures a connu une ambiance particulière le 12 mai dernier. Lejeune Mbella Mbella, le patron administratif des lieux a accordé une audience à Stephen Paul Cornish, le Directeur général de Médecins sans frontières (MSF). Si rien n’a filtré des échanges, l’on suppose qu’il était question au cours de cette entrevue d’examiner les voies de relance des activités de cette Organisation non gouvernementale (ONG) dans le Nord-Ouest.

On se souvient qu’au mois de décembre 2020, Adolphe Lélé Lafrique, avait suspendu les activités de Médecins sans frontières. Le gouverneur de la région du Nord-Ouest reprochait à cette ONG d’apporter des soins aux groupes séparatistes. La suspension d’activités infligée à MSF signifiait qu’elle n’était plus autorisée à collaborer avec les formations sanitaires du Nord-Ouest. Adolphe Lele Lafrique avait alors chargé le Délégué régional de la santé de sa région d’implémenter cette mesure.

Dans la foulée, Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale, en recevant Dr Modeste Tamakloé Koku, chef de mission de MSF au Cameroun avait  exhorté l’Ong à plus de neutralité et d’impartialité en ce qui concerne son déploiement dans les régions anglophones, avec les attaques meurtrières que mènent les groupes sécessionnistes depuis bientôt quatre ans.

En rappel, c’est depuis 35 ans que MSF mène ses activités au Cameroun. Cette ONG se montre très active dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en apportant une aide médicale comprenant des soins nutritionnels et en santé mentale, des actions de promotion de la Santé et de la chirurgie en cas d’afflux massif de blessés. Ces trois régions sont en proie à diverses menaces sécuritaires qui ont engendré d’importants besoins humanitaires.

Les Etats-Unis ont décidé du rapatriement de 81 Camerounais qui se disaient “menacés” dans leur pays

Ces Camerounais, rassemblés dans l’Etat américain du Texas et jugés en situation irrégulière, arrivent à l’aéroport international de Douala ce 14 octobre

 

Le ministère des Relations extérieures du Cameroun (Minrex) a été notifié par les Etats-Unis de l’interpellation sur le sol américain, précisément au Texas et les Etats environnants, de 81 Camerounais en situation irrégulière (sans-papiers). 

La plupart de ces Camerounais ont voulu s’opposer à leur rapatriement dans leur pays en évoquant des “menaces sur leur sécurité”, selon la presse publique.

L’avion ramenant ces compatriotes, qui a décollé des Etats-Unis mardi au courant de l’après-midi, arrive à l’aéroport international de Douala ce 14 octobre.

Le Minrex et le ministère des Affaires sociales comptent aider ces Camerounais à regagner leurs différentes familles.

Cameroun : l’ambassade des USA présente son chargé d’affaires

Dans une vidéo publié le 8 octobre 2020, la représentation diplomatique des États-Unis présente et donne plus d’explications sur la personne de Fitz Patrick Vernelle. La Chargée d’affaires qui dirige l’ambassade en attendant l’arrivée du futur ambassadeur. Elle est au Cameroun depuis mai 2018 et a travaillé avec le précédent Peter Henry Barlerin.

Regardez la vidéo ci-dessous

Cameroun : le Minrex instruit le renforcement de la sécurité dans ses ambassades

Dans une circulaire adressée le 7 septembre 2020 aux chefs des missions diplomatiques du Cameroun à l’étranger, le ministère des Relations extérieures ordonne  que les dispositifs de sécurité soient renforcés du fait de la recrudescence des menaces proférées par certains membres de la diaspora.

Les menaces de la « Brigade anti-sardinards » (BAS) à l’étranger sont prises au sérieux à Yaoundé. Dans une circulaire adressée le 7 septembre 2020 aux chefs des missions diplomatiques du Cameroun, le ministère des Relations extérieures ordonne le renforcement des dispositifs de sécurité autour des immeubles diplomatiques du fait de la recrudescence des menaces proférées par certains segments de la diaspora.

« J’ai I ‘honneur de vous rappeler en urgence, mes prescriptions antérieures visant au renforcement des mesures de sécurité et la mise en place des procédures d’alerte en coordination avec les autorités compétentes du pays d’accueil, afin de prévenir tout acte de nature à porter atteinte à l’intégrité de nos locaux diplomatiques et consulaires. Ces mesures de protection devront être étendues aux résidences diplomatiques et à tous les bâtiments de I ‘Etat situés dans vos juridictions respectives », écrit le ministre délégué auprès du Minrex,

Adoum Gargoum ajoute : « par ailleurs, je vous demande de bien vouloir instruire les responsables de nos Missions militaires et l’ensemble des services, de s’impliquer dans la mise en œuvre et l’animation de ce dispositif spécial de protection et de sécurisation de nos immeubles diplomatiques ».

L’on se souvient que plusieurs ambassades du Cameroun à l’étranger ont déjà fait l’objet de saccages par des personnes qui désapprouvent la gestion du pays et l’autorité du chef de l’Etat Paul Biya. La mesure du Minrex vise à prévenir une quelconque récidive.

Coronavirus: 1725 Camerounais déjà rapatriés au 28 mai 2020 (officiel)

Un autre contingent “de plus de 1000 Camerounais” en cours d’identification à travers différents pays, selon le gouvernement

 

Depuis la fermeture de nombreuses frontières à travers le monde, décidée pour limiter la propagation de la Covid-19, 1725 personnes ont déjà été rapatriées par le Cameroun, a fait savoir, le 28 mai dernier, le ministère des Relations extérieures. 

Ces personnes ont été rapatriées à la charge de l’Etat dans le cadre de deux contingents.

“Les préparatifs sont en cours pour le rapatriement d’un troisième contingent de plus de 1000 Camerounais en cours d’identification dans différents pays”, souligne le communiqué publié à l’issue du conseil de cabinet du mois de mai.

L’ambassadeur des USA au Cameroun aurait été convoqué au Minrex

Selon La Voix de l’Amérique, Peter Henry Barlerin a été convoqué mardi par le ministre camerounais des Relations extérieures. Au menu des échanges, la communication du diplomate après son audience au Palais de l’Unité la semaine dernière.

Une rencontre entre le ministre camerounais des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbellla, et l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin aurait eu lieu mardi, révèle La voix de l’Amérique sur son site. Le média, qui emploie le terme « convoqué » pour mettre en exergue le ton hostile des échanges, fait également savoir que la récente communication du diplomate sur la crise anglophone et la succession de Paul Biya était le seul sujet à l’ordre du jour.

La communication polémique a été faite à la sortie d’une audience que le président Paul Biya a accordée jeudi à Peter Henry Barlerin. Il s’agit d’une retransmission de la session de questions-réponses à laquelle celui-ci s’est livré avec des journalistes de la presse gouvernementale, au Palais de l’unité.

On apprend de la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux que Peter Henry Barlerin aurait demandé au Président de la République du Cameroun – à la tête du pays depuis plus de 35 ans – de penser à sa succession; mais aussi, de la façon dont il aimerait que l’on se souvienne de lui.

On y a appris par la même occasion comment la crise socio-politique qui paralyse les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis plus d’un an est perçue par les Etats-Unis. La description faite des actions militaires sur place est sombre: « assassinats ciblées », « incendies et pillages des maisons », « arrestations sans accès à une assistance juridique« 

Les Etats-Unis posent aussi la responsabilité de certains sécessionnistes dans les violences en cours dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Selon Peter Barlerin, ceux-ci auraient commis des « meurtres de gendarmes », « des incendies d’école » et « des enlèvements d’écoles« .

A Yaoundé,  l’on  dénonce l’ingérence des Etats-Unis dans les affaires publiques camerounaises.

 

 

 

 

 

 

Can 2019: la diplomatie camerounaise en mode offensive

Des audiences ont été accordées mercredi au Minrex, aux ambassadeurs d’Algérie, du Maroc et d’Egypte au Cameroun. Les portes du ministère des Sports se sont, quant à elles, ouvertes pour l’accueil de l’ambassadeur de Chine.

Le gouvernement camerounais tient à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2019). Et pour y parvenir il a engagé mardi, des rencontres avec les représentants des pays «prêts» à remplacer le Cameroun pour l’accueil de ladite compétition. Hier mercredi, 09 août 2017, les ambassadeurs d’Algérie, du Maroc et d’Egypte ont échangé sur le sujet avec le ministre délégué des Relations extérieures chargé des Relations avec le monde islamique, Adoum Gargoum. Le but était de calmer les  ardeurs de ces pays en réitérant la détermination du gouvernement à respecter ses engagements.

«Les audiences se sont achevées sur une note amicale, avec chacun des Chefs de Missions Diplomatiques, qui ont tour à tour assuré le gouvernement du Cameroun du soutien de leurs pays respectifs dans l’organisation de la CAN 2019», indique le Minrex sur sa page  Facebook.

Ces rencontres surviennent près d’une semaine après que le président de la Confédération africaine de football (Caf), Ahmad Ahmad, a affirmé qu’ «aucun site camerounais n’est disposé pour accueillir la Can» ; ce, malgré les nombreuses communications des autorités pour assurer que la construction et la réhabilitation des infrastructures manquants se poursuit.

En réponse à cela, le Cameroun s’active davantage autour de ses partenaires dans la construction des stades. C’est à ce titre que l’ambassadeur de Chine, Wei Wenhua, a été reçu en audience au ministère des Sports et de l’Education physique mercredi. Son pays, s’était occupé de la construction des stades de Bafoussam et de Limbé, tous les deux homologués par la Caf. Pour cette nouvelle aventure, la Chine propose d’apporter son expertise en matière d’organisation des compétitions sportives.

Cameroun: vers la création des nouvelles représentations diplomatiques à l’étranger

De nouvelles ambassades devraient voir le jour au Soudan, en Tanzanie et en Ouganda, ainsi que des représentations consulaires au Koweït et au Liban

Le Cameroun prévoit de créer des nouvelles ambassades et consulats en Afrique et au Moyen-Orient d’après la loi des finances 2017 actuellement en débat au parlement.

Ainsi, de nouvelles ambassades devraient voir le jour au Soudan, en Tanzanie et en Ouganda, ainsi que des représentations consulaires au Koweït et au Liban.

Ce déploiement diplomatique, a-t-on appris, participe de l’ambition de l’Etat du Cameroun à densifier la coopération avec les nouveaux partenaires tout au long de l’année prochaine, aussi bien en Afrique qu’en Asie et en Europe.

Pour ce faire, le gouvernement a soumis à la validation des parlementaires camerounais une enveloppe budgétaire de 38,116 milliards de francs CFA en 2017 pour le ministère des Relations extérieurs (Minrex) contre 30,017 milliards de francs CFA en 2016, soit une hausse d’environ 28 milliards de francs CFA.


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Le Nouvel ambassadeur du Tchad au Cameroun chez le Minrex

Mahamat Ahmat Karambal était reçu mercredi par le Ministre camerounais des Relations extérieures à qui il a présenté les copies figurées de ses lettres de créance

Le nouvel ambassadeur Du Tchad au Cameroun, Mahamat Ahmat Karambal, entre en fonction. Le diplomate a présenté mercredi, 19 octobre 2016, les copies figurées de ses lettres de créances au ministre camerounais des Relations extérieures, Lejeune Mbela Mbela.

Mahamat Ahmat Karambal place son séjour à la tête de cette représentation diplomatique sous le signe du renforcement des relations bilatérales entre le Cameroun et le Tchad. Notamment en ce qui concerne la lutte contre la secte islamiste Boko Haram,

Il entend également uvrer à la réalisation des projets liant les deux pays. Il s’agit entre autres, de la construction du pont Kousseri-Ndjamena, de la route Ngaoundéré-Touboro-Moundou et le pipeline Doba-Kribi.

Mahamat Ahmat Karambal est né en 1947. Il a assumé les fonctions de ministres des Postes et Télécommunications et des Mines et de la Géologie. Il a également été gouverneur de la région tchadienne du Moyen Chari avant sa nomination du 28 juillet 2016.


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Le nouvel ambassadeur de France au Cameroun reçu au Minrex

Gilles Thibaut a présenté mardi ses lettres de créances au ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé des relations avec le monde islamique, Adoum Gargoum

Le nouvel ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibaut, a présenté mardi, 27 septembre 2016, ses lettres de créances au ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieurs chargé des relations avec le monde islamique, Adoum Gargoum.

Installé au Cameroun au plateau Atemengue, à Yaoundé la capitale, le diplomate français a officiellement pris ses fonctions le 17 Septembre 2016. Il présentera officiellement ses lettres de créances au président Paul Biya dans les prochains jours.

Gilles Thibaut était jusqu’ici en poste au Burkina Faso où il a passé trois ans cumulativement avec les fonctions d’ambassadeur auprès de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Né le 14 avril 1959 à Poitiers, marié et père de quatre enfants, Gilles Thibaut est titulaire d’une maîtrise en droit public et d’un diplôme d’études approfondies en sciences administratives. C’est un ancien élève de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion « Montcalm », 1982. Entre mai et juillet 2001, il a été auditeur à l’Institut diplomatique. Et de 2011-2012, il a été auditeur du 3ème Cycle supérieur du développement durable.

Gilles Thibault, conseiller des affaires étrangères hors classe, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République du Cameroun, remplace ainsi Christine Robichon appelée à d’autres fonctions.

Gilles Thibault.
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Christine Robichon élevée à la dignité de Grand officier de l’ordre de la valeur

L’ambassadrice de France au Cameroun, arrivée en fin de séjour, a été honorée au cours d’un diner d’Etat offert le 12 septembre par le Minrex, au nom du président de la République

L’ambassadrice de France au Cameroun, Christine Robichon, a été élevée à la dignité de « Grand officier de l’ordre de la valeur », au nom du chef de l’Etat. C’était au cours d’un diner d’Etat offert lundi, 12 septembre 2016, par le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella au Mont Fébé hôtel de Yaoundé, la capitale du pays.

Le ministre des Relations extérieures a transmis la satisfaction du président de la République pour l’excellence des relations entre le Cameroun et la France, et le dynamisme de celle qui va quitter ses fonctions à Yaoundé dans les prochains jours.

« C’est une grande fierté et une grande reconnaissance à l’égard du Cameroun, et je remercie le chef de l’Etat de ce geste et l’ensemble du peuple camerounais » a déclaré Christine Robichon, arrivée en fin de séjour. Dans le toast, le Minrex a salué l’action de la diplomate qui vient de passer trois ans au Cameroun. « La moisson est abondante », a souligné Lejeune Mbella Mbella.

L’ambassadrice de France était accompagnée d’une dizaine de membres du gouvernement couvrant les différents secteurs de la vie nationale (sécurité, économie, social.) et le délégué général à la Sûreté nationale.

A l’occasion, le Minrex a rappelé que Christine Robichon est arrivée au Cameroun dans un contexte difficile. Le pays faisait face à d’importants défis sur le plan sécuritaire, avec les attaques de la secte Boko Haram dans la partie septentrionale et les bandes armées venues de la République centrafricaine à l’Est. Et la France n’a pas manqué de s’impliquer, aux côtés d’autres Etats, dans la recherche des solutions à ces crises, avec les sommets sur la sécurité organisés à l’Elysée en mai 2014 et à Abuja cette année.

L’ambassadrice de France au Cameroun, Christine Robichon, arrivée en fin de séjour.
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Vers une coopération entre le CHRACERH et des médecins français

Le sujet portant sur le renforcement du CHRACERH était au centre d’une discussion entre la délégation française et le Minrex

Le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella a reçu lundi 22 août une délégation de médecins français, en vue de la négociation de la coopération universitaire et médicale avec le CHRACERH.

Les discussions entre le Minrex et la délégation de médecins venue d’Europe (le Pr. Clément Jimenez du Centre hospitalier et universitaire de Bordeaux en France, le Pr. Bruno Van Herendael, président de la Société internationale de chirurgie endoscopique en gynécologie…) ont notamment porté sur le renforcement du CHRACERH (Centre Hospitalier de Recherche et d’Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine).

Ils ont surtout noté les bienfaits de cette structure internationale dans certaines familles camerounaises ayant des difficultés de procréation depuis son inauguration le 6 mai 2016 par la première Dame du Cameroun, Chantal Biya. Le CHRACERH a réussi l’exploit de permettre à de nombreuses femmes d’enfanter à l’instar d’une femme ménopausée de 52 ans.

Le CHRACERH relève d’importants défis en matière de fécondation in vitro, les cancers gynécologiques et la chirurgie sans ouverture de ventre (endoscopique). Cependant, elle doit s’arrimer aux technologies dynamiques et les trouvailles scientifiques dans le domaine, c’est pourquoi le Pr. Jean-Marie Kasia a estimé qu’ils doivent solliciter la coopération internationale.

Le Pr. Jean-Marie Kasia a apprécié la collaboration avec plusieurs établissements hospitaliers en Europe mais sollicite un accompagnement du ministère des Relations extérieures pour la concrétisation de ces plates-formes.

Ladite délégation était conduite par l’administrateur directeur général du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine, le Pr. Jean Marie Kasia


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Moushira Khattab en visite chez le Minrex au Cameroun

La diplomate, reçue en audience lundi par le ministre camerounais des Relations extérieures Lejeune Mbella Mbella, serait parmi les candidats à la prochaine présidentielle égyptienne

Au sortir de l’audience qui lui a été accordée lundi 27 juin 2016, Dr. Moushira Khattab, diplomate de carrière, réorientée vers le développement et les droits de l’homme durant les 15 dernières années, ne s’est pas exprimée sur le sujet des échanges avec le ministre camerounais des relations extérieures. Selon certains observateurs de la scène diplomatique, elle « serait venue (au Cameroun, Ndlr) parler de son projet de candidature » à l’élection présidentielle à venir dans son pays, l’Egypte. Selon certaines sources, elle lorgnerait également le poste de Dg de l’Unesco.

Dr. Moushira Khattab a servi comme ambassadrice auprès des Républiques Tchèque et Slovaque (1992-1994) et comme premier ambassadeur d’Égypte en Afrique du Sud (1994-1999). A servi en tant que Secrétaire générale du Conseil National Égyptien pour l’Enfance et la Maternité (Cnem) (1999-2010), plus haute entité nationale en charge de la coordination, la surveillance, le suivi du budget ainsi que la proposition d’actions nationales en faveur des questions de l’enfance et de la maternité. Elle a démontré une vision moderne et du courage dans la défense de ses positions, en particulier celles qui ont trait à la création d’une culture favorable au développement durable et des droits humains.

Dr. Moushira Khattab fut également experte, vice-présidente et rapporteuse de la Commission des Nations-Unies sur les droits de l’enfant à Genève de 2002 à 2010. Elle est parvenue à retirer les réserves Égyptiennes par rapport à la Convention relative aux droits de l’enfant (Cde) de 2003.

La diplomate égyptienne a à son actif un grand nombre de réalisations à la fois concrètes et largement reconnues dans les domaines de la diplomatie, de l’éducation, de la culture, du développement durable et des droits humains. En décembre 2013, elle se classe au troisième rang parmi les cinq premières femmes militantes pour les droits de l’homme dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Femme dynamique et animée par le désir bâtir un consensus autour des questions cruciales, elle a occupé de prestigieux postes tant dans son pays qu’à l’international.


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Le Cameroun célèbre la Journée des Nations unies

Le ministère des Relations extérieures, en collaboration avec le système des Nations unies au Cameroun, commémore samedi le 70ème anniversaire de l’Organisation des Nations Unies

Le ministère des Relations extérieures (Minrex) célèbre demain samedi, 24 octobre 2015, en collaboration avec le Système des Nations unies au Cameroun, la Journée des Nations unies. L’édition 2015 de cette célébration marque le 70e anniversaire de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Le 24 octobre étant un samedi, la cérémonie marquant cette commémoration a été ramenée à ce vendredi 23 octobre, avec la participation, au Minrex, des membres du gouvernement et des chefs de missions diplomatiques. C’est l’aboutissement d’une série d’événements et d’activités organisés depuis plusieurs mois dans le cadre de cette commémoration. Les manifestations ont lieu tant au siège de l’ONU à New York aux Etats-Unis qu’ailleurs dans le monde.

Le 70e anniversaire de l’ONU est l’occasion de contempler l’histoire des Nations unies et faire le bilan de ses activités. Il s’agit aussi de mettre en lumière les domaines dans lesquels l’ONU-et la communauté internationale tout entière-a besoin de redoubler d’efforts pour répondre aux défis actuels et futurs, sur trois thèmes principaux d’action: la paix et la sécurité, le développement, et les droits de l’homme.

L’ONU et le Cameroun
L’ONU a été instituée le 24 octobre 1945 à la suite de la ratification de la Charte par la Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’URSS et la majorité des autres pays signataires.

Territoire sous mandat de la SDN, puis, sous tutelle de l’ONU, le Cameroun a été admis à l’ONU le 20 septembre 1960. Pupille des Nations unies, le Cameroun a fait l’objet d’une attention particulière de la part des différents secrétaires généraux de cette institution. D’où les visites répétées de plusieurs d’entre eux dans notre pays. Le Cameroun figure également parmi les pays africains qui participent de façon positive et active à la vie et aux activités des Nations unies. Cet attachement à l’ONU se traduit par la participation active du chef de l’Etat Paul Biya aux grandes rencontres internationales tenues au siège de l’ONU. Le Cameroun a aussi siégé en qualité de membre non-permanent du Conseil de sécurité de 2001 à 2003. Par ailleurs, la famille des Nations unies participe aux efforts de développement du Cameroun.

La relation entre le Cameroun et l’Organisation des Nations unies aura connu l’un de ses points culminants avec la résolution de l’affaire Bakassi, dont l’Accord de Greentree aux Etats Unis d’Amérique, du 12 juin 2006 entre le Cameroun et le Nigeria, sous les auspices de Kofi Atta Annan, alors secrétaire général de l’ONU et en présence de quatre Etats témoins (France, Etats-Unis d’Amérique, Allemagne et Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord), et qui venait confirmer la souveraineté du Cameroun sur la péninsule de Bakassi, est l’une des principales illustrations.

Cet accord s’inscrivait en droite ligne des pourparlers engagés par le Cameroun et le Nigeria, sous l’égide des Nations unies en vue de la mise en uvre de l’arrêt de la Cour internationale de justice de La Haye du 10 octobre 2002. Toutefois, ces dernières années, le président Paul Biya, tenant compte des mutations intervenues depuis 1945 et du poids actuel de l’Afrique, a appelé de ses v ux une réforme de l’ONU.

En effet, le 6 janvier 2012, dans son discours en réponse aux v ux du corps diplomatique à Yaoundé, le chef de l’Etat déclarait: «J’observe aussi, pour le déplorer, que, contrairement à ce que l’on avait pu espérer, la réformes des Nations unies marque le pas. L’Afrique demeure sous-représentée au Conseil de sécurité, ce qui ne lui permet pas de peser suffisamment sur les décisions qui concernent l’ensemble de la communauté internationale, y compris celles qui touchent à ces propres intérêts. Il y a là, outre une injustice, le risque de ne pas prendre en compte la position des intéressés et de faire fausse route».


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Affaire de primes des soldats camerounais: l’Union africaine s’engage à payer

Le représentant-résident de l’organisation a expliqué jeudi à Yaoundé que la situation est due à des retards administratifs. C’était au cours d’une audience, à lui, accordée par le Minrex

Le ministre camerounais des Relations extérieures a reçu jeudi, 10 septembre 2015, en audience, le représentant-résident de l’Union africaine (UA) à Yaoundé.

La rencontre entre Pierre Moukoko Mbonjo et Mezui m’Ella intervenait au lendemain du mouvement d’humeur de quelque 200 soldats camerounais revenus de la République centrafricaine et qui ont servi dans le cadre de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA). Ces militaires entendaient réclamer le paiement de huit mois de primes impayées à l’issue de leur mission.

A l’origine de ce problème, «des retards administratifs qui sont en train d’être réglés au niveau d’Addis-Abeba et qui vont avoir leur épilogue d’ici peu», a expliqué le représentant-résident de l’UA, face à la presse jeudi.

Une déclaration qui venait à la suite de celle faite quelques heures plus tôt chez certains confrères par l’ambassadeur Smail Chergui, commissaire à la Paix et à la sécurité de l’Union africaine. Ce dernier indiquait, par ailleurs, que les soldats camerounais ne sont pas les seuls concernés par cette situation.

Mezui m’Ella a également tenu à souligner que le gouvernement camerounais n’avait rien à voir avec cette question de primes impayées. Le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, l’avait d’ailleurs indiqué au cours du point de presse tenu mercredi, quelques heures après le mouvement d’humeur observé dans les rues de Yaoundé.


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Diplomatie: les femmes veulent plus de places dans ce corps de métier

Elles ont formulé ce v u au cours d’un symposium scientifique consacré à la gent féminine, ouvert mardi à Yaoundé au ministère des Relations extérieures

En 1976, seule une femme faisait partie du milieu diplomatique. Joséphine Fotso est la première femme admise à l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric) cette année-là. Quatre décennies plus tard, elles sont plus de 300 diplomates, sorties de cet établissement et employées au ministère des Relations extérieures (Minrex).

L’association Dynamique des femmes de la diplomatie camerounaise (Dyfedcam) parle de «montée en puissance de la femme dans la diplomatie». Témoin de ce processus, le Pr Pierre Moukoko Mbonjo, enseignant à l’Iric depuis 1986, aujourd’hui ministre des Relations extérieures, estime, en sa qualité d’employeur de ce personnel, que «cette montée en puissance est à la fois quantitative et qualitative».

Hier au Minrex, l’ouverture du symposium scientifique était consacrée à la place de la femme dans le corps de la diplomatie. Dans les services centraux à Yaoundé, si on a 50% de femmes directeurs, il n’y a qu’une seule femme sous-directeur ou assimilée soit 12%. Chez les chefs de service et assimilés, elles représentent à peine 40%. Dans les services extérieurs, le Minrex lui-même a reconnu que «parce qu’il n’y a pas eu des mouvements depuis», la femme est restée presque absente à divers niveaux de responsabilités (deuxième secrétaire, premier secrétaire, conseiller, premier conseiller ou ministre conseiller). D’ailleurs, elles ne représentent que 4,16% des ambassadeurs du Cameroun.

D’où le plaidoyer d’Edith Ondoua Ateba, présidente en exercice de la Dyfedcam pour que le ministre Moukoko Mbonjo soit leur porte-parole auprès du chef de l’Etat, afin que la valorisation de la femme déjà entamée suive son cours. «La diplomatie camerounaise se fera désormais avec la femme ou ne se fera pas», a déclaré Edith Ondoua Ateba.

Les femmes diplomates en conclave en septembre 2014 (Archives)
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