Cameroun : des produits de dépigmentation de 104 millions de F saisis

Avec un marché qui croît de 7% par an, le secteur cosmétique est dominé par la vente illicite des produits blanchissants, qui handicapent la lutte contre la dépigmentation au Cameroun.

A en croire Datacameroon, ces prises ont été effectuées dans quatre régions du Cameroun. Le Minsanté a, en effet dans les régions du Centre, Est, Ouest et Littoral des produits d’une valeur de 104 245 400 millions F Cfa, a indiqué Dr Solange Kouakap, l’inspectrice générale des services pharmaceutiques et des laboratoires au Minsanté.

La montée en puissance de la fabrication de ces produits a poussé Manaouda Malachie,  ministre de la Santé publique (Minsanté)   à publier le 30 mars 2023, une liste non exhaustive de 328 produits  cosmétiques et d’hygiène corporelle dangereux. Une sortie qui a suivi celle d’août 2022 qui interdisait l’importation, la fabrication et la distribution de certaines substances éclaircissantes contenant de l’hydroquinone et ses dérivés, le mercure et ses dérivés sans oublier les corticoïdes.

Selon Dr Alain Patrice Meledie, dermatologue, l’usage de ces produits dangereux prédispose à plusieurs maladies comme les cancers, l’obésité, l’hypertension artérielle et l’insuffisance rénale. Malgré l’interdiction de la commercialisation des produits décapants, un marché noir s’y est développé, notamment sur internet.

Olive Mebenga, 28 ans, ne jure plus que par sa nouvelle peau « blanche » acquise à coût de centaines de milliers de F Cfa. Un investissement qui ne semble pas gêner la dame car pour elle, c’est le résultat qui compte. « Mon père a eu des enfants avec une Européenne. Étant la seule à avoir une peau foncée, j’ai décidé de m’arranger pour ressembler aux autres », confie Olive, toute joyeuse.

Comme elle, Honorine s’est dépigmentée la peau, mais pas pour les mêmes raisons. « Mon mariage a battu de l’aile il y a trois ans à cause de ma couleur ébène. J’ai été obligée de me décaper pour correspondre aux critères de mon homme », souffle cette trentenaire.

Elles sont nombreuses à s’éclaircir volontairement la peau à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun. Une pratique que le Pr Anne Cécile Zoung-Kanyi Bissek, présidente de la Société camerounaise de dermatologie-vénérologie, assimile à des souffrances psychologiques telles : « qu’un changement de personnalité associé à la métamorphose physique induite. » Selon elle, l’ampleur du phénomène sur le plan local n’est pas bien connue. Cependant, il semble en plein essor au vu de l’arsenal qui jonche les étagères des commerces et des instituts de beauté.

Une enquête  menée en 2015 par le Pr Armand Kouotou, médecin dermatologue-vénérologue auprès des commerçantes dans cinq marchés  de   Yaoundé a permis de   situer   sa prévalence à 43,6 %. Pour justifier cela, Eunice Kamga, propriétaire d’un « laboratoire » témoigne de la forte demande de ces produits. « 8 sur 10 de nos clientes ne réclament que les produits blanchissants. Nous sommes obligés de nous arrimer à cette forte demande pour ne pas perdre la clientèle », confesse cette coiffeuse reconvertie dans la fabrication des « cosmétiques blanchissants ».

SCTM: le Mincommerce met en vente 1500 bouteilles de gaz samedi à Yaoundé

Au prix homologué, soit 6500 F, le précieux sésame sera commercialisé à la délégation régionale du Mincommerce pour le Centre

Une nouvelle opération spéciale de vente d’un lot de 1500 bouteilles de gaz domestique de marque SCTM est prévue samedi 28 mai 2016, dès 10 heures à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Au prix homologué, soit 6500 F CFA, le précieux sésame sera commercialisé dans les locaux de la délégation régionale du Mincommerce pour le Centre.

Le ministère du Commerce, qui communique l’information ce vendredi, indique qu’une opération similaire aura simultanément lieu à Sangmélima dans le Sud. Là-bas, 1000 bouteilles de gaz SCTM seront mises à la disposition des ménages.

Cette nouvelle formule de vente rentre dans le cadre de la gestion de la crise du gaz domestique de cette marque.

Le 22 mai déjà, 1600 bouteilles de 12,5 kg avaient été vendues dans les locaux de la délégation régionale du Commerce pour le Centre.


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RCA: dix tonnes de cacao vendues aux négociants camerounais

Le cacao a été acheté 1000 F le kilogramme auprès des paysans centrafricains des villes de Berberati, Gamboula, Nakombo, situées à 400 km de Bangui et frontalières avec le Cameroun

L’Office de réglementation de conditionnement et de commercialisation des produits agricoles de la région ouest de la Centrafrique a annoncé, jeudi, que les planteurs de la région ont vendu dix tonnes de cacao aux négociants camerounais, en dépit de la fraude qui règne dans le secteur.

Le cacao a été acheté 1000 FCFA le kilogramme auprès des paysans centrafricains des villes de Berberati, Gamboula, Nakombo, situées à 400 km de Bangui et frontalières avec le Cameroun.

Faites de manière officielle, ces ventes ont permis aux agriculteurs centrafricains de ne pas brader, cette année, leurs productions et d’avoir de quoi s’occuper de leurs familles.

Les régions concernées par la culture du cacao recèlent beaucoup d’or et de diamant. Ainsi, la plupart des habitants sont des exploitants miniers.

Devant l’embargo d’exportation des diamants centrafricains, ces habitants se sont tournés vers la plantation du cacao.

Et l’Etat a commencé cette année à les organiser pour qu’ils écoulent leurs produits à travers un circuit normal.


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Cacao: 54 tonnes mises en vente à Okola

Des ventes groupées ont été présidées mercredi par le ministre camerounais du commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana

Les discussions ont été serrées entre les producteurs de cacao et les acheteurs. Les cacaoculteurs ne se sont pas laissé faire au sujet du prix de leurs produits. Ils proposaient pour le kg de cacao, 1700 F, alors que les acquéreurs disaient disposer de 1500 F. Au finish, le ministre du commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana qui a apprécié ces négociations «très percutantes» a souhaité que les débats se poursuivent et que les deux partenaires puissent trouver un terrain d’entente.

La cérémonie de vente groupée du cacao organisée par l’Office national du cacao et du café (ONCC) mercredi dernier, 28 octobre 2015, à Bissogo, un petit village situé non loin d’Okola a drainé du monde. Au menu, 54 tonnes de cacao sont mises en vente par les membres de cinq coopératives venues des différents coins de l’arrondissement d’Okola.

Pour ce qui est du produit présenté, le Mincommerce s’est dit satisfait quant à sa «bonne qualité» et aussi son taux d’humidité, estimé à 8%, un pourcentage jugé acceptable. Mais, a estimé que les producteurs de Bissogo pouvaient encore faire mieux.

Néanmoins, Luc Magloire Mbarga Atangana a encouragé l’esprit d’initiative des agriculteurs, tout en souhaitant que cette synergie de la vente groupée, gage de l’amélioration du système de commercialisation perdure. Selon lui, il est établi que grâce à ce type de transaction, les producteurs tirent le meilleur profit de leur travail.

A propos du prix, l’ONCC a tout de même indiqué qu’au final, le montant du kilogramme du cacao devrait être fixé à 1575 F au maximum et 1425 F au minimum. Ces prix qui arrangeraient tout le monde ont été fixés, lors d’une vente groupée récente tenue dans la ville de Douala.

Concernant la tenue des infrastructures, le président des coopératives de production de cacao, parlant au nom des producteurs a plaidé pour la construction d’un magasin de stockage digne de ce nom, l’actuel étant devenu «dépassé et vieux de deux décennies». L’autre doléance concernait l’aménagement des pistes agricoles, «en très mauvais état».


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Vente de la viande: Halte aux fausses balances

Le phénomène est fréquent dans les marchés les ménagères se voient trompées suite aux manipulations orchestrées sur les balances

Généralement accusées de mauvaise gestion du budget de la ration alimentaire mensuelle du foyer, les ménagères camerounaises font souvent face à un problème atypique dans les marchés. Sans pour autant dédouaner celles qui prennent plaisir à distraire le budget de la ration alimentaire à d’autres fins, force est de reconnaître que qu’une fois devant les comptoirs vente de viande de porc ou de b uf, ces braves ménagères sans le savoir subissent le phénomène dit « de la fausse balance ». Très rapidement le marché de la viande est transformé en marché de dupes avec d’un côté la ménagère en quête de grosses quantités de provisions et de l’autre des marchands avides de grosses recettes « il y a trop de fausses balances au marché on les reconnaît par le poids du kilo, tu peux arriver aujourd’hui peut-être que tu achètes un kilo de viande, quand tu le découpes tu peux le repartir disons en 12 morceaux, le lendemain tu reviens prendre la même quantité et tu te retrouves avec seulement 8 morceaux et là tu comprends qu’il y a un problème. Ça veut dire qu’on t’a roulé au niveau de la balance » déclare une ménagère rencontrée au marché central de Douala.

Manipulation de la balance
Les marchands de viande estiment pour leur part que les clientes qui se voient tromper sont celles qui choisissent la viande la moins chère « je prends un exemple simple. Le kilo de porc coûte au moins 2100 Fcfa lorsqu’une cliente vient et demande un kilo de porc à 2000 Fcfa, il est hors de question que nous perdions dans ce cas nous sommes obligés de diminuer la quantité de viande supplémentaire ce n’est donc pas de l’arnaque c’est la quantité juste pour le prix juste » se justifie un marchand de viande. N’empêche que certains vendeurs confirment cette arnaque « ça dépend aussi il y a des balances qu’on peut travailler c’est le boucher qui connaît le bon kilo » peu importe les différentes raisons qui sont avancées la manipulation des balances manuelles ou électroniques est une réalité dans nos marchés d’ailleurs une réalité pratiquée avec beaucoup de subtilité. « Pour ce qui est du poids la manipulation se déroule au niveau du collier, lorsque le poids perd son collier l’impact se fait sentir sur la balance en clair un poids de un kilo sans collier peut se retrouver à 900g », affirme un fabriquant. Le phénomène des fausses balances ou plutôt des balances truquées se développe à la barbe des contrôleurs des prix mais surtout aux dépens des porte-monnaie des ménagères et au détriment de leurs casseroles de plus en plus creuses et c’est le foyer qui retrouve affamé.

Le phénomène des balances truquées se développe à la barbe des contrôleurs des prix et aux dépens des ménagères
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Dominique Andomo Elanga: «Les ventes vont continuer au moins deux mois»

Le chef du bureau des douanes port I et commissaire priseur des ventes aux enchères fait le bilan à-mi parcours des ventes des marchandises conteneurisées

Nous sommes pratiquement à la 4e semaine des ventes aux enchères publiques. Pouvez-vous faire un bilan à mi-parcours concernant notamment les marchandises conteneurisées?
Les ventes se passent très bien. Car, par rapport à la feuille de route, il n’y a aucun dérapage jusqu’ici. En effet, la directrice générale des douanes a donné les instructions pour qu’on fasse les ventes transparentes, assises sur le respect scrupuleux de la règlementation, des ventes qui ont un objectif social. C’est pour cette raison qu’il est interdit la vente des conteneurs entiers, les ventes de gré à gré, etc. Sur cette base, je peux affirmer sans ambages que les ventes se passent très bien.

Est-ce que ces ventes se déroulent de manière assez transparente?
Je ne sais pas pourquoi vous parlez d’assez. Les ventes sont transparentes. Tout se passe au vu et au su de tout le monde. Jusqu’ici, personne ne s’est plaint dans ce sens. Par rapport à la feuille de route reçue, les ventes se passent dans une transparence totale.

N’avez-vous pas reçu de contestations jusqu’ici, de la part notamment des importateurs qui ont dédouané leurs marchandises entretemps?
La vente est organisée en sous-commissions. Je suis le commissaire priseur, c’est-à-dire je m’occupe de la vente en général. En amont, il y a une sous-commission chargée des requêtes qui gère le volet auquel vous faites allusion. Si on parle de la vente dans son ensemble, c’est évident qu’il y a toujours des requêtes. C’est pourquoi de 300 conteneurs sélectionnés dans le cadre de cette première phase, on est passé à environ 250. Mais, les conteneurs qui nous parviennent ne font a priori l’objet d’aucune contestation.

Vous parlez de ventes aux enchères, pourtant on remarque que les lots ne sont pas forcément à la portée des petites bourses?
Les lots dans notre esprit sont très accessibles, car les mises à prix sont toujours très basses. Je vous prends un exemple simple. Celui des pneumatiques usagés. Dans le dédouanement normal, un conteneur de 40 pieds est déclaré à 10.800.000 FCfa. Or, dans le cadre de la vente aux enchères, la mise à prix du même conteneur est de 3 millions. Vous voyez donc que l’objectif de notre côté est de rendre les produits plus accessibles aux bourses moyennes. Mais, malheureusement, c’est la vente aux enchères publiques. Même si on fait la mise à prix à 100 F, si les gens sont intéressés, les enchères peuvent monter jusqu’à 10 millions. Ce n’est plus le problème de la douane. C’est la loi de l’offre et de la demande.

De quoi exactement sont constitués les lots vendus depuis le 20 juillet 2011?
Nous vendons tout ce que les gens importent. Souvenez-vous que l’objectif premier de ces ventes est de désengorger le port. Toutes les marchandises importées et qui n’ont pas pu être dédouanées dans les délais sont vendues.

Ces ventes s’achèvent quand exactement?
Dans la feuille de route de départ, nous avons prévu organiser les ventes sur une période de deux mois. Mais, il y a eu évolution. Nous sommes pratiquement à la 4e semaine. Cela veut dire que pour au moins deux mois, les ventes vont continuer. Le calendrier que nous donnons est hebdomadaire. Il y a deux sites de ventes pour le moment. Il s’agit des ventes alternées, parce qu’on suppose que ce sont les mêmes gens qui sont intéressés. Donc les ventes vont se poursuivent jusqu’au mois d’octobre au moins.

Combien de conteneurs restent-ils à vendre?
Pour le moment, on est encore dans la première phase où à peine 60 conteneurs ont déjà été vendus. Pour cette phase, il y a 250 conteneurs retenus. Donc, il y a encore un peu plus de 190 conteneurs pour cette première phase. Or, il y a une seconde phase où 700 conteneurs sont présélectionnés. Cela veut dire qu’il reste au moins 890 conteneurs à vendre. J’invite donc les uns et autres à garder leur souffle, car le marathon continue.

Dominique Andomo Elanga, commissaire priseur des ventes aux enchères 2011
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Saison des pluies au Cameroun: Les parapluies sont de rigueur!

Depuis quelques jours les rues ne désemplissent pas, des jeunes proposent le précieux sésame dans l’espoir de faire de bonnes affaires

Avec l’arrivée des pluies, les parapluies refont surface avec toutes les activités lucratives qui s’activent autour de cet objet. En effet la vente des parapluies dans la capitale économique fait partie de ces commerces saisonniers qui ne passent pas inaperçus. Dans la plupart des rues du centre ville et des coins reculés les scènes sont identiques, impossible de se mouvoir sans croiser des jeunes vendeurs de parapluies. C’est certainement l’instrument le plus demandé et le plus utilisé à Douala en cette période. Des endroits tels que «Ecole publique Deïdo», «Rond Point», «La douche», «Carrefour Ndokoti», les différents marchés sont devenus de véritables comptoirs de vente. Au marché Congo par exemple, les stands de parapluies ravissent la vedette à tous les autres objets mis en vente, on les retrouve accrochés sur des tables, suspendus sur la tête des vendeurs ambulants ou encore entassés dans les porte-tout.

De bonnes affaires
Tagni Bertin l’un des jeunes qui s’est retrouvé dans cette activité explique qu’en ce moment le marché va relativement bien, mais le jour où ne pleut pas le marché est difficile. Quant au prix de sa marchandise, le commerçant dont l’âge ne va pas au-delà de vingt ans avoue que les objets sont de différentes valeurs. Selon lui les prix oscillent entre 1500 et 3000 Fcfa. Des prix qui selon le vendeur, varient en fonction de la qualité et de la marque. Le parapluie qui coûte 1500 Fcfa est moins solide que celui de 2000 Fcfa confie-t-il. Non loin de lui se trouve Nadège, elle révèle avec regret que le prix du parapluie a tellement chuté sur le marché que le vendeur ne trouve pas vraiment son compte: Je vends des parapluies mais, je n’ai pas de bénéfice conclut elle. Quant à Albert, il dit pouvoir vendre une centaine de parapluies par jour, surtout lorsque la météo est mauvaise. Par contre en cas d’éclaircie, difficile de vendre la dizaine. Pour ce qui est de la marge bénéficiaire elle est plutôt maigre: Elle varie, il m’arrive de gagner 150 Fcfa ou 200 Fcfa sur un parapluie. En cas de pluie, la journée de vente peut aller au-delà de 19h, par contre lorsqu’il ne pleut pas, à partir de 16h il faut plier bagages. Coté client, le contexte est plus difficile que l’année dernière. Pour Franck, les prix ont augmenté sur le marché: Le parapluies qu’on nous vendait à 900 Fcfa coûte maintenant 1500 Fcfa sans que l’on ne nous explique pourquoi. Le parapluie fait partie des objets que l’on achète chaque année, parce que assez souvent on les oublie dans nos différentes sorties lance Judith une cliente avec une pointe de regret. Même si l’activité est lucrative, certains vendeurs avouent ne pas être à l’abri des problèmes physiques, qui vont de la fatigue due à de longues heures de marche à pied à des cas de fièvre.

Le parapluie, un objet indispensable pendant la saison des pluies
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Mondial 2010: Deuxième phase de vente des billets

Les supporters Camerounais intéressés ont jusqu’au 5 février pour acquérir leurs tickets

Comme lors de la première phase, les fans et adeptes des Lions indomptables qui souhaitent aller en Afrique du Sud en juin prochain disposent d’une nouvelle date limite pour acheter leur billet d’entrée dans les stades. Il existe toujours quatre catégories de tickets dont des billets pour les handicapés. Les tarifs sont exprimés en FCFA en fonction des matches. Au premier tour, le Cameroun dispute trois rencontres, contre le Japon à Bloemfontein le 14/06/2010, le Danemark à Pretoria le 19/06/2010 et les Pays-Bas à Cape Town le 24/06/2010. Et les prix des billets sont: catégorie 1: 84 480 FCFA, catégorie 2: 63 360 FCFA, catégorie 3: 42 240 FCFA, et en fauteuil roulant: 10 560 FCFA.

Pour acquérir ces billets certaines conditions sont requises: avoir la nationalité camerounaise ou résider au Cameroun. Les demandes d’achat sont à télécharger sur le portail développé par la fécafoot (fecaffotonline.com) et les pages 3 et 4 du formulaire doivent être retournées a la Fédération camerounaise de football au plus tard le 05 février 2010, soit par e-mail (billets@fecafoot.org), soit par fax (+237 22 21 66 62). En cas de qualification des Lions indomptables pour le prochain tour, l’on a la possibilité de procéder de la même manière pour soumettre une demande d’achat pour le reste de la compétition. Dans le cas contraire, les frais engagés seront remboursés après le prélèvement de la somme de 10 dollars américains par billets.

Une délégation du cameroun
Jean Jacques Ewong)/n

Cameroun: Des enfants vendent dans la rue

Reportage dans les grands carrefours et marchés de la capitale

A Yaoundé, la capitale camerounaise, le commerce par les enfants est devenu une activité pratiquement banale. Dans les rues, surtout les grands carrefours, on les voit en pleine activité. Au lieu dit poste Central Montée SNI, Score ou encore à l’avenue Kennedy, au carrefour de l’intendance, au boulevard du 20 mai et à la gare voyageur, ces jeunes enfants cherchent courageusement leur pitance quotidienne. Leurs outils de travail se résument aux plateaux sur lesquels on peut apercevoir des prunes, du plantain grillé des arachides etc. d’autres enfants s’attellent à vendre les caramels les bonbons, du chocolat, des piles de l’eau glacée et biens d’autres choses encore. Tous ces enfants dont l’âge varie généralement entre 10 et 13 ans exercent ainsi leur activité au mépris des intempéries et des risques multiples. En effet les enfants qui sont obligés de  » travailler  » dans les grands carrefours, font ainsi face aux risques d’accident de circulation, car une mauvaise maitrise du changement des feux de signalisation peut amener une voiture à les renverser sur l’asphalte. Ces jeunes enfants sont aussi exposés à d’autres formes de dangers tels que les agressions physiques voire sexuelles de quelques personnes mal intentionnées, le vol des marchandises. Même si parmi ces enfants, on ne retrouve pas beaucoup de jeunes filles, il faut cependant noter que celles -ci qui se recrutent beaucoup plus dans la communauté nordiste, sillonnent les artères de la capitale avec sur la tête des plateaux de beignets, de bouillie des jus naturels communément appelé Foléré . Ces jeunes filles habillées en pagne, portent généralement des foulards sur la

jeune vendeur
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D’autres enfants exercent cette activité dans les marchés de Yaoundé, tels que le Marché Mvog Mbi le Marché Central ou encore le Marché du Mfoundi où ils  » harcèlent  » parfois les clients afin que ceux-ci s’intéressent à eux et à leur marchandises. Sous le soleil et parfois sous la pluie, ces  » travailleurs  » sont au front pour éviter de rentrer bredouille à la maison. Ce commerce se fait ainsi à longueur de journée et parfois jusqu’aux heures tardives. Et c’est ainsi que ces enfants sont tentés par des pratiques telles que la consommation précoce de l’alcool, de la drogue etc. Tous ces enfants qui exercent des petits commerces dans les rues de Yaoundé et même des autres grandes métropoles du Pays, se situent dans le cadre du phénomène des Enfants De la Rue (EDR).Au mois d’avril 2008, 435 cas d’enfants de la rue ont été recensés à Douala et à Yaoundé , le recensement se poursuit encore selon les responsables du ministère des affaires sociales que dirige Catherine Bakang Mbock. Selon la ministre,  » l’objectif à terme est de procéder à la réconciliation effective entre les enfants et leurs parents, et de s’assurer de la resocialisation effective de ces êtres fragiles qui ne demandent qu’à être davantage entendus et aidés devant les problèmes d’inadaptation sociale auxquels ils font face « . Même si l’Etat Camerounais s’efforce de réconcilier ces enfants avec leurs familles, il importe de rappeler que la famille reste l’instance première pour une bonne socialisation d’un enfant. Les parents devraient donc prendre leurs responsabilités en commençant par donner à tous ces enfants la possibilité d’aller à l’école.

Vendeuse
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