C’est la substance d’un communiqué du préfet du mfoundi
Le communiqué signé le 18 février 2009 par joseph Beti Assomo le préfet du département du Mfoundi dans la région du centre Cameroun, invite les automobilistes de sa zone de compétence à se conformer aux exigences communautaires notamment en ce qui concerne la campagne de vulgarisation des plaques Cemac (communauté monétaire d’Afrique centrale).
Lancée depuis octobre 2003, cette opération avait pour but d’amener tous les pays membres de la Cemac, à adopter ces plaques d’immatriculation minéralogique. Depuis cette date, le Cameroun était l’un des rares pays de la sous région qui ne s’était pas encore conformé à cette exigence communautaire. Les automobilistes du pays de Paul Biya, motivés par l’impunité la passivité et le laxisme de certaines autorités n’ont jamais été obligés de se conformer aux exigences de la communauté.
Le préfet du département du Mfoundi vient donc de lancer une opération coup de point qui vise à terme à ramener l’ordre dans ce secteur. Surtout dans ce département dont fait partie la ville de Yaoundé la capitale politique du Cameroun. Pour lui, les automobilistes ont jusqu’au 24 février 2009, pour se conformer à cette exigence. Les forces de l’ordre et les autorités administratives du département du Mfoundi devront d’ailleurs veiller à la stricte application de cette mesure. Le préfet rappelle à cet que les automobilistes qui ne se conformeront pas à cette norme, verront leurs véhicules mis en fourrière et seront frappés d’autres amendes.

Selon les spécialistes, les plaques minéralogiques Cemac ont plusieurs avantages notamment, la sécurité des véhicules. Elles assurent aussi aux véhicules une bonne visibilité lors des conduites nocturnes et peuvent à cet effet limiter le nombre des accidents de nuit. Les plaques Cemac sont aussi bénéfiques car elles assurent la sécurité des véhicules en cas de vol ou de trafic transfrontalier .Selon le ministère des transports du Cameroun, ces plaques disposent d’un hologramme, d’un logo de la Cemac et du sigle international de la république du Cameroun (cmr).En outre, elles s’accompagnent d’une vignette qu’il faudrait coller au niveau du pare brise du véhicule
La décision du préfet du Mfoundi intervient quelques mois après celle du ministre des transports Gounouko Haounaye qui interdisait la circulation sur le territoire camerounais des véhicules avec volant à droite qui n’étaient pas conformes au mode de circulation en vigueur au cameroun. Notamment la conduite avec volant à gauche .Des mesures courageuses prises dans un pays où le laxisme, l’inertie et l’impunité ont encore pignon sur rue et dament le pion à la légalité.
