Deux nouveaux accords signés entre le Cameroun et le Nigéria

Un accord commercial et un mémorandum d’entente relatif au mécanisme de gestion des ressources en eau du bassin de la Bénoué ont été signés mardi à Abuja

La visite d’Etat de 48 heures que le chef d’Etat camerounais a entamé mardi, 03 mai au Nigéria, à l’invitation de son homologue, Muhammadu Buhari, porte ses premiers fruits. Les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Lejeune Mbella Mbella, côté camerounais, et Geoffrey Onyeama, côté nigérian, ont signé deux accords hier: un accord commercial et un mémorandum d’entente relatif au mécanisme de gestion des ressources en eau du bassin de la Bénoué ont été signés.

La signature de ces deux accords a été précédée par une séance de travail bilatérale entre les délégations des deux pays, et un tête-à-tête entre Paul Biya et Muhammadu Buhari au palais présidentiel nigérian.

Plus tôt, dans la matinée, après avoir été reçu à son arrivée – à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe par le vice président-nigérian, Yemi Osinbajo – Paul Biya a été fait citoyen d’honneur d’Abuja en recevant les clés de la ville par le ministre du territoire de cette capitale fédérale du Nigéria, Muhammadu Bello.


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La visite d’Etat de Paul Biya au Nigéria, les 03 au 04 mai, intervient après celle effectuée par le président Muhammadu Buhari, au Cameroun, en juillet 2015.

Paul Biya l’a rappelé hier dans son toast prononcé au cours du dîner d’Etat offert en son honneur. « Ma visite fait suite à celle que vous avez effectuée à Yaoundé l’année dernière, visite qui a incontestablement représenté un tournant dans nos relations. Dans l’histoire des rapports entre le Nigeria et le Cameroun, il y aura désormais un avant et un après juillet 2015 », a déclaré le chef d’Etat camerounais.

Article suivant: Paul Biya: « une nouvelle ère s’ouvre dans les relations entre le Cameroun et le Nigéria »

Le ministre des Affaires étrangères du Nigéria, Geoffrey Onyeama (g); et le ministre des Relations extérieures du Cameroun (d), Lejeune Mbella Mbella, ont signé deux accords mardi à Abuja
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Criminalité transnationale: l’Afrique Centrale en ordre de bataille

Les accords inter-régionaux entre l’Afrique Centrale et Orientale pour la lutte contre la criminalité étaient au centre du 25e sous-comité technique tenu mardi et mercredi à Yaoundé au Cameroun

Les travaux du 25e sous-comité des chefs de police d’Afrique Centrale (Ccpac) se sont tenus mardi 01 et mercredi 02 mars 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise. La cérémonie d’ouverture était présidée par le délégué général à la Sureté nationale (Dgsn), Martin Mbarga Nguélé, président du Ccpac.

Deux jours durant, des experts venus des pays membres de la Ccpac à savoir le Congo, le Gabon, le Tchad, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine, la Guinnée équatoriale, et le Cameroun, ont débattu sur « des questions de coopération policière entre les pays d’Afrique Centrale et les pays d’Afrique de l’Ouest, afin de déboucher sur les accords de police à police entre ces deux sous-régions ». De ce sous-comité, il est attendu des solutions aux problèmes juridiques qui se posent dans la lutte contre la criminalité transfrontalière. Comme l’a souligné le Dgsn, les experts doivent émettre des propositions concrètes en vue de la planification et de l’organisation des opérations conjointes de police en Afrique Centrale.

Selon le secrétaire permanent du Ccpac, par ailleurs commissaire de police principal, Lawrence Tang Enow, « Cette assise statutaire du sous-comité technique établira une évaluation sécuritaire de la région ». Une des fortes préoccupations de cette 25e édition est la nécessité d’intensifier les échanges d’informations entre les pays membres en matière criminelle.

En outre, elle donnera les clés de mise en uvre des résolutions de la 16e session du Ccpac, dont les plus saillantes étaient l’accélération du processus de la libre circulation des citoyens de la zone Cemac et la création des cellules aéroportuaires anti-trafic, pour ce qui est de la lutte contre la criminalité.

Ces exigences et défis devraient pouvoir ralentir voire mettre fin à la recrudescence des maux comme le trafic de drogue, le trafic humain et des médicaments contrefaits et illicites, la cybercriminalité ou l’immigration clandestine.

Réunion des chefs de police d’Afrique Centrale.
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L’Allemagne appuie la santé et l’agro-alimentaire au Cameroun

Grâce aux accords signés mardi, 16 février 2016, le gouvernement allemand entend lutter contre la mortalité maternelle et contribuer à la création d’un centre d’innovations vertes

L’Allemagne, par le biais de deux accords, a octroyé une enveloppe de 6,6 milliards FCFA au Cameroun pour le financement des secteurs de la santé et de l’agro-alimentaire, a-t-on appris auprès du ministère de l’Economie, de la planification et de l’Aménagement du territoire.

La moitié de cette enveloppe, destinée au programme  »Santé/lutte contre la mortalité maternelle », permettra d’approfondir et d’élargir les activités dans la formation des sages-femmes, le planning familial ainsi que les activités communautaires à travers les fonds régionaux de promotion de la santé.

L’autre partie ira au programme global intitulé :  »Centre d’innovations vertes pour le secteur agro-alimentaire », dans le cadre de l’initiative dénommée  »Un seul monde sans faim ».

Elle vise à faire reculer la faim et la pauvreté, mais également à contribuer à la modernisation et la professionnalisation du secteur agro-alimentaire dans le pays.

Dans la foulée, l’ambassade d’Allemagne au Cameroun annonce par ailleurs le déblocage prochain d’environ 4 milliards FCFA destinés au programme d’aide aux réfugiés.

La coopération germano-camerounaise est aujourd’hui ciblée sur 3 pôles prioritaires : le développement rural, la gestion durable des ressources naturelles, la bonne gouvernance, la décentralisation et les finances publiques.

Les deux pays ont tenu, en novembre dernier à Yaoundé, des consultations intergouvernementales en prélude aux négociations prévues cette année en Allemagne, et qui devraient aboutir à la programmation d’un cycle triennal (2017-2019) de partenariat.

Le drapeau de l’Allemagne
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La Chine offre de nouveaux appuis au Cameroun

Du nouveau en santé, en éducation et en entreprises. Deux accords-cadres et un accord de coopération ont été signés jeudi 18 juin à Beijing entre les deux pays pour près de 121 milliards de F

Le Premier ministre (PM) camerounais, Philemon Yang a effectué une visite de cinq jours en Chine, du 17 au 21 juin, à l’invitation de son homologue Li Keqiang. Au cours de la réunion de travail qui a regroupé la délégation camerounaise conduite par le PM et les hôtes chinois, jeudi 18 juin 2015, deux accords-cadres et un accord de coopération ont été signés.

Les accords-cadres ont été signés entre les deux gouvernements, et l’accord de coopération paraphé par deux établissements bancaires.

Accord-cadres
Le premier accord portant sur un don sans contre-partie d’une valeur de 100 millions de Yuans, soit un milliard de F, a été signé par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Emmanuel Nganou Djoumessi et son homologue chinois. Cet argent est destiné aux études de faisabilité pour la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale camerounaise, et aux travaux de réhabilitation des hôpitaux de Guider dans la région du Nord, et de Mbalmayo dans le Centre, a indiqué le Minepat.

Le deuxième accord implique le financement de la mise en place d’un réseau informatique pour l’enseignement supérieur. Le montant de la transaction s’élève à 935 millions de Yuans, soit 93,5 milliards de F.

Accord de coopération
L’accord de coopération, a quant-à-lui été paraphé entre l’administrateur directeur général d’Afriland First Bank Cameroun (AFB), Alphonse Nafack, et le président du conseil d’administration de la China Development Bank (CBD), Hu Huaibang. Montant, 40 millions d’Euros (26,2 milliards de F).

Cette signature de convention intervient dans le cadre de la politique adoptée par la 4e conférence ministérielle du Forum de la Coopération Chine-Afrique en novembre 2009. Le gouvernement chinois avait alors annoncé des mesures à l’égard des pays africains, en particulier l’accompagnement du continent dans «l’amélioration de ses capacités de financement, et le soutien des institutions financières chinoises en favorisant la mise en place de prêts spéciaux, destinés au développement des petites et moyennes entreprises d’Afrique».


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