Cameroun : panne de courant généralisée dans la région de l’Extrême-nord

L’affaissement d’un pylône électrique a plongé toute la région dans le noir et provoqué des délestages.

Dans le chapitre des dégâts causés par la pluie qui s’est abattue dans l’Extrême-nord dans la nuit du 30 août 2020, il y a l’affaissement d’un pylône électrique sur le réseau alimentant toute la région.

La Société nationale de transport d’électricité (SONATREL) a informé Eneo, le distributeur « de la survenue d’un incident majeur hier 30 août 2020 à 22h 09 sur la ligne de transport Guider-Maroua. Ce défaut fait suite à un affaissement d’un des pylônes après une forte pluie à Maroua », rapporte Bouba Babani, le délégué régional pour l’Extrême-nord. « Cet incident a pour conséquence immédiate de mettre hors service le poste de Maroua qui assure la distribution de l’énergie dans toute la région de l’Extrême-nord », ajoute-t-il.

Cet incident a provoqué une rupture de la fourniture de l’énergie dans d’importantes villes de la région dont Maroua la capitale régionale, mais également « Mokolo, Mora, Kaélé, Bogo Maga, Yagoua, Kousseri entre autres sont hors service », fait savoir le délégué régional.

La région vit désormais au rythme des délestage provoqués par le rationnement de l’énergie. « Les Centrales de Maroua et Kousseri ont été mises à contribution pour possiblement reprendre quelques localités. En attendant les réparations du pylône endommagé, Eneo se trouve dans l’obligation de procéder à une distribution rotative de la fourniture », informe-t-il.

Plus tôt ce 31 aout, c’est le Pont de Palar, qui relie Maroua à Kousseri qui s’est affaissé du fait de la pluie de la veille.

Vers la construction d’un pylône pour la radiotélévision publique à Douala

Le nouveau pylône dont le coût de construction est estimé à 70 milliards de francs CFA sera opérationnel en septembre, a indiqué le Mincom au terme d’une visite sur le site

Le nouveau pylône de la «Cameroon radio television coporation» (CRTV) la radiotélévision publique dont le coût de construction est estimé à 70 milliards de francs CFA sera opérationnel en septembre prochain a-t-on appris lundi au terme de la visite des installations à Douala par le ministre de la Communication (Mincom) Issa Tchiroma Bakary, par ailleurs président du conseil d’administration de la CRTV.

Cette nouvelle structure, située sur le point le plus haut de Douala, 55 mètres au-dessus de la mer, avec ses 200 mètres de hauteur son émetteur de 5kw numérique, va couvrir les régions du Littoral, et atteindre le Sud-Ouest et l’Ouest, selon le directeur central de la diffusion à la CRTV, Theophilus Salifu Chia.

Le nouveau pylône qui «fera la fierté de la CRTV et de ses partenaires étrangers», en l’occurrence, Radio France internationale (RFI), British broadcasting communication (BBC) et les autres, devrait assurer une meilleure diffusion des programmes, suite à l’effondrement de l’ancien pylône le 26 septembre 2014, un accident qui avait fait quatre morts.

Selon des sources, d’un ensemble homogène, ce pylône construit par une entreprise chinoise et dont la durée de vie est de 50 ans, sera «le plus haut, le plus moderne et le plus puissant d’Afrique centrale».

Par ailleurs, pour faire face au déficit énergétique, il est prévu l’acquisition d’un transformateur d’une puissance de 500 KVA sans oublier que les villes de Bamenda et de Garoua respectivement dans le Nord-ouest et le Nord seront dotées de deux émetteurs de 5 kilowatts chacun.

Il s’agit d’après le Mincom, «d’assurer une couverture de l’ensemble du réseau national», ce qui suppose, la construction des émetteurs de relais.

En plus du signal radio et de télévision numérique, ce pylône assurera également le relais des entreprises de la téléphonie, dont l’opérateur historique public, la Cameroon telecommunications (CAMTEL) sans oublier les aspects liés à la sécurité militaire du pays.


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La région du Littoral privée des signaux de la CRTV, RFI, BBC, et Africa N°1

C’est la conséquence de la chute d’un pylône survenu vendredi au centre de diffusion de la CRTV à Logbessou, Douala

La chute du pylône du centre de diffusion de la Cameroon radio television (CRTV), dans l’après-midi de vendredi dernier à Douala, a occasionné la perte du signal de la radio publique nationale dans la région ainsi que celles d’autres radios partenaires qui utilisaient le pylône dans le cadre du partage d’infrastructures.

Parmi ces radios partenaires, on retrouve principalement des chaines internationales émettant au Cameroun, en l’occurrence: RFI, BBC, Africa N°1. Du fait de cet incident, le service public de la radiodiffusion a été également interrompu dans la capitale économique du Cameroun ainsi que dans la région du Sud-Ouest, d’après la confirmation apportée à Journalducameroun.com par la déléguée régionale de la Communication dans le Littoral, Mireille Bisseck Eyouck.

La chute du pylône du centre de diffusion de la CRTV à Douala a également causé la mort de quatre techniciens. Ils travaillaient pour le compte de la Compagnie africaine de réalisation en télécommunications (Cartel), société qui avait gagné le marché pour la réfection dudit pylône.

Le ministre de la Communication qui s’est rendu sur le terrain samedi, en compagnie du directeur général de la CRTV, a invité les différents opérateurs des télécommunications au Cameroun à faire des propositions pour trouver une solution palliative au problème. Ceci, afin que le signal soit de nouveau rétabli. Le directeur général de la CRTV, Amadou Vamoulké, a indiqué avec regret que c’est la première fois que ce genre d’incident dramatique survient à l’Office de radiodiffusion du Cameroun.

D’après les éléments mis à la connaissance du public par le ministère de la Communication, «les travaux au cours desquels l’accident s’est produit s’inscrivaient dans le cadre de l’exécution d’un marché relatif à la réfection des pylônes dans les centres de diffusion de la CRTV de Douala-Logbessou, Yaoundé-Mbankolo et Maroua-Ngassa. Sur le pylône de Douala-Logbessou, objet de l’actuel sinistre, il s’agissait de remplacer cinq membrures en mauvais état à partir de 136 mètres du sol. Une première membrure a été remplacée avec succès le jeudi 25 septembre 2014, et c’est au cours du remplacement de la deuxième membrure endommagée que le pylône s’est effondré. La chute du pylône a occasionné la mort de quatre techniciens de service, ainsi que sa propre destruction, sur une hauteur de 160 mètres environ», explique Issa Tchiroma Bakary.


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