Cameroun: mise en eau du barrage de Memve’ele le 16 août

Selon le ministre de l’Eau et de l’Energie, cette activité marquera une avancée vers l’achèvement des travaux de construction de l’aménagement et sa mise en service prévue pour juin 2017

Le barrage hydroléectrique de Memve’ele se déroulera «effectivement» le mardi 16 août 2016 sur le site du chantier à Nyabizan, région du Sud-Cameroun. C’est qu’indique le ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna, dans un communiqué publié le 09 août dans la presse publique.

Il s’agit, selon lui, d’une activité «essentielle» et «décisive» permettant la marche vers l’achèvement des travaux de construction et la mise en service dudit ouvrage prévue pour juin 2017.

«cette opération technique est en cohérence avec le chronogramme général des travaux pour la réussite de cette grande réalisation», a déclaré Basile Atangana Kouna.

Ce chantier, d’une valeur de 400 milliards de FCFA environ, devrait permettre d’augmenter l’offre énergétique au Cameroun en sécurisant notamment le Réseau interconnecté Sud. Aujourd’hui, le pays dispose d’une production d’environ 600 MW, dont 200 venant du barrage d’Edéa et 380 de Songloulou. L’apport de Memve’ele, sera de 211 MW.


Droits réservés)/n

La Chine offre plus de 100 forages d’eau au Cameroun

Le don financé à près de 23 milliards de FCFA, sous fonds non remboursables est destiné aux régions du Centre et du Sud du pays

La pose de la première des installations relatives à la construction des 145 forages d’eau offerts au Cameroun par la Chine a eu lieu mardi, 22 décembre 2015, dans la localité de Nkong-Binguela située dans la région du Centre.

Des 145 forages offerts au gouvernement camerounais, 54 iront dans la région du Sud et 91 forages seront construits dans la région du Centre. « Du partage de ce gâteau aux amendes chinoises, Mbankomo à elle toute seule va bénéficier de sept forages », s’est réjoui le maire de cette commune, Jean Bonaventure Atangana, cité dans le quotidien national jeudi, 24 décembre 2015.
C’est la société CGCOC q
ui est chargée d’exécuter les travaux en 18 mois à compter de la date de leur démarrage. S’adressant à son représentant, Zeng Longhua, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Basile Atangana Kouna, a recommandé de faire du « bon travail ».

Energies renouvelables: le Cameroun exploite moins d’1% de son potentiel

Le Cameroun et la Corée mènent actuellement une réflexion sur la mise en place d’un schéma directeur de développement de ces énergies

La mise en route à grande échelle de projets d’exploitation des énergies renouvelables serait une des solutions aux problèmes d’énergie électrique auxquels le Cameroun fait face, tel que l’a indiqué le représentant résident de KOICA pour le Cameroun, Kim Tae Young.

Selon les statistiques révélées par le ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna, le Cameroun exploite moins d’1% de son potentiel dans les énergies renouvelables. Et étant donné que 70% de sa population vit dans les zones rurales, les énergies renouvelables se présentent comme une alternative irréversible, confie Richard Balla, directeur des énergies renouvelables au ministère camerounais de l’Eau.

Le Cameroun et la Corée mènent actuellement une réflexion sur la mise en place d’un schéma directeur de développement des énergies renouvelables dans le pays. C’est le point d’orgue de la rencontre qui s’est récemment tenue à Yaoundé, entre les deux parties, après une tournée de prospection ayant impliqué des responsables des ministères de l’Eau et de l’Energie (Minee) et de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), des experts de la société coréenne Dohwa Engineering et de l’agence Sud-coréenne de coopération internationale (KOICA).

Les opérations de prospection se sont déroulées dans cinq régions du Cameroun : Centre, Est, Littoral, Sud-Ouest et Ouest, à l’effet d’identifier de potentiels sites pour abriter les projets de construction de mini-centrales hydro-électriques, de développement de l’énergie solaire, éolienne et la biomasse.


dhcnews.com)/n

Près de 6 milliards de F CFA de pertes pour la Sonara

En cause: les problèmes de congestion au Port de Douala. L’annonce a été faite à l’issue des travaux du Comité de pilotage et de suivi du projet de construction d’un pipeline long de 355 Km

La Société nationale de raffinage (SONARA), l’unique raffinerie du Cameroun, a accusé un manque à gagner de 6 milliards de francs CFA en mois de mars à cause des problèmes de congestion du Port de Douala. L’annonce a été faite à l’issue des travaux du Comité de pilotage et de suivi du projet de construction d’un pipeline long de 355 Km, en vue de la distribution des produits pétroliers au Cameroun.

Le ministre de l’Eau et de l’Energie Basile Atangana Kouna a indiqué que cette situation remet au goût du jour l’importance de la construction de l’oléoduc, dont le premier tronçon s’étirera sur 110 km entre la ville pétrolière de Limbé dans le Sud-ouest et Douala, la capitale économique dans le Littoral.

Le deuxième tronçon s’étendra sur 70 km entre Douala et Edéa, tandis que le 3ème tronçon, long de 175 km, ralliera Yaoundé, la capitale du pays, à partir d’Edéa.

D’un montant total de 218 milliards de francs CFA, ce pipeline devrait non seulement permettre de se départir des aléas tels que la congestion de l’espace portuaire, mais aussi et surtout de réduire considérablement les coûts des transport des produits pétroliers.

Ainsi, la SONARA pourra engranger « un gain tarifaire de l’ordre de 46 pour cent sur le fret maritime entre Limbé et Douala ; de 24 pour cent sur le transport moyen par route et chemin de fer », révèle-t-on au sein du Comité de pilotage.


Droits réservés)/n

Pas de hausse des tarifs de l’eau envisagée en 2015, selon le gouvernement

Le ministre de l’Eau et de l’Energie réfute la rumeur sur la restructuration de l’offre tarifaire de l’eau au Cameroun. «Pas pour le moment»

Une «campagne de désinformation»! C’est ainsi que le ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna, qualifie les informations distillées par certaines associations de défense des droits des consommateurs, à l’instar de la Ligue camerounaise des consommateurs, sur une probable restructuration tarifaire de l’eau à partir du 1er janvier 2015.

«En effet, même si dans un contexte de déséquilibre financier actuel du secteur de l’eau urbaine au Cameroun, une révision des tarifs restés bloqués depuis plus d’une quinzaine d’années déjà, pourrait effectivement s’expliquer, le gouvernement, qui est soucieux du pouvoir d’achat des populations, trouve qu’il est, pour le moment inopportun d’ouvrir des discussions relativement à une éventuelle restructuration tarifaire de l’eau au Cameroun», écrit le ministre dans un communiqué publié ce lundi dans la presse publique.

Au début du mois d’octobre 2014, la Ligue camerounaise des consommateurs (LCC) avait fait état d’un projet de restructuration de l’offre tarifaire de l’eau formulée le 2 octobre 2014 par le Comité de suivi du contrat d’affermage et du contrat de performance Etat-CDE (Camerounaise des eaux) et Camwater (Cameroon Water Utilities). Ledit projet devait entrer en vigueur dès le 1er janvier 2015.

«Le ministre de l’Eau et de l’Energie exhorte les populations à ne pas se laisser distraire par ces agitateurs dont l’activisme systématique, ces derniers temps, ne vise ni plus, ni moins, notamment en cette période de fin d’année, qu’à jeter, sans fondement, l’opprobre sur les actions entreprises par le gouvernement pour résoudre de manière durable, le problème d’accès des populations à une eau potable de moindre coût», estime pour sa part Basile Atangana Kouna dans le communiqué.

Le m3 d’eau coûte actuellement 364 F CFA au Cameroun.


hylands.fr)/n

Transport de l’énergie électrique: Basile Atangana Kouna viole la loi !

Par Jean Baudelaire Belengue, Secrétaire général adjoint du RACE

Lundi dernier 1er décembre 2014, le gouvernement camerounais, à travers M. Basile ATANGANA KOUNA (Ministre de l’Eau et de l’Energie), a signé un protocole d’accord avec la société chinoise TBEA Co. Ltd portant sur la construction de 02 nouvelles lignes de transport de l’énergie électrique dans les régions du Sud et du Centre. La première ligne de 225 kV sera construite entre Ebolowa et Kribi et la seconde de 90 kV entre Mbalmayo et Mekin.

Cette convention est une violation flagrante de la nouvelle loi N°2011/022 du 14 décembre 2011 régissant le secteur de l’électricité. En effet, l’article 23 de ce texte législatif stipule clairement que : «Il est institué par la présente loi une société à capital public, gestionnaire du réseau de transport de l’électricité dont les missions, l’organisation et les modalités de fonctionnement sont fixées par décret du Président de la République».

En somme, après le rôle espiègle qu’il a joué dans le tour de passe-passe actionnarial entre le groupe AES et le fonds ACTIS, le MINEE Basile ATANGANA KOUNA persiste dans la mise en péril du secteur de l’électricité. Avec la signature de cet accord, le gouvernement de la République étale pour la énième fois au grand jour, son incohérence et son inconsistance en qui concerne la gouvernance de ce secteur névralgique de l’économie nationale.

Pourtant, à cause des énormes enjeux financiers inhérents à son exploitation et son incidence directe sur le prix du kWh appliqué aux consommateurs, le transport de l’énergie électrique est la pierre angulaire du secteur de l’électricité. C’est ainsi que, malgré la controverse ayant émaillé son adoption en 2011 – notamment avec l’intrusion de la Banque mondiale et du groupe AES dans sa formulation, le RACE et tous les observateurs du secteur avaient salué cette nouvelle loi. Pour nous, à défaut d’obtenir une renationalisation pure et simple de l’ensemble des activités du secteur, l’article 23 de cette loi donnait l’occasion à la puissance publique de reprendre la main sur ce dossier éminemment important. Certains avaient même vu en cette loi, une astuce pour l’Etat de contourner les contraintes juridiques d’une rupture sèche du contrat de concession du 18 juillet 2001.

C’était malheureusement sans compter avec l’inertie et l’immobilisme qui caractérisent les relais administratifs chargés de mettre en application les décisions structurelles cruciales, quand bien même elles concernent un secteur de souveraineté d’intérêt stratégique comme l’électricité.

Pour la gouverne de chacun, voici de façon synoptique ce qu’il faut retenir sur cette activité au Cameroun: de par sa nature fongible et consomptible l’électricité est un produit qui ne peut pas être stocké. Cela implique que lorsqu’elle est produite, elle doit être instantanément transportée, puis aussitôt consommée. De ce fait, la performance d’un réseau de transport se mesure par sa capacité à maintenir l’équilibre le plus proche possible entre la production et la consommation d’électricité. Au Cameroun, la quantité d’énergie produite et distribuée est considérablement réduite à cause des défaillances techniques endémiques du réseau de transport/distribution. Ce dysfonctionnement occasionne des pertes qui représentent près de 40% du prix du kWh payé par les consommateurs.

Par ailleurs, dans notre pays, la plupart des lignes de transport/distribution qui alimentent les consommateurs partent des postes sources HT et MT. D’après les données 2010 fournies par ENEO (anciennement AES/SONEL), pour transporter les 1022 Mégawatts de production électrique nationale, (environ 4 millions Mégawatts/heure), le réseau de transport/distribution comprend actuellement 480 km de lignes à 225 kV, 337 km de lignes à 110 kV et 1067 km de lignes à 90 kV, avec un périmètre de distribution reparti en quatre régions électriques (Littoral, Centre, Ouest et Nord) et composé de 11450 km de lignes de 5,5 à 33 kV et 11158 km de lignes de 220 à 380 kV. Tout ce maillage assure l’alimentation en électricité à plus de 800.000 abonnés dûment répertoriés dans les cahiers d’ENEO. Seulement, il se trouve que la plupart des lignes qui acheminent le flux énergétique des centrales de production jusqu’aux consommateurs sont vétustes, mal entretenues et saturées, ce qui engendre énormément de pertes techniques, perturbent l’approvisionnement et a un impact négatif sur le tarif de l’électricité. Malgré l’installation récente de 700 km de fibre optique et l’utilisation d’une nouvelle méthode de télégestion du flux énergétique dénommée SCADA, l’obsolescence de l’infrastructure de transport/distribution reste la principale cause des nombreuses avaries qui affectent le réseau et occasionnent les fameux délestages.

Compte tenu des conséquences insidieuses de cette réalité intangible sur les usagers de l’électricité, le Réseau Associatif des Consommateurs de l’Energie (RACE) dénonce les petits arrangements mesquins et récurrents de M. ATANGANA KOUNA avec les opérateurs privés étrangers. Nous demandons l’arrêt immédiat de la surenchère stérile dans l’attribution des concessions de production et exigeons l’accélération du processus de création de l’entité publique Grt (Gestionnaire du Réseau Transport), tel que prévu par l’article 23 de la loi N°2011/022 du 14 décembre 2011.

L’accès à l’énergie est un droit essentiel et inaliénable !

Fait à Douala, le 03 décembre 2014

Pour le Bureau Exécutif du RACE, Jean Baudelaire Belengue, Secrétaire général adjoint


academic.ru)/n

Les défis de la Sonel

Par Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’Energie

Allocution du ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) prononcée le 19 août 2014 lors de la cérémonie d’installation du directeur général et du directeur général adjoint de la SONEL

Excellence, Monsieur le Gouverneur de la Région du Littoral ;
Monsieur le Préfet du Département du Wouri ;
Monsieur le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Douala;
Mesdames et Messieurs les Parlementaires ;
Mesdames et Messieurs les Administrateurs de la SONEL
Monsieur le Président d’Actis Energy ;
Messieurs les Présidents des Conseils d’Administration ;
Messieurs les Directeurs Généraux ;
Chères Autorités traditionnelles ;
Mesdames et Messieurs les Délégués de personnel de la SONEL ;
Chers Employés de La SONEL ;
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs ;

C’est avec un réel plaisir que je prends la parole ce jour, à l’occasion de la cérémonie d’installation officielle du top management de la société SONEL. En effet, conformément aux stipulations des statuts et de la convention signée entre ses actionnaires, cette entreprise vient de connaître une mutation importante, ayant induit la nomination par son conseil d’Administration, d’un nouveau Directeur Général et le renouvellement du mandat du Directeur Général Adjoint.

Mais avant de continuer, permettez-moi de remercier le Représentant du personnel, qui, en votre nom à tous, a bien voulu tenir des propos aimables à mon endroit et, partant, à celui du Gouverneur de la République. Ceci n’est d’ailleurs que le prolongement du chaleureux accueil que vous m’avez réservé depuis mon arrivée dans cette ville. Je voudrais en retour vous assurer de ce que je reste très sensible à cette délicate marque d’attention.

Je voudrais également associer bien sûr, au témoignage de notre profonde gratitude, les hautes autorités administratives, judiciaires, traditionnelles et religieuses, qui ont bien voulu sacrifier un peu de leur précieux temps, pour honorer de leur présence, la présente cérémonie d’installation solennelle des nouveaux dirigeants de la société SONEL.

Excellence Monsieur le Gouverneur de la Région du littoral, merci de toujours répondre positivement, chaque fois que nous sollicitons votre présence à nos côtés.

Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
Vous l’aurez remarqué, c’est à la faveur d’un moment particulier dans la vie de la SONEL, que j’ai l’occasion, pour la première fois, de prendre solennellement la parole dans son enceinte.

Et bien comme vous l’avez tous certainement appris, à la faveur d’une réunion de relecture des contrats de concession et de licence signés entre l’Etat du Cameroun et le Groupe AES Corporation, qui se tenait à Paris au mois de mai 2013, ce dernier nous a fait part de son intention de quitter le Cameroun.

Quelques jours plus tard, le gouvernement recevait une correspondance formelle dans ce sens. Dès lors, en totale concertation avec le Chef du Gouvernement, nous avons instruit ce dossier. C’est alors que le 20 décembre 2013, sur les très hautes instructions du Chef de l’Etat, son Excellence Paul BIYA, la non objection de l’Etat du Cameroun a été notifiée au groupe AES Corporation.

Pour la suite du processus, nous avons personnellement conduit l’accompagnement de la transaction entre ce dernier et le repreneur de ses actions au Cameroun, en vue de nous assurer de la sauvegarde des intérêts de l’Etat Camerounais et surtout de ceux des personnels de la SONEL notamment.

Dans cet objectif, nous avons signé plusieurs documents avec notre nouveau partenaire stratégique, le fond Britannique Actis ainsi, au moment du closing, on s’est rassuré que ce changement d’actionnaire n’apporte aucune instabilité au sein de l’entreprise. Vous aurez compris que le gouvernement s’est entouré de toutes les garanties nécessaires pour d’une part, une simple mutation en termes de contrôle de l’entreprise, et d’autre part, une mutation profonde, en ce qui concerne la vision et le management de cette entreprise.

C’est ce qui explique, la cérémonie de ce jour qui marque l’installation officielle de Messieurs Joël NANA KONTCHOU et OUMAROU HAMANDJODA, respectivement dans leurs fonctions de Directeur Général et de Directeur Général Adjoint de la SONEL.

Cependant, avant toute chose, je voudrais rendre un vibrant hommage au Directeur General sortant Monsieur Jean David BILE, qui, malgré les difficultés et les obstacles de toutes natures s’est acquitté de sa tâche de manière remarquable. Par son sens du devoir, par son esprit de responsabilité et sa conscience républicaine, il a su donner, pendant longtemps, du relief à cet important et sensible service public de l’électricité.

Je présume que Monsieur Jean David BILE, au moment où il se retire, certainement pas totalement du secteur, sinon cela ne se comprendrait pas, il a le sentiment du devoir accompli. Nous savons que dans notre position d’administration de tutelle, qu’il a tout donné, il a pleinement investi ses efforts pour améliorer le quotidien aussi bien des ménages que des entreprises. Nous nous souvenons d’ailleurs des périodes très aigues d’étiage qu’il a fallu gérer avec beaucoup de froideur mais davantage de professionnalisme.

Je voudrais ainsi donc, au nom du Gouvernement de l’ensemble des Administrateurs et des personnels de l’entreprise, lui dire merci, merci pour le travail accompli et lui souhaiter un succès éclatant pour le reste de sa carrière. Je ne doute d’ailleurs pas que ses qualifications associées à sa riche expérience, lui permettront de relever de nouveaux défis et pourquoi pas de continuer à assister le nouveau partenaire stratégique, dans le cadre de son installation.

D’ailleurs, Je ne trahis aucun secret si j’annonce ici que le fond Actis a proposé à Monsieur Jean David BILE le poste de président d’AES Cameroon Holding S.A., en voie d’être renommé Cameroon Power Holding S.A. Il s’agit d’une société en charge des intérêts du fond Actis au Cameroun. C’est une grosse responsabilité qu’il faudra assumer avec dextérité et professionnalisme.

Au cas où vous acceptez ce poste, recevez monsieur le président, mes félicitations anticipées. A présent, permettez-moi de m’adresser au nouveau Directeur Général.

Monsieur le Directeur Général,
Comme je l’ai précisé plus haut, votre nomination, ainsi que celle de votre adjoint, intervient dans un contexte particulier. D’une part, celui d’une entreprise qui, malgré les efforts fournis, connait encore des difficultés à assurer un service public continu et de qualité et, d’autre part celui d’un fouissement de partenaire donc la maitrise n’est pas toujours évidente.

Dans le même temps, l’option de modernisation et d’augmentation des capacités de production de l’électricité chère au programme des grandes réalisations de Monsieur le Président de la République, son Excellence Paul BIYA, ouvrent de nouvelles perspectives à cette entreprise et lui impose des contraintes supplémentaires.

Ce challenge devrait donc imposer, rigueur, expertise, droiture et souci permanent de l’intérêt général. De toutes les façons, c’est la règle dans cette entreprise, chargée d’histoire. Votre capacité Monsieur le Directeur Général, à vous adapter à reformé mais également à vous inscrire dans une continuité, celle symbolisée par votre prédécesseur, sera votre clé de réussite.

La SONEL de par ses missions, son impact sur nos vies et son champs d’action, est la colonne vertébrale de notre tissu économique. C’est une entreprise unique, je dirais même atypique, dans le paysage industriel camerounais. Outre toutes les décisions que vous serez amenées à prendre dans le cadre de vos fonctions, vos agissements et vos méthodes de travail devront renforcer le capital de confiance et surtout le climat au sein de cette entreprise.

Tout en restant conforme à vos statuts, il est important d’insuffler une nouvelle dynamique nécessaire à la consolidation des acquis et destinée à obtenir des résultats plus perceptibles. Je ne vous apprends rien, la vigueur confirmée de notre économie et la démarche irréversible vers l’émergence, induite par une industrialisation du Cameroun implique donc forcément, une disponibilité permanente de l’énergie électrique.

Il est donc impératif, à court terme que la qualité de service de l’entreprise soit améliorée et que les efforts de réduction des pertes soient maintenus. Pour ce qui est des travaux engagés ou planifiés, ils devront connaître un suivi exemplaire.

Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs,
Après ce bref aperçu de l’environnement dans lequel est désormais appelé à travailler Monsieur Joël Nana KONTCHOU, permettez-moi de lui adresser solennellement mes vives et chaleureuses félicitations pour avoir, une fois de plus, su mérité la confiance du fond Actis et celle du Gouvernement que je représente ici.

En effet, né le 24 Août 1961 à Nkongsamba, originaire du département du Ndé, Région de l’Ouest, Monsieur Joël NANA KONTCHOU est marié et père de trois enfants. Diplômé de l’école Polytechnique de Yaoundé, promotion de 1984, il totalise ainsi une trentaine d’années de service donc de dirigeant de haut niveau, notamment en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord, dans l’une des industrie les plus structurantes de l’économie mondiale, industrielle des services pétroliers et gaziers.

Monsieur Joël NANA KONTCHOU a été tour à tour, ingénieur des chantiers pendant plus de 15 ans, Directeur du personnel, Directeur Marketing et Communication, Vice-président en charge des systèmes d’informations de Schlumberger qui est le N°1 mondial des services pétroliers. Avant sa nomination au poste de Directeur Général de la SONEL, il était Directeur Général Schlumberger Afrique Centrale et de l’Ouest avec résidence à pointe Noire au Congo Brazzaville. Son profil professionnel est par ailleurs enrichi de nombreux stages et formations complémentaires de hauts niveaux à l’hexagone.

C’est au terme d’un processus de sélection qui s’est voulu extrêmement rigoureux avec des critères les plus pointus, que le fond britannique Actis a porté son choix sur l’intéressé, en raison de son expertise, de son expérience et de toutes ses qualités de manager. Je voudrais préciser tout de suite que ce choix a reçu l’onction des pouvoirs publics, en tant que reconnaissance de l’expertise nationale qui, comme vous le savez, est chère au Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Paul Biya.

Monsieur le Directeur Général, votre réputation vous précède. Il nous a été rapporté que vous êtes un homme accessible, un homme de dialogue, un homme d’écoute et d’action, et que depuis votre sortie de la prestigieuse école polytechnique de Yaoundé, vous avez mis votre talent au service de l’Afrique et du Cameroun en ayant de cesse d’entrainer derrière vous, des femmes et des hommes vers le meilleur d’eux même.

Vos cinq dernières années passées à la Direction Général de l’Afrique Centrale et de l’Ouest ont véritablement transformé les opérations de Schlumberger dans cette région. Comprenez que si je tiens à mentionner cette étape, c’est qu’elle a une nouvelle fois, démontré vos capacités à enrichir les institutions qui vous sont confiées.

Ainsi, vos qualités susmentionnées vous seront utiles pour accomplir vos nouvelles missions qui auront pour cadre une entreprise stratégique la quatrième de notre pays en termes de chiffre d’affaires, une équipe composée de plus de 4000 personnes.

Je préfère vous prévenir qu’il y a beaucoup d’attentes de la part de près d’un million de clients et quatre fois plus de consommateurs d’électricité que compte notre pays aujourd’hui. Pour accomplir ces missions, vous pourrez compter sur le Directeur Général Adjoint sur la mobilisation, sur le haut degré de professionnalisme des personnels de la SONEL et bien évidemment sur le soutien inconditionnel du Gouvernement de la République.

S’agissant justement du Directeur Général Adjoint, de la personne de Monsieur OUMAROU HAMANDJODA, je crois que je ne devrais plus le présenter. Cet ingénieur de centrales hydroélectriques de formation et membre de l’ordre national des Ingénieurs de génie Electrique du Cameroun est au sein de la SONEL depuis le 13 Août 2009.

Comme vous le savez, avant cela, il a servi de 2003 à 2009 au secrétariat général de la Présidence de la République, précisément à la Division des Affaires Economiques et Techniques où il était en charge du suivi du secteur de l’énergie et autres projets structurants du secteur. Il a participé également à l’élaboration du plan de développement du Secteur de l’Electricité à l’horizon 2030 et en la mise en place de la société Electricity Developpent corporation.

Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,
Ainsi présentée, cette équipe me paraît bien outillée pour conduire la SONEL vers un horizon meilleur, sinon un service public disponible et de qualité. Le Conseil d’Administration leur a fait confiance, il ne leur reste désormais qu’à le mériter. Il s’agira pour eux de capitaliser les vertus qu’on leur reconnait, en atouts essentiels dans l’accomplissement de leur lourde tâche, mais ô combien exaltants. Je ne doute pas un seul instant que vous saurez écouter et tenir compte des avis de l’important collège des employés et des responsables de l’entreprise qui ne demande qu’à vous accompagner.

Quant à vous, Producteurs, Electriciens, Ingénieurs, transporteurs, distributeurs, commerciaux, releveurs, personnels administratifs, chauffeurs, je voudrais, en reconnaissant votre valeur et la diversité de vos savoir-faire, vous demandez de ne ménager aucun effort pour soutenir votre nouvelle Direction générale. Fort de ces ressources de qualité sur lesquelles vous devriez compter Monsieur le Directeur Général votre action devra porter premièrement sur le maintien du rythme des investissements.

Sur les cinq prochaines années, Actis nous a annoncé des investissements de l’ordre de 170 milliards de FCFA. Ici, priorité devra être accordée à la réhabilitation du barrage de Song loulou, suivie de l’extension et de la densification du réseau de distribution.

A ce titre et en attendant l’aboutissement de la réforme, je vous prescris le renforcement des lignes de transport et de distribution d’énergie. Pour cela, il vous appartiendra de redynamiser le plan de lutte contre les surcharges des postes. Au-delà du démantèlement des réseaux de fraude, les trafics de tout genre, vous devez rendre une physionomie normale aux réseaux de distribution dans les quartiers, en facilitant l’accès des populations aux branchements normaux. Car il s’agit de redonner une énergie plus sûre aux clients là où les baisses de tension ont pu supplanter une alimentation stable.

Vous veillerez également à intensifier la lutte contre les pertes commerciales et techniques, pour les clients industriels mais aussi en direction des clients domestiques. Enfin, je vous demande de mettre un point d’honneur sur les investissements destinés à l’amélioration du service à la clientèle.

L’accueil dans vos agences, la qualité de la facturation, l’information, le système de distribution des factures et du traitement des plaintes des clients, sont autant de préoccupations que vous devez intégrer dans votre agenda immédiat.

Pour ce qui est de la lenteur décriée des interventions de vos équipes de dépannages, les populations attendent les changements notoires. A cet effet, un bon usage des technologies innovantes et des systèmes intelligents vous offrirait de belles opportunités et des marges de progrès rapide.

Nous avons connaissance des actions en cours dans ce sens, notamment le développement de nouveaux moyens de paiement pour réduire les files d’attentes dans les agences, la mise en place d’une agence en ligne, Easylight, mais il faut aller plus loin.

Il s’agit d’engager une démarche similaire sur les autres maillons de la chaine de satisfaction clientèle. Le confort des clients dans vos espaces doit être une priorité. Pour répondre efficacement à l’ensemble des attentes des clients, votre entreprise doit être en mesure de toujours adapter ses structures et ses modes de fonctionnement.

C’est le second axe sur lequel je vous invite à travailler, car une première étape a été franchie, avec des défis que vous avez pu relever avec succès, notamment au cours des événements majeurs comme la dernière coupe du monde de football. Il faut, aujourd’hui, tirer les enseignements de ces performances et dégager de nouvelles voies d’amélioration. Mettez- vous désormais en situation de coupe du monde permanente.

Nos concitoyens attendent beaucoup de la SONEL, notamment en matière de disponibilité et de stabilité de la fourniture d’énergie. C’est pourquoi, la question de l’efficacité des services, et plus loin, les outils de mesure de cette efficacité, doivent constituer le troisième axe de l’action que je vous prescris.

Chaque année, votre entreprise voit passer, dans ses locaux, des millions d’usagers. Des progrès en termes d’accueil et de communication avec le public ont été réalisés, aussi bien dans les services administratifs que dans les agences.

Je ne peux que saluer ces efforts, mais il reste beaucoup à faire. La prise en compte du public et des usagers doit être une exigence permanente. Je vous exhorte à inscrire certaines de vos directions dans des démarches de qualité, notamment des certifications ISO.

Tels sont les trois axes qui doivent, Monsieur le Directeur Général, guider au quotidien votre action. Continuité de l’amélioration du service rendu aux clients, Adaptation des structures opérationnelles et Efficacité parfaite des services.

Cette triple action devra se faire dans un cadre institutionnel serein et confiant. Il doit être caractérisé par l’écoute et le dialogue avec toutes les parties prenantes notamment les employés, les partenaires sociaux, avec la population, les associations de consommateurs, les acteurs locaux, les élus et, bien entendu, les autorités administratives.

Soyez-en rassurés, le Gouvernement de la République et notamment mon département ministériel et moi-même à titre personnel, vous apporteront tout son soutien mais restera très vigilant sur l’évolution de vos résultats sur le terrain.

Excellence Monsieur le Gouverneur de la Région du littoral,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,

C’est sur ce mot et le renouvèlement de mes vives et chaleureuses félicitations aux intéressés, que je déclare Messieurs Joël NANA KONTCHOU et OUMAROU HAMANDJODA, installés respectivement dans leurs fonctions de Directeur, et Directeur Général Adjoint de la SONEL.

Je vous remercie pour votre aimable attention.

Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’Energie le 19 août 2014
fromaestoactis.com)/n

Desserte en eau potable: Ce qui est déjà fait

La situation dans les deux capitales du Cameroun, Yaoundé-Douala, et dans d’autres régions du pays

Le ministère de l’Eau et de l’Energie a publié un dossier la semaine dernière dans le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune pour faire le point sur les principaux investissements engagés dans les domaines de l’électricité et de l’eau au Cameroun. S’agissant spécifiquement de la desserte en eau potable, le ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna, a présenté la situation dans les deux capitales du Cameroun, Yaoundé et Douala, ainsi que dans d’autres villes du pays.

Dans la capitale politique du Cameroun, Basile Atangana Kouna a insisté sur le fait que la station d’eau potable de la Mefou à Nkolbisson est déjà opérationnelle à 100% et qu’elle produit à ce jour 50.000m3 d’eau par jour. Toutes choses qui portent la capacité de production de Yaoundé à 150.000m3/jour. L’extension et la modernisation de l’usine d’Akomnyada «actuellement en cours» vont apporter 35.000m3/jour supplémentaires, ce qui portera la capacité de la ville à 185.000m3/jour.

Au registre de projet, figure également l’adduction d’eau de Yaoundé à partir de la Sanaga. Le projet une fois réalisé, permettra une production de 300.000m3/jour supplémentaires pour la capitale. Son coût est estimé à 429 milliards de F CFA, financé par Eximbank China (85%) et l’Etat du Cameroun (à hauteur de 15%). «Je puis vous dire que les travaux vont bientôt commencer et à cet effet, nous avons signé un contrat de service avec l’entreprise chinoise CMEC», affirme le ministre de l’Eau et de l’Energie.

Douala et les autres villes
Douala, la capitale économique du Cameroun, n’est pas lésée dans ces investissements. L’achèvement en 2010 de la phase 1 du projet de renforcement et d’amélioration de l’usine d’eau potable de Yatto a permis d’ajouter 50.000m3/jour portant la capacité de production de la ville à 175.000m3/jour. La phase de l’usine «pratiquement achevée» apportera 100.000m3/jour supplémentaires à la capitale économique ce qui augmentera sa production totale à 275.000m3/jour.

«Suffisant pour satisfaire la demande des populations»], estime Basile Atangana Kouna. A cela, il faut encore ajouter un «programme d’urgence de la Camwater», qui prévoit la production de 30.000m3 supplémentaires à Douala à travers la construction d’un champ de 11 forages d’exploitation. Une fois tous ces projets achevés, «la capacité de production totale de la ville de Douala sera de l’ordre de 300.000 à 305.000m3/jour», asserte le ministre.

Les autres localités du Cameroun devraient bénéficier d’un projet de réhabilitation et de construction de nouveaux réseaux dans 52 villes du Cameroun. Concernant l’état d’avancement ce projet, Basile Atangana Kouna a expliqué que «les phases 1 et 2 du projet sont terminées. La phase 3 est en cours.» Le projet est financé à 39,5 milliards de francs CFA par la Belgique, à travers la Dexia Bank. Un autre projet, dont l’état de réalisation n’a pas été rendu public par le Minee, est également à relever. Il s’agit du projet Yaoundé plus trois centres (Edéa, Bertoua et Ngaoundéré) ainsi que celui de 16 centres qui vise à améliorer et renforcer l’alimentation en eau potable dans 16 villes secondaires du Cameroun. Ce projet d’un coût de 31 milliards de F CFA est financé par la Banque africaine de développement.


cieau.com)/n

Le gouvernement camerounais habilite Actis à gérer la fourniture de l’électricité

Le fonds d’investissement britannique a été autorisé ce jour à reprendre à AES la gestion de l’énergie électrique

Le gouvernement camerounais n’aura donc pas tenu compte des avis de la Société civile quant à la reprise par le fonds d’investissement Actis des activités de l’entreprise AES Sonel. Le gouvernement et le fonds d’investissement britannique Actis ont signé, ce vendredi 23 mai 2014 à Yaoundé, des accords portant sur la reprise de la société d’électricité AES-SONEL et de ses filiales que sont la Dibamba Power Development Company (DPDC) et la Kribi Power Development Company (KPDC), a constaté APA sur place.

Le nouveau venu, pour un montant de 220 millions de dollars, remplace ainsi l’opérateur américain AES Corporation, repreneur depuis juillet 2001 de la Société nationale d’électricité (SONEL) à hauteur de 56%. On se rappelle que c’est le 07 novembre 2013 que le groupe américain AES Corporation a annoncé la cession de l’intégralité de ses parts dans toutes ses filiales camerounaises au profit du fonds ACTIS.

Les détails de la cession, mais aussi l’organigramme, la nomination des dirigeants ainsi que le programme d’activités d’Actis, seront définis au terme des sessions des conseils d’administration d’AES-SONEL, de la DPDC et de la KPDC, a précisé le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna. Il a également affirmé que non seulement Actis avait décidé de rétrocéder 5% du capital de l’entreprise au personnel, mais également qu’aucun licenciement n’était à redouter.

Annonçant aussi que le fonds avait décidé de poursuivre le programme d’investissements d’AES Corporation, il a toutefois mis en garde le nouveau venu quant aux risques qu’il courait en cas de manquements aux obligations contractuelles.

Le fonds d’investissement britannique, selon son représentant à la cérémonie de signature des accords, David Grylls, a pour sa part déclaré que l’entreprise allait notamment mettre l’accent sur la continuité et la qualité du service, l’investissement, la gouvernance, la performance opérationnelle, l’extension du réseau ainsi que l’encadrement du personnel.


Eau et électricité: Le ministre de l’Eau et de l’Energie remet en question ses projections

Basile Atangana Kouna annonce, encore, de nouveaux projets pour faire face au rationnement appliqué aux ménages

Appelé à donner des explications sur la promesse par lui faite au début du mois de février 2014 sur la cessation des coupures d’électricité au Cameroun, et perçue ultérieurement comme un canular, le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, a été amené à s’expliquer dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, édition de ce 07 avril 2014.

« Les dysfonctionnements enregistrés ces derniers mois dans la fourniture de l’électricité dans quelques villes et autres localités, proviennent des incidents survenus au niveau du réseau de transport de l’électricité. Lesdits incidents sont, pour la plupart, occasionnés par les pluies, la vétusté de certains équipement et les actes de vandalisme », a déclaré le ministre de l’Eau et de l’Energie. En dehors de l’évocation de la vétusté des équipements, les autres arguments avaient déjà été avancés par Aes Sonel, multipliant des communiqués pour se justifier des coupures à répétition. Le ministre de l’Energie a fait une nouvelle promesse cette fois, la création d’une entreprise chargée de la distribution de l’électricité. « Pour résoudre ce problème de vétusté des équipements du réseau de transport, explique-t-il, l’Etat envisage la création d’une entreprise publique chargée du transport de l’énergie électrique. Et ce dossier est en bonne voie ». Aveu sur l’impossible distribution régulière et normale de l’électricité aux populations ? C’est en tout cas comme, le ministre préférant envoyer les consommateurs à l’attente de l’aboutissement d’un nouveau projet.

Le ministre de l’Energie et de l’Eau est également revenu sur une promesse non tenue : la desserte régulière (irrégulière toutefois) en eau potable. Sur les 50.000 m3 d’eau de la station de la Mefou qui étaient censés réduire à minima le rationnement dans les quartiers de la capitale, Basile Atangana Kouna a donné des réponses moins précises évoquant des problèmes de canalisations à poser et d’étapes dans ce projet. « A l’heure actuelle, la Mefou pompe 20.000 m3/jour dans le réseau affermé de Yaoundé. Sa production totale sera injectée dans ledit réseau dans les prochaines semaines, au terme des travaux actuels de pose de la seconde conduite[.] On parle de première mise en eau et non de mise en service définitive de l’ouvrage qui, soit dit en passant, est déjà productif », relève le Minee.

Pour l’eau comme pour l’électricité, de ce qu’il ressort des propos de Basile Atangana Kouna, les Camerounais ne sont donc pas au bout de leurs peines, ou plus, comme il avait eu à l’affirmer en début d’année. « Les Yaoundéens pourront trouver un peu plus de soulagement lorsque la production optimale de la Mefou sera injectée dans le réseau affermé de la CDE. Toutefois, il faut redire que la solution durable au problème d’eau de la cité capitale ne viendra que du projet Sanaga (300.000 m3/j) en cours de mise en uvre. Nous venons d’ailleurs de recevoir des encouragements des bailleurs de fonds pour cet important projet », a avancé cette fois le ministre de l’Energie et de l’Eau. Au-delà des précisions, irréalisables, le ministre suggère maintenant l’expectative et le regard vers l’horizon.


fr.africatime.com)/n