Après la Coupe du monde 2022, l’Observatoire du football CIES a dévoilé son classement des 10 joueurs les plus chers du monde.
Ce classement se base sur un modèle statistique, qui prend en compte plusieurs critères comme l’âge ou encore la durée du contrat en cours. Et au sommet, on retrouve le milieu de terrain du Borussia Dortmund Jude Bellingham (19 ans, 15 matchs et 3 buts en Bundesliga cette saison), valorisé à 208,2 millions d’euros !
Sur le podium, l’international anglais devance son compatriote, l’ailier de Manchester City Phil Foden (200,5 M€), et l’attaquant du Paris Saint-Germain Kylian Mbappé (190,7 M€). Dans le Top 10, on note ensuite dans l’ordre : Vinicius Junior (190,5 M€), Erling Håland (174,9 M€), Pedri (170,2 M€), Gavi (147,6 M€), Jamal Musiala (145,1 M€), Josko Gvardiol (125,8 M€) et Federico Valverde (123,5 M€).
Le Top 10 des joueurs les plus chers selon le CIES :
L’information est contenue dans un rapport de l’Institut national de la statistique dénommé : « Commerce extérieur 2021 ».
Selon l’INS, en 2021, 73 025 tonnes de boissons et liquides alcooliques qui ont été importés à hauteur de 48,322 milliards de Fcfa, contre 64 020 tonnes pour une valeur de 46,981 milliards de Fcfa en 2020.
Concrètement, ce sont12 132 tonnes de vins qui ont été importés à hauteur de 11,578 milliards de Fcfa en 2021, contre 9 033 tonnes pour un coût de 8,714 milliards de Fcfa en 2020. Soit une hausse de 3 100 tonnes (34,3%). Ces produits proviennent de plusieurs pays parmi lesquels la Guinée Equatoriale.
Guinée Equatoriale, grand fournisseur du Cameroun
En 2021, la Guinée Equatoriale est présentée par l’INS comme le premier fournisseur du Cameroun en Afrique.
Ce pays a exporté vers le Cameroun 139 300 tonnes de marchandises au total, engrangeant 51,6 milliards de FCFA au titre de recettes. Avec un poids de 1,3% de parts de marché au Cameroun, la Guinée équatoriale devance le Maroc (1,2%) et l’Égypte (1,1%), qui complètent le trio de tête des principaux fournisseurs du Cameroun en Afrique.
La femme rurale a célébré le 15 octobre 2022 sa 27è édition sous le thème : « Développons la production locale avec la femme vivant en milieu rural pour notre sécurité alimentaire ».
Selon le ministère de l’Agriculture et du développement rural, 64,3% des programmes et projets agricoles mis en place dans les dix régions ne prennent pas en compte les préoccupations de cette catégorie sociale.
Les données relatives aux financements de projets indiquent que 1369,3 milliards Fcfa ont été mobilisés entre 2010 et 2021 pour un total de 58 projets recensés. 706,77 milliards, soit 52% de ces financements orientés vers des projets qui ne prennent pas en compte les préoccupations des femmes.
D’après les statistiques du ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), sur plus de 100 projets et programmes agricoles développés au Cameroun entre 2010 et 2020, plus de la moitié ont été conçus en ignorant les contraintes sociales que rencontrent les femmes.
Les mêmes statistiques renseignent qu’entre 2010 et 2020, sur plus de 112 projets et programmes agricoles développés au Cameroun, seuls 36,7% soit 41 d’entre eux prennent en compte les questions de genre lors de leur conception tandis que les 64,3% (soit 71 projets et programmes) restent non sensibles au genre lors de leur conception et leur exécution. Or toujours selon les chiffres du Minader, les femmes constituent plus de 70% de la main-d’œuvre rurale au Cameroun.
Elles produisent près de 90% de la production vivrière et représentent seulement 3% du secteur agricole industriel.
La rencontre se tient au Cambodge du 19 au 23 septembre 2022.
Un forum sur le financement des PME se tient au Cambodge. Pour l’occasion, Achille Bassilekin III, ministre camerounais en charge des PME y conduit une délégation.
Les travaux en cours ont débuté par une session plénière sous le thème : Financement des PME : moteur de croissance et créateur d’emplois. Le panel était constitué pour la circonstance de Hourn THY, Operations office, SME Finance Forum, de Hanh Nam NGUYEN, Program Manager IFC, et de Syed Abdul MOMEN, Deputy managing director, Head of SME, BRAC Bank.
Les travaux qui se poursuivent sont menés au profit du développement des PME, sous-tendu par l’amélioration de l’accès aux financements, notamment au regard de l’enjeu majeur de développement structurel et de long terme pour les économies mondiales en général et africaines en particulier.
Situation du Cameroun
L’annuaire statistique sur les PMEESA a été présenté le 30 juin 2022 à Yaoundé. Selon le ministère des PME, « les informations statistiques sur les Petites et Moyennes Entreprises (PME), les Organisations de l’Economie sociale (OES) et les Unités de Production Artisanale (UPA) sont indispensables à la prise de décision dans le cadre d’élaboration des politiques publiques et permettent de mieux accompagner les acteurs du secteur privé pour qu’ils jouent efficacement leur rôle de catalyseur de la transformation structurelle de notre Economie ».
En effet, cet annuaire a souligné que, conformément aux derniers recensements, la croissance est de l’ordre de 324 899 petites entreprises créées en 2021, à cela il faut ajouter 649 grandes entreprises avec une forte prédominance des établissements qui représentent environ 80% qu’il conviendrait d’accompagner pour favoriser l’émergence.
Au détail, il s’agit de 324 250 petites et moyennes entreprises des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, et 649 grandes entreprises. Ce chiffre a connu une augmentation par rapport à l’année d’avant, où l’on avait 289 428 entreprises.
En 2021, l’on a enregistré dans les centres de formalité de création d’entreprises 15 591 PME créées sur l’étendue du territoire, soit une croissance de 45,96%.
L’annuaire statistique sur les PMEESA a été présenté le 30 juin 2022 à Yaoundé.
Selon le ministère des PME, « les informations statistiques sur les Petites et Moyennes Entreprises (PME), les Organisations de l’Economie sociale (OES) et les Unités de Production Artisanale (UPA) sont indispensables à la prise de décision dans le cadre d’élaboration des politiques publiques et permettent de mieux accompagner les acteurs du secteur privé pour qu’ils jouent efficacement leur rôle de catalyseur de la transformation structurelle de notre Economie ».
En effet, cet annuaire a souligné que, conformément aux derniers recensements, la croissance est de l’ordre de 324 899 petites entreprises créées en 2021, à cela il faut ajouter 649 grandes entreprises avec une forte prédominance des établissements qui représentent environ 80% qu’il conviendrait d’accompagner pour favoriser l’émergence.
Au détail, il s’agit de 324 250 petites et moyennes entreprises des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, et 649 grandes entreprises. Ce chiffre a connu une augmentation par rapport à l’année d’avant, où l’on avait 289 428 entreprises.
En 2021, l’on a enregistré dans les centres de formalité de création d’entreprises 15 591 PME créées sur l’étendue du territoire, soit une croissance de 45,96%.
Toutefois, dans le secteur des organisations de l’Economie Sociale (OES), à l’exception des régions de l’Extrême Nord et du Sud-Ouest dont les résultats ne sont pas encore disponibles, l’on enregistre 2 052 entreprises des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, soit une baisse de 34,93% par rapport à 2020.
Le secteur de l’agriculture occupe une place de choix avec 30,36% tandis que celui de la microfinance, situé au bas de l’échelle, représente les 3,17%. S’agissant des unités de production artisanales en 2021, les artisans enregistrés dans les bureaux communaux s’élèvent à 6 132 contre 7 482 en 2020, marquant une régression de 18,04%.
Les régions de l’Extrême-Nord (25,54%) et du Littoral (23,09%) sont en tête et celles du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont au bas de l’échelle (1,86% et 2,69% respectivement) pour ce qui concerne l’artisanat.
C’est ce qu’il ressort des statistiques provisoires publiées mercredi par l’Office du Baccalauréat.
Le pourcentage de réussite au Baccalauréat général est de 51, 74% cette année. C’est donc une hausse significative que le pays enregistre par rapport aux 46,13 de l’année 2017.
Plusieurs bouleversements sont observés dans les performances des dix régions du pays. En effet, la région de l’Est passe de l’avant dernière place en 2017 pour se classer première des régions à cette session d’examen. C’est ainsi que l’Est enregistre 62,19% de réussite contre 39,3 l’année dernière.
Elle est suivie des régions du Nord-Ouest (60,83% contre 57,52% avant) et du Sud-Ouest (59,77 % contre 41, 30% en 2017) où des velléités sécessionnistes durement réprimées par le régime de Yaoundé ont laissé place à de violents conflits entre les forces de défense et des bandes armées.
Dans ce classement rendu public par l’Office du Baccalauréat du Cameroun (Obc), les autres régions sont, selon leurs statistiques : le Littoral (57,00%), l’Ouest (54, 03%), le Centre (53,01%), le Sud (50,50%), l’Adamaoua (46,75%), le Nord (42,53%) et l’Extrême-Nord (34,95%).
Le Cameroun comptait 298 partis politiques légalisés en fin 2014 contre 291 en 2013, selon l’annuaire statistique que vient de publier le Minatd
Le Cameroun comptait 298 partis politiques légalisés en fin 2014 contre 291 en 2013, 282 en 2012, 274 en 2011 et 254 en 2010, selon l’Annuaire statistique que vient de publier le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd).
En termes de représentation du genre, 14 de ces formations, pour un pays de quelque 22 millions d’âmes, étaient dirigées par des femmes dont deux étaient candidates sur 23 prétendants à l’élection présidentielle du 9 octobre 2011 : Edith Kabang Walla (Cameroon People’s Party, 34.639 suffrages favorables, 6ème au classement) et Esther Dang (Bloc pour la reconstruction et l’indépendance économique du Cameroun, 15.775 suffrages favorables, 11ème au classement).
Au Sénat, elles sont 21 sur 100 sièges par ailleurs majoritairement occupés par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc, au pouvoir, 64) suivi par le Front social démocratique (Sdf, 12), l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp), l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (Andp), le Front pour le salut national (Fsnc) et l’Union démocratique du Cameroun (Udc), 1 siège chacun.
A l’Assemblée nationale où siègent 56 femmes pour 180 élus, le leadership est assuré par le Rdpc (148) suivi du Sdf (18), l’Undp (5), l’Udc (4), l’Union des populations du Cameroun (Upc, 3), le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et le Mouvement pour la défense de la République (Mdr), 1 siège chacun.
Dans les conseils municipaux, 31 femmes occupent le poste de maire pour les 360 municipalités que compte le Cameroun.
S’agissant des confessions religieuses, le tableau du Minatd en dénombre 47 comme un an auparavant.
L’on note toutefois que, en fin juin 2014, une enquête du même département avait permis de décompter la présence de 688 églises à travers le pays et que ce chiffre, selon d’autres sources, serait bien plus important si l’on considère la prolifération des confessions dites «réveillées» au même titre que les nouveaux prophètes, qui exercent parfois dans des domiciles privés.
Le chef de ce département ministériel, René Emmanuel Sadi, interpellé à l’Assemblée nationale, avait alors invoqué un sujet «délicat», expliquant cette tolérance administrative et juridique par le souci des pouvoirs publics de concilier la liberté de culte à la règlementation en vigueur.
«L’exploitation des résultats de notre enquête devrait aboutir à des mesures et propositions adéquates allant dans le sens de l’assainissement et de la régulation, a-t-il expliqué. L’approche de mon département aura à privilégier la transparence, la responsabilisation, l’information et la sensibilisation à l’endroit des promoteurs et de leurs ouailles.»
Aussitôt, certaines autorités préfectorales, notamment dans les régions du Centre et du Littoral, avaient alors entrepris la fermeture de quelques temples mis à l’index avant d’être stoppés dans leur élan par la hiérarchie.
Le fonds national de l’Emploi au Cameroun évalue en chiffres le chemin parcouru en plus de vingt ans d’existence
Dans la recherche d’emplois pour les jeunes, le FNE a à son actif plus de 440 000 chercheurs d’emplois placés en 25 ans d’existence. Les chiffres, donnés par les responsables de cette structure, sont «globalement satisfaisants, en dépit des moyens pas toujours en cohérence avec les défis auxquels il y a à faire face», indique Christophe Mambou, chargé d’études à l’agence du FNE.
Depuis sa création en 1986, le FNE a reçu et enregistré jusqu’en mars dernier, 677 244 chercheurs d’emploi. Près de 443 221 candidats ont été placés dans différentes entreprises nationales et internationales. Pour ce qui est des formations professionnelles, la structure a aidé à la formation de 10 214 jeunes en formations formelles. 84 820 ont été formés sur le tard. Dans son programme, la structure a également opté pour la formation de jeunes déjà diplômés. C’est ainsi que 7 780 ont reçu des formations en rapport avec leur qualification.
Financement des projets
Au total, 61 090 projets ont été financés. Notamment 4 623 micro-projets financés, pour des jeunes qui se sont installés à leur propre compte. Toujours en ce qui concerne l’auto-emploi, le Fonds national de l’Emploi a également investi sur près de 56 467 programmes groupés. On compte aussi 109 404 créations d’emploi à travers les projets. Tout ceci, grâce à l’appui de près de 8 000 entreprises, partenaires nationaux et étrangers. Entre autres l’Association mondiale des services d’emploi publics (Amsep), le Bureau International du Travail (BIT), la GIZ et le Gicam.
Le FNE enregistre en moyenne 50 candidats par jour et près de 300 pour une semaine. Seulement l’opinion estime que les chiffres cités plus haut ne sont pas assez importants pour une structure qui a été créée depuis 25 ans. Mais d’après Justin Banko, Job developer au FNE, certains candidats se découragent facilement. Au sujet des statistiques, c’est le nombre que la structure, qui célébrait son 25ème anniversaire le 27 avril 2015, a pu maîtriser.
Le taux de mortalité dû à cette maladie reste élevé en territoire camerounais, d’après des statistiques du ministère de la Santé publique
Le taux de mortalité dû au paludisme reste élevé au Cameroun, avec en moyenne 4 000 décès enregistrés en 2014, d’après des statistiques du ministère de la Santé publique.
Selon le secrétariat permanent du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), les régions de l’Extrême-Nord et de Nord restent les plus touchées avec 40 pour cent de décès.
Ce taux de mortalité est en baisse par rapport à 2013, où les deux régions totalisaient 70 pour cent des décès dus à cette maladie au Cameroun.
Depuis trois ans, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) maintient le même thème de célébration: «Investir dans le futur: vaincre le paludisme» et dont le corollaire est la baisse de la morbidité.
C’est ainsi qu’au-delà des méthodes traditionnelles de prévention, l’accent a été mis depuis quelque temps à la distribution des moustiquaires imprégnées dont on compte remettre 12 millions de moustiquaires en 2015.
Cette opération a contribué à ramener le taux de morbidité de 38 pour cent en 2010 à 30 pour cent en 2014.
Toutefois, avec plus de 4000 décès dus au paludisme par an, le Cameroun reste un foyer important du paludisme au Cameroun.
La population du Cameroun au 1er janvier 2010 est de 19 406 100 habitants. Avec un taux d’accroissement de l’ordre de 2,6% par an
C’est le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Yaouba Abdoulaye, qui l’a finalement annoncé: la population du Cameroun au 1er janvier 2010 est de 19 406 100 habitants. Avec un taux d’accroissement de l’ordre de 2,6% par an. Plus de la moitié de la population camerounaise est constituée de femmes. Le taux de fécondité est supérieur à 5 enfants par femme en moyenne. Les populations, dans l’ensemble, sont relativement jeunes. La région du Littoral, la plus dense, a le plus fort taux d’urbanisation. Le sud est la région la moins peuplée et a une population vieillissante. Les régions du Centre et de l’Extrême-Nord mènent le peloton avec 3525664 et 3480414 habitants respectivement. Sur l’ensemble du territoire, il y a plus de population en zone urbaine qu’en zone rurale.
Des résultats aux forts enjeux économiques et . politiques
C’est en novembre 2005 qu’avait eu lieu le recensement général de la population et de l’habitat au Cameroun. Selon les cadres du BUCREP, Le Bureau central de recensement et des études de populations, responsable technique de cette opération, ces résultats permettrons d’une part, d’améliorer la connaissance de la situation démographique et sociale du pays et, d’autre part, d’utiliser ces résultats dans la conception, la formulation, la mise en uvre et l’évaluation des stratégies politiques des pouvoirs publics. Ce recensement était le troisième du genre depuis 1960. Un rythme très en deçà des recommandations du système des Nations unies qui prescrivent un recensement tous les dix ans. Selon certains experts, ces résultats ne seront pas très proches de la réalité. Lorsque les résultats d’un recensement ont mis aussi longtemps à sortir, la seule chose à faire ce sont des projections de données, mais il faut tenir en compte des décès, des naissances et des mouvements de population, des paramètres qui ne sont pas maîtrisés au Cameroun déclare un ingénieur statisticien sous couvert d’anonymat.
Le BUCREP accusé pour le retard
Sur les raisons du retard, le ministre Motaze du Plan avait à son arrivée dans ce département ministériel évoqué des problèmes techniques. Mais selon les sources proches, le BUCREP est accusé pour son absence de vision, sa lenteur ou sa mauvaise utilisation des ressources humaines. On a aussi déploré non seulement un financement parfois insuffisant mais encore une mauvaise utilisation du budget des activités, trop centré sur les travaux préparatoires, le dénombrement et le traitement des données. L’analyse même des données et la publication des résultats sont des chapitres qui ne sont pas souvent pris en considération, avec le sérieux qu’exige un tel labeur.
Des sources proches du BUCREP ont affirmé que les travaux de récupération et d’analyse des données étaient encore en cours au mois de septembre 2009. Dans certains milieux plus restreints on affirme que les responsabilités d’un tel retard s’étendraient au-delà du BUCREP et concernent également le ministère de tutelle, la hiérarchie gouvernementale et la présidence de la République dont il faut questionner la volonté d’accorder tous les moyens financiers nécessaires permettant de finaliser le travail et la volonté de publier les résultats dans les meilleurs délais.
Des estimations entre 17 et 20 millions d’habitants et 40% très pauvres
Les prochaines échéances électorales sont identifiées comme un motif valable de manipulation de la publication des résultats. Une thèse qui puise sa source dans l’expérience du recensement de 1987 dont les résultats sont apparus après quatre ans et dans la perspective des premières élections pluralistes. Cette fois le doute subsiste même quand à la qualité des données récoltées. De nombreuses personnes témoignent n’avoir pas été recensées. Et une source qui a requis l’anonymat affirme que les opérations de décompte ont été menées à la hâte et par des personnes n’ayant pas toujours les compétences statistiques de base. Le recensement de 2005 aura nécessité une vaste mobilisation de ressources humaines, matérielles et financières, avec l’appui de la communauté financière internationale et des partenaires au développement. L’on peut citer le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF). Les experts pensent que les résultats ne surprendront pas et seront généralement en hausse. Les projections effectuées lors de la deuxième phase et la troisième phase des enquêtes sur les économies des ménages ECAM II et III ont permis de récolter des données qui permettent d’estimer la population camerounaise entre 22 et 23 millions d’habitants. Le taux d’urbanisation des populations a augmenté, celui de la scolarisation et malheureusement celui de la pauvreté. L’INS estime à 40% la tranche des personnes vivant avec moins de 500 francs CFA par jour. Le chiffre en valeur absolue sera connu ce jour.
Le peuple camerounais dans un stadeJournalducameroun.com)/n