Le projet de réalisation de cette ligne ferroviaire destinée à desservir le port en eau profonde de Kribi a été attribué à la China Harbour Engineering Company Ltd. (CHEC)
L’entreprise chinoise China Harbour Engineering Company Ltd. (CHEC) a signé, mercredi à Yaoundé, un mémorandum d’entente avec le gouvernement camerounais relatif à la construction du chemin de fer Edéa-Kribi-Lolabe, rapporte la radio publique nationale.
Ledit mémorandum accorde à CHEC la réalisation des «études de faisabilité» et la «mobilisation des moyens financiers», a indiqué le ministre des Transports, Robert Nkili. Il s’agit d’un «accord de principe», une «sorte d’onction», a-t-il souligné.
Le chemin de fer Edéa-Kribi-Lolabe est destiné à desservir la zone portuaire (le port en eau profonde de Kribi en l’occurrence), au désenclavement des bassins de production agricoles et miniers ; et à l’amélioration de l’offre d’infrastructures ferroviaires. La ligne est prévue sur une distance de 136 KM avec une emprise de 100 mètres sur la route.
Le cout estimatif de ce projet, que le gouvernement camerounais souhaite réaliser en partenariat public-privé, est de 468,71 milliards de FCFA.
Selon le ministère des Transports, ces mesures qui touchent les secteurs aérien, routier maritime et ferroviaire, seront levées dès la fin des «menaces» terroristes
Les déplacements par voie aérienne, routière, maritime et ferroviaire au Cameroun sont désormais soumis à «des mesures d’exception», d’après un communiqué publié ce mercredi dans la presse publique et signé du ministre des Transports, Robert Nkili.
Ces mesures dites d’exception ne sont pas explicitées dans le communiqué mais justifiées selon le ministère des Transports par le «climat actuel caractérisé par des menaces terroristes»
On sait toutefois que les contrôles qui étaient par exemple pratiqués dans le cas des voyages interurbains seront plus accentués. A cet effet, Robert Nkili, «demande aux différents voyageurs de se soumettre aux exigences des mesures d’exception adoptées et de collaborer avec les forces de maintien de l’ordre, pour que la mise en uvre desdites mesures d’exception se fasse dans un climat de sérénité, de courtoisie et de respect mutuel».
«Ces mesures d’exception seront levées dès la fin des dites menaces», conclut le ministre.
Le Cameroun fait face, avec acuité, depuis le début d’année 2014 à des incursions du groupe terroriste d’essence nigériane Boko Haram. Le 17 mai 2014, Paul Biya a déclaré «la guerre» à cette nébuleuse qui contrôle des pans de territoire dans le nord-est du Nigéria et menace l’intégrité de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, frontalière entre les deux pays.
Trois jours plus tard, le 08 janvier, le chef de l’Etat camerounais a décidé de demander le soutien de la communauté internationale pour faire face à ce mal qui menace la stabilité de la sous-région.
Seuls 10% sont encore en circulation sur les 1,2 million recensés. Ils sont caducs pour ceux qui les utilisent encore, avertit le ministre des Transports
Plus de 90% des anciens permis de conduire en carton ont déjà été numérisés, selon des données du ministère des Transports, publiées ce mardi dans la presse publique. Le recensement avait permis d’estimer leur nombre à 1,2 million. Seuls 10% sont encore détenus par des tiers.
«C’est leur droit le plus absolu de constituer ces permis en carton en archives privées. Ce à quoi ils n’ont pas droit par contre, c’est d’utiliser ces permis en carton comme documents pour la circulation routière, puisqu’ils sont frappés de caducité. Ils ont cependant le loisir de soumettre ces permis à la conversion et les services de mon département ministériel feront le reste», recommande le ministre des Transports, Robert Nkili.
Après cette phase qui permettra d’avoir une base de données de tous les titulaires de permis de conduire au Cameroun, le gouvernement envisage la mise en service prochaine du permis à points, pour mieux administrer les sanctions contre les chauffards. Annoncé depuis 2014, il est toujours en chantier. «Nous sommes techniquement prêts en ce sens que tous les permis sont déjà en base de données dans laquelle un système de gestion des points a été développé (.) Nous sommes en train de finaliser les textes y relatifs en liaison avec les administrations impliquées pour lui donner une existence légale», assure le ministre.
Pour obtenir le permis de conduire au Cameroun dans la norme, il faut passer par une formation dans une auto-école agréée et assurer ensuite la réussite à l’une des neuf sessions annuelles de l’examen national du permis de conduire.
Les anciens permis en carton sont caducs pour ceux qui les utilisent encoreDR)/n
Passé ce délai, le ministre des Transports promet une tolérance zéro
Les auto-écoles clandestines recensées au Cameroun par le ministère des Transports ont jusqu’au 28 février 2015 pour se régulariser, d’après un communiqué publié ce vendredi.
Le ministre des Transports, Robert Nkili, appelle ainsi à la «responsabilité des promoteurs» et à «la plus grande fermeté des pouvoirs publics qui ne toléreront, au-delà du 28 février 2015, aucune auto-école ne remplissant pas les conditions réglementaires minimales».
«Passé ce délai, les auto-écoles qui ne se seront pas manifestées seront pas manifestées, seront simplement considérées comme clandestines et se verront fermées par les autorités administratives du ressort d’implantation», indique le communiqué.
Une enquête menée par le ministère des Transports et restituée début novembre 2014 à Yaoundé fait état de l’existence de 442 auto-écoles, formellement identifiées à travers le territoire, dont plus de 350 fonctionnent dans l’illégalité (clandestinité, non-conformité aux exigences légales, etc.).
En vue de la régularisation du secteur, le gouvernement a décidé de suspendre l’octroi d’agrément dans la formation en conduite automobile pendant un an.
Robert Nkili menace les autos-écoles clandestines de fermetureDR)/n
En cause, de nombreuses structures de formations illégales recensées: Plus de 350 sur 422 structures identifiées
Les accidents de circulation, fréquentes sur les routes camerounaises, sont-ils imputables aux conditions de formation des chauffeurs de véhicules? Le ministre des Transports, Robert Nkili, a répondu par l’affirmative lundi à Yaoundé, dans le cadre de la restitution d’une enquête menée par le département ministériel qu’il dirige. Selon cette enquête, sur 442 auto-écoles identifiées à travers le territoire, plus de 350 fonctionnent dans l’illégalité (clandestinité, non-conformité aux exigences légales, etc.).
En raison de cet état de choses et pour voir plus clair dans ce secteur, le ministère des Transports a décidé de suspendre l’octroi d’agrément dans la formation en conduite automobile pendant un an. Période au cours de laquelle, il faudra, selon Robert Nkili, envisager la mutation des auto-écoles existantes en «Centres formation de conduite automobile.
Dans cette mutation, les promoteurs devront veiller à avoir un espace minimum de 500m2 permettant d’avoir à la fois des cours théoriques dans des salles bien équipées et des aires aménagées pour la pratique. Les propriétaires d’auto-écoles présents à la restitution de cette enquête ont demandé à Robert Nkili de regarder également du côté des fonctionnaires du ministère des Transports, certains d’entre eux étant responsables de trafics dans la délivrance de permis de conduire.
Les gros-porteurs sont de nouveau autorisés à circuler sur les voiries urbaines «à toute heure»
Après la lettre-circulaire émise le 16 octobre 2014 et rendue publique le 20 octobre sur les limitations imposées aux gros porteurs sur les voiries urbaines, le ministre des Transports est revenue, jeudi dernier, sur ces mesures décriées par les propriétaires des camions. Suite aux doléances de ces derniers, Robert Nkili a de nouveau autorisé la circulation des camions transportant de l’essence, du sable et d’autres produits «à toute heure de la journée» sur les voiries urbaines.
Seule contrainte imposée: le respect de la vitesse maximale à 40Km/h. A la suite d’un accident survenu le 16 octobre à Yaoundé par la faute d’un camion et ayant causé cinq morts et de nombreux blessés, le ministre des Transports avait décidé de la circulation des gros porteurs à certaines heures, notamment dès 21h jusqu’à 5h du matin. La mesure n’a pas tenu plus d’une semaine. Ce n’est pas la première fois qu’on observe une sorte d’impréparation dans les mesures gouvernementales prises en matière de transports. Le 24 juin 2011, les voyages de nuit avaient été interdits sous prétexte de limiter les accidents de circulation sur les axes lourds. Ici, la mesure avait également fait long feu.
Les camions sont de nouveau autorisés à circuler à toute heure de la journéelwn-mag.com)/n
Un car de transport des passagers est rentré sous un camion en panne stationné sur la chaussée aux premières heures de la journée de vendredi.
Un accident de circulation survenu ce 1er août aux alentours de 05h00 du matin sur l’axe Bafoussam-Dschang à l’Ouest du Cameroun a causé 13 morts et 14 blessés graves. Les pertes humaines et matérielles ont été occasionnées par une collision entre un car transportant des passagers et un camion stationné sur la chaussée aux environs du village Balesseng. Le chauffeur du camion avait garé son véhicule sur la chaussée pour dépanner un pneu éclaté sans signaler l’obstacle. Le chauffeur du car est rentré sous le camion par l’effet du brouillard qui lui aurait «gêné».
Dans un communiqué publié vendredi après-midi en rapport avec cet accident, le ministre des Transports, Robert Nkili, a décidé de la suspension du permis de conduire du chauffeur de camion pour une durée d’un an. La licence d’exploitation du véhicule a été également suspendue pour une durée de six mois. Le chauffeur du car a également été sanctionné. Son permis de conduire est également suspendu pour une durée de six mois.
L’accord portant création de la Commission ferroviaire Tchad-Cameroun a été signé hier dans la capitale tchadienne
Le Cameroun et le Tchad veulent avancer vite dans la matérialisation du projet de construction d’une ligne de chemin de fer reliant la ville de Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua à la capitale tchadienne N’Djaména, évoqué lors de la récente visite, les 22 et 23 mai derniers, du président Idriss Déby Itno au Cameroun. Le ministre des Transports, Robert Nkili, et le ministre tchadien des Infrastructures, des Transports et de l’Aviation civile, Adoum Younousmi, ont signé hier à N’Ndjamena, l’accord créant le Comité ferroviaire Tchad-Cameroun (Comifer). Il devra veiller à mener les études de faisabilité, les coûts et le tracé définitif de la ligne de chemin de fer.
Selon les informations déjà rendues officielles, le début des travaux, qui seront assumés par Bolloré Africa Logistics via sa filiale camerounaise Camrail, est fixé pour le 31 décembre 2016. S’exprimant hier à N’Djamena, Robert Nkili a indiqué que ce projet qui permettra de connecter également les villes de Maroua et Garoua à Kousseri, est probablement « l’un des plus grands projets intégrateurs » du Cameroun et même de la sous-région. Côté tchadien, on estime que la réalisation de cette infrastructure va permettre de réduire les charges du transport des marchandises. A ce jour, a révélé Adoum Younousmi, 70 à 80% des importations tchadiennes transitent par le Port de Douala : le pays n’ayant pas comme le Cameroun d’ouverture sur la mer. Ces produits passent ensuite par la route pour arriver à N’Djamena. « Le chemin de fer reste le moyen le plus économique », a relevé le ministre tchadien des Infrastructures, des Transports et de l’Aviation civile.
Les travaux devraient débuter dès le 31 décembre 2016fr.africatime.com)/n
Resté vacant un an, le poste de DGA de la compagnie aérienne nationale est désormais pourvu. Moussa Habouba a été nommé hier au cours d’un conseil d’administration extraordinaire
Depuis la nomination, le 11 septembre 2013, de Frédéric Mbotto Edimo à la tête de la compagnie aérienne nationale «Camair-Co», le poste de directeur général adjoint de la compagnie était resté vacant. Un conseil d’administration de Camair-Co, tenu hier, mardi 13 mai 2014 à Yaoundé, a vu la nomination de Moussa Habouba à ce poste. Le nouveau DGA a déclaré dans la presse publique ce matin qu’il va « tout faire pour relever cette compagnie à laquelle les Camerounais sont attachés ».
Le ministre des Transports, Robert Nkili, a immédiatement procédé à l’installation du nouveau promu qui permet ainsi à l’équipe de Camair-Co d’être au complet. Moussa Habouba, 66 ans et retraité de la Fonction publique au moment de sa nomination, n’est pas en terrain inconnu. Il a auparavant travaillé pour la défunte Cameroon Airlines en tant que directeur commercial et représentant de la compagnie à Dakar et dans d’autres pays européens. De 2002 à janvier 2010, il a assumé les fonctions de directeur général adjoint au sein de l’Autorité aéronautique du Cameroun (Cameroon Civil aviation authority, CCAA, en anglais). Il arrive à Camair-Co au moment où, sur le plan interne, les rapports entre le directeur général, Frédéric Mbotto Edimo, et le président du Conseil d’administration, Edouard Akame Mfoumou, sont présentés comme étant des plus tendus.
Alfred Forgwei Mbeng a pris les rênes du tumultueux Chantier naval et industriel du Cameroun. C’est le quatrième DG en quatre ans
Le ministre des Transports, Robert Nkili, a procédé, avec succès, le 08 mai 2014, à l’installation du nouveau directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic). Alfred Forgwei Mbeng dirigera donc le Chantier naval avec son adjoint, Roland Maxime Aka’a Ndi, et le président du Conseil d’administration de cette structure: Louis Claude Nyassa. Alfred Forgwei Mbeng, ingénieur des techniques industrielles, avait été désigné le 06 mai dernier à l’issue d’un conseil d’administration extraordinaire du Cnic à Douala. Le ministre des Transports est donc rentré heureux hier de Douala après le souvenir du flop de l’installation de Bernard Bayiha, l’éphémère directeur général du Cnic, nommé le 12 mars 2014. Le jour de son installation, le 20 mars, Bernard Bayiha ne s’était pas rendu à la cérémonie officielle de prise de fonction.
Le ministre des Transports, qui avait pourtant publié un communiqué officiel en rapport avec cette installation, avait dû révéler, de manière implicite sur la radio publique nationale, que le problème venait de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), principal actionnaire du Cnic. Bernard Bayiha, désigné Dg de cette structure, était pourtant le conseiller n°1 du DG de la SNH. C’est lui qui la représentait au conseil d’administration du Chantier naval. Le Dg de la SNH, Adolphe Moudiki, aurait ainsi contesté cette décision de son collaborateur de briguer le poste de DG sans son avis. Un choix qu’il a contesté et auquel s’est finalement plié le ministre des Transports.
Alfred Forgwei Mbeng sera ainsi le premier Camerounais à diriger le CNIC après la gestion très controversée de Zacchaeus Mungwe Forjindam condamnée à 12 ans d’emprisonnement en 2010 pour des détournements de deniers publics au chantier naval, du temps où il en était le DG. Le chantier naval connait une forte baisse d’activités connait une baisse d’activités et un climat social délétère du fait de l’accumulation de salaires impayés de la part des employés. Le premier directeur général sud-coréen, Moon Kwi-Ho, qui a remplacé Zacchaeus Forjindam, a démissionné après deux ans (2010-2012). Le second sud-coréen, Séoung Rok Yang, installé le 9 octobre 2012, a déposé sa démission au mois de décembre 2013.
C’est donc un CNIC avec des épines qui est confié au nouveau DG camerounais. Alfred Forgwei Mbeng est né le 20 septembre 1958 à Nso, dans le Nord-Ouest du Cameroun. Diplomé de l’Ecole nationale supérieure des travaux publics, l’ingénieur des techniques industrielles a occupé de nombreux postes dans l’administration publique avant son départ à la retraite en 2013. Dernier poste occupé : directeur de la Construction au ministère des Travaux publics. Il a également assumé, sur le plan associatif, le secrétariat général et la vice-présidence de l’Ordre national des ingénieurs de génie civil.
Le CNIC aura vu la nomination de quatre directeurs généraux en l’espace de quatre annéescnicyard.com)/n
Bernard Bayiha n’a pas pu se rendre à la cérémonie prévue à cet effet à Douala. Cérémonie pour laquelle le ministre des Transports avait effectué le déplacement.
Le ministre des Transports, Robert Nkili, n’a pas pu procéder le 20 mars 2014 à l’installation des nouveaux dirigeants du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic). Bernard Bayika, qui a été nommé à la place du Coréen Seoung Rok Yang, démissionnaire à la tête cette structure, ne s’est pas en effet rendu à cette cérémonie comme annoncée officiellement. Le ministre des Transports a publié un communiqué en début de semaine programmant l’installation du nouveau DG et de son adjoint, Maxime Aka’a Ndi, le jeudi 20 mars 2014 dès 10h00 à l’esplanade du Chantier naval et industriel du Cameroun.
Les employés du Cnic, venus nombreux sur le site n’ont pu apercevoir ni le DG, ni le DGA et encore moins le ministre des Transports. Etait seulement présent, selon des journalistes sur les lieux, le président du Conseil d’administration : Louis-Claude Nyassa. La foule a dû se rendre à l’évidence vers 12h00 face à cette installation avortée.
Bernard Bayiha et son adjoint ont été nommés au terme d’un conseil d’administration tenu le 12 mars 2014 à Yaoundé. Le chiffre d’affaires du Cnic est passé de 40 milliards à moins de milliards de F CFA en 2013. Ce sont ces problèmes de trésorerie qu’il faudra régler au plus vite pour l’ingénieur polytechnicien, afin d’assurer un meilleur climat social au sein de l’entreprise et une relance de la compétitivité du Cnic.
Les comptes du Chantier naval et industriel accusent un déficit depuis quelques annéescnicyard.com)/n
Le Conseil de cabinet tenu par le Premier ministre a fait ressortir des «perspectives hautement prometteuses» concernant l’activité dans le secteur portuaire
Le Cameroun compte, selon l’importance du trafic, quatre ports principaux : Douala, Limbe, Kribi et Garoua. Le port de Douala concentre à lui seul 95% du trafic et 98% du chiffre d’affaires des ports nationaux. En 2013, des biens d’une mesure de 10 millions de tonnes ont été enregistrés dans cette plateforme portuaire, au-delà des capacités du port, comme l’a expliqué le ministre des Transports, Robert Nkili, à l’issue du Conseil de cabinet du 26 février 2014. Raison sans doute pour laquelle le Premier ministre, Yang Philémon, a demandé au ministre des Transports de « travailler à l’augmentation des capacités de stockage des terminaux du port autonome de Douala [.] afin de désengorger la plateforme portuaire de Douala », comme on peut le lire dans le communiqué publié à l’issue de cette réunion.
Le port de Limbe quant à lui est consacré à une activité tournée vers le transport des passagers avec les pays voisins du Cameroun, auxquels on peut ajouter un terminal et un yards pétrolier. Le port de Kribi, encore en construction, et devant être opérationnel « dans les tout prochains moins » augure de perspectives flatteuses. Complémentaire aux ports de Douala et de Limbe, il comprendra un port général à caractère commercial, un appontement minéralier et un terminal gazier. Toutes choses qui ont fait dire à Robert Nkili que « les perspectives du secteur portuaire sont hautement prometteuses ».
Quelques problèmes ont toutefois été notés à l’issue de ce Conseil de cabinet, notamment l’abandon du Port de Garoua, « en raison de l’ensablement » et qui sert néanmoins à l’échange des marchandises avec le Nigéria. Ce port a été confié à la communauté urbaine de Garoua en 2004 et n’a pas vu une amélioration de ses infrastructures depuis de nombreuses années. Le gouvernement préfère se consacrer pour le moment au développement des infrastructures sur les ports de Douala, de Kribi (à venir) et accessoirement de Limbe.
Cet état des lieux des infrastructures portuaires nationales, présenté par le ministre des Transports, était à l’ordre du jour du Conseil de cabinet tenu hier. Le parterre de ministres a également eu droit à un exposé du ministre de l’Agriculture et du Développement rural sur « les mesures de soutien envisagées pour un bon déroulement de la campagne agricole 2014 ».
Un conseil de cabinet présidé par le Premier ministre du Cameroun, Philémon Yang.spm.gov.cm)/n