Le groupe a décidé du remplacement de son directeur général lors d’un conseil d’administration tenu au Cameroun. L’administration a été confiée au Guinéen Albert Essien
Le départ de Thierry Tanoh prend effet dès ce 12 mars. C’est ce qu’indique le communiqué de presse publié à l’issue du Conseil d’administration de Ecobank Transnational Incorporated (ETI) tenu le 11 mars au Cameroun. Désigné directeur général du groupe en juillet 2012, Thierry Tanoh, de nationalité ivoirienne, aura fait moins de deux ans dans ses fonctions.
Le conseil d’administration a décidé de le remplacer par le Guinéen Albert Essien, anciennement directeur général adjoint, jugé détenir « l’expérience et les connaissances dont Ecobank a besoin » pour aller de l’avant. Le nouveau directeur général, titulaire d’un diplôme d’économie de l’université du Ghana, travaille en effet au sein du groupe depuis 20 ans. Thierry Tanoh était arrivé à la tête du groupe en venant de la Société financière internationale, une institution de la Banque mondiale.
Au cours de ce même conseil d’administration, la Nigériane Laurence Rego a été rétablie dans ses fonctions d’Administrateur Exécutif du Groupe, Finances et Risques, « avec effet immédiat », comme l’indique le communiqué.
Elle avait été suspendue de ses fonctions sous la direction générale de Thierry Tanoh. Elle l’avait accusé, entre autres, de manquer de compétences pour diriger le groupe Ecobank et d’avoir voulu manipuler les comptes financiers de l’exercice 2012. Avec la décision du Conseil d’administration tenu le 11 mars, Ecobank espère ainsi surmonter la crise connue par le groupe ces deux dernières années.
Thierry Tanoh est arrivé à la tête du groupe Ecobank en juillet 2012, après de nombreuses années à la Société financière internationalenews.abidjan.net)/n
Le président national de la Dynamique pour la Renaissance a craqué au collège moderne bilingue des Lauréats, à Bonamoussadi
Paires de gifle
Cette fois-ci, c’est à travers plusieurs paires de gifle que le leader de la Dynamique s’est illustré. Pendant trois minutes environ, le candidat de la Dynamique à la présidentielle de 2011 s’agrippe sur un garçon de 24 ans, tel un lion en furie. Albert Dzongang reproche à ce dernier, scrutateur du RDPC dans le bureau H du collège des Lauréats, de ne pas donner aux électeurs les bulletins de vote de son parti. On m’a informé de ce qu’il y a un scrutateur du RDPC qui donne seulement 13 bulletins de vote aux électeurs et que mon bulletin est parmi les 10 qu’il ne présente pas. Quand j’arrive audit bureau, je le trouve c’est pour cela que je me suis emporté, narre-t-il, imperturbable. Qu’est ce qu’un scrutateur du RDPC fait avec les bulletins de vote ?, lance le candidat de la Dynamique, furieux, et qui refuse de commenter cette autre épopée. Si j’ai giflé où est votre problème ? Je vous parle du trafic des cartes d’électeurs à l’entrée du collège des Lauréats vous me posez des questions sur autre chose, et puis ? Où est le problème ?, menace-t-il. Les allégations du candidat de la Dynamique sont vite battues en, brèche par la victime qui, parlant dans l’anonymat, soutient plutôt le contraire.
449 bureaux de vote à Douala 5e
Le jeune homme soutient mordicus qu’il donne tous les 23 bulletins aux électeurs et que ce travail lui a été confié par le président du bureau de vote. Ce dernier, qui requiert aussi l’anonymat, confirme cette version. Ce sont les policiers qui assurent la sécurité dans cet établissement qui ont sorti ce jouvenceau des griffes de ce candidat qui a mis cet autre geste négatif dans le registre de la « colère ». Le collège des Lauréats est l’un des 449 bureaux de vote établis dans l’arrondissement de Douala 5e géré par le maire Françoise Foning. D’après Elections Cameroon (ELECAM) 202.000 cartes ont été établies dans cet arrondissement. Ce 9 octobre 2011, les populations boudent presque le scrutin. S’il y a un léger mieux dans certains centres, lycées de Makèpè, Akwa Nord Bonamoussadi, Bepanda, Ecoles publiques de Ndogbong, etc., l’abstention est record au collège CEFTI, situé au lieu dit Mbanya, sur la route de Bonamoussadi. Sur les 5064 électeurs inscrits dans cet établissement privé, environ 600 seulement se sont présentés ce dimanche 9 octobre 2011. Dans quatre des onze bureaux de vote, les électeurs sont le président du bureau de vote, le représentant de l’administration et les scrutateurs du RDPC et du SDF.
Albert Dzongang, candidat à la présidentielle camerounaisecamnews24.net)/n
Après avoir sillonné le monde il compte s’investir dans les projets en rapport avec son pays
Qui est Albert Dongmo?
Je suis un designer architecte résidant à Paris. Je fais ce métier depuis une vingtaine d’années début de mes études et je définis mon travail comme celui d’un médecin de l’espace. Dans ce travail créatif, il y a une source africaine dans le sens où je crée des objets et des espaces qui sont optimisés, très purs, très simples. Je crois que cela provient d’un regard sur ce que j’ai vécu après les indépendances dans les années soixante, avec les meubles associant cornes, bois fins, métaux etc. Je pense que tout le monde moderne revient et s’inspire aujourd’hui des meubles d’époque, parce que ceux-là avaient une âme différente de ceux d’aujourd’hui. Je pense que j’ai une vision sur tous les objets que je touche, je crée dans tous les domaines. Toutes ces expériences m’ont emmené à créer des objets divers, partant du bâtiment jusqu’aux objets et accessoires d’habillage allant du vêtements, aux chaussures, luminaires, en passant par le mobilier, l’architecture navale et la scénographie que j’ai pratiqué.
Parlez nous de vous. Comment avez-vous fait pour devenir architecte?
Chez nous lorsqu’on fait un métier technique il faut être technicien pur et dur. Mes parents ont joué un rôle sur cet aspect là, car je sculptais un petit peu mais cela n’était remarqué de personne aussi, ai-je fait des études sociales. Je suis arrivé en fin de compte à l’architecture par un détour, car je suis entré dans une école d’architecture à la suite d’un concours et j’ai découvert que mes compétences dans ce domaine étaient innées. Je suis vraiment né pour le style en trois dimensions. Ce que j’ai appris à l’école, ce sont les clés du métier, moi je crois que je suis devenu architecte en allant à l’école pour apprendre les bases du métier. Mais je sens en moi une compétence innée pour ces choses-là et par-dessus l’expérience. Je sais capter le sentiment que dégage un lieu face à une création architecturale précise. Je fais appel à ce qui est en moi pour plus de subtilité, de raffinement, et surtout cette démarche qui est toujours très profonde en moi et qui pousse vers les choses à leurs origines. Je pose la question exacte sur la raison de leur nécessité pourquoi, pourquoi, et pourquoi? quoi? et comment?
Est-ce que ce n’est pas pour répondre à cette question sur l’origine des choses, vos propres origines que vous avez fait de l’architecture. Car c’est un métier qui relie votre Cameroun natal et votre vie d’aujourd’hui?
Probablement et je dirais même oui. J’ai toujours eu envie de rester ancré à mes origines car ce sont elles ma force. Par ailleurs, je questionne toujours le pourquoi des objets et c’est cette essence qui m’inspire, et ma réponse est celle de laisser parler les éléments, je ne suis alors que le chef d’orchestre de tous ces paramètres.
Cette façon de voir les choses, de concevoir en étant dans le retour vers vos origines, est-ce que ce n’est pas un regard qui arrive avec l’âge, l’expérience, les voyages et que vous n’auriez pas forcément eu il y a dix ans.
Naturellement. J’étais au Cameroun il y a quelques mois et je me suis dit que si je ne pouvais pas réaliser des projets en étant un acteur du système sur place, quelque chose doit néanmoins être fait. J’ai remarqué que les gens pratiquent et réalisent presque les mêmes choses, mais il faut encore beaucoup d’exigence dans l’exécution. Par exemple, l’artisanat lorsque ce n’est pas ancien, ce n’est pas fabriqué pour durer. Il n y a pas l’optique du bien faire pour que celui qui l’acquiert s’en serve le plus longtemps possible et de façon pérenne. Comme pour le mobilier, beaucoup de choses ne sont pas réinventées. J’ai vu à Douala, dans le mobilier, ils font tous la même chose parce que c’est comme ça, mais je ne suis pas d’accord avec ce raisonnement. Je pense qu’on doit malgré tout donner plus de place à l’invention, être plus exigent sur les propositions au public, réinventer de nouvelles façons. Je ne parle pas seulement de forme pour faire la différence mais, ce n’est pas évident parce que cela bouscule un peu les habitudes de consommation.
La première partie de votre vie vous vous battez pour exister en tant que créateur, mais avec en fond l’idée du pays d’où vous venez. La deuxième partie vous retournez aux sources, est ce que finalement ce n’est pas le Cameroun que vous n’avez jamais quitté?
C’est vrai que le Cameroun, je l’ai quitté à 17 ans et je ne pensais pas pouvoir y vivre en raison des idées que j’avais en tête. Mais aujourd’hui, j’ai envie d’y retourner. Le mieux serait de continuer a maintenir le contact avec mes partenaires européens et cette idée universelle de la création trouver une passerelle s’il m’est permis avec le système et les partenaires au pays sur place, de pouvoir optimiser et maximiser les réalisations. L’idée c’est de donner cette autre vision à ce pays qui en à besoin. J’ai beaucoup de ressources avec les partenaires ici et là. Je voudrais prendre des choses et les réinterpréter à la sauce camerounaise avec les moyens camerounais qui sont énormes. Ce qui est vrai car il y a un énorme potentiel.
De toutes vos uvres, quelle est la préférée?
Je pense que c’est ma toute première réalisation grand public dans le mobilier. C’est un lit mezzanine Epure. C’est le plus grand, le plus fort, je l’ai faite quand je n’étais pas encore architecte. C’est vraiment le coup de génie, l’enfance, l’insolence de la jeunesse. J’en suis fière parce qu’à l’époque pour le faire, il y a 14 ans, il fallait être insolent pour que ça marche. J’avais toute la logique pour, et après il fallait corroborer ça avec la logique structurelle; je l’ai fait avec l’intuition de ce que font beaucoup les architectes ingénieurs anglais.
Albert DongmoJournalducameroun.com)/n
Et vous avez enseigné l’architecture.
Oui, j’ai pendant dix ans eu la chance d’enseigner dans une école d’architecture de la ville de Paris ou j’avais moi-même été étudiant: l’EPSAA, installée à Ivry sur Seine. Ecole que je recommande à toute personne voulant découvrir ce qu’est l’architecture et ce métier d’architecte avant d’entamer par équivalence, un cursus en Fac d’architecture. Donc pour finir, j’enseignais avec mes professeurs de l’époque et à certains enfants de mes professeurs qui sont arrivés à l’école vingt ans après moi. Mes matières: le dessin à vue analytique, la perspective, la descriptive et la maquette sans oublier les logiciel de CAO-DAO (dessin assisté par ordinateur) tel que Autocad. Je disais toujours à mes étudiants qu’on voit le monde en perspective et ce, dès qu’on se réveille le matin… c’est juste une question de point de fuite.
Qu’avez-vous rencontré comme difficulté?
Grâce à mes inventions j’ai eu la chance d’avoir des clients qui se sont intéressés à mes capacités créatives dès le départ et donc je n’ai pas eu beaucoup de problèmes pour travailler en tant que designer architecte ou assistant architecte. Etant étudiant, j’ai eu la chance d’avoir des travaux à temps partiel dans certains cabinets et donc ce n’était pas trop dur.
Aujourd’hui c’est quoi votre grand rêve ?
Mon grand rêve, c’est de pouvoir un jour voir toutes mes productions réunies dans un seul espace habité que j’aurai réalisé, car de cet espace, on comprendrai ce qu’est la «dongmotique». Ceux qui ont mes créations chez eux comprennent ce que représente cette autre façon de vivre l’architecture en trois dimensions. le style par Albert Dongmo.
Mon dernier objectif est en cours de projet, l’architecture dédiée à priori au citoyen d’en bas, mais avec une éthique première: noblesse, raffinement, valeurs traditionnelles… etc.
S’offrir vos services a un prix?
Oui ! Mais il y a beaucoup de choses qui coûtent chers et qu’on retrouve au Cameroun. En réalité mes créations peuvent coûter cher parce qu’elles sont optimisées et élaborées. Le fait est que je ne peux pas rivaliser certains pays parce les produits qui y sont réalisés le sont pour ne pas être chers en dépit de certaines assurances. Mes créations par contre, indépendamment de leur valeur esthétique et de fonctionnalité portent certaines valeurs quant à la qualité des matériaux, leur usage, leur durée et aussi leur coût juste.
Vous fréquentez des Camerounais architectes à Paris?
J’ai participé en tant que professeur Architecte et personnalité extérieure au diplôme de trois étudiants camerounais qui sont devenus architectes, donc j’en connais. J’ai collaboré aussi avec un architecte camerounais dans un cabinet de Paris.
Epure: Lit mezzanine en « Sapelli bois du cameroun »Journalducameroun.com)/n
Albert Léopold Ebéné en exil au canada vient d’annoncer sa candidature
C’est au quotidien privé Camerounais Le Messager que le commissaire de police révoqué a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2011.Il est l’un des trois commissaires de police ayant défrayé la chronique au Cameroun en 2006. Accusé avec ses collaborateurs de chantage et de confiscation des biens de deux jeunes Françaises, il sera révoqué et choisi le chemin de l’exil au Canada. Avec son épouse enceinte et ses deux enfants, il quittera le Cameroun le 24 septembre 2006 par voie terrestre, pour dit il épargner leurs vies menacées. Le Commissaire de police révoqué a décidé d’être candidat à la prochaine élection présidentielle de 2011 parce qu’il a selon lui, un projet politique original à proposer au peuple camerounais. Il voudrait précipiter le départ à la retraite de Paul Biya, afin d’éviter aux Camerounais l’incertitude et la peur qui pourront les animer si le Président Paul Biya venait à mourir au pouvoir comme c’est le cas actuellement au Gabon. Il dit avoir la certitude de battre le candidat sortant aux prochaines élections, même dans ce qu’il considère être ses bastions, surtout dans son propre village à Mvomeka. Pour ce qui est de son programme de campagne, le jeune Commissaire de police révoqué parle d’une urgence : Rétablir l’ordre républicain en dotant le Cameroun d’institutions fortes qui seront à l’abri des manipulations des différents hommes politiques. Il confie à nos confrères du journal Le Messager que son programme politique s’articule autour de cent huit points qu’il soumettra à l’approbation du peuple.
Au cours de cette même interview, il parle du Candidat sortant de la gestion de ses biens etc. Il parle d’une prétendue fortune colossale du président Paul Biya, sans pour autant en révéler les chiffres, s’étant sans doute inspirer du Fameux rapport d’une ONG Française qui a récemment publié un rapport sur la prétendue fortune du chef de l’état Camerounais. Pour lui, Tous ceux qui sont interpellés dans l’Opération Epervier ou qui le seront plus tard, ont une histoire de complicité soit avec monsieur Biya, ou avec sa famille directe. Il parle d’Emmanuel Gérard Ondo Ndong qu’il aurait personnellement entendu dans ses services, Gilles Roger Belinga Urbain Olanguena Awono, ou encore Gervais Mendo Zé. Pourtant, toutes ces personnalités sont incarcérées dans le cadre de l’opération d’assainissement des m urs au Cameroun.
Des bandits à col blanc qui sont en train de » rendre gorge » comme l’avait si bien annoncé le Président de la République. Le jeune Commissaire de police révoqué a également parlé de » lobby homosexuel installé au pouvoir « , qui selon lui tenait à tout prix à légaliser et à contraindre la jeunesse à cette pratique au Cameroun.IL affirme avoir été sacrifié pour servir d’exemple à toute forme de rébellion. Le future Candidat à l’élection présidentielle de 2011 affirme d’ailleurs que la question de l’homosexualité fera partie des grands axes de sa campagne électorale. Mais la question que l’on se pose est celle de savoir si la loi camerounaise autorise à un exilé de se porter candidat à une élection présidentielle. Le jeune Commissaire révoqué qui semble avoir une maitrise des ficelles de la politique, devrait pourtant le savoir. En tout cas seul l’avenir nous le dira.