Le club de Ligue 2 française Valenciennes FC devrait prochainement être racheté par Aliko Dangote, présenté comme l’homme d’affaires le plus fortuné d’Afrique.
Le magnat nigérian souhaiterait investir massivement dans le club de Ligue 2 afin d’en faire un acteur majeur du football européen. Valenciennes s’apprêterait à basculer dans une nouvelle dimension. C’est en tout ce qu’affirme le site entreprendre.fr . Selon le média économique, le club de Ligue 2 devrait prochainement être racheté par Aliko Dangote. Le magnat nigérian est présenté comme l’homme le plus riche d’Afrique par le magazine américain Forbes.
Sa fortune personnelle serait estimée à près de 12,2 milliards d’euros. L’investisseur de 66 ans aurait décidé au début du mois de se lancer dans le rachat du VAFC, qui occupe actuellement la 15e place de Ligue 2, à la lutte pour le maintien. Il serait désormais le grand favori, alors que le groupe Partouche ou les propriétaires de Southampton se seraient un temps montrés intéressés.
Un gros carnet d’adresses en France
Eddy Zdziech, l’actuel président de Valenciennes (qui détient environ 60% du capital), a mis en vente le club, qui rencontre d’importantes difficultés financières. Aliko Dangote souhaiterait acquérir 100% de son capital. La transaction pourrait se conclure autour de 10 millions d’euros. Après avoir tenté de s’offrir Arsenal il y a quelques années en Angleterre, le milliardaire nigérian, connu pour investir massivement dans son pays (le plus peuplé du continent africain), aurait l’intention d’injecter beaucoup d’argent dans le club des Hauts-de-France. Au niveau du recrutement mais aussi des infrastructures. Avec l’objectif de le redresser financièrement pour en faire un acteur majeur du football européen dans les années à venir.
Fort de son large réseau, Aliko Dangote a ses entrées dans l’Hexagone. François Hollande, alors président, l’a reçu à l’Élysée en 2016. Emmanuel Macron est venu lui rendre visite à Lagos en 2018, avant d’échanger avec lui à Versailles l’année suivante. Aliko Dangote serait également proche d’anciens ministres français et pourrait être en lien avec Jean-Louis Borloo dans son projet de rachat du VAFC. L’ancien ministre de l’Écologie a été le président du club nordiste entre 1986 et 1991, puis en 2014. Toujours influent au stade du Hainaut, il a notamment lancé un vaste projet d’électrification au Nigéria.
La rencontre se tient au Cambodge du 19 au 23 septembre 2022.
Un forum sur le financement des PME se tient au Cambodge. Pour l’occasion, Achille Bassilekin III, ministre camerounais en charge des PME y conduit une délégation.
Les travaux en cours ont débuté par une session plénière sous le thème : Financement des PME : moteur de croissance et créateur d’emplois. Le panel était constitué pour la circonstance de Hourn THY, Operations office, SME Finance Forum, de Hanh Nam NGUYEN, Program Manager IFC, et de Syed Abdul MOMEN, Deputy managing director, Head of SME, BRAC Bank.
Les travaux qui se poursuivent sont menés au profit du développement des PME, sous-tendu par l’amélioration de l’accès aux financements, notamment au regard de l’enjeu majeur de développement structurel et de long terme pour les économies mondiales en général et africaines en particulier.
Situation du Cameroun
L’annuaire statistique sur les PMEESA a été présenté le 30 juin 2022 à Yaoundé. Selon le ministère des PME, « les informations statistiques sur les Petites et Moyennes Entreprises (PME), les Organisations de l’Economie sociale (OES) et les Unités de Production Artisanale (UPA) sont indispensables à la prise de décision dans le cadre d’élaboration des politiques publiques et permettent de mieux accompagner les acteurs du secteur privé pour qu’ils jouent efficacement leur rôle de catalyseur de la transformation structurelle de notre Economie ».
En effet, cet annuaire a souligné que, conformément aux derniers recensements, la croissance est de l’ordre de 324 899 petites entreprises créées en 2021, à cela il faut ajouter 649 grandes entreprises avec une forte prédominance des établissements qui représentent environ 80% qu’il conviendrait d’accompagner pour favoriser l’émergence.
Au détail, il s’agit de 324 250 petites et moyennes entreprises des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, et 649 grandes entreprises. Ce chiffre a connu une augmentation par rapport à l’année d’avant, où l’on avait 289 428 entreprises.
En 2021, l’on a enregistré dans les centres de formalité de création d’entreprises 15 591 PME créées sur l’étendue du territoire, soit une croissance de 45,96%.
Les sponsors de l’édition 2022 de la Coupe du monde de football 2022 ont été dévoilés, et ils sont révélateurs de nouvelles tendances économiques.
Il se peut que certaines personnes soient tentées d’acheter un ticket pour la coupe du monde mais que cet achat représente un budget conséquent. Dans ces cas-là, un prêt à la consommation peut s’avérer nécessaire pour disposer rapidement de quelques centaines d’euros qui aideront à payer le billet d’avion, les nuits d’hôtels et les tickets pour le match.
Dans ces cas-là, mieux vaut ne pas se tromper et choisir l’organisme de prêt qui convient le mieux. Loanscouter est un comparatif de prêt sur internet dont la mission est d’aiguiller ses clients en personnalisant les critères du prêt : mensualités, taux d’intérêts et capacité de remboursement. Pour de nombreuses personnes, ce site permet de faire le bon choix avant de se lancer.
Voyons maintenant les principaux sponsors de la World Cup 2022 dévoilés par sportune.fr. L’année 2022 réserve quelques surprises que nous allons détailler ensemble.
Crypto.com
La plateforme d’achat et de vente de crypto-monnaie américaine n’en est pas à son premier flirt avec le sport, car la marque a déjà donné son nom à un stade de Los Angeles. La marque possède d’ailleurs plusieurs contrats, notamment avec le PSG et la première ligue italienne. S’offrir une tribune dans la plus grande compétition mondiale en revanche, c’est une grande première.
BYJU’s
BYJU’s est une plateforme de technologie éducative en Inde qui rassemble des milliers d’élèves pour des cours variés et un apprentissage de technique très diversifié. Nommée sponsor de la World Cup en 2022, la marque s’impose comme un acteur qui parle aux jeunes actifs, son cœur de cible.
Budweiser
Budweiser s’est joint à liste des sponsors de la coupe du monde du Qatar, même si officiellement, la consommation d’alcool est interdite aux personnes étrangères sur le territoire qatari. Pour les supporters, des échoppes de bière aux abords des stades seront l’exception.
Qatar Energy
Le fournisseur de gaz naturel Qatar Energy s’est joint à la liste des sponsors en mars 2021, alors que l’ensemble des stades accueillant le public (huit en tout) étaient encore en construction.
Hisense
L’enseigne de high-tech Hisense est également un partenaire de cet événement. Hisense est globalement très impliqué dans les sponsorings du football avec des contrats en Premier League notamment.
McDonalds
McDonalds est solidement implanté au Qatar avec 23 enseignes réparties sur ce territoire grand comme un département français. La marque de fast-food poursuit un contrat déjà signé en 2018 pour la Coupe du monde qui s’est déroulée en Russie.
Vivo
À ne pas confondre avec un fournisseur de TV câblé aux États-Unis, la marque Vivo est devenue l’un des plus grands fabricants de téléphones chinois. Elle occupe actuellement la cinquième place mondiale des concepteurs de téléphone avec environ 10 % de part de marché. Dans ce contexte florissant, la marque s’associe à l’événement footballistique pour démontrer son intérêt pour les sports et la jeunesse.
Jean Samuel Noutchogouin n’est plus ! Le milliardaire camerounais a rendu l’âme ce 11 janvier en France. L’homme d’affaires laisse derrière lui un gigantesque empire industriel qu’il a bâti brique après brique au fil du temps. Il aura surtout eu le mérite d’avoir compris les rouages et les subtilités de l’élevage au point de se tailler l’une des plus grosses parts de marché au Cameroun.
Le vendredi 11 janvier restera à jamais une date sombre au sein de la famille nucléaire de Jean Samuel Noutchogouin. Le milliardaire camerounais âgé de 85 ans s’est éteint ce jour à 5 heures, heure de Paris, à l’hôpital américain de Neuilly. Il s’y trouvait depuis trois jours pour cause de maladie.
S’il est passé presque inaperçu tout au long de sa vie dans l’espace publique camerounais, ses proches et ses collaborateurs soulignent de lui sa grande sagesse et sa vision dans l’univers des affaires. Jean Samuel Noutchogouin a vite compris que les véritables facteurs de production de richesse résident dans les produits de grande consommation quotidienne.
Comme le témoigne son autobiographie parue en 2015 et relayer par nos confrères de Jeune Afrique, les camerounais consomment « Du lever du jour au coucher du soleil, un produit ou un service se rapportant à Jean Samuel Noutchogouin. » Ceux qui mangent un œuf au petit déjeuner, les personnes qui choisissent de manger un poulet ou du porc à midi. Ils, consomment peut-être indirectement les produits venants de son entreprise, la Société des Provenderies du Cameroun (SPC).
Pareil, pour ceux qui utilisent un rasoir Bic, ou qui utilise un stylo à bille de la même marque. Il en est de même pour ceux qui conduisent les voitures de marques Toyota, Peugeot, Suzuki et bien d’autres, sorties d’un magasin de CFAO. Concrètement, les investissements de Jean Samuel Noutchogouin vont du plastique (Icrafon) à la banque (actionnaire de référence de Banque atlantique Cameroun et quelques parts à la Bicec), en passant par la distribution (CFAO), l’assurance (Atlantique assurance Cameroun) et l’immobilier.
Mais, l’homme d’affaires laisse surtout un important héritage dans le secteur de l’élevage où il a régné sans partage ! Il a eu l’ingénieuse idée de construire un triptyque dans ce secteur pourtant concurrentiel. d’Agrocam (production de poussins d’un jour) en passant par Belgocam (importation et commercialisation des intrants) à la SPC (alimentation du bétail), dont les produits rayonnent de Afrique centrale jusqu’au Soudan. « Je suis le seul à travailler sous une licence Lohmann», assurait-il.
Selon le site spécialisé Forbes, il était en 2015, classé au cinquième rang des plus grandes fortunes du Cameroun ! Ces actifs sont évalués à 315 millions de dollars, environ 150 milliards de Francs Cfa. Une fortune que sa famille aura la lourde responsabilité de non seulement maintenir, mais surtout de multiplier.
Yaoundé va abriter la 6ème édition du Congrès international des compétences de la diaspora camerounaise, les 22 et 23 août 2013
C’est désormais officiel, Yaoundé va abriter la 6ème édition du Congrès international des compétences de la diaspora camerounaise, DAVOC (Draw A Vision Of Cameroon), avec en prime un « Salon International des Affaires et des Projets ». Nouvelle formule, nouveau concept. Recentré sur deux jours, le Forum DAVOC 2013 est essentiellement orienté actions et réalisations. La Cité aux mille collines se pose ainsi, du 22 au 23 août prochains, en véritable laboratoire d’actions ciblées pour le développement du secteur agricole du Cameroun. Comme animateurs de cet espace d’action : des centaines de migrants camerounais, des entreprises actives en Afrique, des fondations de financement des projets, l’Etat camerounais, des Gouvernements amis et des organisations internationales.
Au Palais des Congrès de Yaoundé, haut lieu des échanges et de réflexion de haut niveau, les migrants camerounais comptent insister sur la capacité pratique de la diaspora à faire bouger les choses. L’on se souvient que la précédente édition, en octobre 2012 à Genève,avait connu un franc succès avec la participation de plus d’une centaine de migrants et la mobilisation forte des autorités camerounaises (Ministre, DG, hauts cadres) autour de la contribution de la diaspora à l’innovation économique et sociale.
Cette année 2013, c’est l’accélération du passage à l’agriculture de deuxième génération : l’apport de la Diaspora camerounaise, qui est en question. Que peut faire la diaspora pour atteindre cet objectif ? L’apport de la Diaspora au niveau de l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des filières, dans la modernisation des infrastructures du monde rural et des facteurs de production agricole ainsi que La gestion durable des ressources naturelles constitueront d’une part l’un des leviers de ce forum. D’autre part les problèmes auxquelles se heurteront ces apports de la Diaspora tels que : L’accès à la terre
Le financement de l’agriculture et du développement rural
La formation des acteurs ruraux
Le développement de circuits commerciaux agricoles innovants
La mécanisation de l’agriculture camerounaise
L’optimisation de la chaîne de valeur agricole (du producteur au consommateur)
La transformation et la commercialisation des produits agricoles au Cameroun.
Seront également scrutés et des propositions de solutions ainsi que de leurs implémentations faites.
Avec le « Salon International des Affaires et des Projets », le Forum DAVOC s’oriente définitivement vers des résultats concrets, en favorisant l’initiative privée. Une vingtaine de porteurs de projets socioéconomiques vers le Cameroun dans les domaines de l’agriculture, du micro crédit, la santé, l’éducation, l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes sont invités à Yaoundé. Sur la qualité de leurs initiatives, ces jeunes promoteurs vont rencontrer des organismes internationaux, privés et publics, de financement. Objectif : soutenir et déployer ces projets en terrain camerounais. Le Forum DAVOC sera enfin le lieu de rencontres dynamiques et d’actions de terrain. Des ateliers pratiques de montage de projet, de fiscalité et d’investissement vers le Cameroun seront ainsi animés par des experts confirmés, à l’attention des entrepreneurs portés sur le Cameroun. La soirée de gala, au soir du 23 août, viendra finalement clore la manifestation, avec une importante touche business, complétée des prestations d’artistes camerounais.
Yaoundé va abriter la 6ème édition du Congrès international des compétences de la diaspora camerounaise, les 22 et 23 août 2013Casa Net)/n
Les dirigeants du monde entier sont réunis pour entériner (ou pas) les maigres avancées faites dans les discussions
Un petit rappel. La première conférence des Nations Unies sur l’environnement a eu lieu en 1972 à Stockholm. Pour la première fois, il y était question de l’avenir de la planète, de l’épuisement de ses ressources, de la pollution. Puis en 1992, la conférence de Rio a eu un effet fondateur : c’est à cette occasion que l’on a adopté le fameux « Agenda 21 », plan de développement durable pour le XXIe siècle, dans les domaines de la pauvreté, du logement, de la pollution, de la désertification, de l’agriculture, de la gestion des déchets, etc. 20 après la première conférence de Rio, ce nouveau rendez-vous se voulait celui de tous les défis. Si à peu près tout le monde reconnait qu’il « faut faire quelque chose », chacun se défile pour appliquer les remèdes.
A quoi s’attendre ?
Depuis la première Conférence de Rio, les rapports du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), du WWF ou encore de l’Agence internationale de l’énergie se succèdent et se ressemblent tous. Ils dressent un bilan des plus pessimistes sur notre capacité à enrayer la dégradation de la planète (désertification des terres agricoles, chute de la biodiversité, réchauffement climatique…) Or, si l’on en croit les responsables de la société civile présents à Rio, les quelques 86 chefs d’Etats et de gouvernement présents vont avoir du pain sur la planche. Même si au cours des deux dernières semaines les négociateurs ont travaillé d’arrache-pied. C’est à présent aux dirigeants de conférence mettre la touche finale à un projet de déclaration qu’ils ratifieront vendredi à l’issue du sommet. L’accord sur l’accord à soumettre est intervenu à l’arraché, après des heures de négociations, d’allers-retours, de séances interrompues, de menaces feutrées et de discussions ardues. Il s’agissait de parvenir à un engagement de la communauté internationale en faveur d’un développement conciliant protection de l’environnement et éradication de la pauvreté , les négociations entre les différentes parties qui se déroulent depuis début juin à Rio sont extrêmement laborieuses.
Une cérémonie d’ouverture tout en symboles
Un petit film de trois minutes pour attirer l’attention, « L’état de la planète, bienvenue dans l’anthropocène », a montré les dégâts occasionnés par les hommes pendant cette période chronologique commençant à la révolution industrielle. Puis le vibrant plaidoyer d’une jeune étudiante néo-zélandaise de 17 ans, Brittany Trifold. Elle a interpellé les grands de ce monde : « J’ai du feu dans mon c ur, je suis en colère contre l’état du monde », a-t-elle lancé. « Etes-vous ici pour vous sauver la face, ou pour nous sauver ? ». Voilà le décor planté. Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations Unies d’ajouter dans son discours que depuis le sommet de la Terre de 1992, « le progrès a été trop lent ». « Nous avons une deuxième chance », a-t-il ajouté, en appelant les leaders présents à ratifier le texte en 50 pages, durement négocié. Cet accord propose notamment un renforcement du Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE), pour lui donner plus d’efficacité, et une définition d’ici trois ans d’objectifs du développement durable, du type des objectifs du Millénaire pour le développement, qui viennent à échéance en 2015. Ce à quoi s’oppose farouchement les Etats Unis et la Chine dont les modes de production et de consommation sont montrés du doigt par les autres pays, les européens et les africains en l’occurrence. On notera d’ailleurs que les chefs des grandes puissances économiques que sont le président américain Barack Obama, le Premier ministre britannique David Cameron, la chancelière allemande Angela Merkel, le président russe Vladimir Poutine sont absents de Rio. Ils n’entendront alors peut-être pas la planète en souffrance se rappeler aux bons souvenirs de ses habitants : allo terriens, ici la Terre !
Photo de famille à l’issue de la cérémonie d’ouverture, le 20 juin 2012AFP/Evaristo Sa)/n
Il a conçu et commercialise une tablette qui allie téléphonie et mini ordinateur
A l’occasion du salon de l’entreprise qui se déroule actuellement à Yaoundé au Cameroun, vous présentez un produit de votre conception, une tablette numérique. Avant tout, présentez vous pour nos lecteurs qui ne vous connaissent pas?
Je m’appelle Tony Smith, je vis à Seattle dans l’ouest des États-Unis d’Amérique. Je suis le concepteur de la tablette Limitless Mind Tab 3G. L’idée s’est définitivement ficelée lors d’un forum international sur l’électronique qui s’est tenu au mois de mars 2011. On m’a sollicité pour représenter certaines marques de produits en Afrique, mais j’ai dit non. Une raison à cela, je réalisais que les produits que je devais vendre n’étaient pas conformes à la réalité camerounaise. Je me suis donc résolu à concevoir un produit qui serait plus proche des habitudes de consommations dans notre contexte africain. En africain je ais exactement ce dont les consommateurs ont besoin. Généralement et c’est le cas du Cameroun, les gens veulent avoir des produits innovants, mais à coût réduit. C’est ainsi que j’ai décidé de créer la marque Limitless, dont l’objectif est d’allier innovation et pragmatisme chez le consommateur en général, mais surtout Africain. Cela faisait deux ans que je nourrissais le projet. Entre temps, j’ai fait le tour chez des partenaires comme Sony, Samsung et le reste, et j’ai pu acquérir des enseignements sur le mode opératoire des entreprises d’électronique.
A la base vous avez quelle formation ?
A la base j’ai une formation de juriste, j’ai un master en administration des affaires. Mais très jeune déjà, je m’intéressais en autodidacte à l’informatique. Je me souviens que je dépannais les appareils électronique de tout mon entourage et plutôt bien. Je dis simplement que l’électronique, c’est ma passion. Lorsque j’étais petit, je souhaitais d’ailleurs travailler à Sony. Arrivé aux États-Unis, vous savez c’est un pays formidable, j’ai pu en marge de mon background de juriste d’affaires, suivre des certifications en électronique. J’ai dans ce cadre, effectué des stages chez Microsoft, Boeing et d’autres entreprises de la région de Seattle. Après j’ai travaillé chez Microsoft où j’ai fait des services qui me positionnaient et me renforçaient dans mon objectif à terme de pouvoir conduire mon concept.
Présentez nous brièvement la Limitless Mind Tab, qu’est ce que c’est?
Le Limitless Tab c’est un mini ordinateur portable qui est combiné avec un Smartphone, le tout dans un format réduit. Il possède un écran de 7 pouces qui est capacitive, c’est-à-dire qu’on peut le man uvrer avec le doigt, il possède un processeur de 800 Mégahertz produit par Dual Core. Il possède un disque dur de 4 giga. Autre caractéristique il se connecte en 3G, c’est-à-dire que vous pouvez vous connecter à l’internet, le système de téléphone GMS ou du style CAMTEL (Cameroon telecommunication). En même temps, il a des fonctionnalités multimédia, vous pouvez jouer de la musique des jeux vidéo et vous connecter sur l’internet en vous offrant la possibilité de profiter de plusieurs applications. Telle qu’elle est conçue, la tablette devrait pouvoir être une opportunité de développement pour les entreprises. Elle pourrait par exemple servir pour l’organisation de réunion de travail avec la possibilité de s’échanger des dossiers des fichiers et des images. Les responsables et cadres d’entreprises peuvent aussi se partager des outils de productivité, comme les feuilles de calcul Excel et autres. Pour les individus, ils pourront jouir de la possibilité d’avoir une tablette qui leur permettra d’effectuer plus d’une tache, de la téléphonie au stockage des cours et des documents d’apprentissage et aussi le service de plusieurs applications. Pour les étudiants par exemple, la tablette offrira la possibilité d’avoir des cours par internet.
Où est fabriquée la tablette et combien en avez-vous déjà vendu jusqu’ici?
La tablette actuellement est assemblée en Chine. Je suis en partenariat avec des villes chinoises. Mais toute la partie Design et toute la partie ingénierie est conçue aux Etats unis et au Cameroun par des équipes de Limitless. C’est un produit qui est dessiné et pensé au Cameroun. Je souhaite en faire une marque et un label camerounais. Actuellement nous avons déjà vendu au Cameroun 300 tablettes ici à PROMOTE. Avant PROMOTE, nous avions vendu déjà 300 tablettes aussi. Au Congo Brazzaville nous avons vendu 200 tablettes et en France le produit fait l’objet de test de conformité. Il est vrai que nous n’avons pas encore mis sur pied un circuit de distribution fort et c’est parce que nous entrons encore dans le marché et que toute la capitalisation est supportée par moi. Mais je suis fier des résultats, parce que 600 tablettes vendues au Cameroun en moins de 2 semaines c’est encourageant et j’ai beaucoup de commandes. Dans le même temps, nous avons eu l’occasion ici de tisser des partenariats avec des gros revendeurs. Nous avons par exemple IT-Center, qui s’est prononcé favorablement, de même que certaines structures de Douala. Nous espérons un jour nous positionner aux côtés des grandes marques.
Tony Smith, au stand du Promote 2011 avec son appareil, se dit ouvert à des partenariatsJournalducameroun.com)/n
Récemment on a appris la conception par des indiens d’une tablette à moins de 35 euros alors d’un côté il y a cette concurrence et de l’autre celle des grandes marques, quel est l’avantage comparatif que vous offrez?
Je ne voudrais pas parler du produit indien, il est bien mais il répond à un type de marché. Vous savez l’inde est le pays des extrêmes et une bonne partie de la population est démunie. Donc la tablette leur offre un produit de luxe, mais avec peu de fonctionnalités et de capacités. Par rapport à la concurrence des grandes marques, je dirais simplement que j’ai appris en observant chez eux. Mon concept va au delà de la tablette. Premièrement, sa taille moyenne autorise qu’on puisse la transporter avec soi sans gêne. La deuxième chose, les autres tablettes n’offrent pas les fonctionnalités d’appel. Donc pour les clients de Limitless, l’utilisation de la tablette est vraiment sans limite. Ceux qui se le procurent, achètent directement un téléphone combiné à une tablette. Au contraire de l’Ipad de APPLE ou encore la Galaxy Tab de Samsung qui ne sont que des tablettes. Sur les performances, le produit Limitless a les mêmes fonctionnalités que ses cons urs, en terme de fonctionnalité, de capacités et même de design. En plus, notre tablette vient avec deux puces, donc on peut se connecter auprès de deux opérateurs, qui aujourd’hui au Cameroun fournissent tous des services de l’internet. La tablette comme je l’ai dit est déjà disponible chez IT center à l’avenue Kennedy à Yaoundé, pour 199 000 FCFA seulement.
Vous avez parlé lors d’une présentation de ramener les structures de montages au Cameroun.Pensez-vous pouvoir y trouver un environnement favorable?
J’aime les défis. Vous avez vu que la tablette existe et que je l’ai vendu déjà et les clients sont satisfaits. C’est pour moi un grand succès. Je suis parti presque de rien et je suis en train de grandir, donc je n’ai pas peur de la contradiction. J’aime souvent le dire, j’ai monté tout ceci avec mes économies, vous imaginez bien que personnes aux Etats unis n’aurait financé une telle initiative à côté du géant Ipad. Il fallait le faire et je l’ai fait. Maintenant pour le Cameroun, je suis en pourparlers avec des personnes, les choses semblent favorables. Si cela marchait, d’ici à juin 2012 comme je le projette, cela pourrait aider à créer des emplois pour le pays.
Que vaut aujourd’hui Limitless en capital et en ressources?
Aujourd’hui nous restons une petite entreprise même si nos collaborateurs se retrouvent partout dans le monde. Jusqu’ici je supporte encore seul le Capital et nous avons des équipes au Cameroun, en Chine, à Hong Kong siège de la société, aux États-Unis où se dessine et se conçoit l’appareil. En tout cela peut faire une cinquantaine de personnes. Je reste très ouvert sur les partenariats, mais une fois encore, cela devra être à des conditions précises. C’est vrai on veut gagner sa vie, mais pour moi le plus important, c’est d’abord de parvenir à un objectif plus fort, commercialiser une technologie avec le Label Cameroun. Je souhaite parvenir à un moment où on dira que notre pays est un des Leaders de la tablette électronique. Un accompagnement de l’Etat, quelque en soit la forme serait la bienvenue, mais si finalement il n’y en a pas, j’avancerai quand même, parce que je sais où je vais.
Le Limitless Tab conçu par le Camerounais Tony SmithJournalducameroun.com)/n
L’initiative est du groupe Cargill, elle vise à renforcer la productivité des plantations pour la saison en cours
Améliorer les rendements à l’espace
Des planteurs de cacao camerounais formés à améliorer leur productivité. L’initiative a été officiellement présentée mercredi 27 juillet par des responsables du groupe Cargill, un des principaux exportateurs de Caco au Cameroun. Le programme de formation sera effectué en collaboration avec Teclar, une institution partenaire de ce groupe agro-industriel. La région concernée par la formation sera celle du Sud-ouest, la principale région productrice de Cacao au Cameroun. Ces formations consisteront à renforcer les capacités individuelles des planteurs aux bonnes pratiques agricoles. Un autre volet des formations consiste à renforcer les capacités des organisations de planteurs. L’entreprise Cargill a déclaré vouloir contribuer à l’objectif du Cameroun d’augmenter sa production de cacao. Une solution qui passe par l’utilisation des semences améliorés pouvant permettre de parvenir à la production d’une tonne par hectare. Lors du lancement de la saison cacaoyère, le gouvernement s’est fixé pour objectif de parvenir à la production de près de 230 000 tonnes, en augmentation de près de 35% par rapport à l’année dernière.
Une expérience qui a fait ses preuves
Le Cameroun bénéficie d’une longue expérience qui aurait selon Cargill fait ses preuves en Côte d’ivoire, le premier producteur de cacao au monde. Les résultats des premières expériences ont renforcé notre conviction sur le fait que nous sommes sur le droit chemin en côte d’ivoire. Aujourd’hui, nous avons envie de partager cette expérience avec d’autres pays où nous pensons que notre apport fera une réelle différence, a déclaré Poelma Harold, le responsable du projet. La formation donne une certification aux planteurs bénéficiaires. De nombreux observateurs restent cependant sceptiques sur l’opportunité globale d’une telle initiative. Certes le cacao camerounais en raison de sa capacité à procurer des devises, a besoin d’être dynamisé. Mais les programmes Cargill semblent faire intervenir l’usage de d’intrants dont la disponibilité n’est pas garantie par le marché africain. D’un autre coté, les effets à long terme de ce genre de thérapie choc restent encore non maitrisés.
L’objectif de la formation, augmenter la production de cacao au CamerounJournalducameroun.com)/n
Ntoudi Mouyelo, l’un des fondateurs de Kalahari International Partners, parle de la mission d’exploration effectuée par des entrepreneurs singapouriens au Cameroun
Vous avez conduit une mission économique Singapourienne au Cameroun, qui étaient vos interlocuteurs sur place?
La mission économique Singapourienne a été organisée principalement par la Singapour Business Federation qui est la chambre de commerce Singapourienne. La délégation était forte de plus ou moins une quinzaine d’entrepreneurs Singapouriens et d’un représentant du ministère du commerce et de l’industrie. Après une visite au Gabon, notre mission s’est arrêtée au Cameroun du 24 au 28 mai. D’abord à Douala puis à Yaoundé où nous avons rencontrés le ministre de l’économie de la planification et de l’aménagement du territoire et avons été reçu par le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation. Nous nous sommes également entretenus avec le Directeur général au commerce et avons eu des échanges très prometteurs avec des hommes d’affaires camerounais.
Quel était l’objectif de cette mission économique?
L’objectif pour les entreprises singapouriennes était de découvrir le Cameroun, son économie, ses entrepreneurs. Pour Kalahari IP, c’était l’occasion de démontrer à ses partenaires asiatiques qu’il y avait des opportunités commerciales pour eux au Cameroun dans des domaines agro-alimentaire, électronique, bois, . et également des opportunités d’ investissements au niveau de l’agriculture ou de la logistique par exemple.
Quelles sont les compagnies qui vous ont accompagnées et quelles sont celles avec lesquelles vous vous êtes entretenus ici au Cameroun?
Coté camerounais nous avons rencontré une vingtaine d’entrepreneurs dans le domaine du bois, de l’industrie papetière, de l’agriculture . mais aussi des commerçants et des hommes d’affaires.Dans notre délégation nous avions aussi bien des PME que des compagnies beaucoup plus importantes comme Olam qui aujourd’hui a une grande concession au Gabon et qui y’investit pour plus d’1,8 milliards de dollars. Olam est en joint-venture avec détient Siftca en Cote d’ivoire en partenariat avec Wilmar une autre société Singapourienne. Nous étions aussi avec GMG Société Singapourienne maison mère de Hévécam société camerounaise bien connue de plus de 800 employés. Nous avions aussi d’autres opérateurs économiques majeurs dans le domaine de la logistique portuaire et bien sur des compagnies gouvernementales actives dans le domaine de l’administration publique.
Journalducameroun.com)/n
Pensez vous que les contacts sont prometteurs?
Clairement il y a des opportunités pour les entreprises Singapouriennes! Maintenant il y a besoin de renforcer un peu la collaboration entre les deux pays. C’est d’ailleurs dans ce rôle que s’inscrit Kalahari IP. Nous nous assurerons que les contacts pris au Cameroun puissent se concrétiser.
Quelle est la suite prévue après ces échanges?
Il s’agissait bien sûr d’un premier contact qui doit être suivi d’autres. L’invitation a d’ailleurs été donnée aux représentants de l’Etat pour qu’ils accompagnent une mission économique camerounaise à Singapour. Le Cameroun a aussi été invité au prochain Africa Singapour Business Forum qui aura lieu en 2012. C’est la 2e édition de ce forum qui l’année dernière a déjà eu l’honneur d’accueillir une délégation du ministère des transports du Cameroun. Nous espérons une plus large délégation l’année prochaine. Sans attendre ces rendez-vous, et pour élargir et déjà renforcer les liens entre le Cameroun et Singapour, nous invitons les commerçants et entrepreneurs Camerounais à contacter Kalahari IP. Nous tâcherons des les aider dans leurs recherches de partenaires en Asie.
Les petits producteurs de cette matière première se voient proposer la somme de 900 Fcfa le kilogramme au lieu des 1300 Fcfa proposés habituellement
Le prix du kilogramme baisse de près de 400 francs
Les producteurs et vendeurs de cacao dans la région du centre, la deuxième plus grande zone de production de Cacao au Cameroun, déclarent depuis un certain temps qu’il leur est difficile de vendre leur produit à plus de 900 francs. Jusqu’à il y a quelques jours encore, le kilogramme de fève de cacao coûtait jusqu’à 1300 FCFA. La raison de cette baisse des gains est que les principaux exportateurs ont une fois encore réduit pour la deuxième année consécutive, leurs exportations. Une situation qui favorise la position des exportateurs sur le marché international, mais qui fragilise les planteurs et les intermédiaires, ces derniers subissant ainsi une baisse d’activités qui plombe leur stabilité financière.
Normalement on sait que le Cacao se vend deux fois, mais depuis l’année dernière à chaque fois qu’on vient revendre la deuxième fois le prix est toujours moins important, a fait savoir Jérôme Mvondo un planteur interrogé sur le sujet. Sur la raison pour laquelle les exportateurs manifestent de la prudence quant à cette deuxième phase d’achat, on parle de conjoncture internationale. Avec le retour au calme chez le géant ivoirien du secteur, on préfère observer les tendances et décider ensuite de la manière dont nous allons mener les opérations explique une source proche de la filière d’exportation. Cette justification est approuvée par une partie des experts du secteur. Selon leurs analyses, autant la crise ivoirienne avait fait la joie des autres pays producteurs, autant son probable retour avec ses «plus d’un millions de tonnes par an» fait craindre à certains exportateurs, des risques de baisse des cours. Il devient ainsi important d’attendre pour s’assurer des marges de gain.
Une situation difficile pour les planteurs
Cette situation est très difficilement vécue par les planteurs. Dans les régions du centre et sud ouest-ouest où on produit près de 85% du cacao camerounais, plusieurs d’entre eux pensent déjà à se reconvertir. Avant la libéralisation, le cacao était acheté à prix fixe et les planteurs savaient exactement ce qu’ils devaient gagner. Certains analystes critiquent aujourd’hui le manque d’encadrement et de suivi de la libéralisation du commerce du cacao au Cameroun. Une libéralisation définitivement instaurée en 1995. Une loi et deux décrets d’application fixent les «nouvelles règles du jeu» commercial des filières cacao et cafés, basées sur la libre concurrence et la responsabilisation des professionnels. Principale conséquence, le prix payé aux planteurs est aujourd’hui soumis aux fluctuations du marché international des matières premières.
Ces cours étant depuis plusieurs années en chute continuelle, avec des variations importantes pendant les campagnes, les prix payés aux producteurs varient de façon très significative d’une localité à une autre. D’un autre côté en raison de la concurrence, favorisée par la libéralisation, les planteurs en principe devrait gagner plus d’argent, c’est le cas lorsque la demande sur le marché mondial est forte. Aussi les producteurs planteurs sont exempts des taxes d’exportation. Cependant lorsque le marché international connait des incertitudes, comme c’est le cas actuellement, les planteurs se retrouvent dans des situations financières délicates et sont presque obligés de vendre leur cacao à bas prix à des exportateurs qui eux pourront faire jouer la spéculation et glaner au passage des surplus.
Les cacaoculteurs du Cameroun souffrent des prix basJournalducameroun.com)/n
Ambitieux, ondoyant et divers, ainsi peut-on définir en trois mots ce genre d’artiste, à la Yannick Noah, prêt à quitter une profession et s’imprégner d’une autre en toute simplicité. En d’autres termes, on parle de reconversion. Lui, n’a que 29 ans, mais pense déjà à la sienne. D’ailleurs, dans les prochains mois on ne l’appellera plus seulement Terror, il faudra y ajouter un Monsieur pour avoir Monsieur Terror. Tout simplement parce qu’il croit fermement qu’une autre vie est possible. C’est ainsi que va s’intituler son prochain album solo, le deuxième de sa carrière, actuellement en préparation et qui devrait sortir des studios avant la fin de l’année 2010.
Un rappeur bien en phase avec son temps
«La voix du ghetto», c’est lui. Il clame haut et fort ses souffrances et surtout sa volonté de retranscrire le quotidien des jeunes de son pays. Et ce n’est pas parce qu’il sème la terreur qu’il se fait appeler Terror, si oui avec ses textes, mais c’est surtout au regard de son physique imposant. «Au lycée, je jouais beaucoup au basket. A chaque fois que mes amis avaient des problèmes, c’est moi qu’on appelait à la rescousse pour résoudre le différend» relate t-il pour expliquer l’essence de son nom d’artiste. «Et c’est ainsi qu’ils ont commencé à m’appeler Terror, c’est resté jusqu’à ce jour» poursuit-il.
TerrorJournalducameroun.com)/n
De son vrai nom Mahend Toukas Aggee, Terror entre dans la musique et précisément le rap dans les années 80. Mais déjà tout petit, se souvient-il, «j’écoutais du Bobby Brown, James Brown, mais surtout NTM, Mc Solaar qui ne sont que mes influences, mon idole étant Dieu». Sa passion pour la rime, il la doit entre autres aux auteurs Baudelaire, Arthur Rimbaud ou encore Stendhal qui font de mon année Terminale «une belle année, couronnée par l’obtention du Baccalauréat A4 espagnol». Il entre pour la première fois en studio en 1998, grâce à un certain Benjo Styl qui l’invite à poser sur l’album Le fond des égouts, la toute première compile de rap au Cameroun, sortie en 1999. Dès lors, une nouvelle ère s’ouvre pour le jeune rappeur. Il travail son flow, ses rimes, ses textes et son physique pendant près de quatre ans.
En 2002 quand certains le qualifient déjà de «50 cent camerounais», il preste en première partie du franco-camerounais Pit Bacardi au cinéma le Wouri et l’année d’après en première partie des rappeurs français Driver et Singuila au stade Mbappe Leppe à Douala. «De très beaux moments» pour le rappeur.
Un concert ce jeudi 04 février au CCF de Douala
2006, c’est la consécration. Il sort son premier solo. L’intitulé «Black Alice» est bien accueilli par les mélomanes. Un album qui représente en même temps sa plus grosse fierté, mais aussi l’une de ses plus grosses déceptions, car n’ayant pas reçu le prix de meilleur album rap au Mboa Hip Hop Award 2009 «pourtant je le méritais» affirme l’artiste originaire de la tribu Banen dans le département du Nkam. «Beaucoup de choses restent à faire dans le Cameroun. Il faut que les gens arrêtent le lobbying et le sectarisme et qu’ils travaillent pour le mérite et non pour les gloires personnelles. Car à cette allure notre hip hop n’avancera jamais».
Sans doute ce qui pousse Terror à projeter la fin de sa carrière musicale après la sortie de son deuxième album. «Je compte me lancer dans les affaires, le business et me consacrer à ma famille» révèle t-il. Coup de pub ou réelle ambition, seule la suite pourra nous le dire. «Ce concert représente pour moi une reconnaissance pour tout le boulot que je fais depuis longtemps». Le rappeur promet beaucoup de surprises, et sera accompagné sur la scène d’un autre jeune rappeur camerounais du nom de Parol. Ce dernier fait partie du label Mapane Records que dirige Simon Mbey. Il évolue depuis quelques années sous la houlette du groupe Ak Sang Grave avec lequel il a participé à l’album Du fond de l’Afrique. Il figure également sur la compilation Kamer Konnexion aux cotés de plusieurs autres rappeurs camerounais tels Krotal, Boudor, Fulaw.