Lions Indomptables: qui pour succéder au sélectionneur Volker Finke?

La Fédération camerounaise de football a lancé un appel à candidatures jusqu’au 15 décembre 2015 pour désigner un nouvel entraineur à la tête de l’équipe fanion du Cameroun

Le communiqué disponible sur le site de la Fécafoot précise les conditions à remplir pour être candidats. Il faut être, entre autres, de nationalité camerounaise ou étrangère, de bonne moralité, être physiquement apte et en bonne santé, avoir une forte personnalité, avoir une crédibilité et jouir d’une reconnaissance nationale et internationale ; avoir une expérience professionnelle dans les clubs d’élites, les clubs professionnels ou les sélections nationales et avoir une bonne connaissance du football africain.

Les candidats à la succession du technicien allemand, Volker Finke doivent aussi être entraîneurs de football de haut niveau, titulaire des diplômes fédéraux ou étrangers obtenus à la suite des formations continues (licence A, licence A Caf, licence A Uefa, licence professionnelle ou tous autres diplômes reconnus équivalents), avoir un bon palmarès (trophées ou titres nationaux et internationaux remportés comme joueur ou entraîneur de club ou entraîneur national) et être disposé à résider en permanence au Cameroun.

La Fécafoot attend également du futur successeur de Volker Finke, un projet de programme de travail pertinent couvrant la période 2016-2018. En attendant, les candidats ont encore 24h pour déposer leur dossier.

Volker Finke, ancien entraineur des Lions indomptables.
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Volker Finke demande 700 millions de F de dédommagement au Cameroun

Selon un quotidien privé qui rapporte l’information, l’avocat de l’ancien sélectionneur allemand vient de saisir dans ce sens le ministère des Sports et de l’Education physique et la Fécafoot

L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun, l’Allemand Volker Finke, réclame 700 millions de francs CFA en guise de dédommagement suite à son limogeage il y a quelques jours du banc de touche des « Lions indomptables ».

Selon la presse camerounaise qui rapporte l’information, en l’occurrence, le quotidien privé Le Jour, dans sa livraison de jeudi, «l’avocat de Volker Finke vient de saisir le ministère des Sports et de l’Education physique et la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) à l’effet de procéder au dédommagement du technicien allemand».

D’après l’avocat, pour rentrer dans ses droits, «le Cameroun doit payer 700 millions de francs CFA à Volker Finke», suite à la «rupture abusive de son contrat» le 30 octobre 2015.

Dans sa lettre, le conseil de l’ex entraineur sélectionneur des quadruples champions d’Afrique indique que ce paiement doit être effectif «dans les meilleurs délais».

Arrivé à la tête de l’équipe nationale du Cameroun en 2013, Volker Finke a accumulé les mauvais résultats notamment à la coupe du monde 2014 au Brésil et à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2015 en Guinée équatoriale, le Cameroun étant à chaque fois piteusement éliminé au premier tour.

Après ce double débâcle, sa reconduction sur le banc de touche des « Lions indomptables » qui allait en principe jusqu’au 31 mai 2015 avait suscité une large désapprobation au Cameroun, de nombreux Camerounais et analystes sportifs ayant eu du mal à comprendre les raisons de la reconduction d’un coach «incompétent».

Le Cameroun qui s’est donné trois mois pour trouver un nouvel entraineur a confié l’intérim à Alexandre Belinga, alors adjoint du technicien Allemand.

Volker Finke, ex-sélectionneur des Lions indomptables du Cameroun.
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Le limogeage du sélectionneur de football à la Une de la presse camerounaise

Le limogeage, en fin de semaine dernière de l’entraîneur national de football du Cameroun, l’Allemand Volker Finke, est le principal sujet abordé, lundi, par les journaux camerounais

« Tout sur le limogeage de Volker Finke »,  »Le livre-testament de Volker Finke »,  »Volker Finke, par ici la sortie! », titrent respectivement Le Jour, Intégration et Mutations.

Et, alors que la première publication citée propose un dossier sur les dessous et les coulisses de cette éviction pour  »insuffisance de résultats », reprenant par ailleurs à son compte l’avis du président de la fédération nationale de la discipline (Fécafoot) Tombi à Roko pour qui le patron du banc de touche manquait de plus en plus d’inspiration, son confrère publie les morceaux choisis d’un livre publié par le partant.

Intitulé  »Le Lion de Friburg’‘, cet ouvrage autobiographique, dont la sortie est prévue en février prochain, fait le procès des dirigeants de la fédération, de l’ex-international Roger Milla ainsi que de la presse camerounaise en général.

Pour Mutations, M. Finke, nommé en mai 2013, paye le passage à vide des Lions indomptables ainsi que leur prestation peu honorable à la Coupe du monde 2014 au Brésil, sans oublier une élimination dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2015 en Guinée Equatoriale.

Reste que ses successeurs par intérim, Alexandre Belinga et Bonaventure Djonkep, n’ont que  »deux matchs pour convaincre » selon le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune. Il ajoute qu’ils ne connaîtront pas d’état de grâce avec deux rendez-vous importants qui se profilent déjà à l’horizon.

Le Cameroun démarre en effet les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 dès le 13 novembre contre le Niger à Niamey avant de le recevoir pour un match retour qui aura lieu quatre jours plus tard. Cette double confrontation qui a pour enjeu une qualification pour le 3ème tour de la compétition, sera cruciale pour l’avenir de l’équipe et de son staff technique.

Pour Emergence, c’est véritablement  »l’ère du changement » que vient d’inaugurer la Fécafoot et son nouveau patron, Tombi à Roko:  »il était temps d’avoir un sélectionneur local à la tête des Lions indomptables’‘.

Au rang des changements, renchérit le bihebdomadaire La Météo, figure le retour en sélection du gardien Idriss Carlos Kameni, non retenu pour le Mondial brésilien  »sous le fallacieux prétexte de non titularisation en club’‘ alors que le portier de Malaga, auteur d’un excellent début de saison 2015, n’avait jamais perdu espoir.

Le départ de Volker Finke, ajoute The Guardian Post, devrait également voir le retour en équipe nationale d’autres valeurs sûres  »bannies » par l’Allemand: Samuel Eto’o Fils, Alexandre Song ou encore Jean II Makoun.


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Volker Finke n’était «plus l’homme de la situation», selon Tombi à Roko

Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) justifiait ainsi le limogeage vendredi dernier du sélectionneur de l’équipe national, l’Allemand Volker Finke

Le président nouvellement élu de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Tombi à Roko Sidiki, a justifié le limogeage vendredi dernier du sélectionneur, l’Allemand Volker Finke, par le fait qu’il «n’est plus l’homme de la situation».

Face à la presse, il a aussi invoqué l’impopularité du technicien ainsi que son manque de créativité: «Il y avait un rejet populaire, et nous avons constaté que son jeu était devenu stéréotypé, sans inspiration des joueurs qu’il aligne et sans stratégie devant nous amener à gagner.»

Pour Tombi à Roko Sidiki, le départ de Volker Finke est de nature à redonner confiance aux «Lions indomptables» qui regorgent de talents.

Nommé en fin mai 2013 pour un contrat de 2 ans, les résultats de l’ex-sélectionneur, qui est remplacé à titre intérimaire par ses deux adjoints camerounais que sont Alexandre Belinga et Bonaventure Djonkep, étaient jugés médiocres à la fois par ses employeurs et par une bonne partie de l’opinion publique nationale.

Actuellement engagé en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2017, le Cameroun, avec 6 points, occupe la 1ère place du groupe M devant la Mauritanie (3 pts), l’Afrique du Sud (1 pt) et la Gambie (1 pt).

Tombi à Roko Sidiki, président de la Fécafoot.
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Cameroun : Volker Finke convoque 25 joueurs

Le sélectionneur des Lions indomptables a rendu public la liste des joueurs appelés pour le regroupement des Lions lors de la prochaine trêve internationale.

Le Cameroun va livrer une série de rencontres amicales lors de la prochaine trêve internationale prévue du 5 au 13 octobre prochain. Les Lions indomptables vont profiter de cette période pour se regrouper. En prélude à ce regroupement, le sélectionneur Volker Finke vient de publier une liste de 25 joueurs. Cette liste est principalement composée des joueurs convoqué le 6 septembre dernier pour le match Gambie-Cameroun (0-1) comptant pour la deuxième journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations « Gabon 2017 ». Le seul nouveau venu dans cette liste est Sébastien Siani. Le sociétaire du Kv Ostende en Belgique, est à sa première convocation à l’équipe nationale du Cameroun.

Voici la liste des joueurs convoqués

Gardiens : Ondoua Joseph Fabrice (Fc Barcelone), Ndy Assembe (Fc Nancy), Onana Andre (Ajax D’amsterdam)

Defenseurs : Nyom Allan (Fc Watford), Chedjou Aurélien (Galatasaray Istanbul), Nkoulou Nicolas (Olympique de Marseille), Bassong Sébastien (Norwich City), Matip Joel (Schalke 04), Collins Fai (Dinamo Bucarest), Kombi Mandjang (Union de Douala), Oyongo Bitolo Ambroise (Impact de Montreal)

Milieux et Attaquants : Mbia Stéphane (Trabzonspor), Eyong Enoh (Standard Liege), Eboa Eboa Felix (Fc Paris Saint-Germain), Loe Raoul Cedric (Al-Sailiya Sc, Quatar), Ndi Dani (Sporting Gijon), Siani Sebastien (Kv Ostende), Moukandjo Benjamin (Fc Lorient), Kweuke Leonard (Caykur Rizespor), Njie Clinton (Tottenham), Zoua Jacques (Gfc Ajccio), Aboubacar Vincent (Fc Porto), Eric-Maxim Choupo Moting (Schalke 04), Salli Edgar (Fc St. Gallen), Oumarou Aboubakar (Partizan Belgrad)


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Camerounais et Congolais se neutralisent en match amical

Au terme d’un match de niveau moyen mardi 9 juin à Mons, les Lions indomptables et les Léopards se sont séparés sur un score de parité (1-1)

Dans le cadre de la préparation des éliminatoires de la Can 2017 qui débute le week-end prochain, Camerounais et Congolais se sont donnés rendez-vous mardi, 09 juin, au Stade Charles Tondreau, à Mons, en Belgique. Du fait de la forte colonie des Congolais en Belgique, les Léopards jouaient presqu’à domicile pour ce match qui fut pauvre en occasions de but. Malgré l’engagement physique, on a par moment eu l’impression que les deux équipes jouaient surtout pour ne pas perdre, notamment lors du deuxième acte.

La première période a été plus engagée. Les Léopards, poussés par leurs nombreux supporters, ont connu une meilleure entame de match. Une domination concrétisée à la 11ème minute, grâce un but de l’ailier droit Jordan Botaka. Sa frappe de l’extérieur du pied droit a trompé Fabrice Ondoa, le portier camerounais. Les Camerounais vont essayer de réagir. Mais les corners ont été mal exploités. Il a fallu attendre la 39ème minute pour voir le latéral gauche, Henri Bédimo conclure d’un tir du plat du pied, une action camerounaise. Satisfait, le latéral gauche lancera un sourire et un clin d’ il à ses supporters, nettement moins nombreux que ceux de la RDC. Des supporters des deux équipes qui envahiront la pelouse au coup de sifflet final, sous le regard de la sécurité belge.

En deuxième période, les nombreux changements, six de chaque côté, ont contribué à baisser le rythme de la rencontre. Les fans des Lions ont plusieurs fois scandé le nom de Clinton Njié. Mais le nom de l’ailier lyonnais ne figurait même pas sur la feuille de match. Approché, le natif de Buea a indiqué, très sereinement, que comme il est de retour de blessure, les médecins ont proposé au coach de le préserver. «Je ne peux pas encore jouer trois matchs en l’espace de huit jours», a confié Clinton Njié.

Lors de la Conférence de presse, les deux sélectionneurs ont semblé satisfaits à l’issue de cette rencontre. «Pour moi, c’était un match avec beaucoup d’informations, il y a le résultat bien sûr et il faut refuser la défaite. Chaque défaite fait mal (.) Mais il faut aussi préparer l’avenir (.) La RDC et le Cameroun, on se connaît. L’année dernière, déjà, on a disputé quelques matches les uns contre les autres. Et c’était toujours très intéressant», a réagi Volker Finke.

Florent Ibenge, le coach de la RDC, a surtout tiré un coup de chapeau aux nouveaux venus dans son équipe, comme Botaka ou Bakambu. «On est en train de travailler avec beaucoup de joueurs, notamment les binationaux qui décident de nous rejoindre. Il y en a beaucoup. Avant, on leur courait après, maintenant ce sont eux qui font la démarche pour nous rejoindre. Quand ils viennent comme ça, avec envie, c’est mieux que lorsqu’on les pousse, qu’on les traîne», s’est-il réjoui.

Les uns vont désormais retourner à Kinshasa pour défier Madagascar et les autres à Yaoundé pour affronter la Mauritanie, en éliminatoires de la Can 2017. Les Lions indomptables qui ont quartier libre ce mercredi voyagent jeudi pour continuer le stage à Yaoundé.

Le Congolais Chancel Mbemba (à gauche) à la lutte avec le Camerounais Aurélien Chedjou, le 09 juin 2015 à Mons
AFP / Belga / Virginie Lefour)/n

Eliminatoires CAN 2017: Volker Finke convoque 27 joueurs

Dans cette liste, on enregistre les arrivées de Toko Ekambi de Sochaux, Felix Eboa du PSG et Justin Mengolo du FC Cluj (Roumanie), convoqués pour la première fois

Volker Finke a convoqué 27 joueurs pour les matches amicaux des Lions indomptables respectivement contre le Burkina Faso (le 06 juin) et la RD Congo (le 09 juin), ainsi que le premier match des éliminatoires de CAN 2017 contre la Mauritanie, le 14 juin prochain à Yaoundé.

Dans cette liste, on enregistre les arrivées de Toko Ekambi de Sochaux, Felix Eboa du PSG et Justin Mengolo du FC Cluj (Roumanie) qui sont convoqués chez les Lions séniors pour la première fois. On note également l’absence de Joël Matip qui ne s’est plus présenté dans la tanière depuis la dernière Coupe du monde au Brésil.

Pour le reste, le technicien allemand a fait confiance au groupe qu’il avait utilisé pour la tournée asiatique en mars dernier.

Les 27 joueurs convoqués:

Gardiens: Fabrice Ondoa (FC Barcelona), Pierre Abogo (Canon de Yaoundé), Ndy Assembe (FC Nancy)

Défenseurs: Guihoata Jérôme (FC Valenciennes), Aurélien Chedjou (Galatasaray), Nicolas Nkoulou (Marseille), Yaya Banana (Ao Platanias Chanion), Dassi Nguwene (Unisport de Bafang), Henri Bedimo (Olympique Lyonnais), Kombi Mandjang (Union de Douala), Oyongo Bitolo (Impact de Montréal)

Milieux: Stéphane Mbia (FC Séville), Enoh Eyong (Standard Liège), Félix Eboa (FC Paris Saint Germain), Zock (Cosmos de Bafai), Raoul Loe (CA Ossasuna), Franck Kom (Etoile Sportive du Sahel), Dani Ndi (Sporting Gijon), Eric Maxim Choupo-Moting (Shalke 04)

Attaquants: Leonard Kweuke (Caykur Rizespor), Benjamin Moukandjo (Stade Reims), Clinton Njie (Olympique Lyonnais), Franck Etoundi (FC Zurich), Jacques Zoua (Kayseri Erciyesspor), Vincent Aboubakar (FC Porto), Carl Toko Ekambi (Fc Sochaux), Justin Mengolo(Universitatea Cluj).

Une équipe des Lions indomptables
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Finke a perdu que des matches qu’un bon entraîneur ne perd pas

Par Albert Nguidjol

Finke a gagné beaucoup de matches pour rien et n’a perdu que des matches qu’un bon entraîneur ne perd pas.

Le renouvellement du contrat de l’actuel entraîneur des Lions Indomptables du Cameroun rentre dans le cadre de ces faits divers sans tête ni queue et sans fondements solides qui meublent le quotidien de la vie au Cameroun et singulièrement de la vie dans le football camerounais. Voici une décision qui manque de conviction et de consistance et qui met a nue la légèreté de la gestion du football au pays de Roger Milla d’une part et d’autre part qui trahit la l’amateurisme qui entoure l’évaluation des états de service des coopérants étrangers, notamment des coopérants Européens chez nous.

Quand il s’agit du sport, un domaine ou la rigueur (s’il y en a encore au Cameroun) la moralisation (qui a foutu le camp depuis très longtemps) et l’objectivité sont les maître-mots qui doivent guider chaque décision tant sur le plan technique qu’administratif, renouveler le contrat de cet entraîneur sur la base unique de ses 6 défaites sur 23 matches joués, nous renvoie soit dans un parterre théâtral pour admirer la comédie de Jean Miché Kankan, Otsama ou encore Essindi Mindja ou simplement dans une mascarade digne de la cacophonie et du désordre ambiant dignes de la cave d’Ali Baba.

En terme de victoires ou de défaites en sport, et singulièrement en football, il y a des défaites qui rassurent et qui promettent des lendemains meilleurs, tout comme il y a des victoires qui mettent à nue les limites d’un entraîneur et d’un système et qui donne le signal d’alarme aux décideurs de changer de fusil d’épaule car le bout du tunnel est atteint (pour emprunter la terminologie de l’autre).

Dans un cas comme dans l’autre, M. Finke a gagné beaucoup de matches pour rien et n’a perdu que des matches qu’un bon entraîneur ne perd pas, des matches qu’un bon entraîneur empêche à son équipe de perdre et pourtant il en avait les moyens humains et matériels. Aucun responsable sérieux ne peut renouveler le contrat d’un entraîneur dont la courbe des résultats ne rassure pas tout au moins dans le moyen terme. Ceci relève réellement de la bêtise et de la corruption.

Quand on côtoie au quotidien les exigences de la performance sportive et l’assurance des effets secondaires et les retombées diverses de cette même performance dans la solidification de l’espérance de vie d’un groupe, d’une équipe. On se rend compte que jusqu’ici le football camerounais marche la tête en bas et les jambes en l’air et c’est sûr que M. Finke s’en moque seul devant le miroir de sa sale de bain, car il sait pertinemment qu’il nous a trompés en aller et retour et sur notre propre terrain.

Pour la petite histoire, je voudrais juste rappeler aux uns et autres que M. Finke est l’entraîneur Européen qui a eu les plus mauvais résultats à la tête des Lions Indomptables. C’est le seul entraîneur Européen qui depuis l’indépendance n’a pas fait parler du Cameroun de manière impressionnante même après une défaite. Pourtant, nous connaissons et aimons le football et nous savons accepter les défaites même les plus amères comme celles contre le Congo en 1/2 finale de la CAN de 1972 à Yaounde sep…sep avec Peter Schnittger, contre l’Egypte à la finale de la CAN 1986 avec Claude Leroy, contre l’Angleterre en ¼ de finale de la Coupe du Monde 1990 avec Nepomniachi, ou celle de la ½ finale de la Can en 1992 contre la Côte d’Ivoire avec philippe Redon, ou celle contre l’Egypte en 2008 à la finale de la CAN avec Shaeffer etc.

Je vais conclure en disant également que depuis notre indépendance M. Finke est jusqu’ici le seul entraîneur Européen qui a pu faire renouveler son contrat à la tête du banc de touche des Lions Indomptables du Cameroun.

Voici donc autant de contradictions qui ne nous honorent pas, ne nous honoreront jamais et qui ne serviront jamais de source d’inspiration encore moins de modèle d’excellence à la jeunesse africaine en général et à la jeunesse camerounaise en particulier.

Des contradictions honteuses comme celles-ci ne rapporteront rien au Cameroun, alors rien du tout, ou si oui, aux petits coquins et charlatans du Renouveau qui reçoivent sans honte des petits pots de vin par-ci par-la, en sacrifiant à l’autel de la gabegie, de la corruption et de l’ignorance l’honneur de tout un peuple et la rage de vaincre de toute une jeunesse.


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Lions indomptables: La présidence proroge le contrat de Volker Finke

Ferdinand Ngoh Ngoh a, dans une correspondance signée le 4 mai, demandé à la Fecafoot et au ministère en charge des Sports de proroger de deux ans le contrat du technicien allemand

Selon des sources bien introduites, Volker Finke (67 ans) devrait être reconduit comme sélectionneur des Lions Indomptables après plusieurs semaines d’incertitude. Malgré la dernière place occupé au Mondial brésilien, et une élimination précoce au premier tour de la dernière Coupe d’Afrique des nations, le patron technique des Lions se serait vu proposer un nouveau bail de deux ans sur instructions de la Présidence de la République.

En effet, le 4 mai dernier, Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre, Secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun, a adressé une correspondance, N° 61253, au président du Comité de normalisation de la Fecafoot, avec ampliation au ministère des Sports et de l’Education physique et au ministre, secrétaire général des services du premier Ministre.

Dans sa correspondance, Ferdinand Ngoh Ngoh demande, sur très hautes instructions du Président de la République, Son Excellence Paul Biya, de reconduire le contrat de l’entraîneur sélectionneur des Lions indomptables, M. Volker Finke. Connaissant le mode de fonctionnement et les réseaux qui entourent la gestion de l’équipe nationale du Cameroun, nul doute que cette injonction sera exécutée dans les tous prochains jours.

Très surpris par la réaction du SGPR, Joseph Owona, qui avait déjà écrit à l’entraîneur lui annonçant la fin de son bail, s’est senti trahi. Selon nos sources, il a pensé démissionner, avant de se rétracter, sous les conseils de certains de ses proches qui voyaient justement là un piège. Il convient de signaler que quelques jours auparavant, le ministre en charge des Sports, Adoum Garoua, avait adressé une lettre au président du Comité de normalisation lui demandant de lancer un appel à candidature international.

C’est donc dire que les deux administrateurs du football camerounais sont déboussolés, pour le dire le moins. Surtout que le décret du président de la République du 26 septembre 2014 qui rétrocédait à la Fecafoot la gestion des équipes nationales indiquait que c’est à la Fédération de choisir un sélectionneur pour l’équipe fanion, cette sortie du SGPR laisse croire que les prochains jours ne seront pas de tout repos pour la Fédération.

Ainsi donc, la bataille pour le contrôle de la sélection nationale a été gagnée par la firme Puma qui soutient Volker Finke et dont le contrat arrive à terme le 23 mai prochain. Un triomphe qui serait perçu comme un drame chez les nombreux supporters des Lions indomptables.

Ces derniers exigent, depuis la fin de la dernière Can, le licenciement du successeur de Jean-Paul Akono à cause des réseaux mafieux qui conditionnent ses choix, de ses mauvais choix tactiques et surtout les contre-performances de sa sélection. La prorogation du contrat du technicien allemand est aussi un désaveu pour Roger Milla. Ambassadeur itinérant, conseiller en matière de sport de Paul Biya: Il avait crié sur tous les toits son opposition à une reconduction du bail de l’ex-coach du FC Fribourg.

En attendant une éventuelle cérémonie de signature de contrat, Volker Finke travaille déjà sur les prochaines échéances des Lions Indomptables. Ainsi, aussitôt revenu à Yaoundé vendredi dernier, après des vacances en famille dans son pays natal, il a repris du service hier dimanche en tenant une séance de travail à Yaoundé avec ses collaborateurs.

La préparation des éliminatoires de la Can Gabon 2017 et la liste des joueurs à convoquer pour les matchs amicaux contre le Burkina Faso (le 6 juin en France) et contre la RD Congo (le 9 juin en Belgique) étaient au centre des débats.

La prorogation du contrat de Volker Finke devrait être officialisée dans les prochains jours par la Fecafoot
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Roger Milla: «Je suis contre le renouvellement du contrat de Volker Finke»

L’ancien goléador des Lions indomptables souhaite qu’un Camerounais conduise la sélection nationale de football en remplacement du technicien allemand

Le remplacement ou non de Volker Finke à la tête de la sélection nationale de football, continue de faire les gorges chaudes au Cameroun, entre ceux qui souhaitent son maintien comme Stéphane Mbia, et ceux qui souhaitent son départ à l’image de Roger Milla.

«Sincèrement, je suis contre le renouvellement du contrat de ce monsieur. Ce n’est pas la peine qu’on continue avec Volker Finke, parce qu’il ne nous a rien apporté. C’est une évidence. Il n’a rien apporté à notre pays. Il faut qu’on le change», martèle l’ex-goléador des Lions indomptables dans une interview accordée au quotidien Mutations ce jeudi.

«Même s’il faut qu’on prenne un autre étranger, mais moi je suis partant pour que ce soit un Camerounais qui conduise notre sélection aux éliminatoires de la CAN 2017», plaide-t-il.

Le contrat de Volker Finke a été signé le 24 mai 2013, pour une validité de deux ans, il arrive à échéance le 24 mai 2015. Le technicien allemand a toujours assuré avoir rempli les termes de son contrat, notamment qualifier le Cameroun à la Coupe du monde 2014 et à la CAN 2015, et restructurer l’équipe en y rétablissant «la discipline et le respect des rôles». C’est sous Finke que Samuel Eto’o a décidé de prendre sa retraite internationale.

«Il reconstruit quelle équipe? On ne peut pas reconstruire une équipe avec des joueurs professionnels qui évoluent en Europe. On reconstruit une équipe avec la jeunesse locale, c’est-à-dire les joueurs locaux», estime pour sa part Roger Milla.

Roger Milla
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Lions indomptables: Volker Finke pourrait être reconduit!

Selon certains médias camerounais, le sélectionneur allemand pourrait conduire l’équipe nationale aux prochains éliminatoires de la Can 2017

L’information circule depuis plusieurs jours dans les milieux sportifs au Cameroun. Selon plusieurs médias camerounais qui citent la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) comme source, le contrat du sélectionneur national des Lions indomptables Volker Finke, pourrait être reconduit pour deux ans.

La décision de reconduire le technicien Allemand ferait suite à une correspondance que la présidence de la République aurait adressée à la Fécafoot, organe technique de gestion du football. Cette note exigerait que Volker Finke reste sur le banc de touche de l’équipe du Cameroun comme entraîneur Principal.

Le bail l’ancien Directeur sportif du FC Cologne arrive à son terme le 24 mai prochain alors que les supputations allaient bon train sur ses potentiels remplaçants. Certains avaient même évoqué le nom de Thomas Nkomo à la tête d’un collège d’entraineur avec Bonaventure Djonkep et Alexandre Belinga, actuels adjoints de Finke.

Mais les médias indiquent à présent que sauf changement de dernière minute, Volker Finke devrait conduire l’équipe aux prochains éliminatoires de la CAN 2017, et même à la compétition en cas de qualification.

L’information sera dans tous les cas, confirmée ou non, dans les prochains jours.


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Stéphane Mbia plaide pour le maintien de Volker Finke

Le capitaine des Lions indomptables se dit favorable au renouvellement du contrat du technicien allemand. Le contrat du sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun arrive à échéance le 24 mai 2015

Stéphane Mbia, le contrat du sélectionneur de l’équipe du Cameroun touche à sa fin. Souhaitez-vous que Volker Finke continue à diriger les Lions indomptables lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2017?
Pour moi, c’est une évidence. Après l’échec de la Coupe du monde, le Cameroun s’est lancé dans un plan de reconstruction. C’est passé par un changement de mentalité et le renouvellement de l’effectif à 95%. Je suis tout à fait d’accord avec l’idée qu’il continue avec ce groupe qu’il est en train de créer. Il faut rappeler qu’on a perdu un seul match durant la CAN 2015, contre la Côte d’Ivoire, le vainqueur du tournoi. Pour moi, c’est une évidence qu’il continue.

Volker Finke est donc l’homme de la situation selon vous?
Tout à fait. Je le répète. On a perdu un seul match durant cette campagne. Face à la Côte d’Ivoire, lors de ce match-là, à ce moment précis, on a manqué d’expérience. Plusieurs jeunes découvraient la CAN. Ce n’était pas évident. Je pense que d’ici 2017, les jeunes joueurs auront acquis suffisamment d’expérience afin de s’affirmer lors de la prochaine CAN.

Les autres joueurs soutiennent-ils Volker Finke?
Oui, tout à fait, à 200%.


Volker Finke semble être très impopulaire au Cameroun. Est-ce que c’est un problème, cette impopularité?
(Il hésite) Vous savez, rare sont les entraîneurs qui ont d’excellents rapports avec la presse camerounaise. Il y a un contexte particulier au Cameroun. La presse reflète l’engouement des Camerounais pour l’équipe nationale. Ce n’est pas toujours évident.

Les supporters aussi semblent avoir une mauvaise opinion de Volker Finke. N’est-ce pas trop difficile à assumer comme situation?
C’est un peu difficile. Comme je l’ai dit, la presse reflète l’engouement des supporters. Ces derniers attendent des résultats. Par le passé, on en a eu d’excellents. Ils veulent la même chose. On a vu cet engouement lors des éliminatoires (de la CAN 2015). Les supporters ont été déçus qu’on n’ait pas continué sur cette lancée-là. [.]

Que pensez-vous du groupe du Cameroun en éliminatoires de la CAN 2017, avec l’Afrique du Sud, la Mauritanie et la Gambie?
C’est un groupe difficile. Le niveau de la plupart des équipes africaines a encore progressé. Pour moi, ce sera donc dur.

Et vous tenez donc à être le capitaine qui guide ces jeunes joueurs lors de la prochaine CAN?
(Il rit) Moi, je ne suis qu’un relais entre le manager et mes coéquipiers. Je pense que le plus important est de donner une bonne image sur le terrain.

Stéphane Mbia, le capitaine de l’équipe nationale de football du Cameroun
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Lions indomptables: Joseph Owona corrige la liste de Finke

C’est à travers un communiqué signé du président du Comité de normalisation que Choupo Moting a été convoqué pour les matchs amicaux

Si dans un pays, où les choses fonctionnent normalement, il ne viendrait jamais à un président de Fédération l’idée de signer un communiqué convoquant les joueurs, à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) on est coutumier du fait, surtout sous l’ère Joseph Owona. «Le Président du Comité de normalisation informe le public national que monsieur Eric Maxim Choupo-Moting, qui relève (revient, ndlr) de blessure est convoqué par le sélectionneur national dans le cadre des matches amicaux des Lions Indomptables du 25 et 30 mars prochains», peut-on lire dans un communiqué publié depuis lundi sur le site officiel de la Fecafoot et visé de Joseph Owona. Pourquoi le communiqué convoquant l’attaquant de Schalke 04 n’est pas signé du sélectionneur national? Au Cameroun, on aime bien faire les choses, à la camerounaise. On connaissait Joseph Owona très influent, mais pas jusqu’à ce point. A la veille de la Can 2015, n’avait-il pas ordonné Volker Finke de ne pas convoquer Song Bilong? Ceci sans que le technicien allemand, en manque de personnalité, ne s’y oppose.

Pour revenir au cas Choupo Moting, dans les faits, le nom de l’attaquant camerounais de Schalke 04 figurait préalablement sur la première liste, qui comportait, semble t-il, 28 noms. Mais, il avait été mis à l’écart en raison de la blessure contractée la semaine dernière en Ligue des champions sur la pelouse du Real Madrid, un jour avant la publication de la liste. Depuis, sa guérison semble évoluer, puisqu’il a été retenu par Roberto Di Matteo samedi dernier dans le groupe de Schalke 04 qui a rendu visite au Hertha, même s’il n’a pas foulé la pelouse.

Vraisemblablement, plusieurs noms auraient sauté de la liste de Volker Finke. La communication autour des Lions étant peu prolixe, on en est réduit à quelques supputations. Sur le cas du gardien de but Pierre Sylvain Abogo, absent de la liste définitive, il a été retenu par l’équipe espoir qui s’est envolée pour Harare pour disputer le match aller des éliminatoires des prochains Jeux africains. L’absence de Salli Edgar peut se justifier par le fait que l’ailier de l’Académica Coimbra soit blessé en ce moment. Quant à Jacques Zoua, qui a lui-aussi reçu une convocation officielle pour ces matchs amicaux, mais dont le nom ne figure pas dans la liste finale, sa non-sélection découlerait toujours de son problème de double identité, révélé à la veille de la Can par Michel Kaham. Au poste de milieu récupérateur, sur le choix de préférer le très médiocre Franck Kom à Georges Mandjeck, on est réduit à penser que le choix des joueurs, comme partout ailleurs, est forcement subjectif. Autre curiosité, la présence dans cette liste du défenseur de Coton Sport, Moussa Bana, blessé depuis deux mois.

Il est bien loin le temps où les Lions rencontraient des adversaires «sérieux» en match amicaux. Pour rappel, l’Indonésie, que le Cameroun affronte le 25 mars, est 156ème alors que la Thaïlande est 142ème au dernier classement Fifa de ce mois de mars 2015. L’on pointe du doigt l’entraîneur national sur le choix de ces adversaires. Or, la réalité est toute autre. Ce n’est pas Volker Finke qui a négocié et conclu ces matchs !

Joseph Owona
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Les termes du contrat de Volker Finke

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun, qui perçoit 18 millions de F CFA chaque mois, verra arriver son contrat à échéance le 24 mai 2015

On connait désormais les termes du contrat liant Volker Finke, l’entraineur de nationalité allemande qui tient les rênes de la sélection nationale de football, au Cameroun. Des extraits de ce contrat – notamment les articles portant sur les obligations, la durée et la rémunération de l’entraineur – ont été publiés par l’hebdomadaire Repères, dans son édition du mercredi 11 mars dernier.

Concernant les obligations de l’entraineur sélectionneur, il avait été prescrit entre autres à Volker Finke de : «qualifier le Cameroun à la phase finale de la Coupe du monde Brésil 2014 et la CAN 2015 ; réinstaurer la discipline et le respect des rôles au sein de la sélection nationale de football dans un horizon de deux à trois ans ; Bâtir un système de jeu semblable à celui des grands clubs allemands de premier plan (Borussia Dortmund, Bayern de Munich) fondé sur le jeu d’équipe».

Il lui avait également été demandé de procéder à la détection des talents en liaison avec la Direction technique nationale. «L’objectif étant de ramener le Cameroun à un rang honorable dans le classement Fifa et au premier rang africain pendant la durée d’exécution du contrat». Concernant ce dernier point, on peut dire que Volker Finke n’a pas atteint les objectifs assignés puisque le Cameroun a dégringolé dans le Classement Fifa. De la 42e place en janvier 2015, avant la Coupe d’Afrique des Nations jouée en Guinée Equatoriale, le pays est passé à la 45e place en février 2015 et à la 49ème position en mars

Le technicien allemand a pu qualifier le Cameroun à la Coupe du monde 2014 et à la CAN 2015, même si, ici, il ne faut pas regarder la qualité de jeu et les résultats obtenus. A la Coupe du Monde 2014, les footballeurs camerounais sont rentrés au premier tour en enregistrant un bilan piètre, symbolisé par trois défaites (9 buts encaissés, un seul but marqué). A la CAN, le Cameroun est sorti au premier tour, avec au compteur deux matches nuls et une défaite. A la fin de la compétition, ils occupaient la 13ème place sur les 16 équipes ayant pris part à cette Coupe.

Fin du contrat le 24 mai 2015
Le contrat de Volker Finke a été signé le 24 mai 2013, pour une validité de deux ans, entre le technicien allemand, le ministre des Sports (Adoum Garoua) et la Fédération camerounaise de football (représentée à cette époque par son ex-président, Iya Mohammed). Il expire donc le 24 mai 2015.

Le ministère des Sports, dans le cadre de ses obligations, s’engageait notamment à assurer : les frais de déplacement de l’entraineur, ses rémunérations et avantages ; un véhicule de type 4×4 avec chauffeur pour ses déplacements professionnels à l’intérieur du territoire ; deux billets d’avion aller/retour par an en Allemagne, en classe affaires, pour l’entraineur et son épouse ; un logement de fonction et les primes.

Volker Finke a signé son contrat, prévoyant une rémunération mensuelle nette de 18.368.000 F CFA (l’équivalent de 28.000 Euros), devant être versée entre le 24 et le 30 de chaque mois.

On ignore à ce jour si le contrat du technicien allemand sera reconduit puisque l’une des clauses du document (article 6, alinéa 3) stipule: «En cas de renouvellement, celui-ci doit être fait trois mois avant l’expiration du contrat par l’une ou l’autre des parties».

Volker Finke
DR)/n

Les Lions indomptables joueront leurs matches amicaux contre l’Indonésie et la Thaïlande

Les rencontres programmées pendant la période Fifa auront respectivement lieu le 25 et le 31 mars. Le sélectionneur a publié la liste des joueurs convoqués

La sélection masculine fanion de football du Cameroun affrontera l’Indonésie et la Thaïlande, respectivement les 25 et 30 mars prochains, dans le cadre de matches amicaux, informe la Fédération camerounaise de football.

Ces rencontres tiennent compte de la période FIFA, allant du 23 au 31 mars 2015, explique le président du Comité de normalisation de la Fédération, le Pr. Joseph Owona.

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun, Volker Finke, a pour la circonstance publié une liste de joueurs convoqués pour ces matches.

Les joueurs convoqués

Gardiens:
ONDOUA Joseph Fabrice, FC Barcelona; NDY Assembe, FC Nancy.

Défenseurs :
GUIHOATA Jérome, FC Valenciennes; CHEDJOU Aurélien, Galatasaray Istanbul; MATIP Joël, Schalke 04; BAGNACK Frank, FC Barcelona; BANANA Yaya, AO Platanias Chanion; MOUSSA Bana, Cotonsports de Garoua; BEDIMO Henri, O. Lyon.

Milieux et Attaquants:
MBIA Stéphane, FC Sevilla; EYONG Enoh, Standard Liège; LOE Raoul Cédric, CA Osasuna; KOM Frank, Étoile Sahel; Sousse NDI Dani, Sporting Gijón; ABOUBAKAR Vincent, FC Porto; MOUKANDJO Benjamin, Stade Reims; KWEUKE Léonard, Caykur Rizespor; N’JIE Clinton, O. Lyon; ETOUNDI Franck, FC Zürich; OYONGO Bitolo Ambroise.


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Aurélien Chedjou se plaint d’avoir été écarté du Mondial pour des « raisons extra-sportives »

Le défenseur central de Galatasaray a déclaré sur une radio française qu’il encaisse difficilement à ce jour sa mise à l’écart avec la sélection du Cameroun au Brésil

Aurélien Chedjou, le défenseur central de Galatasaray, était invité lundi sur la radio française RMC. L’occasion pour l’ex-Lillois de revenir sur les raisons de sa mise à l’écart avec le Cameroun, lui qui avait été écarté par le sélectionneur Volker Finke lors de la dernière Coupe du monde au Brésil.

«Je suis un compétiteur. Quand vous êtes écarté d’une sélection, surtout pour des raisons extra-sportives, c’est toujours difficile à encaisser. On m’a reproché d’avoir bu de l’alcool sur une plage au Brésil alors que ça n’a jamais été le cas. On a essayé de salir mon image, de parler sur mon dos. On a eu quartier libre après le 1er match (Mexique-Cameroun, 1-0). Le coach nous a dit de faire ce qu’on voulait mais de revenir à 23h. Je suis allé dans un pub avec un ami brésilien et mon grand frère. Ils ont tous les deux pris au moins quatre caipirinhas chacun et moi j’étais avec mon soda. Ils ont dit que j’avais bu une caipirinha sur la plage mais c’est faux. Je suis allé une fois à la plage, c’était pour un décrassage avec l’équipe» affirme le footballeur.

A la Coupe du Monde 2014, les footballeurs camerounais sont rentrés au premier tour en enregistrant un bilan piètre, symbolisé par trois défaites (9 buts encaissés, un seul but marqué).

Initialement écarté de la sélection devant prendre part à la récente Coupe d’Afrique des Nations organisée en Guinée Equatoriale (16 janvier – 8 février 2015), Aurélien Chedjou n’a pu intégrer l’équipe qu’après l’accident survenu contre Nlate Ekongolo en fin de mois de décembre 2014.

A la CAN, avec Chedjou, le Cameroun est sorti au premier tour, avec au compteur deux matches nuls et une défaite. A la fin de la compétition, ils occupaient la 13ème place sur les 16 équipes ayant pris part à cette Coupe.

Aurélien Chedjou
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Lions indomptables: Le Cameroun a mal avec ses binationaux

Incapable de récupérer les Ntep, Bahebeck, Umtiti, Nkoudou ou Embolo, Volker Finke a poussé à la retraite internationale, Kana Biyik, Nyom, Bong, Bassong, Matip et Song Bilong

Binationaux. C’est désormais connu, sous l’ère Volker Finke, le Cameroun n’en profite plus. Après avoir pris l’habitude de récupérer ses joueurs binationaux (Joseph Désiré Job, Valery Mezague (de regretté mémoire), Franck Songo’o, Charles Itandje, Sébastien Bassong, William Steve Overtoom, Song Bilong, Choupo-Moting, et bien d’autres), le Cameroun fait désormais face à la difficulté de conquérir les enfants issus de sa communauté d’immigrés en Europe.

Ces derniers prennent de plus en plus des chemins déjà empruntés par Jean Alain Boumsong, Pascal Nouma ou Bruno Ngotty. Comme l’une des révélations de Ligue 1, Paul Georges Ntep. Le natif de Yaoundé, déjà auteur de huit buts avec Rennes, ne cesse de clamer haut et fort que son choix pour l’équipe fanion de France est déjà fait. Avant lui, le prometteur défenseur de Lyon, Samuel Umtiti, champion du monde junior en 2013, a déclaré que son choix définitif était fait; il jouera pour l’équipe A de France. Jean Christophe Bahebeck et Axel Ngando, champions du monde junior, sont quasiment dans un même état d’esprit.

Sous l’ère Paul Leguen, les autres binationaux (Henri Bédimo, Gaétan Bong, Choupo-Moting et Joel Matip) ont fait un pari qui relève davantage du choix de carrière que d’une affaire sentimentale. Entre la possibilité de grappiller – peut-être un jour – quelques sélections en équipe A de France ou d’Allemagne et celle d’être une vedette en Afrique, de disputer tous les deux ans une CAN voire une Coupe du monde, le choix est vite fait. D’autant que la Fecafoot, avec l’aide de Roger Milla – pour les cas Joseph Désiré Job ou Valery Mezague – sait jouer sur les cordes sensibles pour attirer les binationaux aux carrières plus modestes: fierté des racines, rôles majeurs en sélections, etc. Et la Fédération ne manque pas de rappeler l’exemple d’un Pascal Nouma ou Bruno Ngotty, joueurs aux carrières éphémères avec les Bleus alors qu’ils auraient pu briller avec les Lions indomptables.

Corruptibles
Contrairement à une idée reçue, les binationaux n’ont pas que des partisans au Cameroun. Certains remettent en cause leur niveau, leur motivation (choix du c ur ou par dépit ?), leur «intégrité» et les conséquences de leur intégration en équipes nationales. Depuis l’arrivée de Volker Finke à la tête des Lions, la polémique a particulièrement enflé. Au début de l’année 2014, pendant que le président du Comité de normalisation, promoteur de l’intégration massive des Franco-camerounais chez les Lions, envoyait ses émissaires en France pour convaincre les binationaux – Ntep, Bahebeck, Ngando et Umtiti – le patron technique des Lions ne voulait pas entendre parler de ces joueurs, a priori peu corruptibles. Conséquence, aucun joueur à la double nationalité établie n’a été recruté depuis qu’il est au chevet des Lions.

S’il est vrai que le «recrutement» des binationaux ne règle pas le problème de la faible formation des jeunes footballeurs au Cameroun, les raisons de leur non sollicitation sont à chercher ailleurs. L’arrivée de ces joueurs pose d’autres types de problèmes: identité, éducation, avenir professionnel ; des problématiques sur la bi-nationalité qui, au fond, dépassent très largement le cadre du football. Ces derniers temps, en ne facilitant pas l’intégration des binationaux, la sélection nationale du Cameroun n’a pas réussi sa révolution sociologique.

Pis, pour diverses raisons, plusieurs valeureux joueurs – Gaétan Bong (Wigan), Matip (Schalke 04), Nyom (Grenada), Song Bilong (West Ham), Sébastien Bassong (Watfort Fc), Kana Biyik (Toulouse) – ont mis leurs carrières internationales entre parenthèses, en grande partie à cause des mauvais choix de Volker Finke. Ces joueurs, par naïveté, n’ont pas compris qu’en plus du talent, il faut, entre autres, «collaborer» avec l’adjoint de Finke, Ibrahim Tanko. Un nom dont le passé renvoie à son addiction au cannabis. C’est ce technicien ghanéen, au passé sulfureux, dont il viendrait difficilement aux autorités de son pays de lui confier une équipe, que Finke a choisi comme principal collaborateur. Allez donc savoir pourquoi!

Bruno Ngotty
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Fichier
Le néo-défenseur toulousain, Kana Biyik, frustré de ne pas avoir été retenu parmi les 23 Lions de l’expédition brésilienne, avait déjà expliqué sans aucune langue de bois dans les colonnes de 20 Minutes, sa mise à l’écart: «Je me rends compte qu’il y a plein de magouilles en équipe du Cameroun, et ça ne changera jamais. Je préfère mettre un terme à ma carrière internationale, et me concentrer pleinement sur celle en club, afin de redevenir le défenseur que j’étais. Ça peut surprendre, mais la sélection du Cameroun est remplie de mauvaises choses. Je ne me reconnais pas dans cette sélection. (.). J’avais entendu des choses, mais je ne pensais pas que c’était à ce point-là. J’en ai eu la confirmation lors du dernier stage.»

Et pourtant, c’est sur ces joueurs, oubliés par Finke, dont aucune confusion sur leur âge n’est possible, que le Cameroun devrait s’appuyer pour construire une équipe conquérante, dans l’optique de la CAN 2019 que le pays de Roger Milla accueillera. Les rapports techniques de la Fifa, après les Coupes du Monde de 2010 et 2014, indiquent que l’équipe du Cameroun est celle qui courait le moins à ces compétitions. Ceci découlerait de l’âge avancé de certains de ses éléments. Les autorités en charge du football camerounais doivent arrêter de se voiler la face. Pour l’avenir, on en vient à souhaiter, qu’en interne, un fichier contenant l’âge réel des joueurs soit établi.

Bahebeck
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Si le sujet est tabou, il convient de signaler ici qu’un joueur nouvellement convoqué chez les Lions, n’est pas forcément un jeune joueur (cas de Franck Kom, qui est parrainé depuis les catégories jeunes par un journaliste). Autre exemple, au moment de la vente de Landry Bassilekin de Renaissance de Ngoumou pour Nancy en 2012, ses papiers officiels indiquaient qu’il avait 20 ans. Or, la réalité est toute autre. Si, grâce «aux réseaux mafieux», ce médiocre attaquant arrivait à être convoqué un jour chez les Lions, les esprits naïfs, du fait de son physique favorable, parleraient «d’un jeune joueur dans la tanière», alors que dans les faits, sa carrière est derrière lui. Il constitue l’une des plus grosses tromperies sur la marchandise de l’histoire des transferts de footballeurs camerounais vers l’Hexagone.

Jean-Armel Kana Biyik
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Can 2015/Lions indomptables: Les raisons d’un échec

La qualification facile n’était qu’un leurre. En Guinée Equatoriale, Volker Finke a manqué d’imagination et ses joueurs ont été moins conquérants

Jeudi 29 janvier, au lendemain de l’élimination des Lions par les Eléphants de Côte d’ivoire de la 30ème édition de la Can, les supporters Camerounais n’en revenaient toujours pas. Toujours des questions: «comment une équipe flamboyante pendant les éliminatoires a montré piètre visage de son football en Guinée Equatoriale?» Plusieurs raisons peuvent justifier cela. Les responsabilités sur la mauvaise santé des Lions semblent, pour le moment, très partagées.

Depuis la fin des éliminatoires, la bataille des clans pour contrôler la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a occulté le débat technique. Du coup, Volker Finke n’en fait qu’à sa tête. Influencé par des réseaux mafieux, il n’arrive pas à sélectionner les meilleurs talents camerounais de la planète football.

S’il est admis qu’une sélection nationale doit regorger de ses meilleurs sportifs, les choix de Finke sont très discutables. Le poste de latéral droit a été l’un des maillons faibles des Lions en terre Equato-guinéenne. L’habituel latéral gauche en club, Oyongo Bitolo, a depuis été reconverti à droite. Même s’il a marqué face au Mali, il s’est montré peu rassurant sur le plan défensif. Remplacé par Gérôme Guihota, le défenseur central de Valenciennes, ce dernier n’a guère fait mieux face à la Côte d’ivoire.

Allan Nyom
Comment Volker Finke a-t-il fait pour se priver d’Allan Nyom, l’un des rares latéraux droits camerounais de niveau international ? Suite à sa non titularisation au début du Mondial brésilien, le joueur de Grenada s’était violement offusqué envers Finke. Peu psychologue, le technicien allemand s’est depuis montré rancunier à son égard.
Il est évident que la phase des qualificatifs est toujours différente de la phase finale, qui est d’un cran au-dessus. Pour une compétition de l’envergure de le Can, il aurait fallu renforcer son équipe, en joueurs expérimentés. Or, la Fédération s’est cachée derrière l’argument d’une reconstruction «saine» pour limiter les choix du sélectionneur. Il a notamment été interdit à Volker Finke de convoquer le capitaine de West-Ham: Song Bilong, 27 ans, l’un des meilleurs joueurs du monde à son poste de milieu défensif.
Le défenseur central de Galatasaray en Turquie Aurélien Chedjou, lui aussi banni après le Mondial, n’a été convoqué qu’à la suite de l’accident de Nlaté Ekongolo, un joueur de la réserve de Marseille, qui évolue en CFA 2, l’équivalent ailleurs de la cinquième division!

Psychorigide, le technicien allemand est resté sourd à l’appel des supporters des Lions qui souhaitaient voir leur équipe être renforcée par les binationaux, tels: Ntep de Madiba (Rennes), Umtiti (Lyon), Bayebeck (PSG), Nkoudou (Nantes), Embolo (Fc Bâle), etc.
Faut-il le rappeler, l’équipe d’Algérie est constituée en majorité de joueurs nés en France. La Fédération, en envoyant à deux reprises ses «émissaires» convaincre les binationaux, a donné la preuve aux joueurs que chez nous les choses se passent à l’envers. Il ne revient qu’au sélectionneur, et à lui seul, d’essayer de persuader les binationaux!

Contexte
Pendant les éliminatoires, profitant de l’effet de surprise, le Cameroun a dominé la RDC (2-0), à Lubumbashi. Puis face à une équipe de Côte d’ivoire, rajeunie et encore traumatisée de son élimination en Coupe du monde, le Cameroun a su saisir sa chance à fond. Ce jour-là, toute l’équipe a joué à son meilleur niveau, avec un Aboubakar et surtout Clinton Njié, étincelants.

A Malabo, le premier cité, à l’image de plusieurs autres, a paru en petite forme et le second a été, contre toute attente, ignoré par le coach. Seulement 24 minutes disputées sur 270 minutes de jeu pour l’ensemble des trois matches du Cameroun. Très mince, pour celui qui apparaissait avant le début de cette 30ème Can comme le détonateur des Lions.

Sur le strict plan tactique, à Malabo, Volker Finke a aligné son onze type dans un 4-3-3 (à une ou deux variables près). En espérant que ça passe. La ficelle était malheureusement trop grosse. Avec un banc de touche très faible, il n’a jamais eu des bonnes solutions de rechange. Sans génie (hormis quelques arrêts spectaculaires de Fabrice Ondoa), sans essayer, sans inventer. Le Cameroun est sorti avec la terrible impression de ne pas savoir pourquoi. Sans question et donc sans réponse. Sans regrets véritables.

Il a pourtant fait ce qu’il savait faire, ce qu’il a fait durant les éliminatoires. Ce qui a marché jusque-là. Sauf qu’à Malabo, il s’agissait d’une autre compétition, dans un autre contexte. Ce n’est pas la première fois que Volker Finke échoue de cette manière: seul face à ses propres limites.

En Guinée Equatoriale, Volker Finke a manqué d’imagination
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Côte d’Ivoire – Cameroun: 1-0

Les Camerounais ont été éliminés de la CAN 2015 mercredi et quittent la compétition sans la moindre victoire. Les Ivoiriens défieront l’Algérie en quarts

Pour la première fois depuis 1996, le Cameroun quitte la CAN avant même le stade des quarts de finale. Les Lions Indomptables ont dû abandonner leur rêve de conquête continentale en chutant lors de leur troisième sortie face à la Côte d’Ivoire (0-1) mercredi à Malabo.

La Côte d’Ivoire a tenu défensivement et s’est imposé par le plus petit des scores grâce à Gradel (35e min). Maladroits devant le but, les Camerounais quittent la compétition sans la moindre victoire. Les Ivoiriens défieront l’Algérie en quarts dimanche dans la capitale équatoguinéenne. Un match qui ne leur rappellera pas forcément de bons souvenirs puisque les Fennecs les avaient dominés au même stade de l’épreuve en 2010 en Angola (3-2 a.p.).

Au coup de sifflet final contre la Côte d’Ivoire, Volker Finke, le sélectionneur du Cameroun, a fait part de sa réaction. Pour le technicien allemand, ses joueurs ne sont pas à blâmer. «La Côte d’Ivoire a profité d’une petite faute qu’on a faite en première période, a-t-il noté. On a beaucoup essayé et chacun a donné le maximum et donc on ne peut pas dire que l’équipe n’a pas essayé jusqu’au bout. En seconde période, chacun a beaucoup donné, mais il n’y avait pas d’occasions nettes pour conclure.»

Pour le Cameroun, les désillusions s’enchaînent. Absents de la CAN en 2012 et 2013, les Lions Indomptables avaient totalement sombré au Mondial-2014 avec le même coach.

Les voilà de retour à la case départ avec un sélectionneur, Volker Finke, désormais sous très haute pression.

La joie d’un supporter de Côte d’Ivoire mercredi, 28 janvier, à Malabo
guineaecuatorialpress.com)/n

Volker Finke et Mbia, mal-aimés de la presse camerounaise accréditée à la CAN

L’entraîneur et le capitaine des Lions sont passés sur le gril des journalistes locaux mardi, à la veille du match Cameroun-Côte d’Ivoire

Assister à une conférence de presse d’avant ou d’après match en Coupe d’Afrique des Nations est un spectacle qu’il ne faut rater pour rien au monde. Ce qui se trame pendant ce ces échanges entre les journalistes suiveurs des équipes nationales, les entraîneurs et les joueurs relève parfois du de jeu de rôle où les questions valent souvent mieux que les réponses.

Mardi matin, c’est Volker Finke le sélectionneur allemand du Cameroun et son capitaine Stéphane M’Bia qui ont été passés sur le gril par les journalistes locaux avant le match décisif de demain face à la Côte d’Ivoire. Extraits croustillants mais pas exhaustifs.

On démarre doucement. «Coach est-ce que vous acceptez tout ce que votre capitaine vous demande?». Réponse: «Bon c’est une question un peu bizarre car chacun a son rôle». Plus mordant alors. «Coach, vous lisez certainement la presse camerounaise et vous êtes au courant que la plupart des Camerounais vous détestent. Si le Cameroun est éliminé, est-ce que vous allez finalement démissionner ou est-ce que vous allez attendre qu’on vous chasse?» Réponse: «Je suis complètement concentré sur le match c’est tout.» A côté de Finke, l’ancien Marseillais M’Bia lève les yeux au ciel. Ce qui l’attend ne manque pas de piquant.

«En fait vous n’avez pas l’impression que le problème de ce groupe du Cameroun, c’est vous Stéphane M’Bia?» Réponse de l’intéressé. «Ce qui est important ce sont les résultats et je ne pense pas que le problème ce soit M’Bia.»

Puis le capitaine des Lions Indomptables est interrogé pour la troisième fois sur un présumé affrontement avec le Lyonnais Clinton N’Jie. Question. «Stéphane, vous avez lu les réseaux sociaux et suivi les informations. On fait état d’un différend entre vous et Clinton N’Jie. On s’en voudrait de sortir de cette conférence sans que vous nous disiez exactement ce qui se passe. On ne peut pas éluder ce sujet.» «J’étais très surpris d’apprendre ça. Il n’y a aucun problème à l’intérieur de la sélection du Cameroun».

La chef de presse de la CAF (Confédération africaine de football) reprend alors la parole. «Je pense que sur ce sujet là c’est maintenant clair». Protestations dans la salle. «Pas du tout, ce n’est pas vrai», «Il n’a pas répondu».

Volker Finke et Stéphane Mbia lors de la conférence de presse du 27 janvier
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Can 2015: Où est passé Clinton Njié ?

Malgré le léger vent d’assainissement au sein des Lions, après le fiasco du Mondial brésilien, la corruption reste le mode opératoire de la sélection et de la titularisation de certains joueurs

Après le match nul face à la Guinée (1-1), la question sur la non titularisation de Clinton Njié depuis le début de la Can était sur toutes les lèvres en conférence de presse samedi dernier. D’entrée de jeu, Ateba Biwolé, le journaliste au quotidien le Jour a demandé à Volker Finke s’il y avait un problème Clinton Njié en équipe nationale du Cameroun. Le technicien allemand, visiblement très embarrassé, a essayé de justifier l’absence de l’ailier lyonnais dans son onze de départ. D’après lui, ne pas le titulariser est un choix consécutif au stage effectué au Gabon. «Devant, nous avons trois possibilités pour deux postes: Clinton, Moukandjo et Salli. Et pendant les deux semaines de stage que nous avons fait, Moukandjo et Salli ont pris l’avantage, ils ont fait de petites différences.»

S’expliquant sur le choix de ne pas le faire entrer, il a mis en exergue les circonstances de jeu: «Sur les dernières minutes, Salli et Moukandjo étaient fatigués et auraient pu être remplacés. Mais, il y a Loé, qui a fait une belle rencontre, il a signalé qu’il avait une petite douleur et qu’il ne pouvait pas continuer. Concernant Aboubakar, après son raté de la tête, j’ai l’impression qu’il n’est plus rentré dans son match, j’ai pensé que c’était mieux de donner sa chance à un autre avant-centre.»

Après un léger tour du micro, Fred Vuben, de Cameroon Tribune, est revenu à la charge: «Monsieur le sélectionneur, je vous demande d’être honnête envers moi, pourquoi Clinton Njié ne joue pas?» A cette question, le coach, toujours irrité, est parti dans une longue explication: «Je pense que ce n’est pas très fair-play d’aborder Clinton Njié de cette façon. Clinton était remplaçant à Lyon. (.) On recherchait des jeunes pour les Lions, je l’ai convoqué, tout en le mettant en confiance et il me l’a bien rendu en disputant deux matchs fabuleux (contre la RD Congo et la Côte d’ivoire, il sera auteur de trois buts Ndlr). Après ces performances, il a pu avoir une proposition de prolongation de contrat à Lyon (Avec revalorisation salariale, Ndlr)». Voilà le n ud du problème.

Magouilles
Malgré toutes les explications de Volker Finke, la vérité sur la non titularisation de Clinton Njié (deuxième meilleur passeur de Ligue1, derrière Dimitri Payet), est à chercher ailleurs. Tout est dans l’attitude de son conseil, qui refuserait les rétro-commissions.

Clinton Njié a intégré l’École de football des Brasseries du Cameroun à 13 ans. Repéré par Patrice Girard, le scout de l’Olympique lyonnais en Afrique, Njie arrive à Lyon en 2011 sur les conseils de Jean-Flaubert Nono, le frère de l’ex-défenseur lyonnais Jean-Jacques Nono, manager de l’Ecole de football des Brasseries du Cameroun, à Douala. Or, Jean-Flaubert Nono est en rupture, pour dire le moins, avec certaines autorités en charge du football camerounais. Du coup, il refuse de redistribuer l’argent qu’il engrange sur son poulain. En ce moment donc, le malléable Volker Finke, fait payer à Clinton Njié le manque de «collaboration», de son manager.

Frustré de n’avoir pas été retenu parmi les 23 Lions de l’expédition brésilienne, Jean Armel Kana Biyik, avait déjà expliqué sans aucune langue de bois dans les colonnes de 20 Minutes, sa mise à l’écart: «Je me rends compte qu’il y a plein de magouilles en équipe du Cameroun, et ça ne changera jamais. Je préfère mettre un terme à ma carrière internationale, et me concentrer pleinement sur celle en club, afin de redevenir le défenseur que j’étais. Ça peut surprendre, mais la sélection du Cameroun est remplie de mauvaises choses. Je ne me reconnais pas dans cette sélection. J’y suis entré parce que j’avais l’amour du pays de mes parents, de mes ancêtres. Mais il s’avère que ce n’est pas du tout comme je pouvais l’imaginer. J’avais entendu des choses, mais je ne pensais pas que c’était à ce point-là. J’en ai eu la confirmation lors du dernier stage.»

Les propos du néo-défenseur de Toulouse restent d’actualité. Outre le cas Njié, Jacques Zoua a été victime du même système mafieux. Tout est parti de la liste des 24 Lions présélectionnés pour la Can 2015. Après le regroupement au Centre d’excellence de la Caf à Mbankomo, le «filleul» de Michel Kaham, Cédric Djeugoué a été informé par le coach qu’il sera le 24ème joueur. Le soir du départ des Lions pour le stage au Gabon, le 7 janvier dernier, son «parrain» a fait irruption à l’hôtel des Lions. Ce membre du Comité de normalisation de la Fecafoot a indiqué au coach qu’il prenait un gros risque en sélectionnant Jacques Zoua, sous prétexte qu’il aurait «une double identité». C’est ainsi que le très peu talentueux Cédric Djeugoué s’est retrouvé parmi les 23 Lions. Conscient du niveau moyen de Cédric Djeugoué, Volker Finke a depuis reconverti le gaucher naturel Oyongo Bitolo en latéral droit. Présent dans la tanière depuis le calamiteux Mondial brésilien, le défenseur de Coton n’est pas sélectionné pour jouer, mais pour redistribuer ses primes!


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CAN 2015: Volker Finke est-il à la hauteur ?

Depuis qu’il a été nommé à la tête des Lions le 23 mai 2013, le technicien allemand n’a jamais aligné la même équipe deux matchs de suite

Les Lions indomptables sont loin de l’humiliation planétaire subie au Brésil, mais leur piètre prestation face au Mali permet de s’interroger sur les compétences de son sélectionneur. Après le fiasco du Mondial Brésilien, après deux absences à la Can, on se disait bien que la Can 2015 serait difficile. Et ça n’a pas tardé! Les Lions ont bien entamé leur reconstruction, avec une qualification facile. Mais, Volker Finke et sa jeune garde comprennent aujourd’hui que les éliminatoires n’ont pas grand chose à voir avec la phase finale. Après un dernier match de préparation pitoyable (0-0 face à Fc Mounana, un club de D1 au Gabon), tout convergeait vers une entame de compétition difficile.

Le technicien allemand s’est davantage compliqué la tâche en tâtonnant dans ses choix face au Mali: Kom remplaçant, remplacé. Le match n’a été qu’une succession d’erreurs, de non-organisation, de peu d’envie, d’actions individuelles stériles (Sali) et sans aucune profondeur, excepté sur le but d’égalisation. Seuls Fabrice Ondoa , Nkoulou, et Oyongo Bitolo n’ont pas à rougir de leurs performances individuelles. Ils étaient les seuls au niveau. Trois sur onze.

Sur le but malien, la défense centrale camerounaise (sur laquelle doit s’appuyer une équipe ambitieuse), a démontré un amateurisme rare et des défaillances surréalistes. Voker Finke a-t-il les astuces pour solidifier sa défense? On peut douter. Surtout qu’il avait lors du stage en Autriche titularisé Matip pendant toute la phase de préparation, pour, finalement, faire confiance à Chedjou au Mondial brésilien.

Un cran devant, au milieu de terrain, pas plus de consistance. Pas d’éclair, pas de génie, et surtout pas l’aura d’un leader. Un rôle dévolu à Choupo-Moting. Mais que peut bien faire l’attaquant de Schalke 04 qui joue avec à ses côtés des joueurs très moyens (Loé, Enoh et surtout Kom) ? Pourtant, le répertoire des footballeurs camerounais évoluant dans les championnats européens comporte plus de 100 noms. Mais Finke les ignore et présélectionne même des joueurs de la réserve de Marseille (Nlaté Ekongolo), qui évoluent en cinquième division française. Accidenté à la veille du stage des Lions, on en vient à souhaiter à l’ancien joueur de Sport Etude de Mfou un prompt rétablissement.

Les errements de Finke ne peuvent passer sous silence les Lions doivent atteindre au moins les demi-finales. L’ancien entraîneur de Fribourg se sait condamner à remplir ce cahier des charges, sous peine de voir resurgir les supputations sur son avenir. Ce qui en dit long sur la marge de man uvre de Volker Finke, sommé de réussir.


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Stéphane Mbia: « Je suis prêt pour le match de samedi contre la Guinée »

Convalescent au début de la Can et suspendu face au Mali, mardi, le capitaine des Lions affirme être prêt pour le prochain match des Lions

Quelle lecture faite vous du match face au Mali?
Ce fut un match difficile pour les Lions. Nous sommes tombés sur une très bonne équipe malienne. C’est la preuve qu’aucun match n’est facile à gagner. L’entame de match a été laborieuse. Après le but, nous nous sommes ressaisis. C’est au caractère que nous avons obtenu notre égalisation. Face à un adversaire qui tenait absolument à remporter la partie, les gars ont bien joué, malgré quelques moments de baisse de régime.

Les Aigles ont mis en difficulté les Lions pendant tout le match.
Non! Ils ont aussi connu des moments de frayeurs. Nous jouons tous nos matchs pour gagner. C’est le début de la compétition, nous allons monter en puissance au fil des rencontres. Après la séance de dégraissage, nous avons fait le débriefing ce matin (Hier 21 janvier 2015, Ndlr) et le coach à bien identifier ce qui n’a pas marché. Nous comptons corriger le tir face au Syli national.

Quelles sont les erreurs commises contre le Mali et qu’il ne faudra pas répéter samedi devant la Guinée?
Bien commencer le match. Se donner à 200% durant tout le match, afin de n’avoir aucun regret en fin de partie. On ne va pas attaquer comme des fous. Cela signifie surtout qu’on devra rester concentré durant tout le match. On aborde une phase décisive. Il nous reste à bien récupérer et penser au match contre la Guinée, qui est très important.

A titre individuel, comment vous sentez-vous?
Je vais bien. Je ne ressens plus aucune gêne. Je suis prêt pour le match de samedi contre la Guinée. Mais n’oublions pas que c’est le coach qui fait les choix. Il est difficile de suivre un match à partir du banc des remplaçants. On veut toujours jouer, afin d’aider ses coéquipiers.

Quelles sont les ambitions des Lions dans cette Can?
On ne s’est fixé aucune limite. On veut aller le plus loin possible dans cette compétition. En effet, on a les mêmes ambitions que lors des éliminatoires. Tout ce qui nous arrive, ce n’est que du bonus. Il faut savoir que l’équipe du Cameroun est en reconstruction. On est là aussi pour préparer la Can 2019, qui se jouera à domicile

Maintenant que toutes les équipes ont au moins joué un match, quelles sont les formations qui vous font le plus peur?
Aucune! Nous respectons tous les adversaires, mais nous n’avons aucune crainte. Les matchs que j’ai regardés sont d’un très bon niveau. Preuve que le football africain progresse. Il n’y a pas de petite équipe dans cette Can. Il y a un nivellement de valeur vers le haut. Mais, nous on va juste se concentrer sur nous et le plus important c’est l’état d’esprit. Si nous jouons à notre meilleur niveau, nous pouvons créer quelques surprises. Je suis très confiant.

Stéphane Mbia
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Cédric Evina: « C’est un rêve de porter le maillot des Lions »

Jamais appelé par le Cameroun, Cédric Evina (23 ans) a toutefois pour objectif d’intégrer, un jour, la sélection. Interview avec le latéral gauche de Doncaster Rovers (League One)

Cédric, la Coupe d’Afrique des Nations va bientôt démarrer. Allez-vous la regarder ?
Bien sûr, je vais suivre le maximum de matches possibles. Je vais essayer de tous les regarder même si je sais que ce ne sera pas possible car j’aurai match ou entrainement. Et puis, parfois, je serai aussi en déplacement. Pendant les qualifications, je regardais les résultats, pas les matches. Je n’avais pas les chaînes pour les regarder, mais je me tenais informé. J’ai quelques amis qui jouent en Afrique du Sud et un qui joue pour le Congo donc je suivais tout ça.

En Angleterre, on parle beaucoup de la CAN ?
On n’en parle pas autant qu’en France, je pense. Ce n’est pas aussi important qu’en France. Certaines équipes perdent leur joueur clé et du coup pas mal de personnes pensent que la compétition ne devrait pas avoir lieu en janvier. C’est une période importante pour toutes les équipes, que ce soit celles qui jouent le titre ou celles qui jouent le maintien. Mais c’est un éternel débat.

En 2011, vous aviez été proche d’intégrer l’équipe de France des moins de 20 ans pour le Tournoi de Toulon.
J’avais reçu la convocation mais j’étais blessé en cette fin de saison. A l’époque, j’étais prêté à Oldham et je pense que la Fédération avait appelé le club et était au courant de mon petit pépin physique. Du coup, c’est pour ça que je n’avais pas été retenu pour le tournoi. En tout cas, c’était bon signe qu’ils me surveillent. C’était bien qu’ils aient pris des renseignements à mon sujet.

Aujourd’hui, vous avez pourtant choisi de défendre les couleurs du Cameroun si on vous appelle, c’est ça ?
Exact. J’ai choisi et ce sera forcément pour le Cameroun désormais si je suis amené à être sélectionné. C’est un choix que j’ai fait depuis l’année dernière. Je suis originaire de là-bas grâce à mes deux parents. Mon papa est de Douala et ma mère est de Yaoundé. Les deux grandes villes (rires).J’y suis déjà allé mais ça doit faire dix ans que je n’y suis pas retourné. C’était sympa, il faisait très chaud. Largement plus qu’en Angleterre (rires). C’est vraiment de bons souvenirs, une bonne expérience. J’en ai parlé avec mon père il y a quelques semaines et je pense qu’en mai ou en juin prochain, on va repartir faire un tour au Cameroun. J’ai des oncles, des cousins là-bas.

Avez-vous analysé le groupe du Cameroun ?
J’ai pas fait mes devoirs mais je vais me renseigner rapidement. Groupe relevé, ce sera difficile. Ils avaient la Côte d’Ivoire durant les qualifications et ils ont réussi à la battre. C’est de bon augure. C’est pas fait, mais c’est faisable la qualif. Je pense que l’Algérie est l’équipe favorite de la compétition pour moi. Je pense que la Côte d’Ivoire, comme d’habitude, ils ont une grosse équipe, de grands joueurs. Le Cameroun peut faire quelque chose aussi.

Le sélectionneur des Lions Indomptables, Volker Fink, vous connaît-il ?
Je n’en ai aucune idée mais j’aimerai bien qu’il s’intéresse plus à moi. Je pense que je peux apporter un plus à l’équipe. Même si je n’ai pas eu de contact avec la Fédération camerounaise. J’attends, j’attends. Je parlais de ça il y a quelques mois avec Bill Foerman, le capitaine des Bafana Bafana. Il se demandait comment ça se faisait que je n’étais pas pris. Je ne savais pas trop quoi à dire à part que ce n’est pas moi qui choisit (rires). Je n’ai jamais eu de pré-convocations en tout cas. La Fédération camerounaise ne m’a pas encore contacté. En tout cas, c’est un rêve de porter le maillot des Lions. Ça me ferait énormément plaisir. Ça compte pour la famille. Mon père serait le plus heureux du monde, il serait très fier.

Mais en étant en League One, vous avez peu de chances de vous faire repérer ?
C’est pas simple. La League One c’est un bon Championnat, ce n’est pas un Championnat médiocre. Quand tu vois les joueurs qui sont à la CAN, il y en a qui évoluent en League One, en Championship ou même plus bas. Quand tu regardes l’équipe du Cameroun, il y en a qui jouent en Afrique, au Cameroun, alors je ne dis pas que leur Championnat n’est pas bon, mais ce n’est autre chose. Je ne crois pas que la plupart des joueurs soient en Premier League ?

Vos concurrents sont Henri Bédimo et Ambroise Oyongo.
Je connais un : Ambroise Oyongo. Il joue chez les Red Bulls. J’ai regardé certain matches de New York cette année car y’a mon ami Bradley Wright-Philipps qui est là-bas et qui a cartonné là-bas. Donc je connais un peu le jeu d’Oyongo. Il a des bonnes qualités mais c’est pssible de venir le concurrencer. Henri Bédimo, je le connais moins, mais je sais qu’il joue en Ligue 1. Je ne l’ai pas vu trop jouer mais s’il joue à Lyon c’est que c’est un bon joueur (rires).

Avez-vous parlé de la CAN avec votre coéquipier, Dean Furman, qui lui est sélectionné avec l’Afrique du Sud ?
Je lui ai dis que j’allais vite le voir rentrer (rires). Il n’était évidemment pas d’accord avec ça. Il me disait qu’ils avaient éliminé le Nigéria, bla bla bla. Ils sont avec l’Algérie, le Ghana et le Sénégal. Il a en tout cas confiance en son équipe des Bafana-Bafana. C’était lui le capitaine lors des deniers matches de l’Afrique du Sud (A VERIFIER), je ne sais pas si ce sera le cas lors de la CAN, mais en tout cas c’est un joueur important de leur dispositif. Y’a que Dean que j’ai chambré, je suis resté soft avec les autres.

Qui remportera la CAN, selon vous ?
Pour moi, l’Algérie est l’équipe favorite vu ses prestations durant le Mondial. J’ai vu jouer cette équipe qui possèdent des bons joueurs. Après, c’est le foot, tout peut se passer, on ne sait jamais.

Et pour finir, quel est le meilleur joueur africain ?
Pour moi, en ce moment, c’est Yaya Touré. Il est énorme et ce, depuis quelques années. J’avais regardé le match de Manchester City contre Sunderland (3-2) et Yaya avait encore marqué un but splendide, une frappe de 20-25 mètres. C’est le patron.»

Cédric Evina
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Les 23 de Folker Finke à la CAN 2015

Pour sa première Can, Volker Finke a fait dans la continuité en faisant pleinement confiance aux hommes qui ont brillamment qualifié le Cameroun à cette 30ème édition. Revue des troupes

Fabrice Ondoua, 19ans, (FC Barcelone B, Espagne)
A la faveur de son immense talent naissant, il a bouleversé la hiérarchie qui semblait être établie dans la cage des Lions. Titulaire dès l’entame des éliminatoires, le 6 septembre 2014 à Lubumbashi, contre la RDC, il a réussi son baptême du feu en équipe fanion et disputé tous les autres matches. Fabrice Ondoa commence à jouer au football en 2006 lorsqu’il rejoint la Fondation Samuel Eto’o à Yaoundé. En 2009, il est repéré par le Fc Barcelone. Recruté cadet, il passe dans la catégorie junior en 2011. Ondoa passe professionnel lors de la saison 2014-2015 en rejoignant les rangs du FC Barcelone B qui joue en deuxième division.

Guy-Rolland Ndy Assembe, 28 ans (Nancy, France)
Après les retraites internationale de Carlos Kameni et Souleymanou Hamidou, le poste de N° 1 des gardiens de but camerounais était dévolu à Guy Roland Ndy Assemblé. Mais au vu de l’éclosion de Fabrice Ondoa et de son statut de remplaçant à Nancy, en Ligue 2 française, il a été également relaye sur le banc de touche en sélection nationale. Appelé pour la première fois avec les Lions Indomptables par Paul Le Guen à l’occasion de la Can 2010, il peine depuis a confirmé les espoirs qui avaient été placé en lui.

Pierre-Sylvain Abogo 21 ans, (Tonnerre de Yaoundé)
Le portier des Kalara est le troisième dans la hiérarchie des gardiens de but des Lions. Titulaire chez les A’ lors du dernier tournoi Cemac, il a prouvé que sa place en équipe fanion n’est pas usurpé. Face au pays hôte, il s’est encore mis sous les feux des projecteurs, victorieuse de la Guinée Equatoriale lors du match de classement de la 9e édition de la Coupe Cemac.

Cédric Djeugoué, 22 ans (Coton Sport)
Il faisait partie de la liste des 23 joueurs retenus pour participer à la Coupe du monde 2014. Convoqué pour la première fois en sélection nationale sénior à la faveur du stage préparatoire à la Coupe du monde Brésil 2014, le joueur de Coton Sport de Garoua a convaincu en livrant de belles prestations lors des matchs préparatoires au mondial. Mais depuis lors, il stagne. Natif de Mankwa, Djeugoué commence sa carrière avec le Douala Athletic Club, avant d’ensuite rejoindre le Coton Sport en 20141. Polyvalent, il peut jouer latéral ou milieu. Mais, il est considéré comme un deuxième choix par Finke.

Nicolas Nkoulou, 24 ans, (Marseille, France)
Elu dans le onze type de la phase aller de Ligue 1 par le quotidien L’Equipe, Nicolas Nkoukou a connu une première moitié de saison pleine. S’il a perdu son statut de vice-capitaine des Lions, au profit de Choupo-Moting, il n’a rien perdu en rayonnement. Mais souffrant d’un léger mal à son genou droit, il n’a pas la pleine mesure de son potentiel physique en ce moment. Le patron de la défense camerounaise devra serrer les dents pendant la Can Equato-guinéen, afin de tirer son équipe vers les sommets.

Frank Bagnack, 19 ans (FC Barcelone B, Espagne)
Il était en ballottage défavorable pour être le 24ème joueur des Lions à la Can 2015. Après mouts tergiversations de Volker Finke, il a été retenu dans la liste, au détriment de Jacques Zoua. Défenseur central assez technique et athlétique, il lui manque encore de puissance dans son jeu. Repéré par le FC Barcelone alors qu’il participe à un tournoi pour joueurs de moins de douze ans de la Fondation de Samuel Eto’o, Frank Bagnack est recruté en 2008 par Barcelone en compagnie de son compatriote Jean Marie Dongou. Après avoir gravir tous les échelons chez les jeunes, il évolue désormais avec la réserve du Barça.

Jérôme Guihota, 20 ans, (Valenciennes, France)
Dès l’entame des éliminatoires de la Can le samedi 06 septembre 2014, Volker Finke fait apparaitre sa détermination de donner un coup de neuf à la sélection fanion du Cameroun. Jérôme Guihota, inconnu du grand public, est l’un des bénéficiaires de la révolution Finke. Polyvalent, il s’est installé au poste de latéral droit lors de ses quatre premiers matchs, avant d’être utilisé dans l’axe face à la Côte d’ivoire à Abidjan. Il va en Guinée-Equatoriale dans la peau d’un titulaire.

Ambroise Oyongo Bitolo, 23 ans (New York Red Bulls, USA)
Comme Guihota, Ondoa et les autres, Oyongo Bitolo disputera sa première Can. Titulaire au poste d’arrière droit chez les Lions Indomptables depuis le début des éliminatoires à la Can 2015, Ambroise Oyongo Bitolo, 23 ans, joueur de New York Red Bulls sera l’une des principales attractions camerounaises lors de la Can Equato-guinéenne qui démarre le 17 janvier prochain. Avant son départ pour la Can, il a affiché ses ambitions : « Tout comme les 15 autres participants, le Cameroun a une chance de remporter le tournoi (.). En ce qui nous concerne je sais que tout est mis en uvre pour qu’on fasse une prestation honorable ».

Aurélien Chedjou, 29 ans, (Galatasaray, Turquie)
Absent de la tanière lors des éliminatoires, il a été seulement appelé à la dernière minute en remplacement de Nlate Ekongolo, accidenté. Du coup, la « suspension » officieuse d’Aurelien Chedjou a été levée. Il a rejoint le groupe le 6 janvier 2015. Titulaire en charnière centrale contre l’Afrique du Sud en match amical, il a rendu une copie propre. Il devrait suppléer Mbia lors du premier match du Cameroun face au Mali.

Henri Bedimo Nsamé, 30 ans, (Lyon, France)
A 30 ans, il est l’un des tauliers des Lions. Appelé pour la première fois en équipe fanion en 2009, il a, du fait de la concurrence avec Assou Ekotto, connu les débuts difficiles. Après, le champion de France 2012 avec Montpellier est devenu au fil des ans, un joueur indispensable chez les Lions. Régulier en club, il va disputer sa deuxième Can en Guinée Equatoriale.

Fabrice Ondoua
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Eyong Enoh, 28 ans, (Standard Liège, Belgique)
Malgré un parcours en club laborieux cette saison, il est un joueur indispensable chez les Lions. Globe-trotter, il a déjà, en sept ans, joué dans quatre pays européen et autant de clubs (Ajax Amsterdam-Pays -Bas, Fulham-Angleterre, Antalyaspor- Turquie, Standard de Liège-Belgique). Combattif à souhait, il sera, comme de coutume, l’une des machines à barrer de l’entrejeu des Lions.

Stéphane Mbia, 28 ans (Fc Séville, Espagne)
S’il a déjà commencé à trottiner avec le groupe, le capitaine des Lions n’a pas retrouvé tout son potentiel physique. Blessé à la cuisse, lors d’un match de Liga face au Celta Vigo, le milieu de Séville est arrivé en stage avec un certificat médical qui indiquait une indisponibilité de 10 à 15 jours. Suspendu pour le premier match des Lions mardi prochain face au Mali, il pourra retrouver une place de titulaire face à la Guinée, à condition qu’il soit en entièrement débarrasser de ses pépins physiques.

Raoul Loé, 24 ans (Osasuna, Espagne)
Le milieu d’Ossasuna va disputer sa première compétition internationale d’envergure en Guinée Equatoriale. Raoul Loé est un Franco-camerounais qui a grandi dans la banlieue de Paris. En 2009, il est repéré par le club espagnol de l’AD Ceuta, évoluant en troisième division espagnol, et y signe son premier contrat. Après deux ans à l’AD Ceuta, il signe en août 2011 à Ossasuna. Il est titularisé pour la première avec le Cameroun lors d’un match amical contre l’Ukraine où il fait une prestation remarquable et reçoit les éloges du nouvel Entraîneur de l’équipe du Cameroun Volker Finke. Polyvalent, il peut dépanner en charnière centrale.

Edgar Salli, 22 ans, (Académica Coimbra, Portugal)
Régulièrement convoqué en équipe fanion ces derniers temps, il manque à l’ancien joueur de Coton sport un match de référence. Quelques semaines après avoir débuté avec l’AS Monaco, il est convoqué par Javier Clemente avec le Cameroun A pour disputer une rencontres contre l’île Maurice en septembre 2011. Présent au Brésil lors du Mondial, il devra enfin prouver sur les terres équato-guinéennes que son jeu fait de dribble et de percussion est arrivée à maturité.

Georges Mandjeck , 26 ans (Kayseri Erciyesspor, Turquie)
A cause de ses performances en dent de scie tant chez les Lions qu’en club, il était un peu sorti du circuit international. A la faveur de la désastreuse campagne des Lions au Brésil, Volker Finke a décidé de reconstruire et à penser à lui. Profitant également de l’absence de Song Bilong, il s’est quelque peu installé au milieu de terrain pendant les éliminatoires. Mais pendant cette phase finale, il devra batailler pour sa faire une place de titulaire.

Franck Kom, 23 ans (ES Sahel, Tunisie)
Il fait partie de la cuvée des Lionceaux finaliste de la Can junior en 2011 en Afrique du Sud, où il été élu meilleur joueur de la compétition, malgré la défaite en finale face au Nigeria. Puis il est surclassé en équipe A’et participe au championnat d’Afrique amateur au Soudan. En une seule saison, Franck Kom a la particularité de disputer la Coupe Cemac au Congo, le Chan, la Can junior en Afrique du Sud et le Mondial junior en Colombie, sans oublier les Jeux africains à Maputo. Suffisant pour attirer vers lui les dirigeants de l’Etoile sportive du Sahel. Il est sélectionné pour la première fois en septembre 2014 en équipe fanion du Cameroun pour les qualifications de la Can 2015. Récupérateur infatigable, il aura sa carte à jouer à la Can.

Duel entre le camerounais Jérôme Guihota et l’attaquant de la République démocratique du Congo
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Patrick Ekeng Ekeng, 24 ans, (Cordoue, Espagne)
Arrivé l’été dernier de Lausanne Sports, il s’est rapidement imposé comme un élément incontournable du promu Cordoue. Plus encore, le milieu relayeur est l’une des révélations de la phase aller en Liga. Le Camerounais a marqué déjà les esprits par son volume de jeu et son aisance technique. DFes performances qui ont tapé à l’ il du sélectionneur du Cameroun, Volker Finke. Titulaires chez les juniors en 2009, ce milieu relayeur devra cravacher pour jouer des bouts de match en Guinée Equatoriale.

Eric-Maxim Choupo-Moting, 25 ans, (Schalke 04, Allemagne)
Dans une équipe des Lions, désormais orpheline de Samuel Eto’o, Choupo Moting , après deux Coupes du monde loupés, devra démontrer qu’il est le nouveau leader de la sélection camerounaise. Son tempérament et surtout son talent plaident en sa faveur. Deuxième meilleur buteur de la Bundesliga avec neuf réalisations et meilleur passeur, (sept passes décisives), il est dans la forme de sa vie. On en vie à souhaiter qu’il ait la même le efficacité chez les Lions.

Benjamin Moukandjo, 26 ans, (Reims, France)
International junior en 2007, l’ancien pensionnaire de la Ksa a depuis gravi les échelons jusqu’à se retrouver en équipe première. Mais, le Cameroun absent de la Can en 2012 et 2013, c’est seulement cette année que Benjamin Moukandjo va découvrir la plus prestigieuse des compétitions de la Confédération africaine de football (Caf). Ailier véloce et puissant, il lui reste à devenir un grand tueur devant les surfaces adverses. A défaut de marquer, il devrait se montrer plus précis dans ses passes.

Vincent Aboubakar, 22 ans (FC Porto, Portugal)
S’il a déjà disputé deux phases finales de Coupe du monde, il lui reste à découvrir la Can. Eto’o parti en retraite, l’ancien avant-centre de Coton sport à l’opportunité de confirmer tous les espoirs placés en lui depuis un certain temps. Son but sur coup-franc face à l’Afrique du Sud prouve qu’il a désormais la panoplie des gestes d’un attaquant complet. Prédisposition à confirmer toutefois sur les stades Equato-guinéens.

Léonard Kweuke, 27 ans, (Caykur Rizespor, Turquie)
Attaquant très véloce, il pourra de nouveau faire parler sa puissance en Guinée Equatoriale. Toutefois, s’il est fort dans les duels aériens, il n’en demeure pas moins vrai qu’avec lui le jeu des camerounais perd en mobilité. Quelques fois titulaires, il est désormais face à une concurrence encore plus féroce. Franck Etoundi ayant lors du match amical face à la RDC montré qu’il avait aussi des atouts à faire prévaloir.

Clinton Njie, 21 ans (Lyon, France)
Grâce à sa belle pointe de vitesse, il est le nouveau détonateur du jeu des Lions. Buteur face à la RDC, lors de l’entame des éliminatoires et double buteurs face à la Côte d’ivoire, il est l’un des grands artisans de la qualification des Lions. Même en jouant peu avec son club de Lyon, il est le deuxième meilleur passeur de Ligue 1, avec six passes décisives, derrière Dimitri Payet qui en compte sept. Né à Buéa, il a commencé à frapper ses premiers ballons à l’âge de 5 ans. À 13 ans, il intègre l’Ecole de football des Brasserie du Cameroun. Njie est arrivé à Lyon en 2011 et depuis il ne cesse de progresser.

Franck Etoundi, 24 ans (Fc Zurich, Suisse)
Régulièrement convoqué chez les grands Lions dès l’entame des éliminatoires de la Can 2015, il a fallu attendre le 19 novembre dernier, face à la Côte d’ivoire à Abidjan, pour voir le frère cadet de Mbia foulé l’aire de jeu sous la tunique-vert-rouge, à la griffe du Lion. En peu de temps, il a montré ses atouts. Lors de sa première titularisation face à la RDC, en match amical, il a grâce à son efficacité et sa technique en mouvement prouvé qu’il mérite mieux qu’une place de remplaçant.

Pierre-Sylvain Abogo
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CAN 2015: Les 23 sélectionnés du Cameroun

Des 24 présélectionnés au départ, c’est l’attaquant Jacques Zoua qui a été laissé sur la touche par le technicien allemand

Le sélectionneur du Cameroun, Volker Finke, a publié jeudi la liste des 23 joueurs appelés à disputer le tournoi final de la 30ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football « Guinée Equatoriale 2015 ».

L’on note que, des 24 présélectionnés au départ, c’est l’attaquant Jacques Zoua Daogari qui a été laissé sur la touche par le technicien allemand.

Avec une moyenne d’âge de 25 ans et 2 joueurs évoluant au pays, le groupe de la CAN 2015 est constitué de 3 gardiens de buts, 6 défenseurs, 7 milieux et autant d’attaquants.

Les Lions indomptables, qui la veille ont concédé un nul (1-1) en amical contre la République démocratique du Congo, s’envolent jeudi soir pour Libreville pour la suite de leur mise au vert qui sera ponctuée de deux autres matches-tests dont l’un contre l’Afrique du Sud et un autre avec un adversaire qui reste à déterminer.

A la CAN 2015, le Cameroun évoluera dans le même groupe que la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Mali.

Les 23 joueurs de la CAN 2015:

Gardiens de buts : Joseph Ondoua (19 ans, FC Barcelone, Espagne), Guy Roland Ndy Assembe (25 ans, FC Nancy, France), Pierre Sylvain Abogo (19 ans, Tonnerre Yaoundé, Cameroun)

Défenseurs: Cédric Djeugoué (22 ans, Coton Sport, Cameroun), Jérôme Guiho Ota (22 ans, Valenciennes, France), Nicolas Nkoulou (24 ans, Olympique Marseille, France), Ambroise Oyongo Bitolo (24 ans, New York Red Bulls, Etats-Unis), Aurélien Chedjou (29 ans, Galatasaray, Turquie), Henri Bedimo (29 ans, Olympique Lyonnais, France), Mouegni Macky franck Bagnack (20 ans, Barcelone B , Espagne).

Milieux de terrain: Stéphane Mbia Etoundi (28 ans, FC Séville, Espagne), Enoh Eyong Tarkang (28 ans, Standard de Liège, Belgique), Raoul Cédric Loé (25 ans, Osasuna, Espagne), Edgar Salli (22 ans, AS Monaco, France), Georges Mandjeck (26 ans, Kayseri Erciyesspor, Turquie), Franck Kom (23 ans, Etoile du Sahel, Tunisie), Patrick Ekeng Ekeng (24 ans, Cordoue, Espagne)

Attaquants: Eric Maxim Choupo-Moting (25 ans, Schalke 04, Allemagne), Clinton Njie (21 ans, Olympique Lyonnais, France), Benjamin Moukandjo (26 ans, Stade Reims, France), Vincent Aboubakar (22 ans, FC Porto, Portugal), Léonard Kweuke (27 ans, Caykur Rizespor, Turquie), Franck Etoundi (24 ans, FC Zürich, Suisse).


DR)/n

Le Cameroun et la RDC se neutralisent en match amical (1-1)

Le Cameroun et la RD Congo ont fait jeu égal (1-1), mercredi à Yaoundé en match amical préparatoire à la CAN 2015

Le Cameroun et la RD Congo ont fait jeu égal (1-1), mercredi à Yaoundé en match amical préparatoire à la CAN 2015.

Après avoir mené au score sur un but de Franck Etoundi (34e), les Lions indomptables se sont fait rejoindre à la marque par une une équipe combative de la RD Congo. Le but Congolais a été inscrit par Bolassé dans l’ultime minute du temps additionnel.

Après cette rencontre, Volker Finke le sélectionneur des Lions indomptables va rendre publique la liste des 23 joueurs retenus pour défendre les couleurs nationales à Malabo. Et sur la liste de présélectionnés, un joueur ne fera pas partie du groupe

Les 23 élus et le staff vont ensuite mettre le cap sur Libreville ce jeudi 08 janvier 2015 pour la suite de la préparation avec à la clé une rencontre amicale contre l’Afrique du sud le dimanche 11 janvier 2015.

Après le stage de Libreville, la délégation camerounaise rejoindra Malabo le 16 janvier. C’est dans cette ville que Stéphane Mbia et ses coéquipiers disputeront leur premier match de la compétition contre le Mali le 20 janvier.

A Malabo, le Cameroun évoluera dans groupe D en compagnie de la Côte d’ivoire, du Mali et la Guinée.

Une équipe des Lions indomptables
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Pour le coach des Lions, même blessé, Stéphane Mbia ira à la CAN

«Avec les résultats médicaux, on réalise que ce n’est pas grave. Il va venir», a indiqué Volker Finke mercredi, face à la presse

Le Cameroun a débuté ce mercredi son stage préparation à l’édition 2015 de la Coupe d’Afrique des nations de football, prévue du 17 au 08 février en Guinée. Le stage a débuté sans le capitaine des troupes Stéphane Mbia, blessé.

En dépit cette blessure, le capitaine des Lions indomptables ne sera pas écarté de la tanière.

«Avec les résultats médicaux, on réalise que ce n’est pas grave. Il va venir,» a indiqué, Volker Finke qui était face à la presse ce mercredi 06 janvier 2015 à l’hôtel Mont-Fébé de Yaoundé.

«Il ne va pas rester là-bas(en Espagne, ndlr) pour les soins. Pour l’équipe et moi, c’est important que le capitaine soit là. Il va faire les soins ici, et ce sera une bonne chose», a ajouté le sélectionneur des Lions indomptables.

De ce fait, le milieu de terrain du FC Seville (club de première division en Espagne) devrait rejoindre la Cameroun ce mardi 06 janvier.

Déjà forfait pour le premier match du Cameroun contre le Mali le 20 janvier à Malabo, en raison d’une suspension de la Confédération africaine de football (Caf) pour avoir écopé d’un carton rouge lors du dernier match des qualifications face à la Côte d’Ivoire le 19 novembre 2014 (0-0), Stéphane Mbia n’est pas certain d’être remis de sa blessure avant le deuxième match de poule face à la Guinée Conakry.

A Malabo, le Cameroun évoluera dans groupe D en compagnie de la Côte d’ivoire, du Mali et la Guinée.

Volker Finke, le sélectionneur du Cameroun
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CAN 2015: Volker Finke convoque 24 joueurs

Sur la liste publiée par la Fecafoot mercredi, seul Jacques Zoua fait figure de nouvel entrant. Le sélectionneur allemand fait le pari de la continuité avec l’équipe ayant conduit les éliminatoires

Le sélectionneur allemand de l’équipe nationale de football du Cameroun, Volker Finke, a rendu publique ce mercredi, 24 décembre, la liste des joueurs convoqués pour la préparation de la CAN Guinée-Equatoriale 2015. Jacques Zoua est l’unique invité surprise de cette liste, le sélectionneur ayant opté pour la continuité avec l’équipe ayant conduit les éliminatoires.

Le stage de préparation des Lions indomptables débutera le 05 janvier 2015 à Yaoundé, pour s’achever le 16 du même mois à Libreville au Gabon. Stéphane Mbia et ses coéquipiers s’envoleront ensuite pour Malabo pour prendre part à la compétition proprement dite, prévue du 17 janvier au 08 février.

La liste des joueurs convoqués pour le stage de préparation de la CAN 2015

Gardiens
1.ONDOUA, Joseph (FC Barcelone)
2.NDY ASSEMBE (FC Nancy)
3.ABOGO Pierre Sylvain (Tonnerre Yaoundé)

Défenseurs
4.DJEUGOUE Cédric (Cotonsport FC)
5.GUIHO ATA Jérôme (Valencienne)
6.NKOULOU Nicolas (Olympique Marseille)
7.OYONGO BITOLO Ambroise (New York Red Bulls)
8.NLATE EKONGOLO Brice (Olympique Marseille)
9.BAGNACK Franck (FC Barcelone)
10.BEDIMO Henri (Olympique Lyonnais)

Milieux et Attaquants
11.MBIA Stéphane (FC Séville)
12.EYONG ENOH (Standard Liège)
13.LOE Raoul Cedric (CA OSASUNA)
14.SALLI Edgard (Academica de Coimbra)
15.MANDJECK Georges (Kayseri Erciyesspor)
16.KOM Franck (Etoile du Sahel)
17.EKENG EKENG Patrick (FC Cordoba)
18.CHOUPO MOTING Eric Maxime (Schalke 04)
19.MOUKANDJO Benjamin (Stade Reims)
20.ZOUA Jacques (Kayseri Erciyesspor)
21.ABOUBAKAR Vincent (FC Porto)
22.KWEKEU Léonard (Caykur Rizespor)
23.N’JIE Clinton (Olympique Lyonnais)
24.ETOUNDI Franck (FC Zurich)


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Volker Finke, l’homme qu’on n’attendait plus

Le coach allemand de 66 ans a réussi le pari, avec une équipe rajeunie, de qualifier le Cameroun pour la Can avant terme. Prochain cap: Les pelouses de la Guinée équatoriale

En tenant les Ivoiriens en échec 0-0 à Abidjan mercredi dernier, les Camerounais ont terminé les éliminatoires de la Can 2015 sans défaite. Cette invincibilité est le travail d’un groupe et surtout de son sélectionneur, Volker Finke. Après la déculottée du Cameroun au Mondial brésilien, il a su, en peu de temps, insuffler une nouvelle dynamique. Il a d’abord réussi une bataille psychologique. Le technicien allemand, avec le concours des autorités camerounaises, a poussé à la retraite les joueurs à l’égo surdimensionné : Samuel Eto’o, Achille Webo et Jean II Makoun. Dans la foulée, lors de ses sorties médiatiques, les mots qui sont les plus revenus sont: discipline, rigueur et travail. Une devise qu’il applique à la lettre.

Sur le strict plan sportif, à l’entame des éliminatoires de la Can 2015, l’on a perçu, dès la première liste des joueurs convoqués, un gros vent de rajeunissement. C’est ainsi que la bande à Clinton Njié, Gérôme Guihota, Fabrice Ondoa, Oyongo Bitolo et bien d’autres ont fêté leurs premières sélections en équipe fanion. Mieux, en déplacement à Lubumbashi, pour le début des éliminatoires, Finke a fait preuve d’intelligence tactique. Dans une équipe du Cameroun, pauvre depuis un certains temps de milieu créatif, il a repositionné Choupo-Moting comme meneur de jeu. C’est en appliquant toutes ces recettes que les bons résultats se sont faits ressentir. Le Cameroun a, avec manière, survolé la campagne des éliminatoires de la Can 2015: quatre victoires, deux nuls, neuf buts marqués, contre un seul encaissé. Preuve palpable que Finke a su solidifier sa défense tout en rendant prolifique son attaque.

Du coup, les méthodes du sélectionneur, qui étaient tant décriées avant et pendant le Mondial brésilien, font désormais presque l’unanimité. Très critiqué pendant un certain temps, le Cameroun souffrait d’un mal dont on n’imaginait pas une panacée à même de le soigner. En dépit de tout, Volker Finke, dont le contrat avec la Fecafoot court jusqu’en juillet 2015, a bénéficié contre toute attente d’une nouvelle confiance des autorités sportives camerounaises. En manque de moyens pour indemniser le technicien allemand, les autorités en charge du football camerounais, habituées à installer l’instabilité chronique sur le banc des Lions, a fait le choix judicieux de maintenir Finke.

Même le très volubile Roger Milla, très sceptique à l’égard de Finke à son arrivée, salue aujourd’hui le travail du patron technique des Lions. Mais l’ex-gloire estime néanmoins que les Lions gagneraient à se renforcer, en y intégrant quelques talentueux binationaux. Sur le cas de ces Camerounais à la double nationalité établie, Finke se montre toujours prudent: «Il faut attendre un peu, s’il vous plaît, parce qu’au cours des quatre dernières années, la réputation des Lions n’a pas été bonne. Tous ces jeunes-là sont au courant de tout ce qui se passe ici dans la tanière. Et il faut les convaincre. En 2010, on était 11ème au classement Fifa et c’était facile de convaincre les joueurs. Avant la dernière Coupe du Monde, on était 53ème à ce classement. Moi, j’ai commencé au moment où le Cameroun était 71ème au classement Fifa. Ce n’est pas facile de convaincre ces jeunes joueurs de se décider pour le Cameroun. Ils ont grandi là-bas en Europe, ils sont formés là-bas, ils y sont éduqués».

Si l’on peut comprendre l’attitude Finke, il lui revient, en chef d’orchestre, de convaincre ces dignes fils du Cameroun et faciliter leurs intégrations. Il doit, après la victoire psychologique, tactique et sportive, réussir la révolution sociologique chez les Lions. Puisque l’entente entre des joueurs issus des milieux culturels différents demeure un véritable problème dans la tanière. Qui ne se souvient pas du coup de boule d’Assou Ekotto asséné à Benjamin Moukandjo, en match de Coupe du monde ?

Dans le circuit depuis 1975, le sélectionneur allemand des Lions indomptables aime bien rester longtemps dans les clubs où il exerce, ce qui est une très bonne chose pour le Cameroun, qui le lui rend bien. Volker Finke est donc avant tout un entraîneur expérimenté et loyal. Sa passion du banc date de 1975, soit presque 40 ans de carrière ! Nommé à la tête des Lions le 22 mai 2013, il a désormais, aux yeux des très exigeants supporters des Lions, la mission de coller une cinquième étoile sur le maillot du Cameroun.

Volker Finke
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