Cameroun-santé : 800 jeunes recrutés pour sensibiliser contre le VIH/Sida et les drogues

 

La cérémonie de lancement de la 21ème campagne « Vacances sans Sida » a eu lieu le 02 août 2023.

La caravane ainsi lancée va permettre de mettre bien de jeunes à l’abris de ces fléaux, car les vacances c’est bien, mais les vacances sans SIDA c’est encore mieux.

Selon les rapports des Synergies Africaines dont les activités ont contribué à faire baisser la prévalence ces 20 dernières années au Cameroun, passant de 5,5% à 2,7%, le travail à faire reste important, précisément en milieu jeune car 31% des personnes malades appartiennent à la tranche d’âge de 15 à 24 ans. Par ailleurs, les jeunes de 14-24 ans sont les principales victimes de la Pandémie. 6 nouvelles infections sur 10 sont enregistrées chez les jeunes et les filles sont 9 fois plus touchées que les garçons.

Dans leurs interventions, les deux portes paroles des 130 Pairs éducateurs présents ont tenu à remercier le Président de la République et la Première Dame pour leur attention à l’endroit de la jeunesse. Aussi, ils ont réitéré leur engagement à sensibiliser, éduquer et diffuser des messages de sensibilisation à travers des réseaux sociaux sur les méfaits des drogues en milieu jeunes.

La présentation technique de la campagne va permettre d’apprendre que les jeunes Pairs éducateurs, « Combattants de Madame Chantal Biya », sont recrutés, formés et déployés dans les 10 Régions. Pour l’édition 2023 placée sous le thème : « Les drogues tuent et nous exposent au VihSida », l’objectif est de recruter 800 jeunes Pairs éducateurs.

Sur le terrain, en plus d’informer, éduquer et sensibiliser les jeunes, les Pairs éducateurs ont pour rôle d’encourager au dépistage volontaire et au retrait des résultats, de renseigner et orienter les personnes séropositives, de sensibiliser contre la consommation des drogues.

En mémoire, les problèmes fondamentaux causés par les drogues sont : l’insécurité, le frein à l’économie, la menace pour la paix, le problème de santé publique.

Cameroun : Coton sport Fc signe un partenariat avec l’Unicef

Le protocole d’entente signé ce 30 janvier entre le champion du Cameroun en titre et l’institution onusienne est d’une durée de trois ans renouvelable.

Un pas de plus pour l’émergence de Coton sport Fc de Garoua. Le Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef) présent au Cameroun depuis 1975, et qui travaille dans tous les secteurs pour obtenir ses résultats, désormais dans le secteur sportif en général, en particulier le football et ses valeurs de sensibilisation du grand public sur les droits de l’enfant passera par l’un des clubs les plus titrés au Cameroun : Coton sport FC de Garoua. Seul représentant du Cameroun sur la scène continentale en ce moment. Le champion du Cameroun en titre va entamer la phase de poule de la Coupe de la Confédération au mois de février 2023.

Ceci étant, il conviendrait de noter que ce lundi 30 Janvier 2022, à 11h, au siège dudit organisme international, à Yaoundé, si au quartier Bastos, l’Unicef a signé un protocole d’entente d’une durée de trois ans renouvelable, avec le club phare de la région du nord, en présence des Mrs et dame Fernand Sadou, représentant de la Fecafoot,  Nadine Perrault et El Adamou Saliou Hamadou, respectivement président du comité exécutif de Coton sport FC de Garoua, représentant de la Fecafoot, celui de l’Unicef et le directeur sportif du club susvisé.

Une vue des participants de la convention

Dans le même sens, cette convention qui place Coton sport FC de Garoua comme un messager de l’Unicef à travers les espaces de tout ordre pour communiquer la cause des enfants camerounais recevra le soutien total de son partenaire de toutes les catégories, notamment, un appui logistique, matériel, organisationnel et d’autres activités d’intérêts communs en rapport avec les besoins dudit club identifiés d’un commun accord.

Cameroun : Camtex Lab tisse sa toile jusqu’à Garoua

Cameroun laboratoire textile a achevé sa campagne nationale des Journées portes ouvertes par une caravane de sensibilisation et de détection des entrepreneurs du textile dans le septentrion.

Le 19 janvier 2023, la ville de Garoua a connu une ambiance particulière. A l’esplanade du village artisanal de la ville, de nombreux artisans de la partie septentrionale du pays ont assisté à la cérémonie officielle des Journées portes ouvertes de Camtex Lab.

Dans une ambiance conviviale, les invités ont suivi les exposés, discours de circonstances et posé de nombreuses questions. Dans le but de mieux se faire comprendre, les consultants de Camtex Lab ont apporté des réponses à la fois en français, en anglais et en fulfulde. Ainsi donc, en s’exprimant dans les deux langues officielles du pays et à travers certains dialectes, Camtex Lab a essayé de toucher le public camerounais le plus largement, instruit comme analphabète.

Les consultants de Camtex Lab en visite à la Sodecoton

Après cette étape, grâce à d’importants moyens logistiques mis à la disposition Camtex Lab par la GIZ, la caravane a sillonné les principaux quartiers de la ville de Garoua, en mettant un point d’honneur à la principale place du marché. En faisant une campagne de communication de proximité, les hôtesses en distribuant des dépliants, ont pris soins d’expliquer l’initiative de Camtex Lab, qui se positionne d’entrée de jeu comme une «plateforme» d’accompagnement de nos entrepreneurs et artisans d’un côté, et comme une solution inclusive à la filière coton-textile-confection de l’autre côté.

Le lendemain, vendredi 20 janvier, les consultants de Camtex Lab se sont entretenus avec les artisans qui ont répondu à l’appel à candidature qui vise à retenir 10 projets viables qu’accompagnera la GIZ. Les journées de 17 et 18 janvier ayant permis, à travers une campagne de porte-à-porte, de sensibiliser de nombreux artisans et les convaincre de produire et façonner des idées de projets éligibles à un accompagnement au sein de Camtex Lab.

La caravane dans les rues de Garoua

Pour bien identifier les problèmes de la filière coton au Cameroun, les 17 et 18 janvier ont, également, permis aux consultants de Camtex Lab, d’effectuer des visites à la Cicam et dans l’une des usines d’égrenage de la Sodecoton. Dans ces deux entreprises, les chefs d’usines ont expliqué dans le moindre détail, les circuits de production et de transformation de leurs produits. Et les difficultés n’ont pas été en reste.

Visite guidée de l’usine de la Cicam à Garoua

Lors de l’étape de Douala, Mme Chantal Elombat Mbedey, la directrice du Bureau de mise à niveau des entreprises, a rehaussé par sa présence, la cérémonie des Journées Portes ouvertes. Parlant de Camtex Lab, elle a affirmé que : «Nous sommes convaincus que cet incubateur contribue certainement à atteindre les objectifs aux travers desquels, le Cameroun entend faire passer le taux de transformation locale de la fibre de coton, actuellement inférieur à 5%, à 50% dans un proche horizon».

Comme dans les régions du Centre, du Grand Ouest, du Littoral, des producteurs, des industriels, les institutionnels étaient donc de la partie à chacune des étapes pour permettre de sélectionner des projets d’incubation.

 

Cameroun : 30 % de femmes meurent par an des suites d’avortement non sécurisé

La Société des Gynécologues et Obstétriciens du Cameroun (Sogoc), a rendu visite au Ministre de la santé Publique hier jeudi 10 novembre 2022.

La question de l’avortement a tenu les gynécologues et obstétriciens du Cameroun et le ministre de la Santé publique hier 10 novembre. L’idée de la rencontre était, la relecture des dispositions du Code Pénal de 2016 sur l’avortement, comme sujet d’échange.

30% c’est le pourcentage de femmes qui meurent chaque année des suites d’un avortement non sécurisé. Selon la société des Gynécologues et Obstétriciens du Cameroun ce chiffre pourrait être réduit si l’on accordait le droit de l’avortement dans certains cas, a révélé l’équipe, conduite par le premier vice-président le Pr Nelson Fomolu.

Le groupe a justifié son argument face au ministre de la Santé. Les obstétriciens pensent qu : ‘ « en cas de grossesse résultant d’un viol, l’avortement médical ne constitue pas une infraction s’il est effectué après attestation du ministère public sur la matérialité des faits ». Les obstétriciens sont donc venus faire un plaidoyer auprès du Minsante.

Pour le Dr Manaouda Malachie, « nul n’a le droit de, ôter la vie à un Être humain ». Il souligne que, les raisons, telles que présentées et définies, sont défendables, mais constituent une porte de Pandore qui ouvrirait la voie à d’autres problèmes. Il conviendrait d’agir sur d’autres leviers tels ceux en vigueur au Minsante (chantier de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale). Par ailleurs, a souligné le Dr Manaouda Malachie, la Sogoc devrait s’investir dans la sensibilisation des populations pour le changement des comportements sexuels.

Cameroun : les députés en ordre de bataille contre la prolifération des armes

C’est l’engagement pris par la chambre basse du parlement impliquée dans cette lutte lors d’un forum de sensibilisation et d’information ce 21 juin.

Le Cameroun vient de faire un pas de plus contre la lutte contre la prolifération des armes. Ce 21 juin, les députés ont débattu à l’Assemblée nationale pour se doter d’une nouvelle loi portant régime général des armes et des munitions du pays. Ce texte devrait permettre de lutter efficacement contre la fabrication et les trafics illicites, ainsi que la prolifération des armes légères et de petit calibre.

Selon les experts, une arme légère, par opposition à une arme lourde, est une arme qui peut être transportée et utilisée par un seul individu sans que l’utilisation d’un support, tel un trépied, soit indispensable. Quant aux armes de petit calibre, elles sont destinées à un usage individuel. Elles sont constituées notamment les pistolets, les fusils, les mitraillettes, les fusils d’assaut et les mitrailleuses légères.

Les experts ajoutent que la circulation des armes légères et de petits calibres (ALPC) en Afrique et au Cameroun en particulier reste préoccupante. «La porosité des frontières notamment à l’Est Cameroun, la crise sociopolitique dans le Nord-Ouest, le Sud-Ouest, le groupe Boko Haram dans l’Extrême-Nord aggravent la prolifération de ces armes » explique Ngalim Eugine Nyuydine, un expert des questions d’armes légères et de petits calibres.

D’où le forum des parlementaires sur la question ce mardi afin de trouver des solutions face aux attaques terroristes, braquages et autres meurtres perpétrés avec ces armes. Face à cette situation, l’expert Ngalim Eugine Nyuydine propose la création d’une commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres.

Le forum des parlementaires de ce 21 juin est placé sous le thème: « Relier les points: améliorer la mise en œuvre de l’agenda Femmes, Paix et Sécurité, le Programme d’action des Nations Unies et de l’Agenda 2030 par l’engagement et action parlementaire accrus dans les processus internationaux ». L’initiative est de la commission de défense nationale et de la sécurité nationale de l’Assemblée nationale en partenariat avec divers organismes des Nations Unies.

Cameroun : début de la remobilisation contre la propagation du Covid-19 le 8 mars 2021

Dès lundi les préfets, sous-préfets et maires seront déployés dans leurs différentes unités de commandement pour s’assurer que la population observe scrupuleusement les règles définies pour éviter la propagation du virus. 

Quelques heures après la déclaration du Premier ministre le 5 mars 2021, le patron  de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, a pris à son compte le combat contre la propagation du Covid-19. Il a adressé une circulaires aux préfets, sous-préfets et maires demandant de veiller à l’application des décisions prescrites par le chef de l’État. 

A cet effet, dès lundi 08 mars 2021, ils doivent veiller à ce que :

  • le dispositif de lavage des mains soit placé devant toutes les administrations, qu’elles soient publiques ou privées, toutes les écoles, tous les commerces, quelle que soit leur surface. A cet égard, l’eau et le savon devront étre disponibles en permanence;
  • le port du masque reste obligatoire dans tous les espaces ouverts au public;
  • effectuer des descentes régulières dans les marchés, les gares routières et agences de voyage, en vue dintensifier la campagne de sensibilisation relative à l’obligation du port du masque et au respect des autres mesures barières

S’agissant des cérémonies de levée de corps, le Minat demande d’instruire les différents responsables des hôpitaux de réduire à un maximum de quarante (40) personnes, la participafion auxdites ceremonies, en vellant au respect des mesures barrières

En ce qui concerne les cérémonies d’enterrernent et de mariage,  de limiter la participation à cinquante (50) personnes au maximum, en respectant scrupuleusement les mesures barrieres. 

Le ministre de l’Administration territoriale demande d’instruire les ditférents ministres du culte (Evéques, Prétres, Pasteurs, Imams) sur la nécessité de réduire à cinquante (50), le nombre de fideles devant participer aux différentes célébrations , en veillant au respect des mesures barrieères. 

Le gouvernement constate la remontée de la pandémie au cour de ces derniers jours. Le Premier ministre Dion Ngute, affirme qu’en une semaine 3000 cas positifs ont été détectée et 37 personnes ont perdu la vie des suites de Covud-19. D’où la remobilisation demandée contre la Covid-19. 

Cameroun: extrémisme religieux, on en reparle

Un séminaire visant à sensibiliser 300 imams et prédicatrices sur le sujet se tient à Yaoundé jusqu’au 27 juillet.

Des attentats à la bombe, attentats-kamikazes. On ne les compte plus dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Attaques à l’origine de plusieurs morts qui persistent du fait de la radicalisation des jeunes. Ils sont nombreux à embrasser l’extrémisme violent.

Dans du rapport du Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) de 2017, intitulé «Sur les chemins de l’extrémisme violent», entre 2011 et début 2016, on estime à 33 300 le nombre de personnes ayant perdu la vie à cause de l’extrémisme violent en Afrique. Des violences qui affectent principalement les jeunes et les femmes «selon des chiffres, les femmes sont touchées de manière disproportionnées par les conflits», a déploré la représentante de l’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes (Onu femmes) au séminaire de renforcement des capacités de 300 imams et prédicatrices sur la paix et la lutte contre l’extrémisme religieux, qui se tient du 25 au 27 juillet à Yaoundé.

Les principales causes de l’extrémisme, selon le Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), sont la pauvreté ambiante, l’extrémisme religieux, le manque de confiance aux autorités administratives…

Les guides religieux ont donc été choisis à dessein pour cette formation. Selon l’étude du Pnud, «les idées religieuses, [sont ] citées comme incitation première au ralliement. En réponse à une question à choix multiples concernant les raisons de leur ralliement à des groupes extrémistes, la majeure partie des enquêtés volontaires (40 %) ont invoqué les « idées religieuses », et 13 % ont indiqué « avoir fait confiance à un chef religieux».

Une tendance que le Conseil des imams et dignitaires musulmans du Cameroun (Cidimuc) veut inverser «des jeunes sont endoctrinés aux fins d’aller combattre les idéaux de paix, cher au pays. Notre pays traverse une période extrêmement difficile qui demande à tous les citoyens de contribuer. Nous devons déconstruire l’idéologie à la base de ces conflits et reconstruire une autre idéologie qu’on met en face», indique Moussa Oumarou, coordonnateur général du Cidimuc, organisateur de l’évènement.

Dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme, 30 imams vont aller au Caire en Egypte afin de suivre une formation sur une semaine le 18 août. Il s’agit de la troisième vague qui participe à ces séminaires organisés en partenariat avec le gouvernement égyptien.

Cameroun : un programme pour sensibiliser contre les migrations clandestines

Le lancement de la campagne de sensibilisation contre les voyages illégaux vers l’Occident a été effectué ce 11 septembre 2018 à Yaoundé.

 Le projet « look i am back » a été lancé hier, mardi, à Yaoundé. Il vise à déployer des équipes sur le terrain pour sensibiliser les camerounais résidant dans les zones du Cameroun d’où partent le plus les prétendants à l’émigration clandestine, sur les dangers de ce phénomène. Ce sont les régions du Centre, du Littoral, du Sud et de l’Ouest. Selon les organisateurs de ce projet, « les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont également concernées mais les équipes n’y seront pas déployées pour cette édition».

« Il n’est pas question d’interdire ou d’empêcher de voyager. Si vous pouvez voyager, faites-le, mais voyagez par des voies légales. Il faut bien se renseigner avant de prendre la route », martèle Hervé Tcheumeleu, porteur du projet. Il sera accompagné par l’association des rapatriés et de lutte contre l’émigration clandestine du Cameroun (Arecc), le Centre des médias africains en Allemagne et le gouvernement allemand.

Jusqu’en décembre 2018, « on assistera à des projections de films documentaires, aux échanges avec des immigrés, dans les écoles, les quartiers de plusieurs villes du pays », déclare Robert Alain Lipothy, président de l’Arecc. Les activités se dérouleront dans les villes de Yaoundé, Douala, Edéa, Eséka, Kribi, Bafang, Nkongssamba, Bafoussam et Dschang. La bande dessinée Molaa sera produite chaque mois et distribuée gratuitement dans tous les points de proximité tels que les agences de voyage, les églises et les mosquées.

Outre les jeunes et les migrants rapatriés, ces activités visent a priori les parents, qui financent très souvent ces aventures, les médias et la société civile. Les gouvernants, les représentants des Etats et les Organisations humanitaires sont également concernées.

La réinsertion des migrants rapatriés est aussi au programme, à travers des séances de coaching. Séances visant à « les encourager à parler de leurs aventures, leur redonner confiance en eux ». Les migrations irrégulières sont à l’origine de plusieurs traumatismes dans les vies des victimes. Pour ceux qui ont la chance d’en ressortir vivants, l’enfer cède la place à la réparation des dégâts. « Je suis rentré en novembre 2017 et depuis lors, j’ai subi quatre opérations dont deux à l’œil gauche qui avait été crevé et deux fois la hanche parce que j’avais reçu une balle. Je ne dors plus parce que je revis cette histoire chaque fois que je me couche », explique Fabrice Essomba, survivant des tortures infligées aux migrants clandestins en Libye.

Douala : un Salon pour sensibiliser les populations face au déficit en eau potable

A l’occasion de la journée mondiale de l’eau qui se célèbre ce jeudi 22 mars 2018, la délégation régionale de l’Eau et de l’Energie pour le Littoral a organisé la 1ère édition du «Salon de l’eau».  

« Les problèmes d’approvisionnement en eau potable sont réels dans nos quartiers. Des populations se ravitaillent à travers des puits et des forages. Or, nos quartiers sont construits sans tenir compte des règles d’urbanisme et cela contribue à la pollution de ces sources d’eau». Marcellin Armel Noa Avele, le délégué régional de l’Eau et de l’Energie (Minee) pour le Littoral, qui fait ce constat, soutient qu’il urgeait d’organiser un événement dans la capitale économique sur le thème de l’eau.

L’ingénieur de génie industriel a alors saisi le prétexte de la journée mondiale de l’eau qui se célèbre ce jeudi 22 mars 2018 (sur le thème la nature pour l’eau, ndlr), pour lancer la 1ère édition du « Salon de l’eau». L’événement s’est ouvert à Douala le 17 mars et se referme le vendredi 23 mars. Selon le comité d’organisation, le salon vise deux principaux objectifs. Le premier, c’est la sensibilisation des populations qui souffrent du déficit en eau potable et ont recours à des solutions alternatives. L’autre objectif majeur vise à donner de la visibilité aux acteurs du secteur de l’eau.

Pour atteindre les buts fixés, plusieurs activités ont été retenues pour cette première édition. Après la marche sportive et des visites d’entreprises, l’équipe de la délégation régionale de l’Eau et de l’Energie s’est rendue au quartier New-Bell, dans l’arrondissement de Douala 2ème. Une campagne de sensibilisation au traitement, au transport, à la conservation et à l’utilisation de l’eau potable a permis de donner quelques outils aux habitants de ce quartier « sensible » pour se prémunir des maladies hydriques. Des arbres ont également été plantés à l’école publique de New-Bell et au campus de l’université de Douala à Logbessou.

Eaux en sachet

Plusieurs conférences-débats au menu de ce salon ont également permis d’en savoir un peu plus sur l’importance de l’eau et la nécessité de mieux gérer cette ressource naturelle. Lors de son intervention mercredi sur le thème de la « lutte contre les eux en sachet non agréées et leur vente sur le marché camerounais », Anyssé Kenfack Ngnitedem a fait le constat de la prolifération d’eaux en sachet non agréées dans les villes de Douala et Yaoundé. Le coordonnateur de l’Association camerounaise pour le développement, l’entraide sociale et la protection de l’environnement (Acdespe) qui mène une étude sur ce sujet, justifie cet état des lieux par l’indisponibilité d’une eau de qualité en quantité suffisante et à un coût abordable, la méconnaissance de la règlementation.

Il déplore aussi l’incivisme de certains producteurs de ces eaux en sachet qui mettent sur le marché une eau de qualité douteuse, un danger pour la santé des populations. Il décrie en outre la corruption de certains agents de contrôle. «En 2016, plus de 36 marques d’eau ont été déclarées non reconnues par l’Etat. Les populations doivent être sensibilisées sur les produits agréés», indique Anyssé Kenfack Ngnitedem.

Pour le jeune camerounais, il faut organiser et structurer ce secteur à travers une identification et un accompagnement des producteurs. A la délégation régionale du Minee, on assure qu’il existe bien des textes qui réglementent cette activité et une liste des opérateurs déjà agréés. Les agents du Minee font également savoir que le ministère de l’Eau et de l’Energie, le ministère des mines et du développement technologique, le ministère de la Santé sont les trois administrations qui interviennent dans la délivrance des autorisations dans cette filière.

Le Mincommerce lutte contre la spéculation dans les marchés

Le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a lancé une campagne de sensibilisation y afférente à Douala le 19 décembre

Les produits de première nécessité sont disponibles en quantité suffisante. Telle est la quintessence de la sensibilisation menée par le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, à Douala le 19 décembre 2016.

La rencontre avec les opérateurs économiques menée dans le but de dissuader les opérateurs économiques de procéder à la spéculation – une activité consistant à tirer profit par anticipation de l’évolution du niveau général des prix en vue d’en retirer un bénéfice supplémentaire – durant cette période de fête, survient en prélude à une campagne de lutte contre cette pratique.

Selon Luc Magloire Mbarga Atangana, des opérations de contrôle des prix seront menées dans les marchés en rapport avec ladite campagne.


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Allaitement au sein: un bien pour la santé des nouveau-nés

Le Cameroun a lancé lundi, 01 août 2016, une semaine de sensibilisation des mères sur l’importance de cette pratique, autour du thème: « une clé pour le développement »

Selon le ministère de la Santé publique, 29% d’enfants de moins d’un an meurent chaque année au Cameroun à cause de la mauvaise pratique de l’allaitement maternel.

Une récente étude du ministère démontre également que la carence en vitamine A et en protéines énergétiques sont les principaux facteurs de malnutrition.

Aux dires du spécialiste en nutrition à l’Unicef, Théophile Batimba, le lait maternel a plusieurs avantages pour l’enfant, le premier lait jaunâtre appelé colostrum constitue le premier vaccin pour le bébé et lui apporte tous les éléments nutritifs dont il a besoin. Ce lait renforce son système immunitaire contre les maladies et permet une bonne croissance et un bon développement du nourrisson.

De même, le lait maternel réduit le taux de mortalité infantile, les charges pour le système de santé et contribue à l’augmentation de la force productive et du capital humain.

En ce qui concerne la mère, le lait maternel facilite l’expulsion du placenta et réduit les risques d’hémorragie après l’accouchement. Il constitue une méthode contraceptive.

Pour la famille, le lait maternel n’occasionne pas de dépenses supplémentaires pour l’achat du lait artificiel, il réduit les frais liées aux soins médicaux, il confère à l’enfant le bien-être social.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) préconisent que les enfants soient nourris exclusivement au sein jusqu’à l’âge de six mois au moins et poursuivre ensuite jusqu’à l’âge de 2 ans au moins, en l’associant à une alimentation de complément qui convienne.

La semaine de sensibilisation lancé lundi, 01 août 2016, a donc pour but d’encourager les femmes à nourrir l’enfant uniquement au sein durant les six premiers mois et également de retarder l’âge de sevrage des enfants qui en moyenne se situe actuellement à 9 mois au Cameroun.

La campagne lancée offre ainsi une opportunité de sensibiliser la communauté sur l’importance de l’allaitement maternel parce que c’est l’un des moyens les plus efficaces de préserver la santé et d’assurer la survie de l’enfant.

Les médias serviront de relais dans la sensibilisation de la communauté sur la promotion de l’allaitement maternel. La semaine mondiale de l’allaitement maternel se célèbre chaque année du 1er au 7 août dans plus de 170 pays.


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Le Cameroun commémore la semaine de lutte contre le cancer

Au programme des activités lancées le 21 mai 2016, conférence-débat, marche de sensibilisation et dépistages gratuits dans les lycées et collègues jusqu’à vendredi

De concert avec la communauté mondiale, le Cameroun célèbre la semaine de lutte contre le cancer lancée samedi 21 mai 2016 à Yaoundé. L’évènement est placé sous le thème : « Nous pouvons tous faire quelque chose de positif pour lutter contre le cancer ».

A l’occasion, plusieurs activités ont été organisées sur l’étendue du territoire national. Notamment, une marche de sensibilisation au Boulevard du 20 mai qui a mobilisé des professionnels de la santé, spécialistes dans la prise en charge des cancers. C’était en présence du ministre camerounais de la Santé publique André Mama Fouda et de nombreux invités.

Cette journée de sensibilisation sera suivie d’une conférence- débat prévue vendredi 27 mai 2016. Cette table ronde portera sur les obstacles liés à la lutte contre le cancer au Cameroun. Egalement au programme, des campagnes de dépistages gratuits des cancers dans les lycées et collèges.

Le cancer est une maladie, des plus redoutées, caractérisée par une prolifération cellulaire (tumeur) anormalement importante au sein d’un tissu normal de l’organisme, de telle manière que la survie de ce dernier est menacée. Au Cameroun, les malades de cancer sont confrontés à deux problèmes : le coût élevé des traitements et la rareté des médicaments même dans les centres d’approvisionnements agrées.

A ce propos, le 04 mai dernier, la Première dame camerounaise, Chantal Biya, recevait en début de soirée, au Salon oriental du Palais de l’unité, une importante délégation de médecins, conduite par le Dr Frédéric Chiche, chirurgien gynécologue à l’hôpital américain de Paris, présents à Yaoundé dans le cadre du 7ème congrès euro-africain de cancérologie.

Le Pr Paul Ndom, oncologue, en service à l’Hôpital General de Yaoundé (HGY) déclarait alors que la visite des congressistes avait pour but de solliciter l’implication de l’épouse du chef de l’Etat, Marraine dudit congrès, dans la prise en charge et la prévention du cancer au Cameroun. A l’occasion, des doléances ont été formulées à l’intention de Chantal Biya. Notamment, la création d’un centre anticancéreux dans l’une des principales métropoles du pays et la construction des centres de dépistages permanents et de diagnostiques précoces du cancer.


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Etablissement des actes civils: les députés invités à la sensibilisation

Ils seront formés ce mardi à Yaoundé à la maitrise de l’impact de leur participation dans le déroulement de ladite campagne de sensibilisation sur le territoire camerounais

A l’initiative de l’Assemblée nationale et de l’Ecole citoyenne de Yaoundé, un atelier visant la participation des parlementaires au processus de sensibilisation des populations sur l’établissement des actes d’état civil (actes de naissance, de mariage et décès Ndlr) se tient ce mardi, 29 mars 2016 à Yaoundé.

Au menu des échanges prévus à cet atelier, « l’importance des actes d’état civil » et « l’intérêt de la sensibilisation des populations ».

Les échanges auxquels prendront part de nombreuses autres personnalités politiques devraient permettre aux élus du peuple de prendre conscience de l’impact que pourrait avoir leur implication dans la cause citée.


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«Au nom de nos enfants» débute ses activités au Cameroun

Le collectif entend lutter contre le phénomène d’enlèvement et de meurtres d’enfants sur l’étendue du territoire national

Gare aux voleurs et aux assassins d’enfants. Le collectif « Au nom de nos enfants » se déploie désormais sur le territoire camerounais pour combattre de tels actes. Le mouvement a lancé ses activités samedi, 20 février 2016, à Douala par une messe de requiem en faveur de tous les enfants enlevés ou assassinés.

« Au nom de nos enfants », est un collectif créé par des femmes camerounaises pour lutter contre les violences et abus qui sont souvent faits aux enfants. Pour réaliser sa mission, cette association entend mener des activités de sensibilisation sur le territoire national.

Il s’agit entre autres de mettre en place, dès le mois d’avril 2016, des caravanes dans des établissements scolaires afin de former les jeunes à plus de vigilance ; d’organiser des conférences axées sur la sécurité et la protection des enfants auxquelles sont conviés différentes associations et syndicats implantés au Cameroun.

A terme, ces actions devront permettre la formation d’une « unité d’alerte enlèvement sur une plateforme web avec un numéro vert ».

Les enlèvements et meurtres d’enfants sont des phénomènes bien connus des Camerounais. De nombreux faits y relatifs ont souvent défrayé la chronique ces dernières années. Cela était encore le cas le 03 février 2016 à Douala au quartier Makèpè-Missokè où la dépouille d’un enfant avait été retrouvée sans tête. Toutes choses qui ont conduit le collectif « Au nom de nos enfants » à mener la sensibilisation sur la toile via des vidéos publiées sur sa page officielle sur le réseau social Facebook.

Serrons-nous les coudes et battons-nous pour sensibiliser les Camerounais
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Cameroun: le chef de l’Etat remobilise les comités de vigilance

Mandaté par le président de la République, Paul Biya, le gouverneur de l’Extrême-Nord a présidé jeudi une réunion de sensibilisation et d’encouragement desdits comités

Le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari, a rencontré jeudi, 28 janvier 2016, dans le Mayo-Sava, les comités de vigilance de Bonderie, Limani, Kolofata, Kerawa, Mora.

La visite effectuée par Midjiyawa Bakari avait pour objectif de remobiliser lesdits comités après une baisse du déploiement des membres observée par le gouvernement Camerounais. Il était question durant les échanges de trouver des stratégies pour pouvoir contrecarrer et anéantir la secte islamiste Boko Haram.

Cité dans le quotidien national édition du mardi, 02 février 2016, Midjiyawa Bakari a saisi cette opportunité pour rappeler à tous, les missions des membres des comités de vigilance : «informer, renseigner et dénoncer les situations suspectes aux autorités et aux forces de sécurité pour prendre des décisions dans les délais raisonnables ».

Au terme des échanges de jeudi, le gouverneur a remis des distinctions à certains membres des comités de vigilance. Signe de la reconnaissance de leur acte de bravoure. Il a également remis à ces groupes de citoyens, des appuis financiers.

Midjiyawa Bakari décore des membres de comité de vigilance
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Le Minjec évalue le comportement de la jeunesse camerounaise

Arrivé au terme d’une tournée y relative dans le Mfoundi, Mounouna Foutsou a constaté que les jeunes se livrent à l’ivrognerie, à la prostitution et à toute autre forme d’incivisme

La jeunesse de Yaoundé, capitale politique du Cameroun, est indisciplinée et ne respecte pas les emblèmes de la République. C’est le constat qu’à récemment fait le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), Mounouna Foutsou. C’était au cours d’une tournée effectuée dans le Mfoundi, en vue d’évaluer l’impact de la campagne nationale d’éducation civique sur la jeunesse de cette circonscription.

L’exercice mené par le Minjec a permis de relever d’autres maux qui minent la jeunesse camerounaise. « l’indécence vestimentaire, la consommation des stupéfiants, le banditisme, le vandalisme, l’irrespect envers les ainés, la prostitution, le proxénétisme, etc », a indiqué Mounouna Foutsou dans une interview publiée dans le quotidien national édition du mercredi, 20 janvier 2016.

Toutes choses qui ont conduit le Minjec à mettre en place des clubs d’Education civiques dans les zones fréquentées par les jeunes. Notamment, les quartiers, les établissements scolaires, universitaires et de formation et les villages. Objectif Optimiser les effets de la campagne de sensibilisation qui s’étend désormais sur les réseaux sociaux.

« Chaque semaine il y a des thématiques qui sont lancées en débat. Les réactions sont récoltées et réorientées pour que les jeunes sachent identifier les défis et les maux qui minent notre jeunesse », a indiqué le Minjec.

Ladite campagne vise également les adultes. Selon Mounouna Foutsou il est question de sensibiliser tout le monde en demandant aux adultes de servie de modèles de vertus aux plus jeunes, et à ces derniers de ne pas suivre les mauvais exemples.


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Des hôpitaux musulmans lancent un projet de lutte contre le Vih/Sida

L’initiative, du Réseau national des formations sanitaires d’obédience musulmane (Renafsom) du Cameroun, vise à sensibiliser les femmes et les jeunes filles musulmanes sur la gravité du mal

Le réseau national des formations sanitaires d’obédience musulmane (Renafsom) a procédé, le samedi, 03 octobre 2015 à Foumban, au lancement d’un projet de lutte contre le Vih/Sida. Le Renafsom entend ainsi sensibiliser les femmes et jeunes filles musulmanes et autres leaders religieux, sur la gravité du mal.

L’initiative est soutenue par le gouvernement camerounais, avec l’appui du Contrat-Désendettement-Développement (C2D). Le projet entend également équiper les hôpitaux d’obédience musulmane en vue de la prise en charge effective des malades, et surtout de garantir la vie aux enfants nés des femmes atteintes.

La campagne de samedi s’est ouverte en présence du préfet du Noun, Donatien Bonyomo, accompagné du président du comité exécutif national du Renafsom, le colonel Housseni Djibo et du coordonnateur régional de l’Unité de coordination du C2D, Dr Raphael Okala.

L’objectif à long terme est de réduire le taux d’infection au sein de la communauté musulmane. En effet, ce taux reste largement supérieur à la moyenne nationale, à cause du manque d’informations, de la stigmatisation et du difficile accès à la prise en charge. Après Foumban, le Renafsom sera à Ngaoundéré le week-end prochain.


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Le président du MCPSD dans l’Extrême Nord

Par MCPSD, Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie

Vincent-Sosthène Fouda lance dès ce lundi 03 août 2015 à Maroua une vaste campagne de sensibilisation et de lutte contre tous les extrémismes dans notre pays et tout particulièrement contre Boko Al Haram dont les attentats sèment la psychose au sein de la population et endeuillent la communauté nationale.

Pour le Président du MCPSD, il est nécessaire que gouvernement et opposition se concertent afin de comprendre et d’apporter une meilleure réponse à ce qui se déroule sur notre territoire. En se rendant dans le Nord, Vincent-Sosthène Fouda souhaite que la peur changer de camp. Il a affirmé que toute la communauté nationale a un devoir de lucidité et d’analyse et doit refuser le triomphe de l’émotion car il y a aussi un ennemi de l’intérieur et nous devons le traquer.

Vincent-Sosthène Fouda restera toute la semaine dans l’Extrême Nord et rencontrera tour à tour le gouverneur de région, les autorités militaires et religieuses et enfin rendra une visite aux blessés dans les hôpitaux de la ville de Maroua.

La délégation du MCPSD est forte d’une dizaine de membres. Pour le leader de ce parti, il est nécessaire de surmonter les clivages partisans face à l’ennemi commun mais le faire ne signifie pas que nous devons édulcorer le débat démocratique nécessaire dans notre pays.

Il est important d’assurer la sécurité des hommes et des biens sur notre territoire sans stigmatiser une communauté bien précise dans notre pays, qu’elle soit religieuse, ethnique ou culturelle, il est important que ceux qui vivent chez nous se sentent en sécurité.


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Attentats de Fotokol: l’association Yakamata condamne la lâcheté des terroristes

Par c-ideas Group

Onze personnes ont été tuées lundi dernier dans la localité de Fotokol, suite à deux attentats terroristes initiées par la secte Boko Haram. Des sources sécuritaires indiquent que deux femmes kamikazes, les visages voilés se sont fait explose, l’une au milieu d’une foule qui s’apprêtait à rompre le jeûne du Ramadam, et l’autre non loin d’un camp des éléments de Bataillon d’Intervention Rapide (BIR).

Cet attentat terroriste, le premier du genre sur le sol camerounais depuis le début de la guerre contre Boko Haram a suscité un véritable émoi au sein de la population camerounaise, et surtout une vague de condamnation tout azimuts. Le Chef de l’Etat Paul Biya a condamné un acte de lâcheté., la présidente de la Commission de l’Union africaine, la France, l’Onu, tous ont réagi dénoncer cette barbarie. L’Association Yakamata, organisation apolitique de promotion des valeurs d’entraide et de solidarité entre les musulmans, choquée par ses attentats à Fotokol n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué, intitulé «au Yakamata nous sommes tous Fotokol».

El Hadj Oumarou, président national du Yakamata condamne avec la dernière énergie cet acte criminel qui a ôté la vie à onze personnes. «Notre mouvement, promeut la paix. Nous sommes contre toute forme de violence. Rien ne peut justifier les agissements de ces criminels. Ces actes sont le fait des gens sans conscience, sans foi ni loi. Ils doivent être anéantis.».

Sensibilisation
En cette douloureuse circonstance, l’Association Yakamata présente ses sincères condoléances aux familles endeuillées et à la population de Fotokol. Elle saisit cette occasion pour réitérer son indéfectible soutien au Chef de l’Etat, Chef suprême des armées, Son Excellence Paul Biya, dans sa croisade contre ces terroristes, ennemis du progrès et obstacles sur la route de l’émergence du Cameroun. «C’est aussi l’occasion pour notre association, de saluer le courage, la détermination des Forces de Défense et de Sécurité au front, dans le cadre de la préservation de l’intégrité territoriale du Cameroun», conclut El Hadj Oumarou.

Il y’a quelques mois, l’association Yakamata a publié un ouvrage de sensibilisation contre Boko Haram. L’idée de ce projet éditorial porté par son président était alors d’informer les populations sur le mode opératoire de cette secte, et surtout sur l’aide que le citoyen ordinaire pouvait apporter au gouvernement pour une lutte plus optimale contre cette secte. Cette action s’ajoute à une contribution significative à l’effort de guerre faite par les membres de cette association. Un peu comme pour dire qu’elle est véritablement au front de la lutte contre ces terroristes.

Fotokol.
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Ngaoundéré: Les difficultés dans la distribution des moustiquaires

Quelques difficultés dans le processus de distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) ont retardé le déroulement normal de l’opération

Le comité régional de distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) a tenu à Ngaoundéré, sa 7e réunion consécutive pour faire le point sur le déroulement de cette opération. Le constat général qui se dégage de cette réunion est que, par rapport à d’autres régions, l’Adamaoua accuse déjà un retard dans la distribution de ces MILDA. Entre autres raisons évoquées pour justifier cette distribution tardive, l’on évoque l’arrivée tardive des fonds. Une des raisons pour laquelle les agents recenseurs n’ont pas pu être formés à temps. A cela, il faut ajouter les problèmes liés au transport des moustiquaires du chef-lieu de la région vers les 8 districts de santé que compte la région de l’Adamaoua. Meiganga qui était jusque là le dernier district de santé dans la région à n’avoir pas encore reçu ses lots a été servi ce jeudi 29 septembre 2011.

Qu’à cela ne tienne, l’opération est sur la bonne voie, puisque les agents recenseurs ont été formés, les registres de dénombrement et autres matériels distribués. Depuis le samedi 24 septembre 2011, le dénombrement a effectivement démarré sur le terrain. Cette phase consiste à compter le nombre d’habitants de chaque ménage pour déterminer combien de moustiquaires seront attribuées le moment venu. Elle s’étendra sur une période de dix jours. Le moins que l’on puisse dire c’est que ce dénombrement connait lui aussi quelques difficultés. Absence des membres de certains ménages au moment du passage de l’équipe de dénombrement, désistement de certains agents recenseurs à cause de l’enclavement de certaines localité, mauvais marquage des maisons, mauvais remplissage des registres, réticence de certains habitants etc. sont autant de difficultés relevées sur le terrain. Il arrive parfois que certaines vieilles mamans refusent catégoriquement de se faire recenser parce qu’elles disent qu’elles n’en ont pas besoin, a déclaré un agent recenseur au quartier Gada Mabanga.

Utilisation des mousitiquaires pour protéger les enfants
Vestergaard)/n

Pour tous ces cas et bien d’autres, les autorités rassurent que des dispositions particulières sont prises pour une distribution rationnelle des MILDA dans la région. Tout est mis en uvre pour que les moustiquaires atteignent leur destination finale le moment venu. A partir de vendredi, on va mettre à la disposition des populations un numéro vert qui sera communiqué et par lequel les résidents des ménages non recensés doivent appeler et donner exactement la localisation du domicile et on pourra envoyer une équipe de recenseurs sur place, a déclaré le Dr. Richard Valéry Mouzoko, chef de l’unité régionale de lutte contre le paludisme. Selon lui, 10% du travail à faire sur le terrain a déjà été réalisé. A ce jour, les agents recenseurs ont dénombré un peu plus de 22 000 ménages dans toute la région et ont recensé un peu plus de 111 000 résidents dans les ménages parcourus, des promesses pour un peu plus de 54 000 MILDA ont déjà été faites. Bon à savoir, la distribution effective des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) dans l’Adamaoua aura lieu après l’élection présidentielle du 9 octobre 2011. Selon le gouverneur Enow Abrams Egbe, président du comité régional de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA), cette action n’a rien à voir avec la campagne électorale. C’est une opération d’envergure pour la santé des populations, l’objectif c’est d’atteindre 60%.


Journalducameroun.com)/n