Nécrologie : qui était l’homme d’affaires Mohamadou Abbo Ousmanou?

Le natif de Ngaounderé a rendu l’âme dans la soirée du 13 octobre 2023 en Turquie des suites de maladie.

Alhadji Abbo est mort à 87 ans en Turquie où il était évacué pour des raisons sanitaires. Né en 1936 à Ngaoundéré, il a commencé sa carrière dans le commerce après avoir travaillé comme convoyeur. Il est devenu propriétaire d’un car de transport et a ensuite fondé Maïscam,une agro-industrue spécialisée dans la production de maïs et de ses dérivés. Aujourd’hui, Maïscam est l’un des principaux fournisseurs locaux de la Société anonyme des boissons du Cameroun (SABC), avec la vente de 10 000 tonnes de gritz de maïs chaque année.

Il est également présent dans le tourisme avec son hôtel le relais St Hubert de Garoua. Présent dans le transport dans toutes les régions du septentrion du Cameroun, l’homme aux 60 mosquées est propriétaire d’un des plus grands ranchs du Cameroun, le ranch AMAO qui compte plus de 10 000 têtes de bovins.

A la tête du Conseil d’administration de la société sucrière Nouvelle sucrière du Cameroun (Nosuca), l’homme aux 36 enfants et 4 femmes est propriétaire d’un impressionnant château bâti sur plus de 3 hectares dans la ville de Ngaoundéré. Le défunt était  l’une des plus grandes fortunes du Cameroun sur près de 60 ans. Il est classé parmi les plus grands milliardaires d’Afrique francophone par le magazine Forbes Afrique. Membre du bureau politique du RDPC, Mahamadou Abbo est la 8e personnalité décédée sur les 23 que compte le cercle décisionnel du parti de Paul Biya.

 

 

 

Disparition : Salif Keita, légende du football malien, est mort

L’ancien footballeur de l’As Saint Etienne s’est éteint ce 02 septembre 2023 à 76 ans. Il a marqué l’histoire des Verts et celle du football malien, remportant le premier Ballon d’or africain en 1970.

Le monde du football est en deuil. « Le premier ballon d’or africain, Salif Keita Domingo a tiré sa révérence. » La fédération malienne de football a annoncé le décès de l’ancien attaquant ce samedi à l’âge de 76 ans. Le Malien avait marqué l’histoire du football africain. Il avait décroché le premier Ballon d’or récompensant le meilleur joueur de son continent   en 1970. S’il a débuté sa carrière au pays, entre le Stade Malien et l’AS Real Bamako, il a débarqué en Europe en revêtant le maillot vert de l’AS Saint-Étienne.

En Loire, la légende « Domingo » pèse 185 matchs, 140 buts, trois titres de champion de France et une anecdote amusante. Alors qu’il s’était fait dérober son argent avant d’embarquer pour la France au Liberia, il a dû s’y reprendre à plusieurs fois pour dénicher un taxi prêt à avaler les kilomètres de route jusqu’à Saint-Étienne. Cet attaquant imprévisible n’a pas regretté son long périple. Le climax de son passage sur l’Hexagone ? La saison 1970-1971, celle du record de buts de Josip Skoblar (44 buts), mais aussi celle des 42 réalisations de Keita.

«La panthère noire »  s’en est allée, emportant avec elle un morceau de notre club, a réagi le club ligérien sur les réseaux sociaux. Salif Keita, nous pleurons ta disparition. » Il a profité de son passage dans le Forez pour disputer un match contre le Santos de Pelé en 1971, le temps pour lui de voler la vedette au Rei lors de la partie. L’icône stéphanoise a poursuivi sa carrière à Marseille, avant de rejoindre Valence, le Sporting et d’achever son aventure aux Etats-Unis.

Keita a également disputé l’unique finale du Mali en Coupe d’Afrique des nations. Preuve de son poids dans l’histoire footballistique malienne, il a été président de la fédération de 2005 à 2009. Surtout, il a fondé le Centre Salif-Keita en 1994, qui a abreuvé la sélection malienne en talentueux footballeurs, de son neveu Seydou Keita à l’ancien Lyonnais Mahamadou Diarra, à en croire le Parisien. Les autorités maliennes annoncent ses obsèques pour le 6 septembre 2023.

Russie : enquête et réactions après la mort de Prigojine dans le crash d’un avion

Le chef du groupe paramilitaire Wagner, Evgueni Prigojine, à l’origine d’une rébellion contre l’état-major russe en juin, est mort.

Un avion privé s’était écrasé mercredi au nord de Moscou. Après plusieurs heures d’incertitude sur sa présence ou non à bord, son décès a été confirmé. Après plusieurs heures d’incertitude, le groupe paramilitaire a confirmé la mort d’Evgueni Prigojine dans un crash d’un avion en Russie . « Le chef du groupe Wagner, héros de la Russie, véritable patriote de sa patrie, Evgueni Prigojine, est décédé des suites des actions de traîtres à la Russie », a-t-il écrit, avant que l’Agence fédérale du transport aérien russe confirme également la nouvelle.

Que sait-on du crash ?

Selon le récit du journal le Parisien, Un avion avec dix personnes à bord s’est écrasé mercredi près du village de Kujenkino, dans la région de Tver, au nord-ouest de Moscou. « Il y avait dix personnes à bord, dont trois membres d’équipage. Selon les premières informations, toutes les personnes à bord sont décédées », avait indiqué sur Telegram le ministère russe des Situations d’urgence. « Le ministère russe des Situations d’urgence mène des opérations de recherche », a-t-il encore précisé.

Des vidéos, dont on n’a pas pu confirmer l’authenticité, ont été diffusées sur plusieurs chaînes Telegram se disant liées à Wagner, montrant des débris en feu dans un champ ou encore un appareil tombant du ciel. Selon un responsable des services de secours cité par l’agence Ria Novosti, les corps de huit personnes ont jusqu’à présent été retrouvés sur le site du crash. L’agence TASS a elle mentionné sept corps récupérés.

Enquête ouverte

« Une enquête a été ouverte sur le crash de l’avion Embraer Legacy, survenu ce soir dans la région de Tver », ont sobrement indiqué les autorités russes.

L’enquête a été ouverte pour « violation des règles de sécurité du transport aérien ». « Une équipe d’enquêteurs a été envoyée sur les lieux (…) pour établir les causes de l’accident », a indiqué dans un communiqué le Comité d’enquête russe. Selon Rossaviatsia, l’appareil appartenait à la société MNT-Aero, spécialisée dans l’aviation d’affaires.

Prigojine était à bord

Selon les agences Ria Novosti, Tass et Interfax, se référant à l’agence russe du transport aérien Rossaviatsia, le nom d’Evgueni Prigojine figure sur la liste des passagers de cet avion qui devait relier Moscou à Saint-Pétersbourg. Wagner avait toutefois laissé entendre que leur chef aurait pu se trouver dans un second avion, avant de finalement annoncer son décès.

« Le chef du groupe Wagner, héros de la Russie, véritable patriote de sa patrie, Evgueni Prigojine, est décédé des suites des actions de traîtres à la Russie », a écrit Wagner sur Telegram. L’Agence fédérale du transport aérien russe a également confirmé sa mort, mais aussi celle de Dmitri Outkine, le bras droit de Evgueni Prigojine.

Qui était Prigojine ?

Evgueni Prigojine a été à l’origine en juin d’une rebellion dirigée contre l’état-major russe,   et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, menée par ses hommes, qui ont brièvement capturé des sites militaires dans le sud de la Russie avant de se diriger vers Moscou. Vladimir Poutine l’avait traité de traître, sans prononcer son nom. Prigojine avait rapidement renoncé à cette mutinerie, en plein conflit en Ukraine.

Lundi soir, le patron de Wagner, qui s’était illustré en Ukraine  lors de la longue et sanglante bataille pour Bakhmout   est apparu dans une vidéo diffusée par des groupes proches de Wagner sur les réseaux sociaux, où il affirmait se trouver en Afrique.   Dans un paysage désertique et armé d’un fusil d’assaut, il disait travailler à « rendre la Russie encore plus grande sur tous les continents et l’Afrique encore plus libre ».

Pour une raison jamais expliquée, le patron de Wagner semblait aller et venir en Russie malgré son statut de paria, jusqu’à participer quelques jours après sa révolte à une réunion au Kremlin. La localisation et les activités d’Evgueni Prigojine n’étaient, elles, pas connues. Malgré sa mutinerie, il avait échappé à toutes poursuites judiciaires.

Quelles réactions ?

Pendant que les opérations de sauvetage se poursuivent, le président Vladimir Poutine a prononcé un discours à l’occasion du 80e anniversaire de la bataille de Koursk au cours de la Seconde Guerre mondiale, se rendant dans cette région du sud-ouest de la Russie, frontalière de l’Ukraine. Sans mentionner le crash, le président russe a salué sur scène devant la foule le « dévouement » et la « loyauté » des soldats russes en Ukraine, qui « combattent avec courage et détermination ».

Un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, a lui sous-entendu que Prigojine a pu être éliminé par le Kremlin. « L’élimination spectaculaire de Prigojine et du commandement de Wagner deux mois après (leur) tentative de coup d’État est un signal de Poutine aux élites russes avant les élections de 2024 », a-t-il écrit sur X   (ex-Twitter), estimant que « Poutine ne pardonne à personne ».

Le président américain Joe Biden s’est, lui, dit « pas surpris » de la possible mort du patron de Wagner. « Peu de choses ne se passent en Russie sans que Poutine n’y soit pour quelque chose », a-t-il estimé.

La meneuse de l’opposition biélorusse en exil, Svetlana Tikhanovskaïa, a estimé que Prigojine, était un « meurtrier » qui « ne manquera à personne ». Elle a espéré sur X que « sa mort pourrait démanteler la présence de Wagner au Bélarus », un pays allié de Moscou.

Interrogé sur France 2, le porte-parole du gouvernement français a estimé qu’il peut y avoir des « doutes raisonnables » sur les conditions du crash. Pour Olivier Véran, Evguéni Prigojine est avant tout « l’homme des basses œuvres de Poutine. Ce qu’il a commis est indissociable de la politique de Poutine qui lui avait confié la responsabilité de mener ces exactions à la tête du groupe Wagner ». « Prigojine laisse derrière lui des charniers. Il laisse derrière lui une pagaille dans une grande partie du globe, je pense à l’Afrique, à l’Ukraine, à la Russie elle-même », a-t-il ajouté.

 

 

 

 

 

 

 

Cameroun- Nécrologie : David Eto’o, le père de Samuel Eto’o est mort

Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) est endeuillé. Son géniteur est décédé ce lundi 17 avril 2023.

La nouvelle de la disparition de David Eto’o a très vite fait le tour des réseaux sociaux. Très malade ces derniers temps, le septuagénaire a  rendu l’âme ce lundi 17 avril 2023 des suites de maladie à Douala, la capitale économique où il s’était installé avec toute sa famille au début des années 90 en provenance de Yaoundé, la capitale politique. Il laisse une veuve et six enfants.

Comptable de métier, David Eto’o, très discret dans ma vie, est connu du public grâce à son illustre fils, Samuel Eto’o, ancienne gloire du football mondial. Ce dernier, ex-sociétaire du FC Barcelone, de l’Inter de Milan, de Chelsea et de bien d’autres clubs prestigieux, invitait ses parents à tous les grands matchs en Europe.

Le meilleur buteur de l’histoire des Lions indomptables, surnom de l’équipe nationale fanion du Cameroun, faisait aussi voyager ses parents pour vivre en direct dans le pays hôte, certaines phases finales de Coupe d’Afrique des nations et de Coupe du monde du football.

Samuel Eto’o et son père à droite

Cameroun : Boubakary Bello, 2e vice-président de la Fécafoot est mort

La Fécafoot annonce le décès d’un de ses vice-présidents. Boubakary Bello représentait la région de l’Extrême-Nord au sein du Comité exécutif.

Boubakary Bello était une figure importante dans le landerneau économique et politique de Maroua. Il avait d’ailleurs été maire de Maroua 3 il y a quelques années. Son implication dans le football était entière, puisqu’il a dirigé pendant longtemps la Ligue Régionale de football de l’extrême-nord.

Le décès soudain de cette figure du football camerounais est survenu ce lundi 27 février 2023 à l’hôpital de la CNPS de Maroua où il était hospitalisé depuis quelques jours.

Cameroun : une infirmière française poignardée à mort à Yaoundé en rentrant à son hôtel

Le corps sans vie de Marie Florence Kwadith, une infirmière française d’origine camerounaise de 57 ans, a été retrouvé sur l´autoroute Yaoundé Nsimalen, le 20 février 2023. 

L’insécurité continue à gagner du terrain à Yaoundé. Une dame a été retrouvée morte, le corps poignardé. La victime était revenue au Cameroun depuis deux semaines pour prendre part aux obsèques de sa sœur. Selon les informations, elle a été agressée et poignardée à mort en rentrant à l´hôtel des Députés où elle logeait en plein cœur de la capitale. Tout porte à croire qu´elle a été agressée par les occupants du taxi qu´elle a emprunté pour rentrer à l´hôtel.

Marie Florence Kwadith était mère de quatre enfants et était sur le point de rentrer en France pour reprendre son poste de travail en tant qu´infirmière. L´enquête pour mort suspecte sera ouverte à la Division régionale de la police judiciaire du Centre. Cet événement tragique s´ajoute à une série de décès suspects dans la ville de Yaoundé au cours du mois écoulé, dont l´assassinat du journaliste Martinez Zogo et du prêtre orthodoxe Jean Ola Bébé.

La ville de Yaoundé est désormais en état d’alerte face à cette vague de violence. Cet incident est une triste illustration de l´insécurité grandissante à Yaoundé. Les autorités devraient prendre des mesures appropriées pour garantir la sécurité des citoyens et des visiteurs de la ville.

Cameroun : le doute persiste sur les causes de la mort du ministre Dodo Ndoke

Joseph Le, le ministre de la fonction publique suspecte ses frères de l’Est dans l’assassinat du ministre Gabriel Dodo Ndoke. 

Le désormais ancien ministre des Mines et du développement technologique a été inhumé  samedi  18 février 2023 à Batouri,  dans la région de l’est Cameroun. Lors de son témoignage, Joseph Le a soutenu que le ministre Gabriel Dodo Ndoke aurait été assassiné par ses frères de la région de l’Est.

Le témoignage du ministre LE est assez édifiant : « A l’Est, mesdames et messieurs, comme ailleurs, les gens meurent. Des morts naturelles ou alors des morts suspectes. Et à propos de cette deuxième catégorie de morts, à savoir les morts suspectes, nous nous interrogeons beaucoup ici à l’Est ces derniers temps. Nous n’avons pas d’éléments de preuves précis. Mais nous pensons que ces interrogations ne peuvent plus et ne doivent plus rester un sujet tabou.

Et si jamais les soupçons qui se murmurent se transformaient en faits avérés, vous voyez, mes chers Frères et Sœurs, mes Parents de la Région de l’Est, vous voyez que cela aura et a même déjà des effets désastreux sur l’image de notre belle et riche Région du Soleil Levant. Notre Région qui, avec ses 109.000 km2 de superficie, représente tout de même le quart du territoire national.
Mais paradoxalement, nous sommes l’une des Régions les moins peuplées du Cameroun, avec à peine 4 à 5 habitants au Km2, avec à peine 2000000 d’habitants et l’une des Régions les moins développées du Cameroun.
Or, le seul combat qui nous interpelle aujourd’hui, c’est le combat pour le développement socio-économique de la Région de l’Est. Et pour développer notre Région, nous devons être nombreux et soudés. Pour cela, mes chers Frères et Sœurs de l’Est, je nous invite à deux opérations arithmétiques très simples et porteuses d’abondance.
C’est L’ADDITION ! C’est aussi la MULTIPLICATION !
Additionnons-nous! Multiplions-nous! Travaillons ensemble pour relever les nombreux défis du développement. Bannissons de notre action et de notre langage, l’autre opération arithmétique qui, elle, a des effets désastreux, dévastateurs. La SOUSTRACTION.

Turquie : mort du footballeur ghanéen Christian Atsu dans le tremblement de terre

Le Ghanéen Christian Atsu fait partie des nombreuses victimes décédées lors du tremblement de terre qui a touché la Turquie et la Syrie. Il a été retrouvé mort ce 18 février 2023. 

Ancien ailier de Chelsea et Newcastle, Christian Atsu  (31 ans), aujourd’hui à Hatayspor en Turquie, faisait partie des personnes portées disparues après le violent séisme qui a touché la Turquie et la Syrie. Il a été retrouvé mort sous les décombres ce 18 février sous les décombres de son immeuble à Hatay au sud de la Turquie, a annoncé son agent cité par l’agence privée turque DHA. « Le corps sans vie d’Atsu a été retrouvé sous les décombres. On retire encore ses affaires. Son téléphone a aussi été retrouvé », a affirmé son agent Murat Uzunmehmet.

Selon les médias turcs, il était sous les décombres de la résidence Rönesans, une tour de 12 étages qui s’est effondrée dans le séisme. L’ambassade ghanéenne en Turquie et la Fédération ghanéenne de football avaient initialement assuré que l’attaquant avait été retrouvé vivant, mais ces informations s’étaient par la suite révélées fausses. Le promoteur de la résidence de luxe transformée en ruine, où 800 personnes seraient ensevelies, a été arrêté la semaine dernière alors qu’il tentait de quitter la Turquie.

Son unique but en Turquie 

Quelques heures avant le drame, dimanche 5 février, l’international ghanéen avait inscrit le but de la victoire en Süper Lig face à Kasimpasa sur un coup-franc inscrit à la dernière minute (1-0).

Christian Atsu, qui a signé son premier contrat professionnel avec le FC Porto en 2011, a fait une bonne partie de sa carrière en Premier League. Il a rejoint Chelsea en 2013, entraîné à l’époque par José Mourinho, avant d’être prêté à de nombreux clubs dont Everton, Bournemouth et Newcastle. Prêté cinq fois en quatre ans, il quitte Chelsea sans avoir porté le maillot de l’équipe première des Blues.

Avant la Turquie, Christian Atsu s’était engagé deux années en faveur d’Al Raed en Arabie saoudite, sa première expérience hors d’Europe depuis le début de sa carrière professionnelle. Il était arrivé libre à Hatayspor en septembre 2022. En Turquie, il aura joué uniquement quatre matchs toutes compétitions confondues, pour à peine 80 minutes de jeu. Son but face à Kasimpasa restera l’unique sur le sol turc.

En équipe nationale, Atsu, né à Ada, a honoré sa première cape en 2012. L’année suivante, il participe à sa première Coupe d’Afrique des nations en Afrique du Sud où le Ghana est éliminé en demi-finale par le Burkina Faso. Lors de la CAN 2015 en Guinée équatoriale, Atsu est élu meilleur joueur du tournoi et est aussi récompensé avec le Trophée du plus beau but de la compétition.

Le Ghana qui arrive en finale face à la Côte d’Ivoire, perd le titre après la séance de tirs au but. Sans forcément briller, il a aussi participé aux CAN 2017 et 2019. Il ne figurait cependant pas dans le groupe début 2022 pour la CAN au Cameroun. Christian Atsu ne faisait pas partie non plus de l’équipe du Ghana qui a participé à sa quatrième Coupe du Monde au Qatar fin 2022. Avec les Black StarsAtsu avait joué 60 matchs et inscrit 10 buts.

 

Cameroun : comment sortir de la matrice de la mort

Comment se fait-il que dans notre pays, tout ce qui a amélioré la vie des autres peuples est devenu la mort ?

Pourquoi est-ce que dès qu’un Camerounais rêve d’un monde meilleur, où nous aurons de la nourriture, de l’eau, de l’électricité, des routes, de bons hôpitaux, une bonne gouvernance … c’est la mort qui lui est promise ? Pourquoi est-ce que seulement dans notre pays on assimile à la mort le fait de demander à ceux qui nous gouvernent de bien faire leur travail ? Au Cameroun, si vous organisez une marche pourtant prévue par la loi pour exiger une meilleure vie, on vous accuse d’être celui qui « envoie les enfants des autres mourir ».

Depuis quand marcher tue?  Comment se fait-il que dans notre pays, tout ce qui a amélioré la vie des autres peuples est devenu la mort ? Quand vous regardez les films sur le FBI, la CIA, le KGB, le MI6,TSAHAL… Ces corps de la police sont au service du peuple américain, russe, anglais, israélien, contre les ennemis étrangers.

Pourquoi dans notre pays quand vous entendez les histoires de nos services de renseignement et autres ce sont des lieux d’élimination, des centres de torture contre les camerounais ? Avec tous les ennemis que l’Afrique connaît, comment en sommes-nous arrivés à ne traquer que nos propres frères ?

Pourquoi la mort est-elle le destin de l’Africain sur cette terre ? Dès qu’un africain rêve d’un avenir différent de celui mortifère qui lui est offert depuis l’esclavage, la colonisation et les dictatures, c’est la mort qui lui est brandie. Celui qui décide de partir à la recherche d’un monde meilleur, vous laissant avec votre pays, c’est encore la mort qui l’attend dans les océans et les déserts qu’il doit traverser.

Quand il est afro-américain, le seul sentiment de liberté qu’il aurait pu exprimer en marchant dans la rue peut lui coûter la vie je pense à George Flyod. Quand il est africain, oser vouloir un monde meilleur, c’est encore mourir. L’engagement politique en Afrique, c’est la mort, pourtant c’est simplement une façon de dire qu’on refuse de vivre comme des animaux.

Qui a enfermé l’Africain dans cette matrice de mort ? Qui a eu intérêt, depuis des siècles, à associer l’avenir de l’Africain à la mort ? Quand on pense à Sankara, Kadhafi, Amlicar Cabral, Um Nyobe, Moumié, Manga Bell, Malcolm X, Martin Luther King… Et Martinez Zogo, on comprend que c’est un projet qui a commencé il y a des siècles qui se poursuit encore aujourd’hui. L’Afrique doit vivre!

Cameroun : Martinez Zogo retrouvé mort, son corps en état de décomposition

Le corps, sans vie, du directeur de la radio Amplitude FM à Yaoundé, kidnappé le 17 janvier 2023, a été retrouvé dans la périphérie de Yaoundé.

C’est la célèbre écrivaine franco- camerounaise Calixte Beyala, qui la première, donne un coup de pied à la fourmilière. «Le pire est arrivé à notre frère et ami Martinez Zogo : que les dirigeants prennent leurs responsabilités et annoncent aux Camerounais la vérité », a-t-elle écrit ce samedi, sur son mur Facebook.

Aux premières heures de ce dimanche, les images insoutenables d’un cadavre, tout nu, fait le tour des réseaux sociaux. Il est identifié comme celui de Martinez Zogo, le célèbre animateur de l’émission « Embouteillage » qui a été kidnappé mardi soir 17 janvier dans la capitale « par des hommes cagoulés », avait alors indiqué le lendemain de sa disparition le Syndicat des journalistes indépendants du Cameroun (SYNAJIC). Les circonstances de sa disparition sont restées floues.

Selon Reporters sans frontières, son enlèvement s’est produit devant la gendarmerie de Nkol-Nkondi, en banlieue de Yaoundé. Vers 20h, un vacarme à l’entrée du poste attire l’attention des forces de l’ordre. Les gendarmes découvrent la voiture du journaliste Martinez Zogo, la carrosserie accidentée comme si le conducteur avait tenté d’enfoncer le portail. Au même moment, ils aperçoivent un véhicule noir qui s’éloigne.

Depuis, « les deux téléphones du journaliste sont coupés », précise le Réseau des patrons de presse du Cameroun. Une suite d’événements qui laissent penser à un kidnapping. Dans son communiqué, RSF condamne un « enlèvement brutal ».

Pour sa part, le gouvernement a indiqué « suivre la situation avec tout l’intérêt qu’elle mérite » et que « des instructions ont été données afin que toute la lumière soit faite » sur cette affaire.

Ces dernières semaines, dans le pays de  Paul Biya où la corruption est endémique, Martinez Zogo, connu pour son «ton satirique» et ses enquêtes, avait accusé des personnalités haut placées de détournements de fonds publics.

Cameroun : vie et mort du ministre en charge des Mines Gabriel Dodo Ndoké

Le ministre des Mines et du développement technologique, Gabriel Dodo Ndoké est décédé ce samedi 21 janvier 2023 à l’hôpital de la CNPS.  

C’est à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale à Yaoundé, que celui qui occupait le poste de ministre des Mines et du Développement technologique a tiré sa révérence. Les premiers signes de malaise débutent aux environs de 23h hier soir et Gabriel Dodo Ndoké est conduit conscient à l’hôpital de la caisse.

Vers minuit, pendant qu’il est pris en charge par le personnel médical, son état s’aggrave et il est victime d’un arrêt cardiaque. Dès lors, toutes les tentatives des médecins pour le réanimer ne donnent aucun résultat et c’est très tôt ce matin qu’il rend l’âme. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes de son décès.

Après l’annonce du décès de ce ministre, les gendarmes ont aussitôt encerclé ses services, sis à l’immeuble Rose à Yaoundé. Selon plusieurs confrères, les forces de l’autre ont pris position à l’immeuble Rose, et scellé le cabinet du ministre, selon les usages en vigueur. Ces usages sont préventifs à la fouille et au vol de documents stratégiques, au bureau du ministre, et même l’argent liquide et les bons de carburant.

Âgé de 51 ans, Gabriel Dodo Ndoke était, après Manaouda Malachie le ministre de la Santé publique, le ministre le plus jeune. Il était à la tête du ministère gestionnaire des plus grands du Cameroun, notamment l’exploitation du fer de Mbalam dans l’Est du pays. Un gigantesque chantier qui devrait rapporter des milliers de milliards de francs CFA au Cameroun, avec en amont, la construction d’un long chemin de fer.

Gabriel Dodo Ndoke, c’est l’histoire d’un homme arrivé à la tête d’un département ministériel hautement sensible et qui a vu passer plusieurs de ses aînés, tous successivement originaires de la région de l’Est.

Gabriel Dodo Ndoké est un haut commis de l’Etat qui a intégré l’administration camerounaise par le corps des inspecteurs des Impôts le 08 juillet 2002. Diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) de Yaoundé, il était jusqu’à sa nomination en janvier 2019, secrétaire général du ministère des Domaines, du cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf).

Cet ancien élève conseiller principal de jeunesse et d’animation à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) de Yaoundé, promotion 1998-2000 est en outre titulaire, entre autres, d’une licence en droit privé francophone, d’une maîtrise en droit privé général, du diplôme d’études supérieure spécialisée en administration fiscale et du diplôme d’études approfondies en droit des affaires.

La mort de ce ministre des Mines et du Développement technologique, après celle de la ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Clémentine Ananga Messina, le 22 août 2022, poussera peut-être le président Paul Biya a procédé (enfin) à un remaniement ministériel.

Cameroun-Amadou Vamoulké : personne n’est à l’abri d’une insécurité judiciaire

Avant sa condamnation à 12 ans de prison ferme par le TCS, l’ancien DG de la CRTV a exprimé son sentiment de dépit et de profonde incompréhension.

Monsieur le président de la collégialité,

Madame, Messieurs les Membres de la collégialité,

Mesdames et Messieurs,

Recevez mes salutations déférentes et cordiales, et soyez remerciés d’avance pour l’attention qu’il vous plaira de m’accorder en ce moment particulièrement important de ma vie, au terme d’un voyage judiciaire anormalement long, éprouvant et surréaliste. Je crois que le temps des argumentations, juridiques, judiciaires ou simplement de logique pure est passé. Mesdames et Messieurs, le septuagénaire que je suis – j’aurais 73 ans en Février prochain – voudrait plutôt partager avec vous le sentiment qui m’habite après toutes ces péripéties que j’ai vécues comme  une véritable mise à mort – on dira à mort lente -, et je n’exagère pas.

Car si d’éminents médecins vous diagnostiquent une maladie qu’ils qualifient de sévère et vous prescrivent des soins appropriés sous peine de paralysie, et que le tribunal, sollicité, rejette votre demande de liberté provisoire avec le motif lapidaire et peut être méprisant de « demande non fondée », qu’allez-vous comprendre par-là ? Moi j’ai compris que cela veut dire : « Crève si tu veux ». Donc, la mise à mort qui est bien distincte d’une condamnation à mort fait partie des choses que le Tribunal s’autorise.

Quand j’ai reçu cette réponse catégorique, j’ai pensé à ce détenu de mon quartier dont le médecin avait demandé le transfert à Douala, pour recevoir des soins de radiothérapie, non dispensés à Yaoundé. Refus catégorique. Le détenu en question est mort. Moi, Dieu merci, je ne suis pas encore paralysé, grâce à un traitement par un tradi-praticien, mais l’insensibilité de ma plante des pieds persiste.

Le sentiment qui m’habite est un sentiment de dépit et de profonde incompréhension. Suis-je encore un authentique citoyen de ce pays ? Ou un paria sans protection que l’on peut priver de liberté parce qu’on l’a décidé et mis en œuvre en utilisant les rouages de l’Etat ?

Et cet État, est-il toujours le protecteur de tous ?

Dois-je admettre aujourd’hui que dans  mon pays, personne n’est à l’abri d’une insécurité judiciaire quelles que soient les précautions qu’il peut prendre pour mener une existence tranquille, animé par le seul désir de guider sa famille, et d’être utile à sa communauté qu’elle soit restreinte ou élargie ?

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,

Vous ne pouvez pas imaginer quelle épreuve humaine constitue le fait d’être projeté, brutalement, dans un tourbillon d’activités agressives, de calomnies abjectes colportées par des médias commandités, alors que vous croyiez  être à la fois un homme  honnête, et un honnête homme, les deux expressions n’étant pas équivalentes. Et quelle stupéfaction et déception de découvrir que les acteurs de ce déploiement diabolique en question sont actionnés par des personnalités insoupçonnées, des membres du Gouvernement étant du nombre.

Et lorsque, contre toute attente, vous vous retrouvez dans la destination finale de la mise en scène, la prison, vous croyez vivre  un cauchemar. La prison ? Mais pourquoi ? Je n’ai jamais eu la réputation d’un gestionnaire indélicat, au contraire. Je crois même savoir que c’est ma probité reconnue qui a été déterminante dans ma nomination à la tête de la Cameroon Radio and Television (CRTV). Les journalistes qui ont travaillé sous mon autorité quand j’étais Rédacteur en Chef de Cameroon Tribune, il y a 40 ans, peuvent se rappeler que j’étais intolérant à la pratique du « gombo », alors embryonnaire.

A l’Imprimerie Nationale, j’avais créé, d’initiative, avant même que cette pratique ne soit  imposée par l’Etat, une commission des marchés quand  il fallait  acquérir des équipements, dans laquelle j’impliquais les techniciens des autres imprimeries (CEPER, SOPECAM) pour être certain de choisir la meilleure offre. Un rapport de la Commission Financière dont le Président est aujourd’hui magistrat à la Chambre des Comptes avait ces mots pour clôturer son rapport : « On peut conclure à une gestion sereine de l’Imprimerie Nationale ».

Comme beaucoup le savent, je m’étais volontairement éloigné des emplois étatiques depuis une dizaine d’années, lorsqu’on me sollicita pour diriger la CRTV. Ce qui est peu connu, c’est que je n’ai accepté l’offre qu’après une longue hésitation, ayant une idée des difficultés immenses que traversait cette entreprise.

Cette acceptation n’avait été déterminée que par mon désir d’être utile à mon pays, et, d’avantage, par l’honneur que j’éprouvais à être choisi  par le Président de la République. Le challenge était immense : presque tous les émetteurs étaient essoufflés, les images étaient invisibles dès qu’on sortait de Douala. Les villes de Ngaoundéré, Garoua, Maroua, Yagoua, Abong-Mbang, Kribi, Ebolowa et d’autres n’étaient pas couvertes. Il n’y avait que deux (02) bancs de montage à Mballa II, moins de six (06) caméras fonctionnelles (on utilisait des caméras amateurs qu’on louait à des privés.

Les véhicules de reportage manquaient et les journalistes empruntaient des taxis, ou sollicitaient les créateurs d’événement qui leur envoyaient  une voiture. Les émissions de la télé s’arrêtaient à minuit parce qu’il n’y avait pas assez de programmes, des rediffusions étaient programmées plusieurs fois dans la semaine. Toutes tares qui faisaient de la CRTV le dernier de la classe, surtout à Douala, à force de discipline personnelle et d’implication de toutes les compétences, ont été jugulées.

Mais qui se souvient aujourd’hui de ces péripéties ? Qui se souvient des résultats probants qui ont été obtenus alors que les ressources provenant de la Redevance Audiovisuelle, qu’on me reproche d’avoir gonflées, ont diminué de 40%. C’est comme si un employé gagnant 100 000 Francs CFA par mois apprend qu’il n’a plus droit qu’à 60 000 Francs CFA. Il faut évidemment un miracle pour qu’il se nourrisse normalement, payé son loyer, ses factures, eau et électricité etc.

Eh bien, ce miracle, nous l’avons réalisé en veillant à la qualité de la dépense, en accordant la priorité à la production, en centralisant les budgets au maximum, et en nous assurant que les postes étaient occupés par ceux qui le méritaient, qui étaient choisis après appel à candidatures. C’est dans cet environnement que j’ai renoncé au salaire de Huit Millions neuf cent mille (8 900 000) Francs CFA par mois pour me contenter de Trois Millions Six Cent Mille (3 600 000) Francs CFA, avec l’accord du Chef de l’Etat, créant un tollé que je ne m’explique toujours pas.

Pour les onze (11) années que j’ai passées à la CRTV, cela fait plus de Six Cent Millions (600 0000 000) Francs CFA qui ont été ainsi économisés par l’Entreprise et qui ont probablement servi à des activités essentielles. Les budgets de production ont été substantiellement améliorés et les stocks de programmes ont permis de passer à une diffusion 24h/24. La CRTV disposait à nouveau d’émetteurs, de bancs de montage, de moyens de locomotion, tandis que la climatisation a été rétablie à Mballa II et à la Maison de la Radio où certains se mettaient torse nu pour présenter leur émission tant il faisait chaud en studio.

D’autres faits majeurs méritent d’être signalés.

L’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) avait entrepris d’évaluer et de classer six cent (600) Maîtres d’Ouvrage, en examinant tous les marchés qu’ils ont passés. Le Directeur Général de la CRTV avait été classé 1er, et le Directeur Général de l’ARMP, Monsieur NDOUDOUMOU à l’époque, s’était déplacé  personnellement avec son staff, pour annoncer la bonne nouvelle et me remettre un beau trophée devant tout le personnel, qui apprenait de sa bouche que sur les critères de transparence, de publicité des marchés, respect des délais, etc, la CRTV était la plus conforme à leurs attentes.

De même, l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) est venue nous attribuer un trophée pour notre site Internet, en hibernation à mon arrivée, mais qui est devenu le deuxième site le plus visité selon les dires de son Directeur Général.

Autre trophée, celui que nous avons reçu de l’Hôtel du Mont Fébé venu nous récompenser pour avoir été son meilleur client institutionnel aussi bien par les fréquentations dont nous étions à l’origine, que par le volume de recettes  encaissées à ce moment-là.  La crédibilité de la signature de la CRTV était assurée. Nos banquiers n’hésitent pas à nous accorder les facilités que nous leur demandions.

Même le Ministère des Finances, qui nous poursuit aujourd’hui, peut reconnaître ce fait majeur qui en a étonné plus d’un en son sein. De quoi s’agit-il ? Ayant obtenu du Chef de l’Etat des ressources pour des opérations précises, ces ressources n’ont pas été entièrement dépensées. Il restait environ Deux Cent Millions (200 000 000) de Francs CFA, cantonnées à la banque. Lorsqu’une autre urgence s’est signalée, au lieu de redemander un concours, j’ai juste écrit au Ministre des Finances, pour signaler l’existence du reliquat dont je sollicitais une autorisation pour  l’utiliser. Surprise !

C’est une équipe lourde qui a été envoyée, par des gens qui soupçonnaient qu’il n’y a probablement plus d’argent, et que ma démarche pouvait cacher quelque chose. Le compte d’emploi leur a été présenté, et le solde qui y apparait a été retrouvé tel quel à la banque. « Renvoyez-nous rapidement cet argent », c’était la réponse à notre sollicitation. Il faut espérer qu’on l’a destiné à un usage louable, à défaut de servir la CRTV.

Le Chef de la Mission de Vérification et du Contrôle du Conseil Supérieur de l’Etat (CONSUPE) auprès de la CRTV, après quelques semaines de séjour, s’était exclamé devant un journaliste de la CRTV qu’il connaissait et qui m’a rapporté ses propos, en ces termes : « Mais votre maison est une maison de verre ! » Et malgré ce qu’on peut faire croire au public, le CONSUPE n’a pas indexé ma gestion car ce n’est pas cette Institution qui a saisi la justice pour qu’elle m’inculpe pour des raisons n’ayant aucun rapport avec la gestion. On ne sait d’ailleurs toujours pas qui l’a saisie. Comme cela a été dit hier par un des Avocats de mon Co-accusé, le Ministre ABAH ABAH, nous sommes tous les deux, avec tant d’autres, des victimes du fameux «Rouleau Compresseur », concocté par de très hautes personnalités pour écraser ceux qu’ils désignent comme étant des ennemis à neutraliser absolument.

Ennemi ? De qui suis-je donc l’ennemi ?

A cet égard, le philosophe Julien Freund a écrit que pour être ennemi, on n’a pas besoin d’avoir commis quoi que ce soit. Car, dit-il, c’est l’ennemi qui vous choisit, « et dès qu’il vous a désigné, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitié, du moment qu’il veut que vous soyez son ennemi, eh bien vous l’êtes ».

La leçon que je tire de cette histoire d’ennemis désignés malgré eux c’est que lorsque des  personnes intrinsèquement mauvaises disposent de moyens officiels leur permettant d’assouvir leurs tendances de misanthropes, c’est-à-dire de gens sans empathie, elles installent le malheur autour d’elles et créent ce genre de situation que nous déplorons tous.

Classé à Kondengui « prisonnier signalé », j’ai droit à une escorte serrée lorsque je suis extrait pour le TCS ou l’hôpital. Les bandits de grand chemin ne sont pas surveillés comme je le suis.

J’ai perdu mon frère cadet, mon principal soutien depuis mon incarcération et mon impécuniosité subséquente. Je n’ai pas été autorisé à assister à son enterrement ici à Yaoundé. Dans les  mêmes conditions, d’autres ont bénéficié de permission.

’est le règne du mal absolu, cette disposition mentale qui pour certains, selon Alain EHRENBERG, servent à agresser et à torturer leur prochain sans autre raison que la jouissance qu’ils éprouvent quand leur victime manifeste de la souffrance et de l’effroi.

Cela explique qu’on ait voulu d’incarcérer dès le lendemain de mon limogeage de la CRTV. On m’a rapporté qu’une âme bienveillante a obtenu qu’on m’accorde un sursis d’un mois. Qu’elle soit remerciée.

Qu’adviendra-t-il de moi au moment du verdict ? L’insensibilité et le cynisme que j’ai subis suffisent à me rendre sceptique quant au verdict, et je retiens  pour moi le proverbe peul qui dit : « Si vous évoluez parmi des anthropophages et que vous prétendez ne pas manger de la viande humaine, eh bien, c’est vous qui serez mangé ». Je ne sais pas s’il y a des anthropophages, mais s’il y en a, eh bien, bon appétit.

Cela ne m’empêche pas de me demander ce qui pourrait cacher la suite de l’histoire, même lorsque j’aurai été mangé. Je me console en pensant à ce qui est écrit dans la Bible que je lis parfois : « Car on vous jugera du jugement dont vous jugez et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez ». (Matthieu 7:2)

En pensant aussi au caractère imprescriptible des crimes dits Internationaux des Droits de l’Homme (DIDH), j’ose croire que mon enterrement, symbolique ou réel, aura des conséquences. Le groupe de travail des Nations Unies avait déjà émis un avis sur ma détention qui, selon lui, n’a pas de base légale, et demandé, malheureusement sans suite, ma libération immédiate.

J’espère enfin que mes compatriotes seront de plus en plus nombreux à prendre conscience des dérives d’une justice qui contribue davantage au délitement du lien social qu’à son renforcement.

Je vous remercie

Cameroun-nécrologie : vie et mort d’Ekambi Brillant

Le célèbre musicien camerounais est mort ce lundi 12 décembre 2022 à l’hôpital Laquintinie de Douala des suites de longue maladie.

Le Cameroun est en deuil. Ekambi Brillant a cassé son micro. On le savait très malade depuis un certain temps, mais l’annonce de sa disparition a produit un choc énorme. Ekambi Brillant, de son vrai nom Ekambi Ekambi Louis Brillant1, est décédé ce lundi 12 décembre 2022, à l’âge de 74 ans. Puisqu’il est né le 18 juin 1948 à Douala. Il est également connu sous le pseudonyme de Mot’a muenya, qui signifie l’homme célèbre/distingué, en langue Douala.

Fils d’Ekambi Brillant, grand commerçant et promoteur culturel, il est originaire de Dibombari un village tout proche de Douala et de Ekambi claire native de Djébalè. Celui qu’on surnomme Mot’a Muenya (l’homme important). Tout jeune, il passe son enfance avec ses grands-parents maternels à Djébalè (banlieue de Douala) ; c’est là que nait sa passion pour la musique à l’écoute des piroguiers chantant au retour de leurs sorties en la mer.

En 1962, et contre toute attente car son père le voyait difficilement réussir dans les études, il est admis au concours d’entrée en 6e au Lycée Général-Leclerc de Yaoundé. C’est de là, sous le regard de monsieur Zane Daniel – professeur de musique d’origine française, qu’il y apprend la musique et particulièrement à jouer de la guitare.

 En 1971, à l’âge de 23 ans, il arrête ses études, en classe de seconde et rejoint la ville de Douala où il intègre l’orchestre Les crack’s comme guitariste. Ceux-ci se produisent dans la boite de nuit Le Domino. Il se présente ensuite au concours de la musique lancé par l’Office de Radiodiffusion Télévision Française (ORTF) dont le jury était composé, entre autres, de Manu Dibango et Francis Bebey. Il en est le lauréat. C’est grâce à ce prix qu’il sort son premier disque 45 tours intitulé Jonguèlè la Ndolo qui enregistra 20 000 ventes.

Arrivé en France en janvier 1972, avec le soutien de Jean Dikoto Mandengué (Bassiste camerounais), il fut produit par Philips/Phonogram et sort son second disque 45 tours qui fut également un succès avec 25000 ventes.

Ekambi Brillant en 2019

En 1975, il rompt son contrat avec Philips/Phonogram et se lie à Slim Pezin avec qui il sort l’album Africa Oumba avec comme titre phare Elongui qui par la suite a été repris par plusieurs autres artistes tant africains qu’européens. Cet album enregistra un record d’environ 4 millions de vente (Disque de diamant). Suivront des collaborations avec Slim Pezin comme producteur pour les titres Soul Castel, Musunguédi.

De passage au Cameroun dans les années 1976, Ekambi Brillant crée son orchestre appelé Les Ebis (Ekambi Brillant Show) qu’il fait venir en France. Ekambi Brillant a à son actif près de 20 albums. Il a contribué à l’éclosion de plusieurs artistes aussi bien camerounais comme Marthe Zambo, Valéry Lobé, Aladji Touré qu’africains à l’instar de Cella Stella, Angélique Kidjo. Avec sa disparition, la musique camerounaise perd l’un des artistes les plus talentueux de sa génération.

Discographie partielle

(LPs, bandes originales, compilations)

1971: 45T Philips 6091020: Sesa mulema -Sula n’dolo 1972: 45T Philips 6091028: Nganda ba iyo – Oa nde we nu na tondi no 1973: 45T Philips 6091 034 : Mot a muenya -Mba na mala 1974: 45T Philips 6091 039: Lo bomea nde mbenja nyu- Mba pe na mala o paradis 1975: 45T Philips 6091 041 : Cameroun Airlines Alane mba -Na mea nde minya mam 1976: 45T Philips 6042 059: Mbwang na mbwang -Ngnea Longe

1975 : Africa Oumba (Fiesta Records)

1976 : Ekambi Brillant (BBZ Productions)

1977 : Djambo’s Djambo’s (BBZ Productions)

1984 : Musiki Too Hot (Jengou Records)

 

Cameroun-carnet noir : l’artiste musicien Maurice Njoumé est mort

Le chanteur a succombé à la suite d’une longue maladie. Il était interné à l’hôpital régional de Nkongsamba, chef-lieu du département du Moungo.

C’est l’album Maimouna et le titre éponyme qui va le révéler au grand public en 1989. Maïmouna est une chanson triste. C’est une histoire vécue. Cette chanson raconte un choc violent qui a marqué́ Maurice Njoumé. Maïmouna était sa toute première petite amie dont il était follement amoureux.

Cette dernière l’avait acceptée malgré́ ses conditions de musicien débrouillard. Un jour, cette dernière était venue lui rendre visite, au moment de rentrer, celle-ci décéda dans un violent accident de circulation. Emporté par la douleur et la tristesse, Maurice Njoumé compose cette chanson en hommage à ce premier amour. Il y dit notamment ceci : “De toutes les femmes que j’ai rencontrées sur cette terre, ce n’est que Maïmouna que j’ai aimée mais les mauvais anges me l’ont enlevée. Je vais te pleurer  “Maïmouna”, jusqu’ à la fin de mes jours”.

Notons que cette chanson a été arrangée par Toto Guillaume. On retrouve Aladji Touré à la basse, Maurice Njoumé him self aux côtés de Toguy.

Cette chanson a fait fureur en cette année 1989. Maurice Njoume est mort et est allé retrouver Maïmouna. Toutes nos sincères condoléances à sa famille nucléaire et artistique.

Yokadouma : 5 enfants décèdent des suites d’empoisonnement

Deux filles et 3 garçons, tous fils du nommé Alamba, planteur domicilié au village Djemba, qui sont passés de vie à trépas hier soir de suite d’un empoisonnement après avoir consommé du pain au chocolat qui, les serait offert par un ex beau-frère.

L’image fait le tour des réseaux sociaux. Une nouvelle affaire de poison. 5 enfants ont perdu la vie des suites d’empoisonnement. Selon les messages sur la toile, « l’empoisonneur » tue les enfants après que la famille ne lui ai pas accordé la main  de celle sur qui, il a « dépensé ».

 « Après avoir découvert qu’elle le trompait avec un autre, il décide de passer à l’acte et de terminer avec les jours de ces derniers. Il va leur donner du pain empoisonné ».

Pour sa défense, il a dit avoir trop investi dans cette relation mais la famille de la fille a catégoriquement refusé qu’il l’épouse. Celui-ci se celui-ci se serait donc vengé.

L’autorité administrative informée de la situation ce matin, est descendue au lieu du drame pour s’enquérir de la déplorable situation et ouvrir une enquête afin que le présumé coupable, répondre de ses actes devant le président de tribunal.

Les Brasseries du Cameroun : deux agents trouvent la mort à l’usine de Koumassi (Douala)

La société anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC) a annoncé, dans un communiqué, la mort de deux de ses agents dans un accident de travail survenu à l’usine de Koumassi dans la nuit du 18 au 19 novembre. Les circonstances de ces décès sont encore non élucidées.

C’est à travers un communiqué signé de la Direction générale de la Société anonyme des Brasserie du Cameroun que la triste nouvelle a été rendue publique. «En dépit du dispositif QHSSE, des consignes de sécurité comme de la formation permanente mises en place pour garantir la sécurité au travail des 6.000 employés et prestataires du Groupe SABC, un employé et un prestataire du Groupe SABC en service à l’usine de Koumassi ont trouvé la mort dans le cadre de leur travail dans la nuit du 18 au 19 novembre 2021 dans des circonstances encore non expliquées à ce stade ».

La Direction générale précise que : «  les responsables des départements concernés se sont rendus immédiatement sur les lieux hier soir pour rencontrer le personnel de l’usine de Koumassi et prendre les mesures d’urgence avec l’instauration immédiate d’une cellule de crise ».

Avant d’ajouter que : « La recherche des causes est en cours et les autorités concernées ont été immédiatement informées. Le Directeur Général du Groupe SABC exprime sa douleur et sa compassion face à cet accident malheureux et adresse en son nom personnel et au nom de la Gouvernance du Groupe SABC ses sincères condoléances aux familles des défunts que nous soutiendrons dans cette épreuve douloureuse ».

Cameroun-nécrologie : décès du Prof Laurent Zang

L’ancien Directeur adjoint de l’Institut des relations internationales (IRIC) est décédé le dimanche 17 octobre des suites de maladie.

Le Pr Laurent Zang assurait la coordination de l’unité de formation doctorale de l’IRIC après son départ à la retraite en 2017. Ses derniers jours sur terre ont été vécus dans la maladie.

L’ancien Directeur adjoint  du département de diplomatie et des enseignements généraux à l’IRIC s’en va  à l’âge de 69 ans.

Le recteur de l’Université de Yaoundé II, le Professeur Adolphe Minkoa She salue la mémoire d’un enseignant émérite de l’Institut des Relations internationales du Cameroun, sous la tutelle de son université.

La mort de ce diplômé en sciences politiques de l’Institut universitaire des hautes études internationales de Genève en Suisse,   intervient deux semaines après celle d’un autre éminent confrère. A savoir le prof Dieudonné Mbena,  enseignant, Directeur-adjoint de l’Ecole normale supérieure (Ens) de l’Université de Yaoundé 1.

La disparition de ces enseignants plonge les deux universités publiques de la capitale Yaoundé dans le deuil.

Cameroun : l’hommage du président Paul Biya à Amobé Mévégué

Dans une lettre adressée le 10 septembre 2021 à madame Coumba Sow, épouse Mévégué, le chef de l’État exprime mes condoléances de la nation.
Deux jours après le décès du journaliste, chroniqueur culturel à France 24/RFI, le président de la République du Cameroun mêle ses larmes à celles des personnes qui ont connu et apprécié l’homme de médias. Dans une missive qu’il adresse à son épouse, Paul Biya salue le départ  du « Journaliste doué et chroniqueur culturel inspiré, M. Amobé Mevegué était devenu une icône africaine dans le paysage audiovisuel français
Il reconnaît que Alain Ongodo Mévégué Amobé
« était apprécié pour sa compétence, la qualité de ses interventions et sa grande disponibilitė. Il avait sans aucun doute une âme d’artiste, ce qui lui a valu l’estime d’acteurs culturels de divers horizons. Par ailleurs, ll aura apporté sa touche singulière, à la réalisation de plusieurs évėnements sur le continent africain» .
Paul Biya affirme qu’avec la disparition d’Amobé « le Cameroun vient de perdre une fois de plus en France, un fils talentueux très attaché à sa patrie, et l’Afrique, un militant engagé pour son rayonnement.».
Le journaliste à rendu l’âme le 8 septembre des suites de courtes maladie. Si certains parlent de Covid-19, d’autres évoquent pour leur part  une mort des suites d’un palu foudroyant.

Cameroun : le président Laurent Gbagbo rend hommage à Amobé Mévégue décédé

L’ancien chef de l’Etat de la Côte d’Ivoire exprime sa consternation face à la mort du journaliste de RFI – France 24. Ci-dessous sa déclaration publiée le 8 septembre 2021, quelques minutes seulement après la disparition du chroniqueur culturel de renom.  

 

 

« C’est avec une profonde tristesse que ‘ai appris le décès d’Amohé MEVEGUE

Ce digne enfant du continent africain était profondément engagé pour une Afrique fière et forte, ainsi que dans plusieurs projets dans les Caraïbes.

Durant toute sa vie, il a œuvré discrètement et efficacement pour le continent. Il a tant donné sans rien attendre en retour.

Il était le visage d’une jeunesse africaine engagée, dynamique et fraternelle.

Il était venu me rendre visite alors que j’étais encore détenu à la Cour Pénale Internationale.

Ce geste, je ne l’oublierai jamais, Nous avions discuté longuement de cette belle Afrique dont nous rêvions

Nous avions encore échangé au téléphone, il y a peu de temps, alors qu’il venait de perdre sa mère qu’il chérissait tant.

Le destin a voulu qu’il la rejoigne bien trop vite, bien trop tôt.

Ton départ, Amobé, nous rappelle comme une évidence que nous sommes bien peu de choses, et que l’horloge de la vie peut paraitre injuste.

On dit que  la mort est une surprise que fait l’inconcevable au concevable. Quelle cruelle surprise!

Repose en paix mon très Cher Amobé. Que la terre de nos ancêtres te soit légère. Il restera de toi tout ce que tu as accompli et donné. Merci pour tout ».

P/O Laurent GBAGBO

Habiha TOURE

Chef de Cabinet

Cameroun : quatre enfants emportés par les eaux à Douala

Les pluies diluviennes ont encore causé des morts dans la capitale économique du Cameroun. Deux victimes entraînées par le torrent mercredi dernier au quartier Yassa, et deux autres le lendemain à Ndogbassi, deux quartiers du 3è arrondissement de Douala.

Les faits sont relatés par Cameroon tribune. Les fortes pluies enregistrées la semaine dernière à Douala ont aussi causé des pertes en vie humaines-outre les dégâts matériels et fortes perturbations dans la mobilité urbaine enregistrée à la suite de ces précipitations. Vendredi dernier à Ndogpassi (arrondissement de Douala III) vers 12h30 le corps d’un enfant de sept ans a été découvert dans un bas fond, retenus par les détritus et autres ordures que charrient les eaux.

Le gamin avait disparu la veille, en même temps que son compagnon de jeu, sensiblement du même âge. Selon toute vraisemblance, ils avaient quitté leur site d’amusement pour regagner leurs domiciles respectifs après le début d’une forte pluie. Un torrent les a happés sur le chemin. Le corps du second enfant n’a pas encore été retrouvé.

Mercredi dernier, c’est à Yassa (toujours dans l’arrondissement de Douala III) qu’un premier drame se produisait. Deux enfants de la famille Kamga Kamsi, un fils et un neveu du père de la famille, ont été emportés par les eaux, suite à une autre pluie torrentielle. De fait, au moment de la forte pluie,  les parents étaient absents. A leur retour, les autres enfants de la maisonnée signalent la disparition de deux d’entre eux. Les recherches entamées, le premier corps sera retrouvé dans un bas fond, et le second, un peu plus loin, aux abords d’une carrière de sable, toujours à Yassa.

Cameroun : 15 décès et 1250 nouvelles infections au Covid-19 en deux semaines

Selon l’Urgentiste.com, sur 04 tests effectués, 03 se sont avérés positifs entre le 10 et le 25 août 2021. Ce qui a porté le nombre total des cas enregistrés à 83 855 cas positifs de COVID-19 depuis le déclanchement de l’épidémie de la pandémie.

La journaliste Olive Atangana révèle sur son blog l’urgentiste.com, que 15 décès et 1250 nouvelles infections au Covid-19 ont été enregistrés entre le 10 et le 25 août. Alors qu’un médecin interrogé note qu’il était devenu rare de trouver un cas positif au cours des deux derniers mois.

La flambée enregistrée ces  jours, confirme la troisième vague de contamination annoncée par le ministre de la Santé publique. Manaouda Malachie avait prévenu qu’une troisième vague de contamination est inévitable au Cameroun. Celle-ci s’annonce donc virulente au vu des premières statistiques.

Selon la situation épidémiologique officielle, depuis le déclenchement de la pandémie en mars 2020, le pays a enregistré 83 855 cas positifs et 1356 décès de COVID-19.

Ente temps, les populations ne se pressent pas à se faire vacciner. L’Urgentiste.com révèle par ailleurs que le taux de personnes totalement vaccinées est de 0,7% seulement. Un taux jugé trop faible alors même qu’une campagne de sensibilisation et d’intensification de la vaccination a été menée.

Cameroun : les derniers jours de vie de Christian Penda Ekoka

Le président du mouvement Agir, allié de Maurice Kamto à la dernière présidentielle de 2018 a rendu l’âme de suites de maladie au Canada.

L’on le savait très malade depuis quelques temps. Si bien qu’une rumeur sur sa mort a envahi la toile.  La rumeur a précédé la réalité, Christian Penda Ekoka est mort ! L’économiste Christian Penda Ekoka a rendu l’âme le 8 août 2021 dans un hôpital à Toronto au Canada,  des suites d’un cancer du pancréas.

Durant ces trois dernières années, il a cheminé aux cotés de Maurice Kamto, le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. Un acte jugé audacoeux en son temps vu qu’il venait de démissionner de son prestigieux poste de conseiller technique du Chef de l’Etat Paul Biya.

L’aventure avec Maurice Kamto n’a pas été un long fleuve tranquille. Puisque le combat politique, notamment la contestation des résultats de la présidentielle de 2018  les a mené en prison. Malgré les épreuves, Penda Ekoka est resté soudé au patron du MRC qui lui a confié la gestion de l’initiative Survie Cameroun, visant à aider les camerounais à faire face à la pandémie de la Covid-19.

C’est quasiment vers la fin de l’opération qu’une brouille est née entre les deux hommes. Au sujet  du  montant des fonds collectés qui n’était pas en adéquation avec le bilan comptable affiché sur le site internet de l’initiative. Maurice Kamto parle d’un bug informatique. Thèse que n’admet pas Christian Penda Ekoka qui lui, accuse quelques militants du MRC de manigance.

L’homme quitte la scène à 69 ans, avec pourtant le rêve de voir un Cameroun géré autrement que par son ancien patron Paul Biya.

Christian Penda Ekoka laisse une veuve et des enfants.

Cameroun : voici les huit députés RDPC décédés depuis la tenue des dernières élections

Le tout dernier décès est celui d’Isaac Ngahane, élu de la circonscription électorale Wouri Est, mort  ce dimanche 1er août 2021 à Douala.  

L’assemblée nationale de nouveau en deuil. L’Honorable Isaac Ngahane est mort hier des suites de maladie à l’âge de 67 ans,

Au sein de l’Assemblée nationale, l’honorable Ngahane Isaac était le président du Bureau de la commission de l’éducation, de la formation professionnelle et de la jeunesse.  Sa mort porte à huit  le nombre de députés RDPC décédés depuis le double scrutin électoral municipal et législatif du 09 février 2020.

Journal du Cameroun vous propose ci-dessous la liste des parlementaires RDPC décédés depuis le début de la dixième législature il y a seulement un an.

  • Harouna Bougue, député Rdpc du Mayo-Louti dans la région du Nord , décédé le  22 juillet 2020
  • Bernadette Saraou, député du Mayo Kani Nord décédée le 9 août 2020
  • Djibrilla Kaou Bakary, député dans Mayo Tsanaga dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun, mort le 12 février 2021
  • Prince Ange Gilbert Mikody est décédé le 24 mars 2021
  • Emilia Monjowa Lifaka, élu de la Boumba et Ngoko, région de l’Est, morte le 20 avril 2021
  • Ngo Yetna Marinette députée de la Sanaga Maritime, décédé le 24 mai 2021
  • Agbwa Ntiba Eric (Haut Nyong/Est), décédé le 24 mai 2021
  • Isaac Ngahane, Wouri Est, mort le1er août 2021

A noter qu’à l’issue des élections législatives de février 2020, le parti au pouvoir avait raflé  152 députés sur les 180 à pouvoir. A la suite des huit décès enregistrés, le parti active le mécanisme de substitution prévu par ses textes et par les règlements de l’Assemblée nationale.

Cameroun : le cortėge de véhicules d’Idriss Carlos Kameni fait un mort à Bangangté

Le footballeur et ses proches revenaient le 16 juillet 2021 de Bafang, dans le Haut-Nkam, lorsque l’une des voitures est allée percuter un piéton sur le trottoir.

Le mort des suites d’accident a été conduit à la morgue par les soins de l’international camerounais. Selon les premiers témoignages, le footballeur revenait de son village dans le Haut-Nkam accompagné de nombreux proches, lorsque l’un des véhicules de son cortėge, dit-on surpris  de la présence d’un dos d’âne, a violemment percuté un piéton.

Joint au téléphone hier soir par notre confrère Émile Zola Ndé Tchoussi, Idriss Carlos Kameni sous le choc a confié que la dépouille a été placée à la morgue de l’Hôpital de Bangangté où s’est produit le drame. Le gardien de but dit avoir ensuite rejoint la capitale Yaoundé, et compte retourner sur les lieux lundi 19 juillet pour l’organisation des obsèques de la malheureuse victime.

Après cet accident, le véhicule accidenté s’est retrouvé dans un ravin avec tous ses occupants. Aucune perte en vie humaine déplorée.

Véhicule tombé dans le ravin

L’accident qui concerne Idriss Carlos Kameni arrive le lendemain de celui de l’artiste Ténor, au volant d’une voiture  qui a causé le décès d’un passager à bord jeudi dans la ville de  Douala.

Cameroun : Pierre Semengue n’est pas mort !

Une folle rumeur a embrasé les réseaux sociaux ce 21 juillet 2020 annonçant le décès du général d’armée. Une information qui a vite été démentie par ses proches.

Un fake news a de nouveau fait une victime. La rumeur a tué le plus emblématique des généraux camerounais : Pierre Semengue. Pendant que les réseaux sociaux annonçaient la mort de ce général d’armée en deuxième section, ses proches ont publié une photo de lui entrain de déjeuner avec la mention : « il se porte très bien. D’ailleurs, il transmet ses salutations à ceux qui annoncent son décès ».

Le général Pierre Semengue en plein déjeuner ce 21 juillet 2020

Le général d’armée Pierre Semengue est une personnalité publique qui ne laisse personne indifférent au Cameroun. Son parcours au sein des forces de défense nationale se confond à l’histoire militaire du Cameroun. Chef d’état-major des armées camerounaises du 22 août 1983 au 25 septembre 2001, il a été pendant longtemps le plus ancien au grade le plus élevé.

Entré dans l’armée le 1er octobre 1956, il a fallu attendre le 11 mars 2011, pour voir le président Paul Biya le mettre : « en réserve de la République ». En 55 ans, il aura occupé les fonctions les plus prestigieuses dans l’institution militaire, jusqu’à celle de contrôleur général des armées. Mais sa notoriété, il la doit aussi en grande partie à sa passion pour le football.

Il a été pendant longtemps président du Tonnerre Kalara club de Yaoundé et la Ligue nationale de football (Linafoot) en 1988, avant d’être président de la Ligue de football professionnel du Cameroun.

Cette rumeur intervient dans un contexte de bataille pour le contrôle du football professionnel du Cameroun. La Fécafoot ayant dissout depuis septembre 2019 la Ligue de football professionnel du Cameroun, pour installer un Comité provisoire de gestion. L’affaire a été portée par Pierre Semengue au Tribunal arbitral de sport, qui rendra son verdict dans les prochains jours.

Cameroun : Décès de Me Sylvain Souop, avocat du Mrc

Le regretté est décédé alors qu’il devait subir une opération chirurgicale suite à une fracture de bras droit.

Maitre Sylvain Souop est décédé ce jeudi, 16 janvier, dans un hôpital de la capitale où il allait subir une intervention chirurgicale. Le concerné avait jusqu’ici coordonné le collectif des avocats constitués pour la défense de Maurice Kamto et des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).

Les circonstances de la mort de Me Sylvain Souop restent floues. Elles sont, cependant liées à des problèmes survenues au moment de  l’anesthésie. « Aux dernières nouvelles, en provenance du personnel soignant, il était prévu une opération sur son bras droit fracturé. Il apparaît que l’opération aurait été compromise et annulée du fait d’une réaction ou alors un défaut de réaction en relation avec l’anesthésie », a annoncé ce jour Bibou Nissack, le porte-parole de Maurice Kamto.

Me Sylvain Souop a écopé d’une fracture du bras au cours d’un accident de la circulation survenue dans la nuit du 10 au 11 janvier à Bafoussam, dans la région de l’Ouest. Il se trouvait en compagnie de Me Temate, lui aussi membre du conseil de la défense du Mrc, qui s’en est sorti avec un léger traumatisme.

Crise anglophone : un général de guerre ambazonien tué par ses compères

Le « general divin » était accusé par ses compagnons d’armes de commettre des atrocités à l’égard des populations civiles.

Un fait des plus improbables est survenu ce week-end dans la localité de Marumba Botunda, dans le département de la Mémé. Un homme de guerre ambazonien réputé est mort, tué par  ses compères.

Le « general divin » a été assassiné par des combattants qui lui reprochaient de terroriser et d’extorquer de l’argent aux populations. Des sources ont indiqué à Journalducameroun.com que l’attitude du disparu avait bien souvent suscité des discordes au sein du mouvement sans que ce dernier ne se décide à changer, ce qui aurait conduit ses compagnons à l’éliminer.

Crise anglophone: une fusillade fait un mort à l’Université de Bamenda

Un échange de coup de feu ce mercredi 30 octobre 2019, dans le campus de l’université de Bamenda, a entrainé la mort d’un étudiant.

Une fusillade entre les forces armées et les combattants séparatistes est survenue ce mercredi 30 octobre 2019, au sein de l’Université de Bamenda, causant la mort d’un étudiant, et plusieurs blessés. Cette fusillade a causé également plusieurs dégâts matériels dans le campus.

Les étudiants de l’Université de Bamenda, qui se trouvaient sur les lieux, étaient pris de panique, face à la situation. Certains courraient dans tous les sens et le pire s’est produit. L’un d’entre eux a été touché.

Quelques semaines après le grand dialogue national, qui s’est tenu du 30 septembre au 04 octobre 2019, au cours de laquelle a été traitée la question de la crise anglophone, on s’attendait à un retour au calme dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest. Si certains sécessionnistes ont décidé de déposer les armes, ce n’est pas le cas de tous.

France : la dépouille d’un prêtre camerounais retrouvée dans son domicile

Le prêtre Antoine De Padoue a été retrouvé sans vie à son domicile de Gap, dans les Hautes Alpes.

Le père Antoine de Padoue Chonang, ancien  rédacteur en chef du journal catholique L’Effort camerounais, est décédé. Il se serait donné la mort lundi dans son domicile dans le Sud de la France, ont indiqué des sources internes au clergé.

Le regretté a quitté le Cameroun au courant de l’année 2014. Il avait sollicité une année sabbatique, sous contrainte médicale. En mai 2015, avec l’accord de Mgr Kleda, il intègre l’équipe pastorale de la paroisse Saint-Arnoux pour le Gapençais. Il s’y consacrera, à partir du 1er septembre de la même année, dans la découverte des réalités médiatiques de ce diocèse.

« Après le déroulement des procédures légales françaises, ce sera à son évêque d’incardination, Mgr Samuel Kleda, que j’ai prévenu, de discerner, avec sa famille, pour la suite, comme une célébration sur Gap d’une messe de funérailles et le lieu de sa sépulture », a fait savoir le diocèse de Gap dans un communiqué de presse rendu public mardi, 29 octobre.

L’on apprend par ailleurs de ce communiqué que le séjour de de l’abbé Antoine de Padoue Chonang sur le sol français était sujet à polémique dans la mesure où il avait été rappelé, courant 2016, par l’archêvêque Kleda qui l’attendait pour d’autres missions.

 

Cameroun-Nécrologie: Super Makia quitte le ring

Le champion de catch est décédé hier à l’âge de 61 ans des suites d’une courte maladie.

Beaucoup d’anecdotes au sujet de Super Makia étaient généralement contées aux plus jeunes. Notamment sa superpuissance et ses prouesses. Désormais on parlera de lui au passé. L’ancien champion d’Afrique de catch s’est éteint à son domicile le jeudi 1er août des suites d’une courte maladie.

Il a marqué le milieu du catch camerounais et africain. Le natif de Kumba (département de la Meme dans le Sud-Ouest) a enregistré 85 victoires en 86 combats menées dans sa carrière. Il n’a jamais connu de défaite. Mis à part un match nul concédé contre le Nigérian, Johny Clango en 1990. Ceci, quatre ans après avoir remporté le titre de champion d’Afrique au Nigeria. Il a arraché ce sacre suite à sa victoire face au Nigérian, Times Man Udo.

Super Makia va ainsi régner sans partage sur la scène africaine jusqu’en 2014. Année à laquelle, il a organisé son jubilé à Yaoundé. Il ne va pas se faire oublier pour autant. Son nom constitue désormais un symbole. La formation des jeunes générations va alors être son passe-temps favori. Il n’était d’ailleurs jamais bien loin de la Fédération camerounaise de catch. Un mal de ventre a mis fin à cet enthousiasme.

Mbeng Jacob Makia de son vrai nom, raccroche définitivement à l’âge de 61 ans.