Le président gabonais Ali Bongo, actuellement assigné à résidence, appelle la population à « faire du bruit » après le putsch qui l’a renversé.
Les suites directes des événements de ce mercredi matin. Quelques heures après le coup d’État survenu après l’annonce des résultats du scrutin présidentiel au Gabon et la réélection d’Ali Bongo, celui-ci a été placé en résidence surveillée, ont annoncé les militaires putschistes à la télévision d’État. En parallèle, ceux-ci ont également annoncé l’arrestation de l’un des fils du président pour « haute trahison. »
Dans un message vidéo en anglais, M. Bongo dit être « à la résidence », alors que son épouse et son fils se trouvent dans des lieux séparés. C’est sa première manifestation publique après le coup d’Etat. En effet, un putsch a eu lieu au Gabon dans la nuit de mardi à mercredi 30 août. Juste après l’annonce de la réélection du président Ali Bongo, des putschistes militaires ont annoncé l’annulation du scrutin et la dissolution des institutions.
Pour la première fois depuis le coup d’État, le président élu, Ali Bongo, a donc donné de ses nouvelles. Le président de 64 ans s’est exprimé depuis sa « résidence surveillée »: il a appelé « tous les amis » du « monde entier » à « faire du bruit, encore et encore ». Ali Bongo explique que les militaires l’ont arrêté ainsi que sa famille. « Mon fils est quelque part, ma femme est ailleurs et je suis à la résidence en ce moment. »
Une dizaine d’actes, parmi lesquels l’acte OHADA et le nouveau code pénal, ont été remis vendredi aux procureurs généraux près des cours d’appel du Nord-Ouest et du Sud-Ouest
Le gouvernement camerounais vient de mettre à la disponibilité des tribunaux des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest une dizaine de textes législatifs traduits dans la langue anglaise. Ce geste survient en réponse aux revendications des avocats anglophones.
Il s’agit notamment de : l’acte uniforme du 17 avril 1997 relatif aux sociétés commerciales et aux groupes d’intérêt économique ; Loi uniforme du 17 avril 1997 relative au droit commercial général ; acte uniforme du 10 avril 1998 portant organisation de procédures simplifiées de recouvrement et mesures d’exécution ; loi uniforme du 10 avril 1998 organisant une procédure collective de compensation des dettes ; acte uniforme du 11 mars sur l’arbitrage ; Acte uniforme du 11 mars 1999 sur l’arbitrage ; le texte sur l’arbitrage du tribunal de commerce et de l’arbitrage du 11 mars 1999 ; acte uniforme du 24 mars 2000 relatif à l’harmonisation des comptes des entreprises.
Les procureurs généraux près des cours d’appel du Nord-Ouest, Njie Albert Ngandje, et du Sud-Ouest, Emile Essombè,ont reçu lesdits documents vendredi, 20 janvier 2017, des mains du ministre de la Justice Laurent Esso.
Si nous ne faisons rien pour lutter contre la disparition accélérée en cours de nos langues nationales, effectivement, le Cameroun sera réellement un pays « bilingue » en 2100. Nous ne parlerons plus que le français et l’anglais, aussi bien dans l’administration que dans nos familles.
Pour le moment, par bonheur, nous demeurons encore un pays non pas « bilingue » ainsi que le clament tels des perroquets, c’est-à-dire sans réfléchir, les gens, mais plutôt « multilingues », car les Camerounais parlent plusieurs langues à la fois. Le plus petit locuteur de notre pays, parle l’anglais ou le français, correctement, et baragouine l’autre, et en même temps une autre langue, celle de la communauté nationale à laquelle il appartient. Parfois, il en rajoute une quatrième qu’il comprend, voire même parle également.
L’unique manière de maintenir en vie les langues héritées de nos ancêtres qui existent encore au Cameroun à ce jour – mais pour combien de temps ? – est de les pratiquer, c’est-à-dire, les écrire, les lire et les parler. Actuellement, nous ne les écrivons presque plus, en conséquence ne les lisons non plus, et les parlons de moins en moins, même dans les cercles familiaux. Et même, pour ceux et celles qui les parlent encore, ils le font en les truffant de mots français ou anglais, dans une bouillabaisse indescriptible. Exemple : « je dis que, tu m’as vu le mbôm là ? Manyaka ! Mbana loba, moi je see seulement o sengi ? » ; Ou bien « ma kad naa, tu ne peux rien, il est trop fort, a ne nnemne ngul, bebelà ». Désastre !!!!!!!
Ce recueil de poésie a été à l’origine composé en langue éwôndô. Par la suite, certains des poèmes qu’il comporte ont été traduits en français. Il s’agit ainsi d’un livre bilingue, éwôndô/français. Le but recherché en le rédigeant, a été de démontrer aux Camerounais qu’il est possible d’écrire de la poésie, et par conséquent de la prose, du théâtre, des essais, etc., dans nos langues nationales.
Yaoundé
Ô toi mon ami
tes pieds as-tu déjà promenés à Yaoundé
dis-le moi
si ton âme n’y a jamais été
que je t’y emmène
tu verras des autos nombreuses
comme des fourmis
elles arrivent de partout
elles repartent de partout
elles sont noires
elles sont blanches
elles sont rutilantes
elles sont déglinguées
elles sont étincelantes
elles sont crasseuses
elles sont magnifiques
elles sont dégueulasses
tu en verras
de toutes sortes
etc.
Ongôl’éwôndô
a môé wama
ye ô kùi ya fôà Ongôl’éwôndô
kad mà
ngë wò bëkig kùi à wôé
më ke ai wo
wo ye yen bemetôa ane sùluk
bànà bà sò à li bànà bà sò à li
bànà bà ke à li bànà bà ke à li
bànà bà vin
bànà bà vié
bànà bà fum
bànà bë ne mimkpwàmàn
bànà bë ne bitùk
bànà bë ne mimfùbàn
bànà bë ne mvid
bànà bë ne menën
bànà bë ne mebòd
bànà bë ne abeñ
bànà bë ne abé
wo ye yën bemetôa
kàn ése
etc.
Dans le cadre dudit concours, les camerounais âgés d’au moins 30 ans au 31 mars 2016 doivent rédiger des nouvelles en français ou en anglais sur un minimum de dix pages
Les candidats au concours de littérature qu’organise le ministère camerounais des Arts et de la Culture (Minac) doivent remplir une fiche d’inscription qu’ils vont retirer dans les délégations régionales du département ministériel cité.Les candidats au concours de littérature qu’organise le ministère camerounais des Arts et de la Culture (Minac) doivent remplir une fiche d’inscription qu’ils vont retirer dans les délégations régionales du département ministériel cité.
Selon le Minac, Narcisse Mouellé Kombi, il s’agit à travers ce concours, d’inciter les jeunes camerounais à se lancer dans la création littéraire. Il est aussi question de donner la possibilité aux jeunes talents de se faire connaitre.
Le genre littéraire retenu pour ledit concours est la « nouvelle ». Les candidats âgés d’au moins 30 ans vont, après rédaction des dix pages exigées, déposer deux exemplaires dans les délégations régionales du Minac.
Il est question pour les candidats de rédiger en français ou en anglais un court récit dont l’intrigue est centré sur l’évolution psychologique du personnage central. La nouvelle qui peut varier entre 3 à 50 pages, se caractérise également par son dénouement ou « chute » qui force souvent le lecteur à procéder à une réinterprétation de l’histoire lue.
Les lauréats recevront leurs récompenses au cours du Salon du livre prévue du 02 au 06 juin 2016 à Yaoundé.
Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Arts et de la Culture. Droits réservés)/n
Le 20 mai, à son origine en 1972 inconstitutionnelle, est devenu depuis 1984 totalement illégale. En effet, la partie du Cameroun dit Français est indépendante depuis le 1er janvier 1960 sous la dénomination de »République du Cameroun ». Alors que la partie du Cameroun dit Anglais est indépendante depuis le 1er octobre 1961 sous la dénomination »Soutern Cameroon ». Ce jour 1er octobre 1961, les deux parties du Cameroun/Cameroon, alors devenues des pays distincts, décide par un acte politique, de fondre en un seul pays sous la dénomination de République Fédérale du Cameroun.
D’après les fondateurs de cette nouvelle république, scellent de manière définitive, l’existence de la république nouvelle, par une formule introduite dans la constitution d’avance écrite à Foumban, interdisant formellement de revenir de quelle que manière que ce soit, sur la forme fédérale de l’Etat ainsi constitué. »République du Cameroun ».
Sur l’inconstitutionnalité du référendum du 20 mai 1972
En contradiction caractérisée de la constitution d’alors, le Président Ahmadou Ahidjo fait tenir au Cameroun, un référendum qui justement touche la forme fédérale de l’Etat et accouche la République Unie du Cameroun. Le soin n’est même pas pris, à la rigueur, de consulter distinctement chaque partie prenante afin que le résultat de la consultation reflète la démographie de chacune des parties francophone et anglophone; et que si le OUI à la réforme du fédéralisme venait à être obtenue, qu’il ne soit pris en compte que si des deux côtés, ce OUI l’emportait distinctement d’au moins 51%. Ce qui n’a pas été le cas.
Sur l’illégalité de la République du Cameroun né en 1984
En 1984, par une simple loi voté par les Députés Rdpc, le remplaçant du Président anticonstitutionnelle Ahidjo, Nous nommons Biya Paul, la République du Cameroun est; par ladite loi, instituée. En quoi, cette république est-elle illégale? Il y a une notion en droit connue sous le terme »parallélisme des formes ». Elle voudrait que c’est l’autorité qui institue une règle qui, seule, ait le pouvoir de changer sa décision ou, à la limite, ce pouvoir peut revenir à l’autorité supérieure.
Et dans le cas d’espèce, relevons que la République Unie du Cameroun est instituée par un référendum qui, parce que relevant justement de la suprême légitimité du peuple, est au-dessus de toute autre structure de décision dans un pays. Sur cette base, au risque de nullité, une décision prise par une loi ne peut se substituer à celle dont le support est le référendum. Une autre, celle référendum.
La démarche intellectuelle ci-dessus nous permet de nous étonner de voir des gens étonnés de constater que depuis 1984, certains de nos concitoyens équilibrés de la zone anglophone, se considérant abandonnés en chemin, réclament à cors et à cri; à juste titre nous le soulignons, la reconstitution d’un Etat anglophone distinct de la »République du Cameroun » actuelle dont le maître d’ uvre, l’élève de l’autre, est tout simplement revenue sur l’appellation dont portait à son indépendance, la partie camerounaise devenue indépendante le 1er janvier 1960.
Le 20 Mai au Cameroun, une fête sans contenu avéré
Il nous est dit que le 20 mai, les Camerounais fêtent l’avènement de la »République Unie du Cameroun » née du référendum inconstitutionnelle de 1972. Or depuis 1984, cette République Unie a, illégalement, cessé d’exister. D’où la question: que fête-t-on donc au Cameroun, depuis 1985, le 20 mai de chaque année?
La réponse que je partage avec nombre de mes cohéritiers est: RIEN. Et qu’un peuple entier soit mobilisé un jour entier pour RIEN n’est-ce pas seulement débile? Que la solidarité de tous soit la garantie de la sécurité de chacun.
Humblement et en tout patriotisme.
C’est à la faveur du lancement de la 9ème édition de la semaine nationale du bilinguisme et de la 11e édition de la journée mondiale du bilinguisme.
Le 03 février 2014, a été lancée à travers les différentes régions du Cameroun, la semaine nationale du bilinguisme. Pour être en harmonie avec le rêve d’émergence du Cameroun à travers sa Vision 2035, les autorités en charge de l’enseignement ont choisi, pour cette neuvième édition, le thème : « Bilinguisme un atout pour un Cameroun émergent ». Des classes d’expérimentation d’un enseignement spécialisé bilingue ont été mises en place à l’instar de l’Enieg bilingue de Yaoundé, du lycée bilingue de Nkol Eton et du lycée bilingue d’Etoug Ebé, toutes dans la région du Centre. Au lycée d’Etoug Ebe, une source officielle a témoigné dans Cameroon Tribune d’une certaine qualité des élèves bilingues. «Les élèves des classes bilingues font preuve d’une extrême intelligence et de créativité. Résultat, nous avons enregistré 98% de réussite au Bepc session 2013 », indique-t-elle.
Outre les classes bilingues, de nombreuses initiatives institutionnelles sont mises en place pour encourager les Camerounais à parler les deux langues. Des centres linguistiques pilotes sont ainsi subventionnés par l’Etat pour résorber le déséquilibre dans l’usage de l’anglais et/ou du français. Indépendant depuis le 1er janvier 1960, et ayant hérité d’une double administration britannique et française, l’Etat a en effet adopté deux langues étrangères, le français et l’anglais, comme étant ses deux langues officielles. Cette configuration permet au Cameroun d’appartenir à la fois à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et au Commonwealth.