Championnats d’Afrique d’athlétisme : le Cameroun fait son bilan

La vingt-deuxième édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme a pris fin ce dimanche 12 juin. A l’heure du bilan, Emmanuel Eseme, Nora Monie Atim et Véronique Kossenda ont fait honneur au Cameroun.

Au bout de ces cinq journées de compétitions au stade de Côte d’Or de lIe Maurice, c’est le Kenya qui termine en tête du tableau de médailles avec un total de 10 médailles d’or, devant l’Afrique du Sud qui récolte 9 médailles d’or. Ces deux grandes nations de l’athlétisme africain ont, en effet, largement dominé cette édition mauricienne en récoltant, 19 des 45 titres en compétition. Onze pays se partagent les 26 médailles d’or restantes.

Au-delà de cette belle performance du Kenya, l’image de cette dernière journée de compétition, reste sans conteste la victoire de Letsile Tebogo dans la finale du 200m. En effet, le nouveau prodige Botswanais a survolé la finale du demi-tour de piste en 20.26 (3,0 m/s), alors qu’il a complètement coupé son effort dans les derniers vingt mètres de course. Il devance ainsi le Camerounais Emmanuel Eseme (20.61), alors que le Sud-Africain Clarence Munyai décroche le bronze en 20.69.

Ainsi donc le Cameroun a fait bonne figure et un saut au classement au cours de cette dernière journée en engrangeant deux médailles (soit une en argent et une en bronze). Classée 8ème lors du concours de saut en longueur, Véronique Kossenda, dans son épreuve de prédilection, le triple Saut a gagné son pari en s’offrant, avec un bond mesuré à 13m35 la troisième place, synonyme de médaille de bronze.

La seule fausse note est à mettre à l’actif de Linda Angoulou qui en terminant sa course au quatrième sur 400m haies, elle finit au pied du podium. Au finish, le Cameroun, qui s’est vu attribuer l’organisation des 23ème Championnats d’Afrique en 2024, se classe  14ème  avec trois médailles dont : deux médailles d’argent : Nora Monie Atim (disque), Emmanuel Eseme (200m) et  une médaille de bronze par Véronique Kossendra au triple saut.

Un bilan bien meilleur que celui de l’édition précédente à Asaba au Nigeria en 2020 d’où le Cameroun est rentré avec une seule médaille d’argent remportée par Germaine Abessolo Bivina au 200m.

Classement final

  1. KENYA:  10 Or -05 Arg- 08 Brz.
  2. RSA: 09 Or -13 Arg -14 Brz
  3. NGR:05 Or- 03 Arg -03 Brz
  4. ALG: 5Or-3 Arg-1 Brz
  5. ETH: 4Or- 6Arg- 4 Brz.

 

Cameroun : Nora Monie Atim en argent au championnat d’Afrique d’athlétisme

Elle a obtenu sa médaille au concours de lancer de disque avec un jet mesuré à 54m44. Nouveau record national. 

Vendredi 10 juin 2022 restera à jamais une date inoubliable pour Nora Monie Atim. Elle s’est particulièrement distinguée lors des championnats d’Afrique d’Athlétisme qui se dispute en ce moment en Ile Maurice. C’est de haute lutte que notre compatriote a remporté la médaille en argent au concours de lancer de disque avec un jet mesuré à 54m44. Avec cette performance, la native du Nord-Ouest a battu le record camerounais qui était détenu depuis 32 ans par Jeanne Ngo Minyemeck.

Après trois jours de compétition, le Cameroun est dans le  top 15 des meilleures nations grâce à la médaille d’argent remportée par Nora Monie Atem. La championne camerounaise de 24 ans était en piste ce jour-là, à côté de Raissa Pauline Ngoupouo et Véronique Kossendra qui étaient engagées au concours de saut en longueur. La première a fait son meilleur saut mesuré à 5.64, insuffisant pour bénéficier des trois sauts supplémentaires, elle se classe 12eme.

Véronique Kossendra quant à elle, grâce à un bond de 5m86 au troisième essai, se qualifie pour la finale. Lors de ses trois essais supplémentaires elle ne fait pas mieux qu’au saut précèdent et fait même un essai nul au dernier où elle essaie de tout mettre. Elle termine ainsi huitième avec comme meilleur essai 5.86 derrière deux Burundaises, parmi lesquelles la médaillée d’or d’Afrique avec un saut de 6.42, trois Sud-africaines, une marocaine et une égyptienne.

Cameroun – J.0 de Tokyo : l’athlète Emmanuel Eseme éliminé au 200m

Avec un temps de 20’65 secondes, le sprinteur a perdu à l’étape des séries du 200 mètres. Il remet en cause sa préparation.

Invité aux jeux olympiques, Emmanuel Eseme sort à l’étape des séries. L’athlète camerounais a effectué un temps de 20’65 secondes sur le trajet de 200 mètres.

«C’est une compétition, il y a des jours où on gagne et des jours où on perd. C’est vrai que 20’65 secondes, ce n’est pas mon ‘‘personnal best’’; j’ai déjà eu à faire mieux que ça. Initialement, j’étais très stressé. Mais quand je me suis rendu compte que je suis dans la course, je mène la course, je ne sais pas: j’ai paniqué ou bien c’est la fatigue, je ne sais vraiment pas», s’est-il expliqué au micro de la CRTV Radio. Il ajoute que : « Si la préparation à ces jeux était beaucoup plus encadrée, je pense que j’aurais pu faire mieux. La préparation n’a pas été la meilleure qu’il soit».

Un seul athlète reste en course sur les 12 qui constituaient la Cameroon olympic team.  Il s’agit de la lutteuse Emilienne Essombe Tiako (lutte), porte-étendard du pays). Emilienne Essombe Tiako combattra le 5 août aux environs de 3h30 du matin.

JO 2020 : deux athlètes camerounais encore en lice

Il s’agit d’Emmanuel Esseme en athlétisme (200 mètres) et Emilienne Essombe Tiako (lutte).

Le sprinteur Emmanuel Esseme (200 mètres) entre en course ce 3 août 2021. Un bon résultat créerait la surprise quand on sait que l’athlète bénéficie d’une invitation pour ces jeux.

Par contre, l’ultime espoir de médaille du Cameroun, c’est Emilienne Essombe Tiako (lutte). Le porte-étendard de notre pays va combattre le 5 août 2021. Avec  Emmanuel Esseme, ils sont les deux camerounais encore en course dans ces Jeux olympiques de Tokyo au Japon.

Car les neuf autres représentants du pays  ont été éliminés. Il s’agit de Sarah Nana Haffou (tennis de table) Vanessa Mballa AtanganaArrey Sophina (judo); Wilfried Seyi, Albert Mengue Ayissi, Maxime Yegnong (boxe); Yves Charly NdjoumeElisabeth Milanesi (natation) et Jeanne G. Eyenga (haltérophilie).

Mondiaux d’athlétisme : Auriol Dongmo disqualifiée

L’athlète camerounaise a manqué la compétition de lancer de poids aux championnats du monde de Londres à cause de problèmes consulaires.

C’est une chance de médaille définitivement perdue par le Cameroun à Londres. Auriol Dongmo, récemment médaillée d’or aux jeux de la Francophonie, n’aura pas pu participer aux championnats du monde qui se déroulent actuellement en Angleterre, à cause de problèmes consulaires.

Selon les informations qui nous sont parvenues, l’athlète n’aurait pas pu avoir un visa à temps pour honorer le rendez-vous sportif, alors qu’elle était en préparation au Portugal. « Il y a eu des problèmes de visas et certains athlètes ont raté la compétition. Il y a un seul jour de demande de visa à Lisbonne et elle ne le savait pas. C’est tous les vendredis. Nous avions mis toutes les chances de notre côté en demandant un visa express et en intervenant sur place à Londres« , a affirmé le secrétaire général de la Fédération camerounaise d’athlétisme Charles Kouoh Kotte à nos confrères du quotidien Cameroon Tribune.

L’incident a eu pour conséquence, l’absence d’Auriol Dongmo aux éliminatoires de l’épreuve de lancer de poids féminin qui se sont déroulés mardi dernier. Elle était pourtant un espoir de médaille, ceci d’autant plus que des 30 participantes à cette compétition à Londres, la meilleure performance lors des qualifications est venue de la chinoise Lijao Gong qui a effectué un lancer de 18m97, soit 60cm de plus que le record personnel d’Auriol Dongmo qui est de 18m37. Par ailleurs, la qualifiée ayant eu la plus faible performance a effectué un lancer de 17m79.

Jeux de la Francophonie 2017 : déjà 9 médailles pour le Cameroun

L’athlétisme et la lutte sont, pour l’heure, les seules disciplines pourvoyeuses de médailles à l’équipe Cameroun.

Les cinq premiers jours de compétition aux jeux de la Francophonie d’Abidjan ont pu donner du sourire à la team Cameroun qui est déjà assurée de ne pas rentrer bredouille à la maison. Les représentants du Cameroun ont, en effet, pu, grâce à l’athlétisme et à lutte, glaner pas moins de 9 médailles dont deux en or.

En lutte tout d’abord, le Cameroun, même en l’absence des meilleures lutteuses du moment, Rebecca Muambo et Ali Annabel Laure, a pu s’illustrer grâce à 3 autres athlètes. Il s’agit de Joseph Emilienne Essombè Tiako qui a fait mieux que lors des Jeux de 2013 en montant sur la plus haute marche du podium dimanche. Pour cela, la lutteuse de 29 ans a pris le dessus sur la Sénégalaise Safietou Goudiaby, 3-1, chez les 58 kgs. Comme elle, Berthe Emilienne Etane Ngolle a lutté et a arraché le bronze en battant l’Ivoirienne Maria Ouattara (10-0) chez les 63 kg, tandis que Gertrude Yondo remportait elle aussi le bronze et Sino Guemde l’argent en 75kg.

En athlétisme, la porte-étendard du pays, Sandrine Mbumi, s’est adjugée la médaille d’argent en finale du triple saut avec un bond de 13m48, tout comme Djoumessi Temfack au saut en hauteur, avec une performance de 2m18. Avec trois athlètes alignées en finale du 100m dames, Abdoullahi Labarang, Appes Ekanga Fanny et Marie Gisèle Eleme Asse, le Cameroun avait multiplié ses chances. Et cela a payé puisque Marie Gisèle Eleme Asse a remporté également l’argent en 11’59. Le trio de sprinteuses a récidivé en s’adjoignant les services de Germaine Abessolo Bivina pour décrocher l’argent au 4*100m dames en 45’23. Cependant, la plus grosse performance est venue d’Auriol Dongmo, qui a brillamment remporté la médaille d’or au lancer de poids ce 25 juillet.

Des performances qui offrent de belles perspectives pour la suite de la compétition qui s’achève le dimanche 30 juillet prochain.

Médailles d’or : 2

Médailles d’argent : 5

Médailles de bronze : 2

 

 

Jeux de la Francophonie 2017 : Auriol Dongmo effectue un lancer en Or

L’athlète camerounaise a remporté la médaille d’or au lancer de poids lors de la finale de la discipline aux jeux de la Francophonie Abidjan 2017.

A 27 ans, Auriol Dongmo Mekemnang vient une nouvelle fois d’inscrire son nom au tableau des spécialistes du lancer de poids dans notre pays. La native de Ngaoundéré vient en effet de décrocher l’or aux jeux de la Francophonie qui se déroulent actuellement à Abidjan avec un jet de 17m68.

C’est en 2009 que cette athlète née le 3 août 1990 apparait sur le devant de la scène sportive nationale, lorsqu’elle devient championne du Cameroun pour la première fois. Le début d’une série de titres qui la voit notamment être médaillée d’or aux jeux africains en 2011 (16m03) et en 2014 (16m84) à Marrakech au Maroc.

Le 9 août 2015, Auriol Dongmo remporte les championnats d’Afrique centrale avec un jet à 16,82 m et en septembre elle conserve son titre aux Jeux africains de Brazzaville en portant son record à 17,21 m. Le 28 mai 2016, elle remporte le concours à Oordegem-Lede grâce à un lancer à 17,72 m et en mai dernier, elle décrochait une nouvelle médaille d’or aux jeux de la solidarité islamique.

Avec une 12e place aux Jeux Olympiques de Rio de 2016, compétition au cours de laquelle elle a inscrit son propre record (17m92), nul doute que la sportive de l’année au Cameroun en 2012, ne nous réserve encore de nombreuses médailles qui feront comme à chaque fois, plaisir au public camerounais.

Françoise Mbango: « le Cameroun n’est plus capable de produire des athlètes de niveau international »

Interviewée par MamAfrika, la double médaillée olympique donne son appréciation de l’échec du Cameroun aux J.O de Rio 2016 et parle de ses projets

C’est une double championne olympique épanouie et radieuse que la rédaction de MamAfrika TV a suivi pendant quelques jours à Yaoundé. Le moins qu’on puisse dire est que c’est une femme active que nous avons rencontré dans sa villa, localisée dans le Nord-ouest de la capitale Camerounaise. Nous profitons de son il d’expert pour dresser le bilan de la participation de la Team Cameroon aux Jeux olympiques de Rio, de ses projets et de bien d’autres sujets encore.

Bonjour Françoise Mbango, Comment allez-vous ?
Françoise Mbango : Bonjour et merci de m’offrir l’opportunité de m’exprimer dans vos colonnes. Je vais bien merci.

Ça fait quelques années déjà que vous avez raccroché les pointes, comment vous sentez-vous alors que se tiennent actuellement les Jeux Olympiques de Rio ?
FM : Les Jeux Olympiques représenteront à jamais le point culminant de ma carrière. Je suis forcément émue lorsque je regarde les athlètes en compétition. J’ai suivi avec une attention particulière les performances de la délégation Camerounaise et j’ai regardé avec un intérêt certain le triple saut féminin, discipline qui m’a révélée au monde et fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Mon record olympique n’a pas été battu à l’occasion de ces jeux. L’Afrique et le Cameroun détiennent toujours le record olympique. C’est une satisfaction personnelle.

Il y a plusieurs jours la délégation camerounaise s’est envolée à Rio sans vous, certains ont été surpris de votre absence, y-avait-t-il une raison objective à cela ?
FM : Il y a eu deux compétitions sportives majeures récemment. Les Jeux Africains d’Afrique Sud puis les JO maintenant. J’ai manifesté de façon constante et explicite auprès de qui de droit mon intérêt à m’investir aux cotés des athlètes afin de partager avec eux ma longue et riche expérience de ce type d’évènement. Mon pouvoir est d’offrir mes services, c’est à d’autres que revient celui de décider. C’est dans ce sens aussi que j’ai déposé au courant du mois de Juin soit deux mois avant le début des Jeux, une offre de service au Comité national olympique du sport camerounais. Cette offre n’a pas retenue leur attention. Cela ne me décourage pas bien au contraire puisque dans la foulée j’ai déposé d’autres offres de service dans d’autres administrations dont je tairais le nom pour l’instant. Que personne ne vous fasse croire que je ne m’investis pas, je ne demande qu’à m’investir pour transmettre aux jeunes mon vécu et mon expérience.

Quel a été l’accueil réservé à vos offres de service ?
FM : A ce stade, ce qu’il m’a été donné de constater, c’est que, toute Françoise Mbango que je suis, rien ne m’est acquis, certaines portes se sont ouvertes, d’autres se sont fermées. C’est la loi en affaires parait-il.. Cela étant dit, peu importe du reste le lieu où je me trouve, j’encouragerai toujours mes jeunes frères et s urs. En les encourageant, c’est finalement le Cameroun que je sers comme je l’ai toujours fait. Avant les jeux, j’avais envoyé un message de soutien et d’encouragement à la délégation. C’est le même état d’esprit qui m’animait lorsque je suis allée encourager mes jeunes frères de la sélection nationale de football A’ de mon grand frère Rigobert Song Bahanag.

Il y quelques jours, j’ai participé à l’élection de Miss Cameroun, évènement qui célèbre à la fois la culture et la beauté de la femme Camerounaise. Hier encore, c’est à l’invitation de Mme Catherine Abena, ministre de la Promotion de la femme et de la Famille, que j’ai participé à une cérémonie célébrant la femme africaine.
Voyez-vous cher monsieur, je m’implique dans les causes qui me tiennent à c ur et les camerounais (es) devront s’habituer à me voir plus présente et plus active. Pour conclure, je profite de l’occasion que vous me donnez, pour informer tous les amateurs d’athlétisme et surtout les athlètes que je suis à leur service et qu’ils peuvent par conséquent, s’ils le souhaitent, me solliciter.

Mme Mbango quel bilan faites-vous de ces jeux olympiques ?
FM : Vous savez un bilan c’est toujours un exercice compliqué, mais utile. Il nous permet de façon structurée de comprendre ce qui a bien fonctionné, ce qui a moins bien fonctionné afin de définir des pistes d’améliorations. Chaque fédération devra faire le sien. Les dirigeants de la Team olympique devront aussi faire le leur.
Pour ce qui est du volet athlétisme, le constat à faire est simple, avec zéro médaille, c’est un échec, mais les athlètes ne sont aucunement en cause, ils ont fait ce qu’ils pouvaient avec les conditions dont ils disposaient. Je les félicite pour leur bel accomplissement et les invite à ne pas se décourager et à se remettre au travail.

Une fois qu’on l’a dit il faut se demander pourquoi, comment nous en sommes là.

Premièrement, il y a des données à considérer. De 2000 à 2016, le nombre d’athlètes ayant réalisé les minimas pour participer aux JO a diminué de plus de la moitié. Nous sommes passés de 10 en 2004 à 2 en 2012, 2016. Nous sommes passés d’une médaille d’or olympique en 2008 à zéro en 2012, 2016. Ce sont là pour moi les signes inquiétants d’un déclin qui si on y prend garde se poursuivra. Cela veut dire concrètement que le Cameroun n’est plus capable de produire des athlètes de niveau international. Nous devons essayer de comprendre pourquoi et prendre des mesures correctives.

Deuxièmement, si les athlètes ayant réalisé ces minimas ne bénéficient pas de l’encadrement optimal pour s’entrainer, pas lors de l’année olympique uniquement mais trois ou quatre ans avant, lorsqu’ils arrivent aux JO pour affronter les meilleurs au monde dans leurs disciplines respectives, sauf exploit, c’est mission impossible. Là également il faut essayer de comprendre pourquoi ils ne bénéficient jamais de conditions d’encadrement optimales prenant en compte les aspects physique, tactique et mental.

Certes c’est un bilan rapide, mais, j’attends des dirigeants de notre fédération qu’ils approfondissent ce travail d’analyse et de réflexion et qu’ils prennent les actions nécessaires pour entamer ce travail de reconstruction.

Bonjour Françoise Mbango, Comment allez-vous ?
Françoise Mbango : Bonjour et merci de m’offrir l’opportunité de m’exprimer dans vos colonnes. Je vais bien merci.

Ça fait quelques années déjà que vous avez raccroché les pointes, comment vous sentez-vous alors que se tiennent actuellement les Jeux Olympiques de Rio ?
FM : Les Jeux Olympiques représenteront à jamais le point culminant de ma carrière. Je suis forcément émue lorsque je regarde les athlètes en compétition. J’ai suivi avec une attention particulière les performances de la délégation Camerounaise et j’ai regardé avec un intérêt certain le triple saut féminin, discipline qui m’a révélée au monde et fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Mon record olympique n’a pas été battu à l’occasion de ces jeux. L’Afrique et le Cameroun détiennent toujours le record olympique. C’est une satisfaction personnelle.

Il y a plusieurs jours la délégation camerounaise s’est envolée à Rio sans vous, certains ont été surpris de votre absence, y-avait-t-il une raison objective à cela ?
FM : Il y a eu deux compétitions sportives majeures récemment. Les Jeux Africains d’Afrique Sud puis les JO maintenant. J’ai manifesté de façon constante et explicite auprès de qui de droit mon intérêt à m’investir aux cotés des athlètes afin de partager avec eux ma longue et riche expérience de ce type d’évènement. Mon pouvoir est d’offrir mes services, c’est à d’autres que revient celui de décider.

C’est dans ce sens aussi que j’ai déposé au courant du mois de Juin soit deux mois avant le début des Jeux, une offre de service au Comité national olympique du sport camerounais. Cette offre n’a pas retenue leur attention. Cela ne me décourage pas bien au contraire puisque dans la foulée j’ai déposé d’autres offres de service dans d’autres administrations dont je tairais le nom pour l’instant. Que personne ne vous fasse croire que je ne m’investis pas, je ne demande qu’à m’investir pour transmettre aux jeunes mon vécu et mon expérience.

Quel a été l’accueil réservé à vos offres de service ?
FM : A ce stade, ce qu’il m’a été donné de constater, c’est que, toute Françoise Mbango que je suis, rien ne m’est acquis, certaines portes se sont ouvertes, d’autres se sont fermées. C’est la loi en affaires parait-il.. Cela étant dit, peu importe du reste le lieu où je me trouve, j’encouragerai toujours mes jeunes frères et s urs. En les encourageant, c’est finalement le Cameroun que je sers comme je l’ai toujours fait. Avant les jeux, j’avais envoyé un message de soutien et d’encouragement à la délégation. C’est le même état d’esprit qui m’animait lorsque je suis allée encourager mes jeunes frères de la sélection nationale de football A’ de mon grand frère Rigobert Song Bahanag.

Il y quelques jours, j’ai participé à l’élection de Miss Cameroun, évènement qui célèbre à la fois la culture et la beauté de la femme Camerounaise. Hier encore, c’est à l’invitation de Mme Catherine Abena, ministre de la Promotion de la femme et de la Famille, que j’ai participé à une cérémonie célébrant la femme africaine.
Voyez-vous cher monsieur, je m’implique dans les causes qui me tiennent à c ur et les camerounais (es) devront s’habituer à me voir plus présente et plus active. Pour conclure, je profite de l’occasion que vous me donnez, pour informer tous les amateurs d’athlétisme et surtout les athlètes que je suis à leur service et qu’ils peuvent par conséquent, s’ils le souhaitent, me solliciter.

Mme Mbango quel bilan faites-vous de ces jeux olympiques ?
FM : Vous savez un bilan c’est toujours un exercice compliqué, mais utile. Il nous permet de façon structurée de comprendre ce qui a bien fonctionné, ce qui a moins bien fonctionné afin de définir des pistes d’améliorations. Chaque fédération devra faire le sien. Les dirigeants de la Team olympique devront aussi faire le leur.
Pour ce qui est du volet athlétisme, le constat à faire est simple, avec zéro médaille, c’est un échec, mais les athlètes ne sont aucunement en cause, ils ont fait ce qu’ils pouvaient avec les conditions dont ils disposaient. Je les félicite pour leur bel accomplissement et les invite à ne pas se décourager et à se remettre au travail.

Une fois qu’on l’a dit il faut se demander pourquoi, comment nous en sommes là.

Premièrement, il y a des données à considérer. De 2000 à 2016, le nombre d’athlètes ayant réalisé les minimas pour participer aux JO a diminué de plus de la moitié. Nous sommes passés de 10 en 2004 à 2 en 2012, 2016. Nous sommes passés d’une médaille d’or olympique en 2008 à zéro en 2012, 2016. Ce sont là pour moi les signes inquiétants d’un déclin qui si on y prend garde se poursuivra. Cela veut dire concrètement que le Cameroun n’est plus capable de produire des athlètes de niveau international. Nous devons essayer de comprendre pourquoi et prendre des mesures correctives.

Deuxièmement, si les athlètes ayant réalisé ces minimas ne bénéficient pas de l’encadrement optimal pour s’entrainer, pas lors de l’année olympique uniquement mais trois ou quatre ans avant, lorsqu’ils arrivent aux JO pour affronter les meilleurs au monde dans leurs disciplines respectives, sauf exploit, c’est mission impossible. Là également il faut essayer de comprendre pourquoi ils ne bénéficient jamais de conditions d’encadrement optimales prenant en compte les aspects physique, tactique et mental.

Certes c’est un bilan rapide, mais, j’attends des dirigeants de notre fédération qu’ils approfondissent ce travail d’analyse et de réflexion et qu’ils prennent les actions nécessaires pour entamer ce travail de reconstruction.

Êtes-vous prête à jouer un rôle actif dans ce travail d’analyse et de reconstruction ?
FM : Je suis ouverte et prête à servir mon pays là où il aura besoin de moi.

Françoise abordons maintenant les sujets qui fâchent, plusieurs compatriotes ont encore en travers de la gorge votre décision en 2010 de courir pour la France, qu’avez-vous à leur dire ?
FM : Je vous remercie de me poser cette question car elle me donnera l’opportunité de clore définitivement un sujet inutilement polémique que certains ressortent de temps en temps pour nuire à mon image en me faisant le faux procès d’avoir renoncé à ma nationalité administrative.

Primo, nationalité sportive et nationalité administrative sont deux choses différentes. Faire le choix d’une nationalité sportive ne correspond pas au renoncement de sa nationalité administrative.
Secundo, en matière de nationalité sportive, chaque fédération internationale (football, basket, athlétisme etc.) a ses propres règles. Finalement ce qui compte ce sont vos réalisations. Pour ma part j’ai déjà offert à mon pays, trois titres de vice-championne du monde, 2 médailles d’or olympiques, et un record olympique en cours, « qui dit mieux ? ».

Ayant aujourd’hui arrêté la compétition, c’est sur le terrain au Cameroun que j’entends apporter à la jeunesse l’expérience que j’ai acquise grâce à mon exceptionnel parcours dont je peux maintenant avec du recul mesurer la grandeur. Rien ne m’y prédestinait d’ailleurs, c’est grâce au travail à la persévérance et au patriotisme que j’y suis arrivée.

Pouvez-vous nous parler de la forme que prendra votre apport sur le terrain ?
FM : Depuis quelques semaines, je parcours les plateaux de télévision pour expliquer mes nouveaux défis. Après la difficile décision de mettre un terme à ma carrière, j’ai pris le temps de réfléchir profondément à ce qui m’intéresse et à ce qui pourrait réunir toutes mes passions, le Cameroun, ma famille et la jeunesse. M’inspirant du message de soutien que le président de le République, son Excellence Paul Biya m’avait adressé en 2004 après ma victoire d’Athènes, je le cite « Par cette performance héroïque, vous faites honneur à la jeunesse camerounaise et au mouvement sportif national », j’ai entendu un appel à peine voilé à continuer mon uvre au-delà des pistes d’athlétisme.

Après le temps de la réflexion, j’ai donc décidé de mettre deux structures complémentaires sur pieds. La première une fondation dont le nom est Africa Jump (qui se veut être ce révélateur et accompagnateur du potentiel qui sommeille en chacun de ces enfants, ici et ailleurs et bien au-delà en chacun de vous) uvre plus dans le domaine social. Elle comporte également un volet Mère-Enfant. La seconde 1408, coaching and Management incorporée au Québec à Montréal et dont la vision est de Transformer les ambitions de chacun en succès, opère dans le champ économique et a plus un caractère de cabinet de conseil. Ces deux structures qui comme vous pouvez le constater sont complémentaires correspondent parfaitement à ma personnalité.

Mon associé, mes collaborateurs et moi-même travaillons activement sur des projets qui ont déjà pour certains été présentés à des décideurs et parties prenantes intéressées. D’ici quelques mois s’il plait à Dieu, ils se matérialiseront et la jeunesse camerounaise pourra en profiter concrètement sur le terrain.
Ultimement, j’aurais accompli ma mission lorsque j’aurai de semer, distiller, inscris dans notre  »ADN » collectif les valeurs du succès. je crois fermement qu’il y a une façon de faire pour arriver au succès en sport qui est transposable à tous les secteurs de la vie.
Pour vous donner un statut complet, au niveau des deux structures nous sommes en phase de développement, nos sites internet sont en construction et nos bureaux provisoires sont ici dans mon domicile.

Si ce n’est pas indiscret, pouvez-vous nous parler du contenu de ces projets ?
FM : Malheureusement, je ne peux pas encore vous révéler le contenu. Toutefois, je peux vous dire qu’avec 1408 ou Africa Jump nous sommes actuellement en discussion avec plusieurs organisations publiques ou privées. Nous avons reçu un accueil intéressé partout où nous avons été reçus. Les négociations me paraissent parfois longues, mais nous prenons notre mal en patience et avons bon espoir de les voir se concrétiser par des commandes fermes ou la signature de partenariats. La bonne nouvelle ici c’est que j’apprends beaucoup de nouvelles choses, dans un domaine qui n’est pas le mien.

Pourquoi 1408 ?
FM : C’est tout simplement le numéro du dossard vainqueur à Beijing 2008, symbole de victoire, succès et de réussite. C’est ma vision.

Nous prenons d’ores et déjà rendez-vous avec vous pour suivre la progression de vos projets
FM : Revenez quand vous voulez nous nous ferons un plaisir de vous présenter nos progrès.

Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter beaucoup de succès dans vos projets. Merci championne pour votre accueil.
FM : C’est moi qui vous remercie.

Françoise Mbango aux Jeux olympiques de Beijing en 2008 (Photo archive).
africaranking.com)/n

Athlétisme: Auriol Dogmo annoncée au Maroc

La Camerounaise prendra part au meeting international question d’améliorer sa performance au lancer de poids

Auriol Dogmo qui s’est qualifiée le week-end dernier pour les jeux olympique de 2016 après avoir atteint le minima requis lors des finales nationales de la Coupe du Cameroun est annoncée à Rabat au Maroc.

La championne d’Afrique du lancer de poids s’y est rendue pour prendre part au Meeting international Mohammed VI Rabat-2016 qui débute ce vendredi. La Camerounaise compte profiter de cette compétition pour améliorer sa performance de 17,76m.

Ainsi, au total, ils seront 190 athlètes représentant 49 pays à participer à cette édition, la première du circuit de la Ligue de diamant à se dérouler sur le sol africain.

Le programme comprend 16 épreuves du circuit de la Ligue de diamant réparties entre 8 pour les hommes (200m, 400m, 800m, 3000m steeple, 110m haies, hauteur, longueur et disque) et autant pour les dames (100m, 800m, 5000m, perche, triple-saut, poids, javelot et 400m haies).

Lors de la 2ème étape de la Ligue de diamant, disputée le 14 mai à Shanghai, plusieurs athlètes africaines ont particulièrement brillé, notamment la Kenyane Faith Kipyegon qui a réalisé la meilleure performance mondiale de l’année sur 1500m, à l’instar de sa compatriote Hyvin Kiyeng, auteur de la meilleure performance mondiale de la saison sur 3000m steeple et la 6è de tous les temps. L’Ivoirienne Murielle Ahouré a remporté quant à elle le 200m.

Chez les hommes, l’Éthiopien Muktar Edris s’est illustré en dominant l’épreuve du 5000m, signant ainsi la meilleure performance mondiale de l’année.


Droits réservés)/n

Athlétisme: FAP vainqueur de la Coupe du Cameroun

Le club de Yaoundé est arrivé en tête après avoir décroché un total de 34 médailles soit 11 en or, 13 en argent et 10 de bronze

Le rideau s’est refermé samedi, 09 juillet, sur l’édition 2016 de la Coupe du Cameroun d’athlétisme dont les finales se disputées au stade Omnisport de Limbé dans la région du Sud-ouest. Ces finales se sont achevées avec la victoire finale pour le club des Forces armées et police (Fap) qui a remporté un total de 34 médailles, 11 médailles d’or, 13 d’argent et 10 de bronze.

Avec cette victoire, le club réalise le doublé pour cette saison après avoir remporté, il y a quelques mois, les championnats nationaux.

Camerounsport et ses 12 médailles, trois en or, quatre d’argent et cinq de bronze ont été classés deuxièmes.

Selon le président de la Fédération camerounaise d’athlétisme, Motomby Mbome, un gala de remise de prix sera organisé ce week-end au Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) pour récompenser les meilleurs athlètes de la saison.

On pense déjà à Takougoum Billy, Mayack II, Abessolo Bivina, Oumarou Mohamadou et Nzossie Hervé qui se sont distingués lors des finales de la Coupe du Cameroun. Chacun a reporté une médaille d’or. D’autres personnes ayant battu leur propre record seront également récompensées.


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Athlétisme: Auriol Dogmo qualifiée pour les J.O.

Elle a obtenu le minima requis au lancer de poids, samedi, lors des finales nationales de la Coupe du Cameroun disputées à Limbé

Le Cameroun a finalement obtenu une nouvelle place aux Jeux olympiques de Rio avec la qualification d’Auriol Dogmo, obtenue après avoir franchi le minima requis (17,75m).

La championne d’Afrique du lancer de poids a réalisé un jet de 17,76m samedi, 09 juillet 2016, lors des finales nationales de la Coupe du Cameroun d’athlétisme disputées à Limbé, dans la région du Sud-Ouest.

C’est la deuxième qualifiée en athlétisme. Elle rejoint Joëlle Sandrine Mbumi qui s’était qualifiée au triple saut lors des championnats d’Afrique organisés le mois dernier à Durban en Afrique du sud.

Liste des Camerounais qui participeront aux Jeux Olympiques
1 judoka
Vanessa Mballa Atangana (-78kg)

2 Athlètes
Joëlle Sandrine Mbumi (triple saut)
Auriol Dogmo (lancer du poids)

2 haltérophiles
Petit David Mikoumba (94 kg)
Archangeline Fouodji (69kg)

3 lutteuses
Ali Annabel Laure (75kg)
Rebecca Muamba (75kg)
Joseph Emilienne Essombe Tiako (53 kg)

4 boxeurs
Simplice Fotsala (46-49kg)
Mahaman Smaila (64 kg)
Wilfried Seyi (75 kg)
Hassan Ndam Njikam (81kg)

Volley-ball dames
1-Stéphanie Fotso Mogoung
2-Christelle Tchoudiang Nana
3-Raïssa Nasser
4-Théorine Christelle Aboa Mbeza
5-Laeticia Créscence Moma Bossoko
6-Madeleine Samantha Bodo Essissima
7-Henriette Nadège Koulla
8-Yolande Juliana Amana Guigolo
9-Emelda Piata Zessi
10-Berhirade Simone Flore Bikatal
11-Victore Pauline l’Or Ngon Ntame
12-Abdoulkarim Fawziya

Auriol Sally Dogmo.
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Championnats d’Afrique d’athlétisme: Auriol Dongmo conserve son titre

Avec un jet de 17,64m, la Camerounaise a battu le record des jeux qui se sont achevés dimanche 26 juin à Durban en Afrique du Sud

Le rideau s’est refermé le dimanche 26 juin 2016 sur la 20e édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme organisée à Durban en Afrique du Sud avec la victoire du pays hôte.

Le pays organisateur a décoché 33 médailles (16 en or, 9 en argent, 8 en bronze) et arrive en tête devant le Kenya (2e) avec 24 médailles et le Nigeria (3e) avec 16 médailles.

Le Cameroun qui a aligné 20 athlètes dans la compétition s’est classé septième grâce à ses deux médailles d’or, une en argent et une autre en bronze.

L’une des médailles camerounaises a été remportée par Auriol Dogmo au lancée de poids. La Camerounaise a conservé son titre de championne d’Afrique après avoir fait un jet de 17,64m soit 57cm de plus que la Nigériane Okwelogu Nwaneka (17,07m).

Malgré cette victoire, Auriol Dogmo n’a pas pu réaliser les minima (17,80m) nécessaires pour se qualifier pour les Jeux olympiques prévus cette année à Rio au Brésil.

Tout comme Auriol Dogmo, Fernand Djoumessi a remporté la médaille d’or au saut en hauteur avec une performance de 2,15m sans toutefois attendre les minima pour les J.O.

Mais tout n’est pas encore perdu pour les deux Camerounais qui ont encore des chances de se qualifier pour Rio grâce à une sélection de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF).

L’instance internationale invite souvent les meilleurs athlètes classés de la fin de la période de qualification afin d’occuper des places restantes par épreuve. A cet effet, un classement mondial de l’IAAF sera publié le 12 juillet prochain.

Pour le reste, Joëlle Sandrine Mbumi a perdu son titre de championne d’Afrique du triple saut au profit de la Ghanéenne Nadia Eke (13,42m).

La Camerounaise qui a fait un bon de 13,37m s’est contentée de la médaille d’argent.

La dernière médaille du Cameroun (bronze) a été remportée par Sarah Ngo Ngoa au saut en longueur.

Auriol Sally Dogmo.
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Championnats d’Afrique d’athlétisme vétérans: 400 athlètes attendus à Limbé

C’est le plus grand nombre de participants que cette compétition, prévue du 27 au 29 mai prochain au Sud-Ouest du Cameroun, enregistre depuis sa création

La 9ème édition des championnats d’Afrique d’athlétisme se tient du 27 au 29 mai 2016 à Limbé, dans la région du Sud-Ouest au Cameroun. Au total, 400 athlètes venus de 15 pays (dont la France), prendront part à cette rencontre sportive. Il s’agit du plus grand nombre de participants que le tournoi enregistre depuis sa création

Les athlètes qui prendront part à la compétition devront rivaliser – en courses, marche, lancers et sauts – sur l’aire du nouveau stade Omnisports de Limbé. L’infrastructure, récemment réceptionnée, dispose d’une piste synthétique à huit couloirs, conforme aux normes de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme.

« Il s’agira d’un brassage culturel », a déclaré la présidente en exercice de l’Africa Masters Athletics (Afma) cité dans le quotidien national ce lundi, 23 mai 2016. Léonie Paulette Etong expliquait à cette occasion que « chez les vétérans, il y a plusieurs catégories en fonction des âges. L’organisation des évènements de ce type, au-delà des performances sportives, est l’occasion pour les sportifs de faire la fête. Cette catégorie d’athlètes ne renferme pas seulement les anciens compétiteurs confirmés, mais également les amoureux du sport. »

Ainsi, dans le but de créer « un brassage entre les jeunes et les plus âgés », l’édition 2016 des Championnats d’Afrique d’athlétisme vétérans sera couplée au cinquième meeting interclubs de la Fédération camerounaise d’athlétisme

En marge des championnats, l’instance continentale de la discipline « Afma » tiendra son congrès électif. En poste depuis 2011, la Camerounaise Léonie Paulette Etong qui a, dit-elle, « uvré pour l’augmentation des pays affiliés à l’Afma et participants aux compétitions », aura pour challenger le Sud-africain Benoît Le Roy, actuellement vice-président de ladite instance.

Stade Omnisports de Limbé: ici, se tiendra la 9e édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme vétérans.
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L’ascension du Mont Cameroun reportée!

La 11ème édition de l’épreuve a été reportée du 20 au 27 février 2016 à Buea dans le Sud-Ouest, a annoncé mardi le président de la fédération nationale d’athlétisme

La 11ème édition de l’Ascension du Mont Cameroun a été reportée du 20 au 27 février prochain. Elle se tiendra à Buea, chef-lieu de la région du Sud-Ouest, a annoncé mardi le président de la fédération nationale d’athlétisme, Emmanuel Motombi Mbome.

Selon plusieurs sources, les nombreux travaux en cours dans la ville hôte de la course de quelque 42 kilomètres seraient, entre autres, à l’origine de cet ajournement. Buea doit également accueillir, du 19 novembre au 03 décembre 2016, une des poules de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football dames.

Emmanuel Motombi Mbome a toutefois précisé que les courses qualificatives à l’Ascension du Mont Cameroun étaient en cours à travers le pays.

Godlove Gabsibuin (messieurs) et Yvonne Ngwaya (dames) avaient remporté la 20ème édition de l’épreuve tenue le 14 février 2015.


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Athlétisme: Auriol Dogmo médaillée de bronze aux mondiaux militaires

La Camerounaise s’est classée troisième avec un lancer de17, 64 mètres. Une performance en deçà du minima qualificatif pour les Jeux Olympiques 2016

Auriol Dogmo a offert au Cameroun sa première médaille aux 6es Jeux mondiaux militaires qui ont lieu du 02 au 11 octobre 2015 en Corée du Sud. La Camerounaise qui a réalisé un lancer de 17,64 m a obtenu la médaille de bronze au lancer de poids.

Une performance moyenne qui ne lui permet tout même pas d’obtenir une place aux Jeux Olympiques 2016, puisqu’en deçà du minima qualificatif. Elle sera encore en compétition au lancer de disque.

En plus d’Auriol Dogmo, 11 autres athlètes camerounais sont engagés dans cette compétition. Les judokas ont été éliminés d’entrée dans la compétition. En boxe, Wilfried Seyi est le seul à avoir obtenu la qualification pour les quarts de finale dans la catégorie des 75kg.

Trois athlètes démarrent les épreuves de taekwondo, demain, jeudi 08 octobre. Sarah Ngo Ngoue débutera elle aussi la compétition au saut en longueur.

L’édition 2015 des Mondiaux militaires réunit 7 300 délégués et athlètes militaires provenant de 103 pays qui concourent dans plus de 24 sports militaires et traditionnels.

Auriole Dongmo, médaillé d’or au poids lors des jeux africains 2015.
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Championnat d’Afrique Centrale d’athlétisme: Le Cameroun sacré champion

Il a occupé les premières places aux classements messieurs et dames à l’issue de la compétition qui s’est achevée ce dimanche à Brazzaville au Congo

La sélection camerounaise a été sacrée championne d’Afrique Centrale par équipes dames et messieurs en remportant 40 médailles, dont 21 en or, 16 en argent et trois en bronze, à l’issue des finales des championnats d’Afrique Centrale d’athlétisme senior, qui ont pris fin dimanche à Brazzaville, au Congo.

Sur les 19 athlètes Camerounais annoncés pour prendre le départ de ces jeux, seuls 18 ont effectué le déplacement de la capitale congolaise. Sarah Ngo Ngoa n’a pas été libérée pas sa hiérarchie. Les Camerounais occupent la première place au classement général de la compétition devant le Congo qui totalise 11 médailles d’or, 16 en argent et 19 en bronze. Une performance réalisée grâce à son athlète Marie Ngono Zibi, qui s’est imposée dans trois catégories, remportant à elle seule les médailles d’or aux 100 m, 200 m et saut en longueur.

Les meilleurs athlètes de la 52e édition du championnat national d’athlétisme du Cameroun disputé à Yaoundé les 27 et 28 août dernier ont eu des fortunes diverses. Liliane Nguetsa qui avait été plébiscité meilleur athlète chez les dames a confirmé. Comme à Yaoundé, elle a décroché l’or aux 800m et 1500m. Piètre prestation par contre pour Alphonse Binam Nlend. Le meilleur athlète chez les messieurs est reparti de Brazzaville juste avec une médaille de bronze décrochée au 100m. Il a été la grande déception de l’expédition.

Le Cameroun enregistre sa deuxième victoire consécutive. Lors de l’avant dernière édition organisée à Yaoundé, l’équipe camerounaise s’était imposée à domicile en totalisant 85 médailles. Cette fois-ci c’était grâce à Abdel Karim, absent à Brazzaville, qui avait dominé les courses de fond, remportant à lui seul les médailles d’or aux 5000m et 10000m. La République démocratique du Congo (RDC), troisième au classement, compte neuf médailles (une en or, une en argent et sept en bronze). Cette compétition sous-régionale a regroupé sept pays à savoir : le Tchad, le Gabon, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la Guinée Equatoriale, le Cameroun et le Congo Brazzaville, pays hôte. Des sept pays présents aux championnats d’athlétisme de Brazzaville, qui ont débuté le 02 août, seul le Gabon repart sans avoir remporté de distinction.

Image d’illustration
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Athlétisme: Deux ambassadeurs camerounais aux championnats du monde

Delphine Atangana et Hugo Mamba seront présents du 27 août au 4 septembre 2011 à Daegu en Corée du Sud

« Nous avons deux athlètes, Delphine Atangana qui s’entraîne au Canada. Elle est inscrite aux courses de vitesse, notamment les 100m et 200m. Hugo Mamba a suivi un stage à Rennes en France. Il va concourir au triple saut masculin », a déclaré dans un entretien avec Xinhua, l’entraîneur national des courses de vitesse, Germain Ndzana. Pour le coach camerounais, le choix n’a pas été fait par hasard, car c’est les seuls athlètes à avoir réalisé les minima, comme l’exige le règlement des Championnats du monde d’athlétisme. « Ces enfants ont fait leur preuve. Delphine Atangana a remporté la médaille de bronze Jeux du Commonwealth 2010 à New Dehli. Hugo Mamba a été médaillé d’argent avec 17,14m au triple saut, son record personnel et record du Cameroun. Ils sont assez bien partis pour accomplir de bonnes performances en Corée du Sud », a-t-il ajouté.

Hugo Mamba, âgé de 29 ans, a par ailleurs gagné la médaille d’or aux Jeux de la Francophonie 2009 à Beyrouth, il a été médaillé d’argent aux Championnats d’Afrique d’athlétisme 2008 à Addis- Abeba et aux Championnats d’Afrique d’athlétisme 2010 à Nairobi. « Le Cameroun excelle souvent en athlétisme », a indiqué le coach Germain Ndzana, en faisant allusion aux médailles d’argent remportées aux triple saut féminin par Françoise Mbango, aux Championnats du monde 2001 à Edmonton (Canada) avec 14m60 et en 2003 à Paris, suite à un bond de 15m05, sans oublier les Championnats du monde en salle de Birmingham (Royaume-Unis) en 2003, avec une performance de 14m88. De plus, Françoise Mbango, avant d’acquérir la nationalité française, a été double médaillée d’or olympique, en 2004 à Athènes avec 15,30m et en 2008 à Pékin avec 15,39m.

Quarante-sept épreuves (24 masculines et 23 féminines) figurent au programme de ces 13e Championnats du monde d’athlétisme qui se déroulent du 27 août au 4 septembre. 202 pays sur les 212 nations membres d’International Association of Athletics Federations (IAAF) participent aux compétitions.

Hugo Lucien Mamba Schlick a offert la médaille d’or au Cameroun à Beyrouth en 2009 (triple saut masculin)
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Athlétisme: Voici les résultas des Championnats d’Afrique Centrale

Le Cameroun domine chez les messieurs et dames au classement général, devant le Tchad et le Congo

Classement général dames
1- Cameroun : 15 or, 13 argent et 13 médailles de Bronze
2- RCA : 1 or
3- Guinée Equatoriale : 3 argent, et 1 bronze
4- Congo : zéro médaille
5- RDC : zéro médaille
6- Gabon : zéro médaille

Classement général messieurs
1- Cameroun : 15 Or, 16 Argent et 13 médailles de Bronze
2- Tchad : 2 0r, 2 Argent et 1 Bronze
3- Congo : 1 Or
4- Guinée Equatoriale : 2 Bronze
5- RCA : 1 Bronze

Classement général
1- Cameroun : 85 médailles, 30 Or, 29 Argent et 26 Bronze
2- Tchad : 5 médailles, 2 Or, 2 Argent et 1 Bronze
3- Congo : 1 médaille, 1 Or
3ex- RCA : 1 médaille, 1 Or
5- Guinée Equatoriale : 6 médailles, 3 Argent et 3 Bronze

Résultats 100 M messieurs
1- Bisseck Pierre Paul (CMR) 10″5, né en 1980
2- Batambock Jean Tarcicius (CMR) 10″7 né en 1987
3- Bélinga François Xavier (CMR) 10″7 né en 1978
4- Oyona Nchama (GEQ) 11.0 né 1993
5- Guiohou Yoya (Gabon) 11.2 né en 1990
6- Essono Abaga B. (GEQ) 11.2 né en 1991
7- Sabour Oumar (Tchad) 12.1 né en 1986
8- Barka Abderahamane (Tchad) 12.8 né en 1987

Résultats 100 M dames
1- Mebenga Charlotte (CMR) 11.6 née en 1981
2- Elémé Assé Marie Gisèle (CMR), 11.8 née en 1995
3- Ndoumbé Esther (CMR) 12.1 née en 1987
4- Ramadji Viviane (Tchad) 12.7, née1992
5- Obama Nchama (GEQ), 13.0 née en 1987
6- Kadidja Ahamet (Tchad) 13.3 née 1986
7- Foussa Djogho (Gabon), 13.6
8- Mangue Nguema (GEQ), 13.9 née en 1992

Résultats 400 M dames
1- Zimbéré Sylvie (CMR), 54.9 née en 1991
2- Ngoye Natacha (Congo), 56.0
3- Itok Nathalie (CMR) 57.1 née en 1979
4- Tabi Lucie (CMR) 58.2
5- Beyala Rosalie (CMR) 1.06.1

Résultats 400 M messieurs
1- Moualal Mi Nsola (CMR) 48. 5 né en 1989
2- Youssouf Abba (CMR) 49.6 né en 1974
3- Abdoul Rahim Boukar (CMR) 50.2, né en 1994
4- Kitengue Fidele (RDC) 50.7 né en 1986
5- Djatio Emmanuel (Tchad) 51.2 né en 1994
6- Abdel Bassit Abdel Kader (Tchad) 51.3 né en 1995

Résultats 1500 M messieurs
1- Hamadjam Soudi (CMR) 3.58.5 né en 1994
2- Dessidji Romain (CMR) 3.59.0, né en 1995
3- Benjamin Manuel (GEQ) 3.59.4 né en 1989
4- Ouadday Brahim (Tchad) 4.O1.9 né en 1984
5- Doba Tchoumo (CMR) 4.04. 3 né en 1985
6- Moussa Allatchi (Tchad) 4.06.2, né en 1989
7- Nzeutchiyi Siewe (Cmr) 4.09.6 né en 1988
8- Mpacko Eddy (CMR) 4.12.9 né en 1988
9- Vivente Ntutumu (GEQ) 4.14.0 4.14.0, né en 1986
10- Essome Abraham (CMR) 4.17.6, né en 1992

Jeux Africains «Maputo 2011»: Faire mieux qu’à Alger!

Pour espérer davantage qu’en 2007, le Cameroun est inscrit dans 13 disciplines avec 201 athlètes

Le bilan de la participation des Camerounais aux IXème Jeux africains à Alger en 2007 se résumait ainsi en quatre médailles en or, six en argent et 20 en bronze. Pour prévoir faire mieux, le Cameroun s’est affilié dans 13 disciples sur les 20 que compteront «Maputo 2011». Effet, la délégation camerounaise aura 201 sportifs, 46 entraîneurs, 13 Directeurs techniques nationaux et 18 personnels de l’encadrement médical. Au ministère des Sports et de l’éducation physique (Minsep), depuis le 31 janvier 2011, un comité de suivie des opérations liées à la préparation des Jeux Africains «Maputo 20» a été mis sur pied. Depuis la création de ce comité, six réunions préparatoires se sont déjà déroulées. De l’avis de Blaise Omgba, le directeur de développement de sport de haut niveau, 535 pré-accréditations ont été obtenues pour l’ensemble de la délégation camerounaise et, pour l’instant, ils sont en «phase de finalisation des accréditations définitives».

Deux missions camerounaises ont déjà effectué le déplacement de Maputo, pour faire le point des préparatifs de l’organisation des Xème Jeux Africains, notamment en ce qui concerne l’hébergement, la restauration et l’état des lieux de différents sites de compétitions. Dans une interview récente, Blaise Mayam Re-Niof, le chef de mission adjoint, indiquait que le séjour à Maputo a servi pour: «Connaître les orientations à donner à la délégation camerounaise. De connaître également le chronogramme des activités, qui seront menées par chaque pays avant la tenue des Jeux africains. Par ailleurs, nous avons constaté que sur les 24 disciplines sportives retenues, lors de la 48ème session du Conseil supérieur de Sport en Afrique (Cssa), quatre ont été retirées, ce qui pénalise le Cameroun. Parmi celles-ci, on retrouve l’haltérophilie et la lutte, pourvoyeuses de médailles lors des Jeux africains. Parmi les 20 retenues, le Cameroun sera représenté dans 13 disciplines».

Sur l’absence des disciplines comme l’haltérophilie et la lutte lors de ces Xème Jeux africains, l’explication de Blaise Mayam Re-Niof est toute simple. En réalité, les Jeux africains concernent tous les pays. Toutefois, seul le pays organisateur est capable de décider de l’état de l’organisation technique d’une discipline et des infrastructures nécessaires à sa pratique. Or, la Confédération africaine d’haltérophilie n’ayant pas de fédération au Mozambique, elle a pensé qu’il n’y avait pas de gens qui pouvait gérer de façon technique ce sport. Ce qui est également le cas en lutte. Pis, de l’avis de Blaise Omgba, en haltérophilie, le président de la Confédération africaine étant un Libyen (Khaled Mouhelhel), il est davantage préoccupé par la crise qui secoue son pays.

Kingue Matam, l’haltérophilie sera le grand absent des Xème Jeux africains
langres-haltero.net)/n

Médailles
Sur le strict plan sportif, dans l’état major de certaines disciplines, les préparatifs sont bien avancés. Notamment en volleyball, où les hommes sont en ce moment en Slovénie, «pour disputer une série de matches amicaux. Puis, ils se rendront au Mexique, puis en Argentine, pour peaufiner leur préparation. Quant aux dames, déjà en stage à Yaoundé, elles se préparent sereinement». En Handball, où le Cameroun s’alignera également en dames et messieurs, après le tournoi de play-off qui s’est disputé du 12 au 18 juillet, les internationaux ont pris du repos pour entrer en stage bloqué à partir du 2 août 2011, jusqu’au départ pour Maputo. Situation presque identique en judo, où selon Christian Essambo Ewané, le président de la Fédération: «Les judokas retenus pour les jeux Africains entrent en stage le 4 août. Puis ils mettront le cap sur Maputo, vers le 25 août pour le stage d’acclimatation. A noter que les ténors vont disputer le championnat du monde avant les Jeux africains, ce qui le servira davantage».

Pour Blaise Ongba: «Plusieurs disciplines (Boxe, tournoi des poings de l’Espoirs, Basket, championnat des clubs de la zone IV, athlétisme, différents meetings) profitent de ces compétitions intermédiaires pour se préparer. Mieux, certains athlètes sont en stage externe suivis par leurs fédérations, sous la supervision du Minsep. A l’instar de ceux de la diaspora qui sont dans des centres spécialisés. Dans ce registre, on peut citer: Ali Anabel, en tournée en Europe, Delphine Atangana, au Canada et Hugo Mamba, en France», avant d’ajouter sur le plan financier que: «Le projet de budget est disponible. Il sera incessamment validé par un comité conjoint Minsep/Minfi, mis sur pied pour l’examen des budgets des compétitions internationales, sous la supervision du Premier ministre».

Blaise Mayam Re-Niof, conclu en indiquant que: «Les stages d’acclimatation à Maputo sont prévus à partir du 20 août, ce qui permettra aux disciplines qui devront commencer le 1er septembre 2011 de se préparer sur les infrastructures de la compétition. En effet, le planning de compétition a permis de constater que certaines disciplines commenceront le 1er et le 2 septembre avant la cérémonie d’ouverture, prévue le 3. Il s’agit notamment de la boxe, du volley-ball et du basket-ball». Le 18 septembre 2011, jour de clôture des Xème jeux africains, les Camerounais sauront s’ils ont mieux fait qu’à Alger.

La boxe sera représentée
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Edimo, la révélation en athlétisme aux jeux-U de Dschang 2011

Le jeune garçon qui a été sacré champion dans les courses de vitesse nourrit également des ambitions dans le football

Usein Bolt de Ngaoundéré, ses coéquipiers l’ont volontairement surnommé ainsi, pour lui marquer leur reconnaissance quant à l’exploit qu’il a réalisé lors des jeux universitaires de Dschang. Trois médailles en or remportées au 200m, 4X100m et 4X400m relais, et auxquelles s’ajoutent un autre métal de bronze, le tout obtenu avec de très bonnes performances, menaçant le record des jeux, à quelques secondes seulement du record national. Ces performances qui l’ont d’ailleurs fait prendre une longueur d’avance sur son coéquipier Mahamat, de l’Université de Ngaoundéré, ayant remporté le même nombre de récompenses.

Le calme plat d’Edimo ne laissait pourtant pas présager un tel succès, lorsqu’il faisait ses premiers pas dans ce domaine de l’athlétisme. Le trotter avait plutôt une passion nourrie du football, qu’il n’a d’ailleurs pas abandonné. C’est comme il aime à le rappeler, l’un de ses amis d’équipe par ses démarcations dans la course qui lui demande de s’investir dans l’athlétisme. Le jeune homme âgé de 23 ans fait alors sa première sortie en compétition lors des Dixiades 2008 à Yaoundé, où son talent a attiré plus d’une attention. Seul son coach et ceux avec qui il a ardemment préparé les jeux U, pourrait en témoigner compte tenu de son caractère très effacé. Un talent vivement récompensé, à la grande satisfaction de l’ensemble de la délégation présente à Dschang, qui par le biais de ces victoires répétées, à été propulsée tout d’un coup, à la quatrième place du classement.

A deux ans seulement de sa sortie de l’institution des berges du lac Dang, le renard des pistes a encore beaucoup à donner, alors qu’il n’est qu’à sa première participation aux jeux universitaires. Le Usein Bolt de Ngaoundéré n’avait même pas quitté la piste d’athlétisme qu’il était déjà courtisé par ses principaux adversaires vaincus de l’Institut Nationale de Jeunesse et de Sport (Injs). Mais difficile de dire ses ambitions futures, Edimo pense se sentir à l’aise partout où il se trouve, à condition qu’il n’ait aucune restriction dans la pratique de ce sport qu’il considère comme sa deuxième vie.

Edimo, la star des Jeux-U de 2011
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Confédération Africaine d’Athlétisme: le Camerounais Kalkaba Malboum rempile pour un nouveau mandat

Unique candidat à sa succession à la tête de la CAA, il a été désigné par consensus à l’issue du 22e congrès de cette institution

Hamad Kalkaba Malboum vient de succéder à lui-même pour un troisième mandat à la tête de la Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA). Elu en 2003 et réélu en 2007, le camerounais vient ainsi de rempiler pour un troisième mandat à la tête de la CAA à l’issue de l’assemblée générale élective qui a eu lieu ce lundi 18 avril 2011 à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé. Cette assemblée générale qui était précédée d’un conseil d’administration de la CAA les 15 et 16 avril, a donné l’occasion de passer en revue les moments forts de cette association sportive au cours de ces derniers mois. Les administrateurs en ont également profité pour faire le bilan des championnats d’Afrique d’athlétisme qui se sont déroulés en 2010 au Kenya, de même que la participation de l’Afrique aux Jeux Olympiques de Londres 2012 qui a occupé une place de choix dans les travaux, l’athlétisme étant le sport qui permet au continent africain d’engranger un plus grand nombre de médailles aux J.O. Sur les raisons du choix de la capitale camerounaise pour abriter ces assises, le secrétaire général de la CAA, Lamine Faty, a déclaré que le Cameroun a été retenu parce qu’il a été l’unique pays à montrer sa disponibilité à accueillir ces travaux.

A l’issue de la clôture de l’appel à candidature aux différents postes à pourvoir le 31 janvier dernier, seule celle du président sortant, Kalkaba Malboum, a été enregistrée. C’est pourquoi, le secrétaire général de cette institution, Lamine Faty, avait tenu à faire quelques précisions avant la réélection du nouveau président de la CAA : « C’est vrai que nous n’avons enregistré que la candidature de Malboum Kalkaba pour le poste de président, mais c’est quand les membres de l’assemblée générale vont se réunir qu’ils vont déterminer le mode de scrutin. On saura si c’est un scrutin de liste ou non, s’il faut quand même passer au vote ou simplement retenir le candidat Kalkaba par acclamation, etc.» Seul candidat à la présidence de la CAA, il lui a été demandé de proposer un bureau pour que le congrès l’adopte par consensus. Finalement donc, c’est le consensus qui aura prévalu, puisque les fédérations africaines, membres de la Confédération Africaine d’Athlétisme, ont renouvelé leur confiance au président sortant. Pour l’heureux élu, « le consensus veut dire qu’en face, il n’y a personne pour remettre en cause ce que nous devons faire. Dans nos traditions, c’est le consensus qui gère nos villages dans le cadre des chefferies traditionnelles notamment. Donc, je pense que nous avons cédé à la culture africaine la place qu’elle doit normalement avoir autour de nous».

A peine élu, le Président Kalkaba pense déjà aux chantiers qui l’attendent. « La première priorité c’est que nos évènements d’un jour et nos championnats africains doivent avoir les standards internationaux. Ensuite, nous voulons que la base, c’est-à-dire la détection et la promotion de l’athlétisme à l’école constitue un axe fort de notre mandat. Parce qu’en réalité, nous observons que les athlètes africains sont performants et cette performance doit être partagée à toute la jeunesse africaine ». Dans ses priorités également, la lutte contre la fuite des talents. A 63 ans, ce dirigeant sportif est encore habité par son désir de servir le sport africain. Une réélection qui bénéficie du soutien des pouvoirs publics camerounais et du mouvement sportif national, car comme à l’ouverture, la cérémonie de clôture était présidée par le ministre des sports et de l’éducation physique, Michel Zoa.

Le camerounais Kalkaba Malboum rempile à la tête de la Confédération Africaine d’Athlétisme
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Athlétisme/J.0 Londres 2012: Pas de Françoise Mbango sur les pistes

En l’absence de l’athlète qui représentait une réelle chance de médaille, le Cameroun entend tout de même glaner des métaux en Angleterre

Le Cameroun pourra-t-il glaner les médailles aux prochains jeux olympiques prévus à Londres en 2012 ? Difficile de répondre à cette question qui peut sembler banale, mais qui mérite une attention particulière, au fur et à mesure que la compétition approche. En effet, si les athlètes de plusieurs pays engagés peaufinent leur préparation depuis la fin des précédents jeux olympiques qui s’étaient déroulés à Pékin en Chine en 2008 via notamment les différents meetings internationaux, ce n’est nullement le cas pour ceux du pays de Françoise Mbango. D’ailleurs, la double médaillée olympique qui a toujours représenté une grande chance pour le Cameroun, n’effectuera plus une compétition sous les couleurs nationales, puisqu’elle a finalement décidé de prendre la nationalité française. Une situation qui ne surprend au fond personne, au vu de l’absence des meilleures conditions de préparation que méritait une athlète de son rang, et dont les médailles glanées ne constituaient que le résultat de ses efforts à la limite personnels au vu de sa passion dévorante pour l’athlétisme, dont le triple saut est sa discipline de prédilection.

Plus de 400 millions pour la préparation du Cameroun
Pour tenter de palier à l’absence de Françoise Mbango, les dirigeants de sport ont récemment annoncé plusieurs mesures relatives à la préparation des athlètes camerounais, dans l’optique de récolter des médailles à Londres. Dans une convention signée entre le ministère des sports et le comité national olympique et sportif du Cameroun, 411 millions de F CFA seront débloqués pour la préparation des athlètes qui seront retenus pour les jeux olympiques 2012. Plus de 60 athlètes qui représenteront le Cameroun dans au moins huit disciplines, auront alors une préparation qui s’étalera sur 18 mois, dont un stage en Angleterre. Reste à voir, si non seulement les paroles se matérialiseront en actes, et si les représentants réussiront à décrocher des médailles, quand on sait que Françoise Mbango constituait une réelle chance d’acquérir les précieux métaux sur les pistes. A Londres, Hugo Mamba et les autres athlètes, devront mouiller le maillot pour réussir à faire hisser le drapeau national au dessus du sol anglais.

La championne olympique du Cameroun est devenue française. Quelle chance pour le Cameroun en 2012 à Londres?
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Championnat d’Afrique d’athlétisme: Préparation difficile pour les camerounais

Le ministère a demandé à la fédération de réduire le nombre d’athlètes et la présence de Françoise Mbango est plus qu’incertaine

Une préparation délicate
Le 17ème championnat d’Afrique d’athlétisme débute le 28 juillet 2010 prochain à Nairobi au Kenya. La préparation de la délégation camerounaise connaît de nombreuses difficultés. D’une part, la fédération avait appelé 30 athlètes parmi lesquelles devaient être retenus 25. Il y a quelques jours, une note du ministère des sports est tombée et demande de réduire la taille de la délégation camerounaise à 12 athlètes pour les locaux, ceux de la diaspora retrouveront le groupe à Nairobi. Une situation qu’on dénonce à la fédération d’Athlétisme, sans vraiment oser emmener le débat sur la place publique. Selon des sources qui ont requis l’anonymat, la préparation s’est faite dans des conditions difficiles, en raison du manque d’argent. Pour préparer cette compétition, la Fécathlétisme a élaboré un budget qu’elle a fait parvenir à la Direction des sports de haut niveau (Dshn), aucune suite n’a encore été donnée à cette demande, affirme-t-on du côté de la fédération.

Je crois que les rumeurs sur la naturalisation de Françoise Mbango en faveur de la France sont fondées. Il lui reste d’ailleurs un an pour avoir le minima de trois années exigé par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF).
Michel Nkolo, directeur technique national

Le cameroun ira sûrement à Nairobi sans sa double championne olympique (2004 et 2008) Françoise Mbango Etonè. Personnellement, je crois qu’elle ne sera pas là, car, depuis qu’elle a été convoquée, elle n’a pas fait signe de vie. Je serais agréablement surpris de la voir, a déclaré monsieur Nkolo, ajoutant que sur les 13 athlètes de la diaspora présélectionnés, seulement 10 ont manifesté leur volonté à prendre part à la compétition. Il y a quelques mois, Françoise Mbango Etonè, 34 ans, a acquis la nationalité française, ce qui lui permet de pouvoir sauter pour le compte de la France.

Situation de déjà vécu
C’est finalement le 27 juillet que la délégation camerounaise devrait quitter le cameroun pour Nairobi. Un choix du ministère très critiqué aussi au niveau de la fédération. Nous avons proposé nous rendre à Nairobi 10 jours avant le début de la compétition afin de nous acclimater, car il fait excessivement froid dans cette ville. Mais, nous n’avons pas pu avoir des titres de transport. C’est une situation qui peut avoir des répercussions sur les performances de nos athlètes tels que nous l’avions connu à Addis-Abeba en 2008, lors des 16e Jeux africains, affirme-t-on du côté de la fédération. Pour le moment, la liste des athlètes qui prendront part à ces championnats reste inconnue. Difficile de croire que l’athlétisme soit victime des mauvais résultats du cameroun lors de la coupe du monde. En 2008, un problème de même ordre était survenu lors de la préparation des 16èmes jeux africains d’Addis-Abeba, en Ethiopie. Le Cameroun était finalement parti avec 12 athlètes locaux et 13 de la diaspora. Il s’était classé 11e sur 23 pays participants avec 6 médailles dont une en or obtenue au triple saut par Françoise Mbango, une en argent et 4 en bronze. Cette fois, l’athlétisme camerounais compte sur Hugo Mamba du saut en longueur.

Françoise Mbango ne sera sans doute pas là!
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Premiers jeux africains de la jeunesse à Rabat, le Cameroun sera de la fête!

Le Cameroun sera représenté à ces JOJ dans quatre disciplines: nation, athlétisme, judo et canoë-kayack

Le Cameroun sera représenté par 12 athlètes dans 7 disciplines aux premiers Jeux africains de la jeunesse (JAJ) qui se dérouleront du 13 au 18 juillet à Rabat au Maroc, a annoncé samedi Blaise Mayam, chef de mission au Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC). Sur les 12 athlètes, deux ont été choisis en athlétisme, deux en judo, deux en haltérophilie, deux en lutte, deux en tennis, un en natation et un également en boxe.

Réunissant les jeunes Africains de 14 à 18 ans dans toutes les disciplines sportives, ces jeux sont une occasion de détection des talents et de préparation des athlètes camerounais pour les premiers Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) prévus du 14 au 26 août à Singapour en Asie, selon Blaise Mayam. Le Cameroun sera représenté à ces JOJ par quatre athlètes dans quatre disciplines (natation, athlétisme, judo et canoë-kayack), selon le CNOSC. En stage depuis un mois, l’équipe camerounaise quitte le Cameroun dimanche pour Rabat. « Toutes les dispositions ont été prises pour une participation honorable du Cameroun à ces Jeux », a indiqué M. Mayam.

Les JAJ ont été institués en 2009 par l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA) sous l’égide de l’Union africaine, en rapport avec la création des JOJ en 2007 à Guatemala City par le Comité international olympique (CIO) lors de sa 119e session. Ces jeux visent à promouvoir la jeunesse africaine en utilisant le sport, l’éducation et la culture pour rapprocher les jeunes de l’idéal olympique qui proclame que le sport est un droit appartenant à tous les individus, sans distinction.

Selon Blaise Mayam, ils sont aussi une occasion pour le continent africain de marquer en 2010 la célébration de l’année internationale de la jeunesse adoptée sur proposition de la Tunisie par l’Assemblée générale des Nations Unies lors de sa 64e session tenue le 30 septembre 2009 aux Etats-Unis. Au total 1.250 jeunes représentant 53 pays africains vont concourir dans plus 13 disciplines sportives olympiques : athlétisme, football, aviron, basketball à trois, boxe, cyclisme, escrime, judo, gymnastique artistique, lutte, natation, tennis de table, tennis et taekwondo.

Judoka en compétition
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Rencontre avec la franco-camerounaise Maryse Ewanjé-Epée

Elle revient sur son livre, ses combats, Françoise Mbango.. Entretien.

Qu’est-ce qui a été l’élément déclencheur de cet ouvrage ?
J’ai toujours écrit, du moins depuis mes 15 ans. J’ai un diplôme en journalisme et je suis une enquêtrice. Ce livre est la somme de différentes réflexions faites depuis des années et notamment le fait que j’ai animé durant 4 ans une émission de football diffusée dans toute l’Afrique francophone, intitulée Chez José avec José Touré. Durant cette émission, on a été confronté à de nombreuses reprises à des cas de jeunes sans-papiers qui arrivaient en France avec des situations très compliquées. On a reçu également des associations qui nous parlaient de ce phénomène. Et petit à petit j’ai eu envie d’en parler de façon plus approfondie, de faire une véritable enquête.

Il y a eu un déclic ?
Le déclic fût l’affaire Edel Apoula, le gardien du Paris-Saint Germain, camerouno-arménien. Il avait été emmené en Arménie à l’âge de 15 ans et naturalisé très rapidement. Je l’ai rencontré il y a 2 ans, il cherchait à retrouver sa nationalité camerounaise que malheureusement la F.I.F.A a refusé. Et puis il se trouve que le 15 décembre 2009, son ancien agent et entraîneur l’a fait chanter et cela a fait un énorme scandale en France puisqu’il lui demandait de l’argent afin de ne pas révéler sa véritable identité. Cela m’a mise en colère et j’ai eu envie de faire quelque chose.

Votre livre connaît un certain succès, quels sont les retours?
Les ventes ont bien démarré, plus de 5000 exemplaires la première quinzaine; cela part très bien et très fort pour ce genre de livre puisque ce n’est pas un roman mais un document. Je suis contente des ventes mais le vrai questionnement est de savoir si ça va ouvrir ou refermer les portes pour les associations dont je parle. Ce que j’espère avec ce livre c’est pouvoir ouvrir durablement certaines portes pour les associations afin de prévenir les maux.

Avez-vous pensé à la coupe du monde dans votre calendrier? Elle donne une dimension à votre ouvrage!
C’était le moment ou jamais de faire ce livre parce que le phénomène existe depuis une quinzaine d’années. Et même si cela s’est ralenti, il y a encore énormément de jeunes qui arrivent chaque année et se retrouvent dans des situations désastreuses.

Combien de jeunes avez-vous rencontré pour écrire le livre?
Je ne les rencontre pas forcément tous, ce serait très difficile à vivre car il y a plusieurs centaines qui arrivent par an en France. Je ne suis pas structurée pour résoudre les problèmes de ces jeunes et pour les aider, je travaille avec des associations comme Manifootball ou France-Bénin Football Plus. Ces associations se déploient pour essayer de les accueillir et même pour elles ce n’est pas facile. Les bénévoles associatifs sont complètement dépassés.

Vous avez pratiqué l’athlétisme et vous parlez d’une autre discipline sportive, ce genre de phénomène n’existe pas dans l’athlétisme ?
Ce problème de traitement des jeunes sportifs existe dans tous les sports mais c’est dans le football qu’il est le plus visible, avec le plus de rentrées d’argent. En athlétisme beaucoup s’en vont du côté des Etats-Unis et aussi en France.

Parlez-nous de votre nouvelle vie ?
(Rires) je n’ai pas de nouvelle vie, j’ai arrêté le sport il y a 15 ans. J’ai commencé en pigiste à la Gazette de Montpellier, l’Equipe, VSD, Athlé Mag. Puis, après ma carrière sportive j’ai travaillé sur de petites radios ou de petits journaux et plus tard des grandes chaînes de télévision comme Canal + ou Eurosport. J’ai créé ma propre société, j’ai animé des émissions de radios. Cela n’a rien de nouveau, mise à part l’écriture. J’ai toujours fait ce métier-là. Je suis mère de famille, journaliste et ancienne sportive.

On peut s’attendre à de nouveaux livres ?
Si les éditeurs le veulent bien (rires). Après ce livre-là, il y aura une suite à Négriers du foot, je suis en train de travailler sur la suite qui ferait parler d’anciens internationaux du football africain. Très peu veulent en parler, pourtant ils ont vécu ce genre de choses. Ils ont un devoir d’exemple et dire ce qui s’est bien passé, ce qui s’est mal passé, ce qu’il faut maintenant éviter. Ils me répondent qu’on ne peut faire de prévention puisque d’un côté on ne peut pas vraiment dire aux jeunes de ne pas venir car ils reprocheraient aux anciens de l’avoir fait et conséquemment d’avoir gagné leur croûte et des millions. Sinon j’ai aussi des projets de roman.

Pour terminer, un mot sur la naturalisation de l’athlète Françoise Mbango ?
Qu’on arrête de lui casser du sucre sur le dos, les camerounais sont fatigants, je peux le dire car je suis à moitié camerounaise. il n’y a pas plus nationaliste que Françoise, elle adore son pays, elle a représenté son pays pendant plus de 15 ans, elle s’est battue pour garder cette nationalité, et les médailles d’or qu’elle a, elle ne les doit pas au Cameroun mais à son travail, sa ténacité. Le Cameroun ne fait strictement rien pour ses athlètes et encore moins quand elles sont femmes. Aujourd’hui, sur la fin de sa carrière, elle a décidé de prendre la nationalité française parce qu’on lui donne une opportunité de vie confortable qu’elle a amplement mérité.

Maryse Ewanjé-Epée

Ascension du Mont Cameroun: Polémique autour d’un trajet

La fédération camerounaise d’athlétisme a suspendu sa décision initiale de modifier le trajet de «la course de l’espoir»

La course ne sera pas modifiée cette année
Une délégation conjointe du ministère des Sports et de la fédération camerounaise d’Athlétisme est arrivée ce mardi 09 février à Buea, la capitale de la région du sud ouest du Cameroun, où se déroule habituellement le départ et l’arrivée de l’ascension du célèbre Mont Cameroun. Conduite par Jacques Sébastien Mbous, elle a tenu une réunion d’urgence au terme de laquelle il a été décidé de reconsidérer la décision initiale de changer l’itinéraire de l’ascension du Mont Cameroun, qui se déroulera le 20 février prochain. «Il a été décidé que la course de l’espoir suivra son parcours habituel en attendant qu’on lui donne une configuration internationale pour les années à venir» a déclaré le président de la fédération camerounaise d’Athlétisme. Les populations de Buea avaient requis que soit annulée l’édition 2010 de cette compétition, suite à la volonté des autorités en charge de l’athlétisme de modifier certains aspects de l’évènement.

Les populations vexées de se sentir exclues
A la fédération camerounaise d’athlétisme on avait déjà annoncé que dans le but de se conformer aux standards internationaux, la course passerait de 42 à 33 kilomètres. Son itinéraire devait être lui aussi modifié. Les populations dénonçaient le fait selon elles, que les autorités en charge des sports et de l’athlétisme soient restées à Yaoundé (Capitale du Cameroun) et aient pris une décision sans s’imprégner au préalable des réalités sur le terrain. Une façon de faire qui d’après Charles Mbella Moki le maire de Buea était de nature à «déteindre sur l’image de la course». Intervenant sur les ondes de la station locale de la radio nationale au sud-ouest, le maire avait défendu sa position en prétendant que l’itinéraire initialement proposé était favorable à la tricherie et difficilement contrôlable, ce qui devait jeter un brin de honte sur les performances générales de la course. En plus disait-il, les organisateurs ne se sont rapprochés ni de lui, ni des autorités traditionnelles de la localité.

La nécessaire réforme
Jacques Sébastien Mbous a déclaré pour sa part qu’il n’aurait pas souhaité que la course divise les populations, mais soit plutôt une occasion permanente d’unité de paix et surtout d’espoir et d’opportunités. Mais il a tenu à préciser que la volonté de réorganiser le trajet était animé par l’objectif de se conformer aux règles internationales, selon lesquelles au-delà d’une certaines hauteur, les participant s’exposent à certains risque de santé. En modifiant la course cela permettrait une plus grande participation d’athlètes internationaux, mais aussi de plusieurs sponsors qui ne poseraient plus le problème du respect des normes. Une explication qui visiblement n’avait pas été donnée aux populations. Pour nombre d’entre elles, la modification du parcours cachait une volonté des nouveaux organisateurs de détourner les sommes allouées pour la compétition.

Une tradition vieille de 37 ans
La nouvelle de la suspension de la décision de modifier la course de l’espoir a été accueillie avec satisfaction par les populations. Elles se réjouissent que la tradition vieille de 37 ans puisse encore résister une année de plus. Les populations de Buea ont déclaré vouloir préserver ce que la course avait de prestigieux et de méritant. La course autrefois sponsorisée par un producteur de boisson installé au Cameroun, a porté pendant très longtemps le nom de ce dernier. Au fil du temps l’Etat a repris l’organisation et a rebaptisé la course qui représente une réelle opportunité d’affaires pour les petits opérateurs économiques de la localité. L’évènement qui se déroule annuellement fait converger de dizaines de milliers de personnes du coté de Buea. Le seul autre évènement de cette envergure dans cette ville est la cérémonie de remise des diplômes de l’université de Buea. Une seule innovation a résisté à la volonté des populations, la foire organisée en marge de la course a été lancée ce mardi 09 février.

La course de l’espoir
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Athlétisme: le Cameroun au championnat d’Afrique junior à l’île Maurice

Plus de 30 pays prennent part à la compétition depuis le jeudi, 30 juillet 2009

Remporter autant de médailles possibles, voilà l’objectif que se fixe le Cameroun qui depuis le 30 juillet, participe à la 9e édition du championnat d’Afrique junior d’athlétisme. Avant de mettre le cap sur Maurice, les athlètes camerounais affichaient une bonne confiance après leur préparation. Mais la compétition à Maurice n’est pas gagnée d’avance, au vu des athlètes rivaux et parfois mieux préparés. Outre le Cameroun, près d’une trentaine d’autres nations juniors sont également présentes. Il s’agit de l’Algérie, de l’Angola, du Bénin, du Botswana, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Congo, des Comores, de l’Ethiopie, de l’Egypte, du Kenya, du Lesotho, de Maurice, de Madagascar, de la Namibie, du Nigeria, de la République d’Afrique du Sud, du Sénégal, des Seychelles et du Soudan pour ne citer que ces pays. L’île Maurice non seulement a le mérite de regrouper autant de pays, mais aussi d’organiser une telle compétition en l’espace de trois mois, ceci au lendemain du désistement inattendu des Seychelles et de la Guinée Equatoriale. D’ailleurs, le colonel Hamad Kalkaba Malboum, président du comité national olympique et par ailleurs président de la confédération africaine d’athlétisme (CAA) lors de la tenue de la réunion technique, faisait part de sa satisfaction quant à la qualité de l’organisation. Dans la foulée, le camerounais a adressé ses félicitations au Gouvernement mauricien ainsi qu’à l’Association Mauricienne d’Athlétisme pour leur implication sans limite dans l’organisation de ce grand rendez-vous continental.

Renforcement du contrôle anti dopage au cours de la compétition
D’après le colonel, plus qu’une compétition, le championnat de Maurice revêt une importance capitale pour l’avenir de l’athlétisme en Afrique, à savoir celle d’être une plate former d’expression des jeunes comme ce fut le cas l’année dernière où l’athlète Jelimo Pamela de nationalité kenyane, avait crée la sensation. A côté de cela, les organisateurs entendent user de tous les moyens pour que la compétition ne soit ternie pas aucun scandale. D’où les contrôles anti dopage qui seront effectués sur les athlètes. Des contrôles qui seront de manière inopinée, selon les médecins du comité d’organisation.


Jean Jacques Ewong)/n

Ascension du mont Cameroun: Un gérant de call box dompte le char des Dieux!

Voffo Momo Ernest est le héros. Il a remporté l’épreuve en 4 heures 36 minutes.

Après sept tentatives infructueuses à l’ascension du Mont Cameroun, Voffo Momo Ernest a brisé le signe indien ce 21 février 2009, au stade de Molyko. L’athlète qui vient d’obtenir une licence dans la ligue régionale d’athlétisme du sud, a déjoué tous les pronostics et surtout mis un terme à une tradition qui voulait que le vainqueur de l’ascension du Mont Cameroun soit originaire des provinces du Sud-Ouest ou du Nord-Ouest.

Débrouillard comme bon nombre de jeunes camerounais, Voffo Momo dont l’activité de subsistance est le call box n’était pas attendu à ce stade de la compétition. Même s’il n’a pas battu et encore moins égalé le chrono de la dernière édition (4 heures 35 minutes), il a le mérite d’avoir supplanté les fils de la région, favoris naturel de l’épreuve. Spécialiste des courses de fond et de sémi-fond, Voffo Momo est un compétiteur aguerri à la haute compétition. Champion d’Afrique Centrale de semi marathon, il a remporté en janvier 2009, l’ascension du Mont Ebolova, une compétition qui lui a permis de mieux préparer la course de l’espoir 2009. Après avoir dompté le Mont Cameroun, le jeune athlète de 20 ans qui a empoché au passage une enveloppe de 3 millions de Fcfa entend s’attaquer aux compétitions mondiales.

La partie anglophone dont l’hégémonie a été contestée par le plénipotentiaire du sud se console quand même avec la deuxième et la troisième position, remportée respectivement par Gabsi Color en 4 heures 38minutes 29 secondes et Ndungeh Simplice qui a réalisé un chrono de 4 heures 38 minutes 43 secondes. Avec sa deuxième place, Gabsi Color a empoché une enveloppe de 2 millions de Francs Cfa, tandis que Ndungeh Simplice s’en tire avec une prime d’un million de Francs Cfa.
Chez les dames, la compétition a été remportée haut la main par la jeune Gwaya Yvonne en 5 heures 22 minutes 25 secondes. Tata Priscillia s’est classée deuxième avec un chrono de 5 heures 44 minutes 43 secondes, tandis que la troisième place est revenue à Yensa Francisca, qui a réalisé un temps de 5 heures 46 minutes 44 secondes. La championne de l’édition 2008 n’a pas pu supporter le tsunami de Gwaya Yvonne. Elle se console ainsi d’une troisième place honorifique qui met ainsi un terme à une suprématie sans partage qu’elle entretenait depuis quelques années.
Malgré quelques disfonctionnement au plan organisationnel et logistique, le comité d’organisation a réussi son pari. Toutefois, il importe de tirer les leçons des couacs observés cette année afin que la prochaine édition soit encore plus meilleure a laissé entendre Jacques Sébastien Mbous, le président de la fédération camerounaise d’athlétisme à la fin de la compétition.