Tour cycliste Chantal Biya: dissensions entre le président de la fédération et le ministre

Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), dans un communiqué a instruit au président de la fédération camerounaise de cyclisme de maintenir la date initiale de début de la compétition.

La 19ème édition du Grand prix cycliste international Chantal Biya démarre sous un ciel ombrageux. Ce jour, 15 octobre, marque la cérémonie de présentation des équipes qui se tient à Dimako dans la région de l’Est. Un début de compétition tenue in extrémis.

En effet, c’est hier, 14 octobre que «le président de la fédération camerounaise de cyclisme, président de la commission centrale d’organisation du Grand prix cycliste international Chantal Biya, 19ème édition porte à la connaissance de la presse nationale et internationale ainsi qu’au public que la compétition reste prévue aux dates préalablement communiquées c’est-à-dire du 16 au 20 octobre 2019.»

Dans le même communiqué rendu public la veille du top départ de la compétition, Honoré Yossi, président de la fédération précise par ailleurs que la date de la cérémonie de présentation des équipes au Cameroun demeure inchangée et qu’elle se déroulera à Dimako, dans la région de l’Est.

-Tutelle-

La sortie d’Honoré Yossi est ainsi en exécution des instructions du ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep). «Tout en condamnant votre démarche irresponsable du fait accompli, je vous enjoins, par la présente, de remédier sans délai à cette situation afin que le programme que vous avez-vous-même établi et annoncé soit respecté. Je vous instruis également de vous abstenir à l’avenir de déclarations à la légère dans les médias, sans concertation préalable avec la tutelle, sur des sujets aussi important et sensibles, compte tenu du prestigieux nom de la très haute personnalité qui est associé à cet évènement», écrit le Minsep, Narcisse Mouelle Kombi, dans un communiqué signé du 14 octobre.

Dans cette missive, il reproche au président de la Fécacyclisme d’avoir sur un média, annoncé l’annulation de la cérémonie de présentation des équipes annoncée pour ce jour. Ce dernier sur les médias à justifier cette annulation par un manque de moyens financiers.

-Financement-

Le report, tout comme les justifications sont parvenus au ministre via «les médias et réseaux sociaux.» Situation que le ministre trouve «embarrassant et discourtois.» En ce qui concerne les fonds liés au Grand prix, «il vous a été rappelé que le financement du Grand prix ne ressortait pas de la compétence du Minsep, le budget de ladite compétition ayant par ailleurs fait l’objet d’un pré examen au Minsep et d’un examen, en votre présence, dans les services du Premier ministre. […] Vous en connaissez les procédures et vous avez une parfaite maîtrise des mesures et dispositions provisoires et conservatoires à prendre en attendant les hautes instructions habituelles de la hiérarchie», rapporte Narcisse Mouelle Kombi en référence à «la réunion préparatoire du 10 octobre 2019.»

En attendant que les deux personnalités accordent leur violon, le départ pour la première étape à Bertoua est prévu pour le 17 octobre pour Abong-Mbang dès 11h.

Le Grand prix Chantal Biya est une compétition cycliste annuelle instituée en 2001 au Cameroun. La course fait partie de l’Uci Africa Tour depuis 2006. Le tour porte le nom de Chantal Biya, l’épouse du président de la République Paul Biya.

Le Sénégal ne veut pas extrader Hissène Habré vers la Belgique

Avec ce refus, le pays d’Abdoulaye Wade risque de perdre 50 millions de dollars d’aide américaine

La justice du Sénégal a rejeté le mercredi 11 janvier pour vice de forme, la demande d’extradition en Belgique de l’ancien chef d’Etat tchadien Hissène Habré, poursuivi pour crimes contre l’humanité et réfugié à Dakar depuis sa chute en 1990, a confirmé le ministère de la Justice. La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar a rejeté la demande d’extradition de Hissène Habré en Belgique. Elle a estimé que la demande de la Belgique n’est pas conforme aux dispositions légales sénégalaises a affirmé un haut responsable du ministère. La Belgique n’a pas respecté la procédure, a-t-il indiqué sans plus de précision.

Un autre juge de la Cour d’appel de Dakar, a estimé qu’il y a vice de forme dans la demande formulée par la Belgique, sans non plus préciser lequel. Reed Brody, avocat membre de Human Rights Watch (HRW) et à la pointe des démarches pour faire juger Hissène Habré, a estimé que ce n’est pas un refus d’extradition en tant que tel. La justice sénégalaise a dit que les Belges n’avaient pas fourni l’original du mandat d’arrêt et d’autres documents. C’est un jugement purement technique qui laisse la porte ouverte à une nouvelle demande d’extradition belge, a affirmé M. Brody. Ce n’est pas un jugement définitif sur le bien-fondé de la demande, selon lui.

Avec cette situation, le Sénégal risque de perdre 50 millions de dollars d’aide des Etats-Unis en raison de son incapacité à juger ou extrader l’ex-chef d’Etat tchadien, Hissène Habré, a affirmé une ONG ouest-africaine. Plus de 25 milliards de francs CFA (50 millions de dollars) d’aide américaine du Sénégal risquent d’être totalement compromis par l’incapacité du Sénégal à juger ou extrader Hissène Habré conformément à ses obligations internationales, affirme cette ONG basée à Dakar, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), dans un communiqué. Selon cette ONG, le Congrès américain avait décidé en décembre d’octroyer cette aide au Sénégal, mais des congressistes sont préoccupés par le fait que M. Habré n’a toujours pas été extradé pour être jugé pour crimes contre l’humanité. Ils ont demandé à la Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, de soumettre avant le 6 février un rapport au Congrès sur les dispositions prises par le gouvernement sénégalais en faveur de la traduction de Hissène Habré en justice, selon la même source. La Raddho regrette qu’une aide aussi utile pour le Sénégal soit compromise à cause du manque de volonté des autorités sénégalaises de faire avancer le dossier Habré. Elle demande à Dakar de respecter ses obligations internationales en extradant Hissène Habré en Belgique dans les meilleurs délais.

Le 8 juillet, le gouvernement sénégalais avait annoncé qu’il allait expulser M. Habré au Tchad où il a été condamné à mort par contumace avant de revenir 48 heures plus tard sur sa décision, à la demande de l’ONU. Abdoulaye Wade a affirmé que le Sénégal n’avait pas refusé de juger Habré, mais ne disposait pas de juridiction ad hoc pour le faire et avait donc renoncé à tenir un procès à Dakar. La Belgique a lancé en septembre 2005 un mandat d’arrêt international contre Hissène Habré pour violations graves du droit humanitaire international et fait une demande d’extradition. Cette procédure se base sur une plainte déposée en 2000 par un Belge d’origine tchadienne, en vertu d’une loi belge dite de compétence universelle pour les crimes de droit international qui autorise les tribunaux à se saisir d’un tel dossier dès lors qu’un ou des citoyens de nationalité belge sont concernés ou que l’auteur présumé se trouve sur le territoire belge. Hissène Habré avait été renversé par l’actuel président tchadien Idriss Deby Itno qui, après avoir été un de ses proches était entré en rébellion avant de provoquer sa chute.

Hissène Habré, poursuivi pour crimes contre l’humanité est réfugié à Dakar depuis sa chute en 1990
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Communiqué de la Fécafoot relatif à l’annulation du match amical Algérie – Cameroun

Par le Secrétaire Général de la Fécafoot, Tombi A Roko

Le match Algérie – Cameroun prévu le mardi 15 novembre 2011 à Alger a été annulé en raison des revendications des joueurs de la sélection nationale fanion, Les Lions indomptables, portant sur le paiement des primes de présence à ce stage.

La prime de présence a été instaurée en décembre 2005 par le ministre des Sports et de l’Education Physique de l’époque, Philippe MBARGA MBOA, face au caractère jugé dérisoire de la prime olympique en vigueur lors des regroupements de la sélection nationale fanion et payée par le ministère des Sports.

En raison de lenteurs administratives, la mise à disposition par le Ministre des Sports des primes exigées n’est intervenue que le lundi 14 novembre. Malgré cela, les joueurs ont signifié leur refus de se rendre à Alger pour disputer le match amical.

Pourtant au moment du paiement de la prime de participation à LG Cup un accord avait été trouvé avec le capitaine de l’équipe, Samuel ETO’O, pour que de façon exceptionnelle la FECAFOOT paie la prime de présence aux joueurs ou à leurs mandants une fois de retour à Yaoundé.

En effet, lors des regroupements sanctionnés par un match amical conclu avec en sus cachet à reverser à la partie camerounaise, les joueurs reçoivent une prime équivalant à la moitié du cachet global perçu par la FECAFOOT

Pour le cas de la LG Cup disputé au Maroc, sur une enveloppe globale de 150.000 dollars, 80.000 ont été libérés pour le paiement de primes de participation à tous les joueurs présents. Une prime effectivement perçue par tous ceux présents au Maroc.

La FECAFOOT se réserve le droit de tirer toutes les leçons et conséquences de la situation ainsi créée.


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Coopération: 2 milliards de dette camerounaise annulés par la Chine

Le ministre des finances et l’ambassadeur de Chine au Cameroun ont signé le 13 Août à Yaoundé le protocole y relatif

Soutenir la lutte contre la pauvreté au Cameroun
Pour Xue Jinwei, l’ambassadeur de chine au Cameroun, le protocole d’accord signé fait partie de la réalisation, de la promesse fait par le gouvernement chinois de l’annulation des dettes gouvernementales liées aux prêts sans intérêt arrivant à échéance à la fin de 2009, des pays pauvres et très endettés (PPTE), dont fait partie le Cameroun, et des pays les moins avancés (PMA) africains qui ont des relations diplomatiques avec la Chine. A l’issue de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE en avril 2006, le Cameroun avait bénéficié de la majorité de ses partenaires au développement, d’un allègement de dettes à hauteur d’un montant global de 2.000 milliards de francs CFA. La République populaire de Chine s’était engagé à y contribuer par une annulation du stock de la dette un montant de 17 milliards de francs CFA. Il s’agit de fonds issus des prêts consentis par ce partenaire (la Chine), pour financer de nombreux projets du Cameroun, tels que le barrage hydroélectrique de Lagdo, localité située non loin de Garoua, la principale ville de la région du Nord du cameroun, le Palais des congrès de Yaoundé et d’autres dans les secteurs socioculturels et agricoles, a expliqué M. Essimi Menye, ministre camerounais des finances. En réalité loin de toute relation privilégiée avec le Cameroun, cette annulation de dette par la chine est une première concrétisation du Plan d’action de Charm el-Cheikh qui court de 2010 à 2012, et qui avait été adopté lors de la quatrième conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine tenue en novembre 2009 en Egypte et dans lequel le gouvernement chinois a présenté une série de nouvelles mesures, visant au renforcement de cette coopération pour les trois années à venir.

Une annulation sans effet significatif
Dans le cadre de la mise en uvre de ces mesures, en vue de promouvoir la coopération sino-camerounaise, le gouvernement chinois a élaboré une série de nouveaux projets de coopération que nous attendons à réaliser avec les ministères compétents du Cameroun, a précisé l’ambassadeur de Chine, indiquant que ces mesures s’inscrivaient dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. Il apparait de façon bien voilé que les annulations de dettes chinoises sont soumises à la principale condition de la poursuite de la coopération. Seulement jusqu’ici, le Cameroun est perdant dans cette coopération avec ce partenaire privilégié. 3ème fournisseur du Cameroun, la chine n’est que le huitième client de ce dernier. D’un autre côté, lorsqu’on prend la totalité des remises consenties par la Chine à son partenaire camerounais, elle ne représente que 17 milliards de francs CFA, ce qui ne signifie pas grand chose comparé au déficit commercial sur le commerce sino-camerounais (près de 80 milliards) et qui bénéficie à la Chine. D’un autre côté, la coopération avec la Chine porte peu sur des secteurs à fortes valeurs ajoutées. Mis à part l’agriculture dont les produits sont parfois en grande partie réexportés en chine, les autres formes de coopération portent sur la réalisation d’infrastructures, parfois sans véritables transferts de technologie. Or en raison de l’expansion que connait aujourd’hui l’économie chinoise et son association de fait au dollars américain, il y a fort à parier qu’au moment du remboursement de l’ensemble des financements qui aujourd’hui rentrent dans le cadre du partenariat privilégié, le Cameroun paiera deux voir trois fois plus que les montants actuellement empruntés.


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