Cameroun : Geremi Njitap nommé membre du Football Advisory Panel

L’international Football Association Board (IFAB) est l’organe qui garantit une gestion cohérente et conforme des Lois du Jeu aux traditions du football.

Ce 12 avril 2023, le président du Syndicat national du football camerounais (SYNAFOC) Geremi Sorèle Njitap Fotso a été nommé membre du Football Advisory Panel. Ce groupe consultatif constitué d’anciens joueurs tels que le portugais Luis Figo ou le nigérian Daniel Amokachi, d’entraîneurs de renommée comme le français Arsène Wenger apporte son expertise et ses connaissances aux discussions portant sur les aspects footballistiques et sportifs et propose des amendements aux travaux de L’IFAB.

 L’IFAB est constitué des quatre associations de football britanniques (Angleterre, Écosse, pays de Galles et Irlande du Nord), qui disposent chacune d’une voix, et de la FIFA (en représentation des 207 associations restantes), qui dispose de quatre voix. Cette composition garantit une gestion des Lois du Jeu conforme aux traditions du football et aux différentes réalités nationales. L’approbation d’une motion requiert une majorité des trois-quarts.

Regroupant des personnalités du monde du football, notamment d’anciens joueurs et arbitres, les groupes consultatifs Football et Technique contribuent au mécanisme de prise de décision de la sous-commission technique de l’IFAB. L’approbation des changements des Lois du Jeu n’est possible qu’à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’IFAB, à laquelle prend part l’assemblée générale (composée des principaux représentants de l’IFAB).

Généralement organisée aux mois de février/mars, l’assemblée générale annuelle se tient tour à tour en Angleterre, en Écosse, au pays de Galles et en Irlande du Nord, ainsi que dans d’autres pays déterminés par la FIFA lors des années de Coupe du Monde de la FIFA™.

 

Cameroun : Gérémie Njitap vole au secours des footballeurs dont les clubs sont en faillite

Ils ont jusqu’à ce lundi pour déposer leurs dossiers au siège du Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc) pour bénéficier de l’argent du Fonds de la FIFA pour la Protection des salaires des footballeurs professionnels.

Ce 15 juin est date butoir pour le dépôt des dossiers auprès du Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc). Afin de bénéficier de l’argent du Fonds de la FIFA pour la Protection des salaires des footballeurs professionnels.

« Tout footballeur professionnel réclamant le paiement de ses salaires auprès d’un club qui n’existe plus pour cause de faillite ou de sa non affiliation auprès d’une fédération nationale au cours de la période comprise entre le mois de juillet 2015 et celui de juin 2020 et au bénéfice duquel une décision a été rendue par une juridiction interne, un organe juridictionnel de la FIFA, d’une fédération nationale ou le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) relative au paiement de ses salaires, peut se rapprocher du SYNAFOC », a écrit Gérémie Sorel Njitap, le président du syndicat, par ailleurs responsable Afrique de la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels (Fifpro).

L’ancien vice capitaine des Lions indomptables précise par ailleurs que : « les footballeurs professionnels dont les clubs ont disparu, qui ne bénéficient pas d’une décision juridictionnelle mais qui n’ont pas perçu leurs salaires au cours de la période ci-dessus indiquée peuvent également saisir le SYNAFOC ».

Le Synafoc attend lesdits dossiers à son siège de Yassa-Douala ou à la représentation de Yaoundé au quartier Essos, lieu-dit Ben le Boucher.

Rappelons que le  Fonds pour la Protection des Salaires des Footballeurs Professionnels créé par la FIFA et la FIFPRO concerne les joueurs de tous les championnats africains. L’opération est dirigée sur le continent  par le camerounais Geremie Sorel Njitap.

Gérémi Njitap élu président du Synafoc

L’ancien Lion a été plébiscité lors d’une assemblée générale du Syndicat national des footballeurs camerounais organisée jeudi à Douala

Plus de cinq mois après la mort de David Mayébi, le Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc) a un nouveau président national. Il s’appelle Geremi Sorel Fotso Njitap.

L’ancien Lion indomptable a été plébiscité lors d’une assemblée générale élective organisée le jeudi 03 novembre 2016 au siège du Synafoc à Douala. Geremi Sorel Njitap succède à David Mayebi qui avait occupé le poste pendant 21 ans.

Avant son élection au poste de président, l’ancien joueur du Réal Madrid occupait le poste de vice-président depuis quatre ans.

Gérémi Njitap
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David Mayébi conduit à sa dernière demeure

Plusieurs personnalités présentes jeudi à la levée de corps de l’ancien footballeur ont témoigné pour lui rendre un dernier hommage

La morgue de l’hôpital Militaire de Douala-Bonanjo a accueilli jeudi, 09 juin 2016, des figures emblématiques des milieux politique et sportif à l’instar de Samuel Eto’o fils ou Roger Milla à l’occasion de la levée du corps de David Mayébi, décédé le 15 mai dernier.

Durant la cérémonie empreinte d’émotion plusieurs personnes ont fait des témoignages de dernier hommage à celui qu’on surnommait « Roi du pétrole » qui reposera à partir de demain samedi 11 juin 2016 au village Nyokon, par Makénéné, dans la Région du Centre.

Morceaux choisi de quelques témoignages

Tombi A Roko (Président de la Fécafoot) : « C’est dur et difficile de vivre des moments comme ceux-ci. Nos yeux sont pleins de larmes et nos c urs sont en peine. Un baobab du football camerounais vient de tomber. Un pilier du mouvement sportif national s’en va laissant derrière lui inquiétudes, pleurs et douleurs au sein de sa grande famille. Celle du football camerounais en général et du syndicat national des footballeurs camerounais en particulier ».

Samuel Eto’o (au centre), présent lors de la mise en bière.
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Franck Happy (Vice-président de la Lfpc, PCA de l’Union de Douala) : « Au nom du président de la Ligue de football professionnel (Lfpc) empêché, je prends la parole ici pour dire un mot concernant la vie syndicale et vie associative du président David Mayébi. Il est difficile de prendre la parole en de telles circonstances. Il avait certes des défauts comme chacun d’entre nous mais au-delà de tout, il faut reconnaitre que c’était un baroudeur comme l’a dit Bepp Solo qui utilisait plus la force que la technique. En tant que dirigeant, ce qu’on peut retenir c’est qu’il évitait l’affrontement. Il essayait de tout faire pour résoudre les conflits par le dialogue. Il arborait et adorait la conciliation comme moyen de résolution des conflits. Et pour un représentant syndical c’est la meilleure qualité ».

Tombi A Roko Sidiki.
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Patrice Amba Salla (Vice-président du Synafoc) : « En plus d’être le premier vice-président du Synafoc, je suis un ami à David Mayébi. Cet homme qui sourit à la vie aimait la vie. Il aimait si bien la vie qu’il n’a jamais cessé de travailler pour que son action demeure vivace et permanente. Je rencontre Mayébi dans les années 90 lors de la prise de services d’un jeune fonctionnaire dans la ville de Douala. Nous nous sommes battus à construire quelque chose pour que le footballeur soit reconnu. C’est ainsi que nous avions mis sur pied l’association des footballeurs camerounais qui est devenu le syndicat national des footballeurs camerounais ».

Franck Happy.
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Stéphane Raymond (Représentant de l’UNFP) : « David était l’ami de l’UNFP. Il a été toujours présent lors de tous les combats que nous avions menés. Que ce soit sur le terrain, en dehors ou dans les bureaux ».

Patrice Amba Salla, ancien ministre camerounais des Travaux publics.
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Stéphane Raymond.
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David Mayebi sera inhumé le 11 juin

Le président du Syndicat national des footballeurs camerounais, décédé le 15 mai des suites de maladie, sera enterré le 11 juin à Douala, indique le programme des obsèques communiqué par le Synafoc

Président du Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc), David Mayebi est décédé le 15 mai 2016 des suites d’une courte maladie au Centre Hospitalier CNPS d’Essos à Yaoundé.

Victime d’un malaise cardiaque le 03 mai dernier à Bertoua lors de la pose de la première pierre des travaux de construction du stade municipal de la ville, David Mayebi avait été transporté d’urgence au Centre Hospitalier CNPS d’Essos à Yaoundé et admis au service de réanimation et des soins intensifs. Malheureusement, il décèdera quelques jours plus tard et son corps conduit à la morgue de la Garnison militaire de Bonanjo à Douala, la métropole économique camerounaise. Là-bas, il recevra un hommage solennel au siège du Synafoc au quartier Yassa, avant d’être inhumé le samedi 11 juin 2016.

Programme complet des obsèques de David Mayebi

Jeudi 09 juin 2016 :
11 H 00 : Levée du corps à la morgue de la Garnison Militaire de Bonanjo – Douala.
12 H 00 : Hommage solennel au siège du Synafoc à Yassa – entrée Est de la ville de Douala.
15 H 30 : Culte à la mémoire du défunt à l’Église EEC, Temple du Centenaire à Akwa – Douala, suivi du transfert de la dépouille à son domicile, sis à Bonapriso – Rue Koloko.
20H 00 : Veillée mortuaire – Office religieux.

Vendredi 10 juin 2016 :
06 H 00 : Départ du cortège funèbre pour le village Nyokon (par Makenene) – Région du Centre. Arrivée et installation de la dépouille au domicile familial, recueillement.
20 H 00 : Veillée jusqu’à l’aube.

Samedi 11 juin 2016 :
09 H 00 : Début des cérémonies
-Cérémonies traditionnelles
-Culte
-Témoignages
12 H 30 : Inhumation
14 H 00 : Collation

David Mayebi, de son vivant.
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Les circonstances de la mort de David Mayebi

Le président du Syndicat National des Footballeurs Camerounais (Synafoc) est décédé le dimanche 15 mai 2016 des suites de maladie

C’est avec beaucoup d’émoi, de tristesse, et de consternation que le Synafoc annonce le décès de son Président National, David Mayebi, survenu dimanche 15 mai 2016 de suite de maladie au Centre Hospitalier CNPS d’Essos à Yaoundé.

Victime d’un malaise cardiaque le 03 mai dernier à Bertoua lors de la pose de la première pierre des travaux de construction du stade municipal de la ville, David Mayebi a été transporté d’urgence au Centre Hospitalier CNPS d’Essos à Yaoundé et admis au service de réanimation et des soins intensifs.

Le Président National du Synafoc décède au moment où les formalités de son évacuation sanitaire vers la France étaient bouclées. En effet, l’avion médicalisé affrété par la FIFPro pour évacuer David Mayebi – Membre du Board de la FIFPro – vers la France a atterrit à l’aéroport international de Yaoundé – Nsimalen dimanche en fin d’après-midi, soit quelques minutes avant le décès de l’un des précurseurs de l’action syndicale dans le football au Cameroun et en Afrique.

Physique de boxeur, David Mayebi, était un homme de combats. Joueur de Eclair, de Stade et de Union de Douala, international civil et militaire, entraîneur de divers clubs de football au Cameroun, président de Union de Douala, président de l’Association des footballeus camerounais (Afc), vice-président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), membre de la commission du joueur à la Fédération internationale de football association (Fifa), membre du comité exécutif de la Fédération internationale des footballeurs professionnels (Fifpro), le syndicat mondial des joueurs de foot…

Rien dans ce véritable parcours du combattant n’avait pourtant été donné à cet enfant né le 10 novembre 1954 à Nkongmondo, célèbre quartier chaud et populaire de Douala, qui nous a quitté à l’âge de 62 ans.


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Le Club sportif sfaxien condamné à payer 216 millions F à Marius Noubissi

Selon le communiqué du Synafoc, le joueur camerounais, sous contrat pour cinq ans depuis janvier 2015, a été victime de «rupture abusive de contrat»

La commission résolutions des litiges de la Fédération internationale de football association (FIFA) a condamné le Club sportif sfaxien de Tunisie à payer une somme de 216 millions FCFA au joueur camerounais Marius Noubissi pour «rupture abusive de contrat», selon un communiqué du Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc).

Sous contrat pour 5 ans signé depuis janvier 2015, l’athlète avait fini par invoquer la «juste cause» en août suivant après avoir accumulé 3 mois d’arriérés de salaire.

C’est dans ce contexte que le milieu de terrain fera recours au Synafoc en vue de l’aider à rentrer dans ses droits.

Pour ce syndicat, la sentence de la FIFA « s’apparente aussi à une décision exemplaire, visant à envoyer un message fort aux dirigeants indélicats qui s’amusent au quotidien à bafouer les droits des footballeurs ».

Marius Noubissi.
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L1: Dang A Bissene élu joueur du mois de mars

L’attaquant de UMS de Loum a été désigné, le dimanche 24 avril, par le Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc)

Le Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc) a procédé, le dimanche 24 avril 2016 à Douala, à la remise solennelle des prix aux lauréats de mars 2016 du challenge « Joueur du Mois » de Ligue 1 et 2.

Ainsi, le titre de meilleur joueur du mois en Ligue 1 est revenu à Dang A Bissene. L’attaquant de l’UMS de Loum qui est passé par NK Krka Novo Mesto (club de première division en Slovénie) et Bamboutos de Mbouda, est auteur d’un but en Ligue 1 depuis le début de la
saison. Mais au cours du mois de mars, il a délivré quatre passes décisives.

Une performance qui lui a permis de surclasser Thierry Makon Nloga et Grégoire Nkama tous joueurs de New Stars de Douala et Serge Atsou Seko de l’Union Sportive de Douala.

Il succède à Arnaud Nsemen (Canon de Yaoundé), vainqueur du trophée en février. Dang A Bissene a reçu un prix d’une valeur globale de 150 000 FCFA, soit 100 000 FCFA en espaces, un trophée et des gadgets au logo et couleurs du Synafoc d’une valeur de 50 000 FCFA.

En Ligue 2, c’est Philippe Ngom Bolanga d’AS Etoa-Meki qui a été le meilleur devant Hervé Kelly Ngassam (Fovu Club de Baham) et Raymond Kamleu (Ngaoundéré University FC). Il succède à Samuel Tobbo (AS Matelots de Douala), élu au mois de février. Comme récompense, il a reçu un prix d’une valeur globale de 100 000 FCFA, constitué de 50 000 FCFA, un trophée, ainsi que des gadgets au logo et couleurs du Synafoc d’une valeur de 50 000 FCFA.


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Ligue 1: les acteurs disent «non au terrorisme»

La grande famille du football a exprimé, au cours de la 26ème journée disputée dimanche 26 juillet, sa solidarité et son soutien aux familles des victimes des attentats suicides de Maroua et Fotokol

La 26ème journée de Ligue 1, disputée dimanche 26 juillet 2015, était placée sous le signe de la condamnation et de la dénonciation des attentats suicides perpétrés à Maroua et à Fotokol. La grande famille du football a exprimé sa solidarité et son soutien aux familles des victimes, ainsi qu’aux populations de la région de l’Extrême Nord du Cameroun.

Dimanche 26 juillet 2015, en action concertée-LFPC (Ligue de football professionnel du Cameroun)/Synafoc (Syndicat national des footballeurs camerounais)-et en hommage aux victimes des attentats terroristes de Fotokol et de Maroua, tous les joueurs arboraient un brassard noir lors des rencontres de la 26èmejournée de Ligue 1. Une minute de silence a également été observée avant le kick off de toutes les rencontres.

Lors des cérémonies protocolaires d’avants matchs et de la minute de silence, joueurs, officiels et spectateurs ont brandi-avec hargne et détermination-les flyers à la mention bilingue: «NON au TERRORISME. Le Football est un vecteur de Paix et de cohésion sociale!!! Ensemble et unis, nous vaincrons!!!»

L’opération a connu l’adhésion de tous. Elle va se poursuivre sous la forme d’engagement individuel et s’étendra aux footballeurs camerounais évoluant hors des frontières nationales.


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Requiem pour Valéry Mezague

Arrivée à Yaoundé samedi dans la nuit, la dépouille de l’ancien Montpelliérain a été transportée à Baleveng où l’inhumation a eu lieu dimanche, 30 novembre 2014

Il est exactement 13H 45 ce 30 novembre 2014 lorsque la terre de Baleveng (Département de la Menoua, Région de l’Ouest Cameroun) se referme sur Valéry Mezague, marquant ainsi la fin des obsèques de l’ex Lion Indomptable décédé le 15 novembre dernier à Toulon en France. Les obsèques de Mezague au Cameroun peuvent se résumer en un feuilleton de trois épisodes.

I-Aéroport: Synafoc présent, Fédération et gouvernement absents!
Tout débute effectivement le samedi, 29 novembre 2014 avec l’arrivée et la remise de la dépouille à la famille. Il est 22H 30, malgré l’heure tardive et l’éloignement de l’aéroport du centre ville de Yaoundé, ils sont plus de cent personnes à être présentes au fret de l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen pour l’arrivée de la dépouille de Valéry.

Cette foule est constituée de parents, amis, connaissances et sympathisants, mais aussi d’une délégation de footballeurs, conduite par Lucien Mettomo, ancien coéquipiers en sélection du disparu. Une arrivée qui, malheureusement, s’est faite en absence des autorités gouvernementales et des dirigeants de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

II-Foyer Baleveng: Yaoundé rend hommage à Mezague!
Après l’aéroport, la dépouille de Valéry Mezague est transportée au foyer Baleveng de Yaoundé, sis au quartier Biyem-Assi. La dépouille y sera donc exposée pour quelques heures, donnant ainsi l’opportunité aux populations de la capitale et ses environs de rendre un hommage mérité à l’ancien Lion Indomptable. Culte, chants et prières meubleront cette escale.

Au cours de cette veillée funèbre, la délégation du Syndicat National de Footballeurs Camerounais (SYNAFOC) – en son nom et au nom de l’Union National de Footballeurs Professionnels (UNFP) de France – rendra hommage à Valéry en déposant deux gerbes de fleurs prêt de son cercueil.


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III- Baleveng: Les hommages et l’inhumation!
L’escale de Biyem-Assi terminée, la dépouille quitte Yaoundé le 30 novembre 2014 vers 4H du matin et se met en route pour Baleveng (dans le département de la Menoua, région de l’Ouest), village d’origine de Valéry Mezague. Après plus de 6 heures de route, le cortège funèbre arrive finalement à Baleveng.

La tristesse et l’émotion sont indescriptibles. Les filles et femmes Baleveng sont inconsolables. C’est tout le peuple Baleveng qui pleure son digne fils. L’installation terminée, la cérémonie peut débuter. Celle-ci se déroule dans la pure tradition du peuple bamileké. La phase des témoignages constituée de cinq interventions est très émouvante.

Au nom du SYNAFOC et de l’UNFP, Lucien Mettomo rend hommage à un footballeur exemplaire, à un grand professionnel, à un coéquipier modèle, à un ami, mais aussi à un homme humble.


afcamerounais.org)/n

Absente lors des étapes précédentes, la FECAFOOT – représentée à Baleveng par Etienne Tamo – y est allée de son hommage. Après un hommage appuyé à Mezague, l’envoyé de la FECAFOOT termine son propos en saluant et remerciant le SYNAFOC pour sa présence à Baleveng et pour son action dans la défense des droits et intérêts des footballeurs.

A 13H 15min place à la procession vers la tombe. Avant de quitter définitivement la scène, la dépouille de Valéry Mezague effectue un ultime tour de la cour de la concession familiale. Une procession aux allures de denier tour d’honneur, effectué en présence de prêt de mille personnes, toutes débout et impuissantes face à la cruauté de la mort.

13H 45, Valéry Mezague est inhumé dans la stricte intimité derrière la maison familiale. Mais comme on dit au Cameroun, «un lion ne meurt jamais, il dort».


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La cérémonie des adieux à Albert Ebossé

Décédé le 23 août dernier au stade du 1er novembre de Tizi-Ouzou en Algérie, l’attaquant camerounais a été inhumé le 13 septembre 2014 au cimetière de Ndogsimbi à Douala

Il est exactement 16H15, samedi 13 septembre, lorsque la dépouille d’Albert Ebossé est portée en terre au cimetière de Ndogsimbi. Mais avant que la terre de Ndogsimbi ne se referme à tout jamais sur son digne fils, Ebossé a eu droit à des hommages bien mérités. Une sorte de match d’adieu.

Un drôle de match dans lequel bien qu’allongé inerte dans un cercueil, le buteur est resté l’acteur principal. Ce dernier match, Solo (petit nom d’Ebossé) le joue non pas sur un terrain de football mais plutôt au domicile familial dans une atmosphère chargée d’émotion et de tristesse. Et avec comme public, une foule affligée et éplorée, dont les pleurs se sont substitués à la holà et autres clameurs qui s’élèvent généralement des tribunes lors des matchs de football.

Les acteurs et l’enjeu connus, le décor planté, la partie peut débuter. Et l’un des temps forts de ce match bien particulier restera la phase consacrée aux témoignages. Neuf au total. Neuf comme le numéro fétiche du champion décédé. Et parmi les personnes appelées à rendre un ultime hommage à Albert Dominique figurent en bonne place le Synafoc, la Fécafoot, représentée par le Président du Comité Régional de Normalisation du Littoral, le Délégué Régional des Sports et de l’Education Physique du Littoral, représentant personnel du ministre, l’agent du joueur, les chefs traditionnels, le père du défunt et le gouverneur de la Région du Littoral entre autres.

Dieudonné Bissohong et Hervé Boumsong du Synafoc se chargeront de saluer la mémoire du footballeur, du coéquipier et du camarade modèle, fauché par un cruel destin. Sa Majesté Ebolo Dipe, chef de Ndogsimbi, en profitera pour faire d’Ebossé un notable à titre posthume.
Sa Majesté Mbodi Gaston, Chef Supérieur du Canton Bassa dira: «Le c ur meurtri, les os brisés, la mort dans l’âme j’exprime la douleur de tout un peuple, le peuple Bassa du Wouri, et je dis adieu à notre fils, l’une des étoiles que Dieu nous avait prêtée. Une étoile certes, mais une étoile filante!»

Et lorsque le père d’Ebossé est appelé à prendre la parole, l’assistance retient son souffle. André Anderson Bodjongo rassemble alors tout ce qui lui reste de force et de courage pour prononcer l’oraison funèbre de son fils d’une voix enrouée et tremblante, qui cache mal son chagrin. Propos qui peuvent se résumer en ces questions : «Qui a tué mon fils et pourquoi l’ont-ils assassiné ? Quel a été le dernier cri de mon fils ?»

Prenant la parole, le Gouverneur de la Région du Littoral, Joseph Beti Assomo, sans chercher à verser de l’huile sur le feu, va rassurer la famille d’Albert Dominique en rappelant que: «le gouvernement, à travers le Ministère des Sports et de l’Education Physique, a engagé des actions et des démarches pour que toute la lumière soit faite par les autorités algériennes sur les circonstances exactes de la mort tragique du jeune Ebossé et que les responsabilités soient clairement définies et sanctionnées.»

Le père d’Ebossé (chemise rouge) et sa mère (foulard rouge) lors de l’oraison funèbre
afcamerounais.org)/n

Les témoignages seront suivis d’un office religieux, puis l’artiste quitte la scène pour l’éternité. Portée par les éléments de la sécurité de la chefferie Ndogsimbi, la dépouille d’Albert Ebossé prend alors le chemin du cimetière situé au coin de la rue en face du domicile parental. La procession est lente et douloureuse. En effet, le temps semble avoir suspendu son vol sous le ciel de Ndogsimbi, tant les 30 mètres qui séparent le domicile familial du cimetière semblent interminables.

Prévue pour se dérouler dans la plus stricte intimité, l’inhumation sera finalement ouverte aux médias. Au moment de descendre le cercueil dans la tombe, la famille est inconsolable. Pleurs et cris fusent de toutes parts, brisants le calme habituel, qui règne en ces lieux.

Dans ce tableau suffisamment triste résonnent les pleurs d’un bébé, Andréa, la fille d’Ebossé, tout juste âgée de quelques mois. Une enfant, qui malheureusement ne connaitra jamais la joie d’avoir un père, la faute à la sauvagerie et à la barbarie humaine.

A travers ces obsèques, Ebossé – le buteur – a inscrit le dernier but de sa vie. Sans aucun doute le plus triste de sa carrière. Adieu l’artiste et que la terre de tes ancêtres te soit légère!

L’inhumation
Duvalier Monkam)/n

Décès d’Ebossé: le Synafoc condamne

Par le Syndicat national des footballeurs camerounais

L’attaquant camerounais de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), Albert Dominique Ebossé Bodjongo Dika est décédé en Algérie des suites d’un traumatisme crânien, samedi 23 août, après avoir été touché à la tête par un projectile. Le SYNAFOC condamne avec véhémence cet acte et adresse ses condoléances à la famille du joueur.

Le Syndicat National des Footballeurs Camerounais (SYNAFOC) exprime son indignation et condamne avec la dernière énergie cet acte ignoble, tenté d’une barbarie machiavélique qui a coûté la vie – sur un terrain de football – à l’un de ses membres. Face à ce drame, le SYNAFOC présente ses sincères condoléances à la famille biologique d’Albert Ebossé et partant à tous les footballeurs camerounais si durement éprouvés par ce décès tragique.

Ceci étant, le SYNAFOC invite au calme tous les footballeurs camerounais et singulièrement ceux évoluant en Algérie, leur réaffirme son indéfectible soutien et promet de tout mettre en uvre – avec le concours de la FIFPro Division Afrique et des autorités algériennes – pour que les auteurs de ce drame soient épinglés et traduits en justice.

Par ailleurs, à l’initiative du SYNAFOC, la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC) a décidé qu’une minute de silence soit observée ce dimanche 31 août lors des rencontres de la 27ème journée de Ligue 1 et que les joueurs doivent tous porter le deuil en arborant un brassard noir.

Retour sur les faits.
Le drame s’est produit ce 23 août 2014 au stade de Tizi Ouzou à la fin du match JSK contre UMS Alger comptant pour la 2ème journée du championnat algérien de Ligue 1. Défaits à domicile 1 but contre 2, les joueurs de la JSK regagnaient les vestiaires lorsque les supporters en colère – suite à la défaite – commencent à lancer des projectiles depuis les tribunes. C’est alors que l’Albert Ebossé, l’unique buteur de la JSK dans ce match à la 27ème minute sur penalty, reçoit un pavé sur la tête.

L’attaquant camerounais succombera à ses blessures à l’hôpital de Tizi Ouzou, en Kabylie (110 km à l’est d’Alger) où il avait été évacué d’urgence.

Albert Dominique Ebossé Bodjongo Dika
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Trois associations professionnelles en guerre contre la Fecafoot

Le Synafoc, l’ACEC et l’ACFAC s’opposent à la venue dans le pays de l’Italien Primo Corvaro pour superviser le processus électoral à la Fédération

Le Syndicat national des footballeurs camerounais (SYNAFOC), l’Association des clubs d’élite (ACEC) et l’Association des clubs de football amateurs (ACFAC), viennent de s’opposer formellement à la venue dans le pays de l’Italien Primo Corvaro en tant que superviseur du processus électoral à la Fédération nationale de la discipline (FECAFOOT).

Dans une déclaration publiée à l’issue d’une réunion de crise tenue dimanche dans la capitale, Yaoundé, ces associations professionnelles estiment que le délégué de la Fédération internationale de football association (FIFA) a, en juin 2013, fait montre «de son absence de neutralité manifestée lors des dernières élections annulées».

Les signataires du document s’en prennent violemment au Comité de normalisation de la FECAFOOT, qui voici quelques jours a fixé les règles devant conduire à l’élection du nouveau bureau exécutif fédéral, notamment la mise en place d’un Tribunal arbitral du football, que les protestataires estiment «contraire à l’esprit et à la lettre de la loi du 15 juillet 2011 relative à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives au Cameroun».

Le Cameroun fut temporairement suspendu par la FIFA le 4 juillet 2013 «avec effet immédiat pour motif d’ingérence gouvernementale», consécutive à la décision des autorités de faire arrêter les opérations électorales au sein des instances départementales et régionales de la FECAFOOT où des affrontements avaient été signalés.

Ce sont pourtant les délégués issus de ces consultations rapportées que Joseph Owona voudrait ramener dans le corps électoral, toute chose rejetée par le SYNAFOC, l’ACEC et l’ACFAC, qui rappellent que les électeurs et candidats légitimes sont ceux issus des assemblées de 2009.

Il en est ainsi de l’arrivée de nouvelles associations dans le corps électoral, à laquelle ils «s’opposent avec la dernière énergie», rappelant que seules les associations des entraîneurs, des arbitres et des footballeurs pourront prendre part aux prochaines élections de la FECAFOOT.

Sur la lancée, les 3 associations exigent la publication immédiate des textes revus, corrigés et validés par la FIFA dans des délais raisonnables, afin de permettre aux différents acteurs de se préparer en connaissance de cause pour les prochaines échéances.

En rappel, le président du Comité de normalisation, Joseph Owona, annoncé la semaine dernière que son équipe passera le témoin le 2 décembre prochain au nouveau bureau exécutif, au terme d’un processus de renouvellement fixé entre le 10 et le 29 novembre 2014 et qu’il promet «à la fois démocratique et transparent».

Le Comité avait alors été mis en place, avec pour mandat de gérer les affaires courantes, de réviser les textes fédéraux et d’organiser de nouvelles élections.

Les présidents du Synafoc, de l’ACEC et de l’ACFAC ont signé une déclaration commune dimanche
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