Cameroun : un incendie dévaste quatre maisons à Douala

L’incendie se serait déclaré autour de 18h40, le lundi 31 octobre 2022 au quartier Bépanda.

La nuit dernière n’a pas été de tout repos pour les populations du quartier Bépanda omnisport Peu après 18 h, lundi 31 octobre 2022 au quartier Bépanda dans le 5ème arrondissement de la ville de Douala, non loin de l’entrée principale du stade de la Réunification, un incendie s’est déclaré dans une mini-cité. Quatre maisons construites en matériaux provisoires ont été réduites en cendres.

Alors que l’origine des flammes reste inconnue, l’une des victimes témoigne: « Nous étions en train de regarder la télévision lorsque soudainement on a vu le feu sur le toit. On n’a rien pu récupérer ». Sa voisine de cité a juste eu le temps de sauver son nouveau-né. C’est à l’aide d’eau puisée dans un puits à l’intérieur de la concession que les riverains ont pu venir à bout de l’incendie à Bépanda.

Alertés, les éléments du Corps national des Sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux du sinistre lorsque la population avait déjà maîtrisé le feu. Les «soldats du feu» ont néanmoins versé davantage d’eau sur les braises restantes. D’importants dégâts matériels sont à déplorer. Toutefois, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Selon Camer.be une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cet incendie survenu à Bépanda.

Douala: un domicile prend feu à Bepanda, bilan trois morts

Daniel Mbankollo, 56 ans, son épouse et la s ur de celle-ci ont péri lors du drame survenu ce lundi, 1er juin

La scène se déroule non loin du lieu-dit «Boulangerie de la paix» de Bepanda à douala. Un incendie s’est déclenché le lundi, 1er juin 2015, dans un domicile de la place. Tous les habitants de la maison présents au moment du sinistre sont décédés. Le chef de famille, Daniel Mbankollo, entrepreneur de 56 ans, son épouse, Christine, et la s ur de cette dernière prénommée Marcelline.

D’après des sources présentes sur les lieux, les pompiers ont été alertés autour de 4h du matin alors que les flammes se faisaient de plus en plus pressantes.

La source du feu n’a pas été formellement déterminée, même si des informations concordantes évoquent un problème d’origine électrique. L’étincelle serait partie de l’écran de télé du salon. Bilan, trois morts et de nombreux dégâts matériels, y compris une grande partie de la concession consumée par le feu.

Sur les lieux, le fils aîné du couple défunt a expliqué que ses deux s urs cadettes et lui étaient à Yaoundé à l’occasion des Jeux universitaires. Le seul enfant présent dans la concession au moment du drame, un jeune homme qui a pu s’échapper. «Sa chambre était à l’extérieur», souligne un proche de la famille.

Au moment où nous quittions les lieux hier, l’évaluation des dégâts se poursuivait, et de fins panaches de fumée continuaient d’être effilochés par la brise.


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« L’épreuve par neuf » dédicacé à Paris

L’auteur a accepté de répondre à quelques questions. Interview.

Pourquoi avoir choisi de parler des 9 disparus de Bépanda ?
Ces événements m’ont inspiré et je suis parti de cette histoire comme prétexte pour écrire ma fiction. C’est pour ça que dans le dénouement, on ne verra nulle part la fin de l’histoire de Bépanda. C’est une fiction que j’ai écrite mais elle a fortement été inspirée de ce qui s’est effectivement passé à Douala. J’ai écris cette histoire pour que les acteurs et témoins essaient de nous dire ce qui s’est passé.

Pourquoi parlez-vous du purgatorium pour nommer le lieu où se déroule les scènes ?
C’est pour donner une brèche, un espoir pour demain. Chez les chrétiens, le purgatoire est l’endroit où on a une chance de laver les péchés qu’on a commis. Donc l’espoir de voir ses problèmes résolus.

Dans votre présentation, vous avez insisté sur la différence entre rébellion et révolte ?
Pour moi, la rébellion renvoie à la violence. Je ne me considère pas comme étant un rebelle, mais un révolté. Je ne demande pas aux gens de prendre les armes pour aller revendiquer quoi que ce soit, mais je dénonce.

Elvis Bvouma parle de son livre
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Quand vous êtes revenus du Bénin, vous avez écrit une lettre au ministre de la culture pour dénoncer le traitement accordé aux artistes. Qu’en est-il ? Avez-vous été reçu ? vos doléances ont été écoutées ?
Il y a pas eu de véritable suite. J’ai été convoqué par un responsable du ministère de la culture, un inspecteur général. On ne refuse pas l’appel, donc j’y suis allé. Mais je n’ai pas compris l’objet de ses invitations, donc j’ai arrêté d’y aller. Venant du ministre, je n’ai eu aucun retour. Je sais qui ne dit mot consent, donc je suppose qu’elle est d’accord avec ce que j’ai dis et le tableau que j’avais dressé.

pour terminer, avez-vous d’autres projets d’écriture ?
Le mois prochain, je serais aux Récréatrales, Résidences Panafricaines d’Ecriture, de Création et de Formation Théâtrales au Burkina Faso où je vais écrire un texte de théâtre. Je prépare notamment la dédicace de mon livre « l’épreuve par neuf » que je vais faire à Yaoundé dans deux semaines.

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