Cameroun : Telcar et Cargill récompensent les cacaoculteurs

La cérémonie de remise des primes et des diplômes de fin de formation a eu lieu ce lundi 24 septembre au siège de l’entreprise Telcar à Douala.

C’était un jour de joie pour les cultivateurs de cacao. Venus des régions du Centre, du Sud et du Sud-Ouest, ils étaient plus de 200 à recevoir leur prime et/ou leur diplôme de fin de formation. Ils intègrent ainsi la communauté de 1.735.000 d’agriculteurs déjà formés depuis la mise sur pied du projet « Coop Academy Project ». 48 000 autres cultivateurs suivent actuellement leur formation.

Ce projet vise à apprendre aux agriculteurs à gérer leur activité comme une société à part entière. Il est l’œuvre du partenariat entre la multinationale Cargill et la société Telcar. Lundi dernier, dans son discours de circonstance, le Chief Executif officer de Telcar, Kate Kanyi Tometi, a démontré l’impact positif de ce programme sur le rendement des cultivateurs. Elle a d’ailleurs cité quelques-uns d’entre eux qui ont non seulement augmenté leur production, mais aussi amélioré la qualité de leurs récoltes,  depuis leur adhésion à l’ « Académie coco promise ».

C’est le cas notamment de Zogo Paul, de la localité de Ntui.  Le cacaoculteur possède 11 hectares. En trois ans, il est passé d’une production annuelle de 409.000 kg de cacao à 729.000kg. Des exemples comme celui de Zogo Paul, on en compte plusieurs dans les trois régions où Telcar et Cargill sont implantés.

Pour Balondona Benoit, planteur/formateur de cultivateurs, ce programme de Telcar et Cargill « a permis d’améliorer sensiblement les conditions de vie des cacaoculteurs. Car, qui dit récolte abondante dit beaucoup plus d’argent à gagner. Donc plus de possibilité de gérer le quotidien ».

Grâce à cette augmentation généralisée de rendements, le montant total des primes à redistribuer aux planteurs cette année s’élève à plus de 2 milliards 200 millions de francs CFA. Contre environ 2 milliards 191 millions de francs CFA l’année dernière. Un chèque symbolique a ainsi été remis aux planteurs par le gouverneur de la région du Littoral, Dieudonné Ivaha Diboa.

Pour le Managing Director de Cargill Africa, Lionnel Soulard, l’action menée par son entreprise auprès des planteurs camerounais entre en droite ligne avec sa devise: « Faire ce qui est bien, mettre l’humain en avant et viser haut ». Voilà qui résumé l’objectif de cette démarche, à savoir, améliorer les conditions de vie des cacaoculteurs et développer le secteur.

D’après Lionnel Soulard, grâce à son travail, Telcar est, aujourd’hui, le premier exportateur de Cacao au Cameroun. Selon le manager, Cargill envisage, dans un futur proche, de numériser la chaîne de production du cacao. Le paiement de 32 millions de francs CFA par e-money à quelques primés ce 24 septembre a servi de test. En effet, des planteurs, une cinquantaine environ, ont reçu leur prime par Orange money ou Express Union mobile. Les autres planteurs ont reçu leurs primes en main, séance tenante.

Rappelons que le calcul de ces primes se fait sur la base de 50 francs CFA par kilogramme de cacao certifié vendu. Il suffit donc de multiplier le nombre de kilogramme de cacao vendu à Telcar par 50 francs CFA, pour avoir le montant total de ses primes.

Cependant, l’action de Telcar et Cargill auprès des planteurs ne se limite pas à la formation et au paiement des primes. Les deux partenaires aident les populations vivant dans les localités où ils mènent leurs actions à avoir un confort minimal.

C’est ainsi que plus de 1000 enfants bénéficient, chaque année, de bourses et fournitures scolaires. Des points d’approvisionnement en eau potable ont également été construits dans certaines localités. L’entrepreneuriat féminin est aussi une préoccupation pour les deux entreprises. C’est ainsi qu’en 2016, des machines de transformation de manioc ont été distribuées aux femmes, pour leur permettre de proposer des produits dérivés de cet aliment.

Lors de la cérémonie du lundi 24 septembre 2018, 38 coopératives ont également reçu leurs  diplômes.

Cacao camerounais: l’enjeu de la certification

Face à des chocolatiers et autres clients, de plus en plus regardants sur les conditions de production de cette matière première, les producteurs doivent tirer le meilleur parti de leur activité

Les perspectives mondiales de la filière cacao sont prometteuses, si l’on se fie aux statistiques disponibles au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). En 2020, explique Henri Eyebe Ayissi, le chef de ce département ministériel, la demande mondiale accusera un déficit d’un million de tonnes en partie à cause du vieillissement du verger et de la difficulté d’étendre les surfaces cultivables dans plusieurs pays producteurs de cacao. Les « disponibilités foncières du Cameroun », qui représentent un important atout dans cette perspective, devraient être saisies par les investisseurs et les agriculteurs locaux, indique le ministre de l’Agriculture.

Le Cameroun, selon les statistiques de l’Office national du cacao et du café (ONCC), a produit 270 000 tonnes de cacao au cours de la campagne 2015/2016. En 2020, le pays envisage d’atteindre 600 000 tonnes par an.

© euractiv.com

Produire, mais pas seulement

D’après les explications de Lionel Soulard, directeur général de Cargill pour l’Afrique, les chocolatiers et autres clients des firmes qui exportent le cacao sont de plus en plus regardants aujourd’hui sur le respect d’un certain nombre de normes dans la chaîne de production de cette matière première: la provenance du produit, les conditions dans lesquelles les fèves ont été produites. Ils cherchent aussi à savoir si le paysan tire le juste revenu de son activité, a-t-il souligné. « C’est une tendance générale », indique le DG de Cargill pour l’Afrique. Pour la durabilité de la filière au Cameroun, l’adoption de bonnes pratiques liées à la culture du cacao apparaît donc comme un impératif, d’où les programmes de certifications.

« La qualité sur le marché international est l’objet de cote (bonus financier) quand les exigences sont satisfaites et dépassées ou de décote (malus financier) quand lesdites exigences ne sont pas satisfaites », indique-t-on à Telcar Cocoa Ltd, principal exportateur de cacao au Cameroun avec Cargill. La cérémonie de remise des primes à plus de 6000 producteurs le 07 septembre à Obala, pour un montant de près d’un milliard de F CFA, « peut à cet égard s’apprécier à un double niveau. Primo, les exigences des acheteurs ont été satisfaites, générant un surplus de revenus que, dans un souci d’équité, Telcar souhaite partager avec les géniteurs de cette plus value. Secundo, le programme « Cargill Cocoa Promise » poursuit effectivement et efficacement ses objectifs, à savoir certifier des milliers de producteurs réunis au sein des coopératives ».

D’après le Minader, 600 000 familles vivent de la culture du cacao au Cameroun. Cargill et Telcar Cocoa Ltd comptent toucher 10 000 nouveaux producteurs camerounais dans le programme de certification l’année prochaine, ce qui portera le nombre d’agriculteurs certifiés en fin 2017 à 30 000.

En compte d’Ivoire, où le programme « Cargill Cocoa Promise » a été testé pour la première fois en 2012, ils sont déjà 85 000. Le Ghana et l’Indonésie devraient aussi y prendre part en 2016/2017.

« Comme on ne peut pas toucher les gens individuellement, on travaille avec les coopératives », informe Lionel Soulard.

© foodbev.com

Cacao de qualité au meilleur prix

L’inorganisation de la filière est un problème soulevé par le maire d’Obala, Simon Pierre Ediba, lors d’une cérémonie organisée dans sa ville le 07 septembre. Obala, commune du département de la Lékié dans le Centre, vit essentiellement de la culture du cacao, avec un verger de 16 000 hectares, 11 000 cacaoculteurs pour une production annuelle oscillant entre 7 000 et 8 000 tonnes. Parmi les problèmes de la commune, figurent, entre autres: « l’enclavement, les ventes irrégulières et le manque d’organisation des coopératives ».

Le Minader encourage les producteurs à se mettre en sociétés coopératives « conformes » à l’Acte uniforme Ohada pour tirer le meilleur bénéfice des facilités offertes sous ce régime par l’Etat et d’autres institutions.

Telcar Cocoa Ltd, négociant local de la multinationale Cargill, a lancé en mars 2016 au Cameroun « l’Académie des coopératives de producteurs de cacao », avec pour objectif de former et professionnaliser « 908 délégués issus de 227 coopératives de producteurs de cacao, afin de transformer leurs organisations en entreprises viables, durables et profitables ».

Une agricultrice reçoit un certificat prouvant la certification de son cacao au cours d’une cérémonie organisée par Telcar Cocoa Ltd et Cargill, le 07 septembre 2016 à Obala (dans la région du Centre-Cameroun) © Journalducameroun.com

Les deux structures encadrent, appuient et renforcent les coopératives en crédits de campagne, intrants et divers produits, en plus d’autres actions sociales comme: la remise de bourses d’études à des jeunes défavorisés dans certaines communautés; l’octroi de machines à écraser certains produits comme le manioc à des femmes; la construction de forages dans des communautés. A ce jour, 11 communautés en ont officiellement déjà bénéficié .

En plus de la constitution en coopératives – pour mieux défendre leurs intérêts – le président de la société coopérative des producteurs de cacao d’Eséka (commune située dans la région du Centre), M. Baleba Emmanuel Nola, conseille aux cacaoculteurs d’aller vers la certification. Cela permet, explique-t-il, d’avoir « un cacao de qualité, vendu au meilleur prix ». La certification restaure aussi auprès du producteur « sa respectabilité et son honorabilité », souligne-t-il.

Cameroun: des producteurs de cacao reçoivent un milliard de F CFA de primes

Des agriculteurs, partenaires de Telcar Cocoa Ltd et Cargill, ont été récompensés mercredi à Obala, dans la région du Centre, à l’issue de la campagne cacaoyère 2015/2016

Telcar Cocoa Ltd et son partenaire Cargill ont « redistribué » des primes de près d’un milliard de F CFA (958 056 000 F CFA dans le détail) à plus de 6 000 producteurs de cacao mercredi, 07 septembre 2016, à Obala, commune du département de la Lékié, dans la région du Centre.

Lesdites primes – accordées à des cacaoculteurs dont les produits ont été certifiés au cours de la campagne 2015/2016 – ont été remises au cours d’une cérémonie solennelle organisée pour la circonstance et présidée par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Henri Eyebe Ayissi. Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana; le secrétaire général du ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpemeesa) et le gouverneur de la région du Centre étaient aussi présents à l’événement; lequel a aussi rassemblé à la Place des fêtes d’Obala: les élites religieuses, traditionnelles et administratives du département de la Lékié, l’un des principaux bassins de production du Cameroun.

A l’occasion, 11 000 producteurs – qui ont adhéré au programme Cargill Cocoa Promise – issus des différents bassins de production (Sud-Ouest, Sud, Littoral, Centre), ont aussi reçu des certificats.

A travers cette initiative, Telcar Cocoa Ltd et Cargill entendent oeuvrer à la durabilité de la filière en accompagnant les cacaoculteurs pour leur permettre de tirer le juste revenu de leur travail.

Tercal Cocoa Ltd, négociant local de la multinationale Cargill (une entreprise américaine spécialisée dans le négoce de matières premières), est le premier exportateur de cacao du Cameroun. L’entreprise que dirige Kate Kanyi-Tometi Fotso indique avoir commercialisé près de 30% du volume des fèves produites au cours de la campagne 2015/2016.

La Place des fêtes d’Obala (département de la Lékié, région du Centre) a accueilli la cérémonie de paiement des primes à 6000 cacaoculteurs le 07 septembre 2016© Journalducameroun.com

La remise des primes aux producteurs de cacao certifié a débuté en 2014 à Muyuka, dans la région du Sud-Ouest, avec 500 producteurs. L’année suivante, à Kumba, dans la même région, 5 000 producteurs recevaient de nouveau des primes, pour une enveloppe de 400 millions de F CFA. En 2016, elle a atteint près d’un milliard de F CFA.

« L’année prochaine, je vous donnerai rendez-vous [aux producteurs certifiés; Ndlr] au Cameroun non pas pour un milliard mais pour deux milliards de primes », a promis le directeur général de Cargill pour la région Afrique, Lionel Soulard, mercredi à Obala devant le Minader et des milliers de cacaoculteurs.

© Journalducameroun.com

Les producteurs certifiés au Cameroun – déjà au nombre de 21 888 – obtiennent leur certificat après avoir participé à plusieurs programmes dont les « Champs paysan école », où ils sont formés aux bonnes pratiques culturales dans le domaine.

« Je suis folle de joie. Je ne sais pas encore ce que je vais faire avec cet argent », a confié à Journalducameroun.com Mme Wete Marie Louise, une agricultrice qui s’est vue remettre une prime de 223 000 F CFA merdredi à Obala, un an après avoir adhéré au programme de certification de Telcar Cocoa Ltd et Cargill.

D’après des informations recueillies auprès de responsables des deux structures, de nouveaux producteurs, au nombre de 10 000, ont été enrôlés dans le programme pour la campagne 2016/2017. A la fin de l’année prochaine, le nombre de cacacoculteurs certifiés au Cameroun devrait s’élever à 31 888.

Palmier à huile: Petites divergences sur l’investissement de Cargill

L’agence camerounaise de promotion des investissements a fait une annonce que les responsables de cette entreprise américaine commentent avec beaucoup de réserves

Intervenant dans une des éditions du journal diffusé sur la radio d’Etat, madame Minja Marthe Angeline, directrice générale de l’agence de promotion des investissements (API) au Cameroun, a fait part de ce que le groupe américain Cargill, jusqu’ici connu pour ses investissements dans le cacao, ambitionnerait de s’impliquer dans l’exploitation du palmier à huile. « Ils ont proposé d’investir près de 200 milliards de FCFA sur 50 000 hectares de palmier à huile. C’est un secteur où le potentiel en création d’emploi et l’investissement nous semble sérieux. Nous à l’API, examinerons cette proposition assez sérieusement », a déclaré madame Minja. Pourtant, et selon une information rapportée par l’agence Reuters, les responsables de Cargill ne semblent pas aussi enthousiastes à communiquer sur cette annonce d’investissement. «Cargill reconnait qu’elle mène constamment des actions en vue d’agrandir sa stratégie d’affaire, en vue de lui permettre d’être présent sur un marché encore plus grand. Notre politique interne nous invite par contre à ne communiquer que lorsque les progressions effectuées sur chaque projet sont assez significatives pour qu’on puisse en parler », a fait savoir Corinne Holtshausen, une des portes parole du groupe Cargill, répondant à un mail d’un journaliste de l’agence de presse Reuters. Il reste pourtant avéré que le groupe est actuellement en prospection en terre camerounaise. La visite, ont indiqué les membres de la délégation qui la composaient, «entre dans le cadre d’une mission de prospection qui vise à implanter en Afrique, notamment au Cameroun, au Liberia et en Côte d’Ivoire, une vaste plantation de palmier à huile».

La réserve du groupe américain peut se comprendre. Le palmier à huile intéresse beaucoup d’investisseurs au Cameroun et la compétition est ouverte. Il y a quelques semaines, le secrétaire général de la présidence de la république, Ferdinand Ngo’o, recevait une délégation du groupe Herakles Farm, qui envisage d’investir jusqu’à 200 milliards de FCFA dans une palmeraie, dans la région sud-ouest du Cameroun. Dans le même sillage, le singapourien Biopalm a annoncé le début dès août prochain d’un investissement de près de 900 milliards. On peut dès lors comprendre que Cargill ne veuille pas dévoiler ses cartes. L’autre problème que pose l’investissement dans le palmier à huile est la forte critique dont sa mise en uvre fait l’objet au Cameroun de la part de la société civile. Prenant le relais d’une grande campagne internationale, le centre pour l’environnement et le Ddéveloppement (CED), une ONG camerounaise, rappelait tous les inconvénients d’une négociation légère des concessions faites par les autorités camerounaises à ses «partenaires ». « Ces contrats inaugurent dans notre pays une nouvelle catégorie d’investissements. Ils rapportent peu à l’Etat, contribuent à violer les droits des populations, et peuvent coûter extrêmement chers en cas de recours à l’arbitrage. Les accaparements fonciers sont en train de se transformer en véritable bombe à retardement économique et sociale, et il est urgent qu’une réflexion soit conduite pour corriger cette tendance », faisait savoir son responsable Samuel Nguiffo, lors de la publication d’un rapport sur les investissements d’Herakles Farm au Cameroun. Seul le futur indiquera si le groupe Cargill a pleinement tiré les enseignements des investisseurs qui sont déjà sur le terrain Cameroun.

Cargill veut investir dans le palmier à huile au Cameroun
duchampalatable.inist.fr)/n

Cacao: Des formations annoncées pour les planteurs camerounais

L’initiative est du groupe Cargill, elle vise à renforcer la productivité des plantations pour la saison en cours

Améliorer les rendements à l’espace
Des planteurs de cacao camerounais formés à améliorer leur productivité. L’initiative a été officiellement présentée mercredi 27 juillet par des responsables du groupe Cargill, un des principaux exportateurs de Caco au Cameroun. Le programme de formation sera effectué en collaboration avec Teclar, une institution partenaire de ce groupe agro-industriel. La région concernée par la formation sera celle du Sud-ouest, la principale région productrice de Cacao au Cameroun. Ces formations consisteront à renforcer les capacités individuelles des planteurs aux bonnes pratiques agricoles. Un autre volet des formations consiste à renforcer les capacités des organisations de planteurs. L’entreprise Cargill a déclaré vouloir contribuer à l’objectif du Cameroun d’augmenter sa production de cacao. Une solution qui passe par l’utilisation des semences améliorés pouvant permettre de parvenir à la production d’une tonne par hectare. Lors du lancement de la saison cacaoyère, le gouvernement s’est fixé pour objectif de parvenir à la production de près de 230 000 tonnes, en augmentation de près de 35% par rapport à l’année dernière.

Une expérience qui a fait ses preuves
Le Cameroun bénéficie d’une longue expérience qui aurait selon Cargill fait ses preuves en Côte d’ivoire, le premier producteur de cacao au monde. Les résultats des premières expériences ont renforcé notre conviction sur le fait que nous sommes sur le droit chemin en côte d’ivoire. Aujourd’hui, nous avons envie de partager cette expérience avec d’autres pays où nous pensons que notre apport fera une réelle différence, a déclaré Poelma Harold, le responsable du projet. La formation donne une certification aux planteurs bénéficiaires. De nombreux observateurs restent cependant sceptiques sur l’opportunité globale d’une telle initiative. Certes le cacao camerounais en raison de sa capacité à procurer des devises, a besoin d’être dynamisé. Mais les programmes Cargill semblent faire intervenir l’usage de d’intrants dont la disponibilité n’est pas garantie par le marché africain. D’un autre coté, les effets à long terme de ce genre de thérapie choc restent encore non maitrisés.

L’objectif de la formation, augmenter la production de cacao au Cameroun
Journalducameroun.com)/n