Le Cameroun lance un appel à candidature pour la sélection de 180 députés juniors

En prélude à la 5ème édition du parlement jeunesse,  qui sera organisé du 6 au 11 février 2022, le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique (Minjec), a lancé un recrutement de 180 parlementaires porteurs de projet innovateurs.

Le dit recrutement concerne tous les camerounais des deux sexes âgés entre 18 et 35 ans. Pour faire acte de candidature, le communiqué du Minjec précise que,  le candidat doit  avoir au moins  développé un projet ou une invention valorisant la culture locale ou alors, être un  jeune promoteur d’une junior entreprise de production ou de transformation de produits locaux.

Avec pour thème, «Jeunesse et patriotisme économique : innovation et résilience des jeunes dans le contexte de la Covid-19», la 5ème édition du parlement de la jeunesse prévue par le Programme National Harmonisé (PNH) et organisée par le Minjec et le Réseau parlementaire  Espérance jeunesse (REJE) s’inscrit dans le cadre de la 56ème édition de la fête de la jeunesse.

Notons que le thème de la 5ème édition  a été arrêté le 2 décembre 2021 à Yaoundé, lors de la première réunion préparatoire de la fête de la jeunesse. Les dépôts de dossiers ont déjà débuté et le délai est prévu pour le  24 janvier 2022 auprès des délégations d’arrondissement de la jeunesse et de l’éducation civique ou via le lien mentionné dans le communiqué.

 

Présidentielle 2018 : Joshua Osih a déposé son dossier de candidature à Douala

Le représentant du Social Democratic Front (Sdf), accompagné du chairman, Ni John Fru Ndi, s’est rendu au siège de la direction régionale d’Elecam du Littoral, mercredi 18 juillet 2018.

Pour déposer sa candidature de participation à l’élection présidentielle prochaine, Joshua Osih a choisi la direction régionale d’Elections Cameroon (Elecam) du Littoral. Le candidat du Social Democratic Front (Sdf) est arrivé devant les bureaux de Douala mercredi 18 juillet 2018, à 17h13.

Joshua Osih était accompagné du président de son parti politique, le « chairman » Ni John Fru Ndi, et d’une foule de militants. Après une heure passée dans les bureaux d’Elecam, le candidat du Sdf a accordé une interview à la presse. Il a tout d’abord exprimé sa satisfaction du travail jusqu’ici déjà abattu.

« On a eu des primaires, un congrès. J’ai été élu. Il y a eu les préparatifs. Tout le monde  attendait la date. Le président a convoqué le corps électoral pour le 07 octobre. Dans les délais, on a décidé de venir déposer la candidature », s’est-il réjouit.

Sur la présence près de lui du Chairman, Joshua Osih a indiqué qu’il s’agit d’un signe de passation de témoin, afin qu’il puisse continuer la bataille de libération du pays. « Ça démontre à merveille que le 07 octobre sera un référendum générationnelle. Parce que c’est de ça qu’il s’agit. Il faut changer ce pays, le transformer. Je pense que c’est une nouvelle génération qui est mieux outillée aujourd’hui pour y arriver », a détaillé le représentant du Sdf.

Mais pourquoi avoir choisi de déposer son dossier dans la ville de Douala et non à Yaoundé comme tous les précédents candidats déjà enregistrés ? Joshua Osih rappelle qu’il est député à Douala et donc qu’une partie importante de sa base militante s’y trouve, un siège d’Elecam aussi.

Et justement, près d’une centaine de militants du Sdf se sont mobilisés devant la direction régionale d’Elecam mercredi, en soutien au candidat. Ils ont pris position sur les lieux dès 10h30 et ont formé une haie d’honneur à l’arrivée de Joshua Osih. L’honorable a eu droit à une petite caravane dans la ville, aux animations diverses et à un bain de foule.

Présidentielle 2018 : les signes qui rendaient une candidature de Paul Biya prévisible

Le président Paul Biya a annoncé ce vendredi son intention de briguer un autre mandat à la tête de l’Etat camerounais. Il dit répondre aux  appels pressants du peuple, lesquels sont venus des élites de toutes les régions du pays.

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, en fonction depuis 36 ans, est candidat à sa propre succession à l’élection du 7 octobre prochain. En déclarant sa candidature vendredi, il a mis un terme à un silence entretenu sur sa position à ce nouveau scrutin. Cela rentre dans les habitudes de Paul Biya d’entretenir le suspense sur sa participation au scrutin, jusqu’aux dernières heures.

L’annonce de sa candidature pour un septième mandat était pourtant prévisible, tant les militants et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont multiplié des activités pour lui préparer le terrain. Ceux-ci ont, plusieurs fois au courant de l’année 2016, appelé à la tenue d’élections anticipées au Cameroun. Ce qui n’a pas été au goût des partis politiques de l’opposition qui ont crié au non-respect de la Constitution.

Il n’était pas question au départ de parler d’élections anticipées. Les appels portaient initialement sur la candidature de Paul Biya à la présidentielle 2018. Toutes les élites du pays ont donné de leurs voix pour cette cause : ministres, chefs traditionnels… Peu à peu, tous les corps sociaux ont été entendus en faveur d’une candidature de Paul Biya, portés qu’ils sont par des militants du parti au pouvoir.

Des collectes de fonds ont lieu depuis le début de l’année 2018 pour soutenir la campagne de Paul Biya. Les sommes versées par les militants du Rdpc se chiffrent aujourd’hui à plus de 61 millions de Francs Cfa.

Du côté des médias aussi, la préparation d’une candidature de Paul Biya était en marche. C’est l’ancien président du Conseil d’administration de la Société de presse et d’édition du Cameroun (Sopecam) – qui édite le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune – Joseph Le, qui annonçait que ledit journal avait déjà un plan de couverture des élections. Il faisait notamment référence aux espaces à accordés aux différentes communications des parties politiques qui seraient relayés dans Cameroon-Tribune. Un plan, laissait-il entendre, était déjà envisagé en 2017.

Gabon: des milliers de plaintes pour rejeter la candidature d’Ali Bongo

Certains le soupçonnent de ne pas être né Gabonais, et donc de ne pas pouvoir exercer le pouvoir conformément à l’article 10 de la Constitution

Des milliers de Gabonais ont adressé des plaintes à la Commission électorale nationale et permanente (Cénap) pour exiger le rejet de la candidature du président sortant, Ali Bongo Ondimba. Certains le soupçonnent de ne pas être né Gabonais, et donc de ne pas pouvoir exercer le pouvoir conformément à l’article 10 de la Constitution.

Le siège de la Commission électorale nationale et permanente (Cénap) étant situé dans un site très sécurisé, ce sont les leaders des partis politiques qui ont apporté les plaintes de leurs militants. L’Union nationale a remis 1 500 plaintes et le Mouvement héritage et modernité en a déposé 1 100.

« Monsieur Ali Bongo Ondimba a estimé en 2009 qu’il avait produit un faux acte de naissance. A-t-il présenté ce même acte de naissance, ou a-t-il présenté un autre acte de naissance ? Nous ne pourrions cautionner une situation d’un personnage qui serait à la tête de l’Etat sans remplir les conditions », considère Alexandre Barro Chambrier, président du Mouvement héritage et modernité.

Des soupçons d’adoption
Dans leurs plaintes, les opposants et leurs militants ne reconnaissent pas Ali Bongo Ondimba comme un Gabonais d’origine. Ils le soupçonnent d’être un enfant adoptif d’Omar Bongo, son prédécesseur, né à l’étranger.

A ce titre, il ne serait pas éligible en vertu de l’article 10 de la Constitution, qui interdit aux Gabonais ayant acquis la nationalité de briguer le fauteuil présidentiel. « C’est une injure faite à mes parents. Je ne peux pas justifier ce qui est naturel », s’était défendu le président, actuellement en tournée dans les neuf provinces du pays.

Une première plainte en 2009
En 2009, l’opposant Luc Bengono Nsi avait déjà déposé une requête auprès de la Cour constitutionnelle. Mais selon lui, la procédure, qui avait échoué, a été bâclée par la Cour. Dans son dossier d’origine, l’opposant n’avait pas fourni une copie de l’acte de naissance du chef de l’Etat, mais il affirme l’avoir remise plus tard, à l’audience. De toute façon, dit-il, la Cour avait accès facilement au document puisqu’il était dans le dossier de candidature d’Ali Bongo à la présidentielle.

Dans sa requête, Luc Bengono Nsi avait produit notamment des témoignages et des extraits du livre du journaliste Pierre Péan contestant la nationalité gabonaise d’Ali Bongo. Le leader du Morena avait d’ailleurs été entendu par un magistrat, mais d’après lui, son audition a été tronquée, éludant une série de points importants de son argumentaire.

Partialité de la Cour constitutionnelle
« Nous avons une expression qui dit que la Cour constitutionnelle est la tour de Pise qui se penche toujours d’un côté. Jusque-là, la Cour n’a pas dit le droit pour défendre l’intérêt du peuple gabonais », déclare l’opposant.

Luc Bengono Nsi n’en est pas resté là. Vendredi dernier, il a déposé une nouvelle requête contestant la nationalité d’Ali Bongo, cette fois devant la Cour d’appel de Libreville. Objectif : empêcher notamment le chef de l’Etat de se représenter. D’autres procédures judiciaires de l’opposition sont à prévoir si le dossier de candidature du président gabonais est validé par la Commission électorale.


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Ce n’est pas en 2018 que Paul Biya fera un miracle pour le Cameroun

Par Stephane Ntagmi

Plus que jamais, et inexorablement, Paul Biya prend le chemin du tribunal de la honte. N’en déplaise à ses mentors, à son personnel et à tous ceux qui, comme lui, lorsqu’on évoque le sujet de son départ à la tête du pays, piquent une colère noire au point de s’oublier dans des propos et des attitudes d’une légèreté affligeante.

Le problème n’est pas d’aimer ou de ne pas aimer l’individu, encore moins de faire ou de ne pas faire des affaires avec lui, mais c’est que l’homme est tant convaincu qu’il est un « animal » politique qu’il en fait un peu trop, au point de jongler avec les principes et les mots comme si tout était jouable et dépendait juste de sa capacité à « rouler » les autres dans la farine comme l’ancien « bunkériste » d’Abidjan.

En février 2008 au Cameroun, le régime de Biya a offert un cocktail explosif de sentiments qui nous a fait « valser » de l’extase au désappointement total au point que nombreux sont ceux qui se sont mis à se demander à haute voix s’il y a encore un Etat au Cameroun et si la sous-région ne courrait pas tout droit vers une implosion dont les conséquences ne pourraient être qu’effroyablement catastrophiques.

En effet, après nous avoir fait rêver dès son accession au pouvoir en 1982, ses propos rassurants et ses engagements à travailler pour le développement intégral du Cameroun, il n’a pas trouvé mieux que de faire prospérer la descente du Cameroun en enfer, pendant que ses sbires et lui passent le temps à piller l’économie de l’Etat.

C’est nous prendre pour des canards sauvages que de penser que nous pouvons raisonnablement gober qu’il se représentera à l’élection présidentielle de 2018. C’est injurier notre intelligence que de vouloir nous faire croire qu’il demeure le meilleur risque comme le claironne son entourage.

On a déjà plus d’une fois entendu cette musique. Si en 33 ans, il n’a rien fait pour le Cameroun, ce n’est pas en se présentant une fois de plus à l’élection présidentielle de 2018 qu’il fera le miracle. Pour s’en convaincre, il suffit d’ouvrir les yeux et de voir entre quelles mains se trouvent les secteurs essentiels de l’économie, du commerce, des plus importants projets, des sociétés d’Etat, et à qui reviennent les marchés publics les plus juteux, etc.

A ce très inquiétant et sombre tableau, il faut ajouter la répartition ségrégationniste des actions de développement, selon les régions du pays. La fourberie et le mépris du régime pour les autres régions est constante.

Les hommes politiques et les intellectuels proches du parti au pouvoir, que nous interpellons aujourd’hui pour leur comportement, le savent et sont mal dans leur peau. Ils avouent en aparté que la situation est mauvaise et que les déséquilibres vont croissants. Certains sont bien conscients, mais d’autres ne prennent conscience des disparités et du mauvais traitement réservés à eux et à leur région que quand ils tombent en disgrâce et sont écartés des affaires.

C’est alors qu’ils découvrent leur société de base ainsi que l’humiliation et le mépris dont ils sont quotidiennement l’objet de la part de leurs anciens maîtres… Malgré tout, très peu d’entre eux ont le courage de prendre leurs responsabilités, de réveiller les consciences et mener les actions utiles pour mettre fin aux inégalités.

Ils s’en trouvent qui se morfondent, s’avilissent davantage, multiplient les courbettes et le servilisme, vivant dans le sombre espoir de pouvoir rebondir politiquement un jour ou l’autre. Quelle déchéance et quelle honte!

D’autres encore sont désabusés, désemparés et sombrent dans le fatalisme quand ils sont confrontés à la vraie nature de ce régime qui est le plus cynique de toute l’histoire politique de notre pays. Sous Paul Biya, les rapports politiques sont très pervertis.

L’un des principes en vigueur est : « dis-moi d’où tu viens et je te dirai quelle est ta place ». Un simple tour dans les ambassades du Cameroun à l’étranger en dit long car, la majorité des membres du personnel sont issus d’une même ethnie. Cette année 2018 est très déterminante pour notre vie politique. Elle est également jalonnée d’embûches et de dangers pour notre démocratie et l’unité nationale.

Chaque citoyen et chaque homme politique en particulier doit s’interroger sur son engagement politique et décider si oui ou non il faut encore apporter son soutien à Paul Biya et à son système pour quelques miettes ou encore parce que le régime ferme les yeux sur les larcins qu’ils commettent ici et là.

Que l’on se comprenne bien ! Nous devons vivre ensemble et nous sommes tenus de vivre ensemble. C’est pourquoi nous osons dire toutes les vérités, y compris celles qui dérangent. Notre objectif est de sauver ce qui peut l’être encore, c’est-à-dire, la paix et la cohésion nationale.

Il faut que tous les citoyens de ce pays se sentent Camerounais à part entière et qu’il n’y ait pas certains qui se sentent exclus ou traités comme des citoyens de seconde zone. C’est bien pourquoi nous mettons le doigt sur toutes ces questions sans aucun faux-fuyant.

En tout état de cause, l’occasion est donnée aux citoyens d’exprimer leurs vraies préoccupations et de dire « Non à la candidature de Paul Biya en 2018 », Disons tous non à l’imposture même si nous sommes convaincus que les responsables du tripatouillage des urnes ne se seront jamais fatigués devant leur salle besogne.

Paul Biya joue avec l’avenir du Cameroun. En s’accrochant au pouvoir, il prend tellement de risques qu’infailliblement cela finira par cramer un jour et pour de vrai. Les conséquences du drame seraient alors si catastrophiques que le Cameroun « n’enviera » rien au Libéria ou à la Sierra Léone.

C’est tout naturellement alors que le sort de Biya calquera celui d’un Hissène Habré obligé de vivre en exil et ne dormir que d’un il.

Stephane Ntagmi
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Présidentielle gabonaise: Ali Bongo Ondimba annonce sa candidature

Le chef de l’Etat gabonais a annoncé lundi sa candidature à un deuxième mandat lors de la présidentielle qui se tiendra au semestre 2016

Le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba a annoncé lundi qu’il sera candidat à un deuxième mandat à la présidentielle prévue au second semestre 2016 dans une allocution solennelle prononcée depuis un chantier de construction dans la localité forestière d’Ozouri (sud).

« Je vous annonce ma candidature à l’élection présidentielle de cette année », a déclaré le chef de l’Etat entouré d’ouvriers sur un pont en construction auquel était accrochée une banderole proclamant « changeons ensemble ».

Lors de la prochaine Présidentielle, prévue entre août et septembre 2016, Ali Bongo devra faire face à l’ancien ministre des Affaires étrangères Jean Ping. Cet ancien ministre des Affaires étrangères d’Omar Bongo, avait annoncé sa candidature le 13 février dernier.


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Dr Corantin talla pour l’alternance en 2018 au Cameroun

Par Dr Corantin Talla

Cher(e)s compatriotes ex-membres du Parlement des Étudiants Camerounais, reste(e)s au pays ou disséminé(e)s partout dans le monde. J’ai bien reçu vos appels au soutien à ma candidature et vous adresse mes sincères remerciements. Votre soutien sans faille à ma candidature, qui est aussi la votre, ne m’a pas surpris dans la mesure ou c’est ensemble que :

1. Nous avons lancé un mouvement d’envergure le 02 avril 1991 pour demander l’amélioration de conditions de vie des étudiants en particulier et des Camerounais en général.

2. Nous avons subi les humiliations et tortures, les viols et assassinat de la soldatesque du régime de Paul Biya et une milice tribale aux ordres qui n’hésitaient pas à l’occasion de vous demander de chanter « Ton CEPE dépasse mon BAC ».

3. Nous avons déclaré l’opération campus mort après l’assaut du 05 Mai 1991 sur Bassora par la soldatesque de Paul Biya et des milices tribales, afin de vous permettre de rejoindre vos familles respectives et éviter que les éléments du régime de Biya ne nous massacre davantage.

4. Nous nous sommes indignés quand des soldats accompagnés de certains éléments de la milice tribale d’autodéfense ont déshabillé et trainé toute nue une compatriote du parlement de Bonamoussadi au Mateco, le 05 Mai, 1992. Par ailleurs, ce soutien ne me surprend pas quand je sais que, par exemple :

1. A chacune de mes 4 arrestations, tortures, emprisonnement, respectivement au SED, au commissariat de sécurité publique, et a la prison centrale de Bafoussam tout simplement parce que je portais le flambeau de notre lutte commune, vous vous êtes mobilisés comme un seul homme pour ma libération.

2. Durant la période ou 2 autres camarades leaders et moi étions exilés a la Communauté Économique Européenne (CEE) afin d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les massacres qui se déroulaient au campus, vous avez apporté votre soutien jusqu’à notre sortie de l’exil intérieur.

Près de 25 ans après le lancement de notre lutte, le régime de Biya est toujours là et continue a paupériser notre peuple. Certes certains d’entre vous sont devenus des officiers, médecins, avocats, cadres de l’administration, hauts fonctionnaires, journalistes, exilés politiques, hommes d’affaires etc… Mais beaucoup d’entre vous qui avez obtenu vos diplômes universitaires n’ont pas eu la même mobilité sociale. Le régime de Biya vous a transformé en vendeurs de livres dans la rue, en mototaximen, en feymen, en chômeurs, etc.

Face à ce constat douloureux, j’appelle à la solidarité générationnelle de tous les ex-parlementaires, officiers, cadres, mototaximen chômeurs, ou exiles politiques afin que nous puissions ensemble parachever la lutte pour le bien-être de notre peuple que nous avions initiée ensemble le 02 Avril 1991 en contribuant à l’alternance au pouvoir en 2018 ou avant.

Mobilisez, conscientisez autour de vous pour ma candidature car ma modeste personne demeure votre serviteur en particulier et celui du peuple en général. Joignez-vous tous la campagne « Dr Corantin Talla 2018 » dans le groupe Facebook éponyme. Créez des groupes de soutien sur les réseaux sociaux, mobilisez sur le terrain, et disséminez nos idées progressistes et réformatrices.

Enfin, j’interpelle les jeunes camerounais de suivre l’exemple de courage, de patriotisme, et d’abnégation des « Parlementaires » des années de braise afin que nous puissions obtenir les reformes électorales et l’alternance au pouvoir en 2018 ou avant.

Vous serez informés dans quelques mois au sujet du parti ou la coalition de partis et associations pour lesquels je présenterai officiellement ma candidature. Pour le moment je suis le candidat de Conscience du Cameroun.


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Election 2018: le Parlement des étudiants camerounais derrière Corantin Talla

Par Les Ex-étudiants membres du Parlement des étudiants camerounais

Nous, ex-étudiants du Parlement des étudiants camerounais, réunis ou non au sein de Conscience du Cameroun et autres entités associatives et politiques du Cameroun et de sa Diaspora:

1. Considérant la nécessité de parachever la lutte pour une démocratie véritable, la bonne gouvernance démocratique, et l’amélioration des conditions de vie des Camerounais que le Parlement a initié le 02 Avril, 1991 sur le campus universitaire de Ngoa-Ekelle;

2. Considérant que l’un de nos leaders-fondateurs, en l’occurrence le Dr. Corantin Talla, plus connu sous le pseudonyme du General Schwarzkopf durant les années de braise, est candidat à la future élection présidentielle au Cameroun ;

3. Considérant que sa candidature à l’élection présidentielle de 2018 ou avant et la lutte pour les reformes électorales d’avant élection ne sont pas mutuellement exclusives ;

4. Considérant la nécessité d’une alternance et d’une alternative intergénérationnelles au pouvoir en 2018 ou avant ;
5. Considérant que notre candidat a maintenu son intégrité et sa crédibilité politiques en ne participant pas à la mangeoire gouvernementale et en ne bénéficiant pas des prébendes du régime de Biya comme d’autres potentiels candidats à la future élection présidentielle;

6. Considérant que malgré ses près de 25 ans d’exil aux USA le candidat Corantin Talla qui a fait des sacrifices énormes depuis sa tendre jeunesse au Cameroun pour l’avènement d’un Cameroun libre et démocratique est reste attache à son pays natal dont il maitrise les réalités socio-politiques et économiques, et a continué à se battre pour un changement socio-économique et politique positif dans son pays ;

7. Considérant que notre candidat a une expertise avérée sur le plan de la bonne gouvernance démocratique et la diffusion technologique ainsi qu’une longue expérience politique locale par le biais de son éducation, son expérience professionnelle, sa vie associative, et son histoire politique ;

8. Considérant que le candidat Corantin Talla est favorable à l’option des élections primaires au sein de l’opposition réunie au sein du Front-Uni pour l’Alternance pour le choix d’un candidat unique à la future élection présidentielle ;

9. Considérant que notre candidat a une volonté et un programme politiques a même d’améliorer la gouvernance démocratique et les conditions de vie des Camerounais ;

10. Considérant la décision de notre candidat de mettre fin à son exil et de rentrer au pays se mettre au service de tous les Camerounais sans distinction de tribus, de religions, d’affinités linguistiques et politiques ;

Soutenons sans faille la candidature de notre ancien leader, le Dr Corantin Talla, à l’élection présidentielle de 2018 ou avant ;
Par ailleurs, nous appelons toutes les forces vives de la nation en général et la jeunesse Camerounaise en particulier à soutenir ce fils du terroir qui se bat avec abnégation et intégrité depuis sa tendre jeunesse avec nous ses camarades du Parlement pour un Cameroun émergent et un peuple Camerounais uni, digne, et prospère.

Le Dr. Corantin Talla est candidat aux présidentielles camerounaises de 2018
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Présidentielle au Cameroun: les motions de soutien à Paul Biya pleuvent!

Le Premier ministre Philemon Yang et une centaine de dignitaires de la région du Nord-Ouest demandent au chef de l’Etat actuel d’organiser une élection anticipée et de s’y porter candidat

Le Premier ministre camerounais, Philemon Yang, et une centaine de dignitaires du Nord-Ouest demandent au chef de l’Etat Paul Biya d’organiser une élection présidentielle anticipée et de s’y porter candidat.

Selon les membres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc, parti au pouvoir), cette motion de soutien et de déférence, publiée lundi, se justifie par le souci de voir leur leader parachever les grands projets de développement engagés depuis deux années, mais aussi enrayer la guerre contre le terrorisme jihadiste qui sévit à l’Extrême-Nord et les rébellions centrafricaines à la frontière est du pays.

L’appel du Nord-Ouest intervient à la suite d’initiatives similaires relayées par les médias à capitaux publics, inaugurées par des élites du Centre, puis du Sud avant de gagner toutes les régions du pays.
Bien que la plupart de ces motions de soutien et appels à candidature visent 2018, année durant laquelle est prévue la prochaine élection à la magistrature suprême, plusieurs observateurs soupçonnent le pourvoir de Yaoundé de vouloir profiter de ce vent favorable pour passer en force et anticiper ce rendez-vous avec les urnes.

D’autres, encore, accusent les auteurs de ces appels, qui se recrutent parmi les membres du gouvernement, les élus et autres directeurs généraux de sociétés publiques, de vouloir prendre le président de la République en otage pour protéger leurs propres intérêts égoïstes.

Ainsi, le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem, opposition) et le Collectif des patriotes panafricanistes (CPP, ONG), dans une déclaration publiée en fin de semaine dernière, invitent Paul Biya à ne pas écouter les «flagorneurs» et à oser «surprendre le Cameroun et la communauté Internationale».

«Monsieur le président, pensez aux Camerounais. Ils ne pensent qu’à leurs avantages et à leur carrière, nous pensons, nous, à l’avenir de notre pays. Nous voulons, nous, vous délivrer de la lourde responsabilité du déclin ou du chaos éventuel que cette nouvelle candidature peut engendrer, écrivent-ils. Le développement économique et social au Cameroun piétine, le progrès et la justice sociale ne sont pas à l’ordre du jour. La pauvreté et la misère grandissantes au Cameroun sont les conséquences de la prévarication organisée de nos ressources.»

Pour eux, Paul Biya doit entrer dans l’histoire par la grande porte en se démarquant de la surenchère du statu quo.

Paul Biya et l’Ouest: les saisons des amours.
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Présidentielle 2018: les appels à candidature de Biya relèvent de la provocation

Par Léon Tuam

Depuis quelque temps s’est ouvert le bal des appels à la candidature de Biya à la présidentielle de 2018. Ce théâtre nauséabond fera certainement le tour du pays. C’est de la provocation, de l’humiliation et d’insultes aux Camerounais. Ce que ces acteurs ne savent pas, c’est que la tornade politique à venir va les surprendre tous.

Ceux des Camerounais qui tablent sur la bonne conscience et la sagesse de cet homme au pouvoir depuis plus de trois décennies pour se retirer -en voyant son bilan honteux- et couler en paix ses derniers jours, ceux-là se trompent gravement, parce qu’il n’en a pas. La triste fin des dictateurs l’attend.

De façon insistante et consistante, j’ai déjà eu à démontrer que dans l’agenda de Biya ne figure pas le projet de laisser le pouvoir. Ces appels à sa candidature future, l’engouement à vouloir noyer les Camerounais dans les grands évènements sportifs à venir et sa sourde oreille aux appels à la création des conditions d’élection justes et transparentes sont révélateurs.

Les Camerounais qui continuent de soutenir ce pouvoir chaotique RDPC répondront tous devant l’Histoire. Et ce tribunal de l’histoire n’est pas loin. Ces gens n’oublient pas que Biya n’a pas de veine pour escorter le courageux peuple d’Um Nyobé à la création de sa monnaie et à sa libération totale.

Sur qui faut-il compter en dernier pour la libération et l’érection d’un pays fort, prospère et juste ? Hormis qu’il faille compter sur tous, c’est, bien sûr le plus sur ceux dont les sacrifices, la volonté, la détermination et l’amour pour cette patrie ainsi que leur soif de le servir, sont inconditionnels et intarissables. Et ils sont très nombreux.

Ceux qui parlent de transition politique pacifique au pays sont des menteurs et manipulateurs des masses. Le RDPC ne rêve plutôt que de s’éterniser au pouvoir. Et voyez, la probabilité d’un coup de force est grande avec une autre élection présidentielle sans reformes électorales consistantes et adéquates au Cameroun. Le temps passe, et les saisons ne se ressemblent pas.


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Etats-Unis: un troisième Bush veut succéder à Barack Obama

Jeb Bush, fils et frère d’anciens présidents, doit officialiser lundi à Miami sa candidature à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de novembre 2016

Jeb Bush, qui doit officialiser lundi à Miami sa candidature à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de novembre 2016 aux Etats-Unis, va devoir éviter les écueils d’une candidature modérée pour espérer ramener son parti à la Maison blanche.

Fils et frère d’anciens présidents, l’ancien gouverneur de Floride dont l’épouse Columba est née au Mexique fait entendre une voix modérée dans les débats sur l’immigration et l’éducation.

Il veut élargir la base du Parti républicain, attirer vers lui les électeurs centristes, mais devra pour cela composer avec la droitisation du « Grand Old Party » et éviter de reproduire l’erreur de Mitt Romney: le candidat battu par Barack Obama en 2012 n’avait pas su « ouvrir son c ur » et était resté trop distant aux yeux des Américains moyens.

« Que Jeb soit Jeb », disait une de ses sympathisantes lors d’une réunion de donateurs organisée en avril dernier à Miami.

Son entrée en lice survient alors que dans le camp démocrate, Hillary Clinton a enclenché la vitesse supérieure en tenant samedi après-midi à New York son premier grand meeting de campagne.

Quand l’ex-Première dame et ex-secrétaire d’Etat d’Obama fait largement la course en tête dans les intentions de vote en vue des primaires démocrates, Jeb Bush, lui, est au coude à coude avec d’autres candidats républicains, qu’ils soient déjà déclarés ou qu’ils fassent encore durer le suspense à l’image de Scott Walker, le gouverneur du Wisconsin.

Dans l’Iowa, cet Etat conservateur du Midwest dont les caucus lanceront en janvier le long processus des primaires, Scott Walker, qui pourrait officialiser à son tour sa candidature au début de l’été, domine les sondages tandis que Jeb Bush est dans le peloton de ses poursuivants, avec Ben Carson, Rand Paul et Mike Huckabee.

« La course sera très ouverte dès le début et ce sera une très longue course. A l’évidence, le plateau est très fourni avec des républicains très talentueux », expliquait au début du mois le porte-parole de Jeb Bush, Tim Miller.

Dix candidats sont d’ores et déjà engagés; d’autres pourraient suivre dans les prochaines semaines.

Romney, l’anti-modèle
A 62 ans, l’ex-gouverneur de Floride (1999-2007) qui était notamment en poste lors de l’interminable dépouillement des voix lors de la présidentielle de 2000 remportée par son frère George W. face au démocrate Al Gore prétend être celui qui ramènera le Parti républicain à la Maison blanche après deux échecs successifs.

Dans son entourage, on souligne qu’il a tiré les leçons de la défaite de Romney. Une de ses proches conseillères, Sally Bradshaw, a du reste co-signé une analyse officielle de l’échec de 2012.

« La première priorité dont il parle, c’est qu’il veut ouvrir son c ur », dit Tim Miller. « Dans les sondages sortie des urnes de 2012, un grand nombre d’électeurs estimaient que Mitt Romney devançaient Obama sur nombre de traits caractéristiques, mais qu’il était en revanche battu à plates coutures à la question il se préoccupe de gens comme moi' », poursuit-il.

Son dérapage sur les 47% d’Américains assistés vivant selon lui des prestations sociales de l’Etat et dont il disait ne pas avoir à se soucier était passé par là. « Mon boulot n’est pas de m’occuper de ces gens. Je ne réussirai jamais à les convaincre d’assumer leurs responsabilités et de prendre leur vie en main », affirmait Romney dans un discours théoriquement à huis clos mais dont un enregistrement vidéo avait été largement diffusé et commenté.

Jeb Bush devrait pour sa part mener campagne dans des lieux ignorés par Romney et peu fréquentés par les candidats républicains en général, comme les églises noires ou les quartiers et campus hispaniques, indique un de ses conseillers.

Quand Romney menait une campagne très contrôlée, quasi rigide, lui veut être plus ouvert à l’improvisation, plus accessible aux électeurs, aller au devant d’eux lors de réunions publiques avec questions-réponses.

Quant aux relations avec les journalistes qui couvriront sa campagne, il devrait être beaucoup plus accessible là encore que Romney, qui était réticent à discuter en petit comité avec les médias.

Issu d’une dynastie politique qu’il ne renie pas, Jeb Bush devrait aussi insister sur la voie personnelle qu’il a suivie, avec ses années de formation passées au Venezuela par exemple, et mettre en avant son bilan de gouverneur.

« Je vais rester ce que je suis, je ne vais pas changer parce qu’à un moment donné quelqu’un aura donné un point de vue particulier sur un sujet », a-t-il confié samedi en Estonie, où il achevait un déplacement en Europe qui l’a également conduit en Allemagne et en Pologne.

Jeb Bush, qui doit officialiser lundi à Miami sa candidature à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de novembre 2016 aux Etats-Unis, va devoir éviter les écueils.
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Le Cameroun en ébullition post électorale!

Les résultats officiels qu’une frange de l’opposition conteste. Paul Biya, le triomphe à la Soviétique. Les Etats- Unis sortent de leur réserve

Une campagne drôle est actuellement en cours au Cameroun depuis la naissance de la « Coalition du refus des résultats du scrutin du 09 octobre 2011 ». Cette Coalition, après avoir introduit des recours en annulation pure et simple du scrutin du 09 octobre 2011, se propose d’appeler le peuple à manifester « pour défendre son vote ». Suffisant pour susciter une levée de bouclier au sein de l’establishment, qui a monté de toutes pièces une campagne pour la préservation de la paix au Cameroun. Les stratèges de cette campagne puisent leur inspiration dans le même registre des slogans tels que « l’appel du peuple » ou « le candidat du peuple ».

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) donne ainsi le ton de la campagne à travers son comité central. René Emmanuel Sadi, le secrétaire général du comité central du Rdpc – parti au pouvoir- effectue ce 19 octobre 2011 une visite impromptue dans le sud ouest du pays. La région anglophone du pays accueille René Sadi dans la ville de Kumba, où l’émissaire du parti au pouvoir entonne l’hymne à la paix. Grégoire Owona, secrétaire général adjoint du Rdpc, est quant à lui à Douala ce même 21 octobre 2011, pour faire dire aux populations : « le désordre ne passera pas par Douala ». Au même moment, le ministre de la communication est en mission dans la capitale économique du Cameroun. Issa Tchiroma Bakary rend visite à certains médias implantés à Douala. Curieuse visite une dizaine de jours avec le déroulement du scrutin. Officiellement, le ministre de la communication réitère la responsabilité sociale des journalistes et leur rôle prééminent dans la préservation de la paix. Le même exercice est répété dans certaines salles de rédaction de Yaoundé. Manifestement, le plaidoyer du ministre de la communication n’est pas tombé dans les oreilles de sourd. De fait, la presse locale relaie avec emphase les messages sur la paix servis par des personnes physiques et morales se recrutant dans tous les domaines de la vie quotidienne. La redondance médiatique est telle qu’il est difficile d’y échapper.

Paul Biya sans coup férir
Le décor planté permet par conséquent au président de la République sortant, candidat à sa succession, d’envisager l’avenir avec sérénité. Il vient de remporter haut la main l’élection présidentielle du 09 octobre 2011, avec un score sans appel d’environ 78%. Excusez du peu ! On n’est pas loin de l’époque de l’Union Soviétique. Le candidat président a donc broyé ses adversaires. Qui n’ont que leurs yeux pour pleurer. L’opposition camerounaise est en effet sans voix et sans moyen de protester. Divisée en son sein, elle est par ailleurs traquée par une administration trop regardante sur le droit de manifestation. Le préfet du département du Mfoundi (siège des institutions républicaines) a d’ores et déjà menacé de sévir au cas où. Et comme pour dissuader les fauteurs de trouble, la capitale camerounaise est sous haute surveillance des forces armées et police. Selon nos sources, il en serait de même à Douala, Bamenda, etc.

La communauté internationale
La plus grande hantise du pouvoir en place reste donc la communauté internationale. Quelle est son appréciation du déroulement de l’élection présidentielle au Cameroun ? Voilà le dernier enjeu du scrutin du 09 octobre 2011. A s’en tenir à la dernière sortie officielle de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, le président Biya peut être serein. En effet, Robert Jackson prend acte du déroulement de l’élection, en relevant les forces et faiblesses du processus électoral camerounais. Reprenant à son compte les remarques de la communauté internationale représentée au Cameroun, il donne des conseils pour des élections mieux organisées à l’avenir. Traduction : il faut se mettre au travail dès maintenant, pour que les prochaines élections municipales et législatives se déroulent dans de meilleures conditions. Le premier et plus grand bénéficiaire de cette détente suggérée par la communauté internationale est Paul Biya. A l’opposition de s’organiser. avec pour secret objectif : renverser la donne à la prochaine échéance électorale. Paul Biya qui souffle le chaud aujourd’hui, sera-t-il Paul Biya qui souffle le froid demain ?

Le Cameroun en ébullition post électorale!
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Que coûte l’élection présidentielle au contribuable Camerounais?

L’expert financier Pierre Alaka Alaka donne un aperçu tout en évoquant des voies pour alléger la tache au trésor public

C’est connu une élection présidentielle coûte très cher au contribuable. Même s’il est difficile de donner un chiffre précis, des indicateurs permettent néanmoins d’en faire une évaluation : je n’ai pas les données exactes me permettant de faire des simulations. Toutefois , si on se fie à l’observation, depuis l’inscription dans les listes électorales jusqu’aux résultats par la cour suprême, siégeant conseil constitutionnel ès qualité, en passant par les différents coûts liés à l’organisation matérielle des élections et le remboursement des cautions et autres frais des candidats ayant obtenu 10% des suffrages, il faut aller chercher dans les 6 milliards de Fcfa au moins affirme le Dr Pierre Alaka expert financier. 6 milliards de Fcfa suffisent pour créer 10 grosses industries qui peuvent employer 30000 jeunes effets induits compris ajoute-t-il.

En regardant les ressources, on note que le trésor public et les cautions des candidats constituent les seules postes de recette, Pierre Alaka Alaka préconise une réflexion profonde sur le financement des élections par les candidats et les partis politiques dans le but bien compris de redonner à la fonction présidentielle son caractère sacré : on évitera des candidatures budgétivores, et pour rire, et des partis politiques du dimanche, jamais structurés qui attendent l’élection présidentielle pour gagner un peu d’argent sur le dos du contribuable. On lèvera ainsi la caution du candidat à 100 millions et 500 millions à payer par le parti à l’institution véritablement indépendante chargée d’organiser les élections, en plus de ça chaque candidat pourrait supporter avec son parti et ses sympathisants leur campagne électorale, ceci nous permettra de voir s’opérer des regroupements de petits partis et aboutir ainsi à un parti d’opposition capable de conduire à l’alternance par le bulletin de vote, par la suite le trésor public interviendra, selon un mécanisme bien pensé à rembourser au candidat malheureux un certain montant pour le réarmer dans sa mission d’opposant légal. En clair pour une élection crédible il nous faudrait un cadre juridique et politique soutenue par un mode de financement moderne.

Que coûte l’élection présidentielle au Cameroun?
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Sénégal: Les opposants demandent à Abdoulaye Wade de renoncer à sa candidature

Une centaine de personnes ont dénoncé vendredi 23 septembre à Ziguinchor la candidature du président sortant à l’élection présidentielle prévue en 2012

La manifestation s’est tenue au siège du Rassemblement pour le socialisme et la démocratie/Takku defaarat Sénégal (RSD/TDS). Des représentants des organisations syndicales et de la société civile, des partis politiques membres du M23 ont pris part au meeting. A cette occasion, le coordonnateur du M23 Ibrahima Badji a invité les Casamançais, à l’image des autres Sénégalais, à « s’opposer » à la candidature du président Wade. Le Mouvement du 23 juin (M23), coalition de partis d’opposition et d’organisations de la société civile au Sénégal, lors d’un meeting à Dakar, le vendredi 23 septembre dernier, un ultimatum au président Abdoulaye Wade, jusqu’à la fin du mois d’octobre pour renoncer à briguer à un nouveau mandat en 2012. Nous réaffirmons notre opposition à un troisième mandat d’Abdoulaye Wade et nous lui donnons jusqu’à fin octobre pour renoncer à sa candidature à la présidentielle de l’an prochain, a déclaré le porte-parole du mouvement, Alioune Tine, devant plusieurs centaines de personnes rassemblées Place de l’Obélisque.Nous lui donnons jusqu’à la Tabaski, fête musulmane de l’Aïd el-Kébir qui sera célébrée fin octobre ou début novembre, pour qu’il renonce à sa décision de se porter candidat, a-t-il dit. Interrogé sur le délai choisi pour l’ultimatum, M. Tine a affirmé: L’objectif est de faire en sorte que sa candidature ne soit même pas déposée.

Selon les dispositions légales au Sénégal, le Conseil constitutionnel doit publier fin janvier 2012, la liste des candidats autorisés à prendre part au scrutin présidentiel, dont le premier tour est prévu le 26 février 2012. Plus nous allons approcher de la date (de dépôt des dossiers des candidats à la présidentielle), plus nous allons assister à de fortes tensions. Donc, mieux vaut que la décision de retrait de la candidature (du président Wade) soit prise tôt, avant la Tabaski, a poursuivi Alioune Tine. Le peuple vient de fixer à Wade un ultimatum. On attend jusqu’à la Tabaski, et s’il ne renonçait pas, ce seront des manifestations tous les jours, tous les jours, jusqu’à son départ, comme pour (Zine el Abidine) Ben Ali, président tunisien chassé du pouvoir en janvier suite à un soulèvement populaire, a de son côté affirmé à Haïdar el Ali, leader d’un parti écologiste et autre responsable du M23. L’objectif du M23 était également de faire entendre pendant ce meeting la voix des Sénégalais. La foule a ainsi vu monter sur scène un représentant des familles de victimes du naufrage du Joola, puis un membre de l’intersyndicale de la Sonatel, le principal opérateur de téléphonie du pays. Sont également venus témoigner un handicapé, puis un habitant de la banlieue inondée, entre autres.

Durant le meeting, les manifestants ont scandé des slogans hostiles à la candidature de Wade, 85 ans, élu une première fois en 2000 pour sept ans, puis réélu en 2007 pour cinq ans après une modification de la Constitution instituant un quinquennat renouvelable une fois. M. Wade a annoncé en 2009 qu’il se représenterait en 2012, après avoir dit le contraire après sa réélection de 2007. Sa candidature est soutenue par ses partisans, qui affirment qu’il peut se représenter, tandis qu’elle est contestée par des opposants, une partie de la société civile et l’opinion sénégalaise, arguant qu’il doit céder le fauteuil après deux mandats présidentiels consécutifs maximum. Qu’il parte, parte, parte, pouvait-on entendre dans la foule levant le poing ou faisant le geste d’une personne qu’on chasse, en référence au président. Sur des pancartes ou banderoles, on pouvait notamment lire: SMS à Wade: Mame, bayi jotna, Papy, l’heure du départ a sonné; Wade, yemal, dégage! ou encore ALERTE – Non à la candidature de Wade.

Le président sénégalais Abdoulaye Wade
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21 candidats retenus pour les présidentielles et déjà des protestations

De nombreux recours ont été déposés par les partis politiques

UPC : La difficulté de se conformer aux délais
Plusieurs partis de l’opposition camerounaise, ont manifesté leur intention de saisir la cour suprême suite à la publication vendredi 09 septembre dans la soirée, de la liste des candidats retenus pour des élections présidentielles qui auront lieu dans un peu moins d’un mois. « Dans le traitement des dossiers, de candidature, ELECAM a fait montre de malice. Normalement, les délais de constitution des dossiers arrivant à son terme un weekend, ils auraient du être reportés de deux jours, pour compenser le temps du weekend. Compte tenu de ce qu’il nous manquait juste une pièce des impôts dont l’administration ne travaille pas le weekend, le conseil aurait dû tenir compte de ce que cette situation qui ne dépend pas des candidats est intervenue, et que la convocation du corps électoral s’est faite de manière brusque. Nous irons à la cour suprême, et c’est elle qui décidera », a déclaré un des responsables de l’Union des Populations du Cameroun (UPC) d’Augustin Frédéric Kodock. La même source révèle aussi que, lorsqu’il fallait recevoir l’argent de la caution, l’administration s’est montrée moins rigoureuse, allant jusqu’à antidater le jour de délivrance de la quittance. Ce sera la première fois depuis le retour en 1990 du multipartisme au Cameroun, que l’UPC manquera à une élection présidentielle.

La loi et la pratique, contre le règlement
Fokam Azu’u, le président du conseil électoral d’ELECAM, en charge du dossier des candidatures, fait une interprétation différente du délai imparti pour le dépôt des dossiers. « Suivant le décret présidentiel, il s’agissait des jours francs, et non des jours ouvrables. Donc la date de cinq jours butoir était le dimanche 4 septembre » a-t-il fait savoir face à des journalistes qui lui ont posé la question. Selon la loi et les pratiques administratives camerounaises cependant, lorsqu’un délai administratif survient un jour férié ou un jour de weekend, il est automatiquement repoussé au premier jour ouvrable. Si le juge du contentieux électoral reçoit effectivement cette requête, il devra statuer sur la question fondamentale de savoir si une disposition spéciale d’un décret présidentiel, peut déroger à une disposition légale, renforcée par la pratique institutionnelle. Cette première sortie d’ELECAM conforte certains observateurs qui jusqu’aujourd’hui, doute de sa capacité à organiser les élections de manière impartiale. « Ce problème de la confusion des délais participe tout simplement de la malice du pouvoir politique en place qui est au service d’un régime et qui fait tout pour le maintenir aux commandes », a commenté pour sa part Eric Mathias Owona Nguini, un critique très connu de la scène politique camerounaise.

D’autres candidats ont aussi annoncé leur intention de recourir à la cour suprême ou l’ont déjà fait. Louis Tobie Mbida, fils d’André Marie Mbida, le tout premier chef du gouvernement camerounais, est de ceux là. Pour participer à ces élections, il est revenu au Cameroun début septembre 2010, répondant à l’exigence légale de séjourner au Cameroun au moins 12 mois avant les élections. Le motif du rejet de sa candidature n’est pas connu. Une situation qui l’amène dans un communiqué, à s’interroger de nouveau sur la crédibilité d’Elections Cameroun. Autre protestation, celle du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie (MANIDEM). Dans un communiqué rendu public le samedi 10 septembre, il utilise le mot « Provocation », parlant de la décision d’ELECAM de ne pas retenir son candidat. « Nous ne prenons pas à la légère cette tentative de déstabilisation et nous en tirerons toutes leçons et toutes les conséquences. Le MANIDEM est tenté de dire : ELECAM, ça commence bien » peut-on lire dans le communiqué. Dans l’après-midi de dimanche 11 septembre, le parti a annoncé avoir déposé son recours auprès des juridictions compétentes. 21 candidatures sur 52 déclarées au départ, sont désormais concernées par les élections présidentielles du 09 octobre prochain. Parmi elle, celle de Paul Biya au pouvoir depuis 29 ans, mais aussi celles de John Fru Ndi (SDF) Adamou Ndam NJoya(UDC) et Jean Jacques Ekindi (MP), à la tête de leurs partis respectifs depuis une vingtaine d’années aussi. Les autres candidats sont soit des transfuges de certains grands partis, soit des inconnus de la scène politique. A l’exception de Garga Haman Adji(ADD), tous les autres potentiels candidats du Grand Nord du Cameroun se sont alliés à Paul Biya

21 candidats retenus pour les présidentielles au Cameroun
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Cameroun: Voici la liste des 21 candidats retenus par ELECAM pour les élections présidentielles

Sur les 52 dossiers examinés 31 candidatures ont été rejetées…

1.- Antangana NSOE Simon Pierre (Le grand Cameroun)

2.- Ayah Paul Abine

3.- Bile Olivier Anicet (l’Union pour la fraternité et la prospérité)

4.- BIYA Paul (RDPC)

5.- Dang Esther (Peuple uni pour la reconversion sociale)

6.- Dzongang Albert (La dynamique)

7.- Ekindi Jean-Jacques (Mouvement progressiste)

8.- Feuzeu Isaac (Mouvement pour l’émergence et le réveil du citoyen)

9.- Garga Haman Adji (Alliance pour la démocratie et le développement)

10.- Hameni Bieleu Victorin (Union des forces démocratiques du Cameroun)

11.- Kamgang Hubert (Union des Populations Africaine)

12.- Marcus Lontoua (Congrès national camerounais)

13.- Momo Jean de Dieu (Parti patriotique pour le développement du Cameroun)

14.- Muna Bernard (Alliance des Forces progressistes)

15.- Ndam Njoya Adamou (UDC)

16.- Ngo Fritz Pierre (Mouvement écologique du Cameroun)

17.- Ni John Fru Ndi (SDF)

18.- Njeunga Jean (Front uni du Cameroun)

19.- Nyamdi Georges (Social Liberal Congress)

20.- Tabi Owono Joachim (Action pour la méritocratie et l’égalité des chances)

21.- Kabang Walla Edith (Cameroon People’s Party)

Campagne électorale: Le faux départ validé du RDPC

Bien que le président Biya ait convoqué le corps électoral seulement le 31 août dernier, le parti au pouvoir avait déjà amorcé la campagne

Le RDPC en avance sur tout le reste
Comparé à un cent mètres sportif, on aurait annulé le départ donné par le président Paul Biya du Cameroun en vue de l’élection présidentielle, qui on le sait aujourd’hui, aura lieu le 09 octobre prochain. Le rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), au pouvoir depuis 26 ans part une fois encore favori, dans une bataille où ses membres ne veulent rien céder. Bien longtemps avant la convocation du corps électoral, ce parti a occupé la scène politique de manière permanente et large. De nombreux meetings ont été organisés sur toute l’étendue du territoire avec en toile de fond un appel à soutenir la candidature du président Paul Biya. En marge de ces activités, ses membres en guise de bilan, ont produit jusqu’à cinq tomes d’un recueil supposé être celui de l’appel du peuple camerounais sollicitant l’actuel président à se représenter. L’ensemble de ces actions était assorti de grand tapage médiatique, mais aussi d’une présence constante dans des débats qualifiés de libres sur des chaines de télévisions privées. Des actions qui ont certes animé la vie politique, mais qui auront surtout eu le mérite de renforcer l’image du RDPC, même sur des terrains en principe non acquis. Du côté de l’opposition, lorsque ce n’est pas la confusion qui régnait au sein des partis, c’est le pouvoir en place qui posait toutes sortes d’obstacles. Des autorisations à manifestations délivrées au compte goutte, un accès aux médias publics très limité, alors même que ces médias sont financés par les impôts des citoyens.

Une opposition épuisée
Au sein de la société civile et d’une partie de l’opposition, on a d’autres préoccupations. Déjà l’absence dit-on, d’ouverture dans la manière dont le scrutin se prépare. Les arguments ne manquent pas. Le régime en place a réussi à mettre en place une instance de supervision des élections telle qu’elle l’avait pensée (ELECAM), le vote de la diaspora est complètement verrouillé en l’absence de toute statistique fiable et connue. Les décrets d’application précisant les modalités de leurs suffrages donnent les pleins pouvoirs à l’administration. Face à un régime prêt à tout pour conserver le pouvoir, on retrouve une opposition qui semble essoufflée. L’Union Démocratique du Cameroun (UDC) est dominante dans le seul département du Noun. Le Social Democratic Front (SDF) a vu son hégémonie diminuer presque partout dans le pays, même dans ses « fiefs » traditionnels du Nord-Ouest et de l’Ouest et, dans une moindre mesure, dans le Littoral et le Sud-Ouest. Les discours du chairman (dirigeant) Ni John Fru Ndi n’impressionnent plus. Après avoir menacé pendant des mois de boycotter les élections, ce parti s’est rétracté à deux semaines de la clôture des inscriptions sur les listes, invitant ses militants à s’inscrire dans une opération de dernière minute. Une situation qui est source de profondes divisions.

Un peuple dans l’attente
Le Mouvement Progressiste n’a qu’un élu national, son président Jean jacques Ekindi et 3 élus locaux à Douala. Mais il doit ce rayonnement politique plus à un heureux concours de circonstance qu’à une capacité véritable à porter un changement fort. De plus son assise est assez restreinte. L’Union des Populations du Cameroun (UPC) elle, continue d’être victime de son éclatement. Parti de gloire des années d’indépendance, ses héritiers l’ont presque anéanti avec des guerres aux relents de quête de postes ministériels. Quant au MANIDEM d’Anicet Ekanè, la sympathie que de nombreux camerounais ont pour ses idées, son enthousiasme et la fermeté de ses positions ne s’est pas encore transformée en un ralliement populaire pertinent. Dans la foulée de cette opposition dispersée, quelques noms ont émergé, mais rappellent peu de chose à de nombreux électeurs. Il s’agit de Kah Wallah, transfuge du SDF de John Fru Ndi et d’Esther Dang Belibi, ex Directeur de société au Cameroun et ex cadre du RDPC parti au pouvoir. Au dessus de cette mêlée, une population, qui depuis les 7 dernières années a beaucoup évolué dans sa maîtrise de la politique. Sur les affaires internes du Cameroun, elle se prononce peu. Fatiguée et usée par un régime à qui on reproche tout. Après la tromperie des Grandes Ambitions, elle devra sortir du chantage de la paix. Lors des crises ivoirienne et arabes, tout le monde à tiré des conclusions, mais chacun à sa manière. La course électorale est désormais lancée et rien ne semble plus pouvoir l’arrêter. Mais pour l’heure, ni Paul Biya le favori, ni ses adversaires les plus sérieux ne se sont encore prononcés. Le week-end risque d’être riche de rebondissements.

Le Rdpc, le parti au pouvoir au Cameroun, est en campagne depuis longtemps
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Présidentielles 2011: Du matériel électoral acheminé dans l’Adamaoua

5 pick-up 4×4, 1150 isoloirs et 2234 urnes ont été acheminés mardi 16 août dans les 1336 bureaux de vote de la région

Le matériel électoral qui vient d’être mis à la disposition des antennes communales via les agences départementales s’inscrit en droite ligne des préparatifs du scrutin présidentiel de 2011. La réception de ce matériel qui s’est faite en grandes pompes a vu le déploiement d’une caravane motorisée à travers les artères de la ville de Ngaoundéré ce mardi 16 août 2011. La logistique électorale était constituée du matériel roulant flambant neuf, soit 5 pick-up 4×4 pour les 5 départements que compte la région, 2234 urnes transparentes et 1150 isoloirs, le tout présenté aux populations de la ville de Ngaoundéré. Après cette cérémonie d’usage protocolaire, chaque chef d’agence départementale est rentré en possession de son lot.

A quelques jours de la fin du processus d’inscriptions sur les listes électorales, la délégation régionale d’Elections Cameroun (ELECAM) pour l’Adamaoua, affute donc ses armes. Pour le délégué régional, ce dispositif électoral qui va être acheminé dans les bureaux de vote et va permettre à l’organe en charge de l’organisation et de la gestion du processus électoral au Cameroun de bien accomplir ses missions : Nous nous réjouissons des dispositions prises par la hiérarchie qui a mis à notre portée des véhicules pour transporter le matériel électoral. À l’heure actuelle, nous nous attelons à l’inscription de tous les électeurs quelle que soit leur appartenance politique, a dit Abdoulahi Bidissé. Ceci se traduit à travers la vaste campagne intensive de sensibilisation engagée en ce mois d’août dans l’optique de faire inscrire le plus grand nombre de citoyens en âge de voter dans l’Adamaoua. Une région qui totalisait à la date du 12 août 2011, 174 993 potentiels électeurs inscrits sur les listes électorales, soit un pourcentage de réalisation de 89,81%. L’Adamaoua n’est donc pas très loin des objectifs à atteindre, fixés à 194 849. Et c’est pour conquérir les 262 180 électeurs restants qu’Elecam a poursuivi son action à travers la caravane motorisée cette semaine. Comme pour rappeler aux retardataires qu’ils n’ont plus que quelques jours pour accomplir ce devoir civique.

Après la clôture des inscriptions le 31 août prochain l’heure sera, selon le personnel de la délégation régionale d’Elecam pour l’Adamaoua, à l’actualisation des noms des villages et quartiers, des bureaux de vote provisoires et surtout à l’affectation des nouveaux électeurs dans les bureaux de vote, afin de consolider les fichiers départementaux en un fichier régional. Pour ce faire, le toilettage du fichier régional devra permettre de ne retenir essentiellement les personnes devant prendre part au vote. L’on comprend pourquoi, la vitesse du travail a pratiquement doublé dans cette délégation régionale, afin de respecter les délais prescrits par la « haute hiérarchie », comme le faisait savoir un employé.

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Cameroun: Des hypothèses pour éviter le report des élections présidentielles

Une partie de l’opposition met la pression, mais une voie de sortie existerait pour le régime au pouvoir, en vue de contourner l’exigence d’un report

Une demande de report justifiée par certains partis
La question d’un report probable des élections présidentielles au Cameroun anime une grande partie de la classe politique. Ces derniers mois, elle a souvent été au centre des discussions dans certains partis de l’opposition. C’est le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (MANIDEM) d’Anicet Ekane, associé à plusieurs autres partis, qui a posé le problème sur la scène publique. Ils ont émis l’idée d’une période transitoire de trois ans, qui devrait permettre de préparer normalement les élections de manière à ce qu’elles soient transparentes et légales. Dans les rangs du Social Démocratic Front (SDF) de John Fru Ndi, on ne demande pas expressément le report, mais les exigences que ce parti d’opposition formule, sont telles que leur mise en application devrait prendre un certain temps, et qui pourrait aller au-delà de la date constitutionnelle prévue pour les élections. Le SDF continue de réclamer la refonte des listes électorales et dénonce l’influence du régime au pouvoir, sur Elections Cameroon (ELECAM), la structure en charge d’organiser l’élection et ce, malgré l’élargissement du conseil électoral de cette instance de 12 à 18 membres. Ce parti réclame aussi des cartes d’électeurs biométriques et un scrutin à deux tours. Tout en évitant le terme boycott, le SDF indique cependant que si ses exigences n’étaient pas prises en compte, il ferait tout pour empêcher la tenue de la prochaine élection présidentielle au Cameroun. Autre argumentaire en faveur du report, l’impossibilité déclarée par certains observateurs, pour ELECAM, de parvenir à l’inscription de près de 10 millions de camerounais, représentant 50% au moins de la population. L’institution a récemment annoncé la présence de 7 millions d’inscrits, mais elle reconnait aussi que les listes doivent faire l’objet d’un toilettage. Malgré l’envoi d’une mission pour les inscriptions des camerounais résidant à l’étranger, des experts pensent impossible, voir irréaliste, de pouvoir atteindre le chiffre de 10 millions d’inscrits avant la fin de ce mois d’Août, date limite des inscriptions sur les listes électorales.

Paul Biya dos au mur ?
Ce débat se poursuit alors que le président de la république n’est pas encore rentré, depuis sa sortie du Pays pour un voyage officiel en Chine, et que la date des élections reste inconnue. Mais au sein de son parti, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), la question ne se pose pas. Même si en interne on n’a pas encore officiellement désigné Paul Biya comme candidat, de nombreux indices semblent indiquer qu’il y aura élection, et qu’il sera candidat. D’abord en début d’année, de millions de camerounais ont reçu un message de meilleurs v ux par téléphone, chose rare pour un président qui communique difficilement. Ensuite des observateurs semblent voir dans la promesse de recrutement de 25 000 jeunes un de ces indices. Le fait le plus marquant est l’activisme qui règne aujourd’hui au sein de ce parti. Il y a quelques temps on a procédé à l’élection des responsables de bureau pour les nouvelles cellules créées au sein du parti. Depuis près de deux semaines, on y prépare activement des conseils nationaux pour les sections jeunes et fémmes. Les pontes du parti doivent logiquement être au courant du calendrier électoral. On s’y prépare donc à positionner le « candidat naturel », à savoir Paul Biya. Cependant, il y a beaucoup de choses à régler. Le débat sur l’illégalité d’une candidature du président sortant a très récemment alimenté la classe politique. D’un autre côté, certains médias ont très vite apporté des arguments qui démontrent que l’homme lion est aujourd’hui lâché par l’occident. Des observations des Etats-Unis, des tensions qui existerait avec la France, et l’appel de la plupart de ses partenaires internationaux à des élections légitimes et transparentes. Or dans les circonstances actuelles du débat sur la légalité de sa candidature, la situation semble complexe. En présentant sa candidature, Paul Biya risque d’ouvrir en même temps la porte à des protestations légales et légitimes.

Une voie de sortie existante pour le régime au pouvoir
Pour une fois le camp du président Paul Biya ne surprendra personne. Après un long débat, il a finalement admis le droit de vote pour la diaspora, mais dans un délai suffisamment proche pour empêcher une véritable mobilisation. Il pourrait en faire de même pour sa candidature. Les lois constitutionnelle et électorale lui offrent une bonne possibilité de sortie par rapport à la légalité de sa candidature. Le mandat du président Paul Biya s’achève le 11 octobre 2011. Il avait été réélu le 11 octobre 2004 pour un mandat de sept ans. Ceci après son élection le 11 octobre 1992. Mais la pratique institutionnelle fait que le président a très souvent officiellement pris fonction début novembre. Ce qui crée une distinction entre l’expiration du mandat du président et celle de ses pouvoirs en qualité de président de la république. Ainsi, si son mandat non reconductible arrive à son terme le 11 octobre prochain, ses pouvoirs eux, devraient se poursuivent en principe jusqu’au 03 novembre 2011, soit exactement une marge de 22 jours. La déclaration de candidature de Paul Biya pourrait ainsi avoir lieu en toute légalité entre le 12 et le 13 octobre, et le corps électoral convoqué obligatoirement dès le 14 du même mois. Cette projection résoudrait la question la non application de la modification constitutionnelle. Son mandat étant épuisé, la pratique institutionnelle lui permet de conserver les pouvoirs nécessaires pour convoquer le corps électoral. Dans le même temps il sera possible de prolonger les délais d’inscription sur les listes électorales pour obtenir la mase critique des électeurs. Cette hypothèse reste cependant à l’épreuve de l’imprévisibilité de la vie politique au Cameroun.

Les élections présidentielles animent la vie politique au Cameroun
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Présidentielle 2011 au Cameroun: La candidature de Paul Biya en débat

Un débat sur la légalité de la candidature du camerounais a cours dans l’opinion

La nouvelle loi électorale déclarée non applicable au mandat actuel de Paul Biya
Un nouveau débat a cours dans l’opinion publique camerounaise, et porte sur la légalité de la candidature de Paul Biya, l’actuel président du Cameroun, aux prochaines élections présidentielles. Ce dernier est déclaré candidat naturel du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), formation politique dont il est aussi le président national. Pourtant certains spécialistes du droit présentent cette candidature comme illégale, au regard de la constitution camerounaise. Le débat est lancé par un intellectuel camerounais, Alain Didier Olinga. Dans une chronique juridique signée le 21 avril 2011, dans le quotidien Mutations il avait posé la question en ces termes: La modification constitutionnelle du 14 avril 2008 peut-elle avoir eu pour effet, et si oui sur quelle base, de changer la nature du mandat en cours du président de la République, d’un mandat obtenu du peuple en 2004 sous les auspices de la clause constitutionnelle de limitation de mandats, en un mandat renouvelable indéfiniment, en l’absence de toute précision de cette nature dans le texte constitutionnel même, à l’instar de ce qui avait été prudemment fait dans les dispositions transitoires lors de la révision du 18 janvier 1996 ?

C’est une émission de radio Tiéméni Siantou, Zapresse, qui a relancé les débats le 22 mai 2011. Entre pro et anti Biya, la bataille d’arguments a été riche. La question est fondamentale et touche à l’essence même de la légalité, à savoir la non-rétroactivité des lois. De façon constante, il est posé le principe de la non-rétroactivité des lois. L’office de la loi est de régler l’avenir ; le passé n’est plus en son pouvoir. Partout où la rétroactivité serait admise, non seulement la sûreté n’existerait plus, mais son ombre même. Que deviendrait donc la liberté civile, si le citoyen pouvait craindre qu’après coup il serait exposé au danger d’être recherché dans ses actions ou troublé dans ses droits acquis, par une loi postérieure ? S’interrogeait Portalis, un des pères fondateurs du droit français moderne qui a inspiré celui de nombreux pays dont le Cameroun.

Un partisan du RDPC pose une compréhension nouvelle la non-rétroactivité des lois
Cette théorie de la non-rétroactivité des lois a connu une évolution depuis l’époque de son énoncé. Mais cette évolution reste restrictive. La rétroactivité est admise par exemple en matière pénale et administrative lorsque les lois et règlements concernés apportent un bénéfice quelconque au justiciable. En matière civile aussi, il existe plusieurs cas d’admission de la rétroactivité d’une loi. Mais en dehors de ces cas connus et très circonscrits, toute autre forme de retroactivité doit être explicite. Sinon la loi aura faculté à ne disposer que pour l’avenir. Selon Alain Didier Olinga, du moment que la révision constitutionnelle n’a pas clairement prévue que la nouvelle disposition sur la non limitation des mandats, le président Biya reste lié à son peuple avec l’ancien contrat constitutionnel qui lui impose de ne pas se représenter au terme de son deuxième mandat. Une position que ne partagent pas les partisans du RDPC.

Dans une interview accordée au quotidien national bilingue Cameroon-tribune, Narcisse Mouelle Nkombi directeur de l’institut des relations internationales du Cameroun(IRIC) et professeur de droit, défend la légalité de la candidature de Paul Biya aux prochaines élections. Selon lui les remarques soulevés par les autres relèvent de la controverse inopportune. cette candidature est légale du point de vue de l’analyse juridique stricte, telle que l’on ne peut en subvertir ou en travestir l’esprit sauf à faire montre d’un manque de discernement, de lucidité ou d’objectivité dans son interprétation. Car l’article 6 alinéa 2 issu de la révision constitutionnelle du 14 avril 2008 est sans équivoque et sans ambiguïté. Il dit clairement que le président de la République est élu pour un mandat de sept (7) ans. Il est rééligible. Cette rééligibilité est sans réserve. Il en découle l’absence de limitation du nombre de mandats, donc la rééligibilité possible du président en fonction, au cas où il serait candidat, à la prochaine élection présidentielle affirme-t-il.

Sa position sur la question de la rétroactivité des lois constitutionnelles, et en l’occurrence celle portant sur l’éligibilité du président en fonction, s’avère être assez surprenante: Cette disposition gît désormais dans l’immense cimetière des textes abrogés. Dans cette logique, le président en fonction n’est pas soumis à des conditions d’éligibilité autres que celles fixées par l’article 6 aliéna 5 de la constitution et définies par loi du 17 septembre 1992 et ses modifications subséquentes fixant les conditions d’élection et de suppléance à la Présidence de la République, conditions qui sont les mêmes pour tous les candidats a-t-il déclaré. Une position qui risque d’ébranler la compréhension sur la non-rétroactivité des lois. Ce n’est pas la première fois qu’une erreur est décelée dans un texte de loi électorale au Cameroun. En fin 2010, le gouvernement avait du difficilement admettre la non légalité de l’existence d’ELECAM, l’organe en charge d’organiser les élections. Les mêmes juristes du RDPC déclaraient lorsque le SDF de John Fru Ndi avait posé le problème, d’une situation inopportune.

Le président camerounais Paul Biya
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Développement: Un appel à candidature pour des idées novatrices

Le concept est de la banque mondiale en partenariat avec une organisation internationale catholique caritative

Convertir des idées en actions
Le bureau local de la Banque Mondiale au Cameroun en partenariat avec la Catholic Relief services (CRS), une organisation chrétienne de soutien au développement sur le plan international, invite les acteurs de la société civile camerounaise à participer à la foire aux idées pour le développement. Ce concept met en compétition des projets innovateurs ou originaux soumis par les Associations, les Organisations non gouvernementales et les Groupes d’Initiatives Communes exerçant dans le territoire national camerounais qui auront su présenter un projet permettant d’apporter des amélioration claires dans les secteurs de la lutte contre la corruption, l’éducation, la santé, la bonne gouvernance et la protection de l’environnement. Le but de cette compétition est finalement d’offrir une opportunité aux idées novatrices sur le renforcement de l’implication citoyenne pour une meilleure gouvernance locale de l’Education, de la Santé ou des Ressources Forestières. Les différentes candidatures seront évaluées sur la base de cinq éléments. Le premier est celui de l’innovation. Il s’agit pour les postulants de relever 3 éléments au moins qui justifient le caractère original de leur projet. Ensuite il y a le potentiel du projet à être appliqué dans plusieurs espaces géographiques pour aider à résoudre des problèmes similaires. Le projet devra aussi se distinguer, concernant la qualité des services locaux et la qualité de la gouvernance locale et quel sera son impact sur les communautés bénéficiaires. Enfin le projet proposé doit faire ressortir au moins 4 résultats concrets qui permettront d’améliorer la participation citoyenne dans le domaine choisi. Les associations et autres organisations qui sont intéressées ont jusqu’au 31 mai 2011 pour envoyer leur dossier de candidature.

Déjà dix d’existence de foire aux idées de développement
Le concept de foire au développement qui existe aujourd’hui depuis dix années, participe à l’expérimentation d’une autre approche de la coopération internationale, qui consiste à placer concrètement les sociétés civiles au c ur des actions de développement. L’idée est que la société civile avec son expertise, son degré d’implication au c ur des communautés locales et sa capacité à dynamiser les initiatives, pourrait être un relais important pour le soutien à l’action des gouvernements, dans la poursuite des objectifs de développement. Aux yeux des experts de la banque mondiale, la société civile est placée aujourd’hui au c ur de ce qu’on appelle le développement équitable. Le concept de foires aux idées de développement revendique aujourd’hui d’avoir permis le soutien de près de 1200 organisations pour un montant global de 60 millions de dollars américains. Son application au Cameroun intervient ainsi alors que le concept aborde sa deuxième décade d’existence. Il est aujourd’hui un concept amélioré. Les associations retenues seront connues courant juillet. Un montant global de 320 000 dollars est prévu pour l’application du concept au Cameroun.

Un appel à candidature pour des idées novatrices au Cameroun lancé parla Banque Mondiale
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Présidentielle 2011: Le Sdf dévoilera son candidat en février 2011

C’est la principale résolution adoptée lors des travaux du Nec tenus à Bamenda

Le comité exécutif du Social Democratic Front, SDF, s’est tenu le week-end dernier à Bamenda dans la région du Nord-ouest. Une occasion pour les militants de ce parti de l’opposition, de discuter de plusieurs points saillants relatifs à la vie du parti, dont celui portant sur l’organisation du congrès ordinaire du SDF. Prévu en octobre prochain, le Sdf a finalement décidé de reporter les travaux l’année prochaine, soit du 18 au 20 février 2011 à Bamenda, en raison de la mobilisation insuffisante des moyens financiers, à en croire les sources proches du SDF. Concrètement, deux congrès vont se tenir à cette date. D’abord, le congrès ordinaire sus-cité qui permettra du 18 au 19 février de renouveler les membres du comité exécutif, le Nec. A cet effet, les élections primaires se déroulent au niveau des organes de base, appelés à livrer au finish, les différents représentants dans les régions du pays. L’étape suivante sera consacrée à la validation des rapports des-dits organes par la commission chargée d’organiser le congrès. Le 20 février 2011, le Sdf annonce la tenue d’un congrès extraordinaire. Très attendu, la désignation officielle du candidat de cette formation politique, à l’élection présidentielle de 2011.

Le Sdf dénonce Elecam
Au moment où les inscriptions sur les listes électorales ont déjà démarré, le parti au pouvoir affûte ses armes. Le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, Rdpc, appelle ses troupes à rester mobilisées autour du président national, Paul Biya. Pendant ce temps, le parti du chairman John Fru Ndi ne rate pas une occasion d’affirmer dans les médias qu’il ne prendra pas part aux élections, si elles venaient à être organisées par Elections Cameroon, dans sa forme actuelle. Pour l’instant, aucun militant Sdf n’a déclaré son ambition par rapport à la présidentielle. De même, Ni John Fru Ndi préfère conserver le mystère sur sa candidature ou pas à la prochaine élection présidentielle de 2011.

Le président national Fru Ndi
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