Le 28 mars a marqué l’ouverture du 12e Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (Poesam). Les candidats peuvent déposer leur candidature jusqu’au 27 mai sur le site.
21 ans et plus. C’est l’âge défini par les organisateurs de ce concours dédié à l’entrepreneuriat social. Ceux-ci doivent par ailleurs présenter un projet s’appuyant sur les NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Le Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (Poesam) récompense chaque année les meilleurs projets technologiques à impact positif en Afrique et au Moyen-Orient. La compétition s’organise en deux temps : d’abord un concours national dans 17 pays ; puis un jury international désigne les vainqueurs du Grand Prix.
La première étape a pour but de recueillir les candidatures, entre mars et fin mai dans les 17 filiales d’Orange. A l’issue de cette étape, un jury composé de représentants de l’écosystème startup d’Orange se réunira dans chaque filiale pour désigner 3 lauréats nationaux (par filiale) qui se qualifieront pour l’étape internationale.
Dans la seconde phase, les projets des 3 lauréats de chaque filiale seront examinés par un comité d’évaluation composé de collaborateurs du groupe. Ils sélectionneront 10 finalistes après leur évaluation. Un jury final d’influenceurs tech africains désignera les 3 lauréats du Grand Prix International Poesam en octobre.
L’an dernier (2021) c’est un Camerounais qui a remporté le prix à l’international. Emmanuel Assom Neyeng avec son projet de carnet de santé numérique « Ouicare » est sorti premier parmi 1679 candidatures collectés dans 17 pays.
« Nous allons créer plus d’emplois en recrutant pour travailler sur l’amélioration de OuiCare dans un premier temps. Puis, nous allons déployer notre solution OuiCare dans d’autres villes et régions pour ainsi apporter la santé et le bien être à plus de monde en améliorant leur prise en charge et leur suivi médical » , avait-il indiqué à l’annonce des résultats.
Le Poesam a été lancé en 2011. Au cours des 11 éditions précédentes, il a attribué environ 555 000 euros à des projets d’entreprises africaines à impact social et environnemental positif dans divers secteurs : santé, éducation, e-commerce et agriculture.
Les inscriptions sont ouvertes depuis hier 24 mars 2022.
Africa’s Business Heroes (ABH) offre chaque année à 10 entrepreneurs exceptionnels des quatre coins de l’Afrique une part de la cagnotte totale s’élevant à 1,5 million de dollars.
L’initiative concerne les entrepreneurs des 54 pays africains, quel que soit leur secteur, âge ou sexe. Ceux-ci peuvent déposer leur candidature, en anglais ou en français, pour avoir une chance de figurer parmi les 10 finalistes.
Lors de la grande finale (date non détermiée), les 10 finalistes monteront sur scène pour présenter leurs entreprises devant un panel de grands noms du monde des affaires, et tenter de gagner leur part de la cagnotte allouée au concours et s’élevant à 1,5 million de dollars.
Leur parcours jusqu’à la grande finale les verra également échanger avec une communauté de dirigeants et d’innovateurs internationaux, d’experts industriels, d’investisseurs et d’accélérateurs, et avoir accès à des camps d’entraînement et des sessions de formation pluridisciplinaires afin de les aider à faire passer leurs entreprises au niveau supérieur.
En 2021, les entrepreneurs de l’Afrique Centrale n’ont pas brillé. Parmi les 10 finalistes de l’édition 2021 de ce concours, aucun entrepreneur de la sous-région n’y figurait.
Les dix entrepreneurs, dont la moitié sont des femmes, ont été sélectionnés dans cette édition 2021 parmi plus de 12 000 candidatures reçues des 54 pays du continent africain.
Ils ont ainsi passé, haut la main, plusieurs étapes d’évaluation devant différents jurys. Avec une moyenne d’âge de 32 ans, les dits finalistes représentent des entreprises opérant principalement dans 7 pays africains : le Botswana, l’Égypte, le Ghana, le Kenya, le Nigeria, le Rwanda et l’Ouganda.
Leurs activités couvrent des secteurs clés que sont l’agriculture, les soins de beauté, l’éducation, l’énergie, l’alimentation et les boissons, la logistique, la production manufacturière, les médias et le divertissement, ainsi que le commerce de détail.
80 % des finalistes de 2021 menaient leurs activités en milieu rural. À travers leurs projets, ces entrepreneurs exceptionnels ont créé un impact positif et continuent de créer de nouvelles opportunités pour leurs communautés.
Pour mémoire, le concours « Africa’s Business Heroes » est l’initiative philanthropique phare introduite par la Fondation Jack Ma, visant à soutenir et à inspirer la prochaine génération d’entrepreneurs africains, tous secteurs confondus, et ceux qui bâtissent une économie plus durable et inclusive pour l’avenir du continent.
Sur une période de 10 ans, ABH récompensera 100 entrepreneurs africains, leur offrant des dons financiers, des programmes de formation, et un soutien pour le développement d’un écosystème entrepreneurial.
La Commission électorale rejette pour forclusion, le recours introduit devant elle aux fins de suspension du président par intérim de la Fédération et de son adjoint Alium Konate, de toute activité relative au football.
La requête du candidat Samuel Eto’o arrive deux jours après la date de recevabilité des recours. Après la publication de la liste des candidatures, le règlement prévoit un délai de 48 heures pour introduire d’éventuelles contestations. Or, regrette la Commission électorale, Samuel Eto’o a déposé sa requête le 30 novembre 2021. Soit deux jours après la marge de temps consacré.
Eto’o sollicitait la suspension de toute activité relative au football du président par intérim de la Fédération, Seïdou Mbombo Njoya, et de son vice Alium Konate. Pour des faits entre autres de corruption dans l’affaire Astres de Douala qui avait injustement été relégué en deuxième division et soudoyé pour lui faire accepter d’évoluer une saison en Ligue 2.
Après le rejet de son recours, la Commission d’éthique de la Fécafoot doit aussi se prononcer. Dans le même temps, des indiscrétions laissent entendre que sieur Eto’o voudrait saisir la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique pour interjeter appel.
Il devait avoir lieu le 28 février, mais le premier tour de l’élection présidentielle au Bénin a finalement été reporté au 6 mars, la distribution des cartes d’électeurs ayant pris du retard
Il devait avoir lieu le dimanche 28 février 2016, mais le premier tour de l’élection présidentielle au Bénin a finalement été reporté au 6 mars, car la distribution des cartes d’électeurs a pris du retard. La campagne ayant débuté depuis le 19 février, ce sont en tout 33 candidats qui se présentent pour ce premier tour. Des économistes, des banquiers, des hommes d’affaires, deux généraux et beaucoup d’anciens ministres ou conseillers de l’actuel président Boni Yayi convoitent la magistrature suprême.
Saliou Youssao Aboudou
Ce cadre du ministère des Finances, qui a eu 46 ans le 26 février, a dû quitter son poste de directeur adjoint au Budget pour faire campagne. Ancien député, il est fier d’être le premier candidat originaire de Parakou, la grande ville au nord du Bénin, où il est très investi dans le milieu associatif.
Simon Pierre Adovelande
Annoncé en 2011, c’est en 2016 que Simon Pierre Adovelande, 56 ans, se présente en indépendant avec « son parti, le peuple béninois ». Formé en partie à l’université Harvard aux États-Unis, il a été coordonnateur du premier Millenium Challenge Account, le fonds d’aide au développement américain, de 2004 à 2009. Cette année-là, son arrestation après des accusations de malversation dans un groupe immobilier avait suscité l’émoi. Son frère, Christian, préside la Banque ouest-africaine de développement.
Elisabeth Agbossaga
Pour Elisabeth Agbossaga, la présidente du parti Union pour la démocratie et le changement (Udc-Nounagnon), c’est une première. Entrée en politique il y a dix ans pour soutenir Boni Yayi, elle a été candidate aux législatives de 2011 sur une liste du Fcbe ( Forces cauris pour un Bénin émergent) avant d’être élue conseillère communale en juin à Bohicon, sa ville natale, au centre du Bénin. Elle est importatrice d’intrants depuis 2011 et transitaire.
Gabriel Ajavon
Frère aîné de Sébastien Ajavon, Gabriel Ajavon, 54 ans, est lui aussi dans les affaires, depuis l’âge de 21 ans, et sans patron, comme il aime le préciser. Il dirige actuellement une société d’importation de spiritueux et de vins. Candidat indépendant, il estime que les politiciens ont failli et il veut que les choses changent.
Sébastien Ajavon
Sébastien Ajavon, 51 ans, a fait fortune dans les volailles et poissons congelés, en grande partie réexportés vers le Nigeria. Ce self-made man, qui reconnaît qu’il n’a pas fait d’études et qui a commencé dans la poissonnerie familiale, détient aujourd’hui une entreprise agroalimentaire, une société de transport ainsi qu’une chaîne de télévision et de radio. Il est aussi le président du Conseil national du patronat et sa fondation vient en aide aux démunis. Il s’est lancé en politique « pour être utile à sa nation ». Sa candidature, parfois moquée, a rallié des figures de la vie politique, comme le bouillant député de la mouvance présidentielle Rachidi Gbadamassi.
Fernand Amoussou
Un des deux généraux en lice, Fernand Amoussou, 60 ans, est le candidat de l’Alliance des forces de l’avenir. Chef d’état-major général des armées sous Mathieu Kérékou de 2000 à 2005, il a ensuite commandé l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire pendant cinq ans. Désormais retraité, il est consultant pour des organisations internationales. Il est aussi le petit frère de Bruno Amoussou, figure de la politique béninoise, président de l’Union fait la nation, coalition d’opposition qui ne présente pas de candidat.
Mohamed Atao Hinnouho
A 40 ans, il est le plus jeune candidat à cette présidentielle au nom du parti qu’il a créé : le RésoAtao. En 2011, il avait déjà été le plus jeune député. Cet homme d’affaires a bâti sa fortune en vendant des médicaments. Il est très populaire et influent, dans le quartier d’Akpakpa à Cotonou grâce à ses uvres de charité, et auprès des jeunes issus des milieux défavorisés.
Issa Badarou-Soulé
Né un 24 décembre peu avant minuit, Issa Badarou Soulé, 62 ans, a fait une grande partie de sa carrière au Port autonome de Cotonou, le poumon économique du Bénin : directeur général dans les années 1990, il fut nommé au tout nouveau ministère de l’Économie maritime, des Transports maritimes et des Infrastructures portuaires en 2008 par Boni Yayi. Il est aussi le promoteur de Radio Wéké, très écoutée à Porto-Novo, la capitale, sa ville natale.
Nassirou Bako-Arifari
Lui aussi a été ministre de Boni Yayi, aux Affaires étrangères de 2011 à 2015. Il est actuellement député et président de la Commission des relations internationales au Parlement. À 53 ans, ce professeur d’université, plusieurs fois député, porte les couleurs de sa formation Amana, qui veut dire « la vérité ». Pour les Béninois, il est l’homme qui a mis en place la première liste électorale permanente informatisée, qui fut contestée par l’opposition, avant l’élection présidentielle de 2011, remportée dès le premier tour par Boni Yayi.
Abdoulaye Bio-Tchané
Parmi les « gros » candidats, ABT, comme on l’appelle, est le seul à avoir déjà participé à une présidentielle : le candidat de l’alliance Avenir pour un Bénin triomphant avait fini troisième en 2011. Il est aussi le seul natif du Nord. Cet économiste et banquier de 64 ans a travaillé à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, puis a été ministre de l’Economie sous Mathieu Kérékou, directeur Afrique du Fonds monétaire international et président de la Banque ouest-africaine de développement. Il a promis de rembourser tous les spoliés d’ICC Services, une structure de placements qui a ruiné des milliers de Béninois en 2010.
Karimou Chabi Sika
Député de l’alliance Fcbe, qu’il a contribué à mettre sur pied avec Marcel de Souza et Alexandre Hountondji, il fait, lui aussi, partie du groupe de frondeurs et se présente en indépendant. Cet ingénieur de 61 ans, enseignant à l’université d’Abomey-Calavi, a fait partie de la commission chargée de mettre en place la liste électorale permanente informatisée, puis de celle chargée de son actualisation. Il a récemment publié un livre à ce sujet.
Marcel de Souza
Le beau-frère de Boni Yayi, député Fcbe, est en rupture de ban avec sa famille politique à cause du choix de Lionel Zinsou comme candidat de la majorité présidentielle. À 62 ans, il se présente sous l’étiquette du Front républicain du Bénin. Ministre du Développement de 2011 à 2015, il a fait ses débuts en politique avec l’avènement du régime de Boni Yayi, après une carrière à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Homme de confiance du chef de l’État, il avait été son porte-parole pour sa réélection.
Daniel Edah
Ancien fonctionnaire de l’Organisation internationale de la Francophonie, Daniel Edah, 43 ans, préside le Mouvement pour la prospérité solidaire. Actif dans le milieu universitaire puis militant politique dans les années 1990, il a été élu conseiller communal en juin dernier. Son projet de société est intitulé : « Il fera beau. »
Azizou El-Hadj Issa
Sur son logo, un tracteur. Et pour cause : l’ancien député Fcbe Azizou El-Hadj Issa, 57 ans, connaît bien le monde agricole. Éphémère ministre de l’Agriculture de Boni Yayi, ce colonel en retraite des Eaux et Forêts a dirigé l’administration du même nom de 2009 à 2011. Auparavant, il a été directeur du parc national du « W », un grand parc à cheval sur le Bénin, le Niger et le Burkina Faso. Il est candidat indépendant.
Kamarou Fassassi
Kamarou Fassassi, 67 ans, a déjà été candidat en 2006 avec son parti, le Prd-Nouvelle génération. Retiré de la scène politique, le dissident du Prd refait surface et se présente en indépendant avec comme logo son surnom : Kfas. Il a été deux fois ministre sous les deux mandats du président Kérékou, d’abord des Travaux publics et des Transports, puis en charge de l’Énergie.
Marie-Elise Gbedo
Surnommée « l’Amazone », la flamboyante Marie-Elise Gbedo se présente pour la quatrième fois, après les élections de 2001, 2006 et 2011. Elle a été la première femme candidate avec le slogan « hwenusu » qui signifie « l’heure a sonné » en fon. Elle utilise toujours ce slogan aujourd’hui. Cette avocate, militante de la cause féminine, a été ministre du Commerce sous Mathieu Kérékou, et de la Justice sous Boni Yayi. Elle avait alors fait voter une loi contre les violences faites aux femmes. Son discours féministe a encore du mal à passer dans une société patriarcale.
Robert Gbian
Le général Robert Gbian, 64 ans, surnommé « GGR », est le leader du mouvement aux mêmes initiales, Générations pour une gouvernance républicaine. Il a fait connaître ses intentions depuis deux ans. L’ancien directeur de cabinet militaire du président Boni Yayi, dont il est le cousin maternel, s’est lancé en politique à sa retraite en 2012. Élu député aux législatives d’avril 2015, il est actuellement le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale.
Zacharie Cyriaque Goudali
Zacharie Cyriaque Goudali, 54 ans, est le candidat du Mouvement du 6-Mai, mis en place l’an dernier par d’anciens étudiants opposés au régime révolutionnaire de Mathieu Kérékou. Ce juriste, opérateur économique, a dirigé pendant onze ans la principale association des commissionnaires et transporteurs actifs au port de Cotonou.
Omer Rustique Guezo
Omer Rustique Guezo a été le responsable du service de sûreté de l’Unesco à Paris. Aujourd’hui, il est le président de l’Association internationale du personnel de l’Unesco et vice-président de la Fédération des fonctionnaires internationaux des Nations unies. Après vingt-cinq années en France, il est rentré pour la présidentielle dont il est, à 43 ans, un des plus jeunes candidats.
Gatien Houngbédji
Gatien Houngbédji, 66 ans, est un vieux routier dans la course à la Marina puisqu’il se présente pour la quatrième fois. Cet ancien ministre du Commerce de Mathieu Kérékou, aujourd’hui Haut Commissaire à la Solidarité nationale, dirige l’alliance Union démocratique du développement économique et social (Udes). Il est le jeune frère d’Adrien Houngbédji, président du Parti du renouveau démocratique et actuel président de l’Assemblée nationale.
Jean-Alexandre Hountondji
Jean-Alexandre Hountondji, 61 ans, est lui aussi un dissident Fcbe, alliance qu’il a pourtant contribué à créer pour soutenir Boni Yayi après son accession au pouvoir en 2006. Spécialiste de médecine interne et de santé publique, il a été ministre en charge des Relations avec les institutions puis conseiller politique du chef de l’État. Il a contesté la candidature de Lionel Zinsou et représente son parti, La nouvelle marche.
Soumanou Issoufou Moudjaïdou
Ancien ministre du Commerce dans le premier gouvernement de Boni Yayi, Soumanou Issoufou Moudjaïdou, 56 ans, a connu des « difficultés », comme il l’écrit pudiquement sur son site internet. Accusé de complicité dans l’affaire de tentative présumée d’empoisonnement du chef de l’État, qui éclata fin 2012, il a passé vingt mois en prison. Ancien directeur de la Société de développement du coton (le candidat Patrice Talon a été son patron), il prône lui aussi la rupture.
Issifou Kogui N’douro
Encore un proche du président dans la course : Issifou Kogui N’douro, 67 ans, est son cousin. Pour son rôle dans l’élection de Boni Yayi en 2006, ce géographe a été nommé ministre d’État en charge de la Défense. Poste qu’il a perdu en 2012, affecté à un ministère nouvellement créé, celui des Affaires présidentielles, avant de faire les frais d’un remaniement ministériel. Les éditorialistes y ont vu le signe d’une rupture entre les deux hommes. Issifou Kogui N’dourose lance en indépendant.
Bertin Koovi
Ce consultant en communication politique gère l’image du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Il a d’ailleurs uvré pour le rapprochement entre Malabo et Cotonou. À 45 ans, ce psychologue de formation est le candidat de son parti, l’Alliance Iroko. Sûr de lui, il dit avoir un destin de président.
Pascal Irénée Koupaki
Pascal Irénée Koupaki, surnommé « Pik », c’est la transformation d’un technocrate en homme politique. Cadre de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest et du Fonds monétaire international, il s’est fait connaître des Béninois en 2006 en devenant ministre des Finances, puis du Développement et enfin Premier ministre. Après sept ans au gouvernement, il démissionne pour divergences avec le chef de l’État. À 64 ans, il est le candidat du Rassemblement nouvelle conscience, un mouvement pour changer fondamentalement la société par la vertu et le travail. Si les Béninois apprécient sa droiture, ils n’oublient pas son silence sur l’affaire ICC-Services, du nom d’une structure de placements qui a ruiné des milliers d’épargnants en 2010.
Christian Lagnide
Cet ancien footballeur professionnel au Fc Metz en France est le père de LC2, la première chaîne privée en Afrique francophone. Toujours présent dans le ballon rond, il détient jusqu’à cette année les droits de diffusion des matches de la Caf. Protégé de l’ancien président Mathieu Kérékou, il avait été son ministre de la Jeunesse et des Sports, puis son conseiller spécial. À 53 ans, il est candidat pour la deuxième fois.
Aké Natondé
Réélu député Fcbe en avril, Aké Natondé a été deux fois ministre sous Boni Yayi (Enseignement secondaire et technique, puis Travaux publics et Transports). À 46 ans, le candidat de la coalition Le chemin du Bénin se démarque de son camp en faisant cavalier seul. Il est connu au Bénin pour avoir participé à la création de la Haute Ecole de commerce et de management (Hecm).
Zul-Kifl Salami
Docteur en économie, Zul-Kifl Salami, qui approche des 70 ans, est administrateur de la Banque islamique de développement. Fort de son réseau dans les pays du Golfe, il joue l’intermédiaire entre l’Afrique et les monarchies pétrolières. Mathieu Kérékou le fera ministre d’Etat chargé de la Planification et du Développement, un an avant la fin de son mandat. Le président centrafricain François Bozizé lui donnera aussi un portefeuille de ministre d’Etat. Candidat du Parti national du congrès, il se présente pour la troisième fois.
Issa Salifou
Déjà candidat il y a cinq ans, Issa Salifou, 53 ans, est candidat de l’Union pour la relève, son parti. Celui qu’on appelle « Saley » est à la tête du groupe de presse Fraternité dont fait partie la chaîne de télévision privée Canal 3, très critique envers le pouvoir en place. Député depuis 2003, il s’était rallié au camp présidentiel avant de rejoindre l’opposition pour militer contre la révision de la Constitution.
Richard Senou
Richard Senou, 65 ans, a été ministre des Travaux publics et des Transports de Boni Yayi pendant sept mois en 2006-2007. Devenu critique à l’égard du gouvernement, il avait même défilé aux côtés de l’opposition fin 2014 pour demander la tenue des élections législatives à bonne date. Cet ancien fonctionnaire de la Banque mondiale a déjà été candidat en 2006. Il se présente sous l’étiquette La différence.
Patrice Talon
Après trois ans d’exil en France, l’homme d’affaires Patrice Talon est rentré en octobre dernier. Il avait été accusé d’être le commanditaire d’une tentative présumée d’empoisonnement du président Boni Yayi, avec lequel il s’était brouillé après avoir financé ses campagnes de 2006 et 2011. Les poursuites ont été abandonnées. Cette proximité avec le pouvoir lui avait permis de monopoliser le marché du coton et d’investir dans le port, poumon économique du Bénin. À 58 ans, Patrice Talon, qui a toujours été dans les coulisses de la politique, devient un acteur de cette élection, avec son programme « Un nouveau départ » et prône la rupture. Ses détracteurs le soupçonnent de vouloir se venger.
Kessile Sare Tchala
Ministre de la Santé pendant quelques mois de 2007 à 2008, le docteur Tchala avait l’ambition d’améliorer le système de soins mais il a vite déchanté. Pourtant le praticien, qui a fait carrière dans les hôpitaux de Paris, a un CV de référence : spécialiste de la greffe rénale, il soigne de nombreuses personnalités sur le continent. Déjà candidat en 2011, il tente une nouvelle fois sa chance, à 62 ans, avec son parti Le Bénin vivra mieux.
Lionel Zinsou
Nommé Premier ministre en juin 2015 à la surprise générale, le Franco-Béninois Lionel Zinsou, 62 ans, a été choisi par le président Boni Yayi comme candidat des Forces cauris pour un Bénin émergent. Candidature à laquelle se sont ralliés le Parti du renouveau démocratique (Prd), du président de l’Assemblée nationale Adrien Houngbédji, et la Renaissance du Bénin (RB) de Léahdy Soglo, maire de Cotonou. Ce proche de l’ancien Premier ministre français Laurent Fabius, dont il fut la plume, enseignant puis banquier d’affaires, est connu en France pour son afro-optimisme. Au Bénin, il divise : certains l’accusent d’être « le candidat de la France » quand d’autres pensent qu’il est le seul à pouvoir développer le Bénin. Une de ses filles, Marie-Cécile, dirige la Fondation Zinsou à Cotonou dédiée à l’art contemporain.
Il y a en tout 33 candidats à l’élection présidentielle béninoise.Droits reservés)/n
En tout, 23 leaders politiques ont déposé leurs dossiers de candidature jusqu’à lundi à minuit
Au Tchad, le dépôt des candidatures à la présidentielle s’est terminé lundi 29 février à minuit. En tout, 23 leaders politiques ont déposé leurs dossiers de candidature.
Ngarledji Yorongar, le député fédéraliste est le dernier à avoir déposé sa candidature à 20h. D’habitude, l’opposant arrive à la dernière heure, accompagné d’un huissier pour s’assurer que les bureaux du Conseil constitutionnel sont ouverts.
Le chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, lui, a déposé sa candidature depuis dix jours.
Les principaux leaders de l’opposition ont aussi déposé leurs dossiers : le chef de file de l’opposition, Saleh Kebzabo, l’ancien Premier ministre, Joseph Djimrangar Dadnadji, passé depuis à l’opposition ou encore Mahamat Ahmat Alhabo, candidat du PLD, le parti que dirigeait Ibni Oumar Mahamat Saleh, l’opposant disparu en 2008.
Quatre femmes ont également déposé des dossiers. Mais déjà, deux ont été invalidés par le Conseil constitutionnel qui dispose de cinq jours pour répondre à chaque candidat.
Lundi soir, le Conseil constitutionnel a tenu à préciser que ne sont considérés comme candidats que les leaders politiques ayant effectivement déposé un dossier. Ce qui n’est pas le cas, par exemple, de l’ancien ministre Tidjani Thiam, qui annonce son retrait alors que son dossier n’est jamais arrivé au greffe du conseil.
Le président du Tchad Idriss Déby Itno à Ndjamena, le 22 novembre 2014.Miguel Medina / AFP)/n
Cinq techniciens sur une trentaine de postulants ont été retenus en vue de la désignation de l’entraineur-sélectionneur de l’équipe nationale A
La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a annoncé vendredi qu’une liste sélecte de cinq techniciens sur une trentaine de postulants a été retenue en vue de la désignation de l’entraineur-sélectionneur de l’équipe nationale A des Lions indomptables.
La fédération qui s’est gardée de donner les noms des cinq personnes qui figurent dans le carré d’as, a toutefois laissé filtrer des informations sur le portrait de ces derniers. Selon des indiscrétions, on retrouve sur cette liste, trois Français, un Serbe et un Camerounais.
Le comité technique chargé d’étudier les différentes candidatures mis sur pied par la Fécafoot et constitué notamment d’entraineurs de la Direction technique nationale (DTN) et des responsables du ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep), a déjà remis son rapport à la fédération.
Il revient à la Fécafoot, après « approbation » du Minsep, de procéder à la nomination du nouvel encadrement technique qui prendra le relais de l’Allemand Volker Finke, limogé en octobre dernier.
Le gouvernement avait alors prescrit un délai de trois mois à la Fécafoot pour doter les Lions indomptables d’un nouveau staff technique, un délai qui expire dans un mois, ce qui laisse croire que l’intérim assuré par les Camerounais, Belinga et Ndjonkep, prend fin au plus tard en janvier 2016.
Les Lions indomptables du Cameroun.Droits réservés)/n
Deux jours après son appel à candidature, la fédération camerounaise de football a indiqué mercredi avoir reçu pas moins de 286 CV
Deux jours après son appel à candidature pour le poste de sélectionneur, la fédération camerounaise de football (Fécafoot) a indiqué mercredi, 16 décembre 2015, avoir reçu pas moins de 286 CV.
Les Lions indomptables plaisent. C’est en tout cas ce qu’ont dû se dire les dirigeants de la Fécafoot. La commission chargée de l’examen des candidatures pour le poste de sélectionneur du Cameroun aurait reçu près de 286 dossiers suite à leur annonce déposée sur les réseaux sociaux lundi.
Reste désormais à cette commission à retirer une short-list composée de cinq noms puis d’auditionner les potentiels candidats retenus.
Le nom de l’heureux élu qui succédera à Alexandre Belinga, actuellement sélectionneur par intérim, ne devrait alors être connu qu’en début d’année prochaine.
Le Lorientais Benjamin Moukandjo (à droite) et ses coéquipiers de sélection du Cameroun connaîtront leur nouvel entraîneur en début d’année prochaine.Droits réservés)/n
La commission Électorale Indépendante (CEI) de l’Association des Camerounais du Canada (ACC) Communique:
Conformément aux statuts de l’ACC (Article 16) et au règlement intérieur de l’ACC (Titre 7, Articles 18-41) qui définissent les règles et procédures électorales en vue du renouvellement des membres du conseil d’administration de l’ACC, les membres de l’ACC réunis à Montréal en assemblée générale extraordinaire du 22 août 2015, sous l’impulsion de la Commission de Rapprochement, de Ralliement et de Réconciliation (C3R), ont désigné une Commission électorale indépendante (CEI) qui a pour mandat d’organiser les élections et de superviser la transition entre le bureau sortant et le nouveau bureau élu de l’ACC.
À cet effet, la CEI lance un appel à candidature pour tous les ressortissants camerounais du Canada souhaitant déposer leurs candidatures pour les élections à l’ACC. Cette élection se tiendra le 14 Novembre 2015 à Montréal. Règles de mise en candidature (article 16, alinéas 1 à 6 des statuts).
1. Constitution de la liste:
Les élections du conseil d’administration de l’ACC se font par scrutin de liste. Chaque chef de liste (candidat au poste de président) doit soumettre à la CEI, dans les délais spécial de 50 jours, à compter de la date de signature de ce communiqué, sa candidature et celle des membres de son équipe.
Chaque équipe doit présenter un candidat pour chacun des postes suivant: i) 1 Président ii) 1 Secrétaire général iii) 1 Trésorier iv) 1 Vice-Président, relations avec le Cameroun v) 1 Vice-Président, relations avec le gouvernement du Canada vi) 1 Vice-Président, relations avec le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal vii) 1 Vice-Président, relations avec les universités et les étudiants viii) 1 Vice-Président, communications et relations publiques ix) 1 Vice-Président, affaires sociales et communautaires
2. Éligibilité:
Les membres du Conseil d’administration de l’ACC sont élus par l’Assemblée générale selon les principes suivants: – chaque liste doit refléter la diversité ethnique de la communauté camerounaise et ne doit pas comprendre plus de deux (2) ressortissants d’un même groupe ethnique; – le président élu est responsable de son équipe qu’il présente à l’Assemblée générale. – les détails concernant les modalités de l’élection des membres du Conseil d’administration de l’ACC sont indiqués dans son Règlement intérieur.
3. Fonctions de chaque membre du bureau:
Les fonctions de chaque membre du bureau sont définies dans les articles 17 et 18 des statuts de l’ACC.
Constitution du dossier de mise en candidature:
Chaque dossier de mise en candidature doit comprendre toutes les pièces suivantes:
1- Une demande sous forme de formulaire de mise en candidature dument rempli.
2- Une lettre de motivation du candidat au poste de président adressée à la CEI via son président.
3- Le CV du candidat au poste de président et le CV de celui de chaque membre de son équipe.
Tous les dossiers de mise en candidature doivent être adressés en un seul envoie et par courriel aux 2 adresses suivantes: jeanpaulmak@yahoo.ca et pnguegang@yahoo.com
4- Frais d’inscription de 5$ par membre, à verser à la CEI, pour avoir le droit de vote et être éligible.
4- Examen des candidatures:
La Commission électorale, composé de 7 membres dument nommé à l’AG du 22 août, examinera la validité des candidatures par rapport aux critères d’éligibilité énoncés à l’article 16, alinéa 1) des statuts de ACC et avisera, le cas échéant, le chef de file d’une liste donnée de toute irrégularité qui pourrait être constatée sur sa liste au moins 120 heures (5 jours) avant les élections.
Dans une telle situation, le chef de liste doit régler le problème au plus tard 72 heures avant les élections, ceci par courriel, adressé à la CEI avec accusé de lecture.
La CEI se donne cinq (05) jours ouvrables après le dépôt d’une candidature pour le traitement complet de son éligibilité.
Campagne électorale: Il est à noter qu’aucun candidat ne sera autorisé à battre campagne qu’après une confirmation officielle par email de l’éligibilité de sa liste par la CEI. En d’autres termes, la Campagne électorale débute dès validation de l’éligibilité d’un candidat par le CEI.
5- Des Dates importantes:
14 Septembre 2015: mise en place du corps électoral et ouverture des candidatures
04 Novembre 2015: Délai de dépôt des candidatures auprès de la CEI, au plus tard à minuit (heure de l’Est), soit 10 jours avant la date prévue des élections (voir article 25 du règlement intérieur) 14 Novembre 2015: Élection du bureau exécutif de l’ACC. Ce communiqué sera diffusé partout ou besoin sera pour servir et valoir ce que de droit.
PS: dans ce communiqué, le genre masculin est utilisé comme générique, dans le seul but de ne pas alourdir le texte.