Englebert Zoa Etundi, le choix du Cameroun pour l’ASECNA

Le pays le propose pour diriger  l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (ASECNA). Sa candidature est portée à l’attention des Etats membres de l’ASECNA.

Les dix-huit Etats membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA)vont bientôt élire un nouveau directeur à la tête de cet établissement public. Fort de plus de 30 ans d’expérience dans l’aviation civile, le Cameroun propose la candidature d’Englebert Zoa Etundi.

Englebert Zoa Etundi est titulaire d’un MSc. Diplômé de l’Université de Surrey au Royaume-Uni et candidat au doctorat à l’Université du Québec à Montréal, a été membre du Conseil de l’OACI de 2008 à 2016 et pendant son mandat, il a été premier vice-président du Conseil , Vice-président du Plan AFI et Président du Comité du transport aérien de l’OACI.

En tant qu’expert des services de navigation aérienne, il a audité des pays tels que: le Sénégal, la République centrafricaine, le Gabon, la République démocratique du Congo, le Soudan, le Swaziland, l’Éthiopie, le Rwanda et l’Angola dans le cadre de l’aviation civile.

D’octobre 2013 à octobre 2016, Englebert Zoa Etundi a représenté la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, RD Congo, Guinée équatoriale, Gabon et Sao Tomé-et-Principe) en tant que représentant régional auprès le Conseil de l’OACI.

Avant de servir sur la scène internationale, il a servi à l’Autorité de l’aviation civile du Cameroun dans différentes fonctions telles que l’inspecteur général adjoint des services de navigation aérienne, directeur adjoint de la supervision de la sécurité des services de navigation aérienne, coordonnateur du centre de formation et expert régional de la sécurité aérienne de la Banque mondiale.

Le candidat camerounais sera en compétition avec d’autres candidats de Mauritanie, du Niger (actuel occupant du poste) et de la République centrafricaine. Les élections sont prévues pour le 14 septembre 2020 à Dakar, au Sénégal.

Edgard Alain Mebe Ngo’o désigné président des ministres de l’Asecna

Par cette installation samedi, le ministre camerounais des Transports a pris les rênes de cette instance, en remplacement du Mauritanien Ahmed Salem Ould Abdarraouf

Le ministre camerounais des transports (MINT), Edgard Alain Mebe Ngo’o est le nouveau président du comité des ministres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). Il a été installé samedi, 30 juillet 2016, à l’issue de la 59e réunion des Instances Statutaires.

Edgard Alain Mebe Ngo’o, ministre camerounais des Transport, remplace le mauritanien Ahmed Salem Ould Abdarraouf. Il a reçu le fanion de l’instance des mains de son prédécesseur et s’est alors engagé à assumer avec «efficacité» et en «s’appuyant sur ses collègues ses responsabilités à la tête de l’instance de décision de l’Asecna.

Le Comité des ministres de l’Asecna est l’instance suprême d’orientations et de décisions, composé des ministres en charge de l’aviation civile des 18 Etats-membres à l’instar du Cameroun, Bénin, Centrafrique, Burkina Faso, Congo, France et Tchad.

Cette instance définit la politique générale et tarifaire de l’agence, examine et approuve les plans d’investissements à moyen terme.

Edgard Alain Mebe Ngo’o, photo d’illustration
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Le Camerounais Salomon Mbella Mbella candidat au poste de DG de l’Asecna

Les élections du prochain directeur général et du PCA de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar auront lieu en novembre 2016

Le ministre camerounais des Transports (Mintrans), Edgard Alain Mebe Ngo’o, s’est entretenu lundi, 13 juin 2016, avec le président du Conseil d’administration (PCA) de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (Asecna), Jean-François Thibault. Au menu des sujets évoqués entre les deux parties : l’organisation des élections du prochain directeur général de l’Asecna et du prochain PCA de l’agence qui auront lieu en novembre prochain.

Pour l’actuel PCA arrivé en fin de mandat, cette élection devra se passer dans les meilleures conditions possibles, « en respectant soigneusement les textes ». En rappelant que le Cameroun préparait une rencontre statutaire du 25 au 30 juin prochain, Edgard Alain Mebe Ngo’o a fait savoir que le pays se prépare également à défendre sa candidature au poste du directeur général de L’Asecna.

Selon le Mintrans, Pierre Salomon Mbella Mbella – comptant 34 ans d’expérience dans la sécurité aérienne – a été désigné officiellement par le président de la République Paul Biya « candidat pour le compte du Cameroun ».

Autre information à retenir au sortir de l’audience accordée au PCA de l’Asecna, Edgard Alain Mebe Ngo’o est le prochain président du Comité des ministres de l’Asecna. Il prendra la relève au cours d’une réunion traditionnelle prévue au mois de juillet prochain pour un mandat d’un an.


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Plus de 4 milliards de F pour la modernisation de l’aéroport de Douala

Le prêt, qui est de l’Agence française de développement (AFD), permettra de réfectionner l’aérogare, notamment les travaux de génie civil et d’électricité sur la piste d’atterrissage

L’Agence française de développement (AFD) a octroyé un prêt de 4,4 milliards de francs CFA au Cameroun pour la modernisation des installations de l’aéroport international de Douala, apprend-t-on auprès des Aéroports du Cameroun (ADC).

Ce financement permettra de réfectionner l’aérogare, notamment, les travaux de génie civil et d’électricité sur la piste d’atterrissage mais également la rénovation du bâtiment principal et des installations connexes.

Des travaux qui coûteront plus de 5 milliards de francs CFA dont une partie supportée par les ADC, devraient déboucher sur le relifting des installations de cette place aéroportuaire construite il y a une trentaine d’années.

Selon l’Agence pour la sécurité et la navigation aérienne (Asecna), les aéroports du Cameroun ont enregistré plus de 2 pourcent de hausse du trafic pendant l’année en cours, l’aéroport de Douala étant le principal hub non seulement pour le Cameroun mais aussi pour l’ensemble de la sous-région Afrique centrale.


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L’Afrique n’est plus « le réservoir des avions poubelles », selon l’Asecna

De nombreuses compagnies investissent de plus en plus dans des engins neufs, a affirmé jeudi à Dakar le patron de l’Asecna

L’Afrique n’est plus « le réservoir des avions poubelles » et de nombreuses compagnies du continent investissent de plus en plus dans des engins neufs, a affirmé jeudi à Dakar le patron de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna).
« L’Afrique, jusqu’à un passé récent, était le réservoir des avions poubelles parce que, tout comme les véhicules, notre pouvoir d’achat ne nous permettait pas d’acquérir des véhicules neufs ou des engins neufs. (…) Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, heureusement », a affirmé le directeur général de l’Asecna, Amadou Ousmane Guittèye, lors d’une rencontre avec l’Association de la presse étrangère au Sénégal (Apes).

L’Asecna, créée il y a 55 ans, regroupe 17 pays africains et la France. Elle gère un espace aérien de 16,1 millions de km2. Dans le passé, pendant que « les pays développés d’une manière générale étaient de plus en plus exigeants sur la qualité de l’environnement, donc la protection des normes de bruits, de nuisances – qu’elles soient sonores ou les pollutions diverses de l’environnement, (…) l’Afrique, en son temps, n’était pas très regardante sur ces questions », mais la donne a changé aujourd’hui, a dit M. Guittèye.

Selon lui, la prise de conscience a été favorisée notamment par les accidents mettant en cause des avions « déclassés » dans les pays développés parce que ne répondant plus aux normes internationales, et les investissements de plus en plus coûteux requis pour l’entretien de ces appareils.

« Il n’y a pas de secret: si vous prenez de la vieillerie, la maintenance devient beaucoup plus coûteuse, beaucoup plus délicate. (…) Cela a amené certaines compagnies à changer complètement de cap », et aujourd’hui, « des compagnies comme Ethiopian Airlines, Kenya Airways, Royal Air Maroc, South African Airways, font des efforts importants pour acquérir de nouveaux aéronefs », a-t-il expliqué.
En outre, a-t-il ajouté, l’Afrique a aujourd’hui une meilleure « capacité de supervision de la sécurité de la part des autorités d’aviation civile ».

Amadou Ousmane Guittèye a par ailleurs tempéré les affirmations selon lesquelles l’Afrique enregistrait plus d’accidents du transport aérien qu’ailleurs dans le monde, en expliquant qu’elles se fondaient généralement sur des chiffres recoupant des réalités différentes.
« Il faut relativiser les choses. (…) Si vous prenez un million de départs d’aéronefs et que vous avez un accident, ce n’est pas la même chose qu’un accident (enregistré) pour 100.000 mouvements », a dit M. Guittèye.

« C’est comme ça que les statistiques de l’Afrique se retrouvent à des proportions vraiment inacceptables, alors qu’en valeur absolue, ce n’est pas grand chose », a-t-il dit. Selon lui, la région controlée par l’Asecna enregistre en moyenne 480.000 mouvements d’avion par an.

« Il n’y a pas de secret: si vous prenez de la vieillerie, la maintenance devient beaucoup plus coûteuse », indique l’Asecna
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