Le Cameroun bénéficie du soutien de la Fondation Fifa

Outre le pays de Samuel Eto’o, une quarantaine d’organisations africaines bénéficieront du Programme communautaire de la Fondation FIFA. 

Pour commémorer la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix, la Fondation FIFA a annoncé que 114 organisations à but non lucratif de 54 pays bénéficieront d’un soutien financier dans le cadre de son Programme communautaire en 2023.

Ce programme permet aux organisations à but non lucratif du monde entier de demander un financement pour soutenir des initiatives de football axées sur les objectifs avec une composante spécifique de développement durable.

Sur les 114 organisations retenues, 38 sont originaires d’Afrique, l’Afrique du Sud et l’Ouganda se partageant la part des Lions, chaque nation comptant 7 bénéficiaires. Le Kenya compte 5 institutions qui bénéficieront de ce geste, tandis que le Mozambique et la Zambie en comptent 3. Des organisations du Zimbabwe, du Ghana, de l’Éthiopie, du Maroc, du Cameroun, du Sénégal, du Cap-Vert, du Lesotho, du Burundi, de la Tanzanie et de la République démocratique du Congo devraient bénéficier du geste de l’instance dirigeante du football mondial.

A en croire gazeti237, le programme communautaire de la Fondation FIFA vise à soutenir des projets locaux qui utilisent le pouvoir du football pour susciter un changement social positif et relever les défis mondiaux les plus urgents auxquels sont confrontés les enfants et les jeunes défavorisés du monde entier.

 Le programme cherche à impliquer les organisations non gouvernementales (ONG) dans une variété d’initiatives qui contribuent à la santé et au bien-être, à une éducation de qualité, à l’égalité des sexes, à l’éradication de la pauvreté, à la réduction des inégalités, à la paix, à la justice et à des institutions fortes, ainsi qu’à la promotion du travail décent et de la croissance économique.

Lors de l’annonce de la nouvelle liste d’organisations, Mauricio Macri, président exécutif de la Fondation FIFA, a déclaré : « Le football a le pouvoir unique de toucher des milliards de personnes à travers le monde, et son rôle significatif en tant que moteur de changement social est démontré chaque jour. C’est ce qui est au cœur de la Fondation FIFA et de la raison d’être du Programme Communautaire ».

 « Entre 2020 et 2022, les projets financés par le programme ont bénéficié à plus de 250 000 personnes à travers le monde – et nous espérons toucher encore plus de personnes en 2023. Je me réjouis de voir ces initiatives avoir un impact positif dans leurs communautés.  » a souligné M. Macri.

Les organisations et les projets sélectionnés promeuvent une participation équilibrée entre les sexes et soutiennent les enfants et les jeunes des groupes vulnérables, notamment les minorités autochtones, nationales, ethniques, religieuses et linguistiques, les migrants, les réfugiés, les demandeurs d’asile et les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, entre autres.

Entrepreneuriat féminin : le programme Sufawe Cemac a eu lieu à Douala

 

Cette initiative de soutien et d’accompagnement des femmes entrepreneures Africaines s’est tenue hier 29 mars 2022.

 

Sufawe Cemac est un projet soutenu par le Groupe Attijariwafa bank avec son concept « Afrique développement » dont l’objectif est de «construire ensemble un réseau d’opportunités».

La rencontre de Douala s’inscrivait dans le cadre de cette initiative qui a pour but de booster le dynamisme de femmes de la sous-région Afrique centrale. Au menu des échanges, il y a eu, un débat sur les Business Women, les enjeux et les opportunités de croissance en Afrique et des rencontres d’affaires.

Ces échanges étaient autour du thème : « Business Women : Enjeux et opportunité de croissance en Afrique ».

Dans ses propos introductifs, le directeur général de la Scb Bank Cameroun a fait savoir qu’il « s’agit d’une plateforme en vue de tracer une relation et de partager des idées avec les chefs d’entreprises ».

«  C’est un programme pilote avec des activités visant à promouvoir le potentiel féminin dans les affaires, en contribuant à rendre plus efficace la contribution féminine à l’explosion économique du continent », a expliqué Alexandre Beziaud.

Depuis sa création, le forum a réuni déjà plus de 7.300 opérateurs et généré plus de 17 mille en début d’affaires.

Le Sufawe Cemac a pour vocation de déployer une série d’initiative de promotion et de soutien de l’entreprenariat féminin porté par le Club Afrique Développement Cameroun avec la participation du Gabon, de la République du Congo et du Tchad.

« Au Cameroun, les femmes qui représentent plus de la moitié de la population, constitue un potentiel important. Si les femmes et les hommes bénéficiaient les mêmes opportunités en terme de participation à l’économie, par le biais de l’entreprenariat dans un travail rémunéré, la production mondiale pourrait augmenter de plusieurs milliards de dollars», a souligné pour sa part Louis Paul Motaze, ministre des Finances.

Le Stand Up For African Women Entrepreneurs (Sufawe) est une initiative du groupe Attijariwafa Bank, né de la signature d’une convention de partenariat portant sur l’accompagnement des femmes entrepreneures Africaines par Mohamed El KETTANI, Président-Directeur Général du Groupe Attijariwafa Bank avec la Banque Africaine de Développement (BAD) et plusieurs associations patronales féminines.

Cameroun : Non, Tiriane Noah n’a jamais apporté son soutien au SDF !

La nouvelle présidente du Mrc a expliqué jeudi, ne pas être l’auteur d’un communiqué annonçant qu’elle accordait son soutien aux résolutions du SDF prises le 09 juin, lors d’une réunion du Nec.

Le communiqué querellé a été publié le 11 juin sur la page Facebook de Tiriane Noah, nouvellement désignée présidente du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) en remplacement de Mamadou Mota, incarcéré. Celle-ci en attribue la paternité à son gestionnaire de communauté à qui elle concède des intentions de « déstabiliser le Mrc et la coalition gagnante autour de son président ».

«Le combat que nous menons n’est pas le combat d’un individu ni celui d’un groupe d’individus, c’est le combat du peuple camerounais, le combat pour sa libération. Il est donc impératif que ce peuple en prenne conscience et se mette ensemble pour son destin. C’est pour cela que le MRC, par ma voix, apporte tout son soutien aux résolutions du NEC du SDF et leur disons toute notre disponibilité à travailler ensemble pour l’atteinte de ces objectifs pour le bien du Cameroun et particulièrement du peuple camerounais », disait le communiqué attribué à Tiriane Noah.

Le Nec, l’instance décisionnelle du SDF, a tenu sa réunion dans la nuit du 08 au 09 juin. Les principales résolutions prises concernent à la fois le fonctionnement interne du parti à la veille des élections législatives et municipales, et le contexte politique et social au Cameroun.

Sur ce deuxième point, le Nec avait entre autres, demandé la création d’un gouvernement par intérim pour résoudre la crise anglophone, ainsi qu’une plus grande pression de la communauté internationale sur les autorités camerounaises.

Présidentielle 2018 : Joshua Osih initie une collecte de fonds pour sa campagne

C’est sur la page Facebook du candidat investi par le Social Democratic Front (SDF) que l’information a été rendue publique le lundi 10 septembre 2018.

Après les candidats Cabral Libii et Maurice Kamto, c’est au tour de Joshua Osih de se retourner vers les camerounais, pour obtenir un soutien financier, à travers une collecte de fonds. « Ces fonds devront servir au financement du déploiement des bénévoles, à la production des supports de communication et à la couverture des différents déplacements de la campagne », indique le candidat du SDF dans un post Facebook.

Par ailleurs, il a précisé qu’il serait souhaitable que ce soutien se matérialise dans quelques semaines, car il est crucial.  A cet effet : « En vous rendant sur la plateforme donate.osih2018.com, sur mon site internet, sur mon application mobile et/ou en utilisant directement l’interface de paiement de monnaie électronique de votre opérateur, vous pourrez vous engager à faire de nos rêves une réalité », a ajouté Joshua Osih.

Don de l’église adventiste en faveur des forces de défense camerounaise

Des cartons d’huile, de sardines et des sacs de riz sont entre autres les denrées alimentaires qui constituaient le paquet remis au gouverneur de la région de l’Extrême-nord, Midjiyawa Bakari

L’union des églises adventistes du 7e jour du Cameroun a récemment marqué son soutien aux militaires camerounais engagés dans la lutte contre Boko Haram. Ce groupe réligieux a offert des denrées alimentaires aux forces de défense camerounaises d’une valeur totale de 21,2 millions de FCFA.

Le don réceptionné par le gouverneur de la région de l’Extrême-nord, Midjiyawa Bakari, était constitué de sacs d’arachides, de farine de maïs, de riz et de sel ; de cartons d’huile de table, de sardines, de sucre, de tomate, de poisson et des palettes d’eau.

Selon le président de l’union du Cameroun de ladite église, le pasteur Valère Guillaume Assembe, cité dans le quotidien national édition du 21 mars 2016, ce don vise à apporter réconfort et soutien à ceux qui combattent sur les champs de bataille pour la sécurité de tous.


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L’Onu soutient le Cameroun dans sa lutte contre Boko Haram

L’engagement de l’institution a été réitéré lundi, lors d’une audience accordée au palais de l’Unité à deux représentants spéciaux du secrétaire général de l’Onu

Audience au palais de l’Unité ! Deux représentants spéciaux du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu) se sont entretenus lundi, 16 février 2016, avec le secrétaire général de la présidence du Cameroun, Ferdinand Ngoh Ngoh. Au menu de l’entretien, la lutte que mène le Cameroun contre la secte islamiste Boko Haram.

Durant les échanges, le chef du bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale, Abdoulaye Bathily, a réaffirmé au gouvernement national le soutien constant de l’Onu dans la lutte contre le terrorisme. Notamment dans la guerre qui est menée Boko Haram.

De façon spécifique il est question pour l’institution internationale d’appuyer le gouvernement camerounais dans l’encadrement des réfugiés et des populations victimes des exactions commise par la secte terroriste.

La visite à laquelle a pris part le chef du bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, Mohammed Ibn Chambas, rentre dans le cadre d’une tournée dans les pays du Bassin du Lac Tchad en lutte contre Boko Haram.

Le palais prédisentiel du Cameroun
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Dr Corantin talla pour l’alternance en 2018 au Cameroun

Par Dr Corantin Talla

Cher(e)s compatriotes ex-membres du Parlement des Étudiants Camerounais, reste(e)s au pays ou disséminé(e)s partout dans le monde. J’ai bien reçu vos appels au soutien à ma candidature et vous adresse mes sincères remerciements. Votre soutien sans faille à ma candidature, qui est aussi la votre, ne m’a pas surpris dans la mesure ou c’est ensemble que :

1. Nous avons lancé un mouvement d’envergure le 02 avril 1991 pour demander l’amélioration de conditions de vie des étudiants en particulier et des Camerounais en général.

2. Nous avons subi les humiliations et tortures, les viols et assassinat de la soldatesque du régime de Paul Biya et une milice tribale aux ordres qui n’hésitaient pas à l’occasion de vous demander de chanter « Ton CEPE dépasse mon BAC ».

3. Nous avons déclaré l’opération campus mort après l’assaut du 05 Mai 1991 sur Bassora par la soldatesque de Paul Biya et des milices tribales, afin de vous permettre de rejoindre vos familles respectives et éviter que les éléments du régime de Biya ne nous massacre davantage.

4. Nous nous sommes indignés quand des soldats accompagnés de certains éléments de la milice tribale d’autodéfense ont déshabillé et trainé toute nue une compatriote du parlement de Bonamoussadi au Mateco, le 05 Mai, 1992. Par ailleurs, ce soutien ne me surprend pas quand je sais que, par exemple :

1. A chacune de mes 4 arrestations, tortures, emprisonnement, respectivement au SED, au commissariat de sécurité publique, et a la prison centrale de Bafoussam tout simplement parce que je portais le flambeau de notre lutte commune, vous vous êtes mobilisés comme un seul homme pour ma libération.

2. Durant la période ou 2 autres camarades leaders et moi étions exilés a la Communauté Économique Européenne (CEE) afin d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les massacres qui se déroulaient au campus, vous avez apporté votre soutien jusqu’à notre sortie de l’exil intérieur.

Près de 25 ans après le lancement de notre lutte, le régime de Biya est toujours là et continue a paupériser notre peuple. Certes certains d’entre vous sont devenus des officiers, médecins, avocats, cadres de l’administration, hauts fonctionnaires, journalistes, exilés politiques, hommes d’affaires etc… Mais beaucoup d’entre vous qui avez obtenu vos diplômes universitaires n’ont pas eu la même mobilité sociale. Le régime de Biya vous a transformé en vendeurs de livres dans la rue, en mototaximen, en feymen, en chômeurs, etc.

Face à ce constat douloureux, j’appelle à la solidarité générationnelle de tous les ex-parlementaires, officiers, cadres, mototaximen chômeurs, ou exiles politiques afin que nous puissions ensemble parachever la lutte pour le bien-être de notre peuple que nous avions initiée ensemble le 02 Avril 1991 en contribuant à l’alternance au pouvoir en 2018 ou avant.

Mobilisez, conscientisez autour de vous pour ma candidature car ma modeste personne demeure votre serviteur en particulier et celui du peuple en général. Joignez-vous tous la campagne « Dr Corantin Talla 2018 » dans le groupe Facebook éponyme. Créez des groupes de soutien sur les réseaux sociaux, mobilisez sur le terrain, et disséminez nos idées progressistes et réformatrices.

Enfin, j’interpelle les jeunes camerounais de suivre l’exemple de courage, de patriotisme, et d’abnégation des « Parlementaires » des années de braise afin que nous puissions obtenir les reformes électorales et l’alternance au pouvoir en 2018 ou avant.

Vous serez informés dans quelques mois au sujet du parti ou la coalition de partis et associations pour lesquels je présenterai officiellement ma candidature. Pour le moment je suis le candidat de Conscience du Cameroun.


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L’Upc appelle à la sauvegarde de l’intégrité territoriale du Cameroun

Par UPC (Union des populations du Cameroun)

Suite au double attentat odieux et meurtrier perpétré par la secte terroriste Boko Haram, le 22 juillet 2015 à Maroua, l’Union des Populations du Cameroun (UPC): apporte un soutien sans réserve aux forces armées camerounaises pour leur courage, leur témérité et leur détermination à combattre sans relâche, l’ennemi; adresse ses condoléances aux familles endeuillées.

L’UPC invite le peuple camerounais à redoubler de vigilance face aux actions de déstabilisation du Cameroun menées par Boko Haram, à se mobiliser pour soutenir les forces de défense et de sécurité et le chef suprême des armées, Son Excellence Monsieur Paul BIYA; confirme que notre pays doit garder sa cohésion face à cet ennemi et aux diverses tentatives de déstabilisations de nos Institutions.

L’UPC exhorte le chef de l’Etat et le gouvernement à mobiliser tous les moyens nécessaires pour sécuriser notre territoire et mettre la jeunesse à l’abri des mirages des extrémistes religieux ou politiques.

L’ UPC Pense que pour l’intérêt supérieur de la Nation, le président de la République et Chef de l’Etat S.E.M Paul Biya doit user de ses prérogatives pour déployer dans tous les centres urbains de notre pays au moins 6000 hommes des forces de défense et de sécurité puissamment armés et repartis en unités mixtes de 5 éléments sillonnant toutes les artères de nos villes;

Précise et rappelle à juste titre, la nécessité d’une concertation entre tous les partis politiques, les leaders de la société civile et le chef de l’Etat pour une meilleure cohésion des forces face à l’hydre qu’est devenue la secte terroriste Boko Haram;

Rassure les forces armées camerounaises et le chef suprême des armées S.E.M Paul Biya quant à la disponibilité du «parti historique» à participer activement à la sauvegarde de la sécurité, l’intégrité et le développement du Cameroun;

L’Union des Populations du Cameroun (UPC) a la ferme conviction que le peuple camerounais relèvera ce défi lancé à notre pays par le groupe terroriste Boko Hram.


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Douala: soutien du chef de l’Etat aux populations victimes des inondations

Du matériel de curage et 20 millions de F ont été remis samedi aux communes et habitants de la capitale économique camerounaise

Les ministres en charge de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières et le ministre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation chargé des collectivités territoriales décentralisées, ont remis une enveloppe de 20 millions de F et du matériel de curage à des communes locales, à des sinistrés et à quelques citoyens distingués pour leur civisme. C’était samedi, 27 juin 2015, au cours d’une visite d’inspection dans les arrondissements de Douala II, III et V, après les graves inondations ayant frappé tous les arrondissements de la ville les 19 et 20 juin derniers.

Le Minhdu Jean-Claude Mbwentchou a précisé qu’il s’agissait d’une marque de réconfort du chef de l’Etat, aux populations victimes de ces inondations.

A l’occasion, les membres du gouvernement ont mesuré l’ampleur des problèmes d’assainissement qui se posent à Douala. En cause, les lits de rivière bouchés par des déchets de toute nature, l’accumulation de la vase qui densifie les marécages et freine le voyage des eaux, les constructions anarchiques contre lesquelles seront appliquées les rigueurs de la loi en matière de déguerpissements, dès le 06 juillet prochain.

Mais déjà, un https://congobusinessworld.com/article.php?aid=20661 projet d’équipement en nouveaux drains d’un coût de 109 milliards de F initié par l’Etat et des partenaires étrangers est en vue. A la suite des curages entamés immédiatement, d’autres mesures suivront, notamment le recrutement de stagiaires pour aider à curer des dizaines de kilomètres de petites canalisations d’hygiène et la réactivation de comités d’hygiène et de salubrité.

Inondations à Douala.
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Spectacle: des artistes honorent les forces de défense camerounaises

A l’occasion de la fête de la musique, de nombreux artistes ont donné un concert de soutien aux forces de défense engagées dans la lutte contre le terrorisme, dimanche 21 juin à Yaoundé

Il était gratuit le concert du dimanche, 21 juin 2015, à l’esplanade du Musée national. Les spectateurs, venus par milliers, ont répondu « présents » à ce rendez-vous organisé en l’honneur des forces de défense camerounaises. Un concert pour dire « Stop à Boko Haram ». A travers cette initiative, les artistes camerounais ont tenu à apporter leur soutien aux soldats engagés au front.

Une centaine d’artistes pour plus de 12 heures de spectacle
Venus des dix régions du Cameroun, ils sont plus d’une centaine à avoir participé au « show » organisé à l’occasion de 34ème édition la fête de la musique. Le spectacle a duré plus de 12 heures.

Dans le répertoire des chants, échos du Makossa, du bikutsi, de la musique urbaine et même du gospel, entre autres rythmes joués par les musiciens. Ceci, grâce au nouveau matériel de sonorisation offert en 2014 par le chef de l’Etat, Paul Biya, et mis à la disposition des artistes, par le ministère des Arts et de la Culture (Minac), pour la circonstance.

Sur scène, de « grands » noms de la chanson camerounaise. Henri Njoh, Ai-jo Mamadou, Ama Pierrot, Nicole Mara, Ze Bella du groupe « zangalewa », Mani Bela, Mbale Mbale, le groupe Fada Kawtal, etc.

Contribution volontaire à l’effort de guerre
Entre les prestations, la levée de fonds au profit des forces de défense a eu lieu. Les volontaires ont déposé des dons dans la cagnotte. «L’argent collecté ira dans le compte créé par le chef de l’Etat», avait déjà assuré le président du comité d’organisation, le général Ama Pierrot.

Ce concert géant s’est tenu sous la présidence de la Minac, Ama Tutu Muna, en présence de la ministre des Affaires sociales (Minas), Catherine Bakang Mbock, et du ministre du travail et de la sécurité sociale (Mintss), Grégoire Owona. Le footballeur Nicolas Nkoulou, venu soutenir les organisateurs, était également de la partie, sans oublier de nombreuses autres personnalités.

Avant de quitter le musée national, Ama Tutu Muna a annoncé en exclusivité l’organisation en décembre prochain au Cameroun, d’un autre concert « grandeur nature » avec au rendez-vous de grands noms de la musique africaine.


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Mali: Entrée en piste des drones Predators!

Face à l’arsenal militaire impressionnant des jihadistes du Nord Mali, les forces coalisées engagent des drones Predators américains pour mieux débusquer l’ennemi et l’anéantir

Un week-end violent dans la lutte contre le terrorisme au Nord du Mali. En milieu de semaine dernière, Gao est attaqué par des infiltrés, ensuite deux attentats à la voiture piégée ont lieu à Kidal et Tessalit, visant les forces armées maliennes, françaises et africaines. Puis Tessalit entre jeu, précisément la localité de Il Khalil, où des combats entre rebelles touaregs du MNLA et les arabes du Mouvement Arabe de l’Azawad, qui accusent les premiers d’exactions sur leurs populations. Du reste, le MNLA dément cette allégation affirmant plutôt avoir eu affaire à des combattants du Mujao. Au même moment, la traque contre les jihadistes se poursuit dans les montagnes rocailleuses de l’Adrar des Iforas, où les français ont effectué des frappes aériennes, ce dimanche 24 février. Autant dire que les choses se corsent. Et la guerre s’accélère au Nord du Mali. Pour mieux faire face à cet ennemi sournois, perfide, retranché dans un terrain qu’il maîtrise, entre sables, dunes et monts, il faut une surveillance et du renseignement. Fort de leur expérience en Afghanistan, les Américains ont donc déployé les redoutables drones Prédators depuis une base aérienne au Niger au Nord du Mali.

A quoi servent les drones Predators?
Ces petits appareils longs et fins ont deux fonctions. La surveillance et l’attaque. Leur particularité et qu’ils sont pilotés depuis le sol. Drone, signifie « faux bourdon » en anglais et pour l’instant, au nord du Mali, ces drones ne feront pas usage des missiles dont ils sont équipés, mais seront seulement utilisés pour espionner les combattants islamistes au Mali, selon Washington, qui a jugé bon d’en envoyer. Au total, une centaine de personnels militaires américains sont déployés au Niger pour l’intervention de ces drones. Alors qu’une base militaire américaine pourrait être installé là.

Ces drones pourraient-ils changer le visage de la guerre au Nord du Mali?
Alors que les combats au sol tournent au massacre, les drones Predators permettront de localiser rapidement la position de combattants islamistes et donc de frapper pour détruire leurs arsenaux militaires ou leurs abris éventuels. C’est donc une arme puissante face à la stratégie de guérilla au sol des islamistes. Le Président Frnaçois Hollande avait même déclaré que leur usage pourrait changer les choses dans la guerre contre les jihadistes au nord du Mali ? Sommes-nous déjà dans la phase ultime de l’opération Serval ?

Entrée en piste des drones Predators au Mali
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Mali: Au Nord, la guérilla a commencé…

Les derniers évènements à Gao, les deux attentats suicide et les combats sporadiques entre l’armée et des éléments djihadistes font craindre une « afghanisation » du Mali

Depuis quelques jours, et après le repli des islamistes, une nouvelle guerre a commencé au Mali et bien plus sournoise qu’elle n’apparaît. Guérilla ou guerre d’usure, voilà le nouveau mode d’affrontements opérés par des djihadistes en cavale, ou tout simplement fondus dans la population.

Si l’armée française a repris de nombreuses villes, la stratégie était de se retirer pour laisser place aux Africains; Mais au moment où ces derniers sont postés à Kidal, l’armée malienne tente de sécuriser Gao, la grande ville du Nord, devenue un sanctuaire de combats depuis ce week-end.

Difficile de prévenir les attentats suicide. Leur caractéristique étant de surprendre l’ennemi. Ainsi, un adolescent de 15 ans se fait exploser non loin d’un poste de gendarmerie à Gao. Des méthodes que l’on croyait appartenir au Moyen Orient seul, à des milles de nous. Mais les diaristes veulent faire régner la terreur : «Vendredi dernier, un homme s’est fait exploser dans un attentat suicide visant des militaires maliens, blessant légèrement l’un d’entre eux. L’attentat a été revendiqué par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), l’un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali, y multipliant les exactions». Un message clair pour dire à l’armée malienne qu’ils sont toujours là. Ils ont tout simplement changé de visage, d’apparence et de méthodes. «Vous vous demandez où sont les djihadistes ? Où ils se sont évaporés ? Certainement pas dans la nature. Mais ils sont chez eux, assis tranquillement à échafauder d’autres attaques», rapporte un proche de la présidence.

Il reste donc, la prudence, le renseignement et l’implication des populations locales des villes partiellement libérées. Oui partiellement. Car François Hollande l’a bien précisé dans son discours à Bamako, «le terrorisme a été repoussé mais n’a pas encore été vaincu». Guérilla, poses de champs de mines, attaques surprises de convoi, voilà les nouvelles armes de terroristes, décidés à installer un climat de peur au nord du Mali. Dans ce cas précis, l’Etat d’urgence doit être renforcé, les unités africaines doivent très rapidement devenir opérationnelles et les populations vigilantes.

Image d’illustration
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Mali: Tombouctou sous contrôle des forces françaises et maliennes

La prise de l’aéroport de cette ville s’est faite sans aucune résistance de la part des islamistes

Selon des sources maliennes, des soldats français et maliens contrôlent depuis ce lundi matin les accès et l’aéroport de Tombouctou à l’issue d’une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit. D’après le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major des armées à Paris, les forces françaises et africaines contrôlent désormais la Boucle du Niger entre les deux bastions islamistes de Tombouctou (situé à 900 km au nord-est de Bamako) et Gao (1.200 km au nord-est de la capitale malienne). Nous contrôlons l’aéroport de Tombouctou. Nous n’avons rencontré aucune résistance. Il n’y a aucun problème de sécurité en ville, a t-il ajouté. La man uvre conjointe des forces françaises de l’opération Serval et des forces maliennes a été réalisée en 48 heures et s’est déroulée avec un appui de patrouilles d’avions de chasse français. Le groupement tactique interarmées (GTIA) 21, venant de l’axe Diabali, Néré, Goundam a saisi l’aéroport de Tombouctou. Dans le même temps, un largage de parachutistes avait pour objet de bloquer les exfiltrations ennemies tandis qu’un groupement aéromobile à bord d’hélicoptères était engagé en appui de ces deux forces.

Déjà samedi 26 janvier 2013, c’était le bastion islamiste de Gao, à 1.200 km au nord-est de Bamako, qui était tombé au cours d’une opération de l’armée française, des membres des forces spéciales bénéficiant d’un appui aérien s’emparant d’abord de l’aéroport et d’un pont stratégique. Le maire de cette ville, qui avait été « contraint de la quitter » lors de l’arrivée des islamistes en mars 2012, a regagné la ville. Lors de la prise de l’aéroport de Gao et du pont sur le Niger, plusieurs groupes terroristes ont été détruits ou chassés vers le nord. D’après des habitants de Gao, il y a eu un bref échange de tirs du côté nord de la ville, qui a opposé des militaires maliens, appuyés par les forces françaises, et des terroristes. La ville de Gao, la plus grande du nord du pays, était occupée depuis fin mars 2012 par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao).

Tombouctou sous contrôle des forces françaises et maliennes
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Mali: Scission du groupe islamiste Ansar dine

Les islamistes Touaregs d’Ansar Dine, viennent de se scinder en deux. Les dissidents affirment vouloir négocier

Le groupe islamiste Ansar Dine, qui fait régner la terreur depuis 10 mois à Tombouctou, Kigal et Gao au Nord du Mali, aux côtés des combattants d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), vient de se scinder en deux. Des dissidents touaregs islamistes ont créé leur propre groupe, le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA). Dans un communiqué relayé par l’AFP, le MIA affirme qu’il se démarque totalement de tout groupe terroriste, condamne et rejette toute forme d’extrémisme et de terrorisme et s’engage à les combattre. Dans le même document le nouveau groupe a montré sa volonté d’aller vers une solution pacifique de la crise au Mali. Le MIA demande à Bamako et à Paris un arrêt des hostilités pour entamer le dialogue après le début le 11 janvier de l’intervention militaire française au Mali pour aider l’armée malienne à reconquérir le nord du pays, devenu en 2012 un sanctuaire pour les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda et où ils ont commis de nombreuses exactions au nom de la charia. Le secrétaire général du MIA a dit qu’ils occupent la région de Kidal, à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako, près la frontière nigérienne, est Alghabasse Ag Intalla, issu d’une des grandes familles touareg de Kidal. Toute cette situation fait affirmer au spécialiste à André Bourgeot, spécialiste du Mali interrogé par les confrères du journal Le Point que l’intervention française au Mali crée aujourd’hui une nouvelle situation politique qui se manifeste par la scission au sein d’Ansar Dine. Pour lui l’avènement du MIA modifie inévitablement les rapports de force politiques dans le nord du pays.

Ansar Dine qui signifie «compagnons du chemin», est un groupe islamiste dirigé par Iyad ag Ghali, un des principaux chefs de la rébellion touareg de 1990 à 1995.C’est lui qui s’était rendu en décembre dernier à Ougadougou pour négocier avec la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) l’arrêt des combats. Or, coup de théâtre, un mois plus tard, le chef d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, décide contre toute attente de reprendre les hostilités. Ce groupe, apparu en mars 2012, est l’un des principaux groupes participant à l’insurrection malienne de 2012, avec le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) et le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) ce dernier étant fortement marginalisé depuis la fin juin 2012.

Scission du groupe islamiste Ansar Dine au Mali
afp)/n

Mali: La France en renfort de l’armée malienne

C’est dans le cadre de l’opération baptisée Serval, lancée vendredi dernier, qui a pour but de mettre un coup d’arrêt brutal à l’avancée des groupes djihadistes vers le Sud du pays

Selon des sources militaires, les raids du dimanche 13 janvier 2013 lancés par l’armée française ont causé une vraie débandade chez les djihadistes. La frappe a été menée par quatre rafales qui ont bombardé des cibles dans la ville de Gao et ses alentours. Des camps d’entraînement, des infrastructures et des dépôts logistiques utilisés par les islamistes ont aussi été détruits. D’après de nombreux témoignages recueillis au téléphone, touchés au plein c ur de leur dispositif militaire les islamistes sont en train de fuir la Cité des Askia. En effet l’intervention de la France a débuté vendredi 11 janvier 2013 dans l’après midi. Il y a eu un raid héliporté dans la région de Konna. Durant cette mission conduite par des hélicoptères d’attaque Gazelle des forces spéciales, quatre véhicules des islamistes du nord du Mali ont été détruits. Puis, dans la nuit de vendredi à samedi, quatre mirages 2000D de l’armée française ont effectué des frappes dans le Nord du Mal. Et malgré la perte d’un pilote d’hélicoptère de l’armée française mortellement blessé, une compagnie du 2e régiment d’infanterie de marine s’est rendue samedi au Mali en renfort des militaires déjà sur place.

Le coup de pouce de la CEDEAO
Après le lancement de l’intervention militaire par les troupes française, la sous-région appelle à la mobilisation pour voler au secours du Mali. Le chef d’Etat de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, qui préside la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a autorisé l’envoi immédiat de troupes pour épauler l’armée malienne dans son offensive contre les Islamistes.Les premiers soldats de la force de la Mission internationale de soutien (MISMA) pourraient être aux côtés des troupes maliennes ce dimanche a confirmé le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Ally Coulibaly. Et pour répondre à cette demande de mobilisation, le ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye a annoncé samedi soir, l’envoi par son pays de 500 soldats au Mali dans le cadre du contingent de la CEDEAO. Le Burkina Faso, le Niger et le Nigéria ont aussi annoncé l’envoi chacun d’un contingent d’au moins 500 soldats pour prêter main forte au Mali en vue de repousser les islamistes.

Tout ceci est la résultante de l’accélération du processus de mise en uvre de la résolution 2085, laquelle a été présentée par la France et adoptée le 20 décembre 2012 dernier. Elle autorise notamment le déploiement d’une force ouest-africaine de 3 300 militaires au Mali. La France entend poursuivre ses opérations au Mali ce lundi 14 janvier, avec des renforts qui sont attendus aujourd’hui, notamment des hélicoptères Tigre. Pendant ce temps le Mujao (Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’Ouest) a menacé dans un communiqué de frapper le c ur de la France.

La France en renfort de l’armée malienne
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Mali: Dioncounda Traoré fait appel à l’Onu et à la France

Cette demande d’aide survient après que l’armée malienne ait repris le contrôle sur les villes de Konna et Douentza tombées aux mains des islamistes

Selon des diplomates, le président malien par intérim Dioncounda Traoré a demandé l’aide militaire de la France pour repousser une offensive des groupes armés islamistes. Ceci après des consultations au Conseil de sécurité en urgence jeudi 10 janvier dans l’après-midi sur le Mali. Lequel conseil dans une déclaration adoptée ce même jeudi par ses 15 pays membres, a demandé un déploiement rapide de la force internationale au Mali devant la grave détérioration de la situation sur le terrain. La demande d’aide malienne est contenue dans deux lettres, adressées l’une au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et l’autre au président français François Hollande.

Dans sa lettre il a appelé les Etats membres à aider les forces de défense et de sécurité maliennes à réduire la menace représentée par les organisations terroristes et les groupes affiliés qui contrôlent le nord du pays. Selon l’ambassadeur français auprès de l’ONU Gérard Araud, pour le moment, le Conseil a envoyé un message pour dissuader les terroristes d’avancer vers le sud du Mali, en direction de la capitale Bamako. Si ce message n’est pas entendu, a-t-il ajouté, le Conseil pourrait se réunir de nouveau ce week-end pour réagir plus fermement. La survie du gouvernement malien et la protection des civils sont désormais en jeu, il est donc urgent d’agir contre cette menace. Pour l’ambassadeur français, la percée des islamistes, qui ont pris jeudi la localité de Konna, peut être interprétée comme soit une démonstration de force dans le cadre de la négociation politique, soit une décision d’avancer vers le Sud avant l’arrivée de la force africaine. Le déploiement de cette force de quelque 3.000 hommes a été autorisé par le Conseil de sécurité le 20 décembre mais prendra dans les faits plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Les décisions françaises seront annoncées à Paris demain 12 janvier 2013 et le gouvernement malien a annoncé que le président Traoré s’adressera ce vendredi à la Nation.


2 milliards de Fcfa pour le Fonds de soutien aux populations victimes des catastrophes

Cet argent proviendra du budget de l’ État pour le compte de l’année 2013 en examen à l’Assemblée Nationale

Le Fonds de soutien aux populations victimes des catastrophes et des calamités naturelles, recevra pour le compte de l’année 2013 une ligne budgétaire de 2 milliards de francs CFA. Les fonds annoncés proviendront du budget de l’ État pour l’exercice 2013 annoncé par le projet de loi de finances en cours d’examen à l’Assemblée Nationale. Lequel budget s’élève à 3.236 milliards de francs CFA.

La création du Fonds de soutien aux populations victimes des catastrophes et des calamités naturelles a été annoncée par le chef de l’ État camerounais lors d’une visite en septembre dernier dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord du pays, touchées par des intempéries violentes ayant causé près de 100.000 sinistrés au total et plusieurs morts. Son rôle est d’apporter une réponse d’urgence à de telles situations. Pour les inondations du Nord et de l’Extrême-Nord, le gouvernement camerounais avait annoncé le déblocage d’une aide d’ urgence de 1,5 milliard de francs CFA (3 millions USD) avec une partie destinée à la construction d’une route-digue de quelque 300 km dans l’Extrême-Nord, où a été enregistré le plus grand nombre de sinistrés.

Le Fonds de soutien aux populations victimes des catastrophes et des calamités naturelles du Cameroun a été doté d’un budget de 3.236 milliards de Fcfa
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Intervention militaire au Mali: Le nord entre crainte et espoir

L’imminence de l’intervention armée inquiète de plus en plus les Maliens. Au nord du pays, c’est la peur d’un lendemain difficile, mais aussi la joie d’en finir qui prévalent

L’intervention de la force internationale au nord Mali se précise chaque jour un peu plus. Si chez les islamistes qui occupent ces régions depuis dix mois, c’est la panique qui semble régner, du côté des habitants, la joie mêlée d’incertitude qui domine. La population se prépare à faire face et met tout en uvre pour minimiser les effets collatéraux.

Abri et provisions
A Gao comme à Tombouctou, les habitants attendent avec impatience la venue des troupes étrangères qui doivent les libérer du joug des islamistes armés. Pour ne pas se retrouver démunis pendant le conflit qui pour eux est inévitable, ils s’organisent comme ils peuvent. Nombreux sont ceux qui ont préparé des cachettes pour leurs familles, avec le nécessaire pour survivre, eau et nourriture ainsi que des médicaments. Pour certains, c’est l’option de l’exode temporaire qui prévaut. Des dizaines de familles ont encore quitté le Nord en car ou en pirogue ces derniers jours pour rejoindre les régions de Mopti et de Ségou ou encore les pays frontaliers. D’autres encore se préparent pour une traversée du fleuve. Ainsi, de Niafunké, cercle de Tombouctou, ils sont des dizaines à se diriger vers Gourma Rahouss situé de l’autre côté du fleuve pour se mettre à l’abri. « Nous réparons nos pirogues pour la traversée du fleuve avant l’arrivée des forces étrangères. On ne sait pas quelle tournure cette guerre prendra finalement » témoigne un habitant à Niafunké. Dans cette partie forestière (Gourma Rahous) de la ville ou vivent une centaine d’éléphants, ce ne sont pas les endroits pour se cacher qui manquent. « Là-bas nous serons un peu en sécurité » ajoute notre interlocuteur.

Panique chez les occupants
Mais certains, des jeunes pour la plupart ont décidé de rester pour assister l’armée et la force extérieure pour la libéralisation de leur ville. « Nous préférons mourir par les balles que de continuer à vivre l’humiliation avec ces bandits transformés en islamistes. Nous sommes en train d’acheter tout ce dont nous pourrons avoir besoin pendant trois semaines environs afin de les stocker pour les repas quotidiens » affirme un habitant de Tombouctou. A Gao, les informations circulent pour sensibiliser sur les mesures à prendre en cas d’attaque et les lieux à éviter, car cibles potentielles de bombardement. Pendant ce temps, la sérénité semble avoir abandonné le camp des occupants. Au sein des jeunes combattants du MUJAO comme d’Ansar Dine, la panique s’est installée et on s’affole au moindre bruit pendant que des avions de reconnaissance survolent sans cesse leur « territoire ». Bintou Touré raconte que « le mardi dernier un avion a survolé Niafunké. Les éléments de MUJAO et d’Ansar Dine présents se sont vite débarrasser de leur tenue avant de s’évaporer dans la nature ». Elle ajoute aussi que certaines familles commencent à convaincre leurs enfants de quitter le Mujao qui s’effrite depuis l’annonce d’une intervention militaire.

Dans le Nord Mali, des familles font les provisions en prévision des attaques armées
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Mali: 3.300 soldats seront déployés par La Cedeao

L’annonce a été faite lors de la conclusion du sommet extraordinaire qui a réuni les dirigeants de la structure sous régional à Abuja au Nigéria

Depuis dimanche 12 novembre 2012, les pays de l’Afrique de l’Ouest ont convenu de déployer 3 300 soldats pour aider à reprendre le contrôle du nord du Mali. Une partie du pays, où les extrémistes islamistes se sont imposés il y a un peu plus de six mois. Ce déploiement qui va durer un an va intervenir dès validation par l’ONU du projet d’intervention élaboré par les experts africains, onusiens et européens réunis à Bamako la semaine dernière. A cet effet Alassane Ouattara actuel président de l’organisation a dit espérer une approbation pour fin novembre ou début décembre du conseil de sécurité, qui permettrait aux troupes d’être sur le terrain quelques jours plus tard. Les troupes viendraient essentiellement du Nigeria, du Niger et du Burkina Faso. Il pourrait aussi y avoir une contribution venant d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest et de certains pays non-africains en renfort d’environ 5000 militaires maliens. Le Tchad risque aussi d’être présent bien que jusqu’ici le pays n’ait pas encore donné sa réponse.

Selon le communiqué final de la réunion extraordinaire, les dirigeants africains ont adopté un plan appelé «Concept harmonisé des opérations pour le déploiement de la force internationale conduite par l’Afrique». Ce plan doit être transmis à l’ONU avant le 26 novembre, via l’Union africaine. Dans ce document qui a été publié pour l’occasion, le dialogue reste l’option préférée pour la résolution de la crise politique au Mali. Toutefois, en ce qui concerne la situation sécuritaire, l’usage de la force s’avère indispensable contre les réseaux terroristes et de criminalité transnationale qui menacent la paix et la sécurité internationales. D’ici là, les négociations se poursuivent, notamment à Ouagadougou, entre les autorités burkinabè et une délégation du groupe islamiste armé Ansar Dine. Il faudra également régler la question du financement de cette éventuelle intervention militaire. Depuis que des combats ont éclaté dans le nord du Mali en janvier dernier entre les forces gouvernementales et les rebelles liés à al-Qaïda, le pays est confronté à des problèmes de sécurité ainsi qu’à des problèmes économiques, politiques et humanitaires.

Le Mali est coupé en deux depuis des mois
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La diplomatie au service de l’intervention militaire au Mali

La communauté internationale tente de convaincre le groupe touareg Ansar Dine de lâcher ses alliés d’al-Qaida

Les négociations avec une partie des islamistes qui contrôlent depuis sept mois le nord du Mali en y appliquant une charia brutale ont-elles franchi une nouvelle étape ce week-end? Oui, si l’on en croit les premières informations ayant filtré d’une rencontre, samedi, au Burkina Faso avec des responsables d’Ansar Dine, l’un des trois groupes extrémistes implantés dans la région. Pressé par le président burkinabé, Blaise Compaoré, de rompre avec ses alliés djihadistes d’Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) et du Mudjao (Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest), Ansar Dine a affirmé à Ougadougou son «indépendance» et sa volonté de «négocier» pour la paix. La veille, des représentants du mouvement s’étaient également rendus à Alger, qui pousse une solution négociée au Mali. Selon le quotidien algérien El Watan, «il n’est pas exclu» que ces nouveaux pourparlers «débouchent rapidement sur une prise de distance publique par rapport à Aqmi et au Mujao». Paradoxalement, cette ouverture diplomatique ne remet pas en cause l’intervention militaire activement préparée par les pays de l’Ouest africain, soutenus sur le plan logistique par la France et les États-Unis, pour rétablir l’autorité de Bamako au nord du pays et éradiquer al-Qaida de la région. Au contraire, elle pourrait même l’aider.

Indispensable soutien algérien
Les partisans d’une opération militaire, France en tête, sont en effet conscients que l’utilisation de la force ne sera efficace que si elle s’appuie sur des alliés locaux, capables de pérenniser dans le temps les effets de l’intervention. C’est-à-dire, concrètement, d’empêcher la reconstitution d’un sanctuaire terroriste dans la région. Si Ansar Dine – mouvement composé de Touaregs maliens, contrairement à ses alliés Aqmi et Mudjao qui s’appuient sur les djihadistes étrangers – accepte de rentrer dans le rang, la partie militaire n’en sera que plus facile à jouer. Quel que soit leur résultat, les négociations avec Ansar Dine et son chef, Iyad ag Ghaly, facilitent également le versant diplomatique de l’affaire malienne. Acteur incontournable de la crise, l’Algérie n’a jamais été très favorable à l’intervention militaire. Citant une source algérienne «autorisée», El Watan estime que l’objectif d’Alger est aujourd’hui de «remettre les Touaregs dans le jeu politique, isoler et affaiblir les terroristes en prévision de leur traitement en termes sécuritaires».

Le soutien à l’intervention internationale du grand voisin algérien, de son armée, de ses services de renseignements et de sa longue expérience avec le GIA (Groupe islamique armé), l’ancêtre d’Aqmi, est jugé indispensable par ceux qui planifient l’opération. Washington et Paris travaillent main dans la main à son ralliement. Que les promesses du mouvement djihadiste soient ou non suivies d’effets, les autorités algériennes auront en tout cas été au bout de leur démarche vis-à-vis d’Ansar Dine, avec qui elles entretiennent des liens. Elles pourraient se considérer désormais libres de changer leur position.

La diplomatie au service de l’intervention militaire au Mali

Conclusions de la réunion du groupe de Soutien: Le Mali peut mieux faire!

Restaurer l’autorité de l’état dans tout le nord, organiser des élections lors le premier trimestre 2012, pérenniser les institutions, tel semble être le sacerdoce du Mali. L’intervention attendra

Les conclusions de la réunion du Groupe de Soutien et de suivi sur la situation au Mali, sont tombées aux environs de 18h. Vendredi 19 octobre. Après la première réunion d’Abidjan tenue en Juin 2012, celle de Bamako visait à faire le point de la situation au Mali, après la résolution 2071 qui donne au pays un délai de moins de 45 jours désormais pour stipuler les contours d’une possible opération au nord du Mali. « On sent une volonté de repousser le plus loin possible l’intervention militaire, avec les arguments démocratique, il faudra intensifier le lobbying », prévient un élu qui a suivi les discussions.

Des élections courant 2013…
En attendant, le Groupe de suivi recommande d’accélérer le processus pour l’organisation d’élections libres et transparentes dans le premier trimestre 2013.Pourtant, le président Dioncounda Traoré a clairement énoncé dans son discours d’ouverture de la réunion, que ces élections ne pouvaient se faire sous occupation. On se demande alors quelle tâche sera accomplie en premier. Le groupe de Suivi insiste malgré tout, et . par ailleurs, encourage d’amples consultations nationales, et la mise en place rapide des entités chargées d’engager des négociations avec les groupes armés au nord. Autant dire que les autorités de transition ne souffleront pas de sitôt. Les aspects, social, humanitaire et anti-corruption ne sont pas en reste. Le groupe de suivi demande une schéma de gouvernance qui prend en compte la restauration complète de l’autorité de l’état sur tout le territoire, ce qui faciliterait à la communauté internationale, une aide en vue de libérer de nord. Des garanties plus solides, en somme, tout assurant les service sociaux de base, l’assistance humanitaire, et la reconstruction de la paix au Nord Mali. Concernant l’intervention militaire, le processus est lancé. Mais, il suivra pas à pas les étapes demandées. « Une guerre coûte cher », aurait confié l’un des diplomates. Hors Huit-clos, on assure que tout sera mis en uvre pour à terme, mener cette opération conjointe Mali, CEDEAO avec l’appui de l’Union Africaine, de l’ONU et de la France. Les groupes armés et rebelles eux sont sous le coup de sanctions éventuelles, s’ils ne coupent pas tout lien avec les groupes terrorises, une recommandation qui sonne creux lorsqu’AQMI menace d’exécuter les otages en cas d’intervention française au nord Mali. De quoi renforcer la prudence des Amis du Mali en la matière. Et comme la nature a horreur du vide, il faut déployer toutes les voies de sortie de crise, que cela passe par la négociation ou la stabilisation du processus de retour à l’ordre. Pour cela, l’appui extérieur pour renforcer les capacités de l’armée malienne est vivement recommandée par le Groupe de Soutien : « Tous ensemble, nous voulons aider le Mali, tous les efforts doivent tendre vers cet objectif. Cela demande des institutions plus renforcées, un état fort, et stable. Il faudra aussi encourager la poursuite de négociations et au final, mettre en uvre les recommandations ici émises. ».

Succès diplomatique ?
Tiéman Hubert Coulibaly, le ministre des affaires étrangères s’est lui félicité du succès d’une réunion qui d’après lui, a permis de restaurer la confiance entre le Mali et ses partenaires. Il reste malgré ferme : « Face aux terroristes, il faudra agir par la force. De son côté, le commissaire de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, a réaffirmé le soutien de l’organisation au Mali : « Nous n’ avons eu de cesse de demander l’appui de la communauté internationale pour une résolution qui permettra de dépêcher ici au Mali, une force internationale pour soutenir le gouvernement du Mali. Je suis heureux de constater qu’après les résolutions 2056 et 2071 du conseil de sécurité des nations unies, nous avons reçu ici la promesse de tous nos partenaires multilatéraux et bilatéraux d’apporter leur soutien à l’initiative conjoint de la CEDEAO et de l’Union Africaine pour que nous puissions aborder cette crise au Mali dans tous les aspects : l’aspect politique, humanitaire, sécuritaire et créer aussi la parfaite coordination des points de vue des acteurs ».

Une prochaine réunion devrait se tenir le 24 Octobre à Addis Adeba, pour synthétiser les conclusions de Bamako, et qui seront présentées au Conseil de Sécurité des Nations Unies très rapidement, a assuré Mme Zuma : «C’est ça justement la prochaine étape! », a-t-elle répondu à la question d’un journaliste.

Tiéman Hubert Coulibaly, ministre des Affaires étrangères du Mali  » La réunion a été un succès diplomatique »
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Raïnatou M’Bacha: La cardiologue camerounaise a reçu un refus simple de séjour vendredi dernier

Sans obligation de quitter le territoire français, cet avis ne lui permet plus de travailler. Les soutiens se multiplient

Le docteur M’Bacha ne sera pas reconduite à la frontière. Elle n’aura pas non plus de titre de séjour, donc pas le droit d’exercer. « Je trouve ça… révoltant », déplorait vendredi soir le docteur Raïnatou M’Bacha, à la sortie du bureau de la directrice de la réglementation, à la préfecture. La cardiologue camerounaise venait de recevoir un refus de séjour dit « simple » en cela qu’il ne s’accompagne pas d’une obligation de quitter le territoire. Une décision qu’elle a annoncé vouloir contester devant le tribunal administratif. « Nous allons multiplier les interventions auprès du ministre de la Santé afin de lui faire obtenir un contrat de travail, pour débloquer la situation », a promis le secrétaire de l’UL-CGT, Laurent Indrusiak, qui conduisait la délégation venue soutenir la cardiolgue à Moulins, à laquelle s’était joint le député Bernard Lesterlin.

« Il n’a jamais été dans mes intentions de faire reconduire Mme M’Bacha à la frontière, explique le préfet Pierre Monzani. Je ne peux simplement pas régulariser le séjour de la personne Mme M’Bacha puisque celà régulariserait le médecin. Et son diplôme russe ne lui donne pas le droit d’exercer sans passer de concours ». La CGT, qui a engagé une action dès le mois de juillet, par son syndicat de l’hôpital de Montluçon, est à l’origine du rassemblement de ce soir, avec le comité de défense de l’hôpital (Codeprod). Après être intervenus de leur côté, à différents niveaux, les parlementaires Mireille Schurch et Bernard Lesterlin appellent à la manifestation, de même que Luc Bourduge, vice-président du conseil régional. La Ligue des droits de l’Homme vient de faire de même, ainsi que le parti socialiste. Le titre de séjour de Raïnatou M’Bacha, entrée en France le 16 octobre 2006, sous couvert d’un visa étudiant est arrivée à expiration la semaine dernière. La praticienne est convoquée vendredi 28 janvier à la préfecture pour se voir signifier la décision du préfet.

Titulaire d’un diplôme étranger (russe) Raïnatou M’Bacha a été recrutée en novembre 2008 à Montluçon comme cardiologue, sous statut de « faisant fonction d’interne » transformé en praticien attaché associé en mai 2009 par le directeur de l’hôpital. « En toute illégalité », dénonçait le préfet de l’Allier qui se refuse aujourd’hui à prolonger le titre de séjour. Si je le prolongeais, cela signifierait qu’implicitement je l’autorise à exercer, alors que légalement elle n’en a plus le droit. L’exercice des professions médicales est strictement réglementé. Que se passerait-il alors si un accident médical survenait ? ». Plusieurs pétitions circulent actuellement, à l’intérieur et à l’extérieur de l’hôpital, pour demander le maintien de Raïnatou M’Bacha. Responsable de l’unité cardio, Sylvain Chanseaume a lui-même écrit au préfet pour confirmer l’aptitude de sa consoeur et assurer que sa collaboration est « indispensable au fonctionnement minimal du service ». Et le docteur Chanseaume de prévenir : « la pénurie extrême de praticiens hospitaliers rend la permanence de soins complexe. En cas de départ du docteur M’Bacha, la situation sera difficilement compatible avec la poursuite de l’hospitalisation en service de cardiologie ».

Raïmatou M’Bacha, cardiologue camerounaise
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Mobilisation dans l’Allier pour la cardiologue camerounaise Raïnatou M’Bacha

Plus de 200 personnes se sont réunis hier pour lui apporter leur soutien

Des élus, associations et syndicats se mobilisent dans l’Allier à l’initiative de la CGT pour une cardiologue camerounaise de l’hôpital public de Montluçon, menacée d’expulsion, alors que la préfecture fait valoir que son diplôme n’est pas reconnu en France. Plus de 200 personnes se sont réunies jeudi devant la sous-préfecture de l’Allier à Montluçon, dont des élus (Front de gauche, PS), des représentants de la Ligue des droits de l’Homme ainsi que des militants CGT. « Sur un plan humain, c’est difficile mais cette situation met aussi en péril le service de cardiologie et l’offre de soin dans le bassin », a-t-elle déclaré.

Raïmatou M’Bacha, une Camerounaise de 31 ans, titulaire d’un diplôme russe de cardiologie, est arrivée en 2006 à Clermont-Ferrand avec un titre de séjour étudiant pour se spécialiser en échographie à l’université de la capitale auvergnate. En 2008, l’hôpital de Montluçon la recrute en tant qu’interne puis « praticien attaché associé ». La jeune femme, qui a reçu le soutien de ses collègues, a échoué deux fois à la PAE (procédure d’autorisation d’exercice), un concours qui lui aurait permis d’obtenir une équivalence en France de son diplôme. Puis son titre de séjour est arrivé à expiration le 19 janvier, selon Mme Deligny. La préfecture de l’Allier, qui doit lui remettre vendredi une OQTF (Obligation de quitter le territoire français), refuse de lui donner un titre de séjour de travail : « ce serait reconnaître implicitement qu’elle peut travailler dans l’illégalité », a estimé le secrétaire général, Christian Michalac.

« Elle a la possibilité de s’inscrire en tant qu’étudiante à l’université de Clermont-Ferrand et de rester à Montluçon mais comme interne. Ou de rentrer au Cameroun pour passer une troisième fois une PAE », a-t-il dit. « Aller étudier quoi alors que j’exerce déjà ? On remet toujours en question mes compétences. J’ai eu une dérogation pour exercer et du jour au lendemain, je suis hors-la-loi », a déploré Mme M’Bacha, interrogée par l’AFP. « Sans elle, les deux autres cardiologues qui ont repris sa clientèle ne pourront pas continuer et le service est menacé de fermeture », estime Mme Deligny.

Raïmatou M’Bacha, cardiologue camerounaise
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Cameroun: La police empêche une manifestation de soutien à Laurent Gbago à Douala

L’UPC, le Manidem et le PDS n’ont pas pu tenir leur meeting. Plusieurs personnes interpellées par les forces de l’ordre

La crise ivoirienne gagne l’Afrique, et notamment le Cameroun où les populations suivent de très prés l’évolution de la situation dans ce pays de la sous région Afrique de l’ouest, actuellement divisé en deux, entre le camp Laurent Gbagbo reconnu par la cour constitutionnelle comme le vainqueur de la récente élection présidentielle, et Alassane Ouattara reconnu comme le président élu par la commission électorale indépendante et soutenu par la communauté internationale. Dans la ville de Douala ce jeudi, 23 décembre 2010, la manifestation de soutien au Président Laurent Gbagbo a été réprimée par les forces de l’ordre, au stade Marion de la cité Sic. Ce mouvement était organisé par les partis de l’opposition, en occurrence l’Union des populations du Cameroun, Upc, le Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie, Manidem, et le PDS. Quelques minutes après, les forces de l’ordre étaient également postées devant le siège du Manidem, au carrefour Tif à Akwa, afin de réprimer toute autre tentative de manifestation. Il faut dire que cette action selon les leaders de l’opposition, visait comme nous le disions tantôt, à soutenir le Président ivoirien Laurent Gbagbo, et à contester l’attitude de la communauté internationale qui continue de reconnaître Alassane Ouattara comme le président élu de la Côte d’Ivoire. L’action d’hier faisait suite à la mission d’information menée cette semaine à Douala et à Yaoundé, par deux émissaires du camp de Laurent Gbagbo, venus justement informer le peuple camerounais sur ce qui s’est réellement passé lors de l’élection présidentielle, voire après le scrutin.

Drogba lance un appel d’apaisement
On se rappelle que l’appel du camp Ouattara de marcher sur la radio et télévision ivoirienne, Rti, avait tourné à l’affrontement entre les deux camps, entraînant ainsi plusieurs morts et de nombreux blessés. A cet effet, le camp d’Alassane Ouattara soutenu par la communauté internationale, a exigé hier jeudi, qu’une mission de la Cour pénale internationale enquête sur des violences perpétrées par le camp de son adverse, et qui ont fait 173 morts en 5 jours, selon les chiffres de l’ONU. Dans la journée de ce jeudi également, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté par consensus, une résolution dénonçant les « atrocités » commises après les élections de novembre. Résolution adoptée au terme d’une session spéciale consacrée à la Côte d’Ivoire. Les footballeurs ivoiriens quant à eux, ne sont pas insensibles à la situation actuelle qui prévaut dans leur pays. Dans un communiqué rendu public hier jeudi, le capitaine de l’équipe nationale Didier Drogba, a lancé un appel solennel à l’apaisement » en Côte d’Ivoire, actuellement divisé en deux.

Affiche de campagne du candidat Laurent Gbagbo, qui compte des soutiens au Cameroun
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